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  • L’archidiocèse de Malines-Bruxelles rend hommage à Monseigneur Léonard et accueille son successeur

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    Voici quelques célébrations prévues à l'occasion du départ de Mgr A.-J. Léonard et de l'arrivée de son successeur, Mgr J. De Kesel, ainsi que de l'ouverture des Portes Saintes en ce début d'année jubilaire. 

    L' archidiocèse rendra grâces pour le ministère épiscopal de Mgr Léonard:

    - le dimanche 29 novembre à 16h en la cathédrale Saint-Rombaut à Malines,
    - le samedi 5 décembre à 17h en Saint-Michiel et Gudule à Bruxelles,
    - le dimanche 6 décembre à 10h en la basilique nationale de Koekelberg,
    - et le dimanche 6 décembre à 15h à Nivelles en la Collégiale Sainte-Gertrude. 

    Mgr De Kesel prendra possession de son siège épiscopal en la cathédrale métropolitaine de S. Rombaut à Malines, le samedi 12 décembre à 15h.

    La Porte Sainte de la basilique du S. Coeur à Koekelberg sera ouverte solennellement le dimanche 13 décembre à 10h lors d'une Eucharistie présidée par Mgr J. Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles. 

    Mgr De Kesel sera accueilli à Bruxelles le dimanche 13 décembre à 16h à la cathédrale des SS. Michel et Gudule lors d'une Eucharistie solennelle qu'il présidera et au cours de laquelle il ouvrira la Porte Sainte.

    Pour rappel :

     Accueillir un nouvel archevêque et primat, c'est aussi l'occasion d'en remercier et saluer un autre. 

    Des amis mettent en ligne ce livre d'or dans lequel vous pouvez exprimer vos remerciements à Monseigneur Léonard pour tout ce qu'il a fait pour nous, pour l'Église, pour la Belgique. N'hésitez pas à le signer et le partager !

    Il sera transmis à Monseigneur Léonard.

    Un clic et une petite dédicace ci-dessous

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  • Communauté Saint-Martin : une réponse à la crise des vocations ?

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    3905715701.gifC’est un heureux hasard du calendrier. L’Année de la miséricorde, qui se déroulera dans tous les diocèses du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016, sera placée à Tours sous le patronage bienfaiteur de saint Martin (fêté le 11 novembre) dont le jubilé démarre mardi 10 novembre et durera jusqu’au 4 juillet 2017. Cette année martinienne veut marquer le 1 700e anniversaire de la naissance de ce grand évangélisateur, ancien légionnaire devenu évêque de Tours, qu’il gagna à pied depuis sa Hongrie natale, Le jubilé martinien est l'occasion pour la Communauté Saint-Martin, née il y a quarante ans, de préciser sa spiritualité. En revenant à sa source: la charité sacerdotale. Entretien d’Aymeric Pourbaix  avec Don Paul Préaux, supérieur de la Communauté.

     

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    Lu dans « Famille chrétienne » :

    Que dirait saint Martin aux prêtres d’aujourd’hui?

    Que le grand danger qui menace leur vie est l’activisme ! Je n’existe qu’à travers ce que je fais, et je m’active – souvent bruyamment – afin de recevoir quelques gouttes de reconnaissance. Saint Martin nous apprend que ce qui est premier, c’est l’enracinement en Dieu. Ce qui est premier, c’est « être avec le Christ » (esse cum Christo). La vie apostolique est un débordement de ce trop-plein d’amour de Dieu en nous.

    Rien de nouveau ! Il nous redirait ce que les papes ne cessent de nous répéter : «Ne nous laissons pas prendre par la précipitation, comme si le temps consacré au Christ dans une prière silencieuse était du temps perdu. C’est précisément là, en revanche, que naissent les fruits les plus merveilleux du service pastoral» (Benoît XVI, Rencontre avec le clergé polonais, 2006).

    «On ne demande pas au prêtre d’être expert en économie, en construction ou en politique. On attend de lui qu’il soit expert dans la vie spirituelle.» (ibid.).

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  • 2017 : qu’est-ce qui va changer dans les textes de la messe en français ? Précisions

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    Lors de leur prochaine Assemblée de printemps, les évêques de France auront à dire oui ou non à ce texte qui sera soumis à la reconnaissance romaine. Le nouveau Missel pourrait ainsi entrer en vigueur dans les paroisses au premier dimanche de Carême 2017.Quels seront les changements ? Lu sur le site Pro Liturgia :  

    « C’est dans l’ordinaire de la messe que les changements seront les plus perceptibles. Dans le “Je confesse à Dieu”, le “Oui, j’ai vraiment péché” sera remplacé par “C’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute”. Dans le “Credo”, on devrait assister au retour du “consubstantiel” plutôt que “de même nature”. La prière sur les offrandes : “Prions ensemble, au moment d’offrir le sacrifice de toute l’Eglise. Pour la gloire de Dieu et le salut du monde” fera place à une formulation plus proche du texte latin qui est un véritable condensé théologique sur le sens de l’Eucharistie : “Priez mes frères afin que ce sacrifice qui est aussi le vôtre soit agréé par Dieu le Père tout-puissant. Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice à la gloire de son nom. Pour notre bien et celui de toute Sa Sainte Eglise.”
    Quant à la sixième demande du Notre Père, elle deviendra “Et ne nous laisse pas entrer en tentation”. A la suite de la nouvelle traduction liturgique de la Bible, de nombreux fidèles avaient en effet exprimé aux évêques de France leur malaise face à l’ancienne traduction (“ne nous soumets pas…”) qui, sans être théologiquement fausse, donnait l’image d’un Dieu qui tente lui-même les fidèles. Précisons que toutes ces modifications vont totalement dans le sens des demandes que notre Association Pro Liturgia avait adressées à Rome. Nous avions aussi demandé que soit rétablies la formule “Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix
     aux hommes de bonne volonté” (à la place des “hommes qu'il aime”) ainsi que la formule “... mais dis seulement une parole et mon âme sera guérie” (à la place du très vague “et je serai guéri”. 
    Reste à savoir si le nouveau missel sera mieux suivi que l’actuel. On peut sérieusement en douter quand on sait que bien des mauvaises habitudes - dont celle de ne jamais suivre exactement le missel - sont désormais solidement ancrées dans les liturgies paroissiales. A moins que nos évêques se décident enfin à parler de façon claire...  

    Ref. Qu’est-ce qui va changer dans les textes de la messe en français ? Précisions

    Tout cela va dans le sens d’un rapprochement avec les textes latins de la messe traditionnelle. Quid des autres pays de langue française ?

    JPSC

  • Vatileaks 2 : retour sur une indiscrétion méprisable

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      ...commise pour « bouster » les fausses vraies confidences à charge publiées par deux livres médiocres :« Via Crucis » (Le chemin de croix) de Gianluigi Nuzzi et « Avarizia » (Avarice) d’Emiliano Fittipaldi, sortis en librairie jeudi dernier. « Ce qu’ils publient n’est rien d’autre que le travail fait, par volonté du pape, pour chercher à rendre toute l’administration du Saint-Siège plus transparente et plus fonctionnelle », explique  le substitut  de la Secrétairerie d’Etat, Mgr Angelo  Becciu qui souligne la disponibilité de la Curie pour les réformes voulues par le pape. Une indiscrétion d’autant plus méprisable s’il s’avère que les auteurs du délit sont bien Mgr Lucio Angel Vallejo Balda et Francesca Chaouqui (photo) : deux membres de la commission pour la réorganisation des services économico-administratifs du Vatican, nommés par le pape François lui-même ! Lu sur le site de l’agence Zenit  ce commentaire d’Anita Bourdin (extrait) :

    «  […] Le contenu de ces deux livres sont des « choses que l’on savait déjà » et qui « indiquent la volonté du pape de réorganiser le système financier du Saint-Siège ».

    De fait, les documents obtenus par les auteurs sont le résultat des audits demandés par le pape lui-même pour la réforme que les cardinaux attendaient de lui en l’élisant au Siège de Pierre, le 13 mars 2013.

    Dans ce sens, les « révélations », ne sont pas tant le fruit d’un travail d’investigation de journalistes, qui publient ce qui existait dans les archives du Vatican, que le fruit du travail d’investigation interne promue par l’administration vaticane sous l’impulsion du pape François.

    « C’est clair, a-t-il ajouté, que des dysfonctionnements sont apparus, et c’est ce que les deux livres publient. Tout cela était déjà connu, c’était confidentiel à l’intérieur du Vatican, mais chaque État a sa part de confidentialité. Je pense qu’il est nécessaire de maintenir le secret, non pas pour éviter que les gens en aient connaissance, mais parce que c’était la volonté expresse du pape François, une fois découvert ce qui n’allait pas, afin d’y porter remède. »

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  • Libéraux : des arguments, pas de l’ironie face au pape François !

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    Lu sur le site « Liberté politique », cet article du professeur Naudet paru dans « Les Echos » :

     « L’économiste Jean-Yves Naudet répond dans Les Echos aux libéraux comme l’essayiste Gaspard Koenig selon lequel « le pape doit se convertir à l’économie de marché ». « Les libéraux, dit-il, gagneraient à connaître la doctrine sociale de l’Église, et ils verraient qu'elle n'est pas contraire à l'économie de marché, même si son rôle essentiel est d'ordre éthique. »

    "[Les Echos, 22/10/2015] — Il semblerait que le Pape bashing soit devenu un sport à la mode. Dans une société libérale, la liberté d'opinion est primordiale et chacun peut critiquer l'opinion des autres. Encore faut-il respecter les personnes et donc les croyances et chercher à convaincre en argumentant plus qu'en ironisant.

    Dans le catholicisme, il existe des principes doctrinaux, qui s'imposent au croyant, et un domaine prudentiel, dans lequel un pape peut donner son opinion, mais qui relève plus de l'action propre des laïcs. Sur ces questions, chaque pape a sa personnalité et on comprendra qu'un Jean-Paul II, face au totalitarisme communiste, soit plus en phase avec le libre marché qu'un François, qui n'a connu que le capitalisme de connivence.

    François critique l'argent, considéré comme une idole. Mais le Christ et l'Église ont considéré l'argent comme un bon serviteur et un mauvais maître, et l'Évangile montre des exemples du bon usage de l'argent, de l'obole de la veuve à la parabole du bon Samaritain en passant par celle des talents. Critiquer l'idolâtrie de l'argent rappelle simplement que « l'homme ne vit pas seulement de pain » et donc les dimensions affectives, culturelles, spirituelles de la vie.

    L'argent est indispensable, mais il n'est pas l'horizon indépassable de l'humanité et l'idolâtrie n'est jamais bonne, y compris celle des posters de Che Guevara. Un non-croyant peut partager l'idée de Jean-Paul II selon laquelle l'histoire des hommes n'est pas celle de la lutte des classes, mais du « besoin d'aimer et d'être aimé ».

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  • Aller aux «périphéries»? Quand le «centre» est lui-même incertain…

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    Lu sur le « metablog » (extraits) :

     « Je ne sais pas si vous retenu le maître-mot du discours ecclésial actuel, mais ils sont intéressants sur les perspectives caressées par certains esprits. On parle ainsi de «périphéries», d’«aller aux périphéries», L’exhortation s’adresse évidemment à l’Eglise qui doit être «en sortie». Quand on parle de «périphérie», on fait nécessairement référence à un centre, faute de quoi l’expression n’aurait aucun sens […]

    En 1958, en 1962 ou en 1965, il y avait une Église dont la liturgie était relativement fixe et codifiée, des enfants qui disposaient d’un bagage catéchétique, des couples qui se mariaient au terme d’une cérémonie brève à l’ Église et une hiérarchie qui adhéraient nominalement à la doctrine de l’Église ; en 1958, en 1962 ou en 1965, il y avait encore assez de fidèles à qui l’on apprenait que Jésus était bien dans l’hostie ou qu’il fallait distinguer le péché mortel du péché véniel ; en 1958, en 1962 ou en 1965, il y avait encore des prêtres en soutane, que l’on considérait, à défaut de suivre leurs «directives», dont on gardait l’idée qu’ils étaient des hommes séparés du monde, selon toute une lignée terminologique qui partait grosso modo de la réforme tridentine ; en 1958, en 1962 ou en 1965, on apprenait au petit Marcel ou à la petite Thérèse qu’il fallait éviter le mal et faire le bien sur terre si on voulait aller au Ciel ; en 1958, en 1962 ou en 1965, il y avait encore ces congrégations religieuses fleurissantes, dont les frères ou les sœurs enseignaient ou étaient cloîtrés. Enfin – et surtout -, il y avait encore des pourcentages consistants de pratique religieuse, se comptant en dizaines, non en unités. Quant à la périphérie, c’était les ouvriers, les incroyants, les cocos ou les syndiqués ; c’était aussi ceux qui ne croyaient pas au Ciel, mais qui se vouaient à un engagement militant, politique ou syndical ; c’était aussi les hommes de science qui reprochaient à l’Eglise son retard, tout en demeurant admiratifs de sa stabilité et de sa rigueur. Mais ça, comme on dit, c’était avant. 

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  • Le nouveau Missel romain pourrait entrer en vigueur en 2017

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    Il s’agit ici du missel en usage pour la forme ordinaire (1970) de la messe et non du missel traditionnel en usage pour la forme extraordinaire (1962).  La nouvelle traduction française du Missel  issu de la réforme de Paul VI sera plus fidèle à son original latin. Explication lue sur le site du journal «  La Croix »

    « OÙ EN EST LA TRADUCTION DU MISSEL ROMAIN?

    Au cours de leur Assemblée plénière à Lourdes, les évêques de France ont été informés de l’avancement de la traduction française du Missel romain paru en 2002 en latin. Depuis sept ans, les traducteurs travaillent sous la houlette de tous les épiscopats francophones.

    Les évêques ont jusqu’au 15 novembre pour faire part de leurs amendements et commentaires, après quoi les traducteurs élaboreront une version définitive intégrant aussi des demandes romaines.

    > À lire aussi: Les évêques manquent d’une vision d’ensemble dans leurs débats

    Lors de leur prochaine Assemblée de printemps, les évêques auront à dire oui ou non à ce texte qui sera soumis à la reconnaissance romaine. Le nouveau Missel pourrait ainsi entrer en vigueur dans les paroisses au premier dimanche de Carême 2017.

    POURQUOI UNE NOUVELLE TRADUCTION?

    Elle avait été demandée par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements qui, dans l’instruction Liturgiam authenticam de 2001, avait exigé que le Missel soit « traduit intégralement et très précisément, c’est-à-dire sans omission ni ajout, par rapport au contenu, ni en introduisant des paraphrases ou des gloses ».

    Un premier travail avait été rejeté en 2007 par Rome, car faisant trop de place à l’adaptation des textes: l’actuelle commission s’est donc attachée à être plus fidèle au texte latin. « Plus que d’un rappel à l’ordre, il s’agit aussi d’un travail positif et fructueux permettant de redécouvrir des richesses que l’on avait pu oublier », souligne Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque de Tours et responsable de la liturgie pour les évêques de France.

    QUELS SERONT LES CHANGEMENTS?

    C’est dans l’ordinaire de la messe que les changements seront les plus perceptibles. Dans le « Je confesse à Dieu », le « Oui, j’ai vraiment péché »sera remplacé par « C’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute ». Dans le Credo, on devrait assister au retour du « consubstantiel »plutôt que « de même nature ».

    Plus difficile à comprendre devrait être la prière sur les offrandes: « Prions ensemble, au moment d’offrir le sacrifice de toute l’Église. Pour la gloire de Dieu et le salut du monde » fera place à une formulation plus proche du texte latin: « Priez mes frères afin que ce sacrifice qui est aussi le vôtre soit agréé par Dieu le Père tout-puissant. Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice à la gloire de son nom. Pour notre bien et celui de toute Sa Sainte Église. »

    Quant à la sixième demande du Notre Père, elle deviendra « Et ne nous laisse pas entrer en tentation ». À la suite de la nouvelle traduction liturgique de la Bible, de nombreux fidèles avaient en effet exprimé aux évêques de France leur malaise face à l’ancienne traduction (« ne nous soumets pas… ») qui, sans être théologiquement fausse, donnait l’image d’un Dieu qui tente lui-même les fidèles.

    Nicolas Senèze (à Lourdes) » 

    Ref. Le nouveau Missel romain pourrait entrer en vigueur en 2017

    JPSC

  • En 2050, le quart des habitants de la planète sera Africain

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    La croissance de la population africaine n'est pas nécessairement un problème et peut favoriser un "rajeunissement" des sociétés occidentales vieillissantes. Un rapport des Nations-Unies dont le site « aleteia » se fait l’écho :

    « En 2050, un quart de la population mondiale vivra en Afrique. Une fois de plus, le berceau de l’humanité s’apprête à jouer un rôle fondamental pour l’avenir de cette dernière.

    Le rapport des Nations Unies « Perspectives de la population mondiale », publié fin juillet, met en évidence cette tendance. Il indique que le nombre d’habitants sur terre va continuer à augmenter, et ce malgré un ralentissement du rythme de la croissance démographique. Même si le nombre moyen d’enfants par femme a diminué partout dans monde depuis les années 70, la pression démographique reste forte, surtout dans les 49 pays désignés par l’ONU comme étant les moins développés au monde, parmi lesquels 32 se trouvent en Afrique.

    Selon le rapport, la population mondiale passera de 7,3 milliards aujourd’hui à 9,7 milliards en 2050. Plus de la moitié de cette croissance aura lieu sur le continent africain.  L’accroissement de la population africaine, particulièrement en Afrique subsaharienne, n’est pas une surprise. Les 10 pays possédant les taux de fécondité les plus élevés au monde se trouvent sur ce continent. La moyenne du continent est de 4,7 enfants par femme, pour une moyenne mondiale de 2,5.

    On estime qu’en 2050, le Nigeria sera le quatrième pays le plus peuplé au monde et que l’Afrique sera la seule région du monde où la population continuera d’augmenter de façon significative.

    Le rapport souligne l’inquiétude de l’ONU face à cette tendance, et précise qu’ « il est essentiel d’investir dans la santé en matière de procréation et dans la planification familiale, surtout dans les pays les moins développés […] ».

    Derrière ces chiffres se cachent plusieurs réalités dont certaines peuvent s’avérer être positives, si on les aborde de la bonne façon.

    Premièrement, la concentration dans les pays pauvres de l’essentiel de la croissance démographique rendra plus difficile l’éradication de la pauvreté et des inégalités, la lutte contre la faim et la malnutrition, ou encore l’amélioration de l’accès aux services fondamentaux.

    Deuxièmement, en plus de l’augmentation générale des taux de fécondité dans les pays pauvres, on note une augmentation de l’espérance de vie grâce aux progrès de la santé et de la sécurité alimentaire.

    Troisièmement, la forte pression démographique qui s’exerce dans les pays africains doit être considérée à la lumière du vieillissement de la population en Europe. Les flux migratoires depuis l’Afrique vers le vieux continent vont s’intensifier. Ce phénomène peut avoir un impact positif sur le développement économique et social en permettant un rééquilibre de la situation sur les marchés du travail. Le rapport souligne également l’importance des fonds envoyées par les migrants vers leurs pays d’origine.

    Quatrièmement, d’ici 2050, le nombre d’Africains en âge de travailler dépassera la somme des enfants et personnes âgées. Ceci sera une opportunité de croissance économique sans précédente pour le continent africain. Les gouvernements africains doivent ainsi encourager la création d’emplois, surtout dans les zones rurales, afin d’endiguer l’exode rural et de répondre aux attentes de la population active. L’investissement dans le secteur de l’agriculture et des infrastructures est essentiel. Mais c’est encore plus vrai pour l’éducation. Après avoir garanti un accès à l’école primaire à tous les enfants du continent, il faut les aider à atteindre l’enseignement secondaire ou une formation professionnelle, et favoriser ainsi la création d’une main d’œuvre mieux formée »

    Sed in cauda venenum :

    « Il est vrai que la croissance de la population africaine doit être contrôlée pour éviter une surpopulation et les problèmes qui en découleraient. Mais ceci doit passer par un programme complet, comportant des mesures sérieuses pour favoriser l’éducation, notamment des filles et des jeunes femmes. Sans cela, la croissance démographique risque de se transformer en véritable bombe à retardement. »

    Ref. En 2050, le quart des habitants de la planète sera Africain

    JPSC

  • La « génération Jean-Paul II » a-t-elle un avenir ?

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    Jean-Paul II  a permis aux jeunes catholiques de se défaire de l’attitude d’enfouissement de leur foi qui existait pour leurs parents.  En France, le 24 mars 2013 a certainement marqué les esprits avec 1,4 million de Français dans la rue contre la loi Taubira. Parmi eux, un grand nombre de catholiques, que jusque-là les Français croyaient éteints. Dans son dernier ouvrage, Jean Sévilla décrit l’émergence d’une nouvelle génération de catholiques, éloignés de la pudique discrétion de ses aînés : « Génération incarnée ». Interview sur le site web d’ « Atlantico » :

    Atlantico : Comment décrire ce nouveau courant de catholiques ?

    Jean Sévilla : Cette génération s’est avant tout formée dans un contexte familial. Il s’agit d’enfants de la première génération de Jean-Paul II. C’est à dire, des enfants de catholiques qui vivaient à la lumière du pontificat de Jean-Paul II, dans une Eglise qui invite à ne pas avoir peur de prendre la parole. L’invitation de Jean-Paul II à ne pas avoir peur a d’ailleurs marqué les esprits et semble encore résonner : "n’ayez pas peur". Ils ont donc été élevés dans cette idée que les catholiques devaient vivre dans la société en affirmant leur foi et en s’engageant. 

    Ces familles qui vivaient dans l’enseignement de Jean-Paul II puis de Benoit XVI avaient pour particularité d’être un peu rebelles par rapport à une certaine prudence qui avait caractérisée la génération catholique précédente en France.

    Cette dernière, des années 1960-1970 post-concile Vatican II, pratiquait une pastorale "de l’enfouissement". Le christianisme était à cette époque d’abord vu comme un phénomène social. Les catholiques devaient s’enfouir dans la société. Certes, les chrétiens étaient invités à agir dans la société, mais sans montrer de particularité chrétienne. Une certaine pudeur imprégnait toute l’Eglise en occident. 

    Jean-Paul II a vraiment travaillé à faire sortir l’Eglise de cette vision de la foi. La caractéristique de cette nouvelle génération est qu’elle veut s’affirmer en tant que chrétienne, catholique. Elle ne cherche pas à cacher son identité chrétienne et à mettre de l’eau dans son vin. Pour celle-ci, un chrétien doit affirmer sa foi en société, sans agressivité pour autant, sans triomphalisme, mais elle ne doit pas rougir de l’Eglise.

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  • Missel pour les ordinariats issus de l’anglicanisme

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    De Michel Janva sur le blog « salon beige » : 

    Présenté par Yves Daoudal (qui vient de publier un article intéressant dans L'Homme Nouveau sur la conversion au catholicisme d'une communauté luthérienne) :

    "La Constitution apostolique Anglicanorum coetibus a été édictée il y a six ans (le 4 novembre 2009), et voici que va être publié, dans les prochains jours, le Missel qui sera officiellement en usage, à partir du premier dimanche de l’Avent, dans les ordinariats issus de l’anglicanisme.

    Ce missel a été élaboré par une commission intitulée Anglicanae Traditiones, présidée par Mgr Di Noia, secrétaire adjoint de la Congrégation pour la doctrine de la foi. En font partie notamment des représentants des différents ordinariats (Angleterre, Etats-Unis, Australie) ainsi que le P. Uwe Michael Lang de l’Oratoire de Londres. Afin que « soient maintenues au sein de l'Eglise catholique les traditions liturgiques, spirituelles et pastorales de la Communion anglicane, comme un don précieux qui nourrit la foi des membres de l'ordinariat et comme un trésor à partager », comme dit la Constitution de Benoît XVI.

    En même temps que le missel est publié le livre « Occasional Services » qui est le rituel pour le baptême, le mariage, les funérailles.

    En bref il s’agit d’une adaptation catholique de la liturgie anglicane, qui avait développé une forme particulière, y compris pour la messe, quant au chant, mais aussi quant au rite. Par exemple les prières préparatoires (avec notamment le Décalogue) ne comprennent pas de rite pénitentiel : celui-ci a lieu avant la Préface eucharistique.

    L’une des questions qui ont été posées, et qui se sont posées, à la commission est de savoir si la langue serait l’anglais de la Renaissance utilisé jusque dans les années 60, ou l’anglais moderne utilisé depuis cette époque dans de nombreuses églises anglicanes.

    La réponse a été que si l’on voulait perpétuer les traditions liturgiques anglicanes il fallait garder l’ancien anglais, et que si des prêtres voulaient célébrer en anglais moderne ils devraient prendre le nouveau Missel romain. Un aveu de plus, émanant de Rome, que la Constitution de Vatican II pour la liturgie n’était qu’un chiffon de papier quand elle édictait que la langue propre de la liturgie latine était le latin…

    On constate d’autre part que, dans ce missel des ordinariats, la prière eucharistique normale est le canon romain. C’est lui qui est utilisé pour la grand-messe. Le missel comporte aussi ce qui est la prière eucharistique II du nouveau Missel romain, mais c’est éventuellement pour les messes de semaine ou les messes avec des enfants. Alors que dans la plupart de nos paroisses c’est la très brève prière eucharistique II qui est devenue la norme, le canon romain ayant quasiment disparu.

    On notera aussi que l’année liturgique conserve la Septuagésime, les Quatre-Temps, les Rogations, et qu’on n’y trouve pas de « temps ordinaire » : il y a un temps après l’Epiphanie, et un temps « après la Trinité ».

    Bref, c’est une sorte de « forme extraordinaire »… issue d’un protestantisme plus traditionnel que la néo-liturgie catholique…" 

    Ref : Missel pour les ordinariats issus de l’anglicanisme

    JPSC 

  • Koztoujours...à Bruxelles

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    Peut-on encore être

    optimiste?

     

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    Conférence du blogueur KOZ Toujours, Erwan le Morhedec, lundi 16 novembre 20h à Bruxelles

     

    Suite à sa venue en Belgique et à la conférence qu'il donnera à l'IET (Institut d'Etudes Théologiques) le 16 novembre à 15h30, le blogueur Koz Toujours alias Erwan le Morhedec, nous fera l'honneur de donner une conférence débat à 20h, Avenue A.J. Slegers 96, 1200 Woluwe-Saint-Lambert, sur la question : "Peut-on encore être optimiste?".. KOZ est connu pour son blog qu'il anime sur des sujets politiques et chrétiens. Après six ans d’anonymat, il a révélé en 2011 son identité d’avocat et son nom, Erwan Le Morhedec. Son blog et sa Time Line Twitter @koztoujours au ton décapant ne laisse personne indifférent. N'hésitez pas à le découvrir à l'adresse  http://www.koztoujours.fr

    Informations pratiques:

    • Adresse du jour: Avenue A.J. Slegers 96, 1200 Woluwe-Saint-Lambert
    • Accessible en transport en commun (5min du métro Tomberg)
    • Parking aisé au métro Tomberg sur la place communale

    JPSC

  • « Appelez-moi François » : un film en avant-première au Vatican

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    Le prochain long-métrage du réalisateur italien Daniele Luchetti porte à l'écran la vie du souverain pontife. Deux jours avant sa sortie dans 700 salles en Italie, Appelez-moi François sera projeté le 1er décembre au Saint-Siège.

    Lu sur le site du « Figaro » : 

    XVMd88455a2-83b3-11e5-89dc-f1c5c5752807.jpgL'avant-première mondiale du film qui retrace la vie du Pape François, intitulé Call Me François (Appelez-moi François), aura lieu le 1er décembre, à la salle Paul VI du Vatican, où se tiennent habituellement les audiences papales.

    Bien que la présence du Pape ne soit pas encore confirmée, on peut considérer que le Saint-siège a approuvé le projet, lui offrant même une première séance au coeur de la Cité vaticane. Ce long-métrage sera ensuite distribué deux jours plus tard, soit le 3 décembre, dans 700 salles italiennes et dans des cinémas au travers le monde.

    Inspiré par une biographie de la journaliste Evangelina Himitian, intitulée El Papa de la gente (le pape du peuple), le long-métrage réalisé par l'Italien Daniele Luchetti (nominé aux Oscar en 2007 pourMon frère est fils unique) reprend les doutes et les moments forts de la vie du cardinal Jorge Bergoglio. Depuis son enfance de fils d'immigré italien, son difficile travail pastoral dans les banlieues et dans les quartiers pauvres de Buenos Aires, jusqu'à son élection à la tête de l'église catholique en 2013, le jour où il est devenu le pape François que l'on connaît aujourd'hui.

    Un budget de 12 millions d'euros

    Le long-métrage au budget de 12 millions d'euros, permet à l'acteur argentin Rodrigo de la Serna (The motorcycle diaries) d'interpréter Jorge Bergoglio dans sa jeunesse. Tandis que le Chilien Sergio Hernandez (Gloria) incarne le souverain pontife à l'âge adulte.

    Appelez-moi François n'est pas la seule actualité culturelle du chef religieux. Le souverain pontife sortira en novembre Wake Up!, un premier album aux sonorités du courant musical des années 70, Un disque sur lequel on entend sa voix sur fond de rock progressif. Toutes ces actualités contribuent à faire de lui, une figure médiatique.

     Ref. Le biopic du pape en avant-première mondiale au Vatican

    JPSC