Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 13

  • Veillées de prière contre la proposition de loi belge sur l’euthanasie des mineurs: la Communauté Sant’Egidio se mobilise

    IMPRIMER

    Communiqué:

    32025.jpg"La Communauté de Sant’Egidio a exprimé plusieurs fois sa préoccupation sur la pratique de l’euthanasie en Belgique et l’élargissement futur aux mineurs.

    Selon Sant’Egidio, la législation actuelle devrait être limitée plutôt qu’élargie. Sa longue expérience d’accompagnement et de proximité avec les personnes âgées ou malades lui fait craindre que les évolutions en matière d’euthanasie, que connaît actuellement la Belgique, mettent une pression sur les personnes affaiblies pour demander l’euthanasie. La règlementation en matière d’euthanasie risque de devenir une solution de facilité pour faire face à la maladie, aux personnes handicapées ou aux personnes âgées. Peut-être cela semble-t-il de fonder sur de bonnes intentions. On parle de la « nécessaire humanité », mais ce n’est pas le cas. Nous ne voulons pas d’une telle société.

    En outre, nous soulignons que :

    - de nombreux pédiatres estiment qu’il n’y pas de besoin d’élargir la loi aux mineurs.

    - d’éminents juristes soulignent que la proposition de loi n’offre pas de protection juridique et a été bâclée.

    - les pays du BENELUX pensent jouer un rôle d’exemple, mais ne sont suivis par – aucun autre pays.

    - Le contrôle des euthanasies pratiquées, prévu par la loi existante, n’est qu’une formalité et n’est pas réellement effectué.

    - l’état des connaissances médicales permet d’éviter les souffrances physiques, grâce notamment aux sédatifs. La souffrance psychique implique un soutien professionnel et surtout humain.

     C’est la raison pour laquelle Sant’Egidio se joint à la journée de jeûne et de prière qui est organisée en différents lieux dans le pays, le 6 février. Sant’Egidio appelle ses sympathisants, et tous ceux qui partagent sa préoccupation, à se joindre à cette forme spirituelle d’opposition.

    La Communauté se joindra à la veillée de prière à la Basilique de Koekelberg, à Bruxelles, qui aura lieu, le 6 février, à 20h. Elle fera de même le 8 février, à 20h, à la Basilique de Basse-Wavre, à Wavre et à la Cathédrale de Liège, le mardi 11 février (journée mondiale des malades et anniversaire des apparitions à Banneux), à 18h."

     Réf. Veillées de prière contre la loi sur l’euthanasie des mineurs

     Voir la carte blanche “Qui donc arrêtera le train de l’euthanasie ?“ d’Hilde Kieboom parue dans La Libre Belgique il y a quelques semaines. Lire aussi l’intention de prière de Mgr Léonard : Jeûne et prière contre la proposition de loi d'euthanasie des mineurs: le diocèse de Liège emboîte le pas à l'archevêché de Malines-Bruxelles

     JPSC 

  • Les évêques polonais se sont exprimés sur l'idéologie du genre

    IMPRIMER

    Sur le blog d'Y. Daoudal

    La lettre pastorale des évêques polonais sur le « genre »

    On avait eu un écho de la lettre pastorale des évêques polonais, dénonçant l’idéologie du genre, lue dans toutes les paroisses polonaises en la fête de la Sainte Famille le 29 décembre dernier. Voici la traduction intégrale de cette lettre (dont on chercherait en vain, hélas, un équivalent français), réalisée par un de mes lecteurs, que je remercie. Je souligne que les évêques polonais parlent à juste raison de l’idéologie du genre, et non de la « théorie » du genre, expression stupide qui paraît admise par tous. Le problème n’est pas dans l’existence d’une « théorie » qui peut être combattue par une autre théorie, mais dans la fabrication d’une idéologie qu’on substitue à la réalité.

    Lettre pastorale à l'occasion du dimanche de la Sainte Famille 2013

    Chères sœurs, Chers frères,

    Chaque année, pendant l’octave de Noël, nous fêtons le dimanche de la Sainte Famille. Nous orientons nos pensées vers nos familles et nous entamons une réflexion sur la situation de la famille contemporaine. L’évangile de ce jour raconte que, dans des circonstances difficiles et troubles, la Famille de Nazareth s’efforça de comprendre et d’accomplir la volonté de Dieu, ce qui lui permit d’en sortir renouvelée.

    Cette attitude est pour nous un exemple important qui nous montre qu’aujourd’hui également, l’obéissance à Dieu et à Sa volonté, parfois incompréhensible, est le garant du bonheur dans la famille.

    Le bienheureux Jean-Paul II, dont nous préparons la canonisation, rappelle que la vérité sur l’institution du mariage « transcende la volonté des individus, les projets spontanés des couples, les décisions des organismes sociaux et gouvernementaux » (samedi 23 février 1980). Cette vérité est à chercher auprès de Dieu, car « Dieu lui même est l’auteur du mariage » (Gaudium et Spes 48) C’est Dieu qui a créé l’être humain homme et femme donc être - de corps et d’esprit - un homme « pour » la femme et une femme « pour »l’homme est un grand et irremplaçable don de Dieu ainsi qu’un devoir de la vie conjugale. Il a basé la famille sur le mariage uni pour toute la vie par un amour indissoluble et exclusif. Il a décidé qu’une telle famille serait le milieu adapté au développement des enfants, qui transmet la vie et qui assure le développement matériel et spirituel.

    Lire la suite sur le blog d'Yves Daoudal

  • Une approche de la question du Mal

    IMPRIMER

    C'est le péché qui convertit

     

     
    Un entretien avec l'abbé Guillaume de Tanoüarn sur son dernier livre, paru dans le numéro de janvier de Monde et Vie...
    M. l’abbé, vous venez de publier Une histoire du mal
     
    , aux éditions Via romana. J’ai cru comprendre que, sous ce titre, vous entendiez traiter du problème du mal. Mais sur un tel sujet – un sujet aussi rebattu - vous avez vraiment du nouveau à apporter ?
    Je crois qu’il y a moyen de proposer au lecteur une approche enfin radicale de la question. 
     
    Aujourd’hui les théologiens, à la suite du Père Jean-Miguel Garrigues, sont très soucieux d’insister sur le fait que Dieu est innocent du mal, dont il n’aurait même pas connaissance. On est dans une culture de l'excuse ! Mon postulat de départ est exactement inverse : c’est le péché de l’homme qui a entraîné Dieu à se faire homme et à vouloir mourir sur la Croix, pour partager avec nous tout le mal du monde. Il aurait pu nous racheter autrement. Il a pris au sérieux, il a pris au tragique l’existence du mal, il en a pris... sa part de responsabilité au point de vouloir en subir les affres dans son humanité. Voilà la réponse chrétienne, telle qu’elle est enseignée par Thomas d’Aquin. 
     
    Duns Scot et tant d’autres, eux, veulent faire du mal une simple question académique, une « problématique » consciencieusement posée, qui ne change rien à rien, suscite au mieux l’indifférence, au pire le scandale, par des « explications » toutes marginales. En contraste avec les finasseries des théologiens, la réponse christique est la seule qui apparaisse à la hauteur de la question. Sur ce point les philosophes aussi se sont égarés, un Platon disant que le mal est « seulement une ignorance », un Spinoza expliquant que le bien et le mal ont la même nécessité et que l’Etat peut ordonner le mal sans qu’on ait le moindre droit de désobéir.
    Votre livre, excusez-moi, ce n’est pas une histoire du mal, c’est un cours de morale que vous nous administrez ?
    Aristote a longuement expliqué à Platon que la morale ne s’enseigne pas. Je n’en ferai donc pas un cours mais une histoire, l’histoire du mal, qui, à tout moment, peut se changer en bien. Quand le mal n’a plus d’histoire, c’est l’enfer, l’immobilisation, la pétrification définitive  dans le mal. La Bible, Ancien et Nouveau Testament, nous offre une longue histoire du mal et nous présente les moyens à prendre pour s’en délivrer. 
     
    Pourquoi les cours de morale ne servent à rien ? Parce que l’homme ne maîtrise jamais la connaissance du bien et du mal. Il découvre le bien et le mal en quelque sorte à l’instinct, et, comme le disait déjà Aristote, dans une sorte de divination (Rhétorique 1, 13). Comment voulez-vous donner un cours de divination ? Le Serpent a prétendu donner ce cours à Eve ; on sait ce qu’il est advenu quand elle a commencé à goûter de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et à en offrir à Adam… « Leurs yeux se sont ouverts et ils ont vu qu’ils étaient nus… ». 
     
    Bref c’est le début des « emmerdements », auxquels ils réagissent en se faisant immédiatement des vêtements avec ce qu’ils ont sous la main : les feuilles de figuier. Ainsi, dès l’origine, le calcul, la volonté de « savoir » déchaîne non pas la sexualité qui est naturelle, mais une violence sexuelle, qui oblige Adam et Eve à la pudeur… Vous me reprochez de donner un cours de morale ? Alors il est vrai que je fais l’éloge de la pudeur, cette passion proche de la peur, qui intercède pour l’humanité de l’homme et qui exprime la fragilité de l’esprit face aux emballements de la chair.
    Est-ce que ce livre constitue une parenthèse dans votre travail ou bien s’inscrit-il dans la suite logique de vos précédents ouvrages ?
    Je me situe dans la perspective ouverte dans mon livre précédent Parier avec Pascal, dont le dernier chapitre aborde le problème du mal, en en faisant la clé du Pari. Il faut parier, oui, parier sur Dieu c’est évident, ne serait-ce que pour être meilleur, pour ne pas nous laisser déborder par l'étrange puissance du mal, ne serait-ce que pour échapper à la médiocrité de nos calculs à la petite semaine. 
     
    Par ailleurs, dans le Cajétan comme dans le Pascal,j’avais étudié ce que Bruno Pinchard appelle le dédoublement de la raison. C’est un fil rouge que je continue à dévider ici. Il ne faut pas réduire l’intelligence à la raison. La raison procède par identification ou par identités successives : a = b ; b = c ; donc a = c. Mais il y a beaucoup de domaines de l’existence, à commencer par les plus quotidiens, dans lesquels on ne peut rien mesurer. Il est donc impossible, en l'absence de mesure d’établir la moindre identité, la moindre égalité. L'intelligence est-elle sans ressource quand elle ne peut plus établir l'identité entre deux choses ou entre deux idées, pour obtenir une démonstration ? Non ! Reste à procéder par des ressemblances, des analogies. L’intelligence analogique est la seule capable de s’intéresser à l’immense domaine spirituel. 
     
    Prenons un exemple : quelle réponse la raison (avec son identité et ses démonstrations) peut-elle apporter à la grande question du bien et du mal ? Aucune. Pour répondre, nous devons convoquer l’intelligence méditative et, selon l’ordre de Pascal à sa sœur Gilberte, « ne jamais perdre pendant un temps trop long la grande pensée de la ressemblance ». Le bien ne se démontre pas. Il s'estime. Le mal ne se prouve pas, il se ressent. La volonté desavoir dans le domaine de la morale ne parvient jamais à ses fins. D’où la nécessité pratique de la foi ! Et de l'amour : mais qu'on le veuille ou non, c'est la même chose.
    Pourquoi le Caïn de Coypel sur la couverture de votre Histoire du mal ?
    Regardez bien son regard et vous comprendrez tout. Caïn fratricide obtient la miséricorde et la protection de Yahvé. Ses yeux se sont ouverts. Ils sont éperdus de reconnaissance et encore mouillés de peur. Son horrible péché, son fratricide l’a converti !
    (Propos recueillis par Louise Labrunie)


    Guillaume de Tanoüarn, Une histoire du mal, éd. Via romana 2014, 278 pp. 24 euros (à commander franco de port au Centre Saint Paul, 12 rue Saint Joseph 75 002 Paris)
  • 22-23 mars : Marche des Pères de Famille de Spa à Banneux

    IMPRIMER

    Prochaine

    Marche des Pères de Famille

    Belgique 

    22-23 Mars 2014

    image002.jpg

  • Confession, paroisse et famille au centre du message adressé par le pape aux évêques autrichiens

    IMPRIMER

    Les évêques autrichiens se sont rendus en visite "ad limina" à Rome; le pape leur a adressé ce message (30 janvier) :

    Discours du pape François

    Chers confrères,

    Je suis heureux parce que cette rencontre intense avec vous, dans le contexte de votre visite ad Limina, me fait le don de quelques-uns des fruits de l’Église qui est en Autriche et me permet aussi, à moi, de donner quelque chose à votre Église. Je remercie votre président, le cardinal Schönborn, pour les paroles courtoises qu’il m’a adressées, et qui me donnent l’assurance que nous poursuivons ensemble le chemin de l’annonce du salut du Christ. Chacun de nous représente le Christ, l’unique médiateur du salut, et rend son action sacerdotale accessible et perceptible à la communauté, permettant ainsi à l’amour de Dieu d’être toujours présent dans le monde.

    Il y a environ huit ans, à l’occasion de sa visite ad Limina, la Conférence épiscopale autrichienne est venue en pélerinage sur les tombes des apôtres Pierre et Paul et a rencontré la Curie romaine pour une consultation. À cette circonstance, la majeure partie d’entre vous a aussi rencontré mon vénéré prédécesseur Benoît XVI qui, à cette époque, ne portait cette charge que depuis quelques mois. Les années qui ont immédiatement suivi ont été marquées par une sympathie de la part des Autrichiens pour l’Église et pour le Successeur de Pierre. Cela s’est manifesté, par exemple, dans l’accueil cordial, malgré la rigueur du temps, qui lui a été réservé par la population pendant la visite papale à l’occasion du 850ème anniversaire du sanctuaire de Mariazell, en 2007. L’Église a ensuite traversé une phase difficile : la tendance à la baisse du nombre des catholiques, par rapport à la population totale en Autriche, continue depuis désormais plusieurs décennies, est symptomatique. Une telle évolution ne doit pas nous laisser inertes, mais au contraire, doit stimuler nos efforts pour une nouvelle évangélisation toujours nécessaire.

    Lire la suite

  • France : le gouvernement bat en retraite

    IMPRIMER

    Lu sur franceinfo.fr :

    Le gouvernement recule sur son projet de loi sur la famille

    Matignon ne présentera pas son projet de loi sur la famille en 2014, comme cela était prévu.

    Nouveau recul du gouvernement, qui a annoncé lundi qu'il ne présentera finalement pas cette année son projet de loi sur la famille. "Les travaux préparatoires doivent se poursuivre", explique-t-on dans l'entourage du Premier ministre.

    Le gouvernement recule sur le projet de loi sur la famille : annoncé en grande pompe durant toute l'année 2013, il ne sera finalement pas présenté en 2014. C'est Matignon qui en a fait l'annonce lundi, en contactant l'AFP.

    "Les travaux préparatoires doivent se poursuivre", a-t-on expliqué dans l'entourage du Premier ministre, qui justifie ce report par un "calendrier parlementaire dense", avec notamment le Pacte de responsabilité. Un report confirmé par la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem :

    "Le gouvernement, en se donnant le temps d'élaborer ce projet de loi famille, crée les conditions de sérénité et de concertation indispensables" et "confirme la logique de rassemblement des Français poursuivie depuis 20 mois".

    Abandon de la PMA et de la GPA

    Le ministère de la Famille n'a pas souhaité faire de commentaire. Il y a quelques jours, la ministre Dominique Bertinotti expliquait pourtant que ce projet de loi devait répondre à la "nécessité de moderniser notre droit" face à la "diversité des modèles familiaux".

    Une mesure phare du texte devait consister à mettre à la disposition des familles recomposées de nouveaux "outils juridiques" pour reconnaître le rôle joué par des tiers dans l'éducation des enfants, sans toutefois imposer un statut "rigide" des beaux-parents.

    Le gouvernement avait déjà écarté la procréation médicale assistée (PMA) ou la gestation pour autrui (GPA) - pourtant prévues dans la mesure au départ - et annoncé qu'il s'opposerait à tout amendement remettant ces sujets sur la table.

    Le projet de loi devait également aider les enfants nés sous X - conçus par PMA avec don de gamètes et adoptés - à mieux connaître leur "histoire personnelle" avec une possible réforme de l'acte de naissance..

    "Renoncement consternant" pour les uns, "victoire" pour les autres

    La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Emmanuelle Cosse, a  immédiatement réagi à cette annonce : "Au lendemain de la mobilisation du camp réactionnaire, ce renoncement est consternant. Nous espérons que le gouvernement reviendra sur cette décision", a-t-elle déclaré à l'AFP.

    Du côté de la Manif pour Tous, à laquelle la membre du parti écologiste fait implicitement référence, on se félicite de ce report : "C'est une victoire car ce qui se dessinait dans ce projet de loi n'était pas favorable à l'intérêt supérieur de l'enfant et de la famille", a déclaré Ludovine de la Rochère, présidente du mouvement au lendemain de la mobilisation dans les rues de Paris et Lyon.

    Quant à Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, il a jugé que la gauche était "trompée, répudiée" par ce recul. "Félicitations aux organisateurs des manifestations. Valls les a entendus. Hollande a obtempéré", a ironisé l'ancien candidat à la présidentielle, appelant à faire des municipales des "élections punition".

  • Fréquentation du blog (janvier)

    IMPRIMER

    En janvier 2014, nous avons eu 48205 visites (en janvier 2013 : 26522, et en janvier 2012 : 22271).

  • A propos du tutoiement

    IMPRIMER

    Dans un célèbre film de Jean Renoir, « La grande illusion » (1936), qui met en scène deux officiers français internés en Allemagne pendant la « Grande Guerre » (1914-1918), le capitaine de Boëldieu  (Pierre Fresnay) répond à son frère d’armes, le lieutenant Maréchal ( Jean Gabin) : « je dis vous à mon père, je dis vous à ma mère, pourquoi vous tutoierais-je ? ». Aucune morgue dans le ton de cette réplique, seulement ce qu’on appelait alors la bonne éducation.

    Notons qu’elle n’était pas l’apanage des gens « bien-nés ». Dans nos dialectes populaires de Wallonie,  l'utilisation du vos (=vous) était aussi l'usage (y compris pour s'adresser aux animaux domestiques !). Ti (=tu ) était considéré comme vulgaire, et généralement mal perçu par la personne à qui il s’ adresse. Même si le wallon disparait aujourd’hui, en tant que langue de conversation, il reste encore des traces de son influence sur l’emploi du pronom « tu », en Belgique francophone. Le vouvoiement exprime la politesse, le tutoiement est familier et ne s’emploie normalement pas sans la permission de l’interlocuteur.

    Lorsque, voici un demi-siècle, au moment du concile Vatican II, les traductions liturgiques de la messe en français se mirent à tutoyer (en latin la question ne se pose pas) Dieu lui-même, elles ont choqué plus d’un fidèle. Ces familiarités ont aussi déteint sur la gestuelle et la dignité même du culte et, quelquefois,  la manière dont s’expriment ses ministres dans leurs relations « pastorales ». Le pape François lui-même utilise volontiers le tutoiement "démocratique" ou un langage peu formel. Lors d’une visite à la paroisse Saint-Cyril à Rome le curé s’est d’ailleurs cru autorisé à le saluer à son tour en ces termes : « Merci, François, parce que tu es ici parmi nous ... nous avons vraiment besoin d'un pape qui réveille nos cœurs du long sommeil de l'ennui ». C’est le site « Benoît  et moi » qui rapporte cette anecdote couleur du temps, tirée de  www.papalepapale.com.

    Autres temps, autre mœurs …

    JPSC

  • Avortement : un déchaînement qui dépasse l'imagination

    IMPRIMER

    Si l'on introduit dans le moteur de recherche google les mots "Espagne" et "avortement", on voit s'afficher pas moins de 8.180.000 résultats ! Toute l'internationale abortiste s'est mobilisée pour dénoncer ce qu'elle désigne comme une régression abominable dans la péninsule ibérique. Hier, le cardinal archevêque de Madrid, Mgr Rouco Varela a été agressé par un groupe de femen dépoitraillées à l'entrée d'une église. Le gouvernement espagnol se laissera-t-il impressionner par ce déferlement haineux qui se manifeste un peu partout en Europe occidentale, pimenté de slogans violemment antichrétiens comme ici, à Nantes? Inutile de souligner que ces manifestations bénéficient de la caisse de résonnance d'une presse largement acquise à ces revendications féministes...

  • Zurbaran, maître de la Contre-Réforme espagnole à l'honneur à Bruxelles

    IMPRIMER

    prev_pfile222540_activity13203.jpgZURBARÁN

    Maître de l'âge d'or espagnol

    Francisco de Zurbarán est l’un des grands peintres baroques espagnols, à l’instar de Velázquez et de Murillo. Pour la première fois en Belgique, il sera possible de voir un aperçu de sa production artistique. Son œuvre (essentiellement des sujets religieux) se caractérise par un naturalisme pur, empreint d’une sensibilité poétique moderne. Le « peintre de la contre-réforme » traduit dans ses toiles la nouvelle mentalité apparue après le Concile de Trente (1545-1563), qui a fait souffler sur l’Espagne des XVIe et XVIIe siècles un vent de nouveauté, non seulement dans le domaine des beaux-arts mais aussi dans le théâtre, la littérature et la musique.

    Du MERCREDI 29.01 au DIMANCHE 25.05.2014

    au PALAIS DES BEAUX-ARTS

    informations

  • Si je t’oublie, chrétienté d’Orient…

    IMPRIMER

    article_000_Nic524337.jpgLu sur le blog de « La Nef » cet article rédigé par Annie Laurent le 01 février 2014 dans Religion :

    « L’exemple du conflit syrien montre la méconnaissance profonde du monde occidental de la dimension religieuse qui imprègne la vie dans les pays du Moyen-Orient. D’où les mauvaises réactions et les décisions partisanes dont souffrent les chrétiens. Tour d'horizon et enquête.

    La déception des chrétiens d'Orient

    Dans un récent entretien à la revue trimestrielle Politique internationale, un jeune député libanais maronite, Samy Gemayel (34 ans), confie sa déception face à la politique de l’Occident envers les chrétiens du Liban et du monde arabe.

    « Les chrétiens du Liban ne figurent pas sur la carte politique des pays occidentaux. Je peux comprendre leur point de vue : après tout, les chrétiens n’ont pas de valeur stratégique ; ils n’ont pas de rôle à jouer dans le conflit russo-américain ou le conflit chiites-sunnites. Mais au-delà des intérêts matériels, il y a aussi l’intérêt moral. Les chrétiens défendent, au cœur du Moyen-Orient, un mode de vie et des valeurs qui sont celles du monde occidental. En les abandonnant, c’est à ces principes qu’on renonce. C’est regrettable. » (N° 141, automne 2013.)

    L’auteur de ces lignes n’est pas le seul à s’exprimer de la sorte. Ces derniers mois, d’autres voix orientales se sont plaintes de l’oubli ou de l’incompréhension d’un Occident auquel l’histoire et la civilisation les ont attachées. Voici un aperçu de ces regrets.

    Lire la suite

  • France : très beau succès de la Manif pour Tous

    IMPRIMER

    France : une mobilisation massive pour défendre la famille (Radio Vatican)

    Entretien - En France, la « Manif pour tous » a rassemblé des dizaines de milliers de manifestants contre des mesures gouvernementales jugées « familiphobes ». A Paris, ils étaient 80 000 selon la police, 500 000 selon les organisateurs. A Lyon, entre 20 et 40 000 personnes à défiler.

    Dans une atmosphère sereine, une mobilisation massive de personnes de tous les âges, de familles catholiques ou musulmanes. Que pouvait-on lire sur leurs banderoles ? « Famille : éducation, solidarité, dignité », « Stop à la familiphobie », « un père un mère, c’est élémentaire ». Certains ont scandé : « Hollande, ta loi, on n’en veut pas ! », en référence au projet de loi Famille qui devrait être présentée en avril.

    A plusieurs reprises ces derniers jours, la ministre française de la Famille a assuré que ce texte ne prévoit ni l'ouverture de la procréation médicalement assistée, ni la gestation pour autrui, mais les manifestants craignent des amendements en ce sens.

    Tugdual Derville est le porte-parole de la « Manif pour tous » :

    « Nous manifestons à Paris et à Lyon en foule immense aujourd’hui pour dire au gouvernement que nous ne pouvons pas passer sous silence la façon dont Madame Bertinotti laisse planer le doute sur la PMA pour deux femmes. Elle n’a pas voulu répondre lorsque nous lui avons demandé si un amendement serait voté pour l’accès pour deux femmes à la procréation médicalement assistée. Elle n'a pas voulu répondre sur ce que le gouvernement ferait. Et donc, plane sur les enfants à venir la menace d’être privés délibérément et tout à fait légalement en France de toute origine paternelle, de toute filiation paternelle. Et vous le savez aussi, par ricochet et par logique, cela aboutirait à la gestation pour autrui privant cette fois des êtres humains de filiation maternelle.
    Et puis deuxièmement, il y a eu ce scandale cette semaine du genre à l’école. On découvre que dans toutes les académies sont expérimentés sur les enfants, sans l’avis des parents et sous prétexte d’égalité, de liberté, de fraternité, qui sont de très beaux mots (…) on introduit dans l’esprit des tout jeunes enfants un trouble sur leur identité sexuelle, en laissant croire que hommes et femmes sont interchangeables. Et là nous demandons au gouvernement de suspendre immédiatement ces expérimentations et, au lieu d’être dans un grand déni assourdissant, de faire la vérité notamment par une commission d’enquête sur la façon dont certains idéologues tentent de modifier la culture, la civilisation par le biais des enfants, sans l’aval des parents.

    Lire la suite