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  • Ce 8 décembre, en l'église Sainte-Catherine à Bruxelles, Mgr Léonard a consacré la Belgique au Coeur Immaculé de Marie

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    Loué sois-tu Père Eternel pour ta Fille bien-aimée Marie, Chef d’œuvre de ta Création. 

    Loué sois-tu notre Seigneur Jésus Christ, Parole Eternelle du Père qui, pour notre salut, a voulu devenir homme, et a choisi Marie pleine de grâce comme Mère.

    Loué sois-tu, Esprit Saint, qui a comblé de tes dons Marie ton épouse fidèle. 

    Loué sois-tu, Sainte Trinité, pour nous avoir donné Marie comme Mère de l’Eglise et Mère des hommes. 

    Nous te remercions Jésus, notre Sauveur, pour avoir voulu associer à la dévotion à ton Sacré Cœur, la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, refuge Maternel et puissant. 

    A Votre Cœur Immaculé Marie, comme Archevêque de Malines-Bruxelles, je consacre officiellement, aujourd’hui 8 Décembre 2015, Solennité du l’Immaculée Conception, l’église de Sainte Catherine, comme réponse filiale et pleine de foi au message de Notre Dame à Fatima, considérée officiellement comme l’apparition mariale « la plus prophétique et  la plus importante de l’histoire de l’Eglise », et que le Saint Pape Jean Paul II avait considéré, en l’an 2000, « message plus important et urgent aujourd’hui qu’alors, et qui impose à l’Eglise une réponse ».

    Consacrant cette église avec tous ses paroissiens et ses dévots, nous voulons aussi, du profond de notre cœur, consacrer paternellement à Vous, Mère de Dieu, et à Votre Cœur Immaculé et souffrant, spécialement en ces temps difficiles, la ville de Bruxelles, tout le diocèse de Malines-Bruxelles, toutes les provinces de Belgique, West-Vlaanderen, Oost-Vlaanderen, Antwerpen, Limburg, Vlaams-Brabant, la capitale, le Brabant-Wallon, le Hainaut, la province de Namur, la Province du Luxembourg, la Province de Liège, et toute notre nation, en les confiant à Votre puissante protection, en Vous suppliant de faire triompher les desseins bénéfiques de Votre Divin Fils, et de faire échouer toutes les tentatives du mal, spirituelles et temporelles.

    Et nous Vous promettons, Mère de Dieu et Notre Mère, une filiale correspondance à Votre appel maternel pour participer à élever une ch aine de prières et d’adoration Eucharistique, dont l’Eglise et le monde ont tant besoin.

    Amen !

  • Quand Jan Fabre, "notre plus grand artiste contemporain", sévit à Bruges

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    Lu sur la Libre, dans la rubrique "Vu de Flandre" (Jan De Troyer) :

    (...) Récemment reconnu comme "institution artistique de la Communauté flamande", le Concertgebouw souscrit par ses initiatives à l'ambition de transformer une ville qui accueille chaque année cinq millions de touristes en un pôle d'art contemporain. (...) Les organisateurs se sont montrés cette fois encore plus aventureux en confiant la direction artistique de cette édition du festival à Jan Fabre. De ce dernier on ne pouvait qu'attendre une programmation téméraire susceptible de scandaliser certains. (...)

    Aujourd'hui, les édiles tournent le dos à "Bruges la Morte". La preuve incontestable en est livrée par "Mount Olympus", ce grand spectacle dionysiaque de 24 heures non-stop, basé sur les 33 tragédies grecques, avec lequel Jan Fabre a ouvert le festival: 27 acteurs se sont livrés jusqu'à l'épuisement à un cocktail d'extase, de passion, de sensualité et de souffrance. Le public a réagi à ce bombardement d'images violentes, de scènes érotomaniaques et d'actions choquantes de la même façon qu'à Berlin et à Rome. Au lieu d'être scandalisés par les actrices urinant sur scène ou se masturbant, au terme de la représentation, les spectateurs lui firent une ovation semblant ne jamais devoir prendre fin. Cette ouverture fut digne de la poursuite du festival. Jusqu'à la fin de la semaine, des chorégraphes qui ont tous, un jour, côtoyé Fabre sur scène, se montrent par leurs spectacles extrêmes affranchis de toute peur. ...

     

  • Salzinnes (Foyer Sainte-Anne), 13 janvier : une projection (Wadjda) et une rencontre pour réfléchir sur l'islam et le dialogue inter-religieux

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    1. Le mercredi 13 janvier, au Foyer Ste Anne, projection du film Wadjda de Haïfaa Al Mansour, suivie d'une rencontre avec Noufissa Boulif-Bouchrif, musulmane oeuvrant pour le dialogue inter-religieux au sein de l'association musulmane "La lumière du coeur" et du mouvement chrétien des "Focolari".

    2. Et le mercredi suivant (le 20), en prolongement,  grande conférence de Mgr Harpigny sur l'islam en l'église Ste Julienne à 20h.

  • Verviers, 19 - 27 décembre : le "Bethléem verviétois"

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    Cette année encore vous pouvez découvrir (ou redécouvrir) le charme et les surprises du Bethléem verviétois au Musée d’Archéologie et de Folklore, tous les jours, du 19 au 27 décembre 2015, de 14h à 17h (dernière séance à 16h30).

    Son charme naïf, son accent savoureux, son atmosphère un peu mystérieuse nous replongent magiquement dans l'ambiance enchantée des Noëls d'autrefois. Il est unique en son genre et vraiment original, car c’est un théâtre de marionnettes, plus que centenaire, où le mouvement est toujours transmis par des systèmes de contrepoids, de glissières et de plaques tournantes. Les scènes se succèdent le long des murs et c’est le spectateur qui se déplace au fil du texte et de l’histoire, fredonnant les vieux Noëls wallons chantés par des enfants, et découvrant l’histoire de la Nativité mêlée à des scènes populaires, pleines de détails pittoresques.

    Infos : Musée d’Archéologie et de Folklore; Rue des Raines, 42 à Verviers

    Du 19 au 27 décembre 2015, de 14h à 17h (dernière séance à 16h30)

    Prix d’entrée : 
    2 euros / 1 euro pour les étudiants, pensionnés et groupes de minimum 15 personnes / Gratuit pour les moins de 12 ans.

    Possibilité de visites pour les groupes sur rendez-vous.

    Renseignements : 087/33.16.95

  • Quand Mgr Léonard se livre au moment de son départ...

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    andre-joseph_leonard_terbank_heverlee_2012-02-11_1448376203.JPGLe site "Benoît et moi" a traduit une longue interview accordée au début de ce mois par Mgr Léonard à Andrea Gagliarducci (ACI Stampa) :

     

    BRUXELLES, DÉFIS POUR L'AVENIR ET BILAN DU PASSÉ.
    LES PROPOS DE MGR LÉONARD, ARCHEVÊQUE ÉMÉRITE.


    Il va rester encore un peu de temps en Belgique, puis il partira en France, au sanctuaire de Notre-Dame du Laus en Provence, pour y apporter son aide aux confessions, célébrer la messe et, peut-être, écrire l'un ou l'autre nouveau livre. André-Joseph Léonard a été archevêque de Malines-Bruxelles pendant ces cinq dernières années. Ayant atteint la limite d'âge de 75 ans, il a, comme c'est l'usage, présenté sa démission. Le 5 novembre dernier, le pape François a nommé son successeur au siège primatial : Mgr Jozef De Kesel. L'archevêque dresse, pour ACI Stampa, un bilan de son œuvre.

    Quel héritage laissez-vous à votre diocèse ?

    Pour moi, c'était un beau défi, de devenir, à presque 70 ans, archevêque de Malines-Bruxelles, après avoir été évêque de Namur durant 19 ans. J'ai indiqué, dès le début, un certain nombre de priorités de mon nouveau ministère. La première était de faire des visites pastorales, comme le demandait le Concile de Trente et comme cela fut mis en pratique par des évêques comme Charles Borromée et François de Sales. Je me suis fixé l'objectif de visiter tout le diocèse en 5 ans et j'y suis arrivé. Ce fut un temps de rencontre, très précieux, car il m'a permis d'être disponible pour les gens, ce qui les a fort réjouis.

    Quelles ont été vos autres priorités ?

    Une deuxième priorité était la promotion des vocations sacerdotales. Lorsque je suis arrivé, il y avait quatre séminaristes pour tout le diocèse, et seulement deux filières pour devenir prêtre : étudier à Namur, dans le séminaire que j'avais réformé (pour les francophones) ou étudier au séminaire de Louvain (pour ceux dont la langue est le néerlandais). J'ai pris l'initiative de créer un séminaire Redemptoris Mater ; ainsi, j'ai pu accueillir une vingtaine de séminaristes originaires d'Italie, d'Espagne, de Pologne et d'Amérique Latine, qui s'adaptent fort bien à la culture de notre pays car ils ont comme principe d'apprendre les deux langues nationales (le français et le néerlandais) ; leur exemple a stimulé quelques Belges à faire de même. Voici deux ans, j'ai créé une Fraternité de prêtres et de séminaristes, inspirés par l'activité pastorale d'un prêtre français, curé de paroisse à Marseille, le père Michel-Marie Zanotti. Ce sont des séminaristes qui se sentent particulièrement appelés à l'élan missionnaire. Ils ont une identité bien marquée : déjà lorsqu'ils sont admis comme candidats au sacerdoce, ils portent une soutane très simple.

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  • La présidente du Sénat priée de reporter le vote sur la gestation pour autrui

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    Lu dans la rubrique "La Journée" de la Libre de ce jour :

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  • Message du pape pour la 53 Journée mondiale de prière pour les vocations

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    Message pour la 53 Journée mondiale de prière pour les vocations

    Cité du Vatican, 7 décembre 2015(VIS). "L'Eglise, mère des vocations", est le thème de la 53 Journée mondiale de prière pour les vocations qui aura lieu le 17 avril 2016, quatrième dimanche après Pâques. Dans le texte, signé au Vatican le 29 novembre, premier dimanche de l'Avent, le Saint-Père rappelle que toute vocation dans l'Eglise trouve son origine dans le regard de compassion de Jésus, et souligne que l'appel de Dieu se réalise par la médiation communautaire. "Le chemin vocationnel -écrit-il- se fait aux côtés des autres frères et sœurs que le Seigneur nous offre: c'est une con-vocation".

    Voici le texte du Message: "Chers frères et sœurs, comme je voudrais, au cours du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, que tous les baptisés puissent expérimenter la joie d’appartenir à l’Eglise! Puissent-ils redécouvrir que la vocation chrétienne, ainsi que les vocations particulières, naissent au sein du peuple de Dieu et sont des dons de la miséricorde divine. L’Eglise est la maison de la miséricorde, et constitue le terreau où la vocation germe, grandit et porte du fruit. Pour cette raison, je vous invite tous, en cette 53 Journée mondiale de prière pour les vocations, à contempler la communauté apostolique, et à être reconnaissants pour le rôle que joue la communauté dans le parcours vocationnel de chacun. Dans la Bulle d’indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, j’ai fait mémoire des paroles de saint Bède le Vénérable concernant la vocation de saint Matthieu: Miserando atque eligendo (Jésus regarda Matthieu avec un amour miséricordieux, et le choisit). L’action miséricordieuse du Seigneur pardonne nos péchés et nous ouvre à la vie nouvelle qui se concrétise dans l’appel à sa suite et à la mission. Toute vocation dans l’Église a son origine dans le regard plein de compassion de Jésus. La conversion et la vocation sont comme les deux faces d’une même médaille et elles se rappellent sans cesse à nous, dans notre vie de disciple missionnaire. Dans son exhortation apostolique Evangelii Nuntiandi, le bienheureux Paul VI a décrit les étapes du processus d’évangélisation. L’une d’entre elles est l’adhésion à la communauté chrétienne, dont on reçoit le témoignage de la foi et la proclamation explicite de la miséricorde du Seigneur. Cette incorporation communautaire comprend toute la richesse de la vie ecclésiale, particulièrement les sacrements. Et l’Eglise n’est pas seulement un lieu où l’on croit, mais elle est aussi objet de notre foi; c'est pourquoi, dans le Credo, nous disons: Je crois en l’Eglise... L’appel de Dieu nous arrive à travers la médiation de la communauté. Dieu nous appelle à faire partie de l’Eglise et, après un certain temps de maturation en elle, il nous donne une vocation spécifique. Le parcours vocationnel se fait avec les frères et les sœurs que le Seigneur nous donne: c’est une con-vocation. Le dynamisme ecclésial de l’appel est un antidote à l’indifférence et à l’individualisme. Il établit cette communion dans laquelle l’indifférence a été vaincue par l’amour, parce qu’il exige que nous sortions de nous-mêmes, en mettant notre existence au service du dessein de Dieu et en faisant nôtre la situation historique de son peuple saint".

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  • Daech a-t-il un rapport avec l’islam ?

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    Daech a-t-il un rapport avec l’islam ? (25 mn, par Arnaud Dumouch, 7 déc 2015)

    Qu’est-ce que le salafisme ? Est-ce un simple « piétisme » ? C’est une lecture fondamentaliste du Coran incréé, dicté par Dieu, infaillible en tout et même en science. Pour le salafisme, le Texte Sacré incréé est à prendre LITTERALEMENT.

    Le salafisme conduit-il au Wahhabisme et à Daech (l’Etat islamique violent) ? Comparaison avec la lecture des chrétiens Evangéliques du Nouveau Testament. Mais le Nouveau Testament n’est pas le Coran. Le Coran contient de nombreux versets violents.

    Daech a-t-il la source de son antijudaïsme violent et de son organisation totalitaire dans le Nazisme et le communisme ? Non, c’est une apparence. Il a juste un cheminement qui présente des analogies fortes, mais cette haine des Juifs est issue de ses propres sources (Coran et Hadiths), accompagné d’un mécanisme d’échec extérieur, d’orgueil intérieur « nous sommes la meilleure communauté » et de théorie du complot Juif expliquant tout « L’Antéchrist sera un Juif borgne » (Hadith).

    Pourquoi cela ne va-t-il pas s’arrêter ? Lire la prophétie d’Ezéchiel 38, 2 qui provoqua l’espoir des zélotes et la guerre des Juifs contre les Romains de Flavius Josèphe http://eschatologie.free.fr/livres_au... : « Au moment où tout semblera perdu, Dieu donnera la victoire au peuple saint ». Ezéchiel 39, 12

    Est-ce que cette guerre vient de l’islam et de ses textes, comme semble le dire le Président d’Egypte Al-Sissi ? Que penser du « Pas d’amalgame » ?

    Arnaud Dumouch est philosophe et théologien catholique. Il s'est spécialisé dans l'eschatologie, théologie des fins dernières.

    Sur l'islam, dans un regard catholique, consulter "Le mystère de l'islam", Editions Docteur Angélique, http://www.docteurangelique.com/titre...

  • François : "Franchir la Porte Sainte nous engage à faire nôtre la miséricorde du bon Samaritain"

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    "Franchir la Porte Sainte nous engage à faire nôtre la miséricorde du bon samaritain"

    Homélie de la messe d’ouverture du jubilé de la miséricorde (texte complet)

    Rome, (ZENIT.org) Anita Bourdin

    « Franchir la Porte Sainte nous engage à faire nôtre la miséricorde du bon samaritain », déclare le pape François dans son homélie, de ce mardi 8 décembre, place Saint-Pierre, en la solennité de l’Immaculée Conception de Marie.

    Le pape a présidé la messe de l’inauguration du Jubilé extraordinaire de la miséricorde (8décembre 2015-20 novembre 2016) avant l’ouverture de la Porte Sainte.

    « Abandonnons toute forme de peur et de crainte, parce que cela ne sied pas à celui qui est aimé ; vivons plutôt la joie de la rencontre avec la grâce qui transforme tout », a dit le pape alors que les mesures de sécurité étaient renforcées.

    Quelque 50.000 personnes étaient présentes au début de la célébration, mais les foules n’ont pas cessé d’affluer jusqu’à l’ouverture de la Porte Sainte, prévue vers 10h30.

    Les intentions de prière ont été lues en chinois, en arabe, en français, en swahili.

    Voici le texte complet de l’homélie du pape François, dans une traduction officielle du Saint-Siège.

    A.B.

    Homélie du pape François

    Frères et sœurs,

    D’ici peu, j’aurai la joie d’ouvrir la Porte Sainte de la Miséricorde. Nous accomplissons ce geste, aussi simple que fortement symbolique, à la lumière de la Parole de Dieu que nous avons écoutée, et qui place au premier plan le primat de la grâce. Ce qui revient plusieurs fois dans ces Lectures, en effet, renvoie à l’expression que l’ange Gabriel adresse à une jeune fille, surprise et troublée, indiquant le mystère qui l’envelopperait : « Je te salue, comblée-de-grâce » (Lc 1, 28).

    La Vierge Marie est appelée surtout à se réjouir de ce que le Seigneur a accompli en elle. La grâce de Dieu l’a enveloppée, la rendant digne de devenir mère du Christ. Lorsque Gabriel entre dans sa maison, le mystère le plus profond qui va au-delà de toute capacité de la raison, devient pour elle motif de joie, de foi et d’abandon à la parole qui lui est révélée. La plénitude de la grâce est en mesure de transformer le cœur, et le rend capable d’accomplir un acte tellement grand qu’il change l’histoire de l’humanité.

    La fête de l’Immaculée Conception exprime la grandeur de l’amour de Dieu. Il est non seulement celui qui pardonne le péché, mais en Marie, il va jusqu’à prévenir la faute originelle, que tout homme porte en lui en entrant dans ce monde. C’est l’amour de Dieu qui devance, qui anticipe et qui sauve. Le début de l’histoire du péché dans le jardin de l’Eden se conclue dans le projet d’un amour qui sauve. Les paroles de la Genèse renvoient à l’expérience quotidienne que nous découvrons dans notre existence personnelle. Il y a toujours la tentation de la désobéissance qui s’exprime dans le fait de vouloir envisager notre vie indépendamment de la volonté de Dieu. C’est cela l’inimitié qui tente continuellement la vie des hommes pour les opposer au dessein de Dieu.

    Pourtant, même l’histoire du péché n’est compréhensible qu’à la lumière de l’amour qui pardonne. Si tout restait cantonné au péché, nous serions les plus désespérées des créatures, alors que la promesse de la victoire de l’amour du Christ enferme tout dans la miséricorde du Père. La Parole de Dieu que nous avons entendue ne laisse pas de doute à ce sujet. La Vierge Immaculée est devant nous un témoin privilégié de cette promesse et de son accomplissement.

    Cette Année Sainte extraordinaire est aussi un don de grâce. Entrer par cette Porte signifie découvrir la profondeur de la miséricorde du Père qui nous accueille tous et va à la rencontre de chacun personnellement. Ce sera une Année pour grandir dans la conviction de la miséricorde.

    Que de tort est fait à Dieu et à sa grâce lorsqu’on affirme avant tout que les péchés sont punis par son jugement, sans mettre en avant au contraire qu’ils sont pardonnés par sa miséricorde (cf. Augustin, De praedestinatione sanctorum 12, 24) ! Oui, c’est vraiment ainsi. Nous devons faire passer la miséricorde avant le jugement, et dans tous les cas le jugement de Dieu sera toujours à la lumière de sa miséricorde. Traverser la Porte Sainte nous fait donc nous sentir participants de ce mystère d’amour. Abandonnons toute forme de peur et de crainte, parce que cela ne sied pas à celui qui est aimé ; vivons plutôt la joie de la rencontre avec la grâce qui transforme tout.

    Aujourd’hui en franchissant la Porte Sainte, nous voulons aussi rappeler une autre porte que, il y a cinquante ans, les Pères du Concile Vatican II ont ouverte vers le monde. Cette échéance ne peut pas être rappelée seulement pour la richesse des documents produits, qui jusqu’à nos jours permettent de vérifier le grand progrès accompli dans la foi. Mais, en premier lieu, le Concile a été une rencontre. Une véritable rencontre entre l’Église et les hommes de notre temps. Une rencontre marquée par la force de l’Esprit qui poussait son Église à sortir des obstacles qui pendant de nombreuses années l’avaient refermée sur elle-même, pour reprendre avec enthousiasme le chemin missionnaire. C’était la reprise d’un parcours pour aller à la rencontre de tout homme là où il vit : dans sa ville, dans sa maison, sur son lieu de travail... partout où il y a une personne, l’Église est appelée à la rejoindre pour lui apporter la joie de l’Évangile. Une poussée missionnaire, donc, qu’après ces décennies nous reprenons avec la même force et le même enthousiasme. Le Jubilé nous provoque à cette ouverture et nous oblige à ne pas négliger l’esprit qui a jailli de Vatican II, celui du Samaritain, comme l’a rappelé le bienheureux Paul VI lors de la conclusion du Concile.

    Franchir la Porte Sainte nous engage à faire nôtre la miséricorde du bon samaritain.

    © Librairie éditrice vaticane

  • Aucune autre communauté religieuse ne souffre autant de la haine que la communauté chrétienne

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    Belgique, Bruxelles: une première au Parlement européen, une conférence sur la persécution des chrétiens (source)

    Le Vice-président: aucune autre communauté religieuse ne souffre autant de la haine que la communauté chrétienne

    Pour la première fois de son histoire, le Parlement européen a organisé une conférence sur la persécution des chrétiens.

    Comme l'agence de presse autrichienne Kathpress l’a indiqué, le vice-président du Parlement, Antonio Tajani  (Groupe du Parti populaire européen / des démocrates chrétiens (Conservateurs et réformistes européens (CRE)) a été l’initiateur de la réunion à Bruxelles.

    Selon ses dires, aujourd'hui, aucune autre communauté religieuse n’est plus exposée à la haine, à la violence et à l'agression systématique que les chrétiens.

    Le Président du Parlement de l'UE Martin Schulz (SPD) considère que le phénomène avait été jusqu’ici sous-estimé. Le Parlement européen devrait tout mettre en oeuvre pour protéger partout les chrétiens.

    Les droits fondamentaux sont désormais « gravement menacées »: « Et la persécution religieuse est une violation des droits fondamentaux ». Selon le service scientifique du Parlement européen, 70 % de chrétiens ont fui l'Irak depuis 2003. En Syrie, depuis 2011, 700.000 chrétiens ont été forcés de quitter leurs maisons. Le vice-président de la Commission européenne des évêques (catholique), l’évêque belge Jean Kockerols, a demandé, entre autres choses, de punir les crimes contre les chrétiens et de traduire les auteurs en justice.

    06.12.2015 - Traduction eemni - IDEA

  • Belgique : le teaser des JMJ est sorti

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    Le teaser des JMJ pour la Belgique est sorti ! (source)

    L'Église catholique de Belgique vous invite en images à vous inscrire aux JMJ 2016 qui se dérouleront cet été à Cracovie.

  • 65 spécialistes dénoncent l'euthanasie pour souffrances psychiques

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Edition spéciale ! Non à l'euthanasie pour souffrances psychiques

    Belgique : deuxième alerte de spécialistes sur l’euthanasie pour souffrances psychiques

    Ce mardi 8 décembre 2015, 65 spécialistes ont publié dans le journal belge De Morgen, une carte blanche dénonçant l’euthanasie pour souffrances psychiques, pointant "l’impossibilité d’en objectiver l'incurabilité". «Nous voyons, par exemple, comment certaines personnes qui ont été déclarées incurables et qui, sur cette base, ont obtenu le droit à une euthanasie, y renoncent parfois finalement quand de nouvelles – et fragiles – perspectives se font jour. Ceci prouve paradoxalement que la maladie ne pouvait être qualifiée d’incurable. »

    Cette mise en garde n’est pas la première. Au mois de septembre déjà, une carte blanche publiée dans Le Soir par une quarantaine de professionnels avait défrayé la chronique. L’évènement déclencheur à l’époque, avait été le cas d’Emily, connue sous le nom de Laura, qui, à l'âge de 24 ans, avait obtenu le droit d’être euthanasiée. Cette dernière s’était finalement rétractée au dernier moment. Mais tout le processus était en place avec l’aval des médecins.

    Le cas de Laura a beaucoup secoué les professionnels de la santé, particulièrement dans le domaine psychiatrique, qui y voient une interprétation excessive de la loi. Pour eux, « le caractère inapaisable de la souffrance mentale ne peut être constaté ». Or, comme le montrent les chiffres d’une étude réalisée par des experts belges et publiée dans le Journal du Médecin de juillet 2015, les cas d'euthanasie pour souffrances psychiques ont tendance à se multiplier. Cette étude, portant sur 100 demandes d’euthanasie pour souffrance mentale entre 2007 et 2011, révèle ainsi que 48% des demandes d’euthanasie pour raison psychique ont été acceptées par les médecins.

    Et le cas récemment médiatisé du Docteur Van Hoey, filmé en train d’assister le suicide d'une de ses patientes, une dame âgée, déprimée à cause du décès récent de sa fille, n'a fait que renforcer l'inquiétude des professionnels. La Commission de contrôle de l’euthanasie a d'ailleurs décidé derenvoyer ce dossier devant le Parquet, ce qui constitue une première en Belgique et témoigne du malaise sur cette question.

    Ce vendredi 4 décembre aux cliniques Saint Luc, s’est tenu un colloque « Euthanasie et psychiatrie »au cours duquel Ariane Bazan, Professeur de Psychologie à l’ULB et signataire des deux cartes blanches, a pu développer ses inquiétudes sur la pratique actuelle de l’euthanasie pour motif psychique. Cette dernière a ainsi expliqué qu’un psychiatre ne peut jamais déclarer un patient définitivement condamné, puisque la dépression est par définition un trouble ou une souffrance subjective qui peut brutalement prendre fin, dans un contexte particulier ou au contact d’un professionnel particulier. Il y a en définitive autant de possibilité de traitements que de soignants. Insistant sur la spécificité du traitement psychiatrique, Ariane Bazan a ainsi affirmé qu'« il n’y a pas de patients intraitables, il n’y a que des thérapeutes incapables. »

    Au cours du même colloque, Francis Martens, Psychologue, Président du Conseil d’Ethique de l’APSY-UCL, a dénoncé la pratique de l’euthanasie envers les personnes dépressives, estimant qu’il s’agissait là d’une démission des politiques et de la société dans la résolution des problèmes sociétaux actuels. Il est en effet avéré que les deux principales causes de dépression sont la solitude et le chômage. Au lieu de résoudre directement ces problèmes, la société n’aurait pour seule réponse que le suicide et l’euthanasie ? C’est la question qu'a posée Francis Martens.

    Tout en se disant « alarmés par la banalisation croissante de l’accès à l'euthanasie pour seul motif de souffrance psychique », les 65 signataires de cette deuxième carte blanche insistent « pour que soit retirée de la législation actuelle la possibilité d’une euthanasie au  seul motif de souffrance psychique. »

    Source: RTBF, Le Journal du médecin, La Libre, Le Soir