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  • Génération Rosaire : des mystères, des fruits, des résolutions pour engendrer un monde meilleur

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    Génération Rosaire

    Génération Rosaire

    Des mystères, des fruits, des résolutions pour engendrer un monde meilleur

     
    72 pages - 11,5x16,5 cm - juin 2019

    Article n° F1416 - poids 70 g

    Editions du Parvis - ISBN 9782880224400
    4.00 €
    Génération Rosaire

    Cet opuscule de méditation du Rosaire se différenci­e des autres, car il vous propose un cheminement s­pirituel jalonn­é de questions et de résolution­s qui parlent au cœur.

    La prière n’est pas une activité passive. Elle forme, au contraire, un lieu et un instant de décision cruciale pour passer à l’action. Réciter le Rosaire, c’est parcourir l’Evangile. Au fil du Credo, des Pater, des Ave et des Glori­a, vous êtes amené à vivre une vie évangélique à travers les grâces sanctifiantes de cette ascèse vertueuse. En effet, que votre vie soit une sacrée histoire ou une histoire sacrée, vous êtes né de Dieu et héritier de sa Sainteté.  Encore faut-il la demander et l’accepter.

    Puissent les Ave de nos Rosaires former autant de graines qui, semées dans la bonne terre, porteront des fruits nombreux et durables. On (re)connaîtra l’arbre de la Croix à ses fruits qui sont les enfants de Marie et de Dieu le Père.

    A propos de l'auteur:

    Fabrice Harschene est un traducteur italo-belge d’expression française qui aime les livres de spiritualité. Il a suivi en auditeur libre un cours de théologie fondamentale à Bruxelles et a obtenu un brevet de catéchèse.

  • La technique n’est pas la recherche de la vérité

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    Le n° 144 de la Revue Catholica est paru; le premier article est en ligne sur son site :

    La technique et le réel

    La raison est l’image de Dieu en l’homme. Elle lui permet de comprendre le monde et la place qu’il y tient, non celle du Créateur mais celle d’intendant, une place ministérielle, telle qu’elle lui a été assignée au Commencement. Intendant de lui-même, et intendant du monde dans lequel il vit. « Remplissez la terre et dominez-la » […]

    La raison est l’image de Dieu en lhomme. Elle lui permet de comprendre le monde et la place quil y tient, non celle du Créateur mais celle dintendant, une place ministérielle, telle quelle lui a été assignée au Commencement. Intendant de lui-même, et intendant du monde dans lequel il vit. « Remplissez la terre et dominez-la » (Gn 1, 28) néquivaut pas au permis donné à lhomme dagir sur la nature selon ses caprices, mais bien plutôt selon la raison en vue du bien, ce dont il aura à rendre compte. Cest la déliaison, par Descartes, entre cet impératif biblique et le réalisme de la connaissance qui a introduit beaucoup de désastres, et pas seulement écologiques : « au lieu de cette philosophie spéculative quon enseigne dans les écoles, on en peut trouver une pratique, par laquelle, connaissant la force et les actions du feu, de leau, de lair, des astres, des cieux, et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » (Discours de la Méthode, I, VI).

     

    La technique nest pas la recherche de la vérité. Elle est faite pour produire des instruments, des outils, des procédés, des biens utiles, par nature subordonnés aux besoins humains, quils soient corporels et matériels, intellectuels, spirituels même. À ce titre, ils ont leur pleine légitimité dans lordre de la vie humaine, cette « vie bonne » mise en lumière dès la réflexion des penseurs antiques, et de manière plus ou moins approchée dans les différentes sociétés traditionnelles, harmonisant les biens du corps et de lesprit, des individus et de leurs communautés de vie, fondée sur le régulateur quest la phronesis, la prudente et sage mise en ordre de lexistence terrestre. Cette conception a trouvé dans le christianisme laxe de sa finalité ultime et son surcroît de compréhension de la hiérarchie des biens. Elle présuppose à son point d’origine la capacité de connaître le vrai avec certitude et de progresser dans cette connaissance sans renier ses acquis.

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  • Le pape réforme les statuts de l'Institut des Oeuvres de Religion

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    De Vatican News (Sergio Centofanti - Cité du Vatican) :

    10 août 2019

    Le Pape François procède à une réforme des statuts de l’IOR

    L’Institut des Œuvres de Religion va connaître des changements structurels et organisationnels. Un chirographe signé par le Pape François le 8 août dernier approuve les nouveaux statuts de la “banque du Vatican”, venant remplacer ceux établis par le Pape Jean-Paul II en 1990. Parmi les principaux changements, l’introduction d’un commissaire aux comptes externe, ou encore une redéfinition du rôle du prélat.
    Par ce chirographe du Saint-Père, les statuts de l'IOR sont renouvelés ad experimentum pour deux ans. Ce n'est pas la première fois que la «banque du Vatican» est soumise à une réforme: de premiers changements avaient eu lieu en 1944, sous Pie XII, deux ans après la création de l'IOR par ce même souverain pontife. Saint Jean-Paul II a ensuite approuvé de nouveaux statuts en 1990, pour mieux adapter la banque «aux exigences de son temps».

    Mission de l'IOR

    Le but de l'Institut reste inchangé, à savoir «assurer la garde et l'administration des biens meubles et immeubles transférés ou confiés à l'Institut par des personnes physiques ou morales et destinés à des œuvres de religion ou de bienfaisance».

    Le commissaire aux comptes

    L'une des principales nouveautés est l'introduction d'un commissaire aux comptes externe, pouvant être une personne physique ou une société. Il devra vérifier les bilans financiers conformément aux normes internationales reconnues. Les organes de l'Institut ne comprennent donc plus les trois auditeurs internes, dont les mandats ont toujours été renouvelables. Le commissaire aux comptes est nommé par la Commission cardinalice sur proposition du Conseil de surintendance. Il exerce ses fonctions pour une période de trois exercices financiers consécutifs, renouvelable une seule fois. Chargé du contrôle légal des comptes, il exprime «son opinion sur les comptes de l'Institut dans un rapport spécial», «il examine tous les livres et documents comptables», «il reçoit de l'Institut et peut lui demander toute information qui serait utile à son activité de contrôle».

    La structure de gouvernance de l'IOR: la Commission cardinalice

    Les organes de l'IOR passent de cinq à quatre. Il y a d'abord la Commission des Cardinaux. Elle sera composée de cinq cardinaux nommés par le Pape pour une période de cinq ans, qui ne peut être confirmée qu'une seule fois. Avant, leur mandat était toujours renouvelable.

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  • Quand la Libre se penche sur le grand blues de l'Eglise catholique de Belgique

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    La Libre de ce lundi 12 août consacre son éditorial et un article de fond au blues de l'Eglise catholique en Belgique. (L'accès de ces deux publications est réservé aux abonnés.) Dans l'éditorial, Bosco d'Otreppe en appelle à des Etats Généraux des catholiques belges pour "permettre à l'Eglise de renouer avec sa finalité, celle de partager sa foi." Mais les constats sont toujours les mêmes : un clergé qui vieillit avec de très rares vocations, des églises désertes dont l'avenir est problématique (désacralisations, réaffectations...), des assemblées de têtes grises toujours plus clairsemées, un pilier jadis catholique qui l'est de moins en moins, la transmission plus qu'incertaine, bref rien de très réjouissant et guère de pistes pour en sortir.

    Dans l'Evangile, le Christ posait clairement la question de savoir si, lors de son retour, il trouverait encore la foi sur terre. Il affirmait aussi que, lorsque le sel a perdu de sa saveur, il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et à être foulé au pied par les passants. Dans l'Apocalypse, ce dur reproche est adressé à l'Eglise de Laodicée : "Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche." (Ap 3, 16) Autant de pistes pour se questionner sur notre ferveur perdue, sur notre peu de foi, sur l'attiédissement de nos convictions, et sur le peu de moyens mis en oeuvre pour les ranimer. On peut tout de même s'interroger sur cette absence de fécondité spirituelle qui caractérise nos diocèses alors qu'il n'y a pas si longtemps un évêque déterminé, à la tête de l'évêché de Namur puis à l'archevêché, montrait qu'il y a moyen de susciter des communautés nouvelles et d'accueillir des vocations en nombre. Mais ce n'était apparemment qu'une parenthèse que notre épiscopat s'est empressé de refermer préférant renouer avec les orientations de la période Danneels aussi peu fécondes que le figuier stérile de la parabole.

    L'Eglise n'est pas une ONG ni une succursale de l'ONU. Son rôle n'est pas d'être en phase avec les mouvements droitsdelhommistes ou environnementalistes mais bien d'indiquer aux hommes la voie du Salut. Que les prêtres soient vraiment des hommes de Dieu, que nos liturgies soient belles et élèvent les coeurs vers Dieu, que les moyens de transmission de la foi le soient réellement, que les dévotions populaires et traditionnelles soient ravivées... autant d'orientations aujourd'hui négligées et qui constituent pourtant les vraies priorités si l'on veut sortir du marasme actuel. (YW)

  • Chine : accords ou pas, les catholiques réfractaires continuent d'être harcelés et châtiés

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    D' sur le site Bitter Winter :

    Le PCC pervertit les orientations pastorales du Vatican

    Le 28 juin, le Vatican a publié des orientations pastorales concernant l’enregistrement civil des membres du clergé en Chine. Le document stipule que :« le Saint-Siège comprend et respecte le choix de ceux qui, en conscience, décident qu’ils ne peuvent s’enregistrer [en tant que membres de l’Association patriotique] dans les conditions actuelles ». Cependant les autorités de la ville de Fuzhou, dans la province du Fujian, au sud-est du pays, continuent d’intensifier leur répression contre les objecteurs de conscience qui refusent de rallier l’Association patriotique des catholiques Chinois(APCC), en utilisant les menaces et en affirmant (ce qui n’est pas exact) que le Vatican a demandé à tous les prêtres et évêques d’adhérer à l’APCC.

    Provocation flagrante du Vatican

    La branche du Département du travail du Front uni de Fuzhou a publié un avis en mai, enjoignant aux objecteurs de conscience catholiques de demander une « conversion d’identité », c’est-à-dire qu’ils avaient jusqu’à la fin du mois pour rejoindre les rangs de l’APCC. Selon l’avis, une date limite était fixée tous les cinq jours entre le 15 et le 30 mai, et les membres du clergé recevaient un traitement différent en fonction de la date d’introduction de la demande. Toute personne dont la demande était reçue après le 20 mai n’était pas autorisée à exercer des fonctions cléricales ; quant aux membres du clergé n’ayant pas déposé leur demande au 30 mai, l’État révoquerait les privilèges dont ils jouissaient en tant que prêtres.

    Une note du Département du travail du Front uni exigeant la « conversion » des prêtres.
    Une note du Département du travail du Front uni exigeant la « conversion » des prêtres. (fourni par une source interne)

    Fin mai, au sortir de concertations, l’évêque Lin Jiashan de l’archidiocèse de Fuzhou a décidé de laisser tous les prêtres de son ressort signer la demande après que certaines parties de son contenu ont été révisées. Toutefois, les autorités ont refusé de reconnaître les signatures apposées sur la version révisée de l’accord et ont continué de faire pression sur le clergé pour qu’il signe l’accord sous sa forme initiale.

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  • La lutte contre le raz-de-marée pornographique : une mission impossible ?

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    Du site "La sélection du jour" :

    LUTTER CONTRE LE RAZ-DE-MARÉE PORNOGRAPHIQUE, MISSION IMPOSSIBLE ?

    Il y a une vingtaine d’années, il était de bon ton en France de stigmatiser « les croisés de l’ordre moral ». Aujourd’hui, même des tenants d’une liberté sexuelle débarrassée de tous les « tabous » s’inquiètent des ravages de la pornographie. La Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, auteur à ses heures de plusieurs romans érotiques, déclare qu’« on ne peut pas laisser des enfants prépubères et des jeunes adolescents avoir comme seule représentation de la sexualité une représentation issue de la pornographie ».

    Plus d’une recherche sur cinq via Google concerne la pornographie. Le mot « porn » figure dans le top 5 des mots les plus recherchés pour les enfants de moins de 18 ans et au 4e rang pour les enfants âgés de 7 ans ! Les femmes principales « actrices » ou plutôt objets de mises en scène dégradantes dans les vidéos pornographiques, qui contiennent de surcroît dans leur grande majorité des violences physiques et verbales auxquelles elles sont supposées consentir avec plaisir, n’en sont pas les seules victimes. Selon une étude américaine de 2010, 73 % des femmes victimes de violence et de viol domestiques avaient un partenaire consommateur de pornographie. S’agissant de la pédophilie, 92 % des délinquants sexuels consommaient de la pornographie infantile.

    Pour autant, à l’exception d’un début de lutte internationale contre la pédocriminalité, aucune mesure n’apparaît suffisante pour juguler un raz de marée mondial qui touche, via les téléphones portables, des enfants de plus en plus jeunes.  Au Royaume Uni, pour interdire l’accès aux sites pornographiques, gratuits ou payants, aux moins de 18 ans, une loi oblige les plateformes à vérifier l’âge des internautes par l’intermédiaire d’un téléphone portable, d’une carte de crédit, d’un numéro de passeport ou encore d’un permis de conduire. Mais cette loi ne concerne que les sites comprenant plus d’un tiers de contenu pornographique ce qui permet passer entre les mailles du filet via des réseaux du type Twitter, Facebook ou Snapchat. En outre, rien n’empêche d’acheter un bon d’achat dans un des points de vente au Royaume-Uni, pour un coût de 4,99£ (5,80€) pour éviter de s’identifier sur Internet.  L’Espagne a entrepris de mettre en place une mesure analogue. La France, elle, en reste aux déclarations d’intention.  

     Que l’on reconnaisse aujourd’hui la nocivité de la pornographie pour les plus jeunes et pour l’image de la femme est certes un progrès. Mais ce constat de bon sens contredit cinquante ans de « libération sexuelle », d’exaltation de la liberté d’expression et du bon plaisir individuel indissociable aujourd’hui du droit à la vie privée en ligne. En définitive, aucune mesure restrictive, aussi nécessaire et urgente soit-elle, ne peut remplacer une véritable éducation affective et sexuelle valorisant l’amour et l’union des corps par laquelle il s’exprime, et donnant aux enfants les anticorps indispensables pour résister à la déferlante du porno. Premiers responsables de l’éducation de leurs enfants, les parents en sont plus que jamais les seuls acteurs puisqu’à de rares exceptions près, l’école, loin de relayer cette éducation à l’amour authentique, la contrecarre en enseignant la normalité de comportements contraires à la morale naturelle. L’éducation familiale devrait être la première cause mondiale, avant le réchauffement climatique !

  • Abus sexuels en Belgique : près de 100 victimes chez les témoins de Jéhovah

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    Du site de l'Avenir.net :

    Une association recense près de cent abus sexuels au sein des Témoins de Jéhovah

    Près d’une centaine de cas d’abus sexuel au sein des Témoins de Jéhovah en Belgique ont été recensés par une association à l’écoute de victimes. Des perquisitions ont été menées au siège des Témoins de Jéhovah à Kraainem fin avril.

    En six mois, près d’une centaine de cas d’abus sexuel au sein de l’organisation des Témoins de Jéhovah en Belgique ont été recensés par une association à l’écoute de victimes, selon Le Soir.

    L’organisation Reclaimed Voices collabore avec le Centre d’information et d’analyse sur les organisations sectaires nuisibles pour recenser les cas au sein de l’organisation des Témoins de Jéhovah en Belgique. Ce sont pas moins de 90 victimes qui ont déjà été comptabilisées.

    Des perquisitions

    Depuis de premières révélations en décembre 2018 et mars 2019 dans les médias, le parquet fédéral a ouvert une enquête. Des perquisitions ont été menées au siège central des Témoins de Jéhovah à Kraainem à la fin du mois d’avril, mais le parquet ne communique pas sur l’avancement du dossier.

    L’organisation se veut collaborante avec la justice, assure le porte-parole des Témoins de Jéhovah en Belgique.

    200 à 250 victimes?

    En Belgique, les Témoins de Jéhovah disent avoir 25.000 membres, Reclaimed Voices s’attend à comptabiliser en bout de compte 200 à 250 victimes d’abus.

    «Certaines personnes viennent pour plusieurs victimes», explique Patrick Haeck, ex-témoin de Jéhovah et coordinateur de l’association, «comme des parents qui nous disent que leurs trois ou quatre enfants ont été abusés».

    Lorsqu’elles font toujours partie des Témoins de Jéhovah, les personnes qui contactent Reclaimed Voices expriment une peur immense de se confier. «Pour la plupart des victimes, cela fait 10 ou 15 ans que les abus ont eu lieu», raconte encore M. Haeck.

  • Sois sans crainte, petit troupeau (19e dimanche tu temps ordinaire)

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    Du Père Simon Noël sur son blog :

    Homélie 19e dimanche année C

    Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume. Voilà les premiers mots de Jésus dans l'évangile de ce dimanche. Ces paroles doivent nous fortifier dans notre confiance et notre espérance. Jésus veut en effet nous sauver et nous donner le bonheur éternel du ciel. C'est ce que nous disons dans l'acte d'espérance : Mon Dieu, j'espère avec la plus ferme confiance que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, la vie éternelle et toutes les grâces pour l'obtenir, parce que vous êtes infiniment bon pour nous, tout-puissant et fidèle dans vos promesses. 

    Voici à ce sujet les paroles pleines de douceur et d'espérance que Jésus adressait à la mystique capucine italienne, soeur Consolata Betrone : Le 15 décembre 1935, notre Seigneur lui dit: Il arrivera souvent, Consolata, que des âmes très religieuses, surtout de celles qui me sont consacrées, me blessent dans l’intime de moi-même par cette phrase défiante : « Qui sait si je me sauverai ? » Ouvre l’évangile et tu verras ce que j’ai promis à mes brebis : « Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. » As-tu compris Consolata ? Personne ne peut me ravir une âme. Lis plus loin : « Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. As-tu compris Consolata ? Personne ne me ravira une âme… elles ne périront jamais, car je leur donne la vie éternelle. A qui s’adressent ces paroles ? A toutes les âmes. Pourquoi, dès lors me causer cet affront: « Qui sait si je serai sauvé ? » quand, dans l’Évangile, je donne la pleine assurance qu’aucune âme ne me sera ravie, que je leur donnerai la vie éternelle et qu’ainsi personne ne sera perdu ? Crois-moi Consolata, va en enfer qui veut bien y aller ; car, bien que personne ne puisse m’arracher une âme, néanmoins, l’âme dotée du libre arbitre peut s’enfuir, me trahir et me renier et par conséquent se livrer au démon. Je veillerais sur vous durant toute votre existence terrestre en vous donnant grâce sur grâce ; et, au dernier instant de votre vie, alors que je n’aurais plus qu’à recueillir les fruits de ma Rédemption, que l’âme serait à la veille de jouir de sa béatitude, je permettrais au démon, mon pire ennemi, de me ravir cette âme ? Que deviendraient alors les promesses de vie éternelle exprimées dans mon évangile ? Comment peut-on croire, Consolata, de pareilles monstruosités ?
     
    Toutefois la suite du texte de l'évangile de ce jour nous invite à la vigilance. Car si nous manquons de vigilance, nous risquons de ne pas être prêts et au moment de notre mort et du jugement, il sera trop tard. L'espérance qui est la nôtre pour être réelle doit s'accompagner tout au long de notre vie du combat spirituel. Tant que dure cette vie sur la terre, personne ne peut avoir la certitude absolue d'être en état de grâce, à moins d'une révélation spéciale de Dieu. Cependant, celui qui prie beaucoup, en particulier qui prie beaucoup la Sainte Vierge, avec son chapelet par exemple, peut être moralement certain qu'il arrivera au salut éternel. Le saint Padre Pio disait à ce sujet : Celui qui prie beaucoup se sauve. Celui qui prie peu est en danger. Celui qui ne prie pas se damne.
     
    Voilà, frères et soeurs, à nouveau la corde dont il nous faut tenir les deux bouts : confiance et espérance, d'une part ; vigilance et prière d'autre part. N'oublions jamais cette double nécessité. Mais je voudrais conclure sur une note de confiance malgré tout en vous citant le début de l'acte de confiance de Claude de la Colombière, le directeur de sainte Marguerite-Marie, la confidente du Sacré-Coeur, ce qui nous ramène aux paroles du début de l'évangile de ce dimanche : Je suis si persuadé, mon Dieu, que vous veillez sur ceux qui espèrent en vous, je suis si persuadé qu’on ne peut manquer de rien, quand on attend tout de vous, que j’ai résolu de vivre à l’avenir sans aucun souci et de me décharger sur vous de toutes mes inquiétudes.
  • Institut Jean-Paul II : Mgr Negri monte au créneau

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    On veut effacer l’héritage de Jean-Paul II, et une bataille « eschatologique » est en cours autour de la famille « le lieu le plus précieux de la vie de l’Eglise ». Une lettre de Mgr Luigi Negri, publiée sur La Verità d’aujourd’hui.

    L’intervention du Vatican sur la structure dédiée à saint Jean Paul II vise à effacer son magistère et le noyau humain le plus précieux de la vie de l’Église.

    par Mgr Luigi Negri, archevêque émérite de Ferrare-Comacchio
    La Verità, 9 août 2019

    L’intervention du Saint-Siège sur la vie de l’Institut Saint Jean Paul II pour la famille est un fait gravissime: George Weigel, l’inoubliable biographe de Saint Jean Paul II, a défini cet événement comme un fait de barbarie: « Les nouveaux barbares sont de retour », a-t-il dit dans un récent éditorial paru dans la presse américaine. 

    L’intervention n’a d’autre justification que le désir de marginaliser, d’annuler définitivement la présence, le magistère (et en particulier celui sur la vie et sur la famille) de saint Jean Paul II.
    La famille, qui est le lieu le plus précieux dans la vie de l’Église, a fini par être le lieu d’un choc historique, d’un choc eschatologique: la famille, qui représente l’urgence historique concrète, constructrice, dynamique de la vie de l’Église et la porte sur le terrain de la vie sociale, économique, culturelle; cette famille est attaquée, comme si elle était un résidu – comme on le dit dans les élucubrations d’aujourd’hui – « médiéval ». Comme si la « médiévalité » était le maximum de l’injure! Au contraire, si c’est cela, le Moyen Âge, si la tradition sur la famille était celle du Moyen Âge, nous serions tentés de dire: bienvenue au Moyen Âge !

    Attaquer la famille, essayer de la réduire simplement à un contexte particulier, transitoire, caractérisé par de nombreuses oppositions, de nombreux conditionnements, difficultés et exigences; bref, réduire la famille à un fait sociologique, c’est oublier que dans la profondeur de la famille brille le mystère de Dieu. Par exemple, dans l’unité de la famille, qui donne à l’unité familiale la dimension de l’amour, la dimension de la mission, de sorte qu’il n’est pas possible de considérer la famille comme un espace privé et égoïste, mais que celle-ci se tend vers le monde, pour communiquer au monde la nouveauté qui lui a été donnée. Autrement dit, elle constitue l’essence profonde de son être: c’est pourquoi une bataille eschatologique se joue vraiment sur la famille [contre] ceux qui affirment les droits de Dieu sur l’homme – et donc la possibilité du salut de l’homme en Dieu – et ceux qui affirment que l’homme est autosuffisant, autonome, indépendant de toute relation; ceux qui s’affirment uniquement dans l’exercice de leur propre puissance.

    Dans cette confrontation, l’Église sait bien de quel côté elle est appelée à être, et elle sait bien que sa position pour la famille et avec la famille est un fait hautement prophétique pour la vie et le destin de l’humanité et de la société.

  • Du fond de sa prison, le cardinal Pell se dit inquiet face au prochain synode sur l'Amazonie

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    Du National Catholic Register :

    Cardinal Pell: "Amazonie ou pas, l'Eglise ne peut permettre aucune confusion"

    À la suite de sa condamnation par la Cour de comté de Victoria pour cinq chefs de sévices sexuels sur des enfants en décembre dernier, Pell a été condamné en mars à six ans de prison, dont il doit purger une peine d'au moins trois ans et huit mois.

    MELBOURNE, Australie - Le cardinal George Pell a écrit une lettre remerciant ses soutiens pour leurs prières et se disant «troublé» par les préparatifs du prochain synode sur l'Amazone.

    Le texte de la lettre manuscrite de deux pages - dont les images ont été partagées avec l’ANC et confirmée par des sources proches de Pell - a été distribué à un groupe des plus proches soutiens de Pell en Australie.

    Dans sa lettre datée du 1er août de la prison d’évaluation de Melbourne, le cardinal indique également que son incarcération a été soutenue par sa foi et par les prières des fidèles et qu’il offre ses souffrances en prison pour le bien de l'Église.

    «Savoir que ma petite souffrance peut être utilisée à des fins utiles en étant uni à la souffrance de Jésus me donne un objectif et une direction», écrit Pell dans sa lettre. "Les défis et les problèmes de la vie de l'Église doivent être affrontés dans le même esprit de foi."

    Pell ajoute: "Nous avons des raisons d'être perturbés par l'Instrumentum Laboris du Synode d'Amazonie", publié en juin avant la réunion d'octobre.

    Ce document, qui a fait l’objet de nombreuses discussions et commentaires, a notamment porté sur l’ordination de soi-disant viri probati, ou «hommes éprouvés» qui sont mariés, pour répondre à une pénurie de vocations sacerdotales.

    Le document de travail, qui appelle à «une église à visage autochtone», recommande en outre que le synode identifie «un ministère officiel pouvant être conféré aux femmes, en tenant compte du rôle central qu'elles jouent dans l'église amazonienne».

    «Ce n'est pas le premier document de qualité médiocre produit par le secrétariat du Synode», écrit Pell.

    Le cardinal, apparemment en référence au débat et aux critiques considérables suscités par l'agenda proposé par le synode - qui inclut également quelques appels à des changements sur la thèmatique utilisée pour célébrer la messe - note également que "le cardinal G. Müller, ancien membre de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a écrit une excellente critique. "

    «Je ne suis pas un expert de la région», a déclaré Pell, notant pourtant qu'il s'était déjà rendu dans certaines parties de cette région, tout en rappelant que «comme dans l'Amazone, beaucoup d'eau doit encore couler avant le Synode».

    "Un point est fondamental, la Tradition apostolique, l'enseignement de Jésus et des apôtres, tiré du Nouveau Testament et enseigné par les papes et les conciles, par le Magistère, est le seul critère de la doctrine pour tout enseignement de doctrine et de pratique."

    «Amazonie ou pas, dans tous les pays, l'Église ne peut permettre à aucune confusion, encore moins à un enseignement contraire, de nuire à la tradition apostolique», a-t-il déclaré.

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  • Quand la laïcité fait du lobbying au Parlement fédéral

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    Un article de La Libre du 9 août fait le point sur les dizaines de lobbies enregistrés auprès du parlement fédéral:
    <https://www.lalibre.be/belgique/politique-belge/des-dizaines-de-lobbies-enregistres-aupres-du-parlement-federal-5d4cfbe7d8ad5859353fb08c>

    La lecture de cette liste révèle un détail intéressant : la laïcité organisée a un lobbyiste, M. Yvan Dheur, qui est spécialement dédié à l'influence des nos députés. <https://www.lachambre.be/kvvcr/pdf_sections/lobby/lobbyisten.pdf> (deuxième page)

    L'association en question s'appelle "de Mens nu" et est le pendant flamand du Centre d'Action Laïque. <https://demens.nu/> Le CAL n'est pas répertorié comme ayant un lobbyiste, mais il nous revient que, durant ses études, M. Yvan Dheur faisait partie du Cercle du Libre-Examen à l'ULB. Il est francophone mais parfait bilingue.
     
    En revanche, aucune organisation catholique n'est répertoriée comme faisant du lobbying au parlement fédéral.
  • Dans la gazette : les préoccupations du pape sur l'Europe, les migrations, le populisme, l'environnement, l'Amazonie...

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    Du site de La Stampa, cette nouvelle interview du pape :

    Pape François: "Le souverainisme me fait peur, mène à la guerre"

    Le Pontife: "L’Europe ne doit pas fondre, il faut la sauver, elle a des racines humaines et chrétiennes. Une femme comme Ursula von der Leyen peut faire revivre la force des pères fondateurs "

    09 août 2019

    CITÉ DU VATICAN. Le pape ouvre la porte à 10h30 avec son sourire aimable. On entre dans l'une des pièces utilisée pour recevoir les gens, meublée avec l'essentiel, sans distractions ni luxe, juste un crucifix accroché au mur. Nous sommes arrivés à l'entrée du Perugino, la plus proche de la Casa Santa Marta. Scénario habituel: quelques soutanes, gendarmes et gardes suisses. À l'arrière-plan, le dôme de Saint-Pierre. Au Vatican, la routine habituelle est ralentie par la chaleur et le climat des vacances. Pour le pape François, ce n’est pas un jour ordinaire: c’est le 6 août, le 41e anniversaire de la mort de saint Paul VI, un pontife auquel il tient particulièrement: "En ce jour, j’attends toujours un moment pour descendre aux cryptes sous la basilique et rester seul dans la prière et le silence devant sa tombe. C'est bon pour mon coeur ». Les plaisanteries ne durent pas longtemps, nous sommes au coeur de la conversation.

    François est gai et détendu. Et concentré. Ses capacités d'écoute sont impressionnantes. Il regarde toujours dans les yeux. Jamais la montre. Il prend les moments de réflexion nécessaires avant d'exprimer un avis délicat. On évoque l'Europe, l'Amazone et l'environnement. L'entretien est intense et ininterrompu. Le pape ne boit même pas une gorgée d'eau. Nous le lui signalons, il secoue les épaules et répond en souriant: "Je ne suis pas le seul à ne pas avoir bu."

    Votre Sainteté, vous avez exprimé l'espoir que "l'Europe sera à nouveau le rêve des pères fondateurs". Qu'attendez-vous?

    "L'Europe ne peut et ne doit pas se dissoudre. C'est une unité historique, culturelle et géographique. Le rêve des pères fondateurs était cohérent car il s'agissait d'une mise en œuvre de cette unité. Maintenant, nous ne devons pas perdre cet héritage ".

    Comment voyez-vous cela aujourd'hui?

    "Il s'est affaibli au fil des ans, en partie à cause de problèmes administratifs et de désaccords internes. Mais vous devez le sauver. Après les élections, j'espère qu'un processus de relance va démarrer et qu'il se poursuivra sans interruption ".

    Êtes-vous satisfait de la nomination d'une femme à la présidence de la Commission européenne?

    « Oui. Aussi parce qu'une femme peut être apte à raviver la force des pères fondateurs. Les femmes ont la capacité de rapprocher, d'unir ».

    Quels sont les principaux défis?

    "Un par-dessus tout: le dialogue. Entre les parties, les hommes. Le mécanisme mental doit être "d'abord l'Europe, puis chacun de nous". Le "chacun de nous" n'est pas secondaire, c'est important, mais l'Europe est plus importante. Dans l'Union européenne, nous devons parler, comparer et savoir. Parfois, nous ne voyons que des monologues de compromis. Non: il faut aussi écouter ».

    De quoi avez-vous besoin pour dialoguer?

    "Nous devons partir de notre propre identité".

    Ici, les identités: pour combien comptent-elles? Si nous en faisons trop avec la défense des identités, ne risquons-nous pas l'isolement? Comment réagissons-nous aux identités génératrices d'extrémisme?

    "Je vous donne l'exemple du dialogue œcuménique: je ne peux faire de l'œcuménisme que si je pars de mon catholicisme, et l'autre qui pratique l'œcuménisme avec moi doit le faire en tant que protestant, orthodoxe ... Son identité n'est pas négociable, elle est intégrée. Le problème avec les exagérations est que l'on se ferme sur son identité, on ne s'ouvre pas. L'identité est une richesse - culturelle, nationale, historique, artistique - et chaque pays a la sienne, mais elle doit être intégrée au dialogue. Cela est décisif: de sa propre identité, il faut s’ouvrir au dialogue afin de recevoir quelque chose de plus grand de l’identité des autres. N'oubliez jamais que le tout est supérieur à la partie. Globalisation, l'unité ne doit pas être conçue comme une sphère, mais comme un polyèdre: chaque peuple conserve son identité dans l'unité avec les autres ".

    Quels sont les dangers du la souverainisme?

    "Le souverainisme est une attitude d'isolement. Je suis inquiet parce que nous entendons des discours qui ressemblent à ceux d'Hitler en 1934. «D'abord, nous. Nous ... nous ... ": ce sont des pensées effrayantes. Le souverainisme est la fermeture. Un pays doit être souverain, mais pas fermé. La souveraineté doit être défendue, mais les relations avec les autres pays et avec la Communauté européenne doivent également être protégées et promues. Le souverainisme est une exagération qui finit toujours mal: il conduit à des guerres ».

    Et les populismes?

    "Même discours. Au début, j’ai eu du mal à comprendre parce que, en étudiant la théologie, j’ai approfondi le popularisme, c’est la culture du peuple: une chose est que les gens s’expriment, un autre est d’imposer une attitude populiste au peuple. Le peuple est souverain (il a une façon de penser, de s’exprimer et de ressentir, d’évaluer), mais les populismes nous mènent à des souverainismes: ce suffixe, "isme", n’est jamais bon ".

    Comment parler des migrants?

    «Tout d'abord, n'oubliez jamais le droit le plus important: le droit à la vie. Les immigrants arrivent principalement pour fuir la guerre ou la faim, du Moyen-Orient et d'Afrique. Sur la guerre, nous devons nous engager et lutter pour la paix. La faim concerne principalement l’Afrique. Le continent africain est victime d'une malédiction cruelle: il semble être exploité dans l'imaginaire collectif. Une partie de la solution consiste plutôt à investir sur place pour résoudre leurs problèmes et mettre un terme aux flux migratoires. "

    Mais puisqu'ils viennent à nous, comment devrions-nous nous comporter?

    "Les critères doivent être suivis. Premièrement: recevoir, qui est aussi une tâche évangélique chrétienne. Les portes doivent être ouvertes et non fermées. Deuxièmement: accompagner. Troisièmement: promouvoir. Quatrième intégrer. Dans le même temps, les gouvernements doivent penser et agir avec prudence, ce qui est une vertu du gouvernement. Qui administre est appelé à dire combien de migrants peuvent être reçus ».

    Et si le nombre est supérieur aux possibilités de réception?

    «La situation peut être résolue par le dialogue avec d'autres pays. Il y a des États qui ont besoin de gens, je pense à l'agriculture. J'ai vu quelque chose comme cela qui s'est passé récemment face à une urgence: cela me donne de l'espoir. Et puis, savez-vous à quoi cela servirait aussi? "

    A quoi ?

    « La créativité. Par exemple, ils m'ont dit que dans un pays européen, il y a des villes à moitié vides en raison du déclin démographique: certaines communautés de migrants pourraient y être transférées, ce qui pourrait, entre autres, relancer l'économie de la région ".

    Sur quelles valeurs communes devrait reposer la relance de l'UE? L'Europe a-t-elle encore besoin du christianisme? Et dans ce contexte, quel rôle ont les orthodoxes?

    «Le point de départ, ce sont les valeurs humaines de la personne humaine. Avec les valeurs chrétiennes: l'Europe a des racines humaines et chrétiennes, c'est l'histoire qui la raconte. Et quand je dis cela, je ne sépare pas catholiques, orthodoxes et protestants. Les orthodoxes ont un rôle très précieux pour l'Europe. Nous avons tous les mêmes valeurs fondamentales ».

    Nous traversons mentalement l'océan et pensons à l'Amérique du Sud. Pourquoi convoquer un synode sur l'Amazone en octobre au Vatican?

    "Il est le" fils "de" Laudato si '". Ceux qui ne l'ont pas lu ne comprendront jamais le Synode sur l'Amazonie. Laudato si ’n’est pas une encyclique verte, c’est une encyclique sociale qui repose sur une réalité" verte ", la garde de la Création".

    Y at-il un épisode significatif pour vous?

    "Il y a quelques mois, sept pêcheurs m'ont dit:" Ces six derniers mois, nous avons collecté 6 tonnes de plastique". L'autre jour, j'ai lu un article sur un immense glacier d'Islande qui avait presque complètement fondu: ils lui avaient construit un monument funéraire. Avec l'incendie de la Sibérie, certains glaciers du Groenland ont fondu par tonnes. Les habitants d'un pays du Pacifique sont en mouvement parce que dans vingt ans, l'île où ils vivront ne sera plus. Mais les données qui m'ont le plus choqué en sont une autre ».

    Lequel?

    «The Overshoot Day: le 29 juillet, nous avons épuisé toutes les ressources régénérables de 2019. À partir du 30 juillet, nous avons commencé à consommer plus de ressources que celles que la planète parvient à régénérer en un an. C'est très grave. C'est une situation d'urgence mondiale. Et le nôtre sera un synode d’urgence. Mais faites attention: un synode n'est pas une réunion de scientifiques ou d'hommes politiques. Ce n'est pas un Parlement, c'est autre chose. Cela vient de l'Eglise et aura une mission et une dimension évangélisatrices. Ce sera une œuvre de communion guidée par le Saint-Esprit ".

    Mais pourquoi se concentrer sur l'Amazone?

    «C'est un lieu représentatif et décisif. Avec les océans, il contribue de manière décisive à la survie de la planète. Une grande partie de l'oxygène que nous respirons provient de là. C'est pourquoi la déforestation signifie tuer l'humanité. Et puis, l’Amazonie implique neuf États et ne concerne donc pas un seul pays. Et je pense à la richesse de l'Amazonie, de la biodiversité végétale et animale: c'est merveilleux ».

    Le Synode discutera également de la possibilité d'ordonner des "viri probati", hommes âgés et mariés, qui peuvent remédier au manque de clergé. Sera-ce l'un des thèmes principaux?

    "Absolument pas: il s'agit simplement d'un point de l'Instrumentum Laboris (le document de travail, éd). L’important sera les ministères de l’évangélisation et les différentes façons d’évangéliser ".

    Quels sont les obstacles à la sauvegarde de l'Amazonie?

    "La menace de la vie des populations et du territoire découle des intérêts économiques et politiques des secteurs dominants de la société".

    Alors, comment la politique devrait-elle se comporter?

    «Éliminer leurs propres connivences et corruptions. Il doit assumer des responsabilités concrètes, par exemple en ce qui concerne les mines à ciel ouvert, qui empoisonnent l’eau et causent tant de maladies. Ensuite, il y a la question des engrais ".

    Votre Sainteté, que craignez-vous le plus pour notre planète?

    «La disparition de la biodiversité. Nouvelles maladies mortelles. Une dérive et une dévastation de la nature pouvant mener à la mort de l’humanité ".

    Voyez-vous une prise de conscience de la question de l'environnement et du changement climatique?

    "Oui, en particulier dans les mouvements de jeunes écologistes, comme celui dirigé par Greta Thunberg, "Fridays for future". J'ai vu un de leur panneau qui m'a frappé: "Nous sommes l'avenir!" ».

    Notre conduite quotidienne - recycler, faire attention à ne pas gaspiller l’eau à la maison - peut affecter ou est insuffisante pour contrer le phénomène?

    "Cela concerne tout, car il s’agit d’actions concrètes. Et surtout, cela crée et diffuse la culture de ne pas souiller la création ».