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  • Chine : un évêque, sept prêtres et dix séminaristes arrêtés à Xinxiang

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    D'AsiaNews.it :

    Xinxiang, un évêque, sept prêtres et dix séminaristes arrêtés

    22 mai 2021

    Mgr Zhang Weizhu a déjà été emprisonné à d'autres occasions. Un grand nombre de policiers ont fait irruption dans l'usine qui servait de séminaire et ont arrêté les étudiants et les professeurs.

    Rome (AsiaNews) - En deux jours seulement, la quasi-totalité du personnel ecclésiastique de la préfecture apostolique de Xinxiang a été anéantie dans une opération menée par les forces de police de la province de Hebei. Le 21 mai, l'évêque Zhang Weizhu a été arrêté ; la veille, sept prêtres et dix séminaristes ont été arrêtés.

    Le 20 mai, en début d'après-midi, au moins 100 policiers des provinces de Cangzhou, Hejian et Shaheqiao ont encerclé le bâtiment servant de séminaire diocésain à Shaheqiao (Hebei). On y utilisait en fait une petite usine appartenant à un catholique de Hebei comme séminaire. La police a fait irruption dans le bâtiment et a arrêté quatre prêtres, des enseignants du séminaire et trois autres prêtres qui font du travail pastoral. Dix séminaristes qui suivaient des cours dans l'usine ont été arrêtés en même temps qu'eux.

    Conformément aux directives du nouveau règlement sur les activités religieuses, l'usine a été fermée et le directeur de l'entreprise a été arrêté.

    La préfecture apostolique du Xinxiang n'est pas reconnue par le gouvernement chinois. Pour cette raison, toutes les activités des prêtres, des séminaristes et des fidèles sont considérées comme "illégales" et "criminelles".

    Après le raid, les policiers ont saisi tous les effets personnels des prêtres et des séminaristes.

    Compte tenu de l'important déploiement des forces de police, on pense que le raid était prévu depuis un certain temps. Les autorités civiles pensent que d'autres séminaristes ont réussi à s'échapper et sont à leur recherche dans les environs.

    La sécurité publique et la police vont de maison en maison à leur recherche. S'ils trouvent des signes de la foi catholique (croix, statues, images saintes, photos du pape, etc.), les propriétaires sont condamnés à une amende et les objets sont confisqués et détruits.

    Selon de nombreux observateurs, depuis la signature de l'accord provisoire entre la Chine et le Saint-Siège, les persécutions à l'encontre des catholiques - surtout celles qui ne sont pas officielles - ont augmenté. L'accord ne concerne que la nomination des nouveaux évêques, mais il partait du principe que le reste de la situation de l'Église resterait en suspens, en attendant que les problèmes soient résolus par le dialogue entre les deux parties. Au lieu de cela, la police a assigné des évêques à résidence, imposé des amendes très élevées aux fidèles, jeté les curés hors des églises, arrêté des prêtres et des séminaristes. Pour de nombreux fidèles, "l'accord a été trahi".

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  • L'Eglise à la sauce synodale

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    De Stefano Fontana sur la Nuova Bussola Quotidiana (traduction de Benoît et moi) :

    Un calvaire synodal pour l’Eglise

    Une nouveau long calvaire synodal nous attend. Trois années synodales : d’abord les synodes nationaux, puis les synodes continentaux et enfin le synode universel, le tout d’ici à 2023. Cette nouvelle Église démocratique est déjà là : nous l’avons vue à l’œuvre lors des derniers synodes. Mais c’est une démocratie imposée par la force et la tromperie, une démocratie pilotée depuis le centre. Ce sera une « démocratie totalitaire ». Après le calvaire de la  » mère  » de tous les synodes, c’est-à-dire le (double) synode sur la famille en 2014 et 2015, la synodalité se gonfle sur elle-même et recouvre toute l’Église sans laisser d’échappatoire. Elle la recouvre non seulement en tant que méthode (si seulement elle n’était qu’une méthode de travail, certes improductive, mais tout de même une méthode), mais aussi en tant que substance et contenu.  

    La synodalité – dit-on – est un chemin, elle est être en chemin, c’est le chemin en tant qu’être, ainsi l’Église synodale n’est pas en chemin mais elle est son propre chemin, elle est sa propre marche. C’est ainsi que de la synodalité naîtra la nouvelle Église, non plus une Église en chemin comme Église, mais une Église qui coïncide avec son propre chemin. En réalité, cette nouvelle Église est peut-être déjà là, dans le projet de ce nouveau calvaire synodal. Une Église en-chemin est une Église qui oriente son propre chemin à partir de sa propre essence et de son propre but, une Église qui est son propre chemin est une Église qui se réduit à son propre devenir, une Église qui devient temps, donc dans l’impossibilité de le racheter et de le sauver.

    Il y a quelques années, le théologien Giacomo Canobbio a écrit que, de même que l’Église s’est autrefois inspirée de la monarchie pour sa constitution interne, elle devrait maintenant s’inspirer de la démocratie. Il n’y aurait aucun scandale – disait-il – si cela se produisait, car il s’agirait toujours, dans les deux cas, d’exemples politiques fournis par l’histoire.

    Nous savons bien que ce n’est pas l’Église qui s’est inspirée de la royauté politique, mais le contraire, et cela aussi pour les versions progressivement frelatées de la monarchie qui – comme l’enseignent [Carl] Schmitt et d’autres – sont des imitations sécularisées du pouvoir divin. Malgré cela, on ne peut nier que l’Église d’aujourd’hui se veut démocratique et que la synodalité est la substance d’une Église démocratique.

    Certes, c’est une démocratie imposée par la force et la tromperie, c’est une démocratie pilotée depuis le centre, c’est une « démocratie totalitaire », mais sur le fond, c’est une démocratie. Je me souviens que lorsque le synode du diocèse de Bolzano-Bressanone (2013-2015, ndt) a conclu ses travaux par des déclarations sans conteste hétérodoxes, contraires au dépôt de la foi et déviantes de la morale naturelle et catholique, l’évêque n’a pas dit un mot: qui suis-je pour m’opposer à un synode?
    C’était une démocratie programmée, parce que l’évêque connaissait déjà ce résultat lorsqu’il a convoqué le synode et a convoqué le synode pour avoir ce résultat. C’est une démocratie imposée avec les motivations désormais habituelles de fidélité aux « signes des temps », de « docilité à l’Esprit », de ne pas avoir peur de la nouveauté. Cependant, elle reste formellement une démocratie parce que l’Esprit parlerait précisément dans une Église démocratique, ou plutôt dans la nature démocratique de l’Église.

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  • Un prêtre tué et un autre enlevé dans le nord du Nigeria

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AFRIQUE/NIGERIA - Un prêtre tué et un autre enlevé dans le nord du Nigeria

    21 mai 2021

    Abuja (Agence Fides) - Le bilan de l'assaut sur la paroisse de Saint-Vincent Ferrer à Malunfashi, dans l'État de Katsina, au nord du Nigeria par des hommes armés non identifiés s'établit à la mort du père Alphonsus Bello et l'enlèvement du père Joe Keke. Le groupe d'hommes armés qui a pris d'assaut la paroisse dans la nuit du 20 mai a fait exploser quelques coups de feu, blessant des personnes.

    Le directeur des Communications Sociales Nationales du Secrétariat Catholique du Nigéria, le Frère Mike Umoh, en confirmant la nouvelle, a déclaré que les criminels se sont débarassés du corps du père Alphonsus Bello en le jetant dans les terres agricoles derrière l'école de formation catéchétique, tandis que le sort du P. Joe Keke est inconnu.

    Le Frère Umoh a déclaré: "hier soir, l'une des paroisses du diocèse de Sokoto - l'Église catholique Saint-Vincent Ferrer à Malunfashi, dans l'État de Katsina-a été attaquée par des hommes armés non identifiés. Deux prêtres ont été enlevés, don Joe Keke et Alphonsus Bello. Don Keke, l'ancien curé, a environ 70 ans tandis que don Bello, l'actuel curé, a trente ans".

    "Ce matin (aujourd'hui 21 mai), le corps du P. Alphonse Bello a été retrouvé dans la terre agricole derrière l'École de formation catéchétique. On ne connait pas le sort du père Joe Keke. Jusqu'à présent, aucun contact n'a été établi avec les ravisseurs. "Pendant ce temps, une source fiable du diocèse catholique de Sokoto a déclaré que le prêtre décédé appartenait à l'archidiocèse de Kaduna, mais qu'il était détaché auprès du diocèse de Sokoto et engagé dans la paroisse de Malumfashi à Katsina. (L. M.) (Agence Fides 21/5/2021)

  • "Je ne signerai jamais un projet de loi impliquant l’autorisation du meurtre"

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Avortement à Malte : le président prêt à démissionner

    Publié le 21 Mai, 2021

    A Malte, le député Marlène Farrugia a déposé le 12 mai un texte au parlement visant à dépénaliser l’avortement. Une proposition inattendue. Quelques jours plus tard, le président du pays, George Vella, a déclaré : « Je ne peux pas empêcher l’exécutif de décider, c’est au parlement de le faire. Mais j’ai la liberté, si je ne suis pas d’accord avec un projet de loi, de démissionner et de rentrer chez moi, je n’aurai aucun problème à le faire ». Médecin de formation, il a précisé : « Je ne signerai jamais un projet de loi impliquant l’autorisation du meurtre (…) Vous avez tué ou pas tué, il ne peut y avoir de demi-mort. Je suis très clair, il n’y a pas de si et de mais ».

    Malte est le dernier pays de l’Union européenne où l’avortement est interdit. Il représente un crime, entraînant une peine de 18 mois à 4 ans de prison, pour la femme et pour toute personne impliquée. La proposition de loi veut supprimer ces dispositions.

    Pour l’heure, la Commission d’examen des projets du Parlement n’a pas encore décidé si le texte sera débattu ou non. En outre, les deux principaux partis politiques y sont opposés.

    Source : La Croix international (20/05/2021) ; Malta today (12/05/2021) ; Euractiv (13/05/2021)

  • La Covid-19 bénéficie d’un traitement médiatique totalement inédit dans l’histoire de la presse

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Le taux de pression médiatique de la Covid-19 en mars 2020 a dépassé le pic de 13 autres événements historiques depuis 1945

    Cision, spécialiste en relations presse, a épluché plus de 8 millions d’articles de la Presse quotidienne nationale française pour connaître les évènements de l’histoire moderne qui ont le plus marqué les médias depuis 1945. 

    Quatorze évènements majeurs ont été analysés. Par ordre chronologique : guerre de Corée, guerre d’Indochine, guerre d’Algérie, Guerre des missiles de Cuba, Mai 68, guerre du Kippour, élections présidentielles 1981 et 1988 de François Mitterrand, attentats de New York en 2001 et de Paris en 2015, élections présidentielles d’Emmanuel Macron, les gilets Jaunes et enfin la pandémie de Covid-19. Dans chaque cas, le pic hebdomadaire de l’événement a été comparé. C’est ainsi que Cision a analysé la pression médiatique en France pendant le pic d’une semaine lié au début du confinement en 2020 et les 7 jours qui ont suivi la signature des accords d’Évian qui ont marqué la fin de la guerre d’Algérie.

    (Cliquez sur l’image pour l’agrandir)

    Le taux de pression médiatique de la Covid-19 atteint son maximum lors de la troisième semaine du confinement de mars 2020 avec 68 % de médiatisation (soit près de 7 articles sur 10 de presse quotidienne nationale évoquent le sujet). Ce pic dépasse de peu le record absolu des événements de mai 68 qui occupaient 67 % de la médiatisation lors de la 2e semaine de grève générale.

    En second plan, deux catégories d’événements se distinguent par leur médiatisation intense : les attentats et les élections présidentielles. Les attentats de Paris de novembre 2015 ont occupé 41 % de l’espace médiatique, soit 10 points de plus que les attentats du 11 septembre. Quant aux élections présidentielles, l’élection de François Mitterrand de 1988 détient le record devant Emmanuel Macron avec un taux d’occupation médiatique de 40 %.

    Enfin, les guerres et conflits enregistrent une forte médiatisation. En tête, la guerre d’Algérie se soldant par la signature des accords d’Évian mobilise 30 % de la médiatisation. Notons que la chute du mur de Berlin occupera « seulement » 20 % des débats médiatiques la semaine suivant les événements.

    Ces chiffres révèlent que la médiatisation de la Covid-19 — à l’exception notable de mai 68 — surpasse largement tous les événements étudiés.

    Au-delà du Pic de médiatisation, il est également important d’étudier la médiatisation des évènements dans la durée. Le graphique ci-dessous illustre la courbe de médiatisation des différents évènements.

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    Par l’intensité de son pic et la persistance de sa forte médiatisation dans le temps, la Covid-19 bénéficie d’un traitement médiatique totalement inédit dans l’histoire de la presse.

    Méthodologie : cette étude a été réalisée sur la base des archives de la Presse Quotidienne Nationale de 1945 à nos jours présente dans la bibliothèque média Europresse. L’équipe Intelligence Médias de Cision, Cision Insights, a analysé 8 695 565 articles issus des titres de presse, Le Monde, Le Figaro, Les Échos, Aujourd’hui en France, L’Humanité, La Croix, La Tribune et Libération. Après avoir identifié les grands événements qui ont marqué l’histoire des médias depuis 1945, les experts Cision Insights ont comptabilisé le nombre total de parutions de l’événement afin de déterminer leur taux d’occupation médiatique. Aussi appelé taux de pression, le taux d’occupation médiatique est le rapport entre le nombre de parution d’un sujet relativement au nombre total de parutions sur une période donnée.
  • Ce 24 mai, prions pour les chrétiens de Chine

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    De KTO :

    Le 24 mai, prions pour les chrétiens de Chine

    À l’occasion de la Journée mondiale de prière pour l’Église de Chine, le 24 mai 2021, KTO vous propose une programmation spéciale pour prier et méditer pour les chrétiens chinois.

    Instaurée par Benoît XVI en 2007, la Journée mondiale de prière pour la Chine invite l'Église universelle à prier pour les fidèles catholiques chinois le 24 mai. Cette date marque également la fête de Notre-Dame de Sheshan, patronne de la Chine, dont le sanctuaire se trouve près de Shanghai. 

    Le pontife avait alors écrit une prière à Notre Dame de Sheshan pour soutenir « l'engagement de ceux qui, en Chine, parmi leurs travaux quotidiens, continuent à croire, à espérer, à aimer, afin qu'ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus ». À la Vierge, il avait demandé d'aider « les catholiques à être toujours des témoins crédibles de l'amour, en restant unis au rocher de Pierre sur lequel l'Eglise est bâtie ».

    À 20h50, KTO diffuse un documentaire exceptionnel sur les sœurs de l'ombre, ces ordres religieux féminins présents en Chine, qui ont apporté une aide très concrète aux malades, aux pauvres, aux enfants abandonnés, et aux réfugiés souvent au péril de leur vie. 

    Sœurs de l'ombre, une coproduction KTO/Saison Cinq, réalisé par Sébastien Cassen.

    Le pape François porte une attention particulière à l'Église de Chine depuis le début de son pontificat. Après 70 ans de rupture et de tensions, la Chine et le Vatican ont signé en septembre 2018 un accord provisoire autorisant le Pape à nommer des évêques en concertation avec le Parti communiste chinois. « Il ne s'agit pas de nommer des fonctionnaires pour la gestion des questions religieuses, mais d'avoir des Pasteurs authentiques selon le cœur de Jésus, engagés à travailler généreusement au service du Peuple de Dieu », a écrit le Saint-Père dans son message aux catholiques chinois et à l'Église universelle, après la signature de l'accord.

    Pour célébrer cette journée, KTO donne la parole à des témoins du Christ dans l’Empire du Milieu.

    Des témoins du Christ en Chine

    L'artiste chinois Yin Xin, témoigne de son parcours et de son espérance pour la Chine, à travers la place qu'il donne au Christ dans ses oeuvres.

    Père Charbonnier : « Que l'amour fraternel entre les catholiques de Chine redevienne un témoignage

    Le père Jean Charbonnier, prêtre des Missions Étrangères de Paris, nous confie son expérience de l'Eglise en Chine en tant que missionnaire et son espérance pour les catholiques chinois.

    Père Lepeu : « Je suis émerveillé par la créativité des jeunes qui travaillent l'Église »

    Le Père Bruno Le Peu, prêtre des Missions Étrangères de Paris, coordinateur du service Chine des Missions Étrangères de Paris, nous confie son regard plein d'espérance pour l'Eglise de Chine face aux défis qu'elle doit relever.

  • "Comme des coeurs brûlants" : un livre très intime et bouleversant

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    De   sur le site du Point :

    Le feu sacré d’Alexia Vidot

    Éditions Artège

    Dans un livre très intime et bouleversant, la journaliste raconte sa conversion au catholicisme à l’âge de 20 ans. À contre-courant ?

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  • « Synodalité »: le pape François lance une nouvelle usine à gaz ?

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    Non, il ne s’agira  pas de singer l’esprit de l’actuel synode des évêques allemands mais d’ élargir la représentativité du synode romain, instance consultative du gouvernement pontifical composée d’évêques du monde entier, synode  dont la création par le pape Paul VI remonte à 1965 . Lu sur le site de « Vatican News » cet article de Salvatore Cernuzio (Cité du Vatican ») :

    « Tout partira des Églises locales. Les 9 et 10 octobre, une cérémonie solennelle en présence du Pape donnera le coup d’envoi d’un itinéraire de trois ans, divisé en trois phases (diocésaine, continentale, universelle), fait de consultations et de discernement, qui culminera avec l'assemblée initialement prévue en 2022, qui sera finalement organisée en octobre 2023 à Rome.

    «Chacun à l’écoute des autres ; et tous à l’écoute de l'Esprit-Saint». Pour rendre concrète et visible cette synodalité souhaitée par François depuis le début de son pontificat, le prochain synode des évêques, prévu pour octobre 2023, ne sera pas célébré uniquement au Vatican mais dans chaque Église particulière des cinq continents, suivant un itinéraire de trois ans, divisé en trois phases : diocésaine, continentale, universelle.

    Un processus synodal intégral

    L'itinéraire synodal, approuvé par le Pape, est annoncé dans un document de la Secrétairerie générale du synode qui affirme : «Un processus synodal intégral ne se réalisera de manière authentique que si les Eglises particulières y sont impliquées. Une participation authentique des Églises particulières ne peut être réalisée que si les corps intermédiaires de la synodalité, c'est-à-dire les synodes des Églises orientales catholiques, les Conseils et Assemblées des Églises sui iuris et les conférences épiscopales, avec leurs expressions nationales, régionales et continentales, y prennent également part».

    Pour la première fois, un synode décentralisé

    C'est la première fois dans l'histoire de cette institution créée par Paul VI pour poursuivre l'expérience collégiale du Concile Vatican II qu'un synode «décentralisé» est célébré. Précisément lors de la cérémonie de commémoration du 50e anniversaire de l'institution du synode, en octobre 2015, le Pape François avait exprimé son désir d'un parcours commun «laïcs, pasteurs, évêque de Rome».

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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 23 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de la Pentecôte :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe « Spiritus Domini », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), Hymne « Veni Creator »  (IXe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/SXtlSyT1a8M

    La messe de la fête de la pentecôte

    Pentecôte 3171349480969dc3c01bfe9d7b703590.jpgLa Pentecôte (d’un mot grec qui veut dire le cinquantième jour) est l’octave double et jubilaire de la fête de Pâques (7 X 7 + 1). C’est en même temps le second point culminant du cycle festif de Pâques. A Pâques, le Christ, le divin Soleil, s’est levé ; à la Pentecôte, il est à son zénith, il chauffe, mûrit et apporte la vie.

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  • Ce qui s'est passé le jour de la Pentecôte

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    Du site de la Communauté de l'Emmanuel :

    Que s’est-il passé le jour de la Pentecôte ?

    CET ARTICLE FAIT PARTIE DU DOSSIER THÉMATIQUE : Recevons l’Esprit Saint →

    Jésus a promis aux disciples l’Esprit Saint. Quel changement est-il venu apporter dans le cœur des disciples ? Et comment le comprendre au travers du discours de l’apôtre Pierre à la foule ?

    La promesse de Jésus

    Avant sa passion, sachant qu’il allait les quitter, Jésus a promis à ses disciples de ne pas les laisser orphelins : « Je prierai le Père et il vous donnera un autre Paraclet , pour qu’il soit avec vous à jamais… Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous introduira dans la vérité tout entière » (Jean 14, 16 et Jean 16, 13). Après sa résurrection, Jésus a renouvelé sa promesse : « Et voici que moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Vous donc, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la force d’en haut. » (Luc 24, 49) Ou encore : « Jean, lui, a baptisé avec de l’eau, mais vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés sous peu de jours. […] Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1, 5 et 8).

    Les disciples ont obéi à Jésus. Ils sont demeurés à Jérusalem, et après l’Ascension du Seigneur, ils sont restés en prière au Cénacle : « Rentrés en ville, ils montèrent à la chambre haute où ils se tenaient habituellement. C’étaient Pierre, Jean, Jacques, André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée et Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques. Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière avec quelques femmes, dont Marie mère de Jésus, et avec ses frères » (Actes 1, 13-14). Saint Luc, l’auteur des Actes des Apôtres, souligne plusieurs points importants : les apôtres priaient assidûment ; ils étaient unis dans cette prière avec Marie, mère de Jésus ; c’est au cœur de cette prière et de cette communion qu’un événement extraordinaire fait irruption dans leur vie.

    La Pentecôte

    « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d’un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient. Ils virent apparaître des langues qu’on eût dites de feu ; elles se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent alors remplis de l’Esprit Saint et commencèrent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. » (Actes 2, 1-4)

    L’Esprit Saint fait irruption avec force. Il s’agit d’un « violent coup de vent » qui fait tellement de bruit qu’une grande foule – « une multitude », dit le texte (Actes 2, 6) – se rassemble devant la maison par curiosité. Le récit signale tout d’abord que le bruit remplit toute la maison, avant que le feu ne se sépare en langues qui reposeront sur chacun des occupants du Cénacle. Ceci signifie qu’avant d’être un don personnel, l’onction de l’Esprit Saint est donnée en plénitude à l’Église tout entière. C’est elle qui, en premier lieu, en est toute remplie. Toute effusion de l’Esprit procède du don fait par Dieu à son Église.

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  • L'Esprit Saint est Seigneur et Il donne la Vie

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    LETTRE ENCYCLIQUE DOMINUM ET VIVIFICANTEM DU SOUVERAIN PONTIFE JEAN-PAUL II SUR L'ESPRIT SAINT DANS LA VIE DE L'ÉGLISE ET DU MONDE

    Vénérables Frères, chers Fils et Filles,
    Salut et Bénédiction Apostolique!

    INTRODUCTION

    1. Dans sa foi en l' Esprit Saint, l'Eglise proclame qu'il «est Seigneur et qu'il donne la vie». C'est ce qu'elle proclame dans le Symbole de la foi, dit de Nicée-Constantinople, du nom des deux Conciles - de Nicée (325) et de Constantinople (381) -, où il fut formulé ou promulgué. Il y est dit aussi que l'Esprit Saint «a parlé par les prophètes».

    Ces paroles, l'Eglise les reçoit de la source même de la foi, Jésus Christ. En effet, selon l'Evangile de Jean, l'Esprit Saint nous est donné avec la vie nouvelle, comme Jésus l'annonce et le promet au grand jour de la fête des Tentes: «Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive, celui qui croit en moi! Selon le mot de l'Ecriture: De son sein couleront des fleuves d'eau vive»1. Et l'évangéliste explique: «Il parlait de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui avaient cru en lui»2. C'est la même comparaison de l'eau que Jésus emploie dans le dialogue avec la Samaritaine, quand il parle de la «source d'eau jaillissant en vie éternelle»3, et dans le dialogue avec Nicodème, quand il annonce la nécessité d'une nouvelle naissance «d'eau et d'Esprit» pour «entrer dans le Royaume de Dieu»4.

    Par conséquent, l'Eglise, instruite par la parole du Christ, puisant dans l'expérience de la Pentecôte et dans son histoire apostolique, proclame depuis le début sa foi en l'Esprit Saint, celui qui donne la vie, celui par qui le Dieu un et trine, insondable, se communique aux hommes, établissant en eux la source de la vie éternelle.

    2. Cette foi, professée sans interruption par l'Eglise, doit être sans cesse ravivée et approfondie dans la conscience du Peuple de Dieu. Depuis un siècle, cela a été proposé plusieurs fois: de Léon XIII , qui publia l'Encyclique Divinum illud munus (1897) entièrement consacrée à l'Esprit Saint, jusqu'à Pie XII qui, dans l'Encyclique Mystici Corporis (1943), présentait l'Esprit Saint comme le principe vital de l'Eglise où il est à l'œuvre en union avec le Chef du Corps Mystique, le Christ5; et jusqu'au Concile Œcuménique Vatican II qui a fait comprendre qu'une attention renouvelée à la doctrine sur l'Esprit Saint était nécessaire, comme le soulignait Paul VI : « A la christologie et spécialement à l'ecclésiologie du Concile, doivent succéder une étude nouvelle et un culte nouveau de l'Esprit Saint, précisément comme complément indispensable de l'enseignement du Concile»6.

    Ainsi, à notre époque, la foi de l'Eglise, la foi ancienne qui demeure et qui est toujours neuve, nous appelle à renouveler notre approche de l'Esprit Saint comme celui qui donne la vie. En cela, nous sommes aidés et encouragés par notre héritage commun avec les Eglises orientales, qui ont conservé jalousement les richesses extraordinaires de l'enseignement des Pères sur l'Esprit Saint. C'est pourquoi on peut dire aussi que l'un des événements ecclésiaux les plus importants de ces dernières années a été le XVIe centenaire du Premier Concile de Constantinople, célébré simultanément à Constantinople et à Rome en la solennité de la Pentecôte de l'année 1981. Dans la méditation sur le mystère de l'Eglise, l'Esprit Saint est alors mieux apparu comme celui qui ouvre les voies conduisant à l'unité des chrétiens, comme la source suprême de l'unité qui vient de Dieu lui-même et que saint Paul a exprimée particulièrement par les paroles prononcées fréquemment au début de la liturgie eucharistique: «La grâce de Jésus notre Seigneur, l'amour de Dieu le Père et la communion de l'Esprit Saint soient toujours avec vous»7.

    C'est dans une telle orientation que les précédentes Encycliques Redemptor hominis et Dives in misericordia ont trouvé en quelque sorte un point de départ et une inspiration: elles célèbrent l'événement de notre salut accompli dans le Fils envoyé par le Père dans le monde «pour que le monde soit sauvé par lui»8 et «que toute langue proclame, de Jésus Christ, qu'il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père»9. A cette même orientation répond aujourd'hui la présente Encyclique sur l'Esprit Saint qui procède du Père et du Fils; avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire: Personne divine, il est au cœur de la foi chrétienne et il est la source et la force dynamique du renouveau de l'Eglise10. Cette Encyclique découle du plus profond de l'héritage du Concile. En effet, les textes conciliaires, par leur enseignement sur l'Eglise elle-même et sur l'Eglise dans le monde, nous invitent à pénétrer toujours mieux le mystère trinitaire de Dieu, en suivant la voie évangélique, patristique, liturgique: au Père, par le Christ, dans l'Esprit Saint.

    De cette manière, l'Eglise répond aussi à certains désirs profonds qu'elle pense lire dans le cœur des hommes d'aujourd'hui: une découverte nouvelle de Dieu dans sa réalité transcendante d'Esprit infini, tel que Jésus le présente à la Samaritaine; le besoin de l'adorer «en esprit et en vérité»11; l'espoir de trouver en lui le secret de l'amour et la puissance d'une «création nouvelle»12: oui, vraiment celui qui donne la vie.

    L'Eglise se sent appelée à cette mission d'annoncer l'Esprit alors qu'avec la famille humaine, elle arrive au terme du second millénaire après le Christ. Devant un ciel et une terre qui «passent», elle sait bien que «les paroles qui ne passeront point»13revêtent une éloquence particulière. Ce sont les paroles du Christ sur l'Esprit Saint, source inépuisable de l'«eau jaillissant en vie éternelle»14, vérité et grâce du salut. Elle veut réfléchir sur ces paroles, elle veut rappeler ces paroles aux croyants et à tous les hommes, tandis qu'elle se prépare à célébrer - comme on le dira en son temps - le grand Jubilé qui marquera le passage du deuxième au troisième millénaire chrétien.

    Naturellement, les réflexions qui suivent n'ont pas pour but d'examiner de manière exhaustive la très riche doctrine sur l'Esprit Saint, ni de privilégier telle ou telle solution des questions encore ouvertes. Elles ont comme objectif principal de développer dans l'Eglise la conscience que «l'Esprit Saint la pousse à coopérer à la réalisation totale du dessein de Dieu qui a fait du Christ le principe du salut pour le monde tout entier»15.

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  • Pentecôte : quels sont les 7 dons de l'Esprit Saint ?

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    Quels sont les sept dons de l’Esprit Saint ? (source)

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    Mais recevoir l’Esprit Saint, qu’est-ce que cela change ? Que recevons-nous en recevant l’Esprit ? Déjà l’hymne très ancienne Veni Creator Spiritus demandait à l’Esprit de donner « les sept dons de son amour ». Mais c’est surtout Thomas d’Aquin qui, par sa réflexion théologique, a formalisé une liste de sept dons de l’Esprit :

    • La sagesse : elle fait goûter la présence de Dieu, dans un plus grand compagnonnage avec lui, et un plus grand dynamisme missionnaire. C’est le don contemplatif par excellence.
    • L’intelligence : elle aide à entrer dans le mystère de Dieu, à comprendre de l’intérieur la foi, les Écritures, à distinguer l’erreur de la vérité. Par ce don, chaque chrétien peut devenir un authentique théologien.
    • La science : elle permet de reconnaître Dieu à l’oeuvre dans la nature et dans l’histoire, de recevoir le monde comme un don de Dieu. Elle donne le sens de la précarité de l’univers.
    • La force : elle donne la persévérance dans l’épreuve, le courage du témoignage. Elle soutient les martyrs mais aide aussi au quotidien à accomplir son devoir d’état et à vivre le combat spirituel. C’est l’héroïsme de la petitesse.

    « Ma grâce te suffit, dit le Seigneur, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » (2 Co 12, 9)

    • Le conseil : c’est le don du discernement spirituel. Il ajuste ce qu’il convient de faire ou d’éviter, de dire ou de taire. Il dispose à voir clair en soi et dans les autres.
    • La piété : elle fait entrer dans l’expérience de la paternité de Dieu, de sa proximité, de sa tendresse. Elle nous donne la confiance de l’enfant. Elle nous rend proche aussi des autres.
    • La crainte : ce n’est pas la peur de Dieu mais le sens de sa grandeur. La conscience de l’infinie distance entre le Tout-Autre et nous, ses créatures. Ce don suscite une attitude d’humilité et d’émerveillement.