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  • Quand l’immigration est devenue le premier moteur de la croissance de la population

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    De Pierre-Louis Brière sur La Sélection du Jour, cette analyse de la situation en France mais qui vaut a fortiori pour notre pays :

    1er février 2021

    L'immigration, un phénomène auto-entretenu accentué par la démographie

    L’immigration anime le débat public français, cependant, force est de constater que le sujet reste assez flou. En effet, les données chiffrées manquent ou sont d’une grande complexité. Publié en novembre dernier, le livre de Patrick Stefanini, Immigration, ces réalités qu’on nous cache, est une vraie mine d’or sur le sujet. Très documenté, cet ouvrage a le mérite de dresser un tableau d’une grande clarté sur la réalité de l’immigration en France.

    Depuis quelques années, l’immigration en France est un phénomène auto-entretenu. La cause première de l’immigration n’est plus la guerre ou la grande pauvreté, mais plutôt un choix de vie encouragé par les diasporas déjà présentes dans les pays d’accueil. Paul Collier, professeur d’économie à Oxford, constate que la création de quartiers de diasporas en France donne un appel d’air à l’arrivée de nouveaux immigrés de même nationalité. En effet, ces derniers feront le choix de l’immigration car ils sont assurés de trouver sur place un cadre culturel connu et rassurant. Lorsque le motif de l’immigration cesse d’être l’intégration mais la recomposition de la communauté culturelle d’origine, on peut alors se questionner légitimement sur la politique d’assimilation du pays d’accueil.

    La conjugaison du multiculturalisme et d’un système social généreux encourage les diasporas à se refermer sur elles-mêmes. Elles vont développer leur propre écosystème et l’intégration sur le marché du travail n’en sera que plus dure.

    C’est donc un cercle vicieux, l’immigration appelle l’immigration. C’est également une profonde révolution, l’immigration ne dépend plus du contexte extérieur, elle ne fonctionne plus par vagues, elle est désormais continue, auto-entretenue et dissociée de la volonté d’assimilation.

    Stephen Smith va plus loin dans son analyse. Selon lui, l’Afrique subsaharienne émigre peu en raison de sa pauvreté. Mais le décollage économique que devrait connaître la région dans les 30 prochaines années va bouleverser le paysage des migrations. En effet, il va apportera aux Africains le « minimum de prospérité indispensable à leur départ » leur permettant de mieux tirer profit des communautés immigrées déjà présentes en France. Il y a donc un vrai paradoxe : le développement économique de cette partie de l’Afrique va amplifier l’immigration. Stephen Smith affirme ensuite qu’en 2050, entre 1/5 et 1/4 de la population européenne pourrait être d’origine africaine.

    Ajoutons à cela la forte démographie de l’Afrique subsaharienne : une fécondité moyenne de 4,75 enfants par femme avec des taux encore supérieurs dans des pays francophones (le Niger a un taux de fécondité de 7,15).

    Il faut prendre en compte cette exception africaine et ses conséquences sur les décennies à venir. Cela passe par une refonte de notre politique d’aide au développement, elle doit viser à aider les pays les plus pauvres et faire en sorte que leurs habitants soient moins tentés par l’immigration et au contraire désireux de participer au développement de leur pays.

    Patrick Stefanini s’appuie sur la pensée du cardinal Robert Sarah, lorsque ce dernier écrit : « On présente l’Occident à des Africains comme le paradis terrestre. La faim, la violence et la guerre peuvent pousser ces hommes à risquer leur vie pour atteindre l’Europe. Mais comment accepter que des pays soient privés de tant de leurs fils ? Comment ces nations vont-elles se développer si tant de travailleurs font le choix de l’exil ? Quelles sont ces étranges associations humanitaires qui sillonnent l’Afrique pour pousser des jeunes hommes à la fuite en leur promettant des vies meilleures en Europe ? Pourquoi la mort, l’esclavage et l’exploitation sont-ils si souvent la véritable issue des voyages de mes frères africains vers un eldorado rêvé ? Il faut tout faire pour que les hommes puissent rester dans les pays qui les ont vu naitre. Le déracinement culturel et religieux des Africains projetés dans des pays occidentaux qui traversent eux-mêmes une crise sans précédent est un terreau mortifère. »

    La France a fait longtemps office de modèle et d’exception en Europe avec sa politique de natalité. Méthodiquement détruite par François Hollande, elle nous fait aujourd’hui cruellement défaut. Depuis 2016, l’immigration est le premier moteur de la croissance de la population de la France, elle y contribue davantage que l’évolution naturelle. L’Europe devrait développer une vraie politique familiale et de la petite-enfance, sous peine de perdre un combat déjà mal engagé contre la force implacable de la démographie.

  • Le dépérissement du catholicisme en Belgique se confirme

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    De la Revue de Presse de l'Archevêché :

    Lu dans les pages de L'Avenir (2 février) :

    p. 2: Le Belge s’interroge sur le sens de la vie (Notre monde ne laisse que peu de place à la spiritualité, serait-on tenté de croire. Mais ce n’est pas ce que traduit un sondage réalisé auprès des Belges de Wallonie et de Bruxelles, à l’initiative du mensuel L’appel , «le magazine chrétien de l’actu qui fait sens» . Il a été conçu avec l’appui d’Olivier Servais et Justine Vleminckx, anthropologues à l’UCLouvain, et effectué auprès d’un échantillon représentatif de 650 Belges francophones (marge d’erreur: +/– 4%) de mai à juillet 2019. … Trois quarts (74,1%) des Belges francophones attribuent une place importante aux questionnements sur le sens de la vie. Une place «plutôt importante» pour 39,3% et «tout à fait importante» pour 34,8%. Ces questionnements occupent une place importante dans toutes les tranches d’âge, depuis les 16-25 ans jusqu’au plus de 65 ans, tant chez les femmes que chez les hommes, avec des réponses identiques chez les personnes au niveau d’enseignement du plus bas au plus élevé. / Page complète)
     
    p. 3: «Le catholicisme continue de décliner» (D’après le sondage, le catholicisme est encore l’identité confessionnelle la plus souvent citée (37%), mais la proportion du groupe constitué par les athées et les agnostiques est quasi aussi importante (35%). Plus globalement, la référence à une identité chrétienne est mentionnée dans 46% des réponses au total. L’islam arrive en troisième position. Cette «tension structurante de l’État belge entre catholiques et athées» , comme la qualifie Olivier Servais, n’est pas neuve. Elle s’inscrit même dans les origines du pays. Il n’empêche que «le catholicisme continue de décliner lentement mais sûrement, commente l’anthropologue. C’est une pente moins rapide que lors des deux décennies précédentes» , mais néanmoins un déclin, qui coïncide avec une croissance de l’athéisme. … Parmi la tranche la plus âgée (65 ans et plus), 56% se disent catholiques, 33% sont athées et/ou agnostiques, 1% sont musulmans. Les résultats sont sensiblement différents chez les 16-25 ans, parmi lesquels 65% se disent athées et/ou agnostiques. Seuls 11% se disent catholiques, mais 14% musulmans. / Page complète)

  • Reconversion d'une église à Anderlecht : cirque et hip-hop au programme

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    Lu sur La Dernière Heure (2 février, p. 17) :

    Anderlecht: Du cirque et du hip-hop dans l’église Saint-François-Xavier

    L’église Saint-François-Xavier, située rue Eloy à Anderlecht, désaffectée depuis plusieurs années, va être rachetée par la commune et sera transformée en infrastructure de proximité, à vocation culturelle et sportive, a annoncé l’administration anderlechtoise hier lundi. Cirque, bibliothèque, hip-hop ou encore graffiti, l’endroit sera dédié à la création et aux rencontres. “Le bâtiment souffre de détériorations importantes, pour lesquelles le budget d’entretien de la fabrique d’église est insuffisant. Ainsi, en concertation avec les autorités ecclésiastiques, la commune d’Anderlecht rachète l’église pour un euro symbolique et va rénover le bâtiment” , a déclaré l’administration communale, précisant que le projet sera financé en grande partie par des subsides obtenus dans le cadre des Monuments et Sites, car l’édifice est classé.

  • Le drame liturgique dans l'Eglise (jeux de la Résurrection et de la Nativité) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Quand la communication vaticane cafouille

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso en traduction française sur Diakonos.be :

    Communicateurs du Vatican en pleine confusion.  Mais le Pape aime ça

    Incroyable mais vrai.  La nouvelle information explosive que le Pape vient de donner, c’est que lors de la dernière Cène, Jésus a institué non pas un mais « deux Sacrements », l’Eucharistie et le lavement des pieds, pour un total de non plus sept mais bien huit sacrements.  Vous n’y croyez pas ?  Lisez ci-dessus.  Parce que c’est bien ce qui est écrit dans la version italienne des déclarations de François dans son message vidéo aux évêques et aux prêtres du Venezuela diffusée le 19 janvier par la salle de presse du Vatican.

    Fort heureusement, dans l’original espagnol du message vidéo, le Pape disait autre chose.  Il parlait non pas de « dos Sacramentos » mais de « dos instituciones que Jesús lleva a cabo en la Última Cena », c’est-à-dire non pas de « deux Sacrements » mais de « deux actes institutifs que Jésus a accompli lors de la dernière Cène ».

    Il est à peine croyable que la machine de communication du Vatican en arrive à tomber dans de tels contresens.  Mais ce n’est pas tout.  Ce dont nous venons de parler n’est qu’une petite partie qui illustre un état de confusion généralisé.

    Trois jours plus tôt, le 16 janvier, le Pape François avait reçu en audience Paolo Ruffini, Préfet du Dicastère pour la communication.  Et dix jours plus tard, le message annuel du Pape pour la journée mondiale des communications sortait, avec les tirades habituelles contre les « fake news ».  Mais en la matière, il semble que le Vatican donne plutôt un mauvais exemple.

    Pour s’en rendre compte, il suffit de parcourir le catalogue à rebours.

    *

    Les premiers jours de l’année 2021, le Pape François était en grande forme.  Le 2 janvier, il accordait une grande interview à la « Gazzetta dello Sport », le numéro un des quotidiens sportifs italiens.  Puis un article à la une de « Vanity Fair ».  Puis un dossier spécial dans « Vogue ».  Et encore, dimanche 10 janvier, une interview exclusive et un documentaire en prime time sur Canale 5, le fleuron des télévisions privées italiennes.

    Une planification parfaite, en apparence.  Mais si l’on y regarde de plus près, le scénario est très différent.

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  • La nutrition et l'hydratation sont des soins dus au patient

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    De Vatican News :

    31 janvier 2021

    La nutrition et l'hydratation sont des soins dus au patient

    Le droit est l'instrument par excellence qui doit défendre la vie et non pas devenir un instrument de la tyrannie, rappelle Gabriella Gambino, Sous-Secrétaire du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, dans une tribune publiée par "L’Osservatore Romano".

    L'actualité internationale continue à présenter des situations de personnes dans un état critique mais non terminal, qui, à la suite de décisions des médecins et des tribunaux, et contre l'avis de la famille, subissent la suspension de leur nutrition et hydratation. Elles meurent par manque de nutrition et d’apports liquides. Donc, non pas à cause d'un état pathologique terminal, qui arrive à sa fin naturelle, mais à la suite d'un protocole clinique, d'une loi ou d'un jugement, qui décrète la mort à l'avance sur la base de prétendues évaluations, adoptées dans le "meilleur intérêt" du patient, désormais inconscient: parmi celles-ci, la présence / l'absence de conditions qui ne rendraient plus la vie digne d'être vécue, ou utile, souhaitable, commode, pour lui-même ou pour les autres. Et qui sait combien de cas restent dans le silence et dans la douleur des familles sans être dénoncés.

    Et pourtant, le principe fondamental de la médecine dans l'accompagnement de toute personne malade dans un état critique et/ou terminal est la continuité des soins, c'est-à-dire la garantie d'un projet de guérison, qui devient l'expression de la «mission de gardien fidéle de la vie humaine jusqu'à son accomplissement naturel» (Samaritanus Bonus), confiée à tout travailleur de la santé. C'est un principe qui appartient non seulement à la science médicale, mais aussi à tout État de droit, puisqu'il est implicite dans le droit à la vie et à la santé, dont sont imprégnés les systèmes juridiques contemporains.

    La suppression des personnes par l'utilisation du droit, c'est-à-dire de cet instrument qui, par excellence, devrait défendre la vie de chacun, afin que le "je" et le "tu" puissent exister côte à côte, est l'effet de cette dérive euthanasique dont la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a parlé avec une clarté solennelle dans sa récente Lettre Samaritanus Bonus. C'est le résultat de cette "culture du déchet" à l'égard des personnes les plus fragiles et au nom de l'efficacité des structures de soins, qui fait d'abord de la médecine, puis du droit, des instruments tyranniques. Des concepts tels que "mort digne", "compassion", "intérêt supérieur" sont utilisés de manière équivoque, allant même jusqu'à la recherche, dans les décisions judiciaires, d’une lueur de "consentement" du patient à mourir de manière anticipée, comme si cela suffisait à justifier une décision inhabituelle de supprimer une vie humaine. L'homme fragile n'est soigné en vertu d'une faveur - lit-on dans Samaritanus Bonus - que si celle-ci est prévue par la loi, par un jugement ou par un protocole.

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  • France : ils ont manifesté dans 60 villes contre le projet de loi bioéthique

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    De Marzena Devoud sur Aleteia.org :

    Dans toute la France, des milliers de manifestants contre le projet de loi bioéthique

    31/01/21

    Alors que le projet de révision des lois de bioéthique arrive en deuxième lecture au Sénat, ce mardi 2 février, le collectif d’associations « Marchons enfants » a manifesté à nouveau à Paris comme dans de nombreuses villes de France ce week-end le 30 et le 31 janvier.

    Paris, Angers, Bordeaux, Lille Lyon, Strasbourg, Rennes… Les opposants à la PMA sans père et à la GPA ne désarment pas. Près de soixante manifestations, rassemblant selon les villes quelques centaines de personnes à plusieurs milliers, ont été organisés ce week-end, le 30 et le 31 janvier, par le collectif d’associations « Marchons enfants ! ». Les manifestants, bravant les intempéries, tentaient d’alerter les parlementaires quelques jours avant la relecture du projet de loi bioéthique prévu ce mardi 2 février.

  • Le Pape institue une Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées

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    De Vatican News :

    31 janvier 2021

    Le Pape institue une Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées

    Au terme de l'Angélus de ce dimanche, le Saint-Père a annoncé l’institution d’une Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, qui sera célébrée par toute l’Église le 4e dimanche de juillet, aux alentours de la mémoire liturgique des saints Joachim et Anne, grands-parents de Jésus.

    En cette année spéciale “Saint Joseph”, qui sera également, à partir du 19 mars, une année “Famille Amoris Laetitia”, les grands-parents et les personnes âgées seront mis à l’honneur le 4e dimanche de juillet. Cette Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées sera célébrée par toute l’Église chaque année à cette date, comme l’a expliqué aujourd’hui le Pape François, après la prière de l’angélus. Les parents de la Vierge Marie, saints Joachim et Anne, sont fêtés le 26 juillet.

    «La vieillesse est un don»

    «Après-demain, le 2 février, nous célébrerons la fête de la Présentation de Jésus au Temple, lorsque Siméon et Anne, tous deux âgés, éclairés par le Saint-Esprit, ont reconnu Jésus comme le Messie», a expliqué le Pape. «L'Esprit Saint suscite encore des pensées et des paroles de sagesse chez les personnes âgées: leur voix est précieuse car elle chante les louanges de Dieu et garde les racines des peuples. Ils nous rappellent que la vieillesse est un don et que les grands-parents sont le lien entre les différentes générations, pour transmettre aux jeunes l'expérience de la vie et de la foi. Les grands-parents sont souvent oubliés et nous oublions cette richesse de préservation des racines et de transmission», a regretté le Souverain Pontife. Annonçant ensuite l'institution de cette journée mondiale, le Saint-Père a souligné combien il est important «que les grands-parents rencontrent les petits-enfants et que les petits-enfants rencontrent les grands-parents, car - comme le dit le prophète Joël - les grands-parents avant les petits-enfants rêveront, ils auront des songes et les jeunes, prenant la force de leurs grands-parents, iront de l'avant, ils prophétiseront».

    Préserver une «richesse spirituelle et humaine»

    Dans un communiqué, le cardinal Farrell, préfet du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, livre sa réaction. Il estime qu’il s’agit du «premier fruit de l'année Famille Amoris Laetitia, un don pour toute l'Église destiné à rester au fil des ans. La pastorale des personnes âgées est une priorité qui ne peut plus être renvoyée, pour toute communauté chrétienne. Dans l'encyclique Fratelli tutti, le Saint-Père nous rappelle que personne n'est sauvé seul. Dans cette perspective, il est nécessaire de conserver précieusement la richesse spirituelle et humaine qui a été transmise à travers les générations», souligne-t-il. Le Dicastère souhaite aussi s’engager davantage «pour éliminer la culture du déchet et pour valoriser les charismes des grands-parents et des personnes âgées».

    «À l'occasion de la première Journée Mondiale, le Pape François présidera la messe vespérale du dimanche 25 juillet, selon ce que permet la situation sanitaire, en la Basilique Saint-Pierre», indique encore le Dicastère, qui «annoncera les autres initiatives possibles qui l'accompagneront». Le Dicastère invite enfin «les paroisses et les diocèses du monde entier à trouver des modalités de célébration de la Journée au niveau local qui soient adaptées à leur contexte pastoral».

    L'annonce du Pape François

  • L'impact de la Covid sur notre rapport à la religion et à nos familles

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    De Bertrand Vergely sur Atlantico.fr :

    EVOLUTION MAJEURE

    Le Covid a modifié notre rapport à la religion et à nos familles. Mais moins en France que dans d'autres pays

    Une étude du Pew Research Center a étudié l’évolution du rapport à la religion et à la famille lors de la pandémie de coronavirus. Ainsi, aux États-Unis, la crise sanitaire a renforcé la foi de 3 Américains sur 10.

    Atlantico : Une étude du Pew Research Center a étudié l’évolution du rapport à la religion et à la famille lors de la pandémie de coronavirus. Quels sont les principaux constats de cette étude ?

    Bertrand Vergely : L’étude proposée par Pew Research concerne la relation entre pandémie, foi et famille et donne toute une série de statistiques à propos de : 1) la foi en général, 2) la relation entre foi et pandémie, 3) La perception de la relation entre foi et pandémie, 4) la relation entre famille et pandémie, 5) la perception de cette relation.

    1) S’agissant de la foi proprement dite, l’étude de Pew rappelle qu’aux États-Unis, 49% des Américains déclarent que la religion est importante pour eux. En Italie, ce chiffre tombe à 25%, en Australie à 20%, aux Pays-Bas à 17%, en Corée du Sud à 17%, en Suède à 9 % et au Japon à 9 % . D’une façon générale, les femmes sont plus religieuses que les hommes.

    2) S’agissant de la relation entre la foi et la pandémie, majoritairement, les populations interrogées déclarent avoir vu peu de changements.

    - Plus spécifiquement, aux États-Unis, selon Pew, la pandémie a renforcé la foi de 3 Américains sur 10 soit 30%. Au Royaume Uni seuls 14 % des Britanniques déclarent avoir renforcé leur foi tandis qu’au Japon ce pourcentage tombe à 5%. À l’inverse, 3% des personnes interrogées disent avoir vu leur foi baisser, aux Etats-Unis 4%, en Corée du Sud 9%.

    - 3) S’agissant de la perception du rapport foi-pandémie, 66% des personnes interrogées pensent que la pandémie n’a rien changé à la foi dans leur pays. 15% pensent qu’elle s’est renforcée, 8% qu’elle s’est affaiblie. Aux Etats-Unis, 47 % des personnes interrogées pensent que la pandémie n’a rien changé à la foi, tandis que 14% pensent que la foi s’est affaiblie. Aux Pays Bas, tandis que 17 % des personnes interrogées pensent que la foi s’est renforcée, 7%pensent qu’elle s’est affaiblie. En Suède, 15% des personnes interrogées pensent que la foi s’est renforcée.

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  • Hors de Vatican II, pas de salut

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    Du pape François (30 janvier 2021) :

    "Le Concile est le Magistère de l'Église. Soit vous êtes avec l'Église et donc vous suivez le Concile, et si vous ne suivez pas le Concile ou si vous l'interprétez à votre manière, à votre gré, vous n'êtes pas avec l'Église. Nous devons être exigeants et stricts sur ce point. Le Concile ne doit pas être négocié pour avoir plus de ceci... Non, le Concile est comme ça. Et ce problème que nous connaissons, de l'attitude sélective à l'égard du Concile, s'est répété tout au long de l'histoire avec d'autres Conciles. Pour moi, cela me fait beaucoup penser à un groupe d'évêques qui, après Vatican I, a quitté, à un groupe de laïcs regroupés là, pour continuer la "vraie doctrine" qui n'était pas celle de Vatican I. "Nous sommes les vrais catholiques" ... Aujourd'hui, ils ordonnent des femmes. L'attitude la plus stricte pour garder la foi sans le magistère de l'Eglise, vous mène à la ruine. S'il vous plaît, pas de concessions à ceux qui tentent de présenter une catéchèse qui n'est pas en accord avec le Magistère de l'Eglise."

  • Aux origines de la crèche (7) : 2 versions de la procession des prophètes (feuillet pour le temps du confinement)

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