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  • Que dit l’Église à propos de l’homosexualité ?

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    Du P. Laurent Sentis sur Aleteia.org :

    Que dit l’Église à propos de l’homosexualité ?

    20/03/21

    Sa vision de la personne humaine conduit l’Église à distinguer la tendance et l’activité homosexuelles. Nul ne doit se culpabiliser de ses tendances, qui ne sont ni bonnes ni mauvaises en elles-mêmes, mais les personnes qui ont une tendance homosexuelle prononcée sont appelées à vivre dans la chasteté.

    L’Église remarque d’abord que, pour l’être humain, la sexualité n’est pas simplement un instrument qui serait à sa disposition pour en user à sa guise. De même, la sexualité humaine ne peut être réduite à une simple fonction biologique. Le corps manifeste la personne tout entière. Si mon corps est de sexe masculin, cela donne une orientation à la totalité de ma personne, corps, âme et esprit : il y a en moi une vocation à épouser une femme et à engendrer des enfants dont je serai le père. 

    De la même manière, si mon corps est de sexe féminin il y a en moi une vocation à épouser un homme et à engendrer des enfants dont je serai la mère. Le corps exprime une vocation au don de soi dans le mariage et à devenir parent. La vocation de chaque personne est inscrite dans son corps sexué et c’est ce que le saint pape Jean-Paul II appelle le langage du corps.

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  • L'antispécisme : un nouvel obscurantisme

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    Tribune de Jeanne Larghero sur Aleteia.org :

    L’antispécisme est-il le nouvel obscurantisme ?

    15/05/21

    La confusion entre le monde animal et le monde humain ne peut servir de fondement à la protection des animaux.

    Qu’appelle-t-on obscurantisme ? Les théories qui refusent les lumières de l’intelligence, le concours de la raison, celles qui piétinent l’héritage de la culture, et construisent leur discours en agitant un épouvantail : la peur et l’émotion. Évidemment, celui qui pense avoir raison est toujours tenté d’accuser son adversaire d’obscurantiste, lui évitant ainsi de le traiter directement d’abruti, quitte à passer lui-même pour un pédant… Il est pourtant un courant de pensée qui choisit ouvertement de renoncer aux clarifications que la raison impose, et qui mérite d’autant plus d’attention qu’il prétend constituer une force politique qui entend compter aux prochaines élections présidentielles. 

    La cause animale

    L’antispécisme refuse de reconnaître la différence spécifique qui sépare les humains du reste du monde animal. L’objectif est semble-t-il louable : condamner et empêcher les souffrances infligées aux animaux par les humains. Aveuglés par le sentiment de supériorité de leur espèce, attachés à leur suprématie, les humains exploiteraient sans vergogne les animaux, et ignorants de la conscience qu’ont les animaux de la douleur, ils les brutaliseraient sans scrupule. Partant de là, la théorie et la pratique marchent main dans la main : croyance en un continuum biologique animal-humain et lutte active contre la souffrance animale se confondent.

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  • Le pape parle-t-il la langue des médias ?

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    D'Ingrid Riocreux sur le site de la Revue Conflits via le site "Pour une école libre au Québec" :

    Pape François et les médias — L’art de ne pas parler du génocide des chrétiens d’Irak

    Un texte d’Ingrid Riocreux, agrégée de lettres modernes et docteur de l’université Paris IV-Sorbonne, Ingrid Riocreux est spécialiste de grammaire, de stylistique et de rhétorique. Pour Riocreux, pape des médias, François l’est essentiellement parce que ses propos paraissent souvent comme calibrés afin de se couler dans le discours médiatique.

    Langue des médias

    La presse n’a rien à ôter ni à ajouter à ce qu’il dit. S’il plaît aux journalistes, c’est grâce à sa maîtrise de ce que, pour ma part, j’avais naguère proposé d’appeler « la langue des médias ». Nous l’avons encore constaté lors de son voyage en Irak. « Fléau du terrorisme », « conflits religieux souvent nourris par un fondamentalisme incapable d’accepter la coexistence pacifique des différents groupes ethniques et religieux » : ces expressions feutrées se signalent par un art d’éviter le mot juste. Elles pourraient être tout droit sorties de la bouche d’un journaliste, mais elles sont signées du pape François. « Le terrorisme » : on désigne la méthode pour ne pas cibler l’idéologie qui en use. « Un fondamentalisme », avec ce petit article indéfini qui donne envie de demander « lequel ? ». « Conflits religieux » : cette expression nous est malheureusement familière et sert à masquer des situations de persécutions sous l’image trompeuse d’une responsabilité partagée et d’une brutalité réciproque, selon la thèse qui voudrait que toutes les religions engendrent par nature la haine et la violence. De même, et de manière générale, alors que l’ONU avait alerté très tôt sur le caractère génocidaire des dispositions de l’État islamique à l’égard des chrétiens, les médias se sont employés, lors de cette visite papale en Irak, à effacer la différence entre agresseurs et agressés.

    « Nous ne pouvons pas nous taire lorsque le terrorisme abuse de la religion » dit encore le pape François. Cette affirmation pleine de bonne volonté laisse croire à une interchangeabilité, à une équivalence profonde entre les religions. L’hyperonyme « la religion » noie dans une catégorie commune toutes les croyances. Comme personne n’est dupe, on en vient à percevoir « la religion » comme une manière de désigner l’islam, à croire que celui-ci serait, pour ainsi dire, la religion par excellence. Dans un passé récent, je me suis intéressée aux expressions telles que « la religion s’invite au travail », souvent employées dans des titres de presse. Elles annoncent toujours un développement exclusivement consacré à l’islam ; « la religion » fait partie de ce sous-code commun que nous comprenons tous et que certains d’entre nous parlent même couramment. Cette expression permet de dire sans dire ; de renoncer au terme exact au profit d’une énonciation moins risquée de vérités qui auraient tôt fait, aux yeux de la nouvelle morale dominante, de verser dans la « stigmatisation ».

    Finalement, de la part du pape François, cette rhétorique de la périphrase, de l’allusif et de l’imprécis pourrait se comprendre comme une marque de prudence, visant à ne pas mettre en danger les catholiques encore présents sur place. Il cherche vraisemblablement à leur apporter son soutien sans pointer leurs persécuteurs afin de contribuer, autant qu’il est possible, à une forme d’apaisement. Mais nos médias ne devraient pas avoir ces scrupules. Pourquoi, lorsqu’on ne représente aucune des parties en présence, s’obstiner à ne pas dire ce qui fut ? Le pape François, indique Le Monde, est en visite « sur les terres meurtries par les djihadistes » : élégante et poétique métonymie qui permet de jouer sur deux aspects gênants de la réalité factuelle. D’abord, nier les victimes en ne les évoquant qu’à travers l’allusion à leurs terres ; ensuite, résumer la menace aux « djihadistes ». On pense au mythe de la Résistance construit par la propagande gaullienne, après la Libération : les Français unis dans le rejet collectif de l’occupant et l’Allemagne nazie seule porteuse de toutes fautes. Dans le cas de l’Irak, se focaliser sur les seuls « djihadistes » donne l’impression que le danger a déferlé, identifiable, limité, momentané, puis a été éliminé. Or, où le groupe terroriste a-t-il puisé sa force de nuisance sinon dans la bienveillance et l’approbation qu’il a rencontrées, s’assurant ainsi des complicités et une implantation locale qui ont consolidé ses prises ?

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 16 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche après l’Ascension :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe «Exaudi Domine vocem meam », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.) 

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://www.youtube.com/watch?v=-ZoI8Xu34OU&t=51s

    Dimanche après l’Ascension :

    La célébration de l’octave de l’Ascension date seulement du XVe siècle et dans les documents romains antérieurs, ce dimanche est simplement appelé dominica de rosa. La station est assignée au temple de Sancta Maria rotunda, l’antique sanctuaire des Martyrs, jadis le Panthéon d’Agrippa.

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  • Exauce, Seigneur, ma voix, quand je crie vers Toi (7ème dimanche de Pâques)

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    Introitus Introït
    Ps. 26, 7, 8 et 9  
    EXÁUDI, Dómine, vocem meam, qua clamávi ad te, allelúia: tibi dixit cor meum, quaesívi vultum tuum, vultum tuum, Dómine, requíram: ne avértas fáciem tuam a me, allelúia, allelúia. Ps. ibid., 1 Dóminus illuminátio mea, et salus mea: quem timébo ? ℣. Glória Patri. Exauce, Seigneur, ma voix, comme je crie vers Toi, alléluia : mon coeur T'a dit, j'ai cherché Ton visage, c'est Ton visage, Seigneur, que je poursuivrai : ne détourne pas de moi Ta face, alléluia, alléluia. ℣. Le Seigneur est ma lumière et mon salut : que craindrai-je ? ℣. Gloire au Père.
  • Un affrontement sans pitié (7e dimanche de Pâques)

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    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde pour le 7e dimanche de Pâques (homelies.fr - Archive 2009)

    La liturgie de ce jour se déploie encore sous le signe de l'Ascension : l'Église se réjouit pour l'exaltation de son Seigneur : « Bénis le Seigneur ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Le Seigneur a son trône dans les cieux, sa royauté s'étend sur l'univers » (Ps 102 [103]). Mais la contemplation de la gloire de l'Epoux ravive le désir de l'Epouse d'être unie à lui pour toujours. Certes, elle sait qu'elle n'est pas abandonnée, mais elle a soif de son Dieu qu'elle désire voir face à face dans la paix des cieux nouveaux et de la terre nouvelle : « Écoute Seigneur, je t'appelle », avons-nous chanté dans l'Introït de la Messe. « En mon cœur j'ai dit : je cherche ton visage ; ton visage, Seigneur, je le recherche : ne détourne pas de moi ta face » (Ps 26, 7). L'Église ne cherche pas ce visage dans un lointain ciel ; elle a bien compris que son Seigneur vit en elle désormais. « Nous reconnaissons que nous demeurons en lui, et lui en nous, à ce qu'il nous donne part à son Esprit » attestait saint Jean dans la seconde lecture. L'Eglise cherche le Christ comme la Tête de son corps qu'il vivifie de son Esprit et qu'il guide avec autorité. C'est cette certitude qui anime la première communauté et justifie la prière que nous venons d'entendre : « Toi Seigneur qui connais le cœur de tous les hommes, montre-nous lequel, de Joseph ou de Matthias, tu as choisi pour prendre place dans le ministère des Apôtres ». C'est le Seigneur, certes invisible mais bien réellement présent, qui continue à diriger son Eglise.

    Telle est la situation paradoxale de ce temps entre l'Ascension du Seigneur et son retour dans la gloire : l'Eglise tend de tout son être vers Celui qui lui est déjà intimement présent dans la fidélité d'un amour qui ne peut se reprendre. Elle ne vit pas encore dans la plénitude de la rencontre face à face, et pourtant, nul ne pourra lui ravir sa joie (Jn 16, 22), car nul ne pourra lui enlever la présence de son Seigneur vivant au milieu d'elle dans l'Esprit.

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  • La FAFCE a besoin de votre aide

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    Un message important de la Présidence de la FAFCE (Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe) 

    Chers amis de la FAFCE,

    Aujourd'hui, c'est la journée internationale de la famille. Depuis 2009, le bureau de la FAFCE à Bruxelles est au service de la famille au niveau européen, donnant une voix à tant de parents et d'enfants qui ne se reconnaissent pas toujours dans les développements politiques des dernières années, ni au niveau des pays.

    Notre Fédération a une double mission :

    • représenter les familles auprès de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe, en amplifiant leur voix dans la perspective de l'enseignement social de l'Église catholique.
    • inspirer le développement des associations familiales en Europe et au-delà, une vocation qui va au-delà des frontières de l'Europe, comme en témoignent les 28 associations membres de la FAFCE provenant de 18 pays d'Europe (et comme souligné lors de notre dernier webinaire).

    Avec quelques autres volontaires, nous avons voyagé et nous avons beaucoup travaillé, complètement gratuitement, en consacrant notre temps et nos énergies personnelles à cette mission.

    Nous devons dire que nous sommes toujours soutenus par notre bureau à Bruxelles et qu'avec notre équipe, nous sommes heureux de faire ce travail.

    Nous n'avons pas l'habitude d'écrire ce genre de messages. Pourtant, nous sommes aujourd'hui confrontés à une difficulté financière sans précédent qui requiert notre attention.

    Afin de maintenir le niveau actuel de nos activités, nous devons conserver une équipe professionnelle à Bruxelles. Cela signifie que, pour équilibrer notre budget cette année, nous avons encore besoin de 25.000€.

    En raison des nombreuses difficultés financières que rencontrent nos propres associations familiales membres, nous aurons l'année prochaine un solde impayé de 75.000€.

    Si chaque personne qui lit ce courriel pouvait donner ne serait-ce que 1, 5 ou 10 euros, nous pourrions facilement combler ce manque.

    Malgré cette difficulté, nous nous sentons honorés que vous nous ayez confié cette énorme responsabilité, tant envers la famille qu'envers l'Eglise. Maintenant, nous sommes sûrs que vous seriez heureux de partager notre responsabilité d'assurer le soutien et la croissance des familles.

    Notre budget annuel est publié sur le registre de transparence des institutions européennes et il sert exclusivement à financer le travail quotidien de notre bureau (deux employés à temps plein, un stagiaire et des frais de voyage occasionnels).

    Vous souhaitez voir ce que nous pouvons faire avec notre équipe de Bruxelles ?

    Veuillez consulter notre site web ou n'hésitez pas à nous contacter en répondant simplement à ce courriel.

    Vous avez d'autres questions sur notre mode de financement et sur la manière de mieux soutenir notre travail ?

    Notre bureau de Bruxelles est toujours à votre disposition pour un entretien privé en ligne/hors ligne. Vous pouvez demander un rendez-vous en répondant simplement à cet e-mail.

    Sans votre aide, la voix de FAFCE deviendra de plus en plus faible jusqu'à ce que toutes les voix des familles européennes concernées soient réduites au silence.

    Au fil des années, nous avons témoigné de la beauté de la famille, avec calme et un sens de la responsabilité envers le Bien Commun. En fait, nous sommes conscients que la précarité fait partie intégrante de notre mission et nous ne nous décourageons donc jamais. Aucune somme n'est trop petite, tout comme aucun obstacle n'est trop grand.

    Merci beaucoup,

    Vincenzo Bassi, Président
    Antoine Renard, Président d'honneur
    Cornel Barbut, Vice-président
    Alfred Trendl, Trésorier

    SOUTENIR LA FAFCE

    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe représente 28 organisations nationales et locales : nous sommes la voix des familles d'une perspective catholique au niveau européen. La FAFCE détient un statut participatif auprès du Conseil de l'Europe depuis 2001 et est membre de la Plateforme des droits fondamentaux de l'Union européenne.

  • Gaza : une réaction israélienne disproportionnée ?

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/ TERRE SAINTE - Des maisons de chrétiens bombardées à Gaza. Mgr Marcuzzo : la réaction israélienne n'est pas "proportionnée"

    14 mai 2021

    Jérusalem (Agence Fides) - "Les incursions massives de l'armée de l'air israélienne sur la bande de Gaza ont également touché les maisons des familles chrétiennes situées près de la paroisse catholique de la Sainte Famille, causant même des dommages au couvent et au jardin d'enfants des Sœurs du Rosaire."

    L'évêque Giacinto-Boulos Marcuzzo, vicaire patriarcal du Patriarcat latin de Jérusalem pour la Palestine et la Ville Sainte le confirme à l'Agence Fides. "Les incursions israéliennes font suite aux roquettes tirées par le Hamas sur le territoire d'Israël, mais d'après ce que nous voyons, les considérations de ceux qui ont qualifié la réaction militaire de l'État juif de 'proportionnée' aux États-Unis sont totalement infondées. Ils bombardent à distance. Une bombe est tombée près du Couvent des soeurs. Parmi les plus de cent victimes, on compte des femmes et des enfants. Et encore, les fameuses 'bombes guidées' font mal à tout le monde, sans pouvoir distinguer les cibles militaires de la population civile".

    Alors que les campagnes de propagande envahissent le réseau mondial des médias, Mgr Marcuzzo - né en Italie, mais devenu prêtre en Palestine, après avoir étudié au séminaire patriarcal de Beit Jala - nous invite lucidement à ne pas perdre de vue la chaîne d'événements et de provocations qui a déclenché la nouvelle violence en Terre Sainte, si nous voulons vraiment trouver des moyens de mettre fin à la violence et au sang innocent répandu. Le vicaire patriarcal rappelle que le conflit israélo-palestinien dure depuis des décennies, et surtout l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Tant que les causes profondes du conflit ne sont pas abordées et résolues, une étincelle suffit toujours à tout relancer. Nous l'avons déjà vu avec la première et la deuxième Intifada". L'actuelle flambée de violence - souligne Mgr Marcuzzo - est due à l'accumulation d'une série de "circonstances malheureuses" qui ont ravivé les tensions autour de Jérusalem, véritable nœud du conflit : l'expropriation de maisons palestiniennes dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem, puis les entraves imposées par les Israéliens aux fidèles musulmans qui voulaient se rendre à la mosquée al Aqsa le dernier vendredi du Ramadan, lorsque les musulmans célèbrent la "Nuit du destin" (Laylat al Qadr), au cours de laquelle l'ange Gabriel a révélé le Coran au prophète Mahomet. Puis vint la "Journée de Jérusalem", avec la "Marche des drapeaux" qui n'a pas suivi son itinéraire habituel cette année et durant laquelle les nationalistes et extrémistes israéliens traversent chaque année les quartiers arabes de la vieille ville pour réaffirmer la domination israélienne sur l'ensemble de la ville sainte. Et nous ne devons pas oublier", ajoute le vicaire patriarcal Marcuzzo, "le refus israélien de permettre la tenue d'élections politiques palestiniennes à Jérusalem-Est, qui devaient avoir lieu le 22 mai et qui a été reportée précisément à cause de cela. Et puis, il faut garder à l'esprit les causes de la situation actuelle également le plan très malheureux du président américain Donald Trump, qui en reconnaissant Jérusalem comme capitale indivise d'Israël a alimenté le ressentiment des populations arabes". A présent, les affrontements actuels sur le territoire israélien entre Arabes et Juifs sont un autre facteur très préoccupant. "Dans les villes dites "mixtes", comme Haïfa, Ramla, Jaffa ou Lod, la coexistence était plutôt pacifique. Nous avons maintenant de nouveaux attaques, d'assauts sur les maisons, d'affrontements dans les rues entre les membres des deux communautés. Et nous avons également plusieurs confirmations du fait que les forces de sécurité n'interviennent pas toujours de manière impartiale", souligne Marcuzzo. Face à la violence qui déchire à nouveau le cœur de Jérusalem et de la Terre Sainte, "nous essayons toujours en tant qu'Églises locales de travailler pour la paix", conclut Mgr Giacinto-Boulos Marcuzzo. Et comme l'a écrit Sami el Yousef , l'administrateur du Patriarcat latin de Jérusalem sur le site web patriarcal "un miracle est encore une fois nécessaire dans le pays de Jésus". (GV) (Agence Fides 14/5/2021)

  • Un véritable fléau : les homélies interminables

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    Le dimanche, et même en semaine, des prédicateurs sévissent aux ambons de nos églises débitant ce qu'ils croient être la bonne parole durant de très longues minutes, parfois quinze ou même vingt. C'est tout simplement insupportable et en contradiction avec les instructions romaines à ce sujet...

    Le 11 février 2015, Antoine-Marie Izoard, sur Aleteia, publiait l'article suivant :

    7, 10, 15 minutes ? Combien de temps doit durer une homélie ?

    Un Directoire sur l'homélie a été publié au Vatican, présentant sa fonction, son contenu et la manière de la préparer.

    Des homélies « brèves » et bien préparées qui permettent de « nourrir la vie chrétienne » des fidèles. C’est en substance ce que recommande le Directoire sur l’homélie publié le 10 février 2015 par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Ce manuel homilétique de plus d’une centaine de pages s’adresse aux quelque 460 000 évêques, prêtres et diacres à travers le monde à qui il offre quelques règles générales et des « ébauches » d’homélie pour les différents temps liturgiques de l’année.

    Véritable compendium des textes sur l’art de la prédication, le document romain rappelle que « l’homélie est strictement réservée aux évêques, aux prêtres et aux diacres » et que, si « des enseignements et des exhortations à la fois de bonne qualité et efficaces peuvent être dispensés par des responsables laïcs bien préparés de certaines communautés, (…) de telles interventions doivent être faites dans d’autres contextes ». Rome a par exemple rappelé à l’ordre le Chemin néocatéchuménal en 2005 et 2008 en invitant ses membres à bien distinguer l’homélie prononcée par le prêtre ou le diacre des monitions qui peuvent être par ailleurs prononcées par des laïcs.

    L’homélie, rappelle le document en citant le pape François, « doit être brève et éviter de ressembler à une conférence ou à un cours », et elle n’est pas « un sermon sur un sujet abstrait ». Ainsi, « pour le prédicateur, la messe ne doit pas être l’occasion de tenir des propos complètement étrangers à la célébration liturgique et aux lectures, ou de ne pas respecter les textes prévus par l’Eglise, en les tordant dans tous les sens pour les soumettre à une idée préconçue »« L’homélie n’est pas non plus un exercice d’exégèse biblique », précise le document à l’intention des prédicateurs pour qui, « le plus important » est « de montrer que la Parole de Dieu est en train de s’accomplir ici et maintenant ».

    « Un prédicateur qui ne se prépare pas, qui ne prie pas, est malhonnête et irresponsable », voire « un faux prophète, un escroc ou un charlatan sans consistance », assure le document en citant à nouveau le pape François.

    Lire la suite sur cath.ch

    Lors d'une rencontre avec des séminaristes, le pape a insisté : il faut ajuster les homélies, pour qu’elles soient accessibles (…). Elles doivent être brèves, concises et fortes.

    Pas plus de 10 minutes

    Pour faire revenir ses paroissiens, il réduit ses sermons à 5 minutes

  • "Sans natalité, pas d'avenir" : le plaidoyer nataliste du pape

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    De Vatican News (Salvatore Cernuzio) (en italien) :

    François : sans natalité, il n'y a pas d'avenir. Si la famille redémarre, tout redémarre

    Le Pape ouvre, avec le Premier ministre italien Mario Draghi, les travaux des États généraux de la naissance promus par le Forum des associations familiales.

    D'une part, il y a le "désarroi dû à l'incertitude du travail", d'autre part, les "craintes dues aux coûts de moins en moins supportables pour élever des enfants" et la "tristesse" pour les femmes "qui sont découragées d'avoir des enfants au travail ou doivent cacher leur ventre". Autant de "sables mouvants qui peuvent faire sombrer une société" et qui contribuent à rendre cet hiver démographique devenu constant en Italie encore plus "froid et plus sombre". Le pape François s'est exprimé à l'ouverture des travaux des États généraux de la natalité, promus par le Forum des associations familiales dans l'auditorium de la Conciliazione et consacrés au destin démographique de l'Italie et du monde.

    Le Premier ministre italien Mario Draghi est présent

    Le souverain pontife est arrivé ponctuellement à 9 heures dans le foyer de la grande structure située à quelques pas de la place Saint-Pierre, suivi du Premier ministre Mario Draghi. Sur la scène, huit enfants l'ont accompagné tout au long de la rencontre ; au premier rang, le maire de Rome, Virginia Raggi, le président de la région du Latium, Nicola Zingaretti, et l'ambassadeur d'Italie auprès du Saint-Siège, Pietro Sebastiani. Le président du Forum, Gigi De Paolo, a ouvert les travaux et Draghi est immédiatement intervenu pour donner le coup d'envoi de la série d'interventions des invités répartis sur trois tables thématiques : représentants de banques, d'entreprises, de compagnies d'assurance, de médias, de sports, tous réunis pour une discussion et un conte choral sur le thème de la natalité dans un pays qui, en 2020, a connu une réduction de 30% des naissances.

    La moitié des jeunes pensent avoir plus de deux enfants

    C'est précisément la tendance qu'il faut "inverser" pour "remettre l'Italie en marche à partir de la vie, à partir de l'être humain", a déclaré François au début de son discours, dans lequel il a tourné ses pensées en particulier vers les jeunes dont les rêves ont été brisés dans la glace de ce rude hiver, découragés au point que "seulement la moitié d'entre eux croient qu'ils pourront avoir deux enfants dans leur vie".

    "L'Italie se retrouve ainsi depuis des années avec le nombre de naissances le plus bas d'Europe", note le pontife, "dans ce qui devient le vieux continent non plus à cause de son histoire glorieuse, mais à cause de son âge avancé."

    "Chaque année, c'est comme si une ville de plus de deux cent mille habitants disparaissait, en 2020 elle a touché le nombre le plus bas de naissances depuis l'unité nationale : pas seulement à cause du Covid, mais à cause d'une tendance continue et progressive à la baisse, d'un hiver de plus en plus rigoureux."

    Les parents déchirés entre la maison et le travail, les grands-parents des canots de sauvetage

    Le pape cite le président de la République italienne, Sergio Mattarella, qui a répété que "les familles ne sont pas le tissu conjonctif de l'Italie, les familles sont l'Italie". Il tourne ensuite son regard vers la réalité des nombreuses familles qui, en ces mois de pandémie, "ont dû faire des heures supplémentaires, partageant leur foyer entre le travail et l'école, leurs parents faisant office d'enseignants, de techniciens informatiques, de travailleurs, de psychologues." Sans oublier les "sacrifices" demandés aux grands-parents, "véritables canots de sauvetage pour les familles" ainsi que "la mémoire qui nous ouvre à l'avenir".

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  • "La conscience, le choix et le désir du bien" : Philo à Bruxelles, le 18 mai

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  • Un manuel d'antiwokisme comme antidote au ressentiment qui hante notre époque

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    D'Eugénie Bastié sur Le Figaro Vox via le site "Pour une école libre au Québec" :

    11 mai 2021

    Contre le ressentiment qui hante notre époque, le manuel d’antiwokisme de Jordan Peterson

    Le professeur canadien est un ovni intellectuel absolu dont le succès aussi ahurissant que fulgurant dit quelque chose de notre époque. Il publie 12 nouvelles Règles pour une vie (Michel Lafon), un ouvrage de développement personnel à rebours de la rhétorique victimaire de notre époque hypersensible. Recension d’Eugénie Bastié.

    Un chroniqueur du New York Times l’a un jour qualifié d’« intellectuel actuel le plus influent du monde occidental ». Son livre 12 Règles pour une vie s’est vendu à 5 millions d’exemplaires et est traduit en cinquante langues. Il a 3,7 millions d’abonnés sur YouTube, où sa vidéo la plus regardée (8,5 millions de vues) s’intitule Introduction à l’idée de Dieu et dure 2 heures 30. Avec son grand front, sa gestuelle digne des meilleurs orateurs et son obsession pour l’art soviétique, Jordan Peterson est un phénomène. Un ovni intellectuel absolu dont le succès aussi ahurissant que fulgurant dit quelque chose de notre époque. Il publie ces jours-ci en France un nouveau livre 12 nouvelles règles pour une vie — au-delà de l’ordre, la suite de son premier ouvrage.

    Ce docteur en psychologie, professeur à Harvard puis à l’université de Toronto s’est fait connaître il y a peine cinq ans lorsqu’il a formulé publiquement son opposition à une loi proposée par le gouvernement de Justin Trudeau contre la discrimination des étudiants transgenres, affirmant son refus d’utiliser les pronoms dits de genre neutre (zie, xe, sie, ey, ve, tey, hir…) plutôt que les pronoms traditionnels (he, she). Son deuxième coup d’éclat médiatique fut une interview sur la chaîne Channel 4 (4 millions de vues sur YouTube) où il atomise Cathy Newman [voir vidéo ci-dessous sous-titrée en français], une journaliste féministe qui l’interrogeait sur sa volonté de blesser les trans : « Pour être capable de penser, il faut prendre le risque d’être offensé. » Depuis, il est caricaturé en prophète masculiniste par les gauchistes américains qui en font l’intellectuel organique du trumpisme. Mais Peterson déjoue les étiquettes dans lesquelles on voudrait l’enfermer.

    Quasiment métaphysiques

    Sorte d’hybridation entre Éric Zemmour pour l’antipolitiquement correct et de Boris Cyrulnik pour la résilience, il est aussi connu pour les règles de vie qu’il délivre à son public. Par son caractère positif et concret, 12 nouvelles règles pour une vie déstabilisera les lecteurs français conservateurs plus habitués aux déplorations apocalyptiques et au démon de la théorie qu’au prosaïsme du développement personnel. Mêlant habilement des anecdotes sorties de son cabinet de psychologue, des commentaires de films de la culture populaire et des extraits de la Bible, Peterson délivre en 12 chapitres 12 règles de vie à la fois très concrètes et quasiment métaphysiques. On y trouvera aussi bien des réflexions universelles sur les invariants de l’humanité que des conseils pratiques pour améliorer sa vie conjugale. De la première, « Éviter de constamment dénigrer la créativité et les institutions sociales » à la douzième, « Soyez reconnaissants malgré vos souffrances », une philosophie se dégage, qu’on pourrait qualifier de libérale-conservatrice.

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