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  • La "logique de Vatican II"

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    Du site de l'Homme Nouveau, dans la rubrique "Au quotidien" :

    Au quotidien n° 127 : dans la logique de Vatican II

    Au quotidien n° 127 : dans la logique de Vatican II

    L’Osservatore romano, en langue française (12 janvier) présente (ci-dessous) le motu proprio Spiritus Domini par lequel François ouvre aux femmes les ministères du lectorat et de l’acolytat. On remarquera que l’argument utilisé consiste à rendre légal ce qui était jusqu’ici interdit sous prétexte que cette interdiction n’était pas respectée. Les croyants fidèles sont donc pris au piège d’un droit évolutif déterminé par ceux qui ne le respectent pas. C’est une constante de l’action révolutionnaire, dans la société civile comme dans l’Eglise, que d’obliger le droit à reconnaître la fraude du droit. Pour sa part, François donne des motifs théologiques. Ces motifs s’appuient clairement sur le Concile Vatican II dont il estime que l’une des conséquences logiques est l’ouverture de ces ministères aux femmes.

    Le Pape François a établi avec le Motu Proprio Spiritus Domini, rendu public lundi 11 janvier 202, l’ouverture aux femmes des ministères du lectorat et de l’acolytat sous une forme stable et institutionnalisée, avec un mandat spécifique. Les femmes qui lisent la Parole de Dieu pendant les célébrations liturgiques ou qui accomplissent un service à l'autel, comme servantes d’autel ou dispensatrices de l'Eucharistie, ne sont bien sûr pas une nouveauté : dans de nombreuses communautés à travers le monde, c’est désormais une pratique autorisée par les évêques. Mais jusqu'à présent, tout cela s'est fait sans véritable mandat institutionnel, par dérogation à ce qui avait été établi par saint Paul VI, qui, en 1972, tout en abolissant les « ordres mineurs », avait décidé de maintenir théoriquement réservé aux hommes l'accès à ces ministères, parce qu'il les considérait comme préparatoires à un éventuel accès aux ordres. Dans le sillage du discernement qui s'est dégagé lors des derniers synodes des évêques, le Pape a voulu rendre officielle et institutionnelle cette présence féminine près de l'autel. Ce Motu Proprio modifie donc le premier paragraphe du canon 203 du Code de droit canonique de 1983. Le Pape établit l’accès des femmes à ces ministères, aussi à travers un acte liturgique qui les institutionnalise. Le Motu Proprio est accompagné d'une lettre adressée au préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Luis Ladaria Ferrer, dans laquelle François explique les raisons théologiques de son choix. Le Pape écrit que « dans l'horizon de renouveau tracé par le Concile Vatican II, il y a aujourd'hui un sentiment d'urgence croissant pour redécouvrir la coresponsabilité de tous les baptisés dans l'Eglise, et en particulier la mission des laïcs ». Et citant le Document final du synode pour l'Amazonie, il observe que « pour toute l'Eglise, dans la variété des situations, il est urgent que les ministères soient promus et conférés aux hommes et aux femmes... C'est l'Eglise des baptisés, hommes et femmes, que nous devons consolider en promouvant le ministère et, surtout, la conscience de la dignité du baptême ».

  • La Révolution (Joseph Malègue) (Feuillet pour le temps du confinement)

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  • 140 personnes ont manifesté mardi soir devant le ministère de la Justice à Bruxelles pour demander une révision de la limitation à 15 personnes dans les églises

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    Lu sur le site de la RTBF :

    Bruxelles : manifestation pour appeler à revoir la limite des 15 personnes dans les églises

    12 janvier 2021

    Environ 140 personnes ont manifesté mardi soir devant le ministère de la Justice à Bruxelles pour demander une révision de la limitation à 15 personnes dans les églises. Elles appellent à ce que les restrictions puissent être proportionnelles à la taille des édifices religieux.

    Le collectif de jeunes catholiques "Pour la messe libre", à l'initiative de ce rassemblement, avait mis en place un système de numérotation pour respecter la limitation de 100 personnes pour les manifestations. Une fois le seuil atteint, les manifestants surnuméraires ont été envoyés vers l'arrière du bâtiment. Une quarantaine de personnes ont ainsi été redirigées dès leur arrivée.

    Des discours ont été prononcés, entre autres par un avocat, un prêtre, un père de famille et un jeune. Les manifestants ont sonné des cloches pour faire entendre leur voix aux membres du gouvernement fédéral et aux évêques. Ils arboraient également des slogans sur des pancartes et banderoles comme "Le sacré aussi est essentiel", "Pour des messes libres" ou "15 personnes et les autres ?".

    Le collectif estime que cette restriction à 15 personnes pour les messes est inefficace et discriminatoire. "Quand les commerces non essentiels ont pu rouvrir, on leur a donné des mesures proportionnelles à leurs surfaces", relève Thérèse Van Houtte, porte-parole du collectif "Pour la messe libre" pour ce rassemblement. "Les églises sont restées fermées et une pétition a été signée par 13.000 personnes pour demander à parler des lieux de cultes dans les comités de concertation Covid. A la suite de cela, il y a eu une rencontre (le 9 décembre dernier) entre le ministre de la Justice, les représentants des cultes et les évêques et on nous a accordé 15 personnes. On estime que cette mesure est injuste car on a certains édifices qui sont immenses. Le curé de la Basilique de Koekelberg a d'ailleurs fait un recours au Conseil d'Etat pour réclamer des mesures proportionnelles".

    Video de la manifestation : https://www.facebook.com/Vrijheid-voor-de-Mis-Pour-la-messe-libre-106575621315888/

  • Les chrétiens encore plus persécutés et discriminés dans le monde en raison de la pandémie

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Le Covid-19 amplifie la persécution des chrétiens dans le monde

    13/01/21

    Les persécutions et discriminations de chrétiens, qui concernent plus de 340 millions de personnes dans le monde, ont été amplifiées par la crise engendrée par la pandémie de Covid-19. C'est ce que souligne l’association protestante Portes Ouvertes qui sort ce 13 janvier son Index mondial de persécution des chrétiens. Treize chrétiens sont tués chaque jour dans le monde au nom de leur foi.

    Discriminés et persécutés au nom de leur foi, c’est le quotidien de plus de 340 millions de personne à travers le monde, affirme l’association protestante Portes ouvertes dans son Index mondial annuel de persécution des chrétiens publié ce mercredi 13 janvier 2021. « Cela représente un chrétien sur 6 en Afrique et 2 chrétiens sur 5 en Asie », résume le président de l’association, Patrick Victor tout en rappelant qu’il s’agit « d’un comptage direct et d’estimations prudentes ».

    Dans le détail, le nombre de chrétiens tués en un an est passé de 2.983 à 4.761, soit une augmentation de 60%. En d’autres termes, cela signifie que treize chrétiens ont été tués en moyenne chaque jour au nom de leur foi. Cette forte augmentation s’explique par la montée en puissance des groupes djihadistes en Afrique subsaharienne. Ils ont profité des mesures prises par les gouvernements dans le contexte de la crise sanitaire pour étendre leurs activités et leurs champs d’opérations. Les pays les plus touchés par ce phénomène sont le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Congo (RDC) et le Mozambique. Le nombre total de chrétiens tués dans ces pays a presque triplé : il est passé de 1.584 à 4.216 en un an.

    La crise engendrée par la pandémie de Covid-19 a largement amplifié le phénomène. De l’Inde au Yémen, jusqu’en Afrique de l’Ouest, de nombreux chrétiens ont été exclus de l’aide humanitaire distribuée par leur gouvernement. En Chine, le coronavirus a généré encore plus de surveillance de la part du régime envers les églises. En Somalie, la milice islamiste Al-Shabaab a diffusé des messages comme quoi le Covid-19 était propagé par « les forces croisées (les chrétiens, ndlr) qui ont envahi le pays ». Dans plusieurs pays du golfe persique, ce sont des infirmières chrétiennes qui ont été assignées à s’occuper, sans masques, de patients atteints du Covid-19, rapporte encore l’ONG Portes ouvertes.

     
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    Portes ouvertes

    Pour la sixième année consécutive, le Nigeria arrive en tête des pays où les chrétiens sont tués pour leur foi. « Il est frappant de constater que le nombre de chrétiens tués a explosé avec la mise en place de mesures de confinement à la fin du mois de mars », reprend Patrick Victor. « Plus des deux tiers des chrétiens tués au Nigeria au cours de l’année étudiée l’ont été pendant les mesures de confinement, d’avril à août 2020 ».

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    Portes ouvertes

    Rayon d’espoir dans ce sombre tableau, le Soudan est descendu du 7e au 13e rang des pays où les chrétiens sont le plus persécutés, sortant ainsi du top 10. En effet, l’islam n’est désormais plus religion d’état et la peine de mort pour apostasie a été abolie. « Ce sont des signaux positifs mais il faudra du temps pour que les chrétiens soit considérés comme des citoyens normaux », reprend l’association. « N’oublions pas que pendant plus de 30 ans le pays a été régi par la charia ».

  • Pékin : 155 lieux de culte seront fermés

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Les autorités municipales de Pékin annoncent la fermeture de 155 lieux de culte

    12/01/2021

    Le 8 janvier au Bureau d’information de la municipalité de Pékin, les autorités municipales de la capitale ont annoncé la décision de fermer les 155 lieux de culte à Pékin, dans le but d’éviter la propagation de la pandémie. La nouvelle décision semble avoir été provoquée par une nouvelle vague de plus de 300 cas rapportés dans la province du Hebei, et notamment à Shijiazhuang, capitale de la province. Certaines publications anonymes sur les réseaux sociaux ont accusé les catholiques de répandre le virus. Dans un communiqué, l’Association patriotique des catholiques chinois de Shijiazhuang a dénoncé ces affirmations.

    Les autorités municipales de Pékin ont décidé de fermer les 155 lieux de culte de la capitale chinoise afin d’éviter la propagation de la pandémie du Covid-19. La décision a été annoncée lors d’une conférence de presse organisée ce vendredi 8 janvier au Bureau d’information de la municipalité de Pékin (Beijing Municipality’s Information Office). Les responsables du Bureau d’information, aux côtés du Bureau pour les Affaires religieuses et ethniques et du Front uni local, ont décidé que « dorénavant, tous les 155 lieux de culte de la ville seront fermés au monde extérieur et toutes les activités religieuses collectives seront suspendues ». Curieusement, le Bureau d’information a pourtant reconnu que « pour l’instant, il n’y a pas eu de nouvelles infections au coronavirus ou de suspicions de nouveaux cas parmi les 155 centres religieux de notre ville, et le but ‘zéro contagion’ a été atteint ». Les églises et les temples, tout comme les particuliers chinois, ont été sujets à un confinement radical depuis janvier 2020.

    Ce n’est qu’en juillet dernier que les lieux de culte ont pu rouvrir, alors que les centres commerciaux, les boutiques, les marchés et les cinémas étaient déjà à nouveau ouverts depuis un moment. Et les lieux de culte ont pu rouvrir mais dans des conditions drastiques – nombre de paroissiens limités durant les célébrations publiques, avec le respect des distanciations physiques, des célébrations plus courtes, des prises de température à l’entrée des églises, etc. – afin d’éviter les risques d’infection. Le Bureau d’information de la municipalité de Pékin a également reconnu que « durant les fêtes religieuses importantes, comme la naissance du Bouddha, l’Eid-al-Fitr, Noël ou autres, les activités religieuses sont restées stables et ordonnées dans les divers lieux de culte ». D’autant plus que face aux conditions sanitaires drastiques et aux visites constantes de la police, beaucoup de prêtres ont choisi de garder les églises fermées, en choisissant de poursuivre les activités paroissiales en ligne. La nouvelle décision des autorités pékinoises semble avoir été provoquée par une nouvelle vague de plus de 300 cas de Covid-19, rapportée la semaine dernière dans la province de Hebei, et notamment à Shijiazhuang, capitale de la province.

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  • Pakistan : deux jeunes chrétiennes assassinées pour avoir refusé de se convertir à l'islam

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PAKISTAN - Meurtre de deux jeunes chrétiennes, tuées pour ne pas avoir voulu abandonner leur foi selon le pasteur de leur communauté protestante

    12 janvier 2021
     

    Lahore (Agence Fides) - « Le meurtre perpétré sans pitié d'Abida et de Sajida constitue une tragédie qui montre combien la vie des minorités religieuses au Pakistan tient à un fil voire même est privée de toute valeur. Viols, enlèvements, conversions forcées et même meurtres de jeunes chrétiennes sont des phénomènes préoccupants. Le gouvernement ne doit pas le nier et a le devoir de mettre un terme à la violence à l'encontre des chrétiens ». C'est ce qu'affirme dans une note transmise à l'Agence Fides Nasir Saeed, Directeur de l'ONG CLAAS (Centre for Legal Aid Assistance & Settlement), commentant le cas remontant à ces derniers jours qui a provoqué l'indignation et la protestation de la communauté des fidèles au Pakistan.

    Deux jeunes sœurs chrétiennes, Abida, 26 ans, et Sajida, 28 ans, résidant dans le quartier chrétien de Makhan, dans les environs de Lahore, ont été assassinées en décembre dernier après avoir refusé tenacement de se convertir à l'islam. La police a procédé à l'arrestation de deux musulmans, Mumtaz Khan et Muhammad Naeem, soupçonnés d'avoir tué les deux jeunes femmes. Ainsi que l'a appris Fides, Mushtaq Masih, le mari de Sajida, a indiqué que les deux sœurs travaillaient dans une usine de fabrication de médicaments et qu'elles avaient disparu le 26 novembre 2020. La famille a déposé plainte suite à cette disparition, faisant mention à la police de ses craintes d'enlèvement, dans la mesure où les deux sœurs avaient indiqué avoir été souvent harcelées sexuellement et d'avoir reçu de la part de deux collègues de travail, Muhammad Naeem et Mumtaz Khan, la demande, toujours rejetée, de se convertir à l'islam.

    La nouvelle du double meurtre a été confirmée par la police ces jours derniers. Selon les agents, qui ont trouvé les corps, les deux sœurs auraient été tuées de la même manière, à savoir étranglées après avoir été menottées. Les enquêteurs soupçonnent que les deux hommes arrêtés aient enlevé et tué les deux sœurs, continuant à mener l’enquête.

    Selon Nasier Saeed, bien que le Premier Ministre de la province du Pendjab, Usman Buzdar, ait demandé un rapport d’enquête à l'Inspecteur général de la Police, « il n'existe pas de grandes chances pour que la famille puisse obtenir justice, dans la mesure où cela est très coûteux au Pakistan, les procès étant longs et les familles pauvres n'étant pas en mesure de faire face aux dépenses légales. En outre, lorsque l'auteur d'un crime est musulman et sa victime chrétienne, persuader les juges est très difficile parce que la religion joue son rôle dans toutes les strates sociales du Pakistan ».

    Le pasteur protestant Amir Salamat Masih, qui suivait la famille des victimes, indique à Fides que la majeure partie de la population du quartier de Makhan est composée de chrétiens pauvres et analphabètes qui « n'ont pas d'autre choix que de travailler comme ouvriers dans les usines des environs, pour y produire des vêtements, des chaussures, des médicaments, des matériaux variés ». Là souvent, explique le pasteur, « les travailleuses chrétiennes sont maltraitées, affrontent la haine et sont considérées comme inférieures aux musulmanes, alors que les jeunes chrétiennes – surtout si elles sont avenantes – sont harcelées sexuellement et font l'objet d'attentions indues de la part des musulmans. Le cas de Sajida et d'Abida n'est pas isolé mais met en évidence une pratique très commune sur les lieux de travail. De tels cas arrivent quotidiennement dans différentes parties du pays mais ils sont difficilement signalés ». « Ces deux sœurs – conclut-il – sont mortes seulement parce qu'elles étaient chrétiennes et qu'elles n'ont pas voulu abandonner leur foi dans le Christ même au prix de leurs vies ».

    Chiosa Nazir. S. Bhatti, Directeur du Pakistan Christian Post, journal local qui a suivi l'affaire, indique : « En théorie et sur le papier, les minorités au Pakistan jouissent de l'égalité des droits reconnus par la Constitution. Le Premier Ministre, Imran Khan, s'est engagé à faire en sorte que les minorités soient en sécurité et vivent heureuses au Pakistan. Lorsque nous assistons à des cas de fausses accusations de blasphème, à des enlèvements, à des conversions forcées et à l'homicide de jeunes chrétiennes, il faut souligner que, dans les faits, ceci n'est pas vrai et que la condition des chrétiens au sein de la société empire actuellement ». (PA) (Agence Fides 12/01/2021)

  • "Nous sommes produits par nos produits"

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Eric Salobir : « Nous sommes produits par nos produits »

    12 janvier 2021

    « Les technologies que nous développons nous transforment en retour, quand nous les utilisons, et façonnent notre société. Nous sommes produits par nos produits. » Dans un entretien pour le journal le Figaro, Eric Salobir, dominicain qui « côtoie au quotidien les géants de la tech, au cœur de la Silicon Valley », explique essayer de « perpétuer ce dialogue entre science et foi, technologies et humanités ». Un dialogue « si nécessaire aujourd’hui », associé à « une analyse attentive de l’impact des technologies numériques sur le monde qui nous entoure comme sur nos propres comportements et sur notre « vivre-ensemble«  ».

    « Nous avons surtout utilisé [la] puissance [des technologies comme l’intelligence artificielle] pour réduire les coûts et augmenter les profits », estime Eric Salobir. Mais « la pandémie et le confinement ont montré [la] fragilité [du système], au détriment des plus démunis ». Une crise qui est « une opportunité de repenser notre usage des technologies, pour qu’elles nous offrent plus de flexibilité et ne fassent pas de l’humain la variable d’ajustement ».

    « Il est intéressant de constater que, lorsque l’humain crée, ou imagine créer un autre être, il ne le fait pas libre, à son image, mais esclave », déclare Eric Salobir qui rappelle que « le robot est étymologiquement un travailleur servile ». « Ou peut-être est-il un peu à notre image, nous qui rendons si facilement les armes face à qui nous propose de décider à notre place. À nous de prendre nos vies en main pour en garder le contrôle. » Il ajoute : et même si « la prise de pouvoir par les robots n’est pas pour demain », « il faut se demander : de qui sont-ils les esclaves ? Car ceux-là sont peut-être aussi nos maîtres ».

    Source : Le Figaro, Paul Sugy (11/01/2021)

  • ONU : une pression constante pour instiller un droit de l'homme à l'avortement

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Avortement : le rôle « discret » du Fonds des Nations Unies pour la Population

    11 janvier 2021

    Une récente publication du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) est symptomatique des tendances de l’Organisation des Nations Unies (ONU) : « pression constante pour instiller un droit de l’homme à l’avortement, le pouvoir excessif des experts spéciaux dans le système des droits de l’homme », et enfin de la transmission du langage et des idées problématiques d’une agence de l’organisation à une autre.

    Dans un document d’orientation publié en décembre, le FNUAP se penche sur la façon « d’appliquer une approche fondée sur les droits de l’homme à son travail dans le domaine de la planification familiale et de la santé maternelle ».

    « L’avortement n’a jamais été un droit international de l’homme, et ni le FNUAP ni les mécanismes des droits de l’homme de l’ONU, tels que les organismes conventionnels, n’ont le pouvoir d’en faire un droit » (cf. L’avortement ne pourra jamais être un « droit fondamental », ni une « liberté »). Mais les institutions internationales, parmi lesquelles le FNUAP et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), insinuent qu’un tel droit existe et cherchent à l’imposer. Si le Fonds affirme qu’il « n’effectue pas, ne promeut pas et ne finance pas l’avortement », il a suggéré, lors d’une précédente rencontre de son Conseil, « qu’il pourrait faire plus pour promouvoir l’avortement », tout en se félicitant de son « leadership discret » pour que les produits « provoquant l’avortement [figurent] sur les listes de médicaments essentiels de plusieurs pays ».

    Si le financement du FNUAP a été réduit sous la présidence de Donald Trump (cf. Planning familial : pas de financement américain pour le Fnuap), Joe Biden projette de le rétablir. Des pays, en Europe et le Canada, ayant « plus que compensé le manque à gagner », il semble que le fonds ait « plus d’argent » que jamais à disposition. En conséquence, les pressions des institutions onusiennes concernant le suivi des traités qui s’imposent aux signataires et le soutien des législateurs et des juges, augmenteront dans les années qui viennent.

    Pour se protéger, les Etats devront assumer une posture d’« objecteurs persistants », « un concept du droit international qui mettrait fin à un droit coutumier à l’avortement » que soutient la récente « Déclaration de consensus de Genève ».

    Source : C-FAM, Rebecca Oas (08/01/2021)

  • La proportion des "Belges d'origine belge" diminue sensiblement

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    De Tom Guillaume sur la Libre :

    Un tiers de la population belge a des origines étrangères: "Les moins de 18 ans sont particulièrement représentés"

    Extrait :

    (...) Une population toujours plus hétérogène

    Premier constat : la diversité de la société belge s’accroît toujours davantage. La part des résidents ayant une racine en dehors des frontières nationales n’a cessé de grandir au cours des dix dernières années. En 2010, première année reprise dans les statistiques compilées par l’agence belge, on comptait 25 % de la population issus de la migration inscrite au registre national. Cette proportion reprend les première et deuxième générations. Dix ans plus tard, cette proportion s’élève à 33 %. Statbel précise qu’un résident sur sept n’a pas la nationalité belge.

    Quand on regarde plus en détail, on remarque que le nombre de "Belges d’origine belge" (c’est-à-dire dont les deux parents ont la nationalité belge et sont nés en Belgique) a fortement diminué sur la décennie qui vient de se terminer. Le constat apparaît quand on s’intéresse à la proportion qu’ils représentent au sein de la population, mais aussi en valeur absolue. Ils étaient ainsi 8,1 millions en 2010, contre 7,8 millions l’année dernière. Cette diminution se retrouve dans les trois Régions. Cette tranche de la population demeure toujours largement majoritaire mais elle baisse, et, surtout, elle vieillit. Un coup d’œil sur la pyramide des âges montre que deux tiers de la tranche d’âge correspondant à la population active (18-64 ans) est d’origine belge. En revanche, ils sont quasi 9 sur 10 pour les plus de 65 ans (87,3 %). (...)

  • Le motu proprio Spiritus Domini : les femmes peuvent-elles servir la messe ?

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    D'Arnaud Dumouch sur sa chaine youtube :

    11 janv 2021 : motu proprio intitulé « Spiritus Domini » : Les femmes peuvent-elle servir la messe ? (8 mn) Ce 11 janvier 2021, Par un motu proprio intitulé « Spiritus Domini », le pape François a inscrit définitivement et pour toute l'Église catholique latine cette mesure dans le droit canonique : les « enfants de chœur » comme on les appelle communément, pourront être indistinctement des garçons ou des filles. Cette loi de l’Eglise a un sens profond : Si le Christ homme est représenté par un prêtre homme à l’autel, il est logique que l’Eglise pour qui il a donné sa vie, soit aussi symbolisée par des femmes selon ce texte de saint Paul : « Ephésiens 5, 32 ce mystère est de grande portée (le mariage est un grand sacrement) ; je veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Eglise ».

  • Crèche... (suite) : les noces de Cana (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Ce soir (12 janvier), devant le Ministère de la Justice : manifestation pour que soient revues les mesures relatives aux célébrations religieuses

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    Comme le signale Bosco d'Otreppe sur la Libre (extrait):

    Alors qu’il peut y avoir plus de monde dans les commerces notamment, le collectif "Pour la messe libre" qui porte cette manifestation juge cette mesure disproportionnée, explique en substance Wivine Muret, une des organisatrices. "[Notre foi] n’est pas un vague sentiment qui reste silencieusement terré au fond de nos cœurs mais une conviction profonde qui nous anime et que nous aimons mettre en pratique au quotidien dans nos vies et en particulier en assistant à la messe, moment central de la vie de l’Église, explique le collectif sur son site internet. C’est pourquoi, durant cette douloureuse crise sanitaire, qui affecte tant de personnes dans le monde, nous avons été encore plus peinés de nous voir refuser l’accès à nos églises pour les célébrations liturgiques; chose qui, pour nous consiste à une entrave grave à la liberté de culte. [Aujourd'hui] nous voulons la messe. Nous avons besoin de la messe. Elle est dans nos vies un appui précieux, la source de tout bien dans nos vies."

    Du site "Pour la Messe libre" :

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    Parce que la messe est essentielle,
    Parce que les catholiques sont capables autant que les autres de mettre en place des mesures sanitaires correctes,
    Parce que nous trouvons que la limitation de 15 personnes pour les offices est injuste et discriminante,
    Parce qu’il ne nous est pas permis de nous rassembler pour prier,
    La seule possibilité que nous avons aujourd’hui pour faire entendre la voix des catholiques belges est la manifestation.

    Nous vous invitons donc à nous rejoindre le MARDI 12 JANVIER de 19h à 20h à Bruxelles, Boulevard de Waterloo 115, devant le ministère de la justice pour demander que les mesures restrictives relatives aux célébrations religieuses soient revues.
    Nous savons bien que, dans la situation que nous vivons, la prière est la meilleure et la plus efficace des armes. Cependant, il nous est interdit de nous rassembler pour prier…
    Cette manifestation s’articulera donc uniquement autour de discours et de diverses interventions dont le but est de nous encourager, nous, catholiques, à ne pas lâcher le combat pour la messe, à ne pas laisser notre foi s’amoindrir, à supplier nos évêques de plaider notre cause, à nous rappeler que la liberté de culte est un droit fondamental et que nous réclamons d’être traités avec autant de bon sens que les gérants de commerces, les patrons de compagnies aériennes ou les enseignants…

    Que l’absence de prière publique ne nous décourage pas à venir… C’est au nom de Jésus que nous nous rassemblons malgré tout, et “là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, Je suis au milieu d’eux”…

    Cette action est organisée dans le respect le plus strict des règles en vigueur pour les rassemblements en temps d’épidémie, l’accès à l’entrée de la manif sera limitée à 100 personnes et toutes le précautions sont prises avec la police pour que cette action soit menée dans la prudence et la légalité.

    Venez nombreux, invitez vos amis, c’est l’Eucharistie qui est en jeu, c’est la Foi de notre pays qui est menacée !

    Pour vous engager dans le service d’ordre de la manifestation ou pour toutes question ou précisions supplémentaires, veuillez contacter les organisateurs par message privé via mail promissa@outlook.com ou via notre page Facebook.

    Nous vous attendons pour la plus grande Gloire de Dieu !

    Sur la Libre, Bosco d'Otreppe commente :

    Notons que si tous les catholiques ne partagent l'idée d'un recours à une manifestation pour défendre la messe, et que si le Conseil d'État, appelé à se prononcer sur la question, ne juge pas cette mesure de 15 personnes disproportionnée au vu des défis sanitaires, cet événement sera représentatif de l'état d'esprit de nombreux croyants. Il sera même la partie émergée d'un iceberg d'incompréhensions et de désarrois devant des mesures politiques qui, pour beaucoup, font peu de cas de la dimension spirituelle de la vie de nombreux Belges. Quelle que soit leur sensibilité, les croyants sont en effet de plus en plus nombreux à regretter et à souffrir de ces mesures. Au vu des échos reçus par La Libre, l’absence de célébrations en laisse beaucoup esseulés dans leur vie sociale et dans leur vie de foi. "Certains vivent une véritable détresse spirituelle", témoignait un prêtre il y a quelques semaines.