Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Marthe Robin : une mystification ?

    IMPRIMER

    Sept 2020 : L’attaque du Père Conrad de Meester contre la béatification de Marthe Robin (1902-1981) (21 mn) En septembre 2020, les éditions du Cerf publient un manuscrit retrouvé dans la cellule du Père Conrad De Meester, carme, docteur en théologie, décédé récemment. C’est un ouvrage qui prétend dénoncer, au nom de la vérité, « l’immense falsification » que serait la vie de Marthe Robin. Cette jeune fille, atteinte d’hystérie, aurait été isolée par Père Georges Finet, son père spirituel, qui aurait construit ensuite pour se valoriser toute son histoire emplie de faux phénomènes mystiques extraordinaires. Le Père Conrad De Meester aurait adressé son rapport circonstancié à Rome, qui l’aurait enterré, reconnaissant l’héroïcité des vertus de Marthe. Cette vidéo donne des repères avant que ce livre ne devienne un brûlot médiatique.

    Se souvenir que l'enquête canonique de l'Eglise est en trois étapes :
     
    1° Vérification de l'enseignement >>> Aucun problème pour Marthe Robin.
     
    2° Vérification de l'héroïcité des vertus >>> L'Eglise en a débattu et a conclu (sans engager son autorité définitive), en la vérité surnaturelle de ce qu'a vécu la Vénérable Marthe Robin. Le Père De Meester construit en se servant des mêmes faits, le portait inverse. On sait à quel point la psychologie est une science molle... 

     C'est pourquoi l'Eglise attend la troisième étape qui sera définitive en engagera l'infaillibilité pastorale de l'Eglise : Dieu doit prouver sa volonté de béatifier Marthe par un ou plusieurs miracles reconnus canoniquement comme indubitables. 
  • Y a-t-il un génie du catholicisme ?

    IMPRIMER

    Aymeric Pourbaix et ses invités Jean-Robert Pitte, géographe, l’Abbé William Slattery​​, théologien, et Véronique Jacquier, journaliste, abordent ensemble le sujet du génie catholique (via Le Salon Beige):

  • Un reliquaire du Padre Pio inauguré à Yvoir (Dinant) le 20 septembre

    IMPRIMER

    RELIQUAIRE CONTENANT UNE MITAINE DE PADRE PIO À YVOIR. INAUGURATION LE 20/09

    Reliquaire contenant une mitaine de Padre Pio à Yvoir. Inauguration le 20/09
    Reliquaire contenant une mitaine de Padre Pio à Yvoir. Inauguration le 20/09
  • Vouloir diminuer les émissions de gaz à effet de serre en réduisant à marche forcée la part du nucléaire dans notre production d’électricité : est-ce bien sérieux ?

    IMPRIMER

    Ce débat concerne l'Hexagone mais on n'aura nulle peine à le transposer dans le contexte de notre pays. De Canal Académie :

    Après Fessenheim : l’urgence d’une politique énergétique rationnelle et réaliste

    Entretien avec Marc Fontecave, président du Comité de prospective en énergie de l’Académie des sciences

    Le 7 juillet dernier, l’Académie des sciences a publié un avis portant sur la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim intervenue quelques jours auparavant. Dans ce texte concis, les auteurs, membres du Comité de prospective en énergie de l’Académie des sciences, dénoncent “un contre-sens” car “il y a une véritable contradiction à vouloir diminuer les émissions de gaz à effet de serre tout en réduisant à marche forcée la part du nucléaire dans notre production d’électricité”. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Marc Fontecave, chercheur en chimie bioinorganique, professeur au Collège de France et président du Comité de prospective en énergie expose les réalités scientifiques, technologiques, géographiques et économiques sans la connaissance desquelles on ne saurait élaborer une politique énergétique ambitieuse et réaliste. Son souhait ? Réintroduire de la rationalité dans des débats trop souvent prisonniers de considérations idéologiques.

  • L'Ostpolitik du Vatican célébrée par le cardinal Parolin

    IMPRIMER

    On lira ci-dessous l'éloge de la politique menée par le cardinal Sivestrini qui fut avec le cardinal Casaroli l'artisan de l'Ostpolitik dans les années 70'. Cette lecture des évènements dont certains contesteront l'optimisme béat intervient au moment où le Vatican s'apprête à reconduire l'accord signé avec la Chine communiste. Ce n'est évidemment pas un hasard si le cardinal Parolin qui se livre à cet éloge de l'Ostpolitik est aussi le maître d'oeuvre du rapprochement avec le gouvernement de la Chine communiste. Ses propos retentissent comme un plaidoyer en faveur de sa politique actuelle que des voix autorisées contestent avec force.

    De Giancarlo La Vella sur Vatican News :

    Le cardinal Silvestrini, architecte de l'Östpolitik du Vatican

    Le cardinal Parolin s'est exprimé lors de la conférence organisée par l'ambassade d'Italie auprès du Saint-Siège sur les 45 années écoulées depuis les accords d'Helsinki, qui ont amélioré les relations entre les États-Unis et l'URSS. Le Secrétaire d’État du Saint-Siège est revenu sur le rôle du cardinal Achille Silvestrini, figure de la diplomatie vaticane décédé il y a un an, et qui a exercé une «tâche diplomatique très délicate» avec une grande «sensibilité humaine et chrétienne».

    Le secrétaire d'État du Saint-Siège a rappelé ce matin la figure du cardinal Achille Silvestrini, l’un des protagonistes de l'Östpolitik du Vatican et des premiers contacts avec les communautés catholiques martyrisées de l'Europe de l'Est. Une activité inspirée par le pape Paul VI qui, dans l'encyclique Ecclesiam Suam de 1967, a écrit: «Nous ne désespérons pas que ces régimes puissent un jour ouvrir un dialogue positif avec l'Église». Le cardinal Silvestrini lui-même, a rappelé le cardinal Parolin, a dit qu’il s’agissait de «la clé de l'Östpolitik de Paul VI, qui a déterminé son action à ne pas renoncer à d'éventuelles tentatives, même avec un succès réduit et même lorsqu'elles s'avérèrent infructueuses». Des paroles prophétiques, même s'il reste encore beaucoup à faire. Mais les accords d'Helsinki ont été un bon début pour mettre fin, il y a près d'un demi-siècle, à des années de frictions entre l'Union soviétique et les États-Unis. Le cardinal Sivestrini, a souligné le Cardinal Parolin, a mis en œuvre sa sensibilité humaine et chrétienne dans l'accomplissement d'une tâche diplomatique très délicate.

    Lire la suite

  • 3 octobre : Journée d'accueil pour les personnes séparées ou divorcées avec Mgr Léonard

    IMPRIMER

    2020_09_15_09_27_36_Greenshot.png

  • Le Saint-Siège et la Chine ont l'intention de renouveler leur accord provisoire sur la nomination des évêques

    IMPRIMER

    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

    Cardinal Parolin : le Vatican et la Chine ont des "intentions communes" de renouveler leur accord
    Selon les observateurs, l'accord litigieux se poursuivra probablement à titre provisoire.

    14 septembre 2020

    Le Saint-Siège et la Chine ont l'intention de renouveler leur accord provisoire sur la nomination des évêques, a déclaré lundi le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Vatican.

    L'accord, qui est sujet à révision ce mois-ci, expirera en octobre, a déclaré le cardinal, mais a ajouté que les intentions communes sont de poursuivre son renouvellement, a rapporté l'agence de presse italienne ANSA.

    Le cardinal Parolin, qui a été le fer de lance des pourparlers qui ont conduit à l'accord du 22 septembre 2018, répondait aux questions des journalistes en marge d'une conférence du 14 septembre avec le Premier ministre italien Giuseppe Conte à l'ambassade d'Italie auprès du Saint-Siège.

    L'accord, dont les détails précis restent secrets, vise à apporter l'unité entre l'Eglise clandestine fidèle à Rome et l'Association patriotique catholique chinoise contrôlée par l'Etat en permettant à Pékin d'avoir plus de poids sur la nomination des évêques tout en donnant au Pape un droit de veto.

    Mais l'accord bilatéral, dont les observateurs pensent qu'il sera maintenu à titre provisoire, a été très critiqué depuis sa signature.

    Des opposants tels que le cardinal Joseph Zen Ze-kiun l'ont qualifié non seulement de "trahison" de l'Église clandestine, mais aussi d'inopportun, à un moment où Pékin a violemment réprimé la liberté religieuse et accéléré son processus de "sinisation" - le processus consistant à faire passer les religions non chinoises sous l'influence de la culture chinoise.

    Les partisans de l'accord affirment qu'il s'agissait d'un "pari compréhensible" et que le Vatican "n'avait pas le choix" pour assurer la survie de l'Église en Chine face à la diminution du nombre de prêtres et d'évêques.

    L'accord a également attiré récemment l'attention de publications laïques, dont les commentateurs ont critiqué le silence du pape et du Vatican face à la répression du Parti communiste chinois contre la liberté religieuse et la démocratie en Chine et dans d'autres pays comme Hong Kong. La raison largement répandue de ce silence est la volonté de préserver les relations diplomatiques afin de préserver l'accord.

    Le dernier en date à attirer l'attention sur l'accord est The Economist, qui, dans un article du 13 septembre, titrait "Combien de messes vaut Taipei ? Le Vatican est critiqué pour avoir poursuivi le resserrement des liens avec la Chine. Il a affirmé qu'il sera "difficile pour l'Eglise de revenir sur l'accord, notamment par crainte des implications pour les catholiques en Chine".

    Il a prédit que le maintien de l'accord "aura un coût" pour l'Eglise car il "déconcertera de nombreux catholiques fidèles, et en alarmera beaucoup par la crainte que la Chine réussisse davantage à changer l'Eglise que l'Eglise ne parviendra à tempérer la répression chinoise".

  • L'ordination de Quentin Collin

    IMPRIMER

    De l'Avenir.net :

    15 septembre 2020

    Quentin, ému par son ordination 

    Quentin Collin, 30 ans, de Habay-la-Neuve, a été ordonné prêtre dimanche, à Namur. … Dans son homélie, l’évêque a eu ces mots: « Bien cher Quentin, tout porte à croire que tu seras, pour le plus grand bonheur de Dieu et des communautés chrétiennes, un prêtre rayonnant. Non sans émotion, je vais maintenant accueillir et rendre effective ta volonté d’être prêtre.» … L’abbé Quentin Collin s’est, à la fin de l’ordination, adressé à l’assemblée: « Je confie à votre soutien à tous et à vos prières mon ministère à venir: l’aventure commence, mais avec beaucoup de joie. Oui, MERCI… 5 petites lettres anodines mais qui brûlent de toute la charité avec laquelle je veux vraiment vous les adresser. De tout cœur, à votre service, pour la gloire de Dieu et le salut du monde, merci! »

    Récit détaillé sur le site du Diocèse de Namur

  • Pourquoi les attentes de Vatican II ont-elles été radicalement contredites par ce qui s’est passé ensuite?

    IMPRIMER

    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    Les attentes du concile contredites par l’histoire. Les pourquoi de l’éclipse de la foi chrétienne

    (S.M.) Pourquoi les attentes d’un grand concile tel que Vatican II qui prétendait vouloir « s’ouvrir au monde », ont-elles été aussi radicalement contredites par ce qui s’est passé ensuite, avec la vague de déchristianisation qui a submergé les sociétés occidentales ?

    C’est la question à laquelle répond le professeur Roberto Pertici, dans cette captivante deuxième partie de son analyse du concile et de l’après-concile dans le contexte de l’histoire du monde de ces dernières décennies.

    Le professeur Pertici enseigne l’histoire contemporaine à l’université de Bergame et est spécialisé dans les rapports entre l’État et l’Église.

    La première partie de son analyse se trouve sur cette page de Settimo Cielo du 31 août dernier :

    > Historiciser Vatican II

    Et voici donc la suite, qui ne manque pas de pistes de réflexion.  Avec en arrière-plan, une société toujours davantage postchrétienne qui semble donner raison à la question de Jésus : « Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18, 8).

    (Photo : une église du XVsiècle à Zwolle, en Hollande, transformée en Biblio Café)

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    L’après-concile et les « grands bonds en avant » de la modernité

    de Roberto Pertici

    1. Une révolution non prévue

    Dans mon dernier article sur Settimo Cielo, j’ai cherché à présenter, quoique de manière très sommaire, la modernité avec laquelle l’Église a cherché à composer au concile Vatican II.  Elle l’a fait, écrivais-je alors, sur base des « grands récits idéologiques du XIXe siècle » sortis victorieux de la Seconde Guerre mondiale : le récit libéral-démocrate et le récit marxiste.

    Lire la suite

  • Biden et Trump se disputent les voix des catholiques tout en s'affrontant sur les questions prioritaires

    IMPRIMER

    De la Catholic News Agency :

    Biden et Trump se disputent les voix des catholiques tout en s'affrontant sur les questions prioritaires

    Washington D.C., 13 sept. 2020

    Les campagnes présidentielles de Biden et de Trump courtisent toutes deux les électeurs catholiques, et les deux campagnes ont fait des efforts pour suggérer qu'elles représentent un engagement envers l'enseignement social catholique. Mais il existe des différences marquées entre les approches des candidats sur les questions que les catholiques disent importantes pour eux dans l'isoloir, en particulier l'avortement.

    Le président Donald Trump a reçu des éloges de la conférence des évêques américains (USCCB) pour certaines de ses politiques, et des critiques pour d'autres.

    L'administration Trump a mis en place des protections de la conscience pour les travailleurs de la santé, a étendu les protections contre le financement par les contribuables des fournisseurs et des promoteurs d'avortements dans le pays et à l'étranger, a mis fin au financement fédéral de la recherche utilisant des tissus fœtaux avortés et a travaillé pour mettre fin à un mandat du gouvernement qui obligeait les médecins à effectuer des opérations de transition de genre à la demande.

    L'administration a offert une aide juridique aux organisations catholiques qui s'opposent au mandat du gouvernement en matière de contraception, notamment les Petites Sœurs des Pauvres.

    Dans le même temps, l'administration Trump a également repris les exécutions fédérales après un moratoire de 17 ans, a réduit le nombre de réfugiés que les États-Unis autorisent chaque année, a séparé les enfants migrants de leurs parents à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, et a commencé à expulser les chrétiens chaldéens de la zone métropolitaine de Detroit, ce qui a valu à l'USCCB (United States Conference of Catholic Bishops) des critiques.

    Trump a également été critiqué pour des questions de caractère personnel, une question qui, selon le camp Biden, devrait être au centre de la campagne. Patrick Carolan est directeur de l'action catholique du groupe Vote Common Good, qui fait campagne pour Joe Biden. Les catholiques devraient suivre les conseils de l'évêque Robert McElroy de San Diego, qui a déclaré que "le caractère d'une personne est ce qui est le plus important dans le choix d'un candidat". Carolan a partagé une anecdote concernant un ami qui, selon lui, est catholique et a voté pour Trump en 2016. Après avoir observé l'interaction amicale de Biden avec un garçon bégayant à la Convention nationale démocrate de 2020, Carolan a dit que son ami se souvenait de l'apparente moquerie de Trump envers un journaliste handicapé en 2015. Il a reconsidéré son candidat préféré, a dit Carolan. "Parce que dans ces deux cas, Joe Biden est définitivement plus proche du Christ que Donald Trump. Non pas qu'aucun des deux ne soit chrétien", a déclaré Carolan à CNA (Catholic News Agency), avant de souligner à nouveau qu'il "ne suggérait pas que Joe Biden soit chrétien". Les catholiques peuvent blanchir le soutien de Biden à l'avortement, mais l'administration ne sera pas aussi extrême sur la question que les critiques le prétendent, a dit Carolan. "Malgré ce que disent les républicains, Joe Biden n'est pas quelqu'un qui pense que les femmes devraient pouvoir avorter même lorsqu'elles sont en train d'accoucher", a déclaré Carolan. Une administration Biden, a-t-il dit, serait "prête à discuter" de politiques qui réduisent les avortements.

    Lire la suite

  • La grande victoire d'un petit état catholique sur l'épidémie du coronavirus

    IMPRIMER

    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/TIMOR EST - Le cas vertueux d'un petit Etat à majorité catholique dans le cadre de la pandémie de Covid-19

    12 septembre 2020
     

    Dili (Agence Fides) – Une grande victoire pour un petit Etat : c'est le cas de Timor Est qui, en date du 11 septembre peut encore exhiber l'un des bilans les plus positifs au monde en matière de lutte contre le Covid-19 avec 27 cas avérés et aucun mort. Le nombre des cas était de 26 au 21 août et alors que les pays technologiquement développés tels que la Corée du Sud ou Singapour ont récemment enregistré une nouvelle augmentation du nombre des cas, la situation à Timor Est est demeurée stable sans qu'il soit besoin d'imposer de nouvelles mesures anti-covid. L'Etat d'urgence – rigidement imposé en mars – avait été officiellement suspendu dès la fin juin. Le premier cas a été enregistré le 21 mars et le pic a été atteint en avril avec un maximum de 12 cas en une journée. Le pays le plus pauvre d'Asie, exclu jusqu'à présent d'associations régionales telles que l'ASEAN (Association des Nations du Sud-est asiatique) et considéré comme l'un des pays les moins développés du monde, se montre en revanche plus habile et vertueux que l'Australie ou la Nouvelle Zélande elles-mêmes pour ne pas parler de voisins plus proches tels que l'Indonésie ou les Philippines ou encore le Myanmar et le Vietnam. La deuxième vague de Covid-19 a modifié les certitudes qui, jusqu'à deux mois auparavant, faisaient de nombreux pays du sud-est asiatique des modèles à prendre en considération.

    Les observateurs attribuent à la rapidité dans la prise de décision et à l'application stricte de la prévention le secret du petit pays : le 28 mars, l'Etat d'urgence a été proclamé par le Président, Francisco Guterres, et renouvelé le 24 avril. Aujourd'hui, à Timor Est, se respire un air de bataille remportée avec toute la prudence nécessaire cependant. Le pays est l'une des très rares zones du monde à pouvoir se vanter de ce primat.

    Le secret réside peut-être également dans la capacité d'unité et de solidarité d'une réalité sociale petite et homogène dans laquelle l'Eglise joue un rôle fondamental, notamment parce que Timor Est compte une majorité de catholiques parmi ses habitants – 95% des quelques 1,3 millions d'habitants de l'Etat. « Célébrer Pâques au milieu de la pandémie de Covid-19 nous invite tous à mettre de coté nos intérêts personnels, de groupe ou de parti et de créer en revanche une unité pour combattre le corona virus » avait déclaré l'Archevêque de Dili, S.Exc. Mgr Virgilio do Carmo da Silva, au cours de la Messe de Pâques transmise à la télévision le 12 avril. L'Eglise locale a en effet immédiatement soutenu la proclamation de l'Etat d'urgence de la part du gouvernement en mars dernier et a ensuite transmis ses célébrations en utilisant tout type d'instrument disponible : télévision, stations radiophoniques, réseau sociaux. L'esprit de service et de solidarité ont caractérisé l'action d'associations religieuses et de l'Archidiocèse lui-même qui, afin de garantir une assistance matérielle, psychologique et spirituelle aux personnes en difficulté à cause du Covid-19, a même créé à partir des premiers mois de la pandémie une équipe pastorale spéciale composée de prêtres, de religieux et de laïcs disposant de compétences en psychologie et en médecine, en étroit contact avec la Caritas locale en vue de la distribution des aides. La décision de rouvrir les églises en vue de la célébration de Messe en présence de fidèles a ainsi été annoncée dès le 28 mai, deux mois après qu'ait été imposée leur fermeture suite à la découverte des premiers cas. A cependant été rendu obligatoire le port du masque de protection et le respect de la distanciation physique. Depuis l'indépendance de 1999, l'Eglise est pleinement engagée pour contribuer au développement de la société, oeuvrant dans les domaines de l'instruction, des services sociaux et en vue de l'amélioration des systèmes sanitaire, éducatif et politique. (MG-PA) (Agence Fides 12/09/2020)

  • "Fratelli tutti" : ce à quoi il faut s'attendre

    IMPRIMER

    Elle sera signée le 3 octobre, mais le titre (« Fratelli tutti » – Tous frères) et le sous-titre (« Sur la fraternité et l’amitié sociale ») déjà annoncés laissent penser que la troisième encyclique de Bergoglio s’inscrira dans le sillage de la Déclaration d’Abu Dhabi. On peut aussi en trouver un indice dans son homélie du 14 mai. Et, peut-être, le pape expliquera-t-il mieux le passage controversé sur la diversité des religions

    Le titre et le sous-titre annoncés confirment la rumeur sur la nouvelle encyclique « échappée » le 26 août dernier à l’évêque de Rieti, Mgr Domenico Pompili. La fraternité humaine sera en effet le thème central de Fratelli tutti, nom tiré du sixième chapitre (De imitatione Domini) des « Admonitions » de saint François. Dans le passage qui a inspiré le Pontife pour le titre, le Poverello d’Assise utilise l’expression « omnes fratres » pour une invitation : « Nous tous, frères, regardons avec attention le Bon Pasteur qui a soutenu la passion de la croix pour sauver ses brebis ».

    Ce n’est pas le seul élément qui fait référence au saint dont Bergoglio a pris le nom pontifical il y a sept ans, car l’encyclique sera signée le 3 octobre à Assise, à la fin d’une Messe célébrée sine populo (sans assemblée, ndt) sur la tombe située dans la Basilique inférieure.

    Le contenu du document ne sera connu que dans une vingtaine de jours, mais on peut déjà se risquer à faire des prédictions à la lumière des voix qui ont filtré. Après l’annonce officielle de la sortie imminente par le Vatican, de nombreux observateurs ont parlé de proposition du pape pour le monde post-covid. En réalité, il faut dire que l’encyclique – comme le confirme également The Tablet, un hebdomadaire catholique anglais – a été préparée avant le déclenchement de la pandémie. Il est cependant inévitable que le texte n’ignore pas tout ce qui s’est passé entre-temps sur la planète.

    Lire la suite