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  • Gregory Puppinck,lauréat du prix de l'Humanisme chrétien 2016 : une interview réalisée par la radio chrétienne francophone (RCF).

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    Gregor Puppinck, juriste, docteur en droit, expert auprès de la Cour Européenne des Droits de l’homme, dirige le Centre Européen pour le Droit et la Justice à Strasbourg

    écouter l'émission sur RCF

  • Eglises bruxelloises : des paroissiens interpellent leurs évêques

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    Sur la Libre de ce vendredi 10 juin, cet appel d'un collectif de paroissiens bruxellois (*) :

    Ne fermez pas nos églises !

    La plupart des 108 églises paroissiales de Bruxelles sont menacées de fermeture à court ou moyen terme suivant un nouveau projet pastoral. Des chrétiens de diverses paroisses veulent exprimer leurs inquiétudes aux évêques de Belgique, et leur lancent un véritable appel.

    À Bruxelles, on nous dit que nous avons trop d’églises. À l’heure où des milliers de chrétiens d’Orient meurent chaque jour pour que leurs églises survivent, c’est presque indécent… Sur le terrain, nous constatons effectivement que de plus en plus d’églises sont fermées au culte du dimanche, à l’insu et à la grande surprise de leurs paroissiens qui le découvrent parfois d’un jour à l’autre. La raison ? Un projet pastoral diocésain encore peu connu mais de grande ampleur, dont l’objectif est de fusionner les paroisses et concentrer les messes du dimanche dans des églises centrales afin d’accroître leur attractivité et leur dynamisme. Une église ou deux seraient gardées par unité pastorale, les églises périphériques étant menacées de fermeture pour la pastorale de quartier. 

    La fin annoncée de la vie des quartiers

    Créer des entités paroissiales de plus en plus grandes et impersonnelles, une ou deux par commune, ne serait-ce pas la fin de la vie paroissiale, fermement ancrée dans les quartiers ? Une disparition pourtant programmée qui aura les conséquences inverses de celles espérées : éloigner les églises des gens, diminuer le nombre de fidèles, affaiblir le tissu ecclésial et pénaliser davantage les moins mobiles et les plus pauvres. Dans un contexte où la priorité de tous les responsables politiques et sociaux est de renforcer les services de proximité et la vie des quartiers, cette politique pastorale n’apparaît-elle pas en total décalage avec la volonté de témoigner d’une Église et d’un Dieu qui veulent se faire proche de l’homme et du plus pauvre, au cœur de sa vie quotidienne et ordinaire ?

    Une pratique religieuse en hausse

    Pourtant, des études récentes révèlent que la pratique religieuse des catholiques a augmenté durant ces dernières années, tout comme le nombre de séminaristes et de baptêmes d’adultes. La formidable mobilisation qui a permis de sauver la chaîne catholique KTO en Belgique n’est-elle pas un signe fort de la soif de spiritualité de notre pays dit sécularisé ? 250 prêtres actifs, 30 diacres, une centaine d’assistants pastoraux et des milliers de bénévoles. L’Église de Bruxelles est riche de ressources humaines pour faire vivre ses 108 églises. Des églises vivantes, qui accueillent non seulement environ 144 000 catholiques pratiquants (12% de la population bruxelloise d’après le sondage Orela-le Soir-Ipsos-RTL- février 2016), mais aussi les milliers de passants, heureux de pouvoir les visiter, y flâner, s’y arrêter ou prier. 

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  • D'après François Fillon, le choc des civilisations est en germe

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    De Samuel Pruvot sur le site de Famille Chrétienne :

    François Fillon : « le choc des civilisations est en germe »

    EXCLUSIF MAG - En déplacement au Proche-Orient, le candidat aux primaires de la droite dénonce le communautarisme qui bloque aujourd’hui le Liban et qui pourrait demain s’exporter en France. Entretien.

    Le déclin du modèle libanais signe-t-il l’échec du Pacte national de 1943 (à savoir faire adhérer les musulmans à une identité qui dépasse l’appartenance confessionnelle) ?

    Chaque fois que je vais au Liban, je suis partagé. D’un côté, il y a le pessimisme lié au constat de la persistance des conflits et, de l’autre, l’optimisme dégagé par tous ces Libanais que je rencontre. Dans ce Liban fragile, il y a des espoirs de renaissance puis des temps de déprime comme aujourd’hui.

    Cela dit, si le Hezbollah avait vraiment la volonté de déstabiliser et de mettre la main sur le Liban, il aurait les moyens de le faire. Le Pacte national est toujours vivant malgré tout.

    Quelle est la marge de manœuvre des chrétiens libanais, devenus minoritaires même au Liban ?

    Le plus désespérant, c’est leur division. Leur seule chance de conserver une influence est de faire preuve d’un minimum d’unité. Je ne parle pas d’un réflexe d’autodéfense, mais d’une volonté de peser dans le jeu politique. Il est évident que les autres camps – sunnites et chiites – jouent de leurs divisions.

    Cette situation rappelle des épisodes très anciens… Souvenons-nous que dans un tout autre contexte, celui des croisades, les chrétiens ont payé au prix fort leurs rivalités. Pour revenir à l’actualité, je crois qu’il existe une société civile libanaise plus apte à dépasser les affrontements communautaires que les clans politiques du pays.

    Michel Aoun, homme d’État libanais, a confié à famillechretienne.fr son inquiétude face à la présence de 1,5 million de réfugiés : « Qui peut recevoir un nombre de réfugiés qui correspond à la moitié de sa population ? » Y a-t-il un risque de nouvelle guerre civile ?

    Ce pays est capable de résister à tout. Il fait preuve d’une résilience extraordinaire ! Mais il y a ici une injustice criante qui devrait faire honte aux Européens et aux Américains : notre incapacité à appréhender correctement la crise syrienne qui est à l’origine de la crise migratoire. Remontons le temps. S’il n’y avait pas eu la décision funeste de M. Bush d’intervenir en Irak, il n’y aurait pas eu de déstabilisation et aujourd’hui d’État d’islamique.

    L’entêtement de notre diplomatie à ne voir dans la crise syrienne qu’une révolution populaire contre un tyran doit cesser. En fait, rapidement s’est créé un affrontement entre communautés, une guerre civile dans laquelle chaque belligérant a ses soutiens. La France porte une part de responsabilité dans la crise actuelle. Le gouvernement français n’a cessé de clamer que Bachar el-Assad allait s’effondrer d’une minute à l’autre, mais cela fait quatre années que ça dure. Il y a donc quelque chose de faux dans notre diplomatie.

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  • Le Concile panorthodoxe aura-t-il lieu ?

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    De Sandro Magister sur chiesa.espresso.repubblica.it :

    Ou tous ou aucun. La synodalité qui provoque le naufrage du Concile

    À quelques jours de son ouverture, le Concile panorthodoxe risque de ne pas avoir lieu. Les patriarcats de Bulgarie, de Géorgie et d’Antioche annoncent qu’ils se retirent et Moscou leur prête main forte. La discorde a été semée par l’accolade échangée par Cyrille et le pape François

    ROME, le 9 juin 2016 – Il n’y en a pas eu un seul depuis plus de mille ans, cela fait soixante ans qu’on le prépare, et il a été finalement convoqué pour les jours qui précéderont et suivront la prochaine Pentecôte qui, pour les Églises d'Orient, sera célébrée cette année le 19 juin.

    Toutefois, alors qu’il est sur le point de commencer, le concile panorthodoxe tellement désiré risque de ne pas avoir lieu.

    Et cependant tout avait l’air d’aller dans la bonne direction. À la fin du mois de janvier, les dirigeants des quatorze Églises orthodoxes de tradition byzantine, qui s’étaient réunis à Chambésy, en Suisse, avaient conclu les derniers accords, portant sur le lieu où se déroulerait le concile, l'île de Crète, sur la date à laquelle il commencerait, le 19 juin, sur sa durée, jusqu’au 26 juin, sur les règles de procédure, ainsi que sur les documents qu’il faudrait apporter lors des discussions, ces documents, au nombre de cinq, portant sur les sujets suivants :

    - l'autonomie des Églises et la manière de la proclamer ;
    - l'importance du jeûne et son observance aujourd’hui ;
    - le sacrement du mariage et ses empêchements ;
    - les relations de l’Église orthodoxe avec le reste du monde chrétien ;
    - la mission de l’Église orthodoxe dans le monde contemporain en ce qui concerne la paix, la liberté, et la fraternité entre les peuples.

    Chacun de ces points avait fait l’objet d’un vote unanime des quatorze délégations, à l’exception des règles et du document concernant le mariage, que le patriarcat d’Antioche avait été seul à ne pas approuver. Tout permettait donc d’espérer une réussite, même en tenant compte du fait que, dans un concile panorthodoxe, n’est valide que ce qui est approuvé à l'unanimité et que toute modification d’une règle ou d’un document doit obtenir l’accord de tous :

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  • Le championnat d'Europe de football 2016 : un grand moment de célébration du post-moderne, dans tous ses états

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    De Chantal Delsol sur Figaro Vox (lefigaro.fr)

    Football : les paradoxes d'une ferveur persistante

    TRIBUNE - Les footballeurs sont les seuls «héros» qu'on nous propose. Et malgré leur comportement souvent odieux, les Français (mais pas seulement) ne se détournent pas d'eux, explique l'universitaire Chantal Delsol.

    Le championnat d'Europe de football 2016 commence vendredi. Cet événement sportif figure au premier rang des sujets d'actualité. Si le comportement des footballeurs suscite souvent la déception, voire le blâme, rien ne paraît pouvoir détourner l'opinion du football, souligne la philosophe Chantal Delsol.


    Les compétitions internationales remplacent la guerre et, d'une certaine façon, s'y substituent. Les deux activités se ressemblent: rivalité, dépenses inouïes et sans compter, oubli et dépassement de la vie ordinaire dans l'enthousiasme qui permet pour un moment des émotions plus fortes. Il est bien probable que les jeux et les guerres sont antithétiques, car on n'a pas envie de jouer avec celui qu'on acceptera de tuer, et inversement, on ne tuera pas son concurrent. C'est la différence entre ennemi et adversaire. On peut se réjouir de vivre à une époque où l'on préfère la confrontation sur un stade plutôt que sur un champ de bataille.

    Il est bien légitime que les nations se mesurent. Car même si elles sont capables de s'entraider en cas de catastrophes, elles demeurent toujours des entités souveraines et indépendantes, au fond des individus séparés, toujours à épier les échecs ou les réussites des autres, et à soi-même se glorifier. Et comme au fond les peuples ne cherchent qu'une supériorité symbolique, le jeu fait l'affaire avec grandeur, pour manifester cette impatience d'être le meilleur, et cette impatience à étaler sa supériorité.

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  • Belgique : une proposition de loi élargit la définition des soins palliatifs

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    BELGIQUE : DES SOINS PALLIATIFS ÉLARGIS AU DELÀ DES PATIENTS EN FIN DE VIE

    La Commission de la Santé du Parlement Belge a approuvé à l’unanimité une proposition de loi « qui élargit la définition des soins palliatifs ». L’objectif des rapporteurs du texte est « de ne plus limiter les soins aux quelques semaines de fin de vie d’un malade mais de les étendre au stade avancé ou terminal d’une maladie grave et évolutive, mettant en péril le pronostic vital, quelle que soit l’espérance de vie du patient »

    Jusque là, entraient dans le cadre des soins palliatifs « les patients dont la maladie ne répondait plus au traitement curatif ». La modification adoptée ne signifie pas que « tous les patients chroniques pourront être considérés comme patients palliatifs », mais elle vise « à créer une culture dans laquelle le médecin traitant, qu’il soit généraliste ou spécialiste, commencera à parler de soins palliatifs à un stade précoce, quand le traitement curatif est encore en cours ». Les députés considèrent cette nouvelle définition importante pour certaines maladies neurologiques, cardiaques ou pulmonaires.

    Enfin le texte « met l’accent sur le caractère multidisciplinaire de l’approche palliative » qui ne doivent pas être limitée aux seuls aspects médicaux, mais doit intégrer « un accompagnement psychique, social, moral, et existentiel ou spirituel » du patient et de ses proches.

    Source: Le Vif (7/06/2016)

  • Un droit fondamental : le droit de connaître ses origines

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    De l'Institut Européen de Bioéthique :

    Le droit de connaître ses origines : un droit fondamental

    Le législateur peut-il refuser à un être humain de savoir d’où il vient ? La loi devrait-elle reconnaître et garantir à tout individu le droit de connaître ses origines maternelle et paternelle ?
    Sur le plan international, devrait-on consacrer un droit de la personne à connaître ses origines ? Et d’ailleurs, qu’entend-on par « origines » ?
    C’est à de telles interrogations que la présente étude entend répondre, dans une approche combinant droit, psychologie et sociologie.

    Voir l'entièreté de l'Etude  en ligne

  • Sarkozy et les racines de la France

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    Nous avons évoqué ici le point de vue du pape François sur cette question des racines identitaires :Le pape François au journal « La Croix » : les racines de l’Europe sont plurielles . L’ancien président de la République française Nicolas Sarkozy revient sur la question en des termes très différents :

    JPSC

  • Le cardinal Mercier divise toujours la société flamande : un débat entre Jan De Volder (Tertio), Alain Lebeaupin (nonce du pape auprès de l’UE), Jean-Pierre Delville (évêque de Liège) et Laurence Van Ypersele (histoire contemporaine, Ucl)

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    Le Belge sorti du tombeau ? De Christian Laporte dans « La Libre » :mercier.jpg

    « Qui disait donc que la N-VA avait mis au frigo les questions linguistico-communautaires ? Chassez le
    naturel, il revient parfois très vite au galop. Victime de son ire : le cardinal Désire-Joseph Mercier, depuis toujours la bête noire des flamingants parce qu’au début du XXe siècle ce prélat - qui fut le primat de l’Eglise de Belgique de 1906 à 1926 - avait résolument soutenu notamment le développement de l’UCL à Louvain sous toutes ses facettes linguistiques. Puis il n’envisageait pas la Belgique autrement que dans l’orbite culturelle francophone, ce qui fit rugir les radicaux flamands. Cela a laissé des traces.
     

    A Lierre - la ville de la fameuse Tour Louis Zimmer et du grand écrivain flamand Felix Timmermans -, les nationalistes ont fait fort en imposant, à la hussarde, voici quelques jours, le changement de nom d’une place au seul motif que le prélat s’était opposé à la néerlandisation de l’enseignement en Flandre.

    Cordon sanitaire rompu 

    Pour ce faire, ils ont non seulement fait fi de leur alliance politique locale avec l’Open VLD mais ont en outre brisé le cordon sanitaire puisqu’ils ont pu bénéficier de la voix du seul élu du Vlaams Belang pour imposer leur motion…

    Plus comique (si on ose dire) : la place devrait porter les noms de Philippe et Jeanne - in ‘t Nederlands bien sûr - en hommage à Philippe le Beau et Jeanne de Castille, les parents de Charles Quint qui ont cependant élevé celui-ci en français… 

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  • Selon le vice-président de la République, l’Eucharistie est « une source de joie, d’équilibre intérieur, de paix et d’amour »

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    Lu sur le site Eglises d'Asie des Missions étrangères de Paris :

    Selon le vice-président de la République de Chine (Taiwan), l’Eucharistie est « une source de joie, d’équilibre intérieur, de paix et d’amour »

    Elu vice-président de Taiwan le 20 janvier dernier lors des élections présidentielles qui ont vu la victoire de Mme Tsai Ing-wen, la candidate du Parti démocrate-progressiste (DPP), Chen Chien-jen n’a jamais caché la foi catholique qui l’anime. Lors de l’annonce de sa candidature, Tsai Ing-wen l’avait présenté en ces termes : « C’est un catholique fervent, une personne à qui vous pouvez faire entièrement confiance. » Ce 28 mai, huit jours seulement après avoir prêté serment lors de sa prise de fonction officielle, Philip Chen Chien-jen n’a pas hésité à témoigner en public de la réalité de sa foi catholique, affirmant puiser dans l’Eucharistie « une source de joie, d’équilibre intérieur, de paix et d’amour ».

    Après le Congrès eucharistique international organisé à Cebu, aux Philippines, en janvier 2016, l’Eglise catholique de Taiwan organisait le week-end des 28 et 29 mai derniers un Congrès eucharistique local. Tenu dans un stade couvert de Taichung, ville de la façade côtière occidentale de l’île, il a réuni quelque 11 000 fidèles. Un chiffre important pour une Eglise minoritaire, Taiwan comptant environ 300 000 catholiques pour une population totale de 23,5 millions d’habitants.

    Les Congrès eucharistiques ont pour vocation de développer chez les fidèles le sens et l’importance de la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. Invité par les évêques taïwanais à prendre la parole devant les fidèles rassemblés à Taichung, c’est donc tout naturellement que le vice-président Chen Chien-jen s’est exprimé sur ce thème. La teneur de son témoignage n’a laissé aucun doute sur l’importance que le numéro deux de l’exécutif taïwanais attache à la foi catholique en général, et à l’Eucharistie en particulier.

    « Source de mon bonheur »

    Chen Chien-jen a commencé par dire qu’il avait pris l’habitude d’assister à la messe quotidiennement lorsque, dans les années 1990, il était membre de l’Academica Sinica, prestigieuse instance académique. Médecin de formation, chercheur renommé en épidémiologie moléculaire et génomique, il a confié qu’il allait à la messe accompagné de son épouse, catholique elle aussi. « La messe quotidienne me permet de confier mes prières, mon travail, mes joies, mes peines à Dieu. Ecouter la parole de Dieu, ce qu’en disent les prêtres, recevoir le corps du Christ, voilà ce qui est à la source de mon bonheur dans ma vie et mon mariage », a expliqué celui qui, âgé de 65 ans, est devenu une figure politique de premier plan à Taiwan.

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  • Les évêques de Belgique francophone s'adressent aux parents dont les enfants sont inscrits au cours de religion catholique

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    Bruxelles, le 6 juin 2016.

    Aux parents dont les enfants sont inscrits au cours de religion catholique

    Chers Parents,

    Que vos enfants fassent partie du réseau libre catholique ou de l’enseignement officiel (Fédération Wallonie-Bruxelles, Provinces, Communes), cette lettre vous est directement adressée. Elle a pour but de vous informer sur la situation du cours de religion et de vous donner notre avis, en tant qu’évêques de Belgique francophone, à ce sujet.

    En effet, depuis la Déclaration de politique communautaire de juillet 2014, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a décidé d’introduire un cours d’Education à la Philosophie et à la Citoyenneté. Dans la même déclaration, il est prévu que les cours philosophiques donnés dans l’enseignement officiel (cours de religion, cours de morale) passent de deux heures/semaine à une heure/semaine.

    Par conséquent, dans l’enseignement officiel, le cours de religion catholique fait toujours partie de l’horaire à raison d’une heure par semaine. Dans l’enseignement libre catholique, le cours de religion catholique fait partie de l’horaire à raison de deux heures par semaine.

    Nous prenons acte de ces décisions, qui sont le résultat de multiples débats. En même temps, nous nous réjouissons du fait que le cours de religion catholique soit toujours proposé dans les écoles. En effet, supprimer le cours de religion catholique signifierait reléguer les convictions religieuses à la seule sphère privée, ce qui, pour un Etat démocratique, serait un appauvrissement. Garder un cours confessionnel de religion, c’est inciter chaque religion à se présenter de manière cohérente et pédagogique ; c’est encourager les enseignants et les élèves à s’ouvrir à un esprit critique et à développer une pensée libre ; permettre d’entrer dans une culture de débat avec d’autres convictions religieuses ou laïques ; apprendre à argumenter de manière rationnelle pour présenter un point de vue personnel et enfin, favoriser un meilleur vivre-ensemble. On évite ainsi d’entrer dans la spirale des fondamentalismes et des replis identitaires.

    Nous remercions et encourageons sans ambiguïté ceux qui sont engagés dans l’éducation des enfants et des jeunes en enseignant la religion catholique, dans le respect des différences et dans la recherche d’une meilleure cohésion sociale dans notre société multiculturelle. Nous invitons les parents à continuer à inscrire leurs enfants au cours de religion, si ceux-ci étudient dans l’enseignement officiel.

    Maintenant que des décisions sont prises, allons de l’avant et faisons pleine confiance à la compétence des maîtres et professeurs de religion catholique. Leur cours contribue au plus grand bien de vos enfants.

    Jozef De Kesel, Archevêque de Malines-Bruxelles

    Guy Harpigny, Evêque de Tournai

    Remi Vancottem, Evêque de Namur

    Jean-Pierre Delville, Evêque de Liège

    Jean-Luc Hudsyn, Evêque auxiliaire pour le Brabant Wallon

    Jean Kockerols, Evêque auxiliaire pour la ville de Bruxelles

    Pierre Warin, Evêque auxiliaire de Namur

  • "Croissance" : un groupe pluridisciplinaire d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle

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    Parents, enseignants, éducateurs : on ne saurait assez vous recommander de consulter le site du Groupe Croissance et de faire appel à eux pour informer les jeunes au sujet de la vie relationnelle, affective et sexuelle :

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