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  • Euthanasie des mineurs : le vote aura lieu le 13 février

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    Lu sur lesoir.be (Frédéric Soumois) :

    Euthanasie des mineurs : on votera jeudi prochain

    (...) La décision est tombée ce matin : les députés voteront pour ou contre l’extension de la loi dépénalisant l’euthanasie aux mineurs « capables de discernement » le jeudi 13 prochain. Les débats commenceront la veille dans l’après-midi.

    Les conditions de la loi principale, c’est-à-dire une douleur qui ne peut être apaisée, une demande réitérée et consciente sont maintenues. Les cas de douleur psychique, qui sont prévus par la loi pour les adultes, ont été exclus de ce projet de loi. De même, cette faculté sera réservée aux patients dont le décès est prévu à courte échéance, ce qui n’est pas le cas dans la loi pour les adultes. Le discernement de l’enfant, critère qui a été préféré à une limite de date (c’est le cas aux Pays-Bas), devra être confirmé par plusieurs experts et les parents devront signaler qu’ils ne s’opposent pas à cette décision.

    Cette dernière étape législative débutera le 12 février par un débat à la Chambre des députés avant un vote prévu le lendemain en séance plénière. Selon certaines sources, l'adoption du projet de loi ne fait guère de doute puisqu'il a déjà été adopté à une large majorité par le Sénat en décembre puis par la commission de la justice de la Chambre des députés. (...)

  • Le portrait d'un homme clairvoyant envoyé au milieu des loups

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    De Sébastien Maillard sur la-croix.com :

    Défense et illustration de Benoît XVI

    Revisitant les huit années du dernier pontificat, Nicolas Diat dresse le portrait d’un pape clairvoyant envoyé au milieu des loups

    9782226251480g.jpgALBIN MICHEL , 511 PAGES , 22.5 €

    L’HOMME QUI NE VOULAIT PAS ÊTRE PAPE

    Histoire secrète d’un règne

    de Nicolas Diat

    Albin Michel, 511 p., 22,50 €

    La spectaculaire popularité mondiale du pape François jette une ombre cruelle sur son prédécesseur, Benoît XVI. Durant son pontificat, c’est avec le géant Jean-Paul II qu’il devait souffrir la comparaison. Dans L’homme qui ne voulait pas être pape, Nicolas Diat s’emploie à réhabiliter une figure intellectuelle incomprise du grand public, sous-estimée, sinon malmenée, dans les médias et au final poussée à bout par son propre entourage.

    «Cet homme ne sait et ne veut pas se défendre», résume, dans un lumineux prologue, l’auteur, qui s’en fait l’avocat. Bien introduit à Rome, où il a conduit soixante entretiens, l’ancien journaliste au Figaro Magazine et conseiller de Laurent Wauquiez passe d’abord en revue, année après année, le pontificat. L’occasion surtout, dans cette partie trop descriptive du livre, de retrouver de larges extraits des écrits soignés d’un pape «affectif, mélancolique, pudique et délicat», voulant réconcilier foi et raison, beauté et liturgie. La profondeur de sa pensée théologique et sa hauteur de vue sur l’Église s’apprécient ainsi à tête reposée.

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    Lire le commentaire de B.B. sur "Benoît-et-moi"

  • Pourquoi il est important d'aller à la messe chaque dimanche

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    Lors de l'audience générale du mercredi février, le pape a consacré sa catéchèse à l'Eucharistie (source) :

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Aujourd’hui, je vais vous parler de l’Eucharistie. L’Eucharistie est au cœur de «l’initiation chrétienne», avec le baptême et la Confirmation, et elle constitue la source de la vie même de l’Église. En effet, de ce sacrement de l’amour, jaillit tout chemin authentique de foi, de communion et de témoignage.

    Ce que nous voyons lorsque nous nous rassemblons pour célébrer l’Eucharistie, la messe, nous fait déjà pressentir ce que nous allons vivre. Au centre de l’espace destiné à la célébration, se trouve l’autel, qui est une table recouverte d’une nappe et cela nous fait penser à un banquet. Sur la table, il y a une croix pour indiquer que, sur cet autel, on offre le sacrifice du Christ : c’est lui, la nourriture spirituelle que l’on y reçoit, sous les signes du pain et du vin. À côté de l’autel, se trouve l’ambon, c’est-à-dire le lieu d’où l’on proclame la Parole de Dieu : cela indique que l’on se rassemble là pour écouter le Seigneur qui parle à travers les Saintes Écritures, et donc la nourriture que l’on reçoit est aussi sa Parole.

    La Parole et le pain de la messe deviennent une seule chose, comme au « dernier repas », quand toutes les paroles de Jésus, tous les signes qu’il avait faits, se sont condensés dans songeste de rompre le pain et d’offrir le calice, en anticipation du sacrifice de la Croix, et dans ces paroles : « Prenez et mangez, ceci est mon corps… Prenez et buvez, ceci est mon sang ».

    Le geste que Jésus a accompli lors du « dernier repas » est le remerciement extrême adressé au Père pour son amour, pour sa miséricorde. « Remerciement », en grec, se dit « eucaristia ». Et c’est pour cela que ce sacrement s’appelle l’Eucharistie : c’est le remerciement suprême adressé au Père, qui nous a tant aimés qu’il nous a donné son Fils par amour. Voilà pourquoi le terme « Eucharistie » reprend tout ce geste, qui est le geste de Dieu et de l’homme ensemble, le geste de Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme.

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  • Le déclin des naissances dans le monde

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    ONU: un rapport constate le déclin des naissances dans le monde
    Secteur population du département des affaires économiques et sociales

    P. John Flynn LC

    (Zenit.org) - Le secteur population du département des affaires économiques et sociales de l’ONU a publié au début de cette année un rapport mondial sur la fertilité, le World Fertility Report 2012, dont les données couvrent une période qui va de 1970 à nos jours: « La fertilité a diminué au niveau mondiale de manière sans précédent à partir des années ‘70 », affirme le rapport. Et elle a diminué dans les 186 pays (à l’exception de 6) étudiés par les Nations Unies.

    La tendance au déclin de la fertilité s’accélère. Le rapport relève que dans un segment de temps plus récent, 80 pays ou zones présentent une fertilité inférieure à 2,1 enfants par femme. Soit le niveau qui est exigé pour garantir la stabilité du niveau de la population actuelle.

    Le secteur population observe qu’un certain nombre de pays présentent un « taux général de fertilité extrêmement bas ». 20 pays enregistrent une fertilité inférieure aux 1,4 enfants pas femme et 38 pays une fertilité inférieure aux 1,6 enfants par femme.

    Le rapport affirme qu’au cours des dix dernières années, dans aucun pays d’Europe ou d’Amérique du nord le taux de fertilité total n’a dépassé les 2,2 enfants par femme, et que quatre pays seulement (France, Islande, Irlande, Etats-Unis) ont franchi le cap des 2,0 enfants par femme.

    Dans l’ensemble, la fertilité totale est inférieure à 1,4 enfants par femme dans près de la moitié des pays développés.

    Un grand nombre de pays enregistre des chutes de la fertilité plutôt dramatiques. Un des pays cités est l’Iran, passé de 7 enfants par femme en 1985, à un 1,9 enfant par femme en 2006.

    Rien d’étonnant donc à ce que le rapport relève que la proportion des gouvernements considérant leur niveau de fertilité trop bas, est montée de 11% en 1976 à 26% en 2011.

    Une autre tendance significative est l’augmentation de l’âge auquel on se marrie. L’âge moyen estimé du premier mariage pour les femmes a augmenté dans 97 des 99 pays examinés, L’age le plus haut au moment du mariage est particulièrement évident dans les pays avec un taux de fertilité plus bas.

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  • Euthanasie des mineurs : vers un monde plus dangereux

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    Sur Euthanasie Stop : 

    En route vers un monde plus dangereux... grâce à l'euthanasie

    par Christophe Cossement

    L'autorisation de l'euthanasie pour les mineurs nous conduit vers un monde plus dangereux, comme ce fut déjà le cas pour l'acceptation légale de l'euthanasie il y a 10 ans. Légaliser l'euthanasie, ce n'est pas une question individuelle, comme si on ajoutait une liberté, mais c'est commencer à saper les fondements de la vie sociale. À partir de quelques cas vraiment douloureux, des contemporains pensent qu'il faut modifier de fond en comble les rapports qui existent entre les personnes dans la société, plutôt que de laisser le pouvoir judiciaire et la jurisprudence aborder avec intelligence les cas particuliers.

    Pourquoi l'euthanasie serait-elle une mauvaise solution ? On présente souvent la chose comme s'il s'agissait d'une question de convictions personnelles. En effet, les croyants disent : la vie est sacrée parce qu'elle appartient à Dieu, et nous ne pouvons pas en prendre possession comme si nous n'étions que ses seuls propriétaires. Tandis que beaucoup de non-croyants disent : la vie de chacun lui appartient, et il en dispose comme il veut. Bien sûr, personne ne s'est donné lui-même la vie, il l'a reçue comme un don, de la part de ses parents, mais ensuite il en fait ce qu'il veut.

    Pourtant la société ne considère pas les choses ainsi. Par exemple, elle met sur pied des centres de prévention du suicide et les considère « comme des services d'urgence » . C'est une façon de dire à celui qui voudrait mettre sa vie à la poubelle : nous avons besoin de toi, ta vie compte pour nous, ne commet pas l'irréparable ! Nous voyons dans cet exemple que la vie de chacun appartient aussi à la société. Si la société ne se soucie pas de ce que je fais des choses qui m'appartiennent comme ma voiture ou mon ordinateur, elle se soucie de ce que je fais de ma vie.

    Mais lorsque la vie devient un poids, tout change. Et à celui qui ne trouve plus de sens à sa vie ou qui est découragé par la souffrance, nous proposons l'euthanasie parmi les solutions possibles. Nous finissons par lui dire : « Ainsi tu ne trouves plus de sens à ta vie ? Tu as raison, nous aussi nous trouvons que ta vie n'a plus de sens, et nous ne voulons plus la défendre. Nous ne voulons plus t'aider à surmonter ton découragement, mais nous voulons plutôt t'aider à accomplir ton désespoir jusqu'au bout ». C'est exactement cela, légaliser l'euthanasie.

    Nous voilà jetés dans un monde où les autres se désolidarisent de moi dans la recherche du sens de la vie. Si quelqu'un trouve un sens à sa vie, tant mieux pour lui ! Et s'il n'en trouve pas, tant pis ! Pour les deux il y a une solution à la fin de la vie : les soins palliatifs ou l'euthanasie. Et après, que chacun se débrouille !

    Bien sûr certains des arguments comme ceux des associations pour le droit de mourir dans la dignité ne sont pas faux, mais ils sont incomplets, et au niveau de la société dans son ensemble ils conduisent à un individualisme destructeur. C'est pourquoi le législateur devrait les rejeter, pour préserver l'homme et préserver la société. Sinon le monde va devenir plus dangereux.

    Trouver du sens à une vie diminuée, dépendante, souffrante, reste une tâche tâtonnante et toujours à refaire. Mais, parce que ce sens est difficile à trouver, ouvrir la voie qui proclame qu'il n'y a pas sens en permettant l'euthanasie c'est déjà faire triompher le non-sens.

    Pour ceux que j'aime, pour moi-même, s'il vous plaît rangez cette aiguille qui donne la mort. Ah qu'il serait bon d'avoir des hôpitaux avec un label « sans euthanasie » pour pouvoir s'y réfugier quand la mort nous presse et fait fondre notre vaillance ! Pour pouvoir accepter d'être un poids pour les autres, puisqu'un jour ils ont eu besoin de nous également.

    Quant à ceux qui se disent chrétiens, il est bon qu'ils méditent sur ce fait : c'est en acceptant la mort sur la croix que le Christ change la donne du monde, qu'il transforme l'angoisse en confiance, le rejet en amour, la mort en vie. c'est quand il est totalement faible et inutile qu'il montre la richesse de son être.

  • Gabriele Kuby, le sexe sauvage et le « gender »

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    L’Allemande Gabriele Kuby, née à Constance en 1944, a une formation de sociologue, et elle est auteur d’essais consacrés à l’éducation et à la sexualité. Mère de trois enfants, elle s’est consacrée pendant plus de 20 ans à des traductions depuis l’anglais dans le domaine de l’ésotérisme et de la psychologie. Engagée pendant de nombreuses années dans les mouvements étudiants allemands qui ont surgi en 1968, Gabriele Kuby s’est convertie à la foi catholique et est entrée dans l’Église en recevant le sacrement du baptême le 12 janvier 1997, fête du Baptême de Jésus…

    Son dernier livre publié en Allemagne, il y a un an est : "La révolution sexuelle globale. Destruction de la liberté au nom de la liberté". Quand j’ai eu le privilège de remettre personnellement une copie du livre à Benoît XVI, rappelle Gabriele Kuby, ce fut pour moi  un grand encouragement de l’entendre dire : « Nous rendons grâce à Dieu pour ce que vous dites et écrivez ». Extrait de l’interview reproduite sur le site « Benoit et moi » : 

    - Madame Kuby, partons de votre dernier livre-dénonciation: Qu’est ce qui vous a poussée à l’écrire?

    - La constatation que la libéralisation des normes sexuelles représente la ligne de front de l’actuelle bataille culturelle. J’appartiens à la génération 68 et j’ai activement participé à ce mouvement. Après ma conversion, les bandeaux que j’avais sur les yeux sont tombés. Et après le livre de 2006, consacré à la révolution du « gender », j’ai continué à recueillir de la matière, ensuite j’ai ressenti le besoin de présenter l’évolution de cette idéologie, parce que tout le monde perçoit les effets du renversement des valeurs, comme la destruction de la famille, mais peu de gens sont conscients que derrière ce renversement se cache une stratégie des élites au pouvoir, depuis l’ONU jusqu’à l’Union Européenne, en passant par la haute finance.

    - Donc, quel est le message que vous voulez transmettre?

    - La dérégulation des normes sexuelles conduit à la destruction de la culture. La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 établit que la famille est le noyau de la société et qu’elle a besoin d’une réglementation morale pour exister. Avec tout ce qui attaque les enfants par le biais des moyens de communication sociale, internet et l’éducation sexuelle obligatoire qui est diffusée dans les collèges, il est difficile pour les enfants de se transformer en adultes mûrs, c'est-à-dire en mesure d’assumer la responsabilité d’être des mères et des pères.

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  • ONU : le Vatican accusé de violer la Convention sur les droits de l'enfant

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    L'Onu accuse le Vatican de violer la Convention sur les droits de l'enfant

    (Radio vatican) Le Vatican est sommé de relever immédiatement de ses fonctions toute personne suspectée d'abus sexuel et de déférer leur cas aux autorités judiciaires compétentes à des fins d'enquête et de poursuites. Le rapport du Comité de l’ONU sur les droits de l’enfance a été publié ce matin. Il accuse directement le Saint-Siège de ne pas en avoir fait assez, et de violer la Convention sur les droits de l'enfant.

    Les mots sont très durs, la déclaration de l’ONU tombe comme un couperet. Publié ce mercredi matin à Genève, le rapport du Comité de l’ONU sur les droits de l’enfance fait l’impasse sur la politique de tolérance zéro appliquée par Benoît XVI. Il semble ignorer ou ne pas tenir compte du travail accompli par la Congrégation pour la doctrine de la Foi et de la rigueur appliquée par l’ancien promoteur de Justice, Mgr Charles Scicluna. A la mi-janvier, ce même Comité constitué de 18 experts indépendants des droits de l'Homme de divers pays avait auditionné les représentants du Vatican et avait demandé au Saint-Siège de rendre accessibles tous ses dossiers concernant les auteurs des abus et ceux qui ont couvert ces crimes.

    Au cours de cette audition inédite, l’observateur permanent du Saint-Siège à Genève avait rappelé que des consignes très strictes avaient été données aux évêques leur recommandant notamment la collaboration avec les autorités civiles. Dans son rapport, le Comité accuse le Saint-Siège de ne pas avoir reconnu l'étendue des crimes commis et de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour traiter les cas d'abus sexuels d'enfants et protéger ces enfants. Il va même jusqu’à affirmer que les politiques et les pratiques retenues par le Saint-Siège ont conduit à la poursuite de ces abus et à une impunité pour leurs auteurs. 

    La réaction immédiate du Saint-Siège

    Le Saint-Siège n'a pas tardé à réagir. Dans un communiqué, il fait savoir que « selon les procédures particulières prévues pour les signataires de la Convention, le Saint-Siège prend acte des Observations Conclusives sur les Rapports Respectifs, observations qui seront soumises à une étude et un examen minutieux.»

    Le Saint-Siège « regrette toutefois de constater dans certains points des Observations Conclusives une tentative d’interférer dans l’enseignement de l’Eglise Catholique sur la dignité de la personne humaine et dans l’exercice de la liberté religieuse. » Enfin, le Saint-Siège « réitère son engagement à défendre et protéger les droits de l’enfant, en accord avec les principes promus par la Convention sur les Droits de l’Enfant et selon les valeurs morales et religieuses offertes par la doctrine catholique.»

    L'engagement du Saint-Siège contre les abus sexuels

    Si les cas d'abus sexuels dans l'Eglise font encore la une de l'actualité, le Saint-Siège ne ménage pas ses efforts en matière de lutte contre la pédophilie. Un engagement qui remonte déjà à plusieurs années. Voici quelques moments-clés relatant cette détermination du Vatican. 

    -En 2001, Jean-Paul II publie le Motu Proprio intitulé Sacramentorum Sanctitatis Tutela, qui attribue à la Congrégation pour la doctrine de la foi la compétence pour traiter et juger selon le droit canon une série de délits particulièrement graves, parmi lesquels les abus sexuels. Ce décret était accompagné d’un certain nombre de directives regroupées sous le titre de Normae de Gravioribus Delictis. Ces normes ont été renforcées par le cardinal Ratzinger, alors préfet de la Congrégation. Elles soustraient notamment les cas d'abus au diocèses pour les confier à Rome, afin que les épiscopats n'aient pas la tentation d'étouffer les affaires. Parmi les mesures-phares: la prolongation à 28 ans du délai de prescription des crimes d'abus sexuels. 

    -C’est le futur pape allemand, qui en 2003, demande à Jean-Paul II que la lutte contre les abus sexuels sur les mineurs soient une « priorité de l’Eglise », rappellera Mgr Scicluna, l’ancien promoteur de justice au Vatican, qui a été chargé par le cardinal Ratzinger de travailler sur la question. 

    -Le 19 mars 2010, Benoît XVI publie une lettre aux catholiques d’Irlande. « Le devoir qui se présente désormais à vous est celui d'affronter le problème des abus qui ont lieu au sein de la communauté catholique irlandaise et de le faire avec courage et détermination » écrit notamment le Pape. 

    -Le 11 juillet 2013, le Pape François a signé un motu Proprio redéfinissant, entre autres, les sanctions pénales contre tout abus envers des mineurs. Ces sanctions concernent explicitement l'ensemble de la catégorie des délits contre les mineurs : la vente, la prostitution, l'enrôlement et les violences sexuelles à leur encontre, la pédopornographie, la détention de matériel pédopornographique et les actes sexuels avec des mineurs.

    -Le 5 décembre 2013, le cardinal américain Mgr Sean O'Malley, archevêque de Boston, et membre du Conseil des huit cardinaux travaillant autour du Pape à la réforme de la Curie avait annoncé que François avait décidé de constituer une commission spéciale pour la protection des mineurs. Le but de cette commission, précisait le cardinal, est de sécuriser l’environnement de l’enfant via des codes de bonne conduite professionnelle, des attestations de capacité au ministère sacerdotale, et le contrôle du casier judiciaire ou l’évaluation psychiatrique des personnes concernées. La coopération avec les autorités civiles et la dénonciation des délits, ainsi que l’observation des lois civiles sont également prévues. 

  • Amin Maalouf aux Grandes conférences catholiques à Bruxelles

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    Dans son dernier roman, "Les Désorientés" (Grasset, 2012), ce bâtisseur de passerelles entre Orient et Occident conte un retour d’exil dans cet Orient perdu, fantasmé.

    L’écrivain franco-libanais Amin Maalouf était lundi de passage à Bruxelles. Cet inlassable observateur du monde et des sociétés arabes - élu à l’Académie française en 2011, l’année même des révolutions arabes - était l’orateur d’un soir aux Grandes conférences catholiques. Dans son dernier roman, "Les Désorientés" (Grasset, 2012), ce bâtisseur de passerelles entre Orient et Occident conte un retour d’exil dans cet Orient perdu, fantasmé. Un "exil" qu’il connaît bien pour avoir quitté le Liban, en 1976, en raison de la guerre civile. Et qu’il prolonge souvent sur l’île d’Yeu, au large de la Vendée. La « Libre » l’a interrogé sur l’échec des « printemps » arabes (extraits) :

     «  (…) Les révolutions arabes ont remis ces sociétés - longtemps paralysées, étouffées par des régimes autoritaires ou despotiques - dans la marche du monde. A la lumière de ce qui s’est passé depuis trois ans, croyez-vous en la capacité des peuples arabes de se réinventer, de se moderniser ?

    Je pense que ces sociétés peuvent sortir de la grande impasse historique dans laquelle elles se trouvent aujourd’hui. Cependant, je dois vous avouer que l’espoir que j’ai eu en voyant ce qui se passait dans un certain nombre de pays arabes, il n’en reste aujourd’hui plus grand-chose. Je suis profondément déçu. Le seul pays où quelque chose d’intéressant s’est produit, c’est la Tunisie. Le reste, c’est plutôt lamentable. Mais il ne faut pas en tirer de conclusions pour l’avenir. Je crois que quelque chose est apparu il y a trois ans, qui révèle qu’il y a une certaine aspiration. Elle a été noyée, détournée, elle a été bafouée, écrasée dans certains pays, mais peut-être qu’elle reviendra.

    Que manque-t-il encore aux sociétés arabes, qui ont retrouvé la parole et le goût de la liberté, pour progresser dans la voie du développement ?

    Je crois qu’il n’y a pas de recette miracle. Il faut des institutions qui fonctionnent, une acceptation de l’égalité de tous les citoyens, quelle que soit leur appartenance religieuse, ethnique, ou autre. Je crois que c’est un monde qui n’est pas fondamentalement différent du reste de la planète. Ce sont les mêmes principes qui vont conduire au progrès, c’est-à-dire l’état de droit, la démocratie, une vie politique fiable, la séparation de la politique et de la religion, la séparation de l’identité, ou de l’aspiration identitaire, et de la religion. (…)

    L’islam paraît se mêler plus de la vie quotidienne dans ces sociétés...

    Je pense que l’islam ne se mêle pas. Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui utilisent la religion pour faire avancer leurs positions politiques. Mais dès que les gens ont la possibilité de réfléchir, il leur arrive de se révolter. On l’a vu en Tunisie, en Egypte. C’est une attitude qu’on peut retrouver dans tous les pays musulmans; des gens qui se disent : "Nous sommes de bons croyants mais nous ne pensons pas du tout que la religion ait vocation à gouverner tous les aspects de notre vie." Il est tout à fait possible d’avoir une place raisonnable pour la religion. »

     Réf. Amin Maalouf: "Il ne reste plus grand-chose de l’espoir"

     "Tout à fait possible" ? Amin Maalouf, qui est un adepte de la philosophie des « Lumières », sous-estime peut-être le rôle des identités religieuses traditionnelles dans ces sociétés où la sécularisation à l’occidentale ne signifie rien. JPSC. 

  • Koekelberg - 6 février : Veillée d'adoration pour le respect de la personne humaine

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  • Liège, 17 février/27 mars : homme, femme : quelle différence ?!

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    Homme, femme : quelle différence ?!

     

    Cycle de conférences

    Centre diocésain de Formation, rue des Prémontrés, 40 - 4000 Liège

     

    Les récents débats, notamment en France, en ce qui concerne le mariage pour tous, l'homoparentalité, la théorie dugender, réclament de réfléchir à nouveaux frais la question anthropologique de la différence des sexes. Mise en avant dès les premières pages de la Bible, la différence homme-femme semble en effet poser problème aujourd'hui. Est-elle inscrite dans la nature des choses? Est-elle une construction socioculturelle et historique ? Pour les tenants de la théorie du genre, il s'agit bien de libérer les deux sexes des stéréotypes, de dé-naturaliser les attributs de savoir, de savoir-être et de savoir-faire qui y sont communément liés. En résumé, quel est le fondement de la différence sexuelle : Dieu, la nature, la société?

    Lundi 17 février 2014 à 20h (et non mardi 18 février comme précédemment annoncé) : Approche éthique, par Véronique MARGRON o.p. (prof. de théologie morale, Université catholique de l’Ouest, Angers).

     

    Jeudi 27 mars 2014 à 20h : Approche biblique, par André WENIN (prof. d’exégèse de l’Ancien testament, Université catholique de Louvain)

    Prix : 6 € la conférence.

    Inscription souhaitée au secrétariat du CDF : Laura Cipriani - 04/220.53.73 (lun – ven, de 9h à 12h et de 13h30 à 17h15) – iscp@scarlet.be.

  • L’abolition de l’homme

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    Dans le n° 256, février 2014 du mensuel « La Nef », Christophe Geffroy interroge Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, qui est aux avant-postes des combats pro vie.  Un langage fort et de vérité. Extraits :

     « -La Nef :  Depuis l’élection présidentielle, il y a eu une accélération de la « déconstruction » des repères traditionnels par une inflation de lois « sociétales » : pourquoi un tel empressement ?

    Jean Marie Le Méné.jpg -Jean-Marie Le Méné : (…)  Sur aucun des sujets que vous citez, la droite n’a de position solide, claire et unifiée, à la différence de la gauche pour laquelle il s’agit de valeurs symboliques de rassemblement. Toutes les transgressions dites sociétales ont été initiées puis votées sous la droite : contraception, divorce, avortement, PMA, tri des embryons, recherche détruisant l’embryon… Ces réformes ont bien sûr été votées avec la complicité de la gauche.(…). La gauche a fait la moisson idéologique de ce qui a été semé en termes de relativisme, de libéralisme, d’utilitarisme, depuis plus de quarante ans par une droite désinvolte sur le plan philosophique.

    -La mobilisation contre le « mariage pour tous » a été un événement historique sans précédent et cependant la loi est quand même passée : sur les questions éthiques et anthropologiques, nous ne cessons de dégringoler sans guère de victoire à notre actif, est-il donc impossible de renverser ce mouvement fou ?

    -Le bilan est contrasté d’une mobilisation populaire très forte qui nous réjouit  mais d’une mobilisation faible des autorités politiques et morales qui reste préoccupante parce qu’elle ne permet pas de passer à la vitesse supérieure (…).

    On peut aussi regretter qu’en dehors de quelques prises de positions individuelles admirables, la communication de l’Église de France sur ces questions ne soit pas à la hauteur ni des enjeux, ni des menaces actuelles, ni des exigences du calendrier politique. Le résultat est un sentiment paradoxal de grande détermination populaire et de divorce entre le peuple et ses élites(…).

    Quel projet politique pour demain ? Pour le moment, il est urgent de travailler à la « conversion » morale et politique de ceux qui sont en charge formellement du bien commun, ce qui déclenchera le mouvement.

    -La loi naturelle n’étant plus la norme commune, et la répression contre les lois iniques avançant à grands pas (cf. avec l’avortement), menaçant gravement les libertés de conscience et d’expression, le système démocratique actuel donnant tout pouvoir à la majorité électorale est-il encore adapté à nos sociétés… et y a-t-il une alternative ?

    -Nous sommes les premiers dans l’histoire du monde à vivre l’abolition de l’homme. Je fais référence à un titre de C.S. Lewis en 1943. Il y a un rejet de l’homme, un rejet de l’attention portée à l’homme, un rejet de l’humanisme. On ne se demande plus comment promouvoir l’humain, mais pourquoi promouvoir l’humain ? À quoi bon ?

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  • L'adoption du Rapport Lunacek ou quand l'individualisme l'emporte sur le bien commun

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    Communiqué de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE) :

    Individualisme vs. le bien commun?
    Le rapport Lunacek divise l’UE


    Bruxelles, le 4 février 2014

    Aujourd'hui le Parlement européen a adopté un rapport sur « une feuille de route de l’UE contre l’homophobie et les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre » présenté par l’eurodéputé autrichien Ulrike Lunacek. Ce rapport adopté par deux tiers du Parlement européen est fondé sur une étude préparée entre autres par le lobby LGBT ILGA Europe, à la demande de la Commission LIBE du Parlement européen.

     

    Dans une lettre ouverte aux députés européens en vue du vote Antoine Renard, Président de la FAFCE, a interrogé les eurodéputés: « La vie sexuelle privée devrait-elle être un critère pour les politiques de l’UE ? »

     

    La FAFCE a suggéré que « La vie sexuelle privée ne devrait pas être un critère pour les politiques publiques. L’UE doit assurer la pleine jouissance des droits fondamentaux pour tous les citoyens. Les Etats membres mettent en oeuvre les droits fondamentaux et garantissent l’équilibre entre le droit à l’égalité des chances les autres droits fondamentaux. Quelque soient les choix privés dans le domaine de la sexualité, les droits fondamentaux sont les mêmes pour tous. Il ne devrait pas y avoir une catégorisation des droits fondamentaux en fonction des penchants sexuels.

    La FAFCE a sonné l’alerte dès la présentation du projet du rapport en octobre 2013. Elle a souhaité attirer l’attention sur le fait que ce sujet risquait de créer des réactions très fortes. En effet, le rapport intervient dans des domaines qui relèvent exclusivement de la compétence des Etats membres et non de l’UE, à l’instar du droit de la famille.


    La FAFCE a rappelé que l’Union européenne fait actuellement face à beaucoup de défis. Sa popularité auprès des citoyens européens n’est pas à son apogée. Faire la promotion d’un agenda basé sur des choix de style de vie individuels et qui divise clairement les Etats membres ne peut être la meilleure solution pour accroître la cohésion sociale au sein de l’UE. Tous les citoyens de l’Union ont le droit de vivre en paix, et la dignité de chaque personne doit être respectée. Toutefois, la tendance à catégoriser les droits de l’Homme n’est pas la voie à emprunter : chaque personne, chaque homme et chaque femme, sont bénéficiaires des droits de l’Homme et égaux en dignité. Néanmoins nous ne devons pas oublier que ces droits ne sont pas conditionnés par un type de désir sexuel individuel mais par le bien commun. »


    Plus de 200 000 citoyens ont écrit aux députés européens leur demandant de rejeter le rapport, un signe que ce dernier divise l'UE, portant ainsi atteint à la paix sociale sur notre continent. 

    Voir également : http://www.aleteia.org/fr/international/article/europe-le-rapport-lunacek-adopte-quelles-consequences-5891867610710016