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  • Le bienheureux pape Luciani et le scandale d'un salut à la portée de tous

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    VATICAN - Le bienheureux pape Luciani et le scandale d'un salut à la portée de tous

    3 septembre 2022  

    Albino Luciani devient bienheureux. Le dimanche 4 septembre, le Pape François célébrera la liturgie de béatification de son prédécesseur, qui n'est monté sur le trône de Pierre que pendant 34 jours, entre août et septembre 1978.

    Le "Pape de septembre" (comme l'a appelé une récente publication en langue anglaise) n'est pas proclamé bienheureux pour le bref moment où il a été le vicaire du Christ sur terre. Stefania Falasca, vice-postulatrice de la Cause de canonisation et aujourd'hui vice-présidente de la Fondation vaticane Jean-Paul Ier, a souligné avec force que l'on ne "béatifie" pas un pontificat. Il est plutôt proclamé devant le peuple de Dieu et devant le monde que le chrétien, le prêtre, Mgr Albino Luciani - qui, à la fin de sa vie, est devenu évêque de Rome et successeur de Pierre - a vécu une union intime avec Dieu, réalisée par la grâce du Christ, et qui s'est manifestée en lui par les vertus de la Fides Romana, exercées "à un degré héroïque" : les vertus théologales de foi, d'espérance et de charité, ainsi que les vertus cardinales de prudence, de justice, de force et de tempérance. Celles que le Pape Jean XXIII, dans le Journal de l'âme, a appelé "les sept lampes de la sanctification".

    Autour de ces sept vertus, les sept lampes de la vie chrétienne, se tisse l'ensemble du bref et incomparable magistère pontifical de Jean-Paul Ier. Ils étaient l'incipit auquel il voulait imprimer toute sa prédication. Il s'agissait des sept vertus, le " programme " à réaliser dans sa première catéchèse, précédée de celle consacrée à l'humilité. Il n'a réussi à réaliser que celles consacrées aux trois vertus théologales.

    Dans l'Aula Nervi, le Pape Luciani a fait briller la foi à l'aide de citations de Trilussa et de Saint Augustin, pour témoigner que la foi ne consiste pas à "croire que Dieu existe", mais à se confier à Lui ("C'est aussi croire en Dieu, ce qui est certainement plus que croire en Dieu"), et à reconnaître que celle du Christ "n'est pas notre doctrine", et que nous "devons seulement la garder, nous devons seulement la présenter". De l'espérance, "vertu enfantine", il a suggéré les contours avec des citations allant du Concile Vatican II à St François de Sales, d'Augustin à St Jean Bosco, de St Alphonse de Liguori à St Thomas, d'André Canergie à Friedrich Nietzsche. Il l'a définie comme la vertu qui tient la porte ouverte aux pécheurs. Et il a prononcé ses dernières paroles publiques dans la catéchèse consacrée à la charité.

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  • Le premier message radio "urbi et orbi" du pape Jean-Paul Ier, le dimanche 27 août 1978

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    PREMIER MESSAGE RADIO
    « URBI ET ORBI »
    DU PAPE JEAN-PAUL Ier

    Dimanche 27 août 1978

     

    Vénérables Frères !

    Chers Fils et Filles du monde catholique tout entier !

    Appelé par la miséricordieuse et paternelle bonté de Dieu à la très grave responsabilité du Souverain Pontificat, Nous vous adressons à tous notre salutation et immédiatement Nous la présentons à tous les hommes du monde qui nous écoutent en ce moment, et en qui, selon les enseignements de l'Evangile, il Nous plaît de voir uniquement des amis, des frères. A vous tous, santé, paix, miséricorde, amour : "La grâce du Seigneur Jésus Christ, l'amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous" (2 Cor 13, 13).

    Notre âme est encore accablée à la pensée du terrible ministère pour lequel nous avons été choisi : comme Pierre, il Nous semble d'avoir posé le pied sur l'eau périlleuse, et, secouée par un vent impétueux. Nous avons crié avec lui vers le Seigneur: "Seigneur, sauve-moi" (Mt 14, 30). Mais Nous avons également senti que s'adressait à Nous la voix du Christ, encourageante et aimablement exhortatrice : "Homme, de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?" (Mt 14, 31). Si les forces humaines, à elles seules, ne sont pas adéquates à supporter un tel fardeau, l'aide de Dieu tout-puissant, qui guide son Eglise à travers les siècles au sein de tant de contradictions et de difficultés, ne Nous manquera certes pas moins, à Nous humble et dernier Serviteur des serviteurs de Dieu. Gardant Notre Main dans celle du Christ, Nous appuyant à Lui. Nous avons, Nous aussi accédé au timon de ce navire, qu'est l'Eglise. Elle est stable et sûre, même au milieu des tempêtes, parce que la présence réconfortante et dominatrice du Fils de Dieu l'accompagne. Selon la parole de St Augustin, qui reprend une image chère à l'ancienne Patristique, la barque de l'Eglise ne doit pas craindre, parce qu'elle est guidée par le Christ et par son Vicaire : "parce que même si la barque est secouée elle reste cependant une barque. Elle seule porte les disciples et reçoit le Christ. Elle est mise — péril dans la mer, mais sans elle tous périssent immédiatement" (Sermon 75, 3; PL 38, 475).

    En Elle seule se trouve le salut : "sine illa peritur" !

    C'est dans cette foi que Nous poursuivrons la route. L'aide de Dieu ne nous fera pas défaut, selon la promesse indéfectible : "Et moi je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde" (Mt 28, 20). Votre réponse unanime et la collaboration pleine de bonne volonté de votre part à tous, Nous rendra plus léger le poids de notre devoir quotidien. Nous Nous préparons à cette terrible tâche avec la conscience que l'Eglise catholique est irremplaçable, cette Eglise dont l'immense force spirituelle est une garantie de paix et d'ordre, et comme telle, elle est présente dans le monde, comme telle, elle est reconnue dans le monde. L'écho que sa vie suscite chaque jour est le témoignage que, malgré tout, elle est vivante dans le cœur des hommes, également de ceux qui ne partagent pas sa vérité et n'acceptent pas son message. Comme l'a dit le Concile Vatican II, selon les enseignements duquel nous voulons orienter tout Notre ministère de prêtre, de maître et de pasteur, "l'Eglise, qui doit s'étendre à toute la terre, entre dans l'histoire des hommes, mais trascende également les temps et les confins des peuples. Parmi les tentations et les tribulations de son cheminement, l'Eglise est soutenue par la force de la grâce de Dieu, qui lui a été promise par le Seigneur, afin que, à cause de la faiblesse humaine, elle ne manque à la parfaite fidélité, mais qu'elle reste la digne épouse de son Seigneur et ne cesse pas de se rénover sous l'action de l'Esprit Saint, jusqu'à ce que, par la Croix, elle arrive à la lumière sans déclin" (Lumen Gentium, 9). Selon le plan de Dieu, qui "a rassemblé tous ceux qui regardent avec foi vers Jésus, auteur du salut et principe d'unité et de paix, l'Eglise a été voulue par Lui "afin qu'elle soit pour tous et pour chacun sacrement visible de cette unité salvifique" (ib.).

    Dans cette lumière, Nous Nous mettons entièrement, de toutes Nos forces physiques et spirituelles, au service de la mission universelle de l'Eglise, ce qui signifie pareillement : au service du monde, c'est-à-dire au service de la vérité, de la justice, de la paix, de la concorde, de la collaboration à l'intérieur des nations ainsi que dans les rapports entre les peuples.

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  • Souffrance et renoncement (23e dimanche du temps ordinaire)

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    Evangile de ce dimanche : Lc 14, 25-33

    De grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple.
    « Quel est celui d’entre vous qui veut bâtir une tour, et qui ne commence pas par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? Car, s’il pose les fondations et ne peut pas achever, tous ceux qui le verront se moqueront de lui : ‘Voilà un homme qui commence à bâtir et qui ne peut pas achever !’.
    « Et quel est le roi qui part en guerre contre un autre roi, et qui ne commence pas par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui vient l’attaquer avec vingt mille ? S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander la paix. 
    « De même, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. »

    Homélie de l'abbé Christophe Cossement (archive - source) :

    Le réalisme chrétien, pour un bonheur divin (23°dimanche de l’année C)

    Aujourd’hui le Seigneur nous propose deux thèmes particulièrement alléchants : la souffrance et le renoncement ! « Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple. » (Lc 14,27) « Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. » (v.33)

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  • Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple

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    Homélie du Père Simon Noël osb sur son blog (archive 2019):

    23e dimanche année C

    Notre-Dame du Perpétuel Secours
     
    Un chrétien est un disciple du Christ. Et un disciple du Christ est celui qui marche derrière Jésus et suit le même chemin que lui. Or quel a été le chemin du Christ ? Un chemin en ce monde qui nous conduit à la vie éternelle. Le chemin de Jésus est celui de la Croix et de la résurrection. Sur cette terre, Jésus a connu la souffrance, la contradiction, la persécution et enfin une mort affreuse sur la Croix. Il s'est humilié et s'est fait obéissant jusqu'à la mort sur la Croix. C'est pourquoi le Père l'a exalté par la résurrection et Jésus jouit maintenant dans le ciel d'une gloire sans fin.

    Jésus a souffert parce qu'il était amour. Déjà, lorsqu'il était enfant, Jésus souffrait à cause du péché des hommes et de leur ingratitude envers Dieu. Il ne souffrait pas dans sa chair, comme ce fut le cas dans sa passion, mais il souffrait déjà dans son cœur. Dans la crypte du monastère de Chevetogne, au-dessus de la porte d'entrée, il y a une fresque qui représente le sujet suivant : Jésus, adolescent, se repose couché, et face à lui, un ange lui présente les instruments de la passion. Il savait donc dès le début de sa vie ce que serait sa destinée douloureuse parmi nous. De même l'icône de Notre-Dame du perpétuel secours nous montre Jésus-enfant dans les bras de Marie, regardant les instruments de la Passion, qui lui sont présentés par deux anges, à droite et à gauche du visage de la Vierge, et se blotissant, effrayé, dans les bras de sa mère.

    Christ de Lérins
     
    Ainsi on peut dire que la vie du Christ sur terre fut une souffrance continuelle pour le salut des âmes qu'il était venu racheter. La Croix fut plantée dans sa vie dès le commencement. Et pourtant Jésus fut toujours joyeux. Il a connu plus que nous la souffrance, mais jamais il n'a été triste. C'est là le grand paradoxe qu'il nous faut saisir, si nous voulons comprendre le sens de la souffrance dans le christianisme. Il y a au monastère de Lérins, dans le sanctuaire au-dessus de l'autel, un Christ en Croix, d'une rare beauté, qui date du XVème siècle. Sur cette croix, le Christ sourit. Comme s'il était heureux de souffrir ainsi pour sauver notre pauvre humanité et lui donner la vie éternelle du paradis. Un jeune frère rédemptoriste vietnamien, Marcel Van, qui sera peut être béatifié un jour, a eu des colloques mystiques avec Jésus dans sa prière. Jésus lui dit un jour : Petit Marcel, ma vie a été une vie de souffrance ; mais jamais je n'ai été triste d'avoir à souffrir. Par conséquent, ma vie doit être appelée une vie douloureuse, mais non pas une vie malheureuse. Si je m'étais alors attristé en face de la souffrance, comment pourrais-je t'exhorter à être toi-même joyeux quand tu rencontres la souffrance ?
     
    Voici aussi ce qu'écrivait sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus : Notre-Seigneur au jardin des oliviers jouissait de toutes les délices de la Trinité, et pourtant son agonie n'en était pas moins cruelle. C'est un mystère, mais je vous assure que j'en comprendes quelque chose par ce que j'éprouve moi-même.
     
    Comme celle du Christ, la joie profonde que connaît le chrétien au cœur des souffrances n'est pas le simple résultat d'un effort de volonté. Elle est le fruit d'une certitude. La certitude de faire plaisir à Dieu et de sauver le monde. Une certitude vécue dans l'obscurité de la foi pour le chrétien.
     
    Souvenons-nous de ce que Marie disait à Bernadette à Lourdes : Je ne vous promets pas d'être heureux en ce monde mais dans l'autre.
     
    Si nous connaissons la souffrance et l'épreuve, il nous faut être toujours joyeux et sourire. Pour Marcel Van, dont je viens de parler, le secret de la sainteté, c'est de transformer la souffrance en joie. Même pendant la Semaine Sainte, le Christ nous demande d'être joyeux, car c'est par notre joie que nous le consolons vraiment, et Jésus n'aime pas du tout que nous lui offrions des sacrifices dans la tristesse.
     
    Alors, quand l'épreuve survient, au lieu de nous attrister, de murmurer ou de nous révolter, demandons à Jésus de nous aider à sourire et à garder la paix et la joie de l'âme. C'est bien ainsi que nous pratiquerons ce qu'il nous a dit dans l'évangile de ce jour : Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple.
  • Albino Luciani, le pape qui se prenait pour le facteur de Dieu

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    Patricia Gooding-Williams, sur la Nuova Bussola Quotidiana, interviewe le neveu du pape Jean-Paul Ier que l'on béatifie aujourd'hui :

    INTERVIEW / GIOVANNI LUCIANI

    "Mon oncle Albino, le pape qui se prenait pour le facteur de Dieu".

    03-09-2022

    À la veille de sa béatification à Saint-Pierre, La Bussola a recueilli le témoignage du fils du frère du pape Jean-Paul Ier : "C'était une personne qui vivait entre ciel et terre, désireuse d'évangéliser, de communiquer le Christ à tous. C'est pourquoi il mettait en avant l'enseignement du catéchisme, il croyait que c'était la base de la foi". "Sa vie nous enseigne qu'il est possible de vivre en tant que chrétiens même dans les circonstances les plus difficiles".

    Giovanni Paolo I il giorno dell'elezione

    "C'était une personne qui vivait entre le ciel et la terre... Il avait des idées claires sur ce que signifie être pape, sur ce que signifie la papauté pour l'Église. Il a déclaré : "Le pape est le véritable représentant de Dieu sur terre, il doit connaître Dieu pour le faire connaître aux autres".

    À la veille de la cérémonie de béatification du pape Jean-Paul Ier, le 4 septembre sur la place Saint-Pierre, La Bussola Quotidiana s'est entretenue avec Giovanni Luciani, deuxième fils du frère du pape, Edoardo.

    "J'ai vécu dix mois avec le pape", dit-il fièrement. Il était étudiant à l'université de Padoue lorsque son oncle, alors patriarche de Venise, lui a demandé d'être son chauffeur et son assistant jusqu'à ce que son secrétaire personnel passe son permis de conduire. La conversation serpente joyeusement entre des réminiscences personnelles et des rires fréquents. Sa voix joyeuse mais vigoureuse est trompeuse ; il semble beaucoup plus jeune que ses 74 ans au téléphone. Il vit actuellement à Canale d'Agordo, dans la même modeste maison familiale où Albino Luciani est né et a grandi. Il décrit les événements passés comme s'ils étaient hier, donnant une image vivante de l'homme né pour être pape pendant seulement 33 jours.

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  • L’Ordre de Malte encore Souverain ?

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    Le pape Bergoglio destitue le grand chancelier maltais Boeselager et dissout le conseil ! Le Vatican a publié ce samedi un décret correspondant - le règlement entre en vigueur avec effet immédiat : Lu sur le site web kath net :

    « Cité du Vatican (kath.net/KAP) Le Pape François a limogé le Grand Chancelier de l'Ordre de Malte, Albrecht Freiherr von Boeselager. Dans le même temps, le chef de l'église dissout le conseil souverain de l'ordre catholique. Le Vatican a publié samedi un décret correspondant. Dans celui-ci, le chef de l'Église convoque un conseil souverain provisoire et un chapitre général extraordinaire le 25 janvier 2023. Le règlement entre en vigueur avec effet immédiat.

    Le représentant spécial de l'Ordre de Malte, le cardinal Silvano Maria Tomasi, et le lieutenant John Dunlap, le lieutenant John Dunlap, restent en fonction avec tous les pouvoirs. Cela s'applique jusqu'à la conclusion du Chapitre général extraordinaire "et nonobstant toute loi, privilège ou coutume contraire, aussi notable soit-il, qui pourrait contredire ma décision", a déclaré le Pape.

    Récemment, il y aurait eu de fortes tensions entre le représentant papal pour la réforme de l'ordre, le cardinal Silvano Tomasi, et une partie de la direction de l'ordre. Selon les rapports, il ne s'agissait pas seulement de la souveraineté et des statuts, mais aussi de l'indépendance financière de l'ordre humanitaire mondial. Le 27 août, le pape a rencontré Tomasi, Dunlap et le juriste ecclésiastique jésuite Gianfranco Ghirlanda.

    Lors de la réforme de leur constitution et de leur code, les Maltais veulent se doter d'une structure de gestion plus contemporaine. La partie qui concerne l'organisation en tant qu'ordre doit être approuvée par le Pape, le reste non. Par ailleurs, des réformes sont prévues dans les finances et la conformité, mais aussi dans la prise en compte des femmes.

    En tant qu'ordre catholique, l'Ordre souverain de Malte relève du Saint-Siège. En même temps, c'est politiquement un sujet de droit international à part entière. Ce statut lui donne un accès unique au niveau politique et diplomatique et est destiné à lui permettre une indépendance particulière dans les conflits. L'Ordre entretient actuellement des relations diplomatiques avec 110 pays… ». Jusqu’ici (ndlr).

    Ref. L’Ordre de Malte encore Souverain ?

    Nous découvrirons bientôt ce que le Vatican (le pape François et le Cardinal Tomasi) prévoient...

  • Etats-Unis : une victoire majeure pour le droit à l’objection de conscience et les soins médicaux humains

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Etats-Unis : une décision de justice pour protéger l’objection de conscience

    2 septembre 2022

    Aux Etats-Unis, une décision de Cour d’appel fédérale affirme que le gouvernement américain ne peut pas exiger d’établissements chrétiens qu’ils pratiquent des avortements ou des “opérations de transition de genre”. Le 26 août, un panel unanime de la 5e cour d’appel fédérale a confirmé la décision d’un tribunal inférieur les protégeant contre la disposition « anti-discrimination » de l’Affordable Care Act (ACA). Elle concerne les fournisseurs de soins de santé qui reçoivent un financement fédéral.

    Selon Joe Davis du Becket Fund for Religious Liberty, avocat des plaignants, la décision est « une victoire majeure » pour le droit à l’objection de conscience et les soins médicaux humains.

    Un autre recours en Virginie

    En Virginie, une infirmière de MinuteClinic, une division de CVS Health, Paige Casey, a été licenciée après avoir refusé de fournir des produits abortifs en raison de ses convictions religieuses. Elle a donc décidé de poursuivre CVS Health car l’entreprise lui avait accordé les années précédentes une exemption pour motif religieux.

    Alliance Defending Freedom, un groupe juridique à but non lucratif qui assiste la soignante, affirme que la loi de Virginie interdit aux employeurs de prendre des mesures disciplinaires lorsqu’un employé s’oppose à un avortement pour des raisons religieuses.

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    Sources : Reuters, Brendan Pierson (30/08/2022) ; Washington Times, Matthew Barakat (31/08/2022)

  • Mère Teresa : un nouveau film lui est consacré à l'occasion du 25e anniversaire de sa mort

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Un nouveau film documentaire pour marquer le 25e anniversaire de la mort de Mère Teresa

    Le 31 août, le nouveau film documentaire « Mère Teresa : Il n’y a pas de plus grand amour », qui marque 25 ans depuis la mort de sainte Teresa de Calcutta (le 5 septembre 1997), a été diffusé en avant-première au Vatican. « Ce documentaire sera une source d’inspiration, même pour ceux qui ne l’ont jamais rencontrée », confie sœur Myriam Thérèse, supérieure régionale des Missionnaires de la Charité. « Ce sera aussi une façon d’apporter au monde d’aujourd’hui la lumière et l’espérance. »

    Le film documentaire « Mère Teresa : Il n’y a pas de plus grand amour » marque le 25e anniversaire de la mort de la sainte de Calcutta.

    Un nouveau documentaire sur sainte Teresa de Calcutta a été inauguré lors d’une avant-première organisée le mercredi 31 août au Vatican. Intitulé « Mère Teresa : Il n’y a pas de plus grand amour », le film marque le 25e anniversaire de la mort de la sainte (le 5 septembre 1997). Produit par la confrérie des Chevaliers de Colomb – un mouvement catholique de bienfaisance –, le documentaire présente la vie de la religieuse, avec des interviews et des reportages réalisés dans différentes communautés où les Missionnaires de la Charité, la congrégation fondée par Mère Teresa, continuent de servir.

    Le film propose aussi des récits illustrant comment le charisme de la sainte continue d’œuvrer à travers le monde, des villages les plus reculés de l’Amazone au Bronx, des bidonvilles du Kenya à Cracolândia, un quartier du centre-ville de São Paulo, au Brésil, et littéralement surnommé le « pays du crack ». Réalisée par David Naglieri, la production de 115mn sera diffusée les 3 et 4 octobre dans plus de 900 cinémas aux États-Unis et au Canada. « L’objectif était avant tout de transmettre l’histoire de Mère Teresa à une génération qui est trop jeune pour l’avoir connue directement », explique Patrick Kelly, 14e Chevalier suprême des Chevaliers de Colomb.

    « Mère Teresa a passé sa vie à montrer le visage miséricordieux de Dieu »

    « Quelques jeunes religieuses ont enfin pu voir la Mère ‘en action’ durant l’avant-première », souligne le père Brian Kolodiejchuk, Missionnaire de la Charité et postulateur de la cause de canonisation de Mère Teresa. « À la fin du documentaire, Calcutta est partout ; tout le monde peut faire l’expérience de l’amour de Mère Teresa en faisant des choses extraordinaires dans toutes les petites choses du quotidien », ajoute-t-il. Le cardinal Sean O’Malley lui-même, archevêque de Boston, a confié ses propres souvenirs de Mère Teresa, qu’il a rencontrée alors qu’il était un jeune franciscain. « Mère Teresa a passé sa vie à montrer le visage miséricordieux de Dieu, à assurer aux gens qu’ils sont aimés, parce que ce n’est que quand les gens savent qu’ils sont aimés qu’ils peuvent croire en notre message », a-t-il rappelé.

    « Ce documentaire », a ajouté sœur Myriam Thérèse, supérieure régionale des Missionnaires de la Charité, « sera une source d’inspiration même pour ceux qui ne l’ont jamais rencontrée ». « C’est formidable de pouvoir voir ce que Dieu a fait en elle et ce qu’il continue de faire à travers ceux qui ont suivi ses traces », a-t-elle poursuivi. « La Mère croyait en notre petitesse, dans le fait que sans Dieu nous ne pouvons rien faire. Tout est né de l’attachement à la personne de Jésus, de l’union avec Dieu dans la prière, dans l’Eucharistie et auprès des pauvres », a souligné la religieuse. C’est pourquoi « je pense que Mère Teresa nous appelle tous à continuer d’être ouverts à l’amour de Dieu et à le transmettre dans notre service aux pauvres ». « Ce sera aussi une façon d’apporter au monde d’aujourd’hui la lumière et l’espérance. »

    « Pour une plus grande générosité d’esprit envers Dieu et envers les hommes »

    « Ce documentaire est un merveilleux cadeau fait à ceux qui n’ont pas eu la chance de rencontrer la Mère personnellement », a également réagi sœur Joseph Michael, supérieure générale de la congrégation, le 31 juillet dernier. « Il présente au monde Mère Teresa de Calcutta, dont le cœur était passionnément amoureux de Dieu et qui a embrassé les frères et sœurs souffrants avec la compassion même de Dieu, sans distinction de race, de couleur ou de religion. Mère Teresa a véritablement vécu le message de l’Évangile : ‘Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait’ », a-t-elle souligné. « Ce film nous pousse à sortir de notre propre égocentrisme pour une plus grande générosité d’esprit, envers Dieu et envers les hommes. Que ce documentaire nous incite à ouvrir nos cœurs et nos mains aux souffrances de tous nos frères et sœurs. »

    Le pape François s’est également adressé à la confrérie des Chevaliers de Colomb en remerciant les producteurs du fil pour « tous les efforts que vous avez fait pour illustrer la vie de cette sainte dont la vie et le témoignage ont porté tant de fruits ».

    (Avec Asianews)

  • Quand Jean-Paul II rendait hommage à saint Grégoire le Grand (3 septembre)

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    gregoire_grand_1.jpgSaint Grégoire le Grand est fêté le 3 septembre. L'occasion de relire la Lettre adressée par Jean-Paul II à tous les évêques, les prêtres et les fidèles de l’Eglise, pour le quatorzième centenaire de l’élévation de saint Grégoire le Grand au pontificat :

    Au terme de l'Antiquité et à l'aurore du Moyen Age, saint Grégoire le Grand, à la fois issu du patriciat romain et du monachisme bénédictin, s'efforce, en réglementant le présent, de transmettre au futur les enseignements du passé et l’héritage de la tradition. Au début de son pontificat (février 590), les structures de l’empire romain, bouleversées par les invasions gothes, puis normandes, s’écroulent, tandis que renaît l’hérésie donatiste et que l’arianisme règne encore sur la plupart des barbares ; la discipline monastique s’est généralement relâchée et le clergé, souvent démoralisé, conduit des fidèles catastrophés par les invasions barbares : « Ballotté par les vagues des affaires, je sens la tempête gronder, au-dessus de ma tête. Avec le psaume je soupire : Dans l'abîme des eaux, je suis plongé et les flots me submergent. » Dirigeant la barque de saint Pierre menacée de naufrage, saint Grégoire le Grand, le consul de Dieu, va, d’une main ferme et assurée, redresser la barre pour transmettre à la postérité une culture ébranlée sous les coups des barbares mais toujours riche de ses précieux acquis où les leçons de l’Antiquité s’épanouissent à l’enseignement des Pères de l’Eglise, comme le montrent déjà les royaumes des Francs, convertis depuis près d’un siècle, les terres ibériques dont le roi wisigoth, Reccared, vient d’entrer dans le giron de l’Eglise catholique (587) ou les chefs de clan irlandais. Ainsi, prophète des temps nouveaux,  autant que gardien des temps anciens, Grégoire le Grand, sur les ruines de l'empire romain, va-t-il faire se lever l'aube médiévale. Pasteur et missionnaire, théologien et maître spirituel, mais aussi diplomate et administrateur, le soixante-troisième successeur de Pierre construit une œuvre grandiose, à la fois politique, ecclésiastique et mystique, ne revendiquant qu'un seul titre, transmis à ses successeurs : « serviteur des serviteurs de Dieu. »

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  • Le pontificat de Jean-Paul Ier : une bouffée d’oxygène dans la vie de l’Église

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    Jean-Paul Ier sera béatifié ce dimanche 4 septembre.

    Jean-Paul Ier © Vatican News

    De Laurène de Beaulaincourt sur le Messager de Saint-Antoine :

    Jean-Paul Ier, 33 jours d’humilité

    09 Janvier 2022

    « Je crois que son pontificat a été comme son pontificat a été comme une bouffée d’oxygène pour la vie de l’Église, comme l’aube d’une journée lumineuse ». Ces paroles du cardinal Aloisio Lorscheider, un franciscain ayant participé au Concile Vatican II, sont intenses et montrent l’importance du pontificat de Jean-Paul Ier. Sa simplicité, ses paroles de défense des plus petits et son sourire évangélique vont très vite marquer les esprits. Celui qui a pris le nom en hommage à ses deux prédécesseurs Jean XXIII et Paul VI, était un pasteur proche de son peuple. « Je vous dis en toute honnêteté », affirmait Jean-Paul Ier à son cardinal secrétaire d’État, « que je suis avant tout un prêtre, ensuite je suis aussi pape, mais je veux être un pasteur, pas un fonctionnaire de bureau… je suis d’abord évêque de Rome et ensuite le pape ». Au cours de la messe de sa prise de possession de la cathèdre, le 23 septembre 1978, le Pape avait eu la spontanéité de dire que c’était le Maître des cérémonies qui avait « choisi les trois lectures bibliques pour cette liturgie solennelle. Il a estimé qu’elles étaient bien adaptées et, moi, je cherche à vous les expliquer ». Non sans humour, il confia même que la deuxième lecture choisie par le Maître des cérémonies, « parlant d’obéissance, [le] met[tait] quelque peu dans l’embarras ». 2 homélies, 3 messages, 3 lettres apostoliques, 4 lettres dont une aux évêques d’Argentine (le pays d’où est originaire la petite fille guérie par l’intercession de Jean-Paul Ier), 4 audiences, 5 Angélus et 9 discours. Le compte est rapide et impressionne. Ce pontificat fut éclair mais lumineux.

    Simplicité

    Pour Benoît XVI (1), interrogé de manière exceptionnelle sur l’un de ses prédécesseurs, « l’humilité peut être considérée comme son testament spirituel ». « C’est justement grâce à cette vertu que 33 jours suffiront pour que le pape Luciani entre dans le cœur des gens », a confié Benoît XVI. « Sa simplicité, poursuit-il, véhiculait un enseignement solide et riche. Grâce à une mémoire exceptionnelle et à une vaste culture, il improvisait avec de nombreuses citations d’écrivains ». Soucieux de simplicité, il a abandonné l’usage du « nous de majesté » pour s’exprimer à la première personne du singulier et il a refusé la tiare préférant une mitre d’évêque. Selon sa nièce, Pia Luciani, l’héritage qu’il laisse pour l’Église est qu’ « il est nécessaire de faire le plus grand effort possible et de laisser le reste au Seigneur ». Le curé de son village natal aimait à rappeler que « le sourire de Jean-Paul Ier, sa sérénité continuelle n’étaient pas un don naturel : ils étaient le fruit de sa patience, de sa prière et de son intimité avec Dieu ». Pour Christophe Henning, auteur de la seule biographie en français de Jean-Paul Ier, c’était « un pasteur d’une foi profonde et simple ». Lorsqu’il a été élu pape, Albino Luciani aurait dit aux cardinaux : « Que Dieu pardonne ce que vous avez fait ». Aux yeux de Christophe Henning, le pontificat de Jean-Paul Ier a sans doute « facilité l’élection d’un Polonais, pasteur lui aussi ». Le pape François (mi-argentin, mi-italien) est sensible au visage de Jean-Paul Ier, même s’ils ne se sont pas connus, mais le lien est intéressant entre « ces deux Italiens de terroir ».

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  • Quand l'obligation dominicale n'est plus praticable

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    Du Nederland Dagblad :

    Diocèse de Roermond : la messe dominicale hebdomadaire n'est plus obligatoire pour les paroisses

    Il n'est plus possible pour chaque paroisse du Limbourg de célébrer l'Eucharistie chaque semaine. Le diocèse de Roermond reconnaît cette douloureuse réalité dans une lettre adressée aux paroisses du Limbourg.

    1 septembre 2022

    Selon le diocèse, il y a une pénurie structurelle de bénévoles dans la région, et il n'y a pas assez de prêtres pour diriger les célébrations. Comme ils organisent parfois plusieurs célébrations dans différentes paroisses en un week-end, la charge de travail est trop importante pour certains. C'est ce qui ressort de la lettre du diocèse.

    En outre, dans certains endroits, les croyants présents à la célébration sont trop peu nombreux. Entre autres choses, les coûts de chauffage sont un problème. Le diocèse se demande également s'il ne serait pas préférable de rassembler le petit nombre de croyants, qui sont répartis dans différentes paroisses, dans une célébration eucharistique commune. Cela se passe dans d'autres diocèses des Pays-Bas depuis bien plus longtemps.

    En 2016, le personnel diocésain a souligné l'importance de la célébration hebdomadaire dans chaque paroisse. Ce faisant, le diocèse du Limbourg a voulu montrer que l'Église ne se retire pas, mais veut être présente dans la société. Le vicaire général René Maessen a déclaré à ce sujet dans sa lettre : "Une église vitale ne peut se passer de l'eucharistie dominicale, qui est au cœur de toute la vie de l'église".

    Une célébration hebdomadaire ne sera peut-être plus possible partout, mais le diocèse tient à souligner que les paroisses ne peuvent prendre cette décision que si elles n'ont vraiment pas d'autre choix. Maessen souligne qu'une telle décision est presque toujours irréversible. Les paroissiens pourraient considérer cette mesure comme un premier pas vers la fermeture d'une église.

    La décision formalise ce qui se passe déjà dans la pratique.

  • Le cardinal Zen, grand oublié du Consistoire

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    Du Sismografo :

    Le Cardinal Muller au Pape : "Le Cardinal Zen sera jugé par la Chine, que le Vatican ne le sacrifie pas à la raison d'Etat".

    Cardinal Joseph Zen Ze-kiun

    Le Cardinal Muller au sujet de la récente réunion des cardinaux au Vatican : "Peut-être étaient-ils trop occupés à chanter les louanges d'une constitution apostolique déjà en vigueur et désormais non modifiable, un texte qui n'a jamais été soumis à l'examen du Collège des Cardinaux. Je dis cela ironiquement, avec une pointe d'amertume. C'est comme si nous étions traités comme des étudiants du premier semestre, comme si nous avions besoin d'être endoctrinés, mais je ne veux pas faire de "polémique".

    (Franca Giansoldati - Il Messaggero) Le silence du Vatican sur le sort du cardinal émérite de Hong Kong, le Chinois Joseph Zen ze-Kiun, absent de Rome car assigné à résidence pour avoir élevé la voix contre Pékin en défendant les droits de l'homme tant à Hong Kong qu'en Chine, a pesé comme un rocher sur le consistoire qui vient de s'achever avec la quasi-totalité des cardinaux du monde - un événement qui ne s'était pas produit depuis 2014. "Le mois prochain, il y aura un procès injuste. Personne n'a soulevé la question très sérieuse de notre frère Zen. Ni par le doyen, le cardinal Re, ni par le secrétaire d'État, Parolin, ni par le pape. Il n'y a eu aucun document de solidarité, aucune initiative de prière pour lui".

    Dans une interview accordée à Il Messaggero, le cardinal Gerhard Muller, théologien renommé et ancien préfet de la Congrégation de la foi, rédacteur de l'opera omnia de Joseph Ratzinger.

    Pensez-vous que Zen a été abandonné à son sort parce qu'il est un personnage encombrant, puisqu'il défend les catholiques chinois appartenant à l'Église clandestine non alignée sur le parti communiste, ou y a-t-il autre chose qui se passe ?

    "J'espère qu'il ne sera pas abandonné. Le Consistoire extraordinaire aurait été l'occasion de déclarer la pleine solidarité avec Zen au nom de tous les cardinaux du Collège".

    Au lieu de cela, que s'est-il passé ?

    "Rien du tout. Il y a évidemment des raisons politiques de la part du Saint-Siège qui empêchent de telles initiatives. Je fais référence à l'accord pour le renouvellement des évêques signé récemment avec le gouvernement Xi. Je suis désolé de le dire, mais nous ne pouvons pas ne pas soumettre les intérêts du Saint-Siège et de l'État du Vatican à la dimension ecclésiale et à la vérité".

    Dans quel sens ?

    "Peut-être l'Église devrait-elle être plus libre et moins liée à la logique du pouvoir, mondain, et par conséquent plus libre d'intervenir et, si nécessaire, de critiquer les hommes politiques qui finissent par supprimer les droits de l'homme. Dans ce cas, je me demande pourquoi ne pas critiquer Pékin. Zen est un symbole et a été arrêté sous un prétexte, il n'a rien fait, c'est un personnage énergique, courageux et très craint par le gouvernement. Il a plus de 80 ans et nous l'avons laissé de côté".

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