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  • La Libre Belgique : « Mgr Léonard face à Gabriel Ringlet : deux visions d’Eglise face à l’euthanasie »

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    Lors de la sortie, juste après les vacances, de son ouvrage sur “l’accompagnement spirituel jusqu’à l’euthanasie”, Gabriel Ringlet avait  invité les évêques de Belgique “à un vrai débat avec lui” sur ces questions. Contacté par “La Libre”, Mgr Léonard a accepté de le faire en présence de la rédaction du journal. Une rencontre dont on trouvera ci-dessous de très larges extraits. A la lecture de ceux-ci, nous nous contenterons de faire une seule observation :

    Toute l’ambiguïté du débat est résumée dans le titre évidemment choisi à dessein par son animateur, l’inévitable Christian Laporte : « Deux visions d’Eglise face à l’euthanasie ». A ce compte, quels que soient les arguments échangés, Gabriel Ringlet sort vainqueur de la confrontation, présentée comme l'exposé d'une alternative possible entre deux points de vue ecclésiaux ; et c’est - peut-être (je n’y étais pas) - la même ambiguïté qui pèse sur la conférence  « de haut niveau » organisée récemment sur le même sujet à l’évêché de Liège avec l'abbé Ringlet, en présence de deux évêques.  

    Monseigneur Léonard n’est d’ailleurs pas dupe du porte-à-faux, comme le montre ce passage de l’échange entre les deux interlocuteurs : 

    […] Mgr Léonard : « Je me réjouis aussi toujours de débattre avec des gens qui ne sont pas chrétiens. Cela m’ennuie un peu d’en parler avec des chrétiens. Normalement, Gabriel est un prêtre catholique, je suis un prêtre catholique; nous devrions être d’accord sur un message moral de l’Eglise catholique. Je le trouve un peu regrettable. Mais en tous cas je pense pouvoir dire que j’ai consacré ma petite culture philosophique à montrer le bien-fondé du magistère de l’Eglise catholique. C’est une tâche que je vis avec conviction. Je trouve regrettable que nous ne soyions pas d’accord mais j’aime toujours le débat. »

    Réponse de Gabriel Ringlet : «  Ce n’est pas regrettable mais plutôt bon signe. C’est même un signe de santé... Tant que cette Eglise sera capable d’avoir en son propre sein des réponses différentes sur des questions aussi graves et de les exposer au public, nous la grandissons tous les deux » […].

    On peut certes finasser librement, entre personnes bien élevées, sur les mérites comparés de la sédation palliative et de l’injection létale ou sur la question  de la  nature anthropologique ou pseudo-sacramentelle des onctions pratiquées par l’abbé Ringlet dans le contexte d’une euthanasie. Ce qui ne va pas c’est le signal ambigu envoyé, au terme de ces échanges, en direction des lecteurs qui risquent me semble-t-il, de garder l’impression qu' entre catholiques eux-mêmes tout cela se discute : « c’est une affaire d'opinion, de choix personnel, l’Eglise enseignante est désormais plurielle sur ce point (comme sur bien d’autres) ». Me trompé-je ? JPSC

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  • Quand DAECH menace l'Europe et fait de Rome son principal objectif

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    isis1.jpgDe Massimo Introvigne sur la Nuova Bussola Quotidiana (traduction par nos soins) :

    La menace d’ISIS en Europe. A présent, elle touche Rome

    Dans la myriade de commentaires qui ont suivi la tragédie de Paris, il manque souvent une réponse convaincante à la question : « pourquoi l’ont-ils fait ? ». Dire : « parce qu’ils nous haïssent » ou « parce qu’ils ont une idéologie de mort » répond à la question sur un plan psychologique, mais pas sur le plan politique et stratégique. Même ceux qui haïssent et ont une idéologie criminelle choisissent leurs cibles en fonction d’une stratégie.

    Pour répondre à cette question, il nous faut retracer un bref historique des divisions au sein du terrorisme fondamentaliste islamique ultra. Dans son incarnation moderne, il est né en 1981 avec l'assassinat du président égyptien Sadate. L'attentat fut un succès sur le plan militaire – les terroristes ont réussi à tuer un chef protégé par un appareil de sécurité massif – mais fut un échec sur le plan politique. Il ne fut pas suivi, comme ses auteurs l’avaient espéré, par une révolution islamique en Egypte, mais par l'arrestation et la pendaison des principaux leaders intégristes, dans l'indifférence massive de la population. Après 1981, le fondamentalisme proprement dit choisit de viser le pouvoir par le biais d’une lente islamisation de la société tout en revendiquant la démocratie et des élections. L'intégrisme ultra, dirigé en Egypte par Ayman al-Zawahiri, le chef actuel d'al-Qaïda, s’en sépara, voulant persévérer sur la voie du terrorisme et les attentats.

    Mais l'intégrisme ultra a lui aussi ses divisions. En Palestine, le Hamas - qui est aussi une organisation politique capable de gagner les élections et de gouverner - continue d’organiser des attentats, mais fait valoir que l'attention de l'ensemble de l'islam radical devrait se concentrer sur Israël et sur des cibles israéliennes. Pour le Hamas, le combat contre Israël n'est pas un combat parmi tant d'autres, mais la mère de toutes les batailles. Toutefois, pour al-Qaïda, le terrorisme a réussi s'il épouse une pluralité de causes – depuis les revendications d'indépendance du Cachemire à la lutte des intégristes algériens contre le gouvernement laïque d’Alger – et s’il frappe dans le monde entier. Voici un fossé entre al-Qaïda et le Hamas, qui n'a jamais été comblé.

    La deuxième division a eu lieu après le 11 septembre 2001 et les attentats successifs perpétrés à Madrid (2004) et à Londres (2005). Ici aussi, il s’agit de succès militaires, mais avec des résultats politiques ambigus. On dispose maintenant de documents suffisants pour savoir quel était le but que Ben Laden visait à travers ces attaques. Sa thèse était que laïques ou « faussement » musulmans, les gouvernements du Moyen Orient n’étaient debout que parce qu’ils étaient soutenus par l'Occident. Si le tireur de ficelles occidental coupait les fils, les marionnettes – c’est-à-dire les gouvernements du Moyen-Orient – tomberaient rapidement. Les attentats devaient servir à convaincre les occidentaux que s’occuper du Moyen Orient n'était pas une chose salutaire, en épouvantant l’opinion publique et en exerçant une pression sur les gouvernements qui les amènerait à s’abstenir de toute intervention dans les pays arabes.

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  • Fabrice Hadjadj : «Il faut prendre le glaive pour étendre le Royaume de l’amour»

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    Lu sur le site de « Famille chrétienne » :

    fabrice-hadjadj_article.jpg« Nous avions perdu la guerre. Je ne parle pas d’une absence de succès. Au contraire, nous avions pris l’habitude de nous endormir dans le confort et les succès, jusqu’à ce qu’une maladie, un accident, un fait divers, un mal sans lutte ni ennemi, nous emportent comme un ordinateur plante, dans une insignifiance en deçà de l’absurde.

    Nous nous étions ramollis, nous avions perdu toute virilité, réduits à l’état d’enfants gâtés piquant leur crise, de pantins soucieux de leur cardio-training, de bisounours consommateurs de porno. Nous voulions non pas la paix qu’on fait, mais celle qu’on nous fiche, peu importe à quel prix de dévastations, de « dégâts collatéraux ». Mais «la paix est œuvre de justice », dit Isaïe, et il est normal, quand on refuse ce combat pour la justice, que notre paix apparente nous saute à la figure. Et voilà que flâner dans la rue ne va plus de soi, comme pour des promeneurs blasés. La guerre nous a regagnés. C’est déjà quelque chose dans l’ordre de l’éveil. Mais, cette guerre, la gagnerons-nous ? Combattrons-nous le « bon combat», selon le mot de saint Paul ?

    C’est la figure de l’amour qui domine dans la vie chrétienne, celle du frère, du fils, de celui qui dialogue, de celui qui compatit. Mais nous ne pouvons plus oublier celle du guerrier. Guerrier dont les armes sont d’abord spirituelles, mais guerrier quand même. Certes, contrairement à ce que croit un certain darwinisme, la vie est communion avant d’être combat, don avant d’être lutte. Mais parce que cette vie est blessée dès l’origine, sans cesse attaquée par le Malin, il faut lutter pour le don, combattre pour la communion, prendre le glaive pour étendre le Royaume de l’amour.

    Si nous ne retrouvons pas cette virilité guerrière, celle qui faisait chanter à saint Bernard la « louange de la nouvelle milice », nous aurons perdu contre l’islamisme aussi bien spirituellement que matériellement. Beaucoup de jeunes, en effet, se tournent vers l’islam parce que le christianisme que nous proposons ne contient plus d’héroïcité ni de chevalerie (alors que Tolkien est avec nous), mais se réduit à de gentils conseils de civisme et de communication non-violente.

    Quel est le vrai terrain de cette guerre ? Certains voudraient nous faire croire que ce qui fait la force des terroristes du vendredi13 dernier, c’est qu’ils ont été entraînés, formés dans des camps de Daech, de sorte que le combat serait encore celui de la puissance techno-capitaliste fabriquant un armement plus lourd. En quoi un jeune type bloqué aux portillons de sécurité, et qui se fait sauter avec des explosifs rudimentaires, est-il un soldat expérimenté ? Nous savons – et l’expérience récente d’Israël l’a prouvé – que n’importe qui peut s’improviser tueur du moment qu’il est possédé par une résolution suicidaire. Ce qui fait sa force de destruction, prête à exploser n’importe quand, n’importe où, ce n’est pas son habileté militaire, c’est son assurance morale.

    Qu’avons-nous à opposer pour empêcher la contagion? Nos «valeurs» peuvent lever des armées de consommateurs, pas de combattants. Aussi est-ce là que se situe le combat élémentaire – à la hauteur d’une foi qui sait affirmer un vrai martyre – contre la parodie diabolique du martyre qu’est l’attentat-suicide.

    Le communiqué de Daech revendiquant l’« attaque bénie » parle de Paris comme de la capitale « qui porte la bannière de la croix en Europe ». On aimerait qu’il dise la vérité. La guerre est ici : dans le courage de porter une espérance assez forte pour que nous puissions donner nos vies et donner la vie. 

    Fabrice Hadjadj »

    Ref. Fabrice Hadjadj : «Il faut prendre le glaive pour étendre le Royaume de l’amour»

    JPSC

  • « Eia ! Mater » : un nouveau cycle d’initiation au chant grégorien

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    Ouvert à tous : ça se passe à Liège. Encore quelques jours pour s’inscrire : avis aux amateurs.


    logo_bleu_small.jpgUn nouveau cycle de cours organisé par l’académie de chant grégorien à Liège ouvre ses portes le samedi 21 novembre 2015 à 15 heures, dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement (Bd d’avroy, 132). De novembre 2015 à juin 2016, il réunira deux samedis après midi (15h00-17h30) par mois une trentaine d’apprenants placés sous la direction de Maurice Besonhé. Le cycle se clôturera par un concert et une messe festive le samedi 11 juin 2016 avec le concours de l’Ensemble vocal  Liber Vermeil (dir. Alicia Santos)

    cours-liege-2015.jpgAncien élève du conservatoire de Verviers, M. Besonhé a pratiqué le chant choral au sein de la Maîtrise de cette Ville (sous la direction de J.-M. Allepaerts) et découvert la sémiologie grégorienne avec d’éminents spécialistes : Hubert Schoonbroodt, Carlo Hommel et Marcel Pérès. Chantre d’église, il fut aussi titulaire des orgues de l’église Notre-Dame et Saint-Remacle à Spa, de 1994 à 2014.

    Les cours de l’académie de chant grégorien à Liège sont dédiés à l’étude du plain chant et de ses dérivés les plus proches : le déchant et l’organum. Au programme de cette année : un florilège de mélodies consacrées à la Mère de Dieu, depuis les temps carolingiens jusqu’au siècle de Louis XIV. Ces cours sont ouverts à tous sans pré-requis, même si une expérience musicale est la bienvenue.

    Calendrier des cours du cycle 2015-2016 : 

    ● Les samedis 21 novembre et 5 décembre 2015, 16 et 30 janvier, 13 et 27 février, 12  mars,  9 et 23  avril,  7 et 21 mai , 4 juin 2016,  de 15h à 17h30 ● Le  vendredi 10 juin 2016,  de 19h30 à 21h30 : répétition générale  ● Le samedi 11 juin 2016, de 16h à 18h : concert et messe de clôture avec le concours de l’Ensemble Liber Vermeil (dir. Alicia Santos)

    Renseignements et inscriptions : email academiedechantgregorienliege@proximus.be ou tél. 04.344.10.89 (en cas l’absence, portable 0498.33.46. 94).

    On peut aussi s’inscrire en ligne sur le site http://www.gregorien.be

    Plus d’infos ici

     http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2015/10/16/liege-un-nouveau-cycle-d-initiation-au-chant-gregorien-donne-5700979.html

  • "Vous n'aurez pas ma haine" : le message poignant d'un journaliste qui a perdu son épouse au Bataclan

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    Lu sur FranceInfo.fr :

    Son épouse, Hélène, était au Bataclan, et elle y a perdu la vie. Le journaliste Antoine Leiris, qui assurait la chronique Tableauscopie sur France Info a publié un post poignant et digne sur son profil Facebook.

    "Vous n'aurez pas ma haine", c'est la réponse d'Antoine Leiris aux terroristes qui ont volé la vie de son épouse, Hélène, ce soir du 13 novembre au Bataclan, privant son fils de 17 mois, Melvil, de sa mère à jamais. Dans un message publié sur sa page Facebook le 16 novembre, notre confrère, journaliste à France Bleu, livre un message poignant :

    “Vous n’aurez pas ma haine”

    Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a fait à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son coeur.

    Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j’ai peur, que je regarde mes concitoyens avec un oeil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu. Même joueur joue encore.

    Je l’ai vue ce matin. Enfin, après des nuits et des jours d’attente. Elle était aussi belle que lorsqu’elle est partie ce vendredi soir, aussi belle que lorsque j’en suis tombé éperdument amoureux il y a plus de 12 ans. Bien sûr je suis dévasté par le chagrin, je vous concède cette petite victoire, mais elle sera de courte durée. Je sais qu’elle nous accompagnera chaque jour et que nous nous retrouverons dans ce paradis des âmes libres auquel vous n’aurez jamais accès.Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus fort que toutes les armées du monde. Je n’ai d’ailleurs pas plus de temps à vous consacrer, je dois rejoindre Melvil qui se réveille de sa sieste. Il a 17 mois à peine, il va manger son goûter comme tous les jours, puis nous allons jouer comme tous les jours et toute sa vie ce petit garçon vous fera l’affront d’être heureux et libre. Car non, vous n’aurez pas sa haine non plus.
  • Quand Godfried Danneels fait la leçon à ses confrères africains

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    Lu sur le site "Benoît et moi" :

    La "leçon" de Danneels à ses confrères africains

    L'hebdomadaire néerlandais Katholiek Nieuwsblad a publié quelques extraits d'une interview surréaliste du card. Danneels à Vatican Insider (traduction d'Isabelle) :

    « LES ÉVÊQUES AFRICAINS NOUS TÉLÉPHONERONT UN JOUR »...

    Katholiek Nieuwsblad (13/11/2015)

    Le cardinal Danneels a eu des mots très durs pour les évêques d'Afrique qui ont défendu l'orthodoxie lors du synode sur la famille. Dans une interview accordée à Vatican Insider, il leur conseille d'éviter “tout triomphalisme” et toute suffisance. “Certains évêques africains nous disent : Vous êtes des païens. Vous avez tout anéanti. Mais je me souviens d'une Belgique pleine de vocations ; dans les années soixante, on a construit d'énormes séminaires et noviciats. Les familles catholiques faisaient tout ce qu'elles pouvaient pour donner à leurs enfants le sentiment d'appartenir à l'Eglise.”

    Mystère

    “Mais nous avons commencé à voir s'évaporer la foi des adolescents, garçons et filles de 17 à 20 ans. Cela fit mal (à leurs parents) et occasionna beaucoup de souffrances. Est-il légitime d'accuser les parents, en disant qu'ils n'étaient pas de bons chrétiens ? Non, ce n'est pas vrai. Le fait de devenir chrétien et de persévérer dans la foi demeure un mystère et ne résulte pas de quelque mécanisme pédagogique ou sociologique. Il me semble que tout le discours sur les Eglises ‘robustes’ auxquelles il reviendrait de sauver le reste du monde catholique n'est qu'un instrument de politique ecclésiastique. Ce qui frappe c'est son caractère abstrait.”

    Des recettes utiles

    Le cardinal Danneels ajoute: “Les Eglises d'Europe sont envahies par les conséquences de la sécularisation, qui ont provoqué un individualisme de plus en plus marqué. Mais, tôt ou tard, ce même individualisme pourrait toucher aussi l'Afrique : le phénomène par lequel les hommes se pensent plus en tant qu'individus que comme membres d'un groupe, d'une communauté ou d'une foule. Il est possible que la crise que nous avons eue se produise également là-bas, avec tout ce que cela comporte. Les Africains vivraient alors la même situation que nous. Alors ils pourront nous téléphoner pour apprendre comment nous avons géré une telle situation. Pour bénéficier de quelques recettes utiles.”

    Chacun appréciera cette offre de service d'un expert en déglingue...
  • « La mondanité détruit l'identité » chrétienne, déclare le pape François : elle conduit à l’apostasie.

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    L’apostasie, et la mondanité destructrice

    Rome, (ZENIT.org) Marina Droujinina

    « La mondanité détruit l'identité » chrétienne, déclare le pape François : elle conduit à l’apostasie.

    C’est une idée clé de son l’homélie prononcée ce lundi 16 novembre dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican.

    « La mondanité … vient lentement, croît, elle est justifiée et infecte, a dit le pape, elle croît comme la racine, elle est justifiée – « mais, nous faisons comme tout le monde, nous ne sommes pas si différents » - elle cherche toujours une justification, et finalement elle infecte, et de nombreux malheurs viennent de là. »

    « La mondanité », « l'apostasie », « la persécution » - le pape a fait le lien entre ces trois notions en commentant la lecture du premier livre des Maccabées.

    Le roi Antiochus Épiphane avait imposé les coutumes païennes au « peuple élu » d’Israël qui était  « l’Église du moment», a expliqué le pape. Cette « racine du mal » qui paraissait « une racine raisonnable », avait poussé plusieurs israélites à faire alliance avec les nations voisines pour la raison de sécurité, expliquait le pape. Au début, cette racine « ne se voit pas, elle ne semble pas faire de mal, mais ensuite elle croît et montre, fait voir, sa propre réalité », a-t-il souligné. Telle est la «phénoménologie de la racine».

    « Puis le roi prescrit dans tout son royaume que tous devraient former un seul peuple, a continué son commentaire le pape, la pensée unique, la mondanité : chacun abandonnait ses propres coutumes…De nombreux Juifs ont accepté son culte: ils offraient des sacrifices aux idoles et profanaient le sabbat. » 

    « La mondanité, a averti le pape,  vous amène à la pensée unique et à l'apostasie… Les différences ne sont pas permises: tous sont égaux. Et dans l'histoire de l'Église, dans  l'histoire que nous avons vue, je pense à un cas où les fêtes religieuses ont été rebaptisées - la Nativité du Seigneur avait un autre nom - pour effacer l'identité. »

    En Israël, les livres de la Loi ont été brûlés « et si quelqu'un obéissait à la loi, le jugement du roi le condamna à mort. » (1M1, 10). Ainsi, selon le pape,  commence « la persécution ».

    « On m'a toujours frappé, a avoué le pape, que le Seigneur, à la dernière Cène, dans cette longue prière, priait  pour l'unité des siens et demandait au Père de les délivrer de tout esprit du monde, de toute mondanité, parce que la mondanité détruit l'identité; la mondanité conduit à la pensée unique. »

    À la fin de l’homélie, le pape a demandé le Christ à « garder » l’Église « de toutes formes de la mondanité ». « Que l'Église aie toujours l'identité organisée par Jésus-Christ, a-t-il dit, que  nous ayons tous l'identité que nous avons reçue dans le baptême …que le Seigneur nous donne la grâce de maintenir et de préserver notre identité chrétienne contre l'esprit du monde qui croît toujours, qui est justifié et qui est contagieux. »

  • Molenbeek où l'on apprend à être terroriste

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    De Gilles Gaetner sur Atlantico.fr :

    Molenbeek, la ville belge où l’on apprend à être terroriste

    Dans cette ville de 96 000 habitants, limitrophe de Bruxelles ont habité la plupart des auteurs des récents attentats de Paris. Dès 1995, à l’occasion des attentats qui ensanglantèrent la capitale, des connexions avaient été mises au jour avec cette commune. Aujourd’hui, Molenbeek, dont le quart de la population est d’origine marocaine connait un taux de chômage de 25%. Contre 8% pour l’ensemble du pays. Si on y ajoute des imams qui prêchent un islam radical à une jeunesse déboussolée, peu scolarisée, on comprend mieux pourquoi la ville est devenue une fabrique d’apprentis terroristes. (...)

    « Vous savez, ici à Molenbeek, il ya plus de femmes voilées qu’à Casablanca » Certes, c’est une boutade, mais quand on se promène dans les rues de cette ville limitrophe de Bruxelles de près de 96 000 habitants, il se dégage une impression bizarre. Non seulement parce qu’on ne se croirait pas dans le royaume de Belgique, mais aussi parce qu’il y règne une atmosphère pesante. Comme si, subrepticement, re-défilaient dans nos têtes les terribles images des trottoirs ensanglantés de Paris ce vendredi 13 novembre. Avec ses morts, ses blessés dont certains encore en sursis et ses centaines des familles anéanties. Tout cela, à cause de fanatiques originaires de cette commune dont 25% de la population est d’origine marocaine, les autres minorités étant composés de Roumains ( près de 12%) , de Polonais , de Turcs et de ressortissants de la République du Congo. Oui, les faits sont là. Têtus. Qu’on le déplore ou qu’on y trouve une excuse, Molenbeek est devenue l’un des hauts lieux du terrorisme européens dans un pays qui compterait selon l’islamologue Mathieu Guidère 19 foyers de candidats au djihad toujours prêts à partir en Syrie. Un pays, faut-il le rappeler, qui compte 4 à 600 jeunes ayant fait le voyage en Syrie. Ce qui est énorme pour un pays de 10 millions d’habitants, et proportionnellement beaucoup plus que la France qui, avec 67 millions d’habitants ne compterait, si l’on peut dire, que 1 500 de ses ressortissants en Syrie. C’est à Molenbeek qu’a résidé Abdelhamid Abaaoud, l’un des commanditaires supposés des attentats du vendredi 13 novembre. Actuellement introuvable, air rigolard qui masque une évidente cruauté, il a rejoint les rangs de l’Etat islamique en 2012. C’est là aussi qu’a habité l’homme le plus recherché de Belgique et de France, Salah Abdelsam qui est parvenu à fuir Paris dès le vendredi soir après son équipée meurtrière pour retourner en Belgique. Les unités spéciales de la police belge ont cru pouvoir l’appréhender, à Molenbeek, en fin de matinée le lundi 16 novembre. En vain. Salah était le frère de Brahim, l’un des kamikazes qui ‘est fait exploser à proximité d’un café, boulevard Voltaire dans le 11ème arrondissement de Paris. Comme son frère Salah, Brahim a séjourné en Syrie. A plusieurs reprises, la justice bruxelloise l’a alpagué pour trafic de drogue. A dire vrai, que cette commune soit devenue l’épicentre d’un islamisme radical, une sorte de centre d’apprentissage, n’est pas surprenant. Alors que dans l’ensemble de la Belgique, les communautés d’origine étrangère sont bien intégrées, surtout celle en provenance du Maroc- elles disposent du droit de vote, sont souvent propriétaires de leurs appartements, comportent bon nombre de cadres supérieurs visiblement issus du Maroc comme en témoigneleur patronyme, rien de tout cela à Molenbeek. Bien au contraire. En attestent quelques chiffres. Chez les jeunes de 20-29 ans, le taux de chômage dépasse les 25%. Contre un peu plus de 8% sur l’ensemble du territoire. Chez les 30-54 ans, le chômage grimpe jusqu’à 30% pour atteindre 35% chez les 55-60 ans. Si on prend toutes les tranches d’âge à Molenbeek, le taux de sans-emploi atteint 26%. Contre 8% pour l’ensemble de la Belgique. Aussi n’est-il pas surprenant que cette commune, la deuxième ville la plus jeune de Belgique soit également la deuxième plus pauvre. Et aussi l’une des plaques tournantes du trafic d’armes et de stupéfiants.

    Lire la suite : http://www.atlantico.fr/decryptage/molenbeek-ville-belge-ou-on-apprend-etre-terroriste-gilles-gaetner-2447610.html#meFUgy1q2i3RkHqH.99

    Lire également : Molenbeek, merci Philippe !

  • Communion : tout se réduirait-il à une question de for interne ?

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Le pape François répond à une luthérienne qui demande comment accéder à la communion eucharistique avec son mari catholique : conscience et unité de foi…

    Tout serait-il question de conscience ? Et donc de libre examen ? En soi ce blog n’a pas vocation a accueillir le texte qui suit : la traduction de la réponse du pape François à une femme luthérienne qui regrettait de ne pouvoir communier à la même « Cène du Seigneur » que son mari, catholique. Il s’agit d’une question religieuse. Mais des ballons d’essai ont été lâchés dans l’Instrumentum laboris en même temps que ceux sur la communion des divorcés « remariés », ce qui nous rapproche du sujet, et par ailleurs, la réponse du pape qui invite son interlocutrice à chercher elle-même la solution rappelle les ambiguïtés sur le « for interne » dans le rapport final du synode.

    La vidéo a été mise en ligne ici sur le blog de Rocco Palma, chroniqueur catholique de Whispers in the Loggia. Il propose une traduction en anglais des propos du pape, par endroits erronée.

    Pour accéder à la vidéo, c'est par là.

    A cette femme, donc, qui dit sa « douleur » de ne pas pouvoir communier en même temps que son mari, le pape François a fait la réponse suivante. C’était lors de sa visite, ce 15 novembre, à l’église évangélique luthérienne de Rome à l’occasion d’un dialogue économique, en présence notamment du cardinal Kasper et du cardinal Kurt Koch. « Que pouvons-nous faire pour atteindre enfin la communion sur ce point ? », dit-elle.

    Pape François : « La question sur le fait de partager la Cène du Seigneur, il n’est pas facile pour moi d’y répondre. Surtout devant un théologien comme le cardinal Kasper. J’ai peur ! » [Rires dans l’assistance, puis applaudissements.] « Je pense que le Seigneur nous a dit, lorsqu’il nous a donné ce commandement, “Faites ceci en mémoire de moi”. Et lorsque nous partageons la Cène du Seigneur, nous rappelons et nous imitons, nous faisons la même chose que ce que le Seigneur Jésus-Christ a fait. La Cène du Seigneur y sera : le banquet final dans la Nouvelle Jérusalem. Il y sera. Mais ce sera le dernier. En attendant, je me demande et je ne sais comment répondre : votre question, je la fais mienne, et je me la pose. Partager la Cène du Seigneur : est-ce la fin d’un chemin ou est-ce le viatique pour cheminer ensemble ? Je laisse la question aux théologiens et à ceux qui comprennent. 

    Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

  • La Belgique, base arrière du terrorisme ?

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    Ce que l'on pouvait déjà lire sur le site de FigaroVox en août dernier :

    La Belgique, base arrière du terrorisme ?

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Alain Destexhe pointe la forte implication de la Belgique dans les attentats islamistes. Il explique les raisons pour lesquelles ce petit Etat est un îlot européen du salafisme.

    Alain Destexhe est sénateur belge. Ancien Secrétaire Général de Médecins Sans Frontières et ex Président de l'International Crisis Group, il est, entre autres, l'auteur du Mouvement flamand expliqué aux francophones et Lettre aux progressistes qui flirtent avec l'islam réac. Lire également ses chroniques sur son blog.

    Après l'attentat du Thalys, c'est la question posée par RTL-TVI, la plus regardée des télévisions francophones belges. Sur sept attentats récents qui ont marqué les esprits, la Belgique est impliquée à cinq reprises, souvent sous la forme d'achats d'armes.

    Depuis 2001, la Belgique est concernée par le terrorisme islamique. Deux jours avant le 11 septembre 2001, en Afghanistan, les assassins du célèbre commandant Massoud, qui incarnait l'alternative aux talibans, voyageaient avec des passeports belges volés. Quatre jours plus tard était arrêté Nizar Trabelsi, un ancien footballeur tunisien vivant en Belgique qui planifiait un attentat contre une base américaine contenant des ogives nucléaires. Et c'est une Belge originaire de Charleroi, Muriel Degauque, qui fut la première convertie européenne à commettre un attentat-kamikaze en Irak en 2005.

    Plus récemment s'est tenu à Anvers le procès de 46 (!) membres de Sharia4Belgium, une organisation appelant à transformer la Belgique en un Etat islamique sous le régime de la sharia. Preuve des difficultés à concilier le respect de la liberté d'expression avec la lutte contre le radicalisme, le site Internet de l'organisation a pu mener une propagande djihadiste pendant de nombreuses années avant d'être finalement interdit. Sharia4Belgium est considéré comme l'un des plus importants fournisseurs belges de combattants à l'Etat islamique, et la plupart des prévenus ont été jugés par contumace.

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  • Attentats : René Girard plus que jamais d'actualité

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    Lu sur le site de "Chrétiens dans la Cité" :

    Après les attentats: les leçons de René Girard

    Mort le 4 novembre à l’âge de 91 ans, René Girard était le dernier grand penseur d'envergure internationale. Analyste profond des relations entre La Violence et le sacré (l'un de ses grands livres), il avait développé une théorie mimétique qui s'applique bien à la confrontation présente entre l'islamisme et l'Occident. Voici quelques bribes de l'entretien donné à Jean Sévillia pour Le Figaro Magazine (27 octobre 2007).

    Croyez-vous au « choc des civilisations », selon l'expression de Samuel Huntington ?

    Cet analyste a eu raison de s'attaquer au sujet. Mais il l'a fait de manière trop classique : il ne voit pas que la tragédie moderne est aussi une comédie, dans la mesure où chacun répète l'autre identiquement. Parler de choc des civilisations, c'est dire que c'est la différence qui l'emporte. Alors que je crois, moi, que c'est l'identité des adversaires qui sous-tend leur affrontement. J'ai lu le livre de l'historien allemand Ernst Nolte, La Guerre civile européenne, où il explique que, dans le choc des idéologies issues de la Première Guerre mondiale, communisme et nazisme, l'Allemagne n'est pas la seule responsable. Mais le plus important est ceci : Nolte montre que l'URSS et le III` Reich ont été l'un pour l'autre un « modèle repoussoir ». Ce qui illustre la loi selon laquelle ce à quoi nous nous heurtons, c'est ce que nous imitons. Il est frappant de voir un historien penser les rapports d'inimitié en termes d'identité, en termes de copie. Ce que Nolte appelle le modèle repoussoir, c'est ce que la théorie mimétique appelle le modèle obstacle : dans la rivalité, celui qu'on prend pour modèle, on désire ce qu'il désire et par conséquent il devient obstacle. Le rapport mimétique conduit à imiter ses adversaires, tantôt dans les compliments, tantôt dans le conflit.

    Si tant est que l'on puisse attester une confrontation générale entre l'Occident et l'islam, où se situe alors le mimétisme ?

    Les islamistes tentent de rallier tout un peuple de victimes et de frustrés dans un rapport mimétique à l'Occident. Les terroristes utilisent d'ailleurs à leurs fins la technologie occidentale : encore du mimétisme. Il y a du ressentiment là-dedans, au sens nietzschéen, réaction que l'Occident a favorisée par ses privilèges. Je pense néanmoins qu'il est très dangereux d'interpréter l'islam seulement par le ressentiment. Mais que faire ? Nous sommes dans une situation inextricable. (…)

    Vous êtes catholique...

    J'aime bien ne pas cacher que je suis catholique. Aujourd'hui, c'est matière à scandale !

    Vous ne pensez pas que toutes les religions se valent ?

    Non, et c'est fondamental dans ma définition de la Croix. La Croix, c'est le retournement qui dévoile la vérité des religions révélées. Les religions archaïques, c'est le bouc émissaire vrai. c'est-à-dire le bouc émissaire caché. Et la religion chrétienne, c'est le bouc émissaire révélé. Une fois que le bouc émissaire a été révélé, il ne peut plus y en avoir, et donc nous sommes privés de violence. Ceux qui attaquent le christianisme ont raison de dire qu'il est indirectement responsable de la violence, mais ils n'oseraient pas dire pourquoi: c'est parce qu'il la rend inefficace et qu'il fait honte à ceux qui l'utilisent et se réconcilient contre une victime commune.

    Votre œuvre porte un regard sombre sur notre époque. Sur quoi vous fondez-vous pour prétendre que « l'Apocalypse a commencé » ?

    Cela ne signifie pas que la fin du monde est pour demain, mais que les textes apocalyptiques (…) ont quelque chose à nous dire sur notre temps, au moins autant que les sciences humaines. A mon sens, outre la menace terroriste ou la prolifération nucléaire, il existe aujourd'hui trois grandes zones de danger. En premier lieu, il y a les menaces contre l'environnement. Produisant des phénomènes que nous ne pourrons pas maîtriser, nous sommes peut-être au bord de la destruction par l'homme des possibilités de vivre sur la planète. En second lieu, avec les manipulations génétiques, nous pénétrons dans un domaine totalement inconnu. Qui peut nous certifier qu'il n'y aura pas demain un nouvel Hitler, capable de créer artificiellement des millions de soldats ? Troisièmement, nous assistons à une mise en mouvement de la terre, à travers des courants migratoires sans précédent. Les trois quarts des habitants du globe rêvent d'habiter dans le quart le plus prospère. Ces gens, nous serions à leur place, nous en ferions autant. Mais c'est un rêve sans issue.

    Ces trois phénomènes ne font que s'accélérer, une nouvelle fois par emballement mimétique. Et ils correspondent au climat des grands textes apocalyptiques. L'esprit moderne juge ces textes farfelus, parce qu'ils mélangent les grondements de la mer avec les heurts entre villes ou nations, qui sont des manifestations humaines. Depuis le XVIe siècle, sur un plan intellectuel, la science, c'était la distinction absolument nette, catégorique, entre la nature et la culture : appartenait à la science tout ce qui relève de la nature, et à la culture tout ce qui vient de l'homme. Si on regarde ce qui se passe de nos jours, cette distinction s'efface. Au Congrès des Etats-Unis, les parlementaires se disputent pour savoir si l'action humaine est responsable d'un ouragan de plus à la Nouvelle-Orléans : la question est devenue scientifique.

    Les textes apocalyptiques redeviennent donc vraisemblables, à partir du moment où la confusion de la nature et de la culture prive l'homme de ses moyens d'action. Dès lors qu'il n'y a plus de bouc émissaire possible, la seule solution est la réconciliation des hommes entre eux. C'est le sens du message chrétien.

  • La papesse de la théorie du genre sera faite docteur honoris causa à l'université de Liège ce 16 novembre

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    Cette consécration (http://www.msh.ulg.ac.be/judith-butler-docteur-honoris-causa-ulg/) n'a pas échappé à la vigilance d'un de nos lecteurs qui souligne :

    Extrait du mot du recteur :

    "Je soutiens que les arts et les sciences humaines nous permettent de comprendre le monde et d’en faire une critique pertinente.

    Le débat sur « l’idéologie du genre » en est exemple concret. Est-ce vraiment une idéologie ? Et qu’entend-on par « genre » après tout ?

    Dans un monde de plus en plus dominé par la haine et la peur, que se passerait-il si le travail académique visait à développer une compréhension plus profonde et plus critique du monde ?"

    SIC !! et moi qui pensais naïvement que c’était le cas depuis mille ans environ. Notons au passage l’opposition de "la haine et la peur » à « l’idéologie du genre », présentée comme le nouveau socle de la compréhension et de la critique du monde…. Et il ajoute :

    "...il est clair que de telles formes de savoir visent à améliorer nos vies et à proposer de nouvelles façons de vivre et de penser tous ensemble."

    On est sauvé !

    On lira utilement à ce sujet l'article d'Eugénie Bastié dans Figaro Vox du 28 août dernier faisant la recension d'un livre de Drieu Godefridi intitulé "La loi du genre" :

    La « théorie du genre » : fantasme de réacs ou songe totalitaire ?

    FIGAROVOX/ESSAIS : Le juriste et philosophe Drieu Godefridi, dans un court essai, La loi du genre s'attache à décrypter l'idéologie du genre. Selon lui, elle s'impose à la société par voie technocratique et supranationale.

    Le «djendeur». C'est ainsi que les esprits forts appellent la théorie du genre pour se moquer de ceux qui s'en inquiètent. Pour eux la théorie du genre n'existe pas et ceux qui prétendent la dénoncer ne savent pas de quoi ils parlent. Ils n'ont rien à craindre: le genre est un simple outil au service de l'égalité. Fermez le ban!

    Le juriste et philosophe Drieu Godefridi, dans un court essai, La loi du genre, à l'argumentation rigoureuse et implacable, s'applique à démontrer le contraire. Oui la «théorie du genre» existe. Oui, il y a bien, derrière les discours progressistes consensuels, une volonté idéologique de déconstruire la société.

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