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  • Analyse géopolitique d'une crise sans précédent

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau :

    Géopolitique d’une crise sans précédent

    Rédigé par Thomas Flichy de La Neuville le dans Société

    La politique au Moyen-Orient manque pour le moins de clarté, entre les États-Unis qui ont mis en place un double jeu et les pays du Golfe devenus des paradis financiers. Face à l’État islamique, les forces en présence sont mal préparées. Les migrations en masse font-elles partie d’une politique de grande envergure, aux effets pervers voire meurtriers ? Exposé d’échanges fructueux entre diplomates et universitaires lors d’un colloque au Liechtenstein, suite aux attentats du 13 novembre.

    De toute évidence, les États-Unis ne se sont pas décidés à la destruction rapide de l’État islamique. Comment l’expliquer ? Une hypothèse serait que les États-Unis connaîtraient actuellement une transition diplomatique. Celle-ci se ferait avec lenteur en raison du poids de la bureaucratie et déboucherait logiquement sur des contradictions passagères au sein de leur politique moyen-orientale. Le département ­d’État a ouvert un dialogue avec l’Iran, il reconnaît la nécessité d’une solution politique en Syrie, toutefois, cette inflexion ne tarit pas les ventes d’armes vers l’Arabie Saoudite, qui remontent inévitablement vers l’Irak et la Syrie.

    De leur côté, les pays du Golfe ont fait évoluer leur économie au cours de la décennie passée. Jadis fondée exclusive­ment sur le pétrole, celle-ci s’est financiarisée au point que ces principautés sont devenues les nouveaux paradis fiscaux de la planète, remplaçant des pays comme le Luxembourg. Couvrant les transactions troubles avec le maximum d’opacité, leurs gouvernements ont criminalisé le dévoilement d’information sur les comptes bancaires.

     

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  • Quelle réponse apporter face à la violence de l'islam ?

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    Quelle réponse face à la violence de l'islam ?

    Une interview d'Annie Laurent parue le  (dans Société) sur le site de l'Homme Nouveau :

    Fondatrice de l'association Clarifier et spécialiste du monde arabe, Annie Laurent répond à quelques questions pour clarifier notre situation face à un islam déroutant.

    Quelle est votre analyse sur la situation de l'islam en France et en Europe après les attentats de l'année 2015 (Charlie, Hyper Casher et Bataclan) ?

    Pour moi, ces agressions (et n’oublions pas Toulouse, Montauban et Grenoble, ainsi que les attentats manqués dans le Thalys et l’église de Villejuif) sont le signe évident de la faillite de la France et de l’Europe en ce qui concerne l’intégration des musulmans. Ce qui me frappe c’est que le recours à la violence se déploie parmi les jeunes générations issues d’ascendants immigrés musulmans qui, il y a quarante ou cinquante ans, semblaient vouloir vraiment devenir pleinement français, c’est-à-dire adopter nos mœurs, notre culture et nos traditions, autrement dit aimer la France avec tout ce qui la constitue. Aujourd’hui, on assiste à un rejet croissant et massif, voire haineux, de tout cela. En se réislamisant, en s’organisant sur le mode communautariste, en multipliant les revendications confessionnelles, les musulmans de France expriment leur refus de s’assimiler, démarche qui relève d’une volonté libre, comme l’explique très bien Malika Sorel-Sutter dans son dernier livre, Décomposition française (1), dont je recommande la lecture. Le plus terrible à mes yeux c’est que nos élites, par leur aveuglement et leurs utopies idéologiques, ont favorisé cette évolution dangereuse qui menace la cohésion nationale et la paix civile. La déchristianisation et le développement de l’indifférentisme religieux ont aussi leur part dans ce processus délétère qui conduit tant de nos jeunes compatriotes à se faire musulmans et même à s’enrôler dans le djihad. Il faut le reconnaître et l’Église en France doit en tirer les conséquences. Pour répondre précisément à votre question, l’Islam est en France mais il n’est pas de France et c’est pareil pour le reste de l’Europe.

    Quelle réponse devons-nous apporter politiquement à cette violence et à la guerre engagée par l'État islamique ?

    Je pense tout d’abord que nos dirigeants doivent opérer des révisions en profondeur en ce qui concerne nos rapports avec le monde musulman, rapports marqués du sceau de l’hypocrisie, de l’injustice et de la soumission. Il faut cesser de se prévaloir de la démocratie et des droits de l’homme d’un côté, comme on l’a fait sans aucune légitimité en Libye puis en Syrie, tout en maintenant par ailleurs des échanges avec des régimes, comme ceux de la péninsule Arabique, qui violent ouvertement ces principes. La richesse de ces derniers, ainsi que le profit que nous pouvons en retirer, ne doivent plus servir de prétexte à fermer les yeux sur leurs entraves aux libertés les plus élémentaires. Il y a là de notre part une attitude incohérente et profondément immorale qui ne peut qu’inspirer le mépris des sociétés islamiques à notre égard. Nous devons aussi arrêter de céder au chantage de la Turquie et oser dire au Président Erdogan que son pays ne peut pas adhérer à l’Union européenne, tout simplement parce qu’il n’est pas européen, ce qui n’empêcherait pas d’instaurer des partenariats dans certains domaines. Les Turcs, comme les Arabes musulmans, observent nos faiblesses et ils en profitent pour accélérer l’islamisation de l’Europe. Les révisions géopolitiques qui s’imposent exigent du courage et de l’humilité. Je sais qu’il n’est pas facile de reconnaître que l’on s’est trompé mais tel est le prix à payer pour retrouver des relations saines avec les États et les peuples musulmans et pour obtenir leur respect. Ces changements pourraient rejaillir positivement sur l’attitude de nos compatriotes musulmans envers les pays européens qui les ont généreusement accueillis. Il s’agit là d’un combat de longue haleine mais sans ces révisions l’action militaire ne suffira pas pour gagner la guerre que nous livrent les djihadistes de l’État islamique et d’autres mouvements apparentés.

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  • Le latin : un accélérateur de réussite pour les élèves défavorisés

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    Lu ICI :

    Étude — Le latin agit comme un accélérateur de réussite pour les élèves défavorisés


    Voilà une étude que la ministre socialiste de l'Éducation française, Najat Belkacem s'est bien gardée de populariser. Réalisée par la très sérieuse direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), cette note d'information s'intitule : « Le latin au collège : un choix lié à l'origine sociale et au niveau scolaire des élèves en fin de sixième ». Un titre trompeur, car elle dément en vérité tous les préjugés de la ministre de l'Éducation nationale sur le latin comme discipline réservée à l'élite. Que nous apprend cette étude ? Qu'il y a certes plus d'enfants d'enseignants que d'ouvriers qui choisissent cette option. Mais elle démontre surtout que le latin agit comme un accélérateur d'égalité, puisque son apprentissage aide davantage les élèves issus de milieux défavorisés. En observant le destin de 35 000 jeunes entrés en sixième [Secondaire I au Québec] en 2007, ses deux auteurs ont découvert que le succès aux examens des élèves latinistes vivant dans une famille modeste est supérieur de 21,5 % au brevet [examens à 14-15 ans], et de 23 % au bac [D.E.C. au Québec, vers 18 ans en France] à celui de leurs congénères non latinistes. Pour les enfants de cadres ou d'enseignants, cet écart est moins important : 5,6 % pour le brevet, 18 % pour le bac.

    De l'illettrisme à la classe prépa

    Plus surprenant, l'enseignement du latin joue un rôle pour préserver la mixité sociale dans les collèges les plus problématiques : « À milieu social et niveau scolaire identiques […], les élèves choisissent plus souvent le latin lorsqu'ils sont scolarisés en éducation prioritaire [c'est-à-dire principalement dans les banlieues « difficiles »], écrivent les auteurs de l'étude. » L'enseignement du latin est donc une manière de « retenir » les enfants de familles privilégiées dans les réseaux d'éducation prioritaire.

    Les professeurs de lettres classiques sont enchantés de ces résultats au moment où le latin et le grec sont menacés par la réforme du collège. Enchantés, mais pas étonnés. L'un d'entre eux, qui enseigne dans un collège de l'académie de Créteil, raconte ainsi comment le latin a permis à un de ses élèves, qui ne maîtrisait pas le français au début de la cinquième, de rejoindre après le bac une classe préparatoire [à la rentrée dans les hautes écoles d'élite] parisienne. Un parcours exemplaire que la transformation du latin et du grec en « enseignement pratique interdisciplinaire » [dernier projet de la calamiteuse Belkacem] risque de rendre impossible demain.

  • La lettre sereine du Père Henri Boulad aux musulmans ouverts, modérés et libéraux au lendemain des attentats de Paris du 13 novembre 2015

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    Lettre sereine aux musulmans ouverts, modérés et libéraux (source)

    J'imagine votre embarras et votre confusion face à cette horreur, que vous condamnez sans doute du plus profond de vous-mêmes.

    Vous sentez bien cependant que c'est l'islam lui-même qui est incriminé, car c'est bien aux cris d'« Allahou akbar » que s'est perpétuée cette tragique agression.

    N'essayez surtout pas d'exonérer l'islam de ce qui s'est passé.

    Ne continuez pas à répéter ce refrain bien connu, suite à toutes les horreurs commises par les islamistes dans le monde : « Tout ça n'a rien à voir avec l'islam ».

    Ne criez surtout pas à l'« amalgame », manière élégante de dédouaner l'islam des violences récurrentes perpétrées en son nom.

    C'est incongru d'affirmer que tout ce qui se passe comme atrocités au nom de l'islam n'a rien à voir avec l'islam. Un certain Occident « libéral » et une certaine Église catholique, tous deux partisans de l'ouverture et du dialogue, ne cessent de ressasser de tels slogans, sans chercher à aborder les vrais problèmes, dans un dialogue franc et ouvert.

    L'« heure de vérité » a sonné, et il est grand temps de reconnaître que l'islam a un problème. Un problème qu'il doit avoir le courage de regarder en face et de tenter de résoudre en toute objectivité et lucidité. Ce n'est pas en enfouissant sa tête dans le sable qu'on peut espérer trouver une solution.

    Je ne doute nullement de la sincérité et la bonne volonté des musulmans ouverts et modérés. Mais là n'est pas la question. On peut être pleinement sincère tout en étant dans l'erreur.

    Il est trop facile pour les musulmans d'incriminer l'Occident « corrompu » et « impérialiste » comme étant la source de tous leurs maux. Il est trop facile d'accuser ceux qui instrumentalisent l'islam pour leurs propres intérêts.

    C'est dans l'islam même que gît le problème. Les musulmans ont toujours eu tendance à chercher des boucs émissaires partout, sauf en eux-mêmes. Il est grand temps qu'ils se posent certaines questions cruciales et se rendent compte que « le ver est dans le fruit. » S'ils condamnent et rejettent ce radicalisme barbare qui les embarrasse, qu'ils fassent un petit effort pour en chercher la cause.

    Ils découvriront alors que la cause se trouve dans les textes fondateurs de leur religion – Coran, Sunna, Hadiths – qui regorgent d'appels à l'intolérance, au meurtre et à la violence.

    Ces textes sont encore enseignés aujourd'hui à l'Azhar, la plus haute instance de l'islam sunnite, chargé de la formation des prédicateurs et ulémas à travers le monde. Cette doctrine atteint le petit peuple à travers les prêches du vendredi – souvent incendiaires – et rejoint les élèves via les manuels scolaires.

    Vers le dixième siècle, l'islam a eu le choix entre la voie mystique, modérée et ouverte, celle de La Mecque, et la voie violente, radicale et conquérante, celle de Médine. Il a malheureusement opté pour la seconde, en privilégiant les versets médinois aux mekkois, dans la fameuse doctrine de « l'abrogeant et de l'abrogé » (An nâsékh wal mansoukh).

    Pour éviter alors que quiconque ne revienne sur cette décision, les ulémas de l'époque ont décrété que « la porte de l'ijtihad » était désormais close. Ce qui signifie que tout effort de réflexion critique susceptible de remettre en question une telle décision était pour toujours interdit.

    Les nombreuses tentatives de réforme de l'islam, tout au long de son histoire, se sont heurtées à ce décret considéré comme immuable et irréversible. Le grand cheikh soudanais, Mahmoud Taha, pour avoir proposé d'inverser la doctrine de l'abrogeant et de l'abrogé, en privilégiant les versets mekkois aux médinois, a été pendu sur la grande place de Khartoum, le 18 janvier 1985.

    L'islam est dans la souricière, une souricière dans laquelle il s'est lui-même mis. Une souricière dont il ne parvient pas à sortir. Tel est le drame qui met les musulmans dans une angoissante situation.

    « Les nouveaux penseurs de l'islam » - comme on les appelle aujourd'hui - rêvent d'une réforme et d'un islam compatible avec la modernité. Les émouvantes tentatives d'un homme aussi brillant que Abdennour Bidar n'en sont qu'un exemple. Malheureusement, la pensée de ces hommes courageux ne fait pas le poids face à l'islam rigoureux et borné qui domine depuis quatorze siècles.

    J'imagine à quel point cela doit être douloureux pour ces penseurs, qui aimeraient tant trouver une issue à l'impasse dans laquelle ils se trouvent.

    L'Église est passée par la même crise. Mais elle est parvenue à la dépasser grâce au Concile Vatican II. Il est grand temps que l'islam en fasse autant et procède au même aggiornamento.Vœu pieux? Utopie? Wishful thinking?... L'islam peut-il se réformer sans se dénaturer?

    Je ne le pense pas. Mais c'est aux musulmans eux-mêmes de répondre.

  • Les prêtres mariés au menu du prochain Synode ?

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    De Sandro Magister sur chiesa.espressonline.it :

    Le prochain synode est déjà en chantier. Sur les prêtres mariés

    À la mi-février, le pape François se rendra au Chiapas, où des centaines de diacres mariés demandent à être ordonnés prêtres. En Amazonie aussi, le changement semble proche. Tout cela figurait déjà dans le programme élaboré par le cardinal Martini

    ROME, le 9 décembre 2015 – Alors que l’on attend une décision du pape François au sujet de l’accès des divorcés remariés à la communion, question à propos de laquelle deux synodes ont débattu et se sont divisés, on entrevoit déjà quel sera le thème de la prochaine session synodale : les prêtres mariés.

    C’est au pape que reviendra le choix du thème, comme pour les synodes précédents et pour celui qui viendra ensuite, indépendamment de ce que pourront proposer les quinze cardinaux et évêques qui constituent le conseil qui sert de pont entre une session et la suivante.

    Et plusieurs indices donnent à penser que le prochain sujet de discussion synodale sera les prêtres mariés.

    *

    Le premier indice est la volonté évidente du pape François de mettre en œuvre le programme présenté en 1999 par le cardinal Carlo Maria Martini dans une intervention mémorable au synode qui s’était tenu cette année-là.

    Le prélat jésuite, alors archevêque de Milan, était le leader incontesté de l’aile "liberal" de la hiérarchie catholique. Il déclara qu’il avait "fait un rêve" : celui d’une Église capable de se mettre sans cesse en état de synode et de procéder à une "confrontation collégiale, faisant autorité, de tous les évêques à propos de quelques thèmes essentiels".

    Et voici la liste de "thèmes essentiels" qu’il donna :

    "Le manque de ministres ordonnés, le rôle de la femme dans la société et dans l’Église, la discipline du mariage, la conception catholique de la sexualité, la pratique pénitentielle, les relations avec les Églises sœurs de l'orthodoxie et, plus généralement, la nécessité de raviver l’espérance œcuménique, le rapport entre la démocratie et les valeurs mais aussi entre les lois civiles et la loi morale".

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  • La place de l'homme diminué dans une humanité augmentée

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    Ce sujet portant sur l'eugénisme et le transhumanisme a été traité par Fabrice Hadjad invité par Jean-Philippe Taslé d’Héliand, Président de ODDO Banque privée; on en trouvera les videos en cliquant sur le lien suivant : http://www.e-philanthropos.org/

  • A Bruxelles, on fêtera ensemble Noël et le Mawlid an-Nabi, la naissance du prophète

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    Le 27/12/2015 - FETE DE NOËL / MAWLID AN NABI (source)
     
    A l’occasion de la fête de Noël, naissance de Jésus-Christ, et de Maulid an-Nabi, naissance du prophète Mohammad, plusieurs associations chrétiennes et islamiques organisent une rencontre spirituelle islamo-chretienne.

    Suite à une convergence dans les calendriers chrétien et islamique, les deux fêtes ont lieu cette année dans la même semaine. A l’avenir les dates vont se décaler de plus en plus. Une raison unique de se rencontrer…

    Lieu : salle Amaryllis Event, 27 place Masui, 1000 Bruxelles
    (entre square De Trooz/Pont de Laeken et rue du Pavillon)
    Bus 47 et 57 ; tram 3, 62, 93 arrêt ‘Masui’
     
    Rendez-vous : dimanche 27 décembre à 14h00
     
    Programme : témoignages, textes, prières, chants issus des traditions chrétienne et islamique (fin prévue vers 17h00)

    Par cette initiative les organisateurs souhaitent appeler les croyants chrétiens et musulmans à poursuivre le chemin du dialogue et à construire le ‘vivre ensemble’ au quotidien.
    Aisa Belgique - Centre El Kalima - Coexister - Ensemble pour la Paix et la Fraternité - Groupe Taizé Flagey - Les amis de l’islam - Kawthar - Mosquée Jaffaria - Interreligieuze Dialoog van de kerk in Brussel.

    INFO :
    Centre El Kalima 0498-042 519
    Jan Van Eycken 0470-033 266


    POURQUOI UNE INITIATIVE ISLAMO-CHRETIENNE
    DANS LA SEMAINE DE NOEL ?

    Par une convergence entre les calendriers chrétien et musulman, les célébrations de la naissance de Jésus Christ et de celle du prophète Mohammad ont lieu cette année-ci à un jour ou deux l’une de l’autre. Les organisateurs musulmans et catholiques y voient un signe de paix et de fraternité, qui ne se présentera plus d’ici 33 ans. Neuf organisations catholiques et musulmanes y voient un signe de paix et de fraternité et ont pris l’initiative d’organiser une rencontre islamo-chrétienne en réunissant les deux communautés par des chants, témoignages, récitations biblique et coranique. Une bonne partie du programme sera consacrée à présenter les significations de la fête de Noël et de de la fête du Mawlid an-Nabi.

    Il ne s’agit pas de verser dans un quelconque syncrétisme en comparant Jésus et Mohammad. La rencontre est avant tout une occasion parmi tant d’autres d’exprimer le respect et la reconnaissance mutuels des deux traditions religieuses, conscients de ce qui les unit et de ce qui les différencie. L’accueil mutuel de chrétiens et de musulmans dans la période de Noël, où les deux communautés sont en fête, constitue un signal majeur à une époque où, au nom de la religion et de Dieu, certains prêchent la haine ou commettent des attentats. Voilà la motivation essentielle de la rencontre spirituelle du 27 décembre 2015.

    Mourad Boujmil (Les Amis de l’Islam)
    Nathalie Breysse (Coexister)
    Regis Close (Centre El Kalima)
    Faouzia Elassooudi (AISA Belgique)
    Zulfikar Ali Mussa (Mosquée Jaffaria)
    Sebastien Nechelput (Ensemble pour la Paix et la Fraternité)
    Hélène Renglet (Groupe Taizé Flagey)
    Isabelle Soumaya Praile (Kawthar)
    Jan Van Eycken (Interreligieuze Dialoog van de Kerk in Brussel)

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  • Bruxelles (Sainte-Catherine), 11 décembre : Eucharistie à l'intention des personnes ayant perdu un enfant par fausse couche ou avortement

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    Vendredi 11 décembre

    Eucharistie à Malines-Bruxelles

    Eucharistie au nom et autour des personnes qui ont perdu un enfant pendant la grossesse par fausse couche ou avortement.

    L’eucharistie,

    présidée par Monseigneur Léonard,

    aura lieu à 18h15

    en l’église Sainte-Catherine,

    place Sainte-Catherine à 1000 Bruxelles.

    Ces eucharisties ne s’adressent pas uniquement aux parents de l’enfant décédé in utero, mais aussi à tous ceux qui, de près ou de loin ont connu l’existence de cet enfant : grands-parents, frères, sœurs, amis, collègues, infirmiers, médecins, ou simplement chrétiens soucieux de la vie …

    Accès via le métro, station Sainte-Catherine ou tram et bus, arrêts de Brouckère ou Bourse

  • La Basilique Saint-Pierre profanée ?

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    Telle est, en tout cas, l'opinion d'Anne Dolhein publiée sur "reinformation.tv" :

    « Sacrilège » : la projection New Age de “Fiat Lux, illuminer notre Maison commune” sur la basilique Saint-Pierre

    Fiat Lux basilique Saint Pierre Maison commune 
    Un bien grand mot, dira la majorité : pourquoi qualifier de « sacrilège » la projection d’images offerte au soir du 8 décembre au pape François à Rome, pour marquer l’ouverture du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde ? Après tout, on pourrait bien dire que la basilique Saint-Pierre, qui a servi de gigantesque écran au spectacle de lumière, était comme une arche de Noé où les espèces en danger ont défilé dans une spectaculaire mise en scène. Et qu’il s’agissait, au fond, d’une célébration de la création ? Le Créateur en était pourtant singulièrement absent. Et le titre donnait le ton de ce rejet : Fiat Lux, illuminer notre Maison commune. Car c’est à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre, comme dans toute église possédant un tabernacle renfermant des hosties consacrées, que se trouve la véritable Lumière du monde, la Présence réelle qui éclaire la juste hiérarchie des valeurs et rappelle la véritable fin de l’homme. De nombreux groupes catholiques anglophones ont sévèrement critiqué l’événement, une « fête » New Age.
     
    Le mot sacrilège est en réalité parfaitement choisi : il décrit l’usage profane d’un lieu sacré.

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  • La liberté d'expression d'un militant pro-vie reconnue par la CEDH

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    Lu ICI (Claire Bréguet): 

    La CEDH reconnait le droit à la liberté d’expression du militant pro-vie Klaus Annen 

    Le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) a publié l’arrêt du 26 novembre de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), par lequel la Cour européenne soutient le droit à la liberté d’expression du militant pro-vie Klaus Annen . L’affaire fait référence à l’interdiction de distribuer des fiches d’information contre l’avortement devant une clinique d’avortement et de publier sur un site web les noms des médecins qui dirigeaient la clinique. La CEDH, qui n’a pas toujours soutenu la liberté d’expression des pro-vies, estime que l’interdiction violait la loi et l’Allemagne devra payer à Annen 13,696.87 euros pour frais et dépens.

    En juillet 2005, dans le cadre d’une campagne pro-vie, Annen a distribué des brochures dans le voisinage d’une clinique d’avortement en disant que les deux médecins qui dirigent la clinique, — noms, prénoms et adresses étaient répertoriés — effectuaient des « avortements immoraux. » Au dos des tracts, était incluse la phrase suivante: « Le meurtre d’êtres humains à Auschwitz était immoral, mais qu’aujourd’hui on permet le meurtre de personnes innocentes non sujettes à la responsabilité pénale. » Un tribunal régional a demandé à Klaus Annen d’arrêter de distribuer les tracts qui contenaient les noms des médecins et l’affirmation de l’immoralité des avortements.

    Dans sa décision, la Cour européenne des droits de l’homme a jugé que les tribunaux allemands n’avaient pas trouvé un juste équilibre entre le droit à la liberté d’expression d’Annen et les droits des médecins relatifs à la personnalité. La Cour a constaté que dans les brochures, on démontre clairement que les avortements pratiqués à la clinique ne sont pas soumis à la responsabilité pénale. Par conséquent, l’affirmation selon laquelle la clinique réalise des « avortements immoraux » est correcte d’un point de vue juridique. Quant à la référence à l’Holocauste, la Cour estime que « l’appelant n’a pas assimilé du moins explicitement l’avortement à l’Holocauste », mais cette référence doit être comprise comme «un moyen de sensibilisation à l’idée générale que la loi peut diverger de la morale « .

  • La dignité, pour mourir ou pour vivre ?

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    De Marianne Durano sur genethique.org (Le coin des experts) :

    DIGNE DE MOURIR… OU DIGNE DE VIVRE ?

    Que n’a-t-on pas justifié au nom de la dignité ! Brandi aussi bien par les défenseurs que par les opposants de l’euthanasie, l’argument s’impose et ferme trop souvent la discussion. Pour autant, que faut-il entendre par dignité ? Marianne Durano est philosophe, elle propose des clés de lecture et remet en perspective le sens dévoyé d’une notion trop banalisée.

    “L’autonomie est un principe de la dignité de la nature humaine et de toute nature raisonnable.”Cette définition, énoncée par Kant dans la Fondation de la métaphysique des mœurs, était promise à une belle postérité. Elle est la clef de voûte de bien des raisonnements en éthique médicale. La dignité serait tributaire de l’auto-nomie, c’est-à-dire de la capacité à définir soi-même les règles de son action. Mieux, Kant assimile nature humaine et nature raisonnable, la raison elle-même se reconnaissant à l’autonomie... La dignité humaine, l’humain lui-même, dépendrait de ce principe d’autonomie, qui exige que chacun puisse poser des choix indépendamment de toute influence extérieure, fût-elle celle de son propre corps, de ses propres émotions, de ses propres inclinations. Car est-il autonome celui qu’une passion aveugle ou qu’une maladie ravage ? Pour être réellement autonome, c’est-à-dire réellement libre, il faudrait en effet n’être déterminé par rien d’autre que par sa seule raison, abstraction faite de tout intérêt et de tout déterminisme. Seul celui qui est pleinement désintéressé serait absolument libre. Quand certaines associations réclament “le droit à mourir dans la dignité”, elles sous-entendent ainsi que celui qui a perdu toute autonomie, celui que la souffrance rend dépendant et vulnérable, perd sa dignité avec sa liberté. Choisir sa mort représenterait alors “l’ultime liberté”, le dernier acte autonome qui rendrait au mourant sa dignité menacée.

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  • Ce que nous disent les chrétiens d'Orient : REVEILLEZ-VOUS !

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    D'Aleteia.org (Arthur Herlin):

    « Réveillez-vous », l’ultime appel de détresse des chrétiens d’Orient

    Dans une vidéo particulièrement percutante, des chrétiens d'Orient continuent d'appeler l'Occident à l'aide.

    « Je leur demanderai de se réveiller. » Ce sont par ces mots qu’un prêtre catholique irakien, Douglas Bazi, répond lorsqu’on lui demande quel message il souhaite adresser aux Occidentaux. Détournant des images de propagandes de l’État islamique pour illustrer le calvaire que vivent les chrétiens d’Orient, cette vidéo réunit des témoignages de prêtres orientaux pour sensibiliser un peu plus leurs frères d’Occident.

    « Pour nous aider, évangélisez à nouveau votre société »

    Dans cette vidéo produite par la chaîne « H.M télévision« , des prêtres venus d’Irak témoignent de l’exemple d’humilité et de foi dont font preuve les « martyrs d’Orient ». « Vous pouvez nous aider en construisant une société chrétienne active et courageuse, vous devez évangéliser à nouveau votre société avec courage et sans peur de dire que nous sommes chrétiens », suggère humblement Mgr Amel Shimoun Nona, évêque chaldéen de Sydney. « C’est la seule manière avec laquelle vous pouvez nous aider », insiste-t-il.