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  • L’incroyable succès d’une vidéo sur les moines bénédictins de Fontgombault

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    Plus d’1,5 million d’internautes ont déjà visionné le magnifique « teaser » de Fons Amoris, le documentaire réalisé par Marc Jeanson sur les moines de Fontgombault. Il faut dire que la pureté des images et le chant grégorien s’avèrent bouleversants dès les premières secondes de cette bande-annonce.

    L’abbaye de Fontgombault, fondée il y a plus de 1000 ans, est une abbaye bénédictine de la congrégation de Solesmes, située dans l’Indre. Elle comprend aujourd’hui une soixantaine de moines vivants, selon la règle de saint Benoît, dans le silence, alternant prières, travail manuel et offices dans la liturgie traditionnelle.

    « Mystère que toutes ces vies cachées au long des siècles, consumées derrière des murs. Mystère insondable et qui, pourtant, à travers les interrogations qu’il éveille au coeur des hommes du monde, peut conduire chacun, selon des voies diverses, aux portes d’un Mystère plus grand encore, celui devant qui seul le silence est éloquent… », souligne le commentaire dès le début du documentaire.

    Voici la bande-annonce de ce documentaire français sur l'abbaye bénédictine de Fontgombault : un documentaire diffusé depuis 2016, avec un succès international, aussi massif que mérité :

    Ref: L’incroyable succès d’une vidéo sur les moines bénédictins de Fontgombault

    JPSC

  • Église de France : « Un clivage générationnel »

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    Lu sur le site web du mensuel « La Nef » :

    Raison-du-Cleuziou©Emmanuelle-Marchadour-620x330.jpg« Le confinement a été l’occasion de débats sur la place et l’importance de la messe pour les fidèles qui en ont été privés pour un temps qui leur a paru bien long. Au-delà des divergences que l’on peut avoir, il nous a semblé intéressant d’interroger sur cette question un historien et sociologue, et le nom de Yann Raison du Cleuziou s’imposait tant il est aujourd’hui, avec Guillaume Cuchet, l’un des plus fins observateurs du catholicisme français, auteur d’ouvrages remarqués sur la sociologie de l’Église de France. Cette analyse, sociologique et donc extérieure à la foi, interroge le croyant malgré les limites inhérentes à ce genre d’approche. Il nous faudra revenir sur ces questions essentielles. – C.G.

    Le confinement a révélé chez une partie des catholiques pratiquants un fort attachement au culte, soutenus en cela par quelques évêques, alors qu’une autre partie de catholiques a jugé inapproprié et même infantile la demande de messe en plein confinement : que pensez-vous de ces divergences ?

    Yann Raison du Cleuziou – La messe est un observatoire privilégié des clivages internes au catholicisme. Il faut tout d’abord rappeler que si 53,8 % des Français (18 ans et +) se déclarent catholiques, seulement 1,8 % vont à la messe chaque semaine, 2,3 % plusieurs fois par mois, 2,5 % à l’occasion de grands rassemblements (Lourdes, Frat), 11 % uniquement pour les fêtes saisonnières (Pâques, Noël). Les messes qui touchent la plus large population sont privatives (baptême, mariage, funérailles) (1). Par ailleurs si on demande aux Français s’ils s’estiment pratiquants, 8 % environ d’entre eux revendiquent cette qualification. Ces quelques chiffres permettent de mesurer la grande hétérogénéité de la place accordée à la messe dominicale parmi les catholiques. Je crois qu’il est important de rappeler cette complexité parce que la plupart des catholiques l’ignorent. En effet, les recompositions affinitaires de la pratique et les réseaux sociaux, enferment la plupart des catholiques dans le cercle du même, ce qui leur donne l’impression d’être la norme alors qu’ils ne sont qu’un îlot d’un archipel.

    Le sentiment de privation de la messe ne concerne donc qu’une faible partie des catholiques. Mais ces derniers sont divisés. Même en dehors d’un contexte pandémique, pris dans une liturgie commune, les fidèles ne prêtent pas attention aux mêmes choses et vivent des expériences différentes. Les manières dont ils vérifient l’authenticité d’une messe comme dispositif de mise en relation avec Dieu reposent sur des critères différents que j’ai retrouvés sans surprise au cœur des controverses récentes sur la suspension des messes. Il serait caricatural de résumer l’opposition à une tension entre piété individuelle et service du « prochain ».

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  • IVG : ce n‘est plus tuer mais refuser de le faire qui est devenu criminel

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org ; cela concerne la loi Veil en France mais la transposition à notre dispositif législatif est chose aisée :

    « La loi Veil a inventé le mensonge qui transforme la mort en soin »

    4 février 2021

    « La loi Veil a inventé le mensonge qui transforme la mort en soin. » Dans un éditorial pour le journal Valeurs actuelles, Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Jérôme Lejeune dénonce l’inversion de valeurs que l’on observe en matière d’avortement. « Ce n‘est plus tuer mais refuser de le faire qui est criminel. »

    Revenant sur toutes les évolutions législatives en cours : « légalisation des IVG instrumentales pour les sages-femmes ; bénéfice du tiers payant pour l’IVG et les frais afférents déjà remboursés à 100% (contrairement à l’accouchement) ; allongement du délai de l’IVG de douze à quatorze semaines, ce délai l’ayant déjà été de dix à douze semaines en 2000 ; suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG ; suppression du délai de réflexion de deux jours, le délai de sept jours ayant déjà été réduit en 2016 ; extension de l’interdiction du refus de soins pour discrimination à la contraception d’urgence, potentiellement abortive ; suppression du délai de réflexion d’au moins une semaine avant l’interruption médicale de grossesse ; création d’un nouveau type d’avortement, dit interruption volontaire partielle d’une grossesse multiple ; suppression de l’autorisation parentale pour l’IMG d’une mineure, comme pour l’IVG ; extension à la détresse psychosociale de l’avortement jusqu’à neuf mois, que la loi Veil autorise déjà pour les enfants handicapés », Jean-Marie Le Méné pointe la pression à laquelle est soumis le législateur. Faute de les ratifier, il est accusé de mettre un frein à l’avancée des droits des femmes (cf. L’IVG, un droit ?). Mais « le caractère oppressif » de cette « liberté » pourrait bien finir par être dénoncé.

    Source : Valeurs actuelles, Jean-Marie Le Méné (04/02/2021)

  • D'après Luc Ferry, la "pensée 68" était globalement favorable à la pédophilie

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Luc Ferry : la « pensée 68 » était globalement favorable à la pédophilie

    Posted: 04 Feb 2021 05:10 PM PST

    Pour le philosophe Luc Ferry, dans les pages du Figaro de Paris, on a oublié que la « pensée 68 » était globalement favorable à la pédérastie, qu’elle approuvait les délires de René Schérer et Guy Hocquenghem qui publient, en 1976, Co-ire.

    Je comprends bien que les anciens soixante-huitards tentent aujourd’hui de dédouaner Mai 68 des dérives incestueuses et pédophiles dont l’actualité de ces derniers jours est hélas remplie. Reste que la vérité historique oblige à dire que c’est bien malgré tout dans le sillage du joyeux mois de mai et avec la bénédiction des autorités philosophiques les plus représentatives du gauchisme culturel de l’époque, que la pédophilie reçut les lettres de noblesse qu’elle avait perdues depuis Platon.

    Quand paraissent au milieu des années 1970, dans Libération [page de Libé prônant la pédophilie avec image très crue] et dans Le Mondedes pétitions faisant l’éloge de la pédérastie, signées par des intellectuels comme Foucault, Sartre, Beauvoir, Deleuze, Barthes ou Chatelet, refuser d’y adhérer c’était prendre le risque de s’exclure du club des « vrais intellectuels », c’est-à-dire des intellectuels de gauche, « forcément de gauche », castristes, maoïstes, trotskistes ou, au minimum, communistes. On a oublié que la « pensée 68 » était globalement favorable à la pédérastie, qu’elle approuvait les délires de René Schérer et Guy Hocquenghem qui publient, en 1976, Co-ire (en latin : « aller ensemble » ou « se joindre », « coït » en est la troisième personne du singulier…), un ouvrage agrémenté d’une pléiade de photos d’enfants nus qui faisait l’éloge du « rapt » : l’enfant n’étant pas la propriété privée des parents (petite référence à Marx), tout adulte a le droit, et même de devoir, ainsi plaidaient-ils, de l’enlever pour éveiller cette sexualité que la bourgeoisie occulte. [Le même duo publia aussi L’Éloge du métis.]

    Couverture de Co-ire.

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  • Où en sont les films SAJE ? Etes-vous abonnés à sa plateforme ?

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    Chers amis, 

    Vous vous demandez peut-être " Où en sont les films SAJE " dans cette période compliquée?  Malheureusement la confirmation que les salles de cinémas ne réouvriront pas de sitôt, nous a obligé à décaler nos sorties Cinéma.

    Mais la mission continue et nous avons beaucoup de propositions pour vous !

    Première nouvelle

    La reprise des séances de E-cinéma avec le film Bella !

    A partir du 9 février, découvrez le nouveau film d'Alejandro Monteverde, réalisateur de Little Boy ! 

    Synopsis : Ancienne gloire du football, aujourd’hui cuisinier dans le restaurant mexicain de son frère, José s’est retiré du monde mais quelque chose l’intrigue chez Nina, une jeune serveuse à qui il tend la main. Au cours d’une longue journée ordinaire à New York, ils vont non seulement affronter leur passé, mais découvrir comment le pouvoir de guérison d’une famille peut les aider à embrasser l’avenir.

    Prenez vos places ici !

    Deuxième Nouvelle

    Vous avez toujours rêvé d'un "Netflix" Chrétien ! SAJE l'a fait ! 
    Une plateforme consacrée à toute la famille et un abonnement qui vous permet d'accéder à + de 100 films à partir de 6,99 euros par mois !

    Abonnez vous ici !

    Troisième nouvelle

    Vous rêviez que vos projections privées pour vos institutions reprennent?

    Avec SAJE, c'est désormais possible ! Nous vous proposons plusieurs options pour proposer des séances à distance ! 

    Proposez des séances gratuites ou payantes pour vos invités, en E-cinéma ou via notre plateforme VOD ! 

    Toutes nos offres pour vos séances privées ici !

    Nous avons vraiment besoin de votre soutien ! On compte sur vous pour continuer la Mission! 

    Soyez assurés de nos prières et à très bientôt ! 


    L'Equipe Programmation et Animation Réseau de SAJE Distribution

  • Fraternité universelle : Pierre Manent critique envers les injonctions du pape François

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    Pierre Manent sur le dilemme des chrétiens face à l'immigration dans Le Figaro de ce jour (Eugénie Bastié) :
     
    Pierre Manent: «Ne confondons pas le christianisme avec la religion de l’humanité»

    GRAND ENTRETIEN - Le philosophe participe, le 6 février, à un colloque de l’Académie catholique de France sur le thème «Christianisme et migrations (1)». Dans cette perspective, il livre une réflexion de haut vol sur le malaise qu’éprouvent de nombreux chrétiens face à l’immigration, déchirés entre le devoir de charité et le droit des peuples à la continuité historique. Il se montre critique envers les injonctions du pape François à une fraternité universelle qui abolirait les frontières.

    Pierre MANENT. - Le malaise des chrétiens est un aspect du malaise général des citoyens européens, confrontés non seulement à un déclassement de leurs nations dans l’échelle des puissances, mais à une perte de confiance dans la légitimité et le sens même de la forme de vie que la nation abrite. Le droit des peuples à la continuité historique dont vous parlez ne fait précisément pas partie des droits de l’homme tels qu’ils sont aujourd’hui compris et garantis et qui ne veulent connaître que l’individu d’un côté, l’humanité de l’autre. (...)

    Les migrants eux-mêmes, avant de venir dans nos pays, participaient activement à la vie du pays qu’ils ont quitté, et où, selon leur âge, ils ont reçu une éducation plus ou moins complète, une formation humaine plus ou moins accomplie. Compte tenu de la diversité des régimes politiques, sociaux et religieux, il est clair, nous en avons fait l’épreuve douloureuse, que cette formation peut leur avoir inculqué des règles de conduite et des dispositions incompatibles avec nos principes de justice et avec l’amitié civique dans laquelle nous souhaitons vivre.

    Le regard humanitaire ne veut voir dans les migrants que des «hommes semblables» alors qu’ils sont aussi des «citoyens différents». Si c’est une obligation de les secourir quand ils sont en danger, cette obligation ne comporte pas celle d’en faire des concitoyens. Nous pouvons avoir de bonnes raisons de leur opposer un refus suivi d’effet. J’accueille volontiers les encouragements du pape François à nous montrer «fraternels», mais je regrette que la pointe de son reproche soit obstinément dirigée contre nos vieilles nations chrétiennes, qui, certes, ne sont pas ces jours-ci les membres les plus dévoyés de la famille humaine." (...)

    L’injonction à l’ouverture des frontières et à l’accueil inconditionné des migrants est la conséquence de ce que vous appelez « religion de l’humanité » . Celle-ci est-elle une version édulcorée du christianisme (les fameuses « vertus devenues folles » de Chesterton) ou bien en rupture radicale avec celui-ci ?

    Chrétiens ou non, ne confondons pas le christianisme avec la religion de l’humanité qui est aujourd’hui la religion politique de l’Occident, si du moins nous souhaitons faire un peu de clarté sur notre situation. Pour le dire d’un mot, la religion de l’humanité repose sur un sentiment immédiat, que partagent tous les hommes à des degrés divers, à savoir le sentiment du semblable, le sentiment de l’humanité de l’autre homme, qui contiendrait la promesse d’une unification de l’humanité par une sorte de contagion irrésistible, chacun s’identifiant à son semblable, se transportant par l’imagination à la place de son semblable.

    La charité est tout autre chose que le sentiment du semblable ou la compassion. Elle ne repose pas sur le sentiment ni l’imagination. Elle est une disposition active de la volonté, une vertu, qui vise quoi ? Inséparablement Dieu et le prochain, mais d’abord Dieu. Pourquoi ? Ici, il faut casser le morceau. Parce que nous autres hommes, nous ne sommes en réalité ni très aimants ni très aimables. Seule la médiation du Christ, telle est l’affirmation chrétienne, peut nous libérer de la prison du moi. C’est pourquoi la charité ne voit pas l’apparence émouvante du semblable mais vise la présence invisible de Dieu dont notre semblable est l’image. Pardon pour ce comprimé de théologie catholique !

    La religion de l’humanité s’est installée parmi nous à la faveur de l’affadissement du christianisme. Elle consacre notre passivité : incapables de rien vouloir qui nous soit propre, nous attendons que l’autre vienne à nous.

  • Le goulag et l'oppression communiste sont toujours bien présents en Chine

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    De la revue de presse ("Au quotidien") de l'Homme Nouveau :

    Le goulag et le communisme ne sont pas morts…

    Au quotidien n° 139 : Le goulag et le communisme ne sont pas morts…

    Pour beaucoup d’Occidentaux, la Chine ne serait plus un pays communiste puisqu’on y pratique un capitalisme efficace et offensif. Un témoignage rapporté par La Croix hebdo (30 janvier) remet les pendules à l’heure en montrant l’existence du goulag chinois dans un pays toujours dirigé par le parti communise et usant des armes habituelles de contrôle de la population.

    Après plus de deux ans d’internement dans un camp de rééducation, Gulbahar Haitiwaji décide de raconter le lavage de cerveau et les sévices qu’inflige Pékin aux Ouïghours. Rares sont ceux qui réchappent de ces goulags made in China. Plus rares encore ceux qui osent témoigner.

    Depuis près de six mois, Gulbahar Haitiwaji s’interroge. Témoigner ou se taire ? Elle vient tout juste de trouver la sécurité et la liberté en France, où elle vit avec sa famille. Son calvaire appartient au passé : deux années et demie de détention dans l’un de ces nombreux camps où Pékin prétend « rééduquer » les Ouïghours, minorité musulmane qui peuple le Xinjiang, dans l’ouest de la Chine. Parler, c’est revivre l’enfer. C’est aussi risquer d’exposer ses proches restés au pays. Mais faire profil bas, c’est couvrir le régime. Cornélien.

    La rareté de son témoignage – peu de Ouïghours ont réchappé des camps, et encore moins peuvent s’exprimer depuis l’étranger – la convainc finalement de sauter le pas. « Ce qu’on vit au Xinjiang, c’est un génocide culturel », insiste-t-elle en vous fixant de ses deux billes noires, assise dans son salon parisien. Voire un génocide tout court… vu les soupçons de stérilisation forcée pesant sur Pékin. « On nous vaccinait de force contre la grippe, nous disait-on. Mais c’est vrai que certaines femmes s’alarmaient de ne plus avoir leurs règles après. Était-on, en réalité, en train de nous stériliser ? Franchement, je l’ignore », dit-elle, prudente. C’est pour toutes ces camarades qu’elle se décide à révéler le pire. Pour « celles qu’on a emmenées, un matin, les chaînes aux pieds, le visage recouvert d’une cagoule et qu’on n’a plus jamais revues. »

    Pour Pékin, tout est bon pour mater les Ouïghours. Des goulags made in China se multiplient désormais dans le Xinjiang. Le pouvoir chinois réfute le terme, parlant plutôt de « centre de formation professionnelle », censé permettre de « réfléchir à (ses) erreurs », d’« améliorer sa conscience nationale » et de mieux « distinguer le bien du mal ». Un retour soixante ans en arrière, en pleine Révolution culturelle, lorsque les Gardes rouges, fiers de leur rhétorique manichéenne, justifiaient les pires actes.

    Au programme de Gulbahar pendant sa détention : onze heures quotidiennes de cours (histoire, droit, mandarin). Ceux qui répondent mal aux questions posées doivent rédiger leur autocritique et la lire en public. Un lavage de cerveau ponctué « de louanges à Xi Jinping, au Parti communiste chinois et à la grande Chine ».Certaines humiliations l’ont marquée à jamais. « Un jour, on m’a attachée à un banc durant vingt jours, avec l’interdiction formelle de bouger. Pas même pour aller aux toilettes. »

    Une caméra suit les gestes de chaque détenu et, au moindre faux pas, le rappelle à l’ordre. Nuit et jour. « Il fallait dormir les bras allongés le long du corps et le visage toujours visible », explique-t-elle. Pourquoi cette position ? « Le visage, c’était pour vérifier qu’on ne priait pas sous la couverture. Les bras le long du corps, pour s’assurer qu’on ne tentait pas de se suicider. » Être filmé non-stop et obtempérer aux ordres crachés par un œil électronique… Orwell l’a imaginé, Pékin l’a fait. Dans les plaines reculées du Xinjiang, Big Brother règne en maître.

    Gulbahar finira par craquer, mais plaide les circonstances atténuantes. Ayant perdu toute notion du temps à force d’être privée de la lumière du jour, gravement amaigrie (« mes mains pouvaient se toucher lorsque je les posais sur mes hanches »), elle craint d’abord de ne pas passer l’hiver face au « froid apocalyptique » des plaines d’Asie centrale. « Nous portions tous les jours la même combinaison. Nous n’en avions qu’une seule. Quand on la lavait, on devait la renfiler dans la foulée, encore mouillée… et dehors, il pouvait faire – 30° C. »

  • Polémiques : Marie-Madeleine est bien la soeur de Marthe et de Lazare

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    De Marzena Devoud sur Aleteia.org :

    Marie-Madeleine est bien la sœur de Marthe et de Lazare

    04/02/21

    En décrétant le 2 février 2021 l’inscription au calendrier romain de la mémoire des saintes Marthe, Marie et saint Lazare le 29 juillet, le Vatican a mis fin aux doutes et aux polémiques concernant l’identité de Marie-Madeleine. En effet, celle qui fut le premier témoin de la Résurrection du Christ est bien la sœur de Marthe et de Lazare.

    Le pape François a tranché. Sa décision est à la fois liturgique et théologique. Par le décret de le Congrégation du culte divin publié le 2 février le Souverain pontife a ordonné d’inscrire au calendrier romain la mémoire des saintes Marthe, Marie et saint Lazare, tous les trois ensemble, le 29 juillet. Comme l’explique le décret, cette décision vient du fait que « l’incertitude de la tradition de l’Église latine quant à l’identité de Marie – la Marie-Madeleine à qui le Christ est apparu après sa Résurrection, la sœur de Marthe, la pécheresse dont le Seigneur a pardonné les péchés – a été résolue dans des études et des temps récents comme l’atteste le Martyrologe romain actuel, qui commémore également Marie et Lazare ce même jour ». Une raison de plus a été également donnée : dans certains calendriers particuliers, les trois membres de cette fratrie sont célébrés ensemble ce jour-là.

    lire la suite sur aleteia.org

  • La Flandre déchristianisée au chevet de ses églises désertées

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    Du site de Knack :

    Le Parlement flamand veut donner une seconde vie à plus d'églises

    21/02/04

    Source : Belga

    De nombreuses églises en Flandre sont peu ou pas utilisées. Les partis majoritaires N-VA, CD&V et Open Vld veulent donc relancer le débat sur l'utilisation secondaire et la réutilisation des bâtiments d'église.

    Dans une résolution, ils demandent au gouvernement flamand de veiller à ce que davantage d'églises puissent avoir une seconde vie. En Flandre, les gens réfléchissent depuis un certain temps à la finalité nouvelle ou secondaire des églises paroissiales. De nombreuses églises se vident et, à cause de cela, les bâtiments d'église tombent souvent en désuétude. Cela conduit parfois à la négligence et à la dégradation. En raison de cette dégradation, de plus en plus de travaux d'entretien et de rénovation sont nécessaires, ce qui rend la situation financière de plus en plus difficile à supporter pour les paroissiens et les autorités locales. Il existe des exemples, tant au niveau national qu'international, d'églises qui ont été transformées en librairies, en hôtels...

    L'ancien ministre du patrimoine immobilier, Geert Bourgeois (N-VA), a élaboré une note conceptuelle il y a dix ans. Ce mémorandum a ensuite donné lieu au Church Policy Plan (2015) et au "Re-use of Churches Project Office" (2016). Depuis lors, certaines églises en Flandre ont reçu une nouvelle utilisation ou une utilisation supplémentaire. Mais la députée flamande Joke Schauvliege (CD&V) pense qu'il est temps de passer à l'étape suivante.

    Le défi pour les années à venir reste grand", dit-elle. Schauvliege demande des efforts supplémentaires pour utiliser les églises pour des concerts, des conférences ou des événements culturels en plus des services de culte. De cette façon, le bâtiment de l'église peut continuer à jouer un rôle important dans la vie locale et assurer la cohésion sociale grâce à une honorable réaffectation", déclare le politicien du CD&V.

    Avec ses collègues Manuela Van Werde (N-VA) et Jean-Jacques De Gucht (Open Vld), Schauvliege a élaboré une résolution. Avec cette résolution, nous voulons demander au gouvernement flamand d'assurer une participation suffisante et de créer une base de soutien pour évoluer vers une co-utilisation ou une réutilisation réussie des bâtiments d'église", déclare M. Van Werde.

    Jean-Jacques De Gucht, membre du Parlement européen, souligne la "valeur architecturale particulière" de nombreux édifices religieux. Il serait dommage de laisser ces bâtiments, qui sont d'ailleurs généralement prévus dans un endroit central d'une ville, d'un village ou d'un quartier, se dégrader. Une nouvelle utilisation de ces produits prévient donc la dégradation de notre précieux patrimoine", déclare le membre de l'Open Vld.

  • L'abbé Jean-François Six, star ecclésiastique des années 80, renvoyé de l'état clérical pour graves faits d'abus sexuels

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    De Céline Hoyeau sur le site du journal La Croix :

    Abus sexuels : Jean-François Six renvoyé de l’état clérical

    Les faits 

    Une quinzaine de femmes avaient signalé à la Mission de France avoir été abusées sexuellement par ce prêtre qui bénéficia d’une aura considérable en France dans les années 1980.

    01/02/2021

    Jean-François Six a été renvoyé de l’état clérical. Au terme d’un procès canonique diligenté à partir de l’automne 2019, ce prêtre âgé de près de 92 ans a été reconnu coupable « de graves faits d’abus sexuels envers des personnes sur lesquelles il exerçait une autorité spirituelle et morale », selon le communiqué publié, lundi 1er février, par la Mission de France et signé du prélat, Mgr Hervé Giraud.

    Les faits les plus anciens remonteraient à la fin des années 1950, les plus récents aux années 1990. Ces femmes, dont plusieurs ont aujourd’hui entre 80 et 90 ans, n’ont pas souhaité s’étendre sur un passé douloureux, humiliant, et par crainte de subir un nouveau « harcèlement » de la part de l’accusé.

    → À LIRE. Le père Jean-François Six écarté de tout ministère pastoral par son évêque

    Selon des informations recueillies par La Croix, l’abbé Six, qui les conseillait spirituellement à l’époque, aurait abusé de son autorité morale et spirituelle pour leur imposer, par la manipulation et l’emprise, des actes allant d’attouchements sexuels à des fellations et viols selon les cas, parfois même assortis de rituels de purification. Ces jeunes femmes, adultes au moment des faits (1), lui accordaient une grande confiance non seulement en sa qualité de prêtre, mais aussi en vertu de l’aura dont ce fin connaisseur de sainte Thérèse de Lisieux et du bienheureux Charles de Foucauld jouissait dans l’Église, ainsi que dans les milieux politiques.

    Premier signalement en février 2019

    Il aura fallu des années, et sans doute le mouvement de libération de la parole sur ces abus commis par des figures jusque-là intouchables dans l’Église, pour qu’elles osent parler.

    À la suite d’un premier signalement en février 2019, Mgr Giraud avait saisi le procureur de la République et la justice ecclésiastique. Le 17 juillet 2019, Jean-François Six a été écarté de tout ministère pastoral par décision de l’évêque, le temps de l’enquête.

    Interrogé pour savoir si le père Six fera appel de cette décision, son avocat, l’abbé Bernard Du Puy-Montbrun n’a pas souhaité répondre.

    Après la publicité faite à cette première mesure conservatoire, Mgr Giraud a été contacté par une douzaine d’autres femmes, qui faisaient état des mêmes griefs. Six plaintes ont été retenues pour le procès - une procédure pénale extrajudiciaire destinée à juger des « graviora delicta » (les délits les plus graves).

    Ordonné prêtre en 1956

    Né en 1929, le père Jean-François Six avait été ordonné prêtre en 1956 pour le diocèse de Lille, avant d’être incardiné dans la Mission de France dont il est membre depuis 1964. Docteur en lettres, théologie et sciences des religions, ce brillant intellectuel s’est fait connaître par la médiation, dont il est devenu un expert renommé. Il a dirigé le Centre de formation à la médiation. Membre de la Commission nationale des droits de l’homme, il a également fondé, avec un membre du Grand Orient de France, la revue de dialogue maçonnique Brèche.

    Ce théologien a publié de nombreux ouvrages consacrés entre autres à sainte Thérèse de Lisieux et au bienheureux Charles de Foucauld dont il est un spécialiste, parfois controversé. Le père Six animait notamment l’« Union-Sodalité », une confrérie dont avait rêvé Charles de Foucauld, composée de religieux, prêtres et laïcs, pour évangéliser par une vie évangélique.

    (1) L’une était mineure pour le droit français à l’époque où la majorité était encore à 21 ans, mais majeure pour le droit romain.

  • Mardi 9 février : Philo à Bruxelles "Les propriétés de la raison et l'intelligence animale"

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  • Légalisation de l'euthanasie : le Portugal dans les pas de la Belgique

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    De gènéthique.org :

    Euthanasie : le Portugal dans les pas de la Belgique

    1 février 2021

    Vendredi 29 janvier, le Parlement portugais a adopté une loi autorisant « la mort médicalement assistée », à « 136 voix pour, 78 voix contre et 4 abstentions ».

    Le texte prévoit d’autoriser l’euthanasie pour « les Portugais majeurs, résidant dans le pays et se trouvant « dans une situation de souffrance extrême, présentant des lésions irréversibles » ou atteints « d’une maladie incurable » ». « Plusieurs » médecins devront valider la demande du patient. Une demande qui devra être confirmée « le moment venu » en « présence de témoins ». Par ailleurs, un psychiatre devra également être consulté dans le cas où la « capacité de la personne à faire un choix « libre et éclairé » » n’est pas certaine.

    A présent, la loi doit être envoyée au président Marcelo Rebelo de Sousa qui a « huit jours pour examiner le texte ». Il pourra soit la promulguer, soit « la soumettre à l’analyse de la Cour constitutionnelle ou y mettre son véto, qui pourrait toutefois être annulé par un deuxième vote des députés ». Marcelo Rebelo de Sousa n’a pour l’instant pas pris position sur le sujet.

    Suite à ce vote, la Conférence des évêques du Portugal a fait part de « sa tristesse et son indignation » devant un « recul sans précédent » (cf. Portugal : 9 religions s’unissent pour faire barrage à l’euthanasie). Pour les prélats, il est « absurde de légaliser le fait de donner la mort » dans le contexte de la pandémie de Covid-19 et alors que « tous les moyens sont engagés pour sauver des vies » (cf. Une nouvelle offensive pour autoriser l’euthanasie ?). « Le Parlement rejette les leçons que cette pandémie a données sur la valeur précieuse de la vie humaine, estiment-ils. Nous ne pouvons accepter qu’administrer la mort soit une réponse à la maladie et à la souffrance. » En effet, « accepter cela revient à renoncer à se battre et à soulager la souffrance et à transmettre l’idée erronée que la vie marquée par la maladie et la souffrance cesse de mériter une protection et devient un fardeau pour soi-même, pour son entourage, pour les services de santé ». L’Association des médecins catholiques portugais a également fait part de sa révolte : « Les médecins ne sont pas des agents de la mort ! » (cf. Portugal, après les représentants des religions, les médecins s’opposent à la loi visant à dépénaliser l’euthanasie).

    En Europe, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas ont déjà dépénalisé l’euthanasie (cf. Pays-Bas, Belgique, Suisse… L’incontrôlable « pente glissante » de l’euthanasie) L’Espagne est également en passe de le faire (cf. Espagne : l’Assemblée adopte le projet de loi euthanasie). Dans l’autre pays de la péninsule ibérique, le projet de loi doit encore être débattu au Sénat « d’ici la fin mars ».

    Sources : Aleteia, Agnès Pinard Legry (01/02/2021)