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  • Pour l'Ascension et la Pentecôte : 'aucune perspective pour la reprise des célébrations ?' s'interroge le président du CD&V

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    2020_05_18_16_24_15_Greenshot.pngTraduire "enig zicht op perspectief in ons land ?" par "aucune perspective en vue dans notre pays ?"

    Enfin une timide prise de position de la part d'un acteur politique de notre pays ! Mais peut-être les autres préfèrent-ils ne rien dire ni faire avant la fin du ramadan et la célébration de l'Aïd... 

  • Coronavirus : contribution laïque à la réflexion sur la reprise du culte catholique

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    20200517_112504.jpgUne fidèle lectrice bruxelloise nous transmet, pour information, le « placet » qu’avec d’autres paroissiens, elle vient de remettre aux évêques pour obtenir le déconfinement des messes publiques actuellement interdites dans tous les diocèses belges en raison de la pandémie du coronavirus.

    Cette démarche vient s’ajouter aux nombreux courriers déjà reçus à ce propos par les autorités religieuses responsables. Observons à cet égard que le Conseil National de Sécurité n’a, malheureusement, pas accepté les propositions faites par la Conférence épiscopale qui demandait une reprise des messes pour la Pentecôte, ni fixé une date ultérieure pour conclure un dialogue apparemment bien confiné. Illustration de la communion des saints, le malheur des uns fait peut-être le bonheur des autres : les églises italiennes sont rouvertes au culte depuis ce matin (JPSC).

    C'est à lire ci-dessous mais cette publication n'implique aucune caution de la part de belgicatho.

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  • Une nouvelle émission religieuse : sur CNEWS, avec Aymeric Pourbaix, rédacteur en chef du périodique « France Catholique ».

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     Lu sur le site web des Associations Familiales Catholiques

    « Depuis deux semaines, la chaîne CNews a lancé en catimini sa nouvelle émission religieuse. Objectif : analyser l’actualité avec un regard chrétien, spirituel et philosophique.

    Héritier de l’émission Dieu Merci de la chaîne Direct 8, ce nouveau programme diffusé tous les dimanches à 13h00 s’est construit sur un programme ambitieux.

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    Aymeric Pourbaix (photo), animateur de l’émission et rédacteur en chef de France Catholique, est épaulé par Véronique Jacquier, éditorialiste politique à CNews, et Charlotte d’Ornellas, journaliste à Valeurs actuelles et chroniqueuse à L’Heure des Pros, une autre émission diffusée sur CNews.

    Pour sa première émission “En quête d’esprit” sur Cnews dimanche dernier, Aymeric Pourbaix recevait en compagnie des journalistes Charlotte d’Ornellas et Véronique Jacquier, Joseph Thouvenel (secrétaire confédéral de la CFTC) et le père Chauvin (religieux de Saint-Vincent-de-Paul) » :

    Voir aussi l’émission d’hier, dimanche 17 mai, ici : REPLAY - EN QUÊTE D’ESPRIT DU 17/05/2020

    JPSC

     

  • Jean-Paul II, c'est aussi le prolongement de Vatican II et les réunions d'Assise...

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    ... comme le rappelle (pour s'en féliciter) Andrea Tornielli sur Vatican News :

    Les mains tendues vers tous, un témoignage d’actualité

    Centenaire de la naissance de Jean Paul II: un Pape qui a navigué sur la route tracée par le Concile Vatican II et emprunté des voies nouvelles.

    Le 27 octobre 1986, à un moment dramatique de notre histoire récente, alors que la perspective d'une guerre nucléaire devenait concrète, Saint Jean-Paul II a courageusement convoqué à Assise les représentants des religions du monde, en surmontant les nombreuses résistances, parfois internes.

    «Se retrouver ensemble avec autant de chefs religieux pour prier», déclarait-il, «est en soi une invitation au monde d'aujourd'hui à prendre conscience qu'il existe une autre dimension de la paix et une autre façon de la promouvoir, qui ne résulte pas de négociations, de compromis politiques ou de marchandages économiques. Mais qui est le résultat de la prière, qui, malgré la diversité des religions, exprime une relation avec un pouvoir suprême qui dépasse notre seule capacité humaine»«Nous sommes ici», ajoutait Karol Wojtyla, «parce que nous sommes sûrs d’avoir besoin d'une prière intense et humble une prière confiante, si l'on veut que le monde devienne enfin un lieu de paix véritable et permanente».

    Ce 18 mai 2020, nous célébrons le centenaire de la naissance d’un grand pontife venu de derrière le rideau de fer, qui, dans son long service pétrinien, a fait entrer l'Église dans le nouveau millénaire, a vu s'effondrer le Mur qui divisait l'Europe en deux, a espéré voir naître une nouvelle ère de paix, mais qui au contraire, a dû faire face, déjà ancien et malade, à de nouvelles guerres - et à un terrorisme déstabilisateur et impitoyable, qui instrumentalise le nom de Dieu pour semer la mort et la destruction.

    Pour le combattre, en janvier 2002, il a convoqué une nouvelle fois les religions à Assise sans jamais céder à l'idéologie du choc des civilisations, en axant toujours tout, jusqu'au bout, sur la rencontre entre les peuples, les cultures, les religions. Il a témoigné d’une foi rocheuse, d’une ascèse de grand mystique, d’une humanité débordante. Il s’est adressé à tous et n'a jamais négligé aucun détail pour éviter le déclenchement d'un conflit, pour favoriser des transitions pacifiques, pour promouvoir la paix et la justice. Il a parcouru le globe de long en large pour embrasser les peuples du monde entier en proclamant l'Évangile. Il s'est battu pour défendre la dignité de chaque vie humaine. Il a effectué une visite historique à la Synagogue de Rome.

    Il a été le premier Pape de l’Histoire à franchir le seuil d'une mosquée. Il a navigué sur la route tracée par le Concile Vatican II. Il a su parcourir des chemins nouveaux et inexplorés, se déclarant également disposé à discuter de la manière d'exercer le ministère de Pierre pour promouvoir l'unité des chrétiens. Son témoignage est plus que jamais d'actualité.

  • Une civilisation en manque de père

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    Ce qui fait que les hommes sont une famille, et pas des orphelins

    Le pape a poursuivi le commentaire du « discours d’adieu » de Jésus dans l’Evangile de saint Jean en introduisant le thème de se « sentir orphelin »: « Dans le discours d’adieu de Jésus aux disciples, Jésus leur donne la paix et la tranquillité par une promesse: « Je ne vous laisserai pas orphelins »: il les défend face à cette douleur, ce sentiment douloureux du fait d’être orphelin. »

    Le pape a fait observer que c’est une caractéristique du monde actuel: « Aujourd’hui il y a dans le monde un grand sentiment d’être orphelin. Beaucoup ont tellement de chose mais il leur manque le père. Et cela se répète dans l’histoire de l’humanité. Quand il manque le père il manque quelque chose. »

    Il a souligné que c’est une aspiration profonde présente dans les civilisations les plus anciennes: « Et il y a l’envie de rencontrer, de retrouver le père. Pensons aux mythes antiques… Toujours chercher le père qui manque. Et aujourd’hui nous vivons dans une société où manque le père. Ce sens d’être orphelin qui touche l’appartenance et la fraternité. »

    Voilà, a expliqué le pape, le rôle de l’Esprit Saint: « Je m’en vais, dit Jésus, mais je vous envoie un autre Paraclet… qui vous rappellera l’accès au Père. L’Esprit Saint ne vient pas pour se faire des « clients », mais pour rappeler l’accès au Père que Jésus a ouvert… a fait voir. »

    Pour le pape, la présence du Père est aussi la source de la paix: « Ce n’est qu’avec cette conscience d’enfants qui ne sont pas orphelins que l’on peut vivre en paix entre nous. Toujours, les petites ou les grandes guerres ont une dimension du sens d’être orphelin: il manque le père qui fasse la paix… »

    La conscience d’être fils d’un même Père est la source de la douceur et de la fraternité: « L’Esprit Saint enseigne la douceur, l’humilité des enfants du Père. Il n’enseigne pas à insulter. C’est une des conséquences du sentiment d’être orphelin que l’insulte, les guerres, parce que s’il n’y a pas de père il n’y a pas de frères. On perd la fraternité. »

    C’est la source du sentiment d’appartenir à une même famille: « Respect, douceur, humilité, ce sont des attitudes d’appartenance, d’appartenance à une famille qui a un père. « Je prierai le Père et il vous enverra un autre Paraclet » et il vous rappellera l’accès au Père. Il vous rappellera que nous avons un Père qui est le centre de tout, l’origine de tout, l’unité de tous, le salut de tous parce qu’Il a envoyé son Fils pour nous sauver tous. Maintenant il envoie l’Esprit Saint pour nous rappeler l’accès à Lui, au Père. »

    Voici la « grâce » que le pape suggère de demander dans la prière: « Et avec cette paternité, cette attitude d’humilité, de douceur, de paix, demandons à l’Esprit Saint qu’il nous rappelle toujours, toujours cet accès au Père.. Que nous avons un Père… Et qu’Il donne à cette civilisation qui a un grand sens d’être orpheline, qu’Il donne accès au Père. »

    « C’est ce qui donne un sens à toute la vie et qui fait que les hommes soient une famille », a conclu le pape.

    Le pape a résumé son homélie dans ce tweet: « Aujourd’hui, nous vivons dans une société avec le sentiment d’être orphelin, parce que manque le Père. Demandons à l’Esprit Saint la grâce de retrouver le Père, car c’est le Père qui donne sens à toute la vie et fait que les hommes soient une famille. »

  • Temps pascal en confinement; feuillet du lundi (18 mai) de la 6e semaine : récits et expériences eucharistiques (8) (Bessières s.J.)

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    2020_05_18_10_00_14_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Grand-Duché : un gouvernement sourd aux appels des catholiques

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    Du site "5 minutes - RTL" 

    L’Église se sent oubliée par le gouvernement

    17.05.2020

    © RTL-Archiv

    Le cardinal Jean-Claude Hollerich a annoncé qu'il n'existait aucun dialogue avec le gouvernement qui ne réagissait à aucun de leurs appels.

    Tout a changé depuis l'arrivée de la pandémie dans nos vies, même à l'église. En ce dernier dimanche d'Octave, l'ambiance était calme dans la capitale mais les reproches fusent au sein de l’Église, à destination du gouvernement.

    Renée Schmitt, l'organisatrice de l'Octave digitale, espère que cette crise ne va pas prendre des proportions encore plus accablantes, même pour l’Église et que l'Octave pourra être célébrée normalement l'année prochaine.

    Les messes restent proscrites jusqu'à nouvel ordre. Pendant le direct, le cardinal Jean-Claude Hollerich n'a pas hésité à exprimer ses regrets quant à cette décision: le 6 mai, le Clergé a envoyé un concept de protection pour les messes avec visiteurs. La seule réponse fut celle du ministère de la Santé soulignant que tous les événements culturels étaient interdits. Une réaction du ministère d'Etat n'a pas été obtenue.

    Il regrette que la démocratie participative de laquelle il était question au début du travail du gouvernement, ne soit plus d'actualité. Le cardinal Jean-Claude Hollerich est d'avis que la position actuelle du gouvernement donne une vue décevante des religions dans le pays.

    Après leur avoir expliqué la situation au Luxembourg, des cardinaux étrangers étaient scandalisés par l'irrespect dont fait preuve le gouvernement. Le droit à la religion est évidemment mis en équilibre avec les autres droits en cas de pandémie. Mais le fait de n'obtenir aucune réponse est inacceptable et incompréhensible.

    Le Clergé luxembourgeois se sent véritablement oublié par les autorités, alors qu'à certains moments, le direct vidéo des messes de l'Octave était suivi par quelque 22.000 personnes.

  • La vie de Jean-Paul II (18 mai 1920 - 2 avril 2005)

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    Du site de l'Eglise catholique en France :

    Biographie de Karol Wojtyla, pape Jean-Paul II

    Les racines de Karol Wojtyla : un pape marqué par les drames du 20e siècle

    Karol Wojtyla, pape Jean-Paul II

    Karol Wojtyla nait à Wadowice le 18 mai 1920, second fils d’un père militaire et d’une mère institutrice. Deux ans plus tôt, la Pologne recouvrait l’indépendance politique perdue à la fin du 18e siècle.

    Karol Wojtyla a été marqué dans sa jeunesse par la disparition de tous ses proches. Il est âgé de 9 ans quand sa mère décède. Quelques années plus tard, son frère aîné meurt prématurément. Puis le père meurt en 1941. Ces épreuves familiales ont pris place dans un contexte historique difficile. Karol Wojtyla a partagé le sort d’une Pologne particulièrement atteinte par les drames du 20e siècle. En 1939, la Pologne perd à nouveau son autonomie avec sa partition entre l’Allemagne nazie et l’URSS. Après la guerre, elle connaîtra le totalitarisme communiste jusqu’en 1989.

    Le pape Jean-Paul II visitera la Pologne communiste dès le début de son pontificat en 1979, puis de nouveau en 1983 et en 1987. Les rassemblements populaires suscités par ses visites, son soutien explicite au syndicat Solidarnosc, auront joué un rôle décisif dans la chute du pouvoir communiste en Pologne (1989), premier acte de la débâcle du bloc de l’est. L’action polonaise de Jean-Paul II aura été une des illustrations d’un pontificat marqué par les droits de l’homme et la propagation des conflits armés. En 1979, dès sa première encyclique, Jean-Paul II déclarait : « La paix se réduit au respect des droits inviolables de l’homme […], tandis que la guerre naît de la violation de ces droits et entraîne encore de plus graves violations de ceux-ci ».

    L’un des derniers combats de Jean-Paul II aura été son opposition au déclenchement de la guerre en Irak par les États-Unis. Le 13 janvier 2003, devant le corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège, il déclarait : « Non à la guerre ! Elle n’est jamais une fatalité. Elle est toujours une défaite de l’humanité« .

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  • France : la messe en drive-in, une réponse insolite à la fermeture persistante des églises

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    Environ 500 fidèles dans quelque 200 voitures ont participé à la messe ce dimanche, célébrée par l'évêque de Châlons, Mgr Touvet. Un reportage publié par le « Figaro » :

    "A Châlons-en-Champagne, la messe redémarre... en voiture! Dimanche, environ 500 fidèles dans quelque 200 véhicules se sont rangés à un mètre l'un de l'autre sur le parking du hall des expositions pour entendre une messe célébrée par l'évêque local. «Cette messe en voiture, c'est plus qu'un dépannage. C'est une vraie messe. C'est une victoire de la vie», explique à l'AFP Mgr Touvet, évêque de Châlons, à l'origine de l'initiative. Une première en France selon lui.

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    À lire aussi : Messes interdites: la colère des évêques

    C'est en tout cas «une première expérience» plutôt exaltante pour Catherine, une senior, parmi les premières à s'engager dès 9H sur les trois hectares du parking où sera dite la messe à 10h30. «La messe m'a vraiment manqué», confie-t-elle, vitre ouverte et masque sur le visage. Elle dit son plaisir de retrouver enfin les croyants ensemble après deux mois de confinement. À l'intérieur de l'habitacle, l'autoradio est déjà branché sur RCF Coeur de Champagne, la radio diocésaine qui retransmet la messe en direct pour éviter que les croyants sortent de leur voiture.

    À deux ou trois voitures de là, Pascal est venu du sud d'Epernay sans peur aucune à la célébration. «Pourquoi avoir peur ? Il faut vivre ! On va être enfin tous ensemble, ne serait-ce que par la radio», dit-il.

    À lire aussi : «La liberté de culte serait-elle moins importante que la liberté de consommer?»

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    Un peu plus loin dans sa petit Fiat bleu pastel, Marie-Lorène, la cinquantaine, s'enthousiasme de la «riche idée» de son évêque. «Il faut innover. L'église est dans le monde. Elle s'adapte», proclame-t-elle. «On est catholiques. On a des idées», ajoute en écho Mgr Touvet avant de gagner son autel de campagne installé dans une remorque de camion.

    Au bas de l'estrade improvisée où la croix et une statue de la Vierge trônent en majesté, une dizaine de prêtres et de diacres sont disposés en arc de cercle, leurs sièges soigneusement distants les uns des autres. Ils distribueront les hosties, «3 à 4000, au cas où», indique Florent Masson, en charge de la communication au diocèse de Châlons. «La consigne c'est : si les gens veulent recevoir la communion, ils mettront leurs feux de détresse», leur avait expliqué peu avant la messe l'un des prêtres en charge de la liturgie. L'image est singulière: des dizaines de feux de détresse se mettent à clignoter sur le parking. Les prêtres s'avancent entre les rangées de voitures. Des vitres ouvertes se tendent des mains en coupe préalablement passées au gel hydroalcoolique. «Des mains propres donnent l'hostie, des mains propres le reçoivent», résume Mgr Touvet. «À situation exceptionnelle, disposition exceptionnelle», ajoute-t-il.

    Pour passer sous les fourches caudines de la préfecture, le diocèse de Châlons a en effet déployé des trésors d'ingéniosité pour rendre possible un évènement préparé en plein confinement. Les règles sanitaires étaient drastiques : pas plus de quatre personnes par voiture venue d'un rayon de cent kilomètres autour de Châlons-en-Champagne, masques et gel obligatoires, covoiturage interdit, défense de sortir des voitures... «Nous n'avons obtenu l'autorisation qu'au début de la semaine dernière après une quinzaine de jours de travail», signale Florent Passion.

    À lire aussi : Mgr Rougé: «Les religions ne sont pas un problème, mais une partie de la solution»

    Ce dimanche, il peut répondre positivement à la question qui angoissait tant selon lui l'équipe d'organisation: «Est-ce que c'est possible?». «J'espère que cela va continuer», suggère un fidèle. «Dans quelques jours nous célèbrerons la Pentecôte dans nos églises retrouvées. Ou encore ici», répondait sans certitude l'évêque de Châlons dans son sermon. «Et nous accomplirons les signes du Royaume dans ce monde blessé et terrassé par un petit virus invisible»."

    Ref. la messe en drive-in, une réponse insolite à la fermeture persistante des églises

    JPSC

  • L'homélie du cardinal Ratzinger lors des obsèques de Jean-Paul II

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    On célèbre aujourd'hui le centième anniversaire de la naissance de Jean-Paul II. A cette occasion, nous reproduisons ci-dessous l'homélie du cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, lors des obsèques du pape polonais. (source)

    OBSÈQUES DU SOUVERAIN PONTIFE JEAN-PAUL II

    HOMÉLIE DU CARD. JOSEPH RATZINGER

    Place Saint-Pierre - Vendredi 8 avril 2005

    «Suis-moi», dit le Seigneur ressuscité à Pierre; telle est sa dernière parole à ce disciple, choisi pour paître ses brebis. «Suis-moi» – cette parole lapidaire du Christ peut être considérée comme la clé pour comprendre le message qui vient de la vie de notre regretté et bien-aimé Pape Jean-Paul II, dont nous déposons aujourd’hui le corps dans la terre comme semence d’immortalité - avec le cœur rempli de tristesse, mais aussi de joyeuse espérance et de profonde gratitude.

    Tels sont les sentiments qui nous animent, Frères et Sœurs dans le Christ, présents sur la place Saint Pierre, dans les rues adjacentes et en divers autres lieux de la ville de Rome, peuplée en ces jours d’une immense foule silencieuse et priante. Je vous salue tous cordialement. Au nom du Collège des Cardinaux, je désire aussi adresser mes salutations respectueuses aux Chefs d’État, de Gouvernement et aux délégations des différents pays. Je salue les Autorités et les Représentants des Églises et des Communautés chrétiennes, ainsi que des diverses religions. Je salue ensuite les Archevêques, les Évêques, les prêtres, les religieux, les religieuses et les fidèles, venus de tous les continents; et de façon particulière les jeunes, que Jean-Paul II aimait définir comme l’avenir et l’espérance de l’Église. Mon salut rejoint également tous ceux qui, dans chaque partie du monde, nous sont unis par la radio et la télévision, dans cette participation unanime au rite solennel d’adieu à notre Pape bien-aimé.

    Suis-moi – depuis qu’il était jeune étudiant Karol Wojtyła s’enthousiasmait pour la littérature, pour le théâtre, pour la poésie. Travaillant dans une usine chimique, entouré et menacé par la terreur nazie, il a entendu la voix du Seigneur: Suis-moi! Dans ce contexte très particulier il commença à lire des livres de philosophie et de théologie, il entra ensuite au séminaire clandestin créé par le Cardinal Sapieha et, après la guerre, il put compléter ses études à la faculté de théologie de l’université Jagellon de Cracovie. Très souvent, dans ses lettres aux prêtres et dans ses livres autobiographiques, il nous a parlé de son sacerdoce, lui qui fut ordonné prêtre le 1er novembre 1946. Dans ces textes, il interprète son sacerdoce en particulier à partir de trois paroles du Seigneur. Avant tout celle-ci: «Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure» (Jn 15, 16). La deuxième parole est celle-ci: «Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis» (Jn 10, 11). Et finalement: «Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour» (Jn 15, 9). Dans ces trois paroles, nous voyons toute l’âme de notre Saint-Père. Il est réellement allé partout, et inlassablement, pour porter du fruit, un fruit qui demeure. «Levez-vous, allons!», c’est le titre de son avant-dernier livre. «Levez-vous, allons!» – par ces paroles, il nous a réveillés d’une foi fatiguée, du sommeil des disciples d’hier et d’aujourd’hui. «Levez-vous, allons!» nous dit-il encore aujourd’hui. Le Saint-Père a été ensuite prêtre jusqu’au bout, parce qu’il a offert sa vie à Dieu pour ses brebis, et pour la famille humaine tout entière, dans une donation de soi quotidienne au service de l’Église et surtout dans les épreuves difficiles de ces derniers mois. Ainsi, il s’est uni au Christ, le bon pasteur qui aime ses brebis. Et enfin, «demeurez dans mon amour»: le Pape, qui a cherché la rencontre avec tous, qui a eu une capacité de pardon et d’ouverture du cœur pour tous, nous dit, encore aujourd’hui, avec ces différentes paroles du Seigneur: en demeurant dans l’amour du Christ nous apprenons, à l’école du Christ, l’art du véritable amour.

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  • VIe dimanche de Pâques : Messe dominicale « confinée » à la Communauté Saint-Martin d’Evron (Pays de Loire)

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    JPSC

  • Benoît et François, la "cohabitation" (heureuse?) des deux papes selon Peter Seewald

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    I preti possono sposarsi? Papa Benedetto le suona a Papa Francesco

    Du site "Pro liturgia" :

    Jorge Bergoglio, fils d’un émigré italien, chimiste de formation, qui aime cuisiner et apprécie l’opéra, Shakespeare et Hölderlin, a conquis “son” monde par son entrée en scène non-conventionnelle qui se voulait proche des gens. « Il est contre l’avortement », glisse pourtant un journaliste, comme si cela devait étonner de la part d’un pape...

    L’ancien archevêque de Buenos Aires n’a pas pris ses quartiers au Palais Apostolique, mais à l’hôtellerie du Vatican, tout proche du monastère “Mater Ecclesiae”. L’ancien et le nouveau pape semblaient bien s’entendre. La situation est « des meilleures », estima d’ailleurs le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi.

    Jorge Bergoglio a tenu à offrir à son prédécesseur un exemplaire de sa Lettre « Evangelii Gaudium » reliée de blanc, la couleur réservée aux papes. Et avant chacun de ses grands voyages, il a rendu visite à Benoît XVI. Il parle ainsi de Benoît XVI : « C’est un penseur subtil qui est resté inconnu ou du moins incompris par la majorité des gens ; il est très agréable d’échanger avec lui ».

    De son côté, Benoît XVI a assuré n’avoir aucun problème avec le “style” de François : « Au contraire, avance-t-il, je trouve que cela a du bon ; c’est un souffle d’air frais dans l’Église, une joie renouvelée, un nouveau charisme qui parle aux gens ». Il rapporte que son successeur lui demande parfois un conseil même si, en général, il n’a pas besoin de cela. « En règle générale, cela me convient très bien de ne pas être mis à contribution. » ajoute-t-il.

    Tout n’était cependant qu’une question de temps : il n’a pas fallu attendre longtemps avant que, venant de différents bords, des voix se fassent entendre pour chercher à opposer les deux papes, ne serait-ce que dans l’espoir de vendre du papier. Ainsi, les « progressistes » ont-ils taillé pour François un habit sur mesure, celui de “grand réformateur” : « Le combattant au Vatican », « François au milieu des loups », ou encore « Le pape solitaire » qui se confronte obstinément à toutes les têtes de bois au Vatican. Les « conservateurs » utilisent, de leur côté, des images bien rodées comme celle du « pape dictateur ». Selon eux, Jorge Bergoglio serait un homme de pouvoir qui, en trahissant l’héritage reçu de ses prédécesseurs, mène l’Église au bord du gouffre.

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