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  • Chantal Delsol, "Soumission" et la grande usure de l'Occident

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    Source : Valeurs Actuelles

    « Islamisation : la fatigue de l’Occident »

    Valeurs d'avenir. Chantal Delsol est philosophe, membre de l’Institut. Pour elle, "la lassitude du chaos pousse vers l'ordre, fût-il tyrannique".

    Le roman de Michel Houellebecq, Soumission, est un roman. Enfin heureusement. Cela veut dire que cela pourrait ne pas arriver. Comme disait Berdiaev, la question n’est pas de se demander si les utopies peuvent se produire, mais plutôt d’empêcher qu’elles se produisent… tant elles sont terrifiantes.

    C’est un roman, rassurons-nous. Une fable. Mais si proche de nous. Si authentiquement possible…

    Car tout commence par un dilemme de vote face au Front national. Rien que de très habituel. La suite aussi. Tous les partis se liguent (cela s’appelle un front républicain, il suffit d’ouvrir les journaux ces temps-ci) pour empêcher le Front national d’obtenir le siège. Et comme d’habitude, ils sont prêts à faire voter pour n’importe quel âne, ou pour n’importe quel fou, afin que le FN ne parvienne pas au pouvoir. Ici, il s’agit d’un musulman, modéré dit-on, mais enfin qui ne cache même pas ses intentions dictatoriales. Tous les partis s’entendent et votent pour lui comme un seul homme.

    Evidemment, la première question qui se pose est celle de savoir pourquoi les Français préfèrent au FN un parti musulman qui va exclure toutes les femmes du monde du travail et en faire des épouses de harem, interdire les postes importants à qui n’est pas musulman, mettre en place des mesures moralisatrices qui devraient nous faire dresser les cheveux sur la tête, bref, instaurer un califat.

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  • Quand le grand rabbin de Rome se convertissait au Christ

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    Cette traduction d'un article de Giuseppe Brienza sur la Nuova Bussola Quotidiana figure sur le site "Benoît-et-moi" :

    ZOLLI, LE GRAND RABBIN QUI SE RENDIT AU CHRIST

    Dans la "Ville sainte", occupée pendant la Deuxième Guerre Mondiale par les allemands, à la liste dressée par l'historien Renzo De Felice (1929-1996), des juifs sauvés par la charité de Pie XII, il faut ajouter Israel Zolli (1881-1956): pas moins de 4447 personnes qui trouvèrent asile et protection entre 1943 et '45 dans les instituts religieux de Rome et en des maisons privées du réseau clandestin catholique dirigé directement par le Vatican (voir Renzo De Felice, Storia degli Ebrei sotto il Fascismo, 4ème édition. Editions G. Einaudi, Torino 1988).

    Il y a tout juste 70 ans, le 13 février 1945, la guerre n'étant pas encore terminée, l'ancien grand rabbin de Rome (1940-1944) demanda avec son épouse d'être admis dans l'Eglise catholique après une conversion qui avait une origine lointaine, mais qui se produisit grâce à la fulgurante vision de Jésus Christ, dans la Synagogue, pendant qu'il célébrait la fête de l'expiation-Yom Kippur en septembre 1944. Depuis ce moment, Zolli changea son propre nom d'Israel en celui d'Eugenio, en honneur du Pape Pacelli. Pour quelle raison? En raison de l'hommage reconnaissant à Pie XII qui l'avait d'abord accueilli à bras ouverts et ensuite aidé aussi matériellement, comme tant d'autres juifs alors persécutés par les nazis.

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  • Ou va la réforme de la Curie ?

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    De Matteo Matzuzzi, dans Il Foglio (13/2/2015), traduit par "Benoît-et-moi" :

    LE GRAND DÉBAT ENTRE CEUX QUI VOUDRAIENT DONNER TOUT LE POUVOIR AUX ÉGLISES LOCALES (COMME LE PAPE, ET BEAUCOUP D’AUTRES L’AIMERAIENT) ET CEUX QUI CRAIGNENT LE GRAND CHAOS.

    Voici pourquoi, après deux ans, il n'existe pas encore un projet de la grande réforme de la Curie.

    Ce qui est sûr est que, avant de voir rédigée noir sur blanc la réforme de la curie romaine, un autre Noël va passer (et même peut-être un autre Carême). C'est ce qu'a laissé entendre le Père Lombardi, directeur de la Salle de presse vaticane, à l'issue d'une matinée de débats consistoriaux dans la Salle nouvelle (Aula nuova) du Synode (160 présents sur 227; 25 ont envoyé une lettre pour justifier l'absence, a précisé le doyen Angelo Sodano): "Ce n'est pas comme si nous étions dans des horizons de finalisations imminentes de ce document. Il doit être mûri, très bien étudié, aussi du point de vue théologique et canonique, bien finalisé dans tous ses détails. Les temps sont donc assez consistants, assez longs". Aussi parce que le document tant attendu, le projet, la proposition finale qui devrait révolutionner la gouvernance vaticane, conformément à la demande formulée haut et fort par les cardinaux lors des congrégations générales du pré-Conclave, n'existe pas. 

    Hier matin, le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, coordinateur du conseil de la couronne qui assiste le Pape dans le gouvernement de l'Eglise universelle et étudie la nouvelle constitution apostolique, s'est limité à illustrer le travail accompli par les neuf cardinaux en presque deux ans de travaux. C'est le secrétaire de cet organisme, Mgr Marcello Semeraro, qui a esquissé les bases théologiques et ecclésiologiques qui sous-tendent le projet auquel ils sont attelés. 

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  • Strasbourg : la cour européenne des droits de l’homme (CEDH) développe un droit prétorien en faveur de la GPA

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    s65_puppinck.gregor.jpgDe Gregory Puppinck , directeur de l’ « European Center for Law and Justice », sur le site « Figarovox » :

    « En juin dernier, la Cour a condamné la France dans les affaires Mennesson et Labassée, puis elle se prononça sur une affaire contre la Belgique en septembre, et condamna l'Italie fin janvier. Enfin, dès le 3 février, la Cour a rendu publique sa décision de juger trois nouvelles affaires de GPA contre la France.

    Avec les arrêts Mennesson et Labassée, la Cour a posé le principe de l'acceptation de la GPA à l'occasion d'affaires mettant en cause des couples hétérosexuels mariés ayant un lien génétique avec l'enfant conçu aux USA. Sur cette base, dans l'arrêt Paradiso et Campanelli, la Cour est allée plus loin en jugeant que l'Italie a violé le droit à la vie familiale d'un couple (dont la femme avait 55 ans) en leur retirant un enfant avec lequel ils n'avaient aucun lien génétique, produit sur commande et payé 49.000€ à une société moscovite spécialisée en GPA. En jugeant ainsi, la Cour a non seulement accepté une nouvelle fois la GPA, mais aussi entériné la production sur commande et la vente d'un enfant. Parce que cette production-vente d'enfant sans lien génétique avec les acquéreurs n'est en définitive qu'une forme particulière de GPA, l'acceptation de la GPA conduit nécessairement à celle de la vente d'enfant.

    Les trois nouvelles affaires concernent un couple vivant à Dubaï et ayant obtenu un enfant en Ukraine et deux hommes ayant chacun conçu des enfants par GPA en Inde avec des mères porteuses qui se présentent aussi comme les véritables mères biologiques. L'un d'eux reconnaît avoir versé 100.000 roupies à la mère (environ 1.300€, trois ans de salaire d'une ouvrière) et 60.000 roupies à l'hôpital. C'est une «GPA low-cost». L'autre requérant est pacsé avec un homme ayant aussi obtenu des jumeaux en Inde. Ce sera la première affaire de «GPA-GAY» traitée par la Cour, mais elle se refusera à tenir compte de cette circonstance au nom du principe de non-discrimination. Ainsi, l'acceptation de la GPA conduit aussi à celle des «usines à bébés» et de la «GPA-GAY».

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  • La lettre d'un professeur à ses anciens élèves musulmans

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    Source : eecho.fr

    Lettre à mes anciens élèves musulmans

       Selon le rituel que vous connaissiez bien au début de chaque heure de cours, j’ai appelé Mohamed, Aïcha, Ibrahim, Kamel, Leïla et Moussa, avant ou après Jonathan, Sylvia, David, Samuel et Amandine, au gré de l’initiale de votre patronyme, et la liste de la classe s’est déroulée, comme une écharpe bayadère tricotée de noms sans frontière. Je n’ai oublié ni Lily, ni Oussama, ni Coralie, ni Maxime, ni Aziz, pas plus que Jennifer, Léa, Fatima, Linda, Bilal et Marco. Je vous ai tous appelés… Mais ce jour-là, la moitié d’entre vous n’a pas répondu, car vous fêtiez l’Aïd-el-Kébir en famille, échangeant des cadeaux et des paroles aimables. « C’est comme Noël pour vous, Madame, m’aviez-vous expliqué la veille, en me prévenant de votre absence. » Là, il y avait erreur sur le fond de la comparaison, mais comment vous en vouloir, puisque personne encore ne vous avait dit avec foi et ferveur ce qu’est véritablement Noël pour un chrétien…

       Dix ans plus tôt, en telle circonstance, vos parents n’auraient pas osé dire le motif de l’absence de vos frères et sœurs aînés qui, lorsqu’ils retournaient en classe le lendemain, présentaient un billet d’absence stipulant une « raison familiale », une « raison personnelle » ou un « problème de santé », fort bénin sans doute puisqu’ils revenaient si vite… Désormais, vos parents inscrivent clairement le motif : « Fête religieuse », et vous donnez votre billet avec fierté, et même parfois, avec un brin d’arrogance ou d’ironie. La religion, cette affaire classée par l’Etat en zone privée, vous ne craignez plus de la passer sous silence, et c’est elle qui vous distingue des autres, en classe, dans un collège républicain et laïc… Pour preuve de votre bonne foi, vous toquiez gentiment à la porte de la salle des professeurs avec une assiette garnie des pâtisseries délicieuses que vos mères avaient confectionnées pour l’occasion. Et vos camarades, baptisés ou issus de baptisés, indifférents ou incroyants, puisque chez eux on ne parle plus de Dieu, ou seulement sur le ton de la dérision, ces camarades vous enviaient presque, ce jour-là, d’avoir quelque chose à croire ou quelqu’un à craindre, eux dont les parents n’ont ni Dieu ni maître…

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  • Rome : les cardinaux réunis en consistoire

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    Sur le site de l’agence Zenit, Anne Kurian a, entre autres, noté :

    maxnewsfrthree417072.jpgROME, 13 février 2015 (Zenit.org) –

     « Benoît XVI a accueilli bien volontiers l’invitation du pape François à participer au consistoire ordinaire public qui aura lieu le 14 février 2015, à 11h en la basilique Saint-Pierre », annonce Radio Vatican ce 13 février.

    Durant le consistoire, le pape François « créera » vingt nouveaux cardinaux. Il leur remettra notamment leurs insignes cardinalices - barrette, anneau, parchemin - et présidera aussi un consistoire pour les causes de canonisations de trois bienheureuses : Jeanne Émilie de Villeneuve (1811-1854), Marie-Alphonsine Daniel Ghattas (1843-1927), et Mariam de Jésus Crucifié – au siècle : Mariam Baouardy – (1846-1878).

    Quelque 165 cardinaux sont déjà réunis en consistoire extraordinaire ces 12 et 13 février, sur la question de la réforme de la Curie romaine. Mais le pape émérite n'est pas présent.

    En revanche, il participera à la rencontre de demain, comme il l'avait fait l'année dernière, pour la création de 19 cardinaux le 22 février. Lors de cet événement, prenant place sur un siège semblable à ceux des autres cardinaux, le pape émérite avait retiré sa calotte blanche pour saluer le pape François venu à lui fraternellement, avant et après la célébration. Une façon de montrer son respect devant le seul pape ‘régnant’. »

    De son côté, le cardinal Sodano, doyen du Sacré Collège, a adressé au pape régnant un salut formulé en des termes mesurés et courtois que rapporte également l’agence:

    ROME, 13 février 2015 (Zenit.org) – « Les cardinaux « sont heureux de pouvoir offrir au successeur de Pierre leur collaboration... Nous travaillerons fraternellement, ensemble, afin que tout soit fait pour la plus grande gloire de Dieu », affirme le cardinal Angelo Sodano, doyen du Collège cardinalice au pape François.

    Le cardinal est intervenu à l'inauguration des travaux du consistoire sur la réforme de la curie, hier, 13 février 2015. Ses paroles sont rapportées par L'Osservatore Romano.

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  • Université de Liège, le mercredi 4 mars à 18h00: la famille, nature et culture: l'équivoque freudo-marxiste

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    Une initiative du groupe éthique sociale et de l'union des étudiants catholiques de Liège:

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    La famille : nature et culture, l’équivoque freudo-marxiste

    Lunch Débat à Liège avec Paolo Sorbi,

    Professeur ordinaire de Sociologie à l’Università Europea de Rome.

    L’analyse d'un sociologue catholique italien qui, après avoir adhéré à l’idéologie marxiste dans les années ’60, a redécouvert les valeurs sociales chrétiennes comme celles de la famille naturelle et a des affinités intellectuelles avec le magistère de Benoît XVI.

    La crise actuelle de la famille est attribuée à une culture qui refuse la stabilité de la nature humaine. Cette culture a été développée par le courant freudo-marxisme de l’Ecole de Francfort  (« Frankfurter Schule») : la pensée de Freud et de Marcuse a voulu détruire la figure du « père-maître » qui aurait été la cause de l'autoritarisme allemand  et la pensée de Marx a servi d’instrument pour promouvoir un égalitarisme entre homme et femme à tous les niveaux .Sous l’effet de ce coktail explosif, destructeur de la notion de «père» et de «mère», la famille est alors perçue comme une «prison» liberticide.

    Mercredi 4 mars 2015 à 18h00, Université de Liège, Bâtiment du Rectorat, Salle des Professeurs, Place du 20 août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale, parcours fléché).

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    Si vous désirez prendre part à ce  lunch débat, votre inscription est requise (avant le 27 février).

    A cet effet, cliquez ici :http://www.ethiquesociale.org/conference/la-famille-nature-et-culture-lequivoque-freudo-marxiste/remplissez le formulaire et cliquez sur la case réserver. Vous pouvez aussi téléphoner au n° 04.344.10.89  

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  • Mgr Gaillot : vingt ans après

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    « Si l'Eglise n'évolue pas, elle disparaîtra » déclare celui qui, vingt ans après, n’a lui non plus guère évolué. Lu sur le blog du  « Parisien » :

    « Mariage gay, précarité... A 80 ans, Mgr Gaillot, l'évêque mis sur la touche depuis vingt ans, est toujours aussi engagé sur les sujets de société et se montre admiratif envers le pape.

    Il y a vingt ans jour pour jour, devant quelque 20 000 fidèles supporteurs, Mgr Jacques Gaillot célébrait sa dernière messe à Evreux en tant qu'évêque de ce diocèse. Il venait d'être destitué de ses fonctions par le Vatican qui sanctionnait là ses sorties publiques jugées provocantes. « L'affaire Gaillot » provoquera des blessures et des divisions au sein du clergé français.

    A la tête depuis deux décennies de l'évêché fantôme de Parténia, le trublion continue de défendre les exclus. Rencontre à la maison des spiritains à Paris (Ve), qui l'héberge.

    Comment exister quand on est un évêque sans diocèse et sans responsabilités ?

    MGR GAILLOT. On fait sa vie. Je ne suis pas à la rue. J'ai la santé. Je suis le président de l'association Droits devant ! ( NDLR : qui lutte, notamment, contre la précarité ). Je soutiens l'association Droit au logement. Les mal-logés se disent : « Lui, il peut nous comprendre ! » Moi-même, j'ai été exclu, c'est un bon passeport que l'Eglise m'a donné là. Je m'investis aussi aux côtés des prisonniers. Je visite Yvan Colonna à la prison d'Arles, cela fait une dizaine d'années qu'on se fréquente et je vais voir ses parents en Corse.

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  • Quand il faut se résigner à retirer le Saint-Sacrement des tabernacles

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    Les profanations se multiplient et l'évêque de Belley-Ars a décidé de recourir au retrait du Saint-Sacrement des tabernacles :

    ORDONNANCE SUR LES TABERNACLES PAROISSIAUX

    PASCAL ROLAND
    Par la grâce de Dieu et l’autorité apostolique du Saint-Siège
    ÉVÊQUE DE BELLEY-ARS

    Vu la lettre du vicaire général à tous les curés
    et le communiqué de l’évêché sur la profanation des tabernacles et le vol des ciboires,
    en date du lundi 09 février,
    Vu les canons 934, 937, 9381213 du Code de Droit canonique.

    DEMANDE

    À tous les curés de paroisse de procéder aux mesures suivantes :

    1. Le Saint-Sacrement sera retiré des tabernacles de toutes les églises et chapelles paroissiales et sera déposé en un lieu sécurisé.
    2. La porte de ces tabernacles restera ostensiblement ouverte.
    3. Pour les besoins de la prière publique ou privée, le Saint-Sacrement pourra être remis temporairement dans ces tabernacles à condition qu’une présence suffisante de fidèles soit assurée.
    4. Seuls feront exception à ces mesures les tabernacles métalliques bien fixés et munis d’une serrure résistante.

    Ces mesures entrent en vigueur à dater de ce jour et le resteront jusqu’à nouvel ordre.
    L’évêque forme le vœu que ces mesures exceptionnelles manifesteront à tous la gravité de ces faits et contribueront à décourager leur renouvellement.

    Donné à Ars-sur-Formans,
    Le mardi 10 février 2015,
    En la fête de sainte Scholastique.

     

    + Pascal ROLAND

     

  • Don Bosco - 1815-2015

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  • Quand France 2 pratique l'amalgame

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    Lu sur LaVie.fr (Laurence Desjoyaux) :

    #ScoutEn2015 : vives réactions des scouts après un reportage sur France 2

    Conservateurs et nostalgiques, les scouts ? Un reportage du magazine Complément d'enquête diffusé sur France 2 le 12 février les a fait bondir. En cause, la présentation du mouvement de jeunesse comme symbole d'une France nostalgique au milieu d'une émission intitulée : « Zemmour et les nostalgiques : la France, c'était mieux avant ? »

    Derrière le présentateur Nicolas Poincaré défilent des images de scouts, de manifestations contre le mariage homosexuel et de séances de dédicaces du Suicide français, le dernier livre d'Eric Zemmour. « Enquête, ce soir sur une France nostalgique, sur ceux qui regrettent l'avant Mai 68, qui défendent la tradition et l'autorité, qui combattent le mariage pour tous et qui ont un héros : Eric Zemmour », explique le journaliste avant d'ajouter plus loin : « On va aussi se pencher sur une autre forme de nostalgie : le succès des scouts. Est-ce dû à une demande d'autorité ? » Pour lancer le reportage, Nicolas Poincaré enfonce le clou  : « Autre symbole de ce qu'on appelle une France nostalgique, c'est le succès des scouts ! »

    Les scouts – « dont les pratiques sont presque les mêmes qu'il y a cent ans », nous apprend la voix off – symboles d'une France nostalgique, entre Zemmour et la Manif pour tous ? Ceux-ci n'ont pas apprécié l'amalgame et l'ont fait immédiatement savoir sur les réseaux sociaux.

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  • Quand des jeunes chrétiens vont à la rencontre de ces chrétiens qui donnent leur vie pour les autres

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    Sur lefigaro.fr etudiant, par Julie-Anne De Queiroz :

    Trois jeunes chrétiens à la rencontre des exclus des quatre coins du monde

    Pendant un an, ces trois étudiants en école de commerce ont décidé de partir à la rencontre de ces chrétiens qui donnent leur vie pour les autres, avec l’intention de montrer un autre visage de l’Église : celui des personnes engagées qui la composent.

    Ils sont trois, ils sont jeunes et étudiants en école de commerce. Comme beaucoup d’autres avant eux, ils ont décidé de prendre une année pour faire autre chose, voir du pays. Mais leur projet a tout de même une sacrée spécificité: il ne s’agit pas d’un voyage, d’une année sabbatique ou d’un simple stage. Ce qu’ils ont voulu réaliser en partant 12 mois loin de tout, c’est un «témoignage»: rendre compte de la vie de ces croyants qui donnent leur vie pour les autres, aux quatre coins du monde. Et tordre le cou à quelques idées reçues, par la même occasion.

    Le périple de Quentin, Jean et Geoffroy, amis de longue date réunis par leur foi catholique, a démarré en septembre dernier par une bonne dose d’émotion: une rencontre avec le Pape François. «En amont, on a passé 6 mois à envoyer des tonnes de mails et de courriers à l’ensemble de la curie romaine pour expliquer notre projet» raconte Quentin, amusé. Une détermination qui finira par payer, puisqu’on les invitera à une audience générale du souverain Pontife, au cours de laquelle ce dernier bénira leur carnet d’intention de prières.

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