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  • Vous n’avez pas envie de changer de Carême ?

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    Emmanuel Bourceret dans « Famille chrétienne » :

    Question charité, vous faites quoi pour le Carême cette année ? Vous allez donner de l’argent aux pauvres du tiers ou du quart-monde, aux chrétiens d’Irak, aux enfants de la rue à Manille ou ailleurs ? Très bien. Vous avez l’avantage du choix, les associations ne manquent pas, vous pouvez faire un chèque chaque semaine ! Encore plus fou, vous allez donner de votre personne en accompagnant les associations sur le terrain de la misère, de la solitude, de la souffrance ? Merveilleux. J’espère bien que nous allons tous réaliser au moins une des actions là, tournée vers l’extérieur.

    Mais la charité de proximité, vous y avez pensé ? Non, je ne parle pas ni du clochard qui fait la manche près de chez vous, ni de la voisine de palier revêche ou pipelette que vous évitez soigneusement. Mais des plus proches, parents, enfants, conjoints. Oh ! là, là ! Oui, ça risque d’être difficile, pour le coup. Voulez-vous juste un début de liste des actes de charité familiaux et conjugaux ? Prendre le temps d’écouter vraiment l’autre quand je suis fatigué, arrêter l’ordinateur pour parler avec un enfant, s’abstenir des petits reproches journaliers à mon conjoint, etc. Je vous laisse compléter, je suis sûr que, sous le regard de Dieu, nous serons tous très inventifs.

    Vous n’avez ni conjoint, ni enfant ? Pas grave, la charité de proximité peut aussi se déployer dans le cadre professionnel ou bénévole. Ça demande autant d’effort et de renoncement. Beaucoup de joie aussi, quand on donne de soi. De quoi être inondé d’amour divin pour l’alléluia de la Résurrection pascale, avec un cœur et un esprit nouveau, après un Carême vraiment différent.

    Ref. Vous n’avez pas envie de changer de Carême ?

    JPSC

  • Liège, église du Saint-Sacrement : messe et imposition des cendres le mercredi 18 février 2015 à 18h00

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    Ouverture du carême 2015

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d'Avroy, 132

     MERCREDI 18 FEVRIER 2015 À 18 HEURES

    MESSE ET IMPOSITION DES CENDRES

    par l’abbé Claude Germeau

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    Chants grégoriens et Motets traditionnels

    Repons « Emendemus » de la procession des cendres

    Kyriale XVIII

    Extraits du propre de la messe « Misereris »

    Psalmodie des psaumes 50 (latin) et 129 (français)

      Hymne du carême 

     schola, orgue (Mutien-Omer Houziaux ) et violoncelle (Octavian Morea)

    Possibilité de se confesser 

    Plus d’informations

    tel. 04.344.10.89 ou sursumcorda@skynet.be

    Repons "Emendemus" (version polyphonique, William Byrd, 1539-1623)

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  • Entrer en carême avec saint Léon le Grand

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    L’entrée dans le Carême avec saint Léon le Grand (source)

    Nous possédons douze sermons que le pape saint Léon le Grand (440-461) a prononcés au début du Carême, à l’occasion du premier dimanche. Les idées qu’il y développe, les conseils qu’il y donne, sont une expression authentique de la tradition de l’Église pour la pratique de ce temps liturgique. Sans doute en avait-il reçu les éléments des Pères qui l’ont précédé, saint Augustin surtout, mais on peut dire qu’il leur a donné un tour achevé, dans cette belle langue oratoire qui est la sienne, encore proche du latin classique. Ces idées, ces conseils, sont simples et peu nombreux, la doctrine en est ferme, éloignée des subtilités philosophiques ou théologiques auxquelles son esprit, avant tout pratique, était peu porté ; l’expression en est multiforme, car il revient souvent sur les mêmes sujets et ne craint pas de se répéter ; aussi nous est-il facile de choisir parmi les textes ceux qui conviennent le mieux à notre dessein, lequel sera de rechercher dans quelles dispositions doit se mettre le chrétien abordant le Carême, s’il veut retirer de la pratique de ce temps salutaire tout le fruit spirituel qu’on en peut attendre.

    Qu'est-ce que le carême ?

    Et tout d’abord saint Léon donne-t-il des définitions du Carême ? Si oui, elles pourront nous éclairer sur l’idée qu’il s’en fait. Effectivement, il l’appelle un « service plus empressé du Seigneur » (1,3)[1], une « compétition de saintes œuvres » (ibid.), un « stade où l’on combat par le jeûne » (1,5), un « accroissement de toute la pratique religieuse » (II, 1), un « temps où la guerre est déclarée aux vices, où s’accroît le progrès de toutes les vertus » (II, 2), « le plus grand et le plus sacré des jeûnes » (IV, 1 ; XI, 1), un « entraînement de quarante jours » (IV, 1), les « jours mystiques et consacrés aux jeûnes salutaires » (IV, 2), les jours « plus spécialement marqués par le mystère de la restauration humaine » (VI, 1), etc. Autant d’expressions qui suggèrent les idées d’exercice, de lutte, de ferveur religieuse, d’espérance aussi. Nous allons les retrouver, ces idées, tout au long de l’analyse détaillée qu’il nous faut entreprendre maintenant.

    Lire la suite sur le site salve-regina.com

  • "Tenez ferme" : le message du pape pour le carême 2015

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    "Tenez ferme" : Message du pape François pour le carême 2015

    "Dieu n'est pas indifférent au monde" (texte intégral - source)

    «Tenez ferme» (Jc 5, 8)

    Chers frères et sœurs,

    Le Carême est un temps de renouveau pour l’Église, pour les communautés et pour chaque fidèle. Mais c’est surtout un « temps de grâce » (2 Cor 6, 2). Dieu ne nous demande rien qu’il ne nous ait donné auparavant : « Nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier » (1 Jn 4, 19). Il n’est pas indifférent à nous. Il porte chacun de nous dans son cœur, il nous connaît par notre nom, il prend soin de nous et il nous cherche quand nous l’abandonnons. Chacun de nous l’intéresse ; son amour l’empêche d’être indifférent à ce qui nous arrive. Mais il arrive que, quand nous allons bien et nous prenons nos aises, nous oublions sûrement de penser aux autres (ce que Dieu le Père ne fait jamais), nous ne nous intéressons plus à leurs problèmes, à leurs souffrances et aux injustices qu’ils subissent… alors notre cœur tombe dans l’indifférence : alors que je vais relativement bien et que tout me réussit, j’oublie ceux qui ne vont pas bien. Cette attitude égoïste, d’indifférence, a pris aujourd’hui une dimension mondiale, au point que nous pouvons parler d’une mondialisation de l’indifférence. Il s’agit d’un malaise que, comme chrétiens, nous devons affronter.

    Quand le peuple de Dieu se convertit à son amour, il trouve les réponses à ces questions que l’histoire lui pose continuellement. Un des défis les plus urgents sur lesquels je veux m’arrêter dans ce message, est celui de la mondialisation de l’indifférence.

    L’indifférence envers son prochain et envers Dieu est une tentation réelle même pour nous, chrétiens. C’est pour cela que nous avons besoin d’entendre, lors de chaque Carême, le cri des prophètes qui haussent la voix et qui nous réveillent.

    Dieu n’est pas indifférent au monde, mais il l’aime jusqu’à donner son Fils pour le salut de tout homme. A travers l’incarnation, la vie terrestre, la mort et la résurrection du Fils de Dieu, la porte entre Dieu et l’homme, entre le ciel et la terre, s’est définitivement ouverte. Et l’Église est comme la main qui maintient ouverte cette porte grâce à la proclamation de la Parole, à la célébration des sacrements, au témoignage de la foi qui devient agissante dans l’amour (cf. Ga 5, 6). Toutefois, le monde tend à s’enfermer sur lui-même et à fermer cette porte par laquelle Dieu entre dans le monde et le monde en lui. Ainsi, la main, qui est l’Église, ne doit jamais être surprise si elle est repoussée, écrasée et blessée.

    C’est pourquoi, le peuple de Dieu a besoin de renouveau, pour ne pas devenir indifférent et se renfermer sur lui-même. Je voudrais vous proposer trois pistes à méditer pour ce renouveau.

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  • BXL, 16 mars : Quelle(s) mémoire(s) pour le génocide arménien ?

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    De auschwitz.be :

    Journée d'étude

    « Quelle(s) mémoire(s) pour le génocide arménien ? », 16 mars 2015

    La prochaine journée d'étude de l'ASBL Mémoire d’Auschwitz, intitulée « Quelle(s) mémoire(s) pour le génocide arménien », aura lieu le lundi 16 mars à Bruxelles au Palais des Académies.
     
    armenie site
     
    Le génocide des Arméniens de Turquie (1915-1916) suscite toujours de nombreux débats. D’une part, l’obstination des gouvernements turcs de nier cette qualification est en opposition radicale avec sa reconnaissance par de nombreux gouvernements. D’autre part, les communautés arméniennes militent pour cette reconnaissance en construisant la mémoire publique de ce génocide.

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  • Mgr Oscar Romero par-delà le mythe

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    De "Chrétiens dans la Cité", la lettre d'information de Denis Sureau :

    Pour Mgr Oscar Romero, au-delà du mythe

     

    Figure en Amérique latine, et ailleurs, Mgr Oscar Romero vient d'être déclaré martyr de la foi par le pape François. Sa béatification ne devrait pas tarder. Quel est le sens de cette reconnaissance, par-delà le mythe ?

     

    Le 24 mars 1980, l'archevêque de San Salvador, Mgr Oscar Romero était tué en pleine messe, probablement par un commando lié au pouvoir dictatorial. Depuis, lit-on sur Wikipédia, « certains le considèrent comme le saint patron officieux des Amériques et de San Salvador. Au-delà du catholicisme, Oscar Romero est honoré par d'autres Églises chrétiennes notamment la Communion anglicane : il se trouve être l'un des dix martyrs du XXe siècle à figurer parmi les statues situées au-dessus de la grande porte Ouest de l'Abbaye de Westminster à Londres. » Un véritable mythe Romero s'est développé, faisant de lui un héraut du « progressisme » et de la « théologie de la libération ». Cependant, un examen plus attentif de sa vie et de ses paroles révèle une réalité plus simple encore : il était seulement catholique. 

     

    Comme le journaliste Patrice de Plunkett l'a souligné, Mgr Romero était un compagnon de route de l'Opus Dei et avait été l'un des premiers évêques du monde à demander la béatification de son fondateur Josémaria Escrivá (cf. L'Opus Dei, Presses de la Renaissance, 2006). Sa piété était des plus classiques, et il portait même le cilice. Il n'était pas le défenseur d'une théologie de la libération qui, imprégnée de marxisme, réduisait le combat chrétien au plan horizontal de la lutte armée. Il prêchait « pour une authentique libération chrétienne », une libération intégrale, précisant : « Je fais également un appel pour que dans cette lutte nous renoncions à des libérations simplement temporelles, à des libérations qui ne transcendent pas l’au-delà de l’Histoire, à des libérations qui veulent résoudre les problèmes par la haine, par la violence et par la lutte armée » (homélie du 6 janvier 1978). En même temps, il était scandalisé par les injustices qui crient vengeance vers le ciel, et par les crimes commis par le pouvoir à travers l'armée, la police et leurs « commandos de la mort » liés aux grands propriétaires terriens. Avec courage, la veille de son assassinat, il avait rappelé aux militaires qu'« aucun soldat n'est tenu d'obéir à un ordre qui va contre la loi de Dieu ; personne ne doit suivre une loi immorale ». Le théologien américain William Cavanaugh s'est appuyé sur cet exemple pour opposer la discipline de l’Église – notre condition de disciples du Christ –, qui est une discipline de vie, à la discipline du Léviathan étatique, qui est une discipline de violence et de mort. Ainsi Mgr Oscar Romero a illustré « la capacité de résistance que nous donne la pratique religieuse de l’Église quand elle lie les chrétiens les uns aux autres dans la paix du Christ » (Eucharistie et mondialisation, Ad solem, 2001). Au risque du martyre.

  • Des deniers publics bien dépensés?

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    Lu ICI :

    En 2013, l'ensemble des partis politiques belges a reçu 73 millions d'euros de deniers publics. C'est ce qui ressort d'une étude de Jef Smulders, chercheur à la KUL, pour un courrier hebdomadaire du Crisp, dont fait écho Le Soir mardi.

    Passant au crible la comptabilité des partis entre 2008 et 2013, le chercheur souligne le fait que sans cet argent public, les partis ne pourraient pas exister. 

    Les contributions publiques représentent ainsi 94,6% du budget du CDH, 90,5% de celui d'Ecolo, 87,9% de celui du PS et 81,5% du budget du MR.

    En termes absolus, du côté francophone, ce sont les socialistes qui reçoivent le plus d'argent public avec 12,11 millions d'euros, suivis par le MR qui, en 2013, a bénéficié de 6,96 millions. 

    Cotisations en baisse

    Les sources privées sont relativement faibles, à peine 500 euros pour le PS mais jusqu'à 16.090 euros pour le FDF. Les cotisations des membres, la plus importante des sources privées, sont en constante baisse.

    Il est toutefois à noter que les règles de financement des partis ont été revues à la suite de la sixième réforme d'Etat, votée en 2014. 

  • Franciscains de l’Immaculée : le « commissaire apostolique » nommé par le pape versera 20.000 euros de dommages et intérêts à la famille du fondateur

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    Le Père Volpi chargé de "mettre au pas" les franciscains traditionalistes aurait diffamé la famille de leur fondateur destitué. Lu sur le site « riposte catholique » :

    « La nouvelle n’avait pas filtré par les voies ecclésiastiques officielles. Et pour cause : par décision de l’Organisme de Médiation du Tribunal de Rome, rendue en date du 12 février, le Père Volpi, commissaire apostolique des Franciscains de l’Immaculée, est condamné à verser 20 000 euros de dommages et intérêts aux membres de la famille du Père Stefano Manelli, fondateur des Franciscains de l’Immaculée.

    Les faits incriminés remontent au 8 décembre 2013 : dans une lettre adressée à tous les membres de la congrégation des Frères Franciscains de l’Immaculée, le commissaire apostolique accusait les membres de la famille d’avoir détourné les biens de l’Institut – qui n’en possède aucun en vertu de la pauvreté en commun, règle qu’ils sont une des rares congrégations religieuses au monde à observer rigoureusement. Ces derniers avaient réagi aussitôt contre cette diffamation calomnieuse et avaient déjà contraint le P. Volpi à se rétracter sur le site officielle de la congrégation. Cette lettre du P. Volpi contenait d’ailleurs d’autres accusations – toutes invérifiées à ce jour.

    La cause est cependant restée pendante au civil et s’est conclue donc le 12 février. Il s’agit de la conclusion d’une médiation qu’ont acceptée les parties, qui implique la reconnaissance du délit, mais limite ses conséquences pécuniaires, sans possibilité d’appel...

    Où l’on voit qu’il peut arriver que la justice des hommes de loi soit plus équitable que la justice des hommes de Dieu"

    Ref. Le P. Fidenzio Volpi condamné !

    JPSC

  • Schaerbeek restaure ses églises

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    Après Sainte-Suzanne, ce sera au tour de l'église Saint-Servais d'être rénovée. Lu sur lalibre.be :

    Schaerbeek : L'église Saint-Servais sera aussi rénovée

    Ce n’est pas parce qu’elles ne font plus le plein comme jadis qu’il faut négliger la sauvegarde et la mise en exergue des églises ! Même sans porter la signature de grands architectes, ce patrimoine religieux n’en demeure pas moins le témoin de l’évolution de nos communes.

    Et il fait pleinement partie du paysage urbain même lorsqu’elles ne se situent pas - nécessairement - au milieu du village ! Les autorités communales schaerbeekoises l’ont parfaitement compris en prenant à bras-le-corps la rénovation et la restauration de certains lieux du culte.

    Ainsi le chantier de l’église Sainte-Suzanne devrait débuter dans les tout prochains mois. Il sera lancé avant les grandes vacances 2015 et devrait durer deux ans. La commune a déjà désigné un entrepreneur pour ce chantier et n’attend plus que l’ultime aval de la Région bruxelloise.

    Une autre église a besoin d’un sérieux rafraîchissement : c’est l’église Saint-Servais sise chaussée d’Haecht et qui clôture la superbe perspective de l’avenue Louis Bertrand. Cet édifice de style néogothique est aussi envahi peu à peu par une couche noirâtre de pollution. C’est la raison pour laquelle une somme de 3,3 millions a été prévue dans le budget 2015 pour sa rénovation comme pour la restauration des vitraux de l’hôtel de ville.

    Déjà une église au XIIIe siècle

    "Elle aussi méritait bien une restauration par la commune, constatent Vincent Vanhalewyn, l’échevin des Travaux publics, et Etienne Noël, l’échevin des Cultes. Saint-Servais est presque aussi ancienne que Schaerbeek… Les premières traces d’une église y remontent au XIIIe siècle. Erigée à l’époque au cœur de l’ancien noyau villageois, elle se dressait au milieu de l’actuelle avenue Louis Bertrand. Le chœur se trouvait à l’emplacement occupé par le Vase Warocqué. Au tournant des XIX e et XX e siècles, la belle église romane a été détruite et a fait place quelques mètres plus haut à celle que nous connaissons aujourd’hui."

    Pour ce qui est des travaux, la commune de Schaerbeek vient de réceptionner le permis d’urbanisme de la Région bruxelloise et les travaux devraient pouvoir commencer dès 2016.

    Travaux largement subsidiés

    Schaerbeek ne devrait supporter que 20 % des frais des travaux, le reste étant pris en charge par la Région.

    "Ce bâtiment retrouvera bientôt son faste d’antan et reprendra la place qui lui est due, au-delà des croyances religieuses ou philosophiques de chacun, au sein du riche patrimoine de notre commune" , concluent les deux échevins.

  • Le pape François invite les jeunes à se rebeller contre la banalisation de l'amour

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    "Jeunes, rebellez-vous contre la banalisation de l'amour"

    Message pour la JMJ 2015 (texte intégral)

    Rome, 17 février 2015 (Zenit.org)

    Le pape François exhorte les jeunes à « redécouvrir la beauté de la vocation humaine à l’amour » et à « se rebeller contre la tendance diffuse à banaliser l’amour, surtout quand on cherche à le réduire seulement à l’aspect sexuel, en le détachant ainsi de ses caractéristiques essentielles de beauté, de communion, de fidélité et de responsabilité ».

    Le message du pape pour la 30e Journée mondiale de la jeunesse qui sera célébrée le 29 mars 2015, dimanche des rameaux, sur le thème « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5, 8), a été publié ce 17 février 2015.

    Sur le chemin vers la JMJ 2016 à Cracovie, le pape exhorte les jeunes à « apprendre à discerner ce qui peut"polluer" son cœur, se former une conscience droite et sensible, capable de "discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait" (Rm 12, 2) ».

    « Je vous demande d’être révolutionnaires, je vous demande d’aller à contre-courant ; ... je vous demande de vous révolter contre cette culture du provisoire, qui, au fond, croit que vous n’êtes pas en mesure d’assumer vos responsabilités, elle croit que vous n’êtes pas capables d’aimer vraiment. Moi, j’ai confiance en vous, jeunes, et je prie pour vous. Ayez le courage d’‘‘aller à contre-courant’’ », ajoute-t-il.

    Il invite aussi les jeunes à être « de bons explorateurs » : « Si vous vous lancez à la découverte du riche enseignement de l’Église dans ce domaine, vous découvrirez que le christianisme ne consiste pas en une série d’interdits qui étouffent nos désirs de bonheur, mais en un projet de vie capable de fasciner nos cœurs ! »

    A.K.

    Message du pape François

    « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5, 8)

    Chers jeunes,

    Nous continuons notre pèlerinage spirituel vers Cracovie, où en juillet 2016 se tiendra la prochaine édition internationale des Journées Mondiales de la Jeunesse. Sur notre chemin nous avons choisi comme guide les Béatitudes évangéliques. L’année dernière nous avons réfléchi sur la Béatitude des pauvres en esprit, insérée dans le contexte plus large du « discours sur la montagne ». Nous avons découvert ensemble la signification révolutionnaire des Béatitudes et l’appel fort de Jésus à nous lancer avec courage dans l’aventure de la recherche du bonheur. Cette année nous réfléchirons sur la sixième Béatitude : « Bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5, 8).

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  • De l'hiver démographique européen et de quelques autres réalités de la population du globe

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    Lu sur politiquemagazine.fr :

    Gérard-François Dumont : « Un hiver démographique »

    Économiste, géographe et démographe, Gérard-François Dumont croise diverses disciplines pour penser au plus près les mutations contemporaines. Il est notamment l’inventeur d’une nouvelle matière, qu’il appelle la « démographie politique », dont l’une des composantes est la géopolitique des populations.

    Peut-on faire l’historique des grandes migrations dans le temps ?

    Ce serait beaucoup trop long car la question des migrations parcourt toute l’histoire de l’humanité. Par exemple, elle enrichit certaines villes des autres pays d’Europe après la révocation de l’édit de Nantes par la France ; autre exemple, elle fonde l’important peuplement actuel des Amériques et explique a contrario que l’Irlande ait encore aujourd’hui moins d’habitants qu’en 1840…

    Quels sont les facteurs de ces mouvements de population ?

    Ils sont au nombre de quatre : les facteurs politico-religieux, les facteurs économiques, les facteurs démographiques et les facteurs composés – qui résultent d’une combinaison de deux ou trois des facteurs précédents. S’ajoutent à ces facteurs classiques, qui continueront d’exercer leurs effets dans le futur, ceux que je rassemble sous le terme de « nouvelles logiques migratoires ». Les migrations se singularisent en effet aujourd’hui par un contexte spécifique qui tient à la globalisation (qui vise à abaisser les frontières politiques), l’internationalisation (qui se traduit par la réduction de l’espace-temps des échanges entre les territoires de la planète) et la mondialisation (qui résulte de la mise en œuvre de stratégies mondialisées de la part des entreprises). La combinaison de ces nouvelles logiques migratoires et des facteurs migratoires classiques multiplie les types de migrations. Elle rend aussi possibles des cheminements de plus en plus complexes, à l’instar des migrations de l’Afrique centrale vers l’Europe après la traversée de plusieurs pays africains et l’utilisation, comme espace de transit, du Maroc ou de la Libye.

    Quels sont les rapports de forces actuels de la démographie mondiale ?

    Parmi les bouleversements en cours, nous constatons qu’au niveau des pays milliardaires en habitants, la Chine et l’Inde, les rapports pourraient s’inverser. Sous l’effet de la politique démographique coercitive, dite « politique de l’enfant unique », la fécondité de la Chine a accentué sa baisse. Du fait de la préférence accordée aux garçons, cette politique a surtout engendré un déficit de femmes qui minore la capacité de reproduction du pays. à l’inverse, l’Inde est en croissance démographique, certes en ralentissement, mais continue. Cette évolution entre une Inde dont la population croît et une Chine qui atteindrait un maximum de 1,462 milliard d’habitants vers 2033 avant de voir ce chiffre baisser, donnerait à l’Inde la première population au monde. Cette dernière a d’ailleurs commencé de valoriser son importance démographique en déposant, en 2003, une demande officielle pour devenir membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.

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  • Le bienheureux Antoni Leszczewicz, prêtre et martyr († 1943) (17 février)

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    Le bienheureux Antoni Leszczewicz, prêtre et martyr († 1943) (source : EAQ)

    Antoine Leszczewicz naît le 30 septembre 1890 à Abramowszczyźnie (Lituanie), alors dans l'Empire russe, de parents polonais, Jana et Karoliny Sadowskiej.

    À Saint-Pétersbourg : en 1902 il commence ses études secondaires au lycée catholique de la paroisse Sainte-Catherine ; en 1907 il entre au séminaire catholique, et ensuite à l'académie impériale de théologie; le 13 avril 1914 il est ordonné prêtre.

    Il est nommé vicaire à Irkoutsk à la paroisse de l'Assomption, puis à Tchita, et suit ses fidèles, qui fuient les conséquences de la Révolution d'Octobre, vers l'Extrême orient.

    Il s'installe donc à Harbin en Mandchourie (Chine), où sont réfugiés des milliers d'émigrés de l'ancien Empire russe dont un certain nombre de catholiques. La congrégation des marianistes polonais, où il entrera plus tard, est dirigée à Harbin depuis 1928 par le P. Fabian Abrantovitch. Il est d'abord prêtre à l'église Saint-Stanislas et enseigne, dans les écoles polonaises, le latin, le russe et le catéchisme. Il ouvre une crèche, une école pour enfants de familles catholiques pauvres, et construit une petite église : l'église paroissiale Saint-Josaphat, dont il devient le curé en 1924.

    Le P. Leszczewicz demande à partir pour la Pologne en 1937 et passe par le Japon, où il entend parler du P. Maximilien Kolbe, et prend le bateau pour l'Europe qu'il n'a pas vue depuis de nombreuses années. Il se rend à Rome auprès des marianistes polonais qui l'envoient faire son noviciat en Pologne en 1938. La congrégation des marianistes polonais correspond à ses attentes de congrégation missionnaire moderne. Il prononce ses vœux en juin 1939 et il est aussitôt envoyé à Drouïa à la frontière de la Pologne et de la Biélorussie bolchévique, où la congrégation a ouvert un lycée en 1923, dirigé depuis 1938 par le P. Kulesza. En septembre, les soviétiques envahissent la région. Le lycée des marianistes est fermé et ils sont expulsés de leur maison, mais, curieusement, les communistes n'arrêtent pas les prêtres et les religieuses qui peuvent en habit laïc poursuivre un apostolat discret en ville.

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