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Actualité - Page 1124

  • Une sous-commission du Parlement Européen a entendu les représentants des minorités menacées par l'Etat Islamique

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    Du site du Parlement Européen :

    Minorités en Irak et en Syrie : au bord de la disparition

    De gauche à droite : Sundus Abbas, Sam Andrews et Archimandrite Emanuel Youkhana

    En Irak et en Syrie, les Chrétiens, les Yézidis ainsi que d’autres minorités religieuses sont la cible de persécutions menées par l’État islamique. Massacrées en masse et parfois obligées de fuir, ces populations risquent de disparaître. Lundi 30 mai, les députés de la sous-commission des droits de l’homme ont organisé une audition autour de leur situation. Nous avons rencontré quelques représentants de ces minorités pour en savoir plus.

    Sundus Abbas, représentant des Turkmènes d’Irak

    « Troisième plus grand groupe ethnique en Irak, les Turkmènes sont victimes depuis 2003 d’attentats à la bombe, d’assassinats et d’enlèvements. Leurs terres sont confisquées par les Kurdes. Une résolution du Parlement européen de 2013 demande aux autorités irakiennes et kurdes d’assurer la protection des Turkmènes d’Irak. Malheureusement, les deux parties nous ont laissé seuls face à l’État islamique. Les forces irakiennes et kurdes se sont retirées de Tall Afar, une ville composée à 90 % de Turkmènes d’Irak. 350 000 personnes ont dû fuir et plus de 500 femmes et 150 enfants ont été enlevés. La même chose est arrivée dans d'autres régions peuplées par des Turkmènes irakiens. À Taza, juste au sud de Kirkouk, l’État islamique a récemment mené une attaque chimique.

    Nous demandons aux pays européens de comprendre que l’Irak est une mosaïque, bien plus que seulement des Chiites, des Sunnites et des Kurdes. Si les autorités irakiennes et kurdes ne peuvent pas nous protéger, alors les Turkmènes d’Irak ont le droit de former une armée, de se défendre et de défendre leurs terres. Nous condamnons bien sûr les atrocités commises par l’État islamique contre les Yézidis et les Chrétiens, mais les Turkmènes d’Irak doivent également être protégés. » 

    Sam Andrews, Académie arabe des droits de l’homme

    « Toute personne qui ne se conforme pas à l’Islam fondamentaliste de l’État islamique est forcée de se convertir ou tout simplement exécutée. Les petites minorités en Irak sont de plus en plus prises en étau entre les forces du gouvernement et l’État islamique. Le gouvernement cherche à écrire une nouvelle histoire de l’Irak où Sunnites, Chiites et Kurdes seraient unifiés, mais il néglige des minorités dont les droits fondamentaux disparaissent peu à peu.

    Nous devons nous assurer que les personnes déplacées soient en mesure de survivre. À cause d’une persécution de longue date, certaines personnes n’ont pas de papiers et ne peuvent donc pas prétendre à une aide de la part du gouvernement. Il faut empêcher que ceux qui sont traditionnellement marginalisés n’obtiennent aucune aide. Sur le long terme, la société civile en Irak doit être renforcée. »

    Archimandrite Emanuel Youkhana, représentant des Assyriens

    « L’existence de notre communauté, vieille de plus de 2000 ans et antérieure à l’Islam, est aujourd’hui sérieusement menacée. On comptait plus d’un million de Chrétiens en Irak en 2003. Aujourd’hui, les estimations les plus optimistes parlent de 250 000 personnes. La richesse du Moyen-Orient vient de sa diversité. De l’école primaire à l’université, un enfant irakien n’entendra jamais parler de minorités non-musulmanes telles que les Juifs, les Mandéens, les Yézidis ou les Chrétiens. Nous avons déjà été éloignés de la conscience nationale, désormais Daesh nous déracine physiquement.

    S’ils visent tous ceux qui ne partagent pas leur idéologie, les Yézidis et les Chrétiens sont tout particulièrement touchés. Les gens doivent quitter leurs maisons, les femmes et les filles sont prises en otage, les églises sont bombardées et pillées. 120 000 Chrétiens ont été chassés de leurs villes et villages autour des villes de Ninive et de Mossoul. Pour la première fois en 2000 ans, il n’y a plus de messe de Noël dans la ville biblique de Ninive. Je remercie le Parlement européen pour cette discussion, mais les minorités d’Irak sont fatiguées d’entendre des déclarations de solidarité : nous avons besoin d’une action immédiate. »

    La réunion de la sous-commission des droits de l’homme a été présidée par la députée Elena Valenciano.

    L’activiste des droits des Yézidis Nadia Murad Basee Taha et le Père Ziad Hilal, ancien responsable du service jésuite des réfugiés à Homs, étaient également présents.

    Cliquez ici pour retrouver toutes les interventions de la réunion.

  • Les chrétiens du nord du Nigeria exposés aux raids meurtriers des bergers musulmans Fulanis

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    De l'Agence Fides :

    AFRIQUE/NIGERIA - Témoignage de l’Evêque de Kafanchan concernant la fuite de chrétiens du nord du Nigeria 

    Abuja (Agence Fides) – Dans le nord du Nigeria, au cours de la période 2006-2014, environ 11.500 chrétiens ont été tués, 1,3 millions d’autres contraints à évacuer alors qu’ont été détruites ou abandonnées 13.000 églises. C’est ce qu’a affirmé S.Exc. Mgr Joseph Bagobiri, Evêque de Kafanchan, dans son rapport intitulé « L’impact de la violence persistante sur l’Eglise dans le nord du Nigeria », illustré lors d’une conférence tenue au siège new-yorkais de l’ONU.

    Les communautés les plus touchées par la violence de la secte islamique Boko Haram ont été les Etats septentrionaux d’Adamawa, de Borno, de Kano et de Yobe. Les communautés chrétiennes contraintes à fuir se sont réinstallées dans les Etats à majorité chrétienne de la Middle Belt, à savoir les Etats du Plateau, de Nassarawa, de Benue, de Taraba et la partie méridionale de celui de Kaduna.

    Au cours de ces derniers mois cependant, ces zones ont été touchées par les violences des bergers Fulanis (voir Fides 02/05/2016). « Les communautés chrétiennes au sein des Etats à majorité chrétienne de la Middle Belt sont celles qui ont été les plus touchées par les attaques et les invasions des bergers musulmans Fulanis. Il s’agit là d’une invasion étrangère patente de terres ancestrales appartenant aux chrétiens et à d’autres communautés minoritaires » a affirmé Mgr Bagobiri dans son rapport parvenu à Fides. « Dans ces zones, les bergers Fulanis terrorisent incessamment différentes communautés, en annihilant certaines et dans des endroits comme Agatu, au sein de l’Etat de Benue, et Gwantu et Manchok, dans celui de Kaduna, ces attaques ont pris le caractère d’un génocide, avec 150 à 300 personnes tuées en l’espace d’une nuit » a-t-il souligné.

    Mgr Bagobiri a adressé un appel à la communauté internationale afin qu’elle exerce des pressions sur les autorités nigérianes pour que ces dernières garantissent la liberté de culte aux chrétiens et aux autres minorités dans le nord du Nigeria et qu’elles affrontent l’urgence humanitaire représentée par les populations évacuées. (L.M.) (Agence Fides 30/05/2016)

  • "Diaconesses" : quand les éditions Fidélité font dire au pape ce qu'il n'a jamais dit

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    Quand les éditions Fidélité font dire au pape ce qu'il n'a jamais dit

    Voici ce qu'on peut lire sur le site des éditions Fidélité pressées de récupérer des propos du pape pour écouler un opuscule consacré à la question des diaconnesses :

    Le pape a ouvert la voie à l'ordination de femmes diacres, à même de prêcher et de célébrer des baptêmes ou des mariages, une révolution pour l'Eglise catholique où seuls les hommes peuvent donner les sacrements.
    S'adressant à plusieurs centaines de religieuses lors d'une réunion à huis-clos, le pape a répondu par l'affirmative à l'une d'entre elles qui lui demandait s'il était possible de créer une commission pour étudier cette question, selon l'Osservatore Romano, le journal du Vatican.
    « Je pense que oui, ce serait bien pour l'Eglise de clarifier ce point. Je suis d'accord. Je parlerai pour qu'on fasse quelque chose dans ce genre », selon des propos rapportés par des agences italiennes et religieuses.

    Or, « Le pape François « n’a pas dit qu’il avait l’intention d’introduire une ordination diaconale des femmes ». C’est la mise au point du directeur du Bureau de presse du Saint-Siège sur Radio Vatican, le 13 mai 2016, au lendemain de l’audience des religieuses de l’Union internationale des supérieures générales (UISG), durant laquelle le pape a exprimé son souhait de constituer une commission pour se pencher sur le rôle des diaconesses dans les premiers siècles du christianisme. (voir la note publiée sur belgicatho à ce sujet)

  • ONU : le Vatican défend les enfants à naître lors du Sommet mondial d'Istambul

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    De c-fam.org :

    Le Vatican défend les enfants à naître lors du Sommet mondial de l’ONU

    Istanbul, le 27 mai (C-Fam). Lors du Sommet mondial à Istanbul cette semaine, le Vatican a rappelé aux dirigeants du monde qu’il n’existe pas de droit international à l’avortement. Le Saint-Siège a rejeté les propositions européennes pour créer un nouveau droit à l’avortement en vertu des Conventions de Genève, également connues sous les noms de droit international humanitaire ou de lois de la guerre.

    Le « Saint-Siège souligne qu’il n’y a pas de droit à l’avortement en vertu du droit international des droits de l’homme ou du droit international humanitaire et répète l’exhortation du Secrétaire général que les parties étatiques et non-étatiques aux conflits armés doivent s’abstenir de faire des “interprétations larges et litigieuses” du droit international », a déclaré le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Vatican.

    La déclaration visait à dénoncer les efforts européens pour définir ces enfants à naître, qui sont conçus à la suite de violences sexuelles lors de conflits, comme une « blessure de guerre » qui doit être supprimée afin de « guérir » la mère.

    Parolin a pris la parole au tout premier Sommet humanitaire mondial, une conférence de l’ONU destinée à renforcer l’action humanitaire boiteuse venant en aide aux flux massifs de réfugiés et à aider 130 millions de personnes vivant dans des crises humanitaires.

    Le Danemark a annoncé qu’il allait montrer son leadership dans l’humanitarisme en finançant la « santé et les droits sexuels et reproductifs, contre la violence basée sur le genre » et « le droit d’avoir une éducation sexuelle complète, ainsi que le droit à l’avortement ». Dans cette perspective, le Danemark a déclaré qu’il augmenterait le financement du travail du FNUAP en Syrie, actuellement ravagée par la guerre. Le Danemark est un des principaux donateurs du FNUAP, de l’International Planned Parenthood, d’ONU Femmes, et d’Amplify Change.

    Les Pays-Bas, eux aussi un des grands pays donateurs de l’ONU, ont déclaré : « Les femmes et les jeunes filles devraient avoir accès aux services et au matériel de santé sexuelle et reproductive, y compris les contraceptifs, l’avortement sans risque et les soins nécessaires aux victimes de viols ».

    Le président de la puissante Oak Fondation a déclaré : « Notre premier engagement est de soutenir et de financer les organisations qui fournissent ou défendent le droit aux droits sexuels et reproductifs », en clair « le droit à l’avortement dans le cadre des soins médicaux non discriminatoires en vertu du droit international humanitaire ». La fondation finance le groupe d’avortement mondial Ipas et le Global Justice Center, architecte de la campagne pour les droits à l’avortement en vertu du droit humanitaire.

    Leur stratégie a pour cible une loi américaine sur l’aide internationale interdisant le financement fédéral de l’avortement à l’étranger. L’amendement Helms est attaqué puisque les groupes pro-avortement espèrent obtenir des millions de dollars américains de plus avant la fin de l’administration Obama.

    Mais lorsque six nations européennes ont dit aux États-Unis l’an dernier au Conseil des droits de l’homme que la loi viole les Conventions de Genève, les États-Unis ont contre attaqué. Lors du Sommet, les États-Unis ont carrément évité la question dans leurs remarques préparées à l’avance.

    Les défenseurs de ces enfants fruits de violences sexuelles soulignent que l’accent mis sur l’avortement de ces enfants rend beaucoup plus difficile l’aide qu’on voudrait leur apporter à eux ainsi qu’à leur mère. Ils rapportent que des dizaines de milliers de ces enfants souffrent de stigmatisation et de discrimination en raison des circonstances de leur naissance. Des centaines d’autres sont susceptibles d’endurer ce même sort, eux qui naissent aujourd’hui suite aux violences de groupes armés tels que l’EIIL et Boko Haram.

    Le Saint-Siège a parlé pour ces enfants, encourageant « les institutions religieuses et les organisations catholiques à accompagner les victimes de viol dans les situations de crise, qui, à leur tour, ont besoin d’une assistance efficace et continue tant psychologique que spirituelle et matérielle pour elles-mêmes ainsi que leurs enfants, conçus et nés du viol ».

    Traduit par Anne-Claire Foltzenlogel

  • Les intentions de prière du pape pour le mois de juin 2016

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    Intentions de prière du pape en juin 2016: des villes solidaires (source : zenit.org)

    La solidarité dans les grandes villes et la formation des séminaristes et des novices sont les deux intentions de prière du pape François pour ce mois de juin 2016: deux défis de prière que le pape François confie à son Réseau Mondial de Prière.

    L’édito de ce mois, sur la solidarité dans les villes, a été écrit par le Père Thierry Monfils, sj, délégué du Réseau Mondial de Prière du Pape en Belgique.

    En juin, le pape François invite son réseau à prier pour que grandisse la solidarité dans les grandes villes :

    Pour que les personnes âgées, les marginaux et les personnes seules trouvent, même dans les grandes villes, des occasions de rencontre et de solidarité.

    Le défi évangélisation  concerne les formateurs des séminaristes et des novices:

    Pour que les séminaristes, et les novices religieux et religieuses, rencontrent des formateurs qui vivent la joie de l’Evangile et les préparent avec sagesse à leur mission.

    Fraternelles, nos villes ?

    Nous savons l’amour de Dieu pour les personnes âgées, isolées, pauvres. Le défi intention de François pour ce mois nous invite à confier à Dieu ces personnes ainsi que nos efforts pour mettre dans les villes une solidarité véritable.

    « Comme elles sont belles ces villes qui surmontent la méfiance maladive et qui intègrent ceux qui sont différents », disait François aux mouvements populaires (le 28 octobre 2014).

    Parfois, certains accueillent, c’est le cas de Charlotte, bénévole. Elle présente « Un toit sur la rue » halte de nuit à Toulouse, lieu d’écoute et de chaleur humaine, premier pas vers le lien social et le monde extérieur pour de nombreux hommes et femmes à la rue.

    Parfois des groupes s’efforcent d’habiller la ville de couleurs et de joie. C’est le cas pour la fresque murale « Le mur des Canuts ».

    La beauté et l’humanité au cœur de la ville nous invitent aussi à prier. En ce sens, vous pourrez lire les témoignages que nous présente Yves, jésuite, accompagnateur des « Exercices spirituels dans la rue ». Un court reportage sur la création de jardins familiaux pour créer des lieux de rencontre et de solidarité va dans ce même sens.

    Dieu nous rend la vie plus belle. Or nous sommes encore pécheurs : il nous voit enlaidis, défigurés. Mais nos fautes ne l’empêchent pas de venir à nous : il envoie le Fils éternel pour nous apprendre à aimer. Avec Saint Ignace, Yves, jésuite, nous aide à contempler l’Incarnation du Verbe.

    Oui, Jésus est fou d’amour pour nous. Alors que nous sommes si maladroits et rudes, il ne fait pas de reproches : il pardonne même à ceux qui le crucifient. Il nous aime « à la folie ! » et va pour nous jusqu’au bout. Il a le Cœur brisé d’être rejeté, même de beaucoup d’amis. Mais au sommet de sa souffrance, Jésus vit aussi le sommet de l’amour. « Tout est accompli ! » L’amour divin accompli à la croix, nous pouvons le vivre car Jésus nous donne son Esprit. Il nous pousse à sortir de nous-mêmes et à saluer même un inconnu, un mendiant qui attend notre sourire.

    Pour aimer un jour jusqu’au bout, « à la folie », il suffit de commencer à aimer « un peu ». Deux actes portent ainsi « la joie de l’amour » : le regard et la patience. Mendiants l’amour, nous aimons être regardés.« Que ne font pas parfois les conjoints et les enfants pour être regardés et pris en compte ! » (Pape François, exhortation apostolique Amoris Laetitia 128.) Regardons ceux qui sont là autour de nous. Bien les regarder est une façon de les aimer.

    La patience, aussi, exprime une volonté d’aimer : quand « je reconnais que l’autre aussi a le droit de vivre sur cette terre près de moi, tel qu’il est. Peu importe qu’il soit pour moi un fardeau, qu’il contrarie mes plans, qu’il me dérange (…), même quand il agit autrement que je l’aurais désiré. » (Amoris laetitia 92.) La patience apporte la joie parce qu’elle espère, elle sait que l’autre est capable de mieux se comporter. Elle est prophète et complice de la conversion du frère, de la sœur. Ainsi Jésus agit-il envers nous. Ainsi nous demande-t-il de nous comporter envers les autres.

    Recevons donc ces cadeaux de l’amour dès à présent, spécialement le 3 juin : d’une part, c’est le Premier vendredi du mois, et donc la Journée mondiale de prière, pour la solidarité dans les villes. C’est aussi la solennité du Sacré-Cœur., fête de l’amour passionné de Jésus pour nous. Offrons-nous avec simplicité au Cœur de Jésus. C’est formidable de pouvoir toujours commencer à aimer. « Un peu, beaucoup, tendrement… »

    Thierry Monfils, s.j.

    Source: Apostolat de la Prière http://www.prieraucoeurdumonde.net/

  • Trop de réfugiés en Europe d'après le Dalaï Lama

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    Lu sur lefigaro.fr :

    Le dalaï-lama a estimé qu'il y avait à présent "trop" de réfugiés en Europe après la vague d'arrivée l'an dernier et que ces migrants cherchant protection ne devaient rester que provisoirement sur place, dans une interview publiée aujourd'hui en Allemagne.

    "Quand nous regardons le visage de chaque réfugié, surtout ceux des enfants et des femmes, nous ressentons leur souffrance et un être humain qui a de meilleures conditions de vie a la responsabilité de les aider. Mais d'un autre côté, il y en a trop à présent" en Europe, a déclaré le chef spirituel des Tibétains au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. "L'Europe, l'Allemagne en particulier, ne peut devenir un pays arabe, l'Allemagne est l'Allemagne", a-t-il ajouté, en référence au fait qu'une majorité des migrants vient de pays arabes comme la Syrie ou l'Irak.

    "Il y en a tant que cela devient difficile sur le plan pratique. Et sur le plan moral, je trouve aussi que ces réfugiés ne devraient être accueillis que provisoirement. L'objectif devrait être qu'ils retournent (dans leur pays) et aident à reconstruire leur pays", a estimé le dalaï-lama, qui vit lui-même en exil en Inde depuis plus de 50 ans. L'Allemagne a accueilli l'an dernier un nombre record d'un million de réfugiés.

  • Laïcité : une parole claire sur un concept ambigu

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    Vu sur le site de l’hebdomadaire « Famille Chrétienne »:

    Ref. La laïcité exclut-elle l’Église de la sphère politique ?

    JPSC

  • Au Canada : comme un parti-pris pour l'avortement des enfants trisomiques

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    Un reportage de Tamara Alteresco sur ici.radio-canada.ca :

    Trisomie 21 : lorsque des parents doivent se défendre contre l'avortement

  • Plain-Chant sur Liège le samedi 11 juin 2016 : « Eia ! Mater », un florilège vocal dédié à la Mère de Dieu : concert à l’église des Bénédictines (16h) et messe chantée à l’église du Saint-Sacrement (18h).

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    logo_noir.jpgPlain-chant, diaphonies et faux-bourdons sur le Boulevard d’Avroy à Liège, le samedi 11 juin prochain, à l’abbaye des Bénédictines (Bd d'Avroy, 54, 16h00) et à l’église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy,18h00), avec les élèves de l’Académie de chant grégorien (dir. Maurice Besonhé), l’Ensemble vocal parisien « Livre Vermeil » (dir. Alicia Santos) et Thomas Deserranno (orgue). Au programme : Messe et Vêpres grégoriennes de la Vierge Marie, Extraits de Livre Vermeil de Montserrat (XIVe s), motets médiévaux et proses gallicanes. Entrée libre et réception ouverte à tous à l’issue de la manifestation.

    Renseignements : tel. 04.344.10.89 ou  academiedechantgregorienliege@proximus.be

    journée_grego_11 juin_affiche.jpg

    JPSC

  • Taybeh, dernier village chrétien de Palestine

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    Sur le site de l'Oeuvre d'Orient :

    « Taybeh, dernier village chrétien de Palestine » remporte le Prix littéraire 2016

    Le livre de F. Van Gaver et K. Maadi "Taybeh, dernier village chrétien de Palestine" remporte le Prix littéraire 2016 de l'Œuvre d'Orient.

    Le jury s’est réuni mardi 24 mai 2016 dans l’après-midi pour délibérer. Il récompense « le côté simple du livre, le témoignage chrétien mais aussi le témoignage humain, en plus de la dimension de l’espérance, car à une période où l’on parle des Chrétiens d’Orient comme des communautés qui vont disparaître ou qui partent, lorsque nous lisons ce livre nous voyons un village qui vit quotidiennement et qui prépare son avenir, il ne vit pas comme si c’était ses derniers jours« . Antoine Fleyfel, professeur de philosophie et théologie à l’Université catholique de Lille.

    Taybeh-dernier-village-chrétien-de-Palestine-livre-visuel-200x300.jpgTaybeh, environ 1 300 âmes, est un petit village à une trentaine de kilomètres au nord de Jérusalem, non loin de Ramallah, dans les fameux territoires palestiniens qui se trouvent de l’autre côté du Mur de séparation. Sa particularité ? C’est d’être le dernier village entièrement chrétien de Terre sainte. Un vestige vivant de cette Palestine chrétienne oubliée des médias comme des tour operator.

    Falk van Gaver y a passé deux ans. Avec Kassam Maaddi, jeune catholique de Taybeh, il en rapporte ces savoureuses chroniques du quotidien des Arabes chrétiens dont la vie se déroule entre société musulmane et occupation israélienne. Ni catastrophiste ni militant, ce récit nous entraîne au coeur d’une petite chrétienté enracinée et vivante qui espère contre tout espoir.

    Falk van Gaver, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, est journaliste, essayiste et écrivain-voyageur. Il réside actuellement en Polynésie.

    Kassam Maaddi, diplômé du Centre universitaire d’enseignement du journalisme de Strasbourg et de l’Université de Birzeit, est journaliste en Palestine et co-directeur du département du développement de la jeunesse de Caritas Jérusalem.

    Pour acheter ce livre: Procure

    Le prix académique a été décerné à « Oubliés de tous, les Assyro chaldéens du Caucase ». La fiche du livre

  • Entre la mort et la survie les chrétiens au Moyen-Orient sont-ils voués à l’extinction ?

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    Conférence donnée par l'Abbé Musa YARAMIS :"Entre la mort et la survie les chrétiens au Moyen-Orient sont-ils voués à l'extinction?" Outre la situation sur place, est abordée également la question des réfugiés. Ne manquez pas l'interview de la petite fille irakienne, Myriam (52e minute). Le Père YARAMIS est prêtre de l'Eglise Chaldéenne Catholique du Patriarcat de Babylone des Chaldéens (Bagdad - Irak), curé de la paroisse Ste Thérèse d'Avila à Bruxelles et prêtre responsable de l'Eglise Chaldéenne MAR ADDAÏ et MAR MARI, membre du CSCO - Comité de soutien aux chrétiens d'Orient - Belgique. eglisechaldeenne.bxl@gmail.com

    Cette conférence a pu être réalisée grâce à la Fédération PRO-EUROPA CHRISTIANA - FPEC, organisatrice de la conférence. fpec@outlook.fr dont je remercie M. Edmond BIANCHINI et M. J. Gabriel SUHETT

    Si vous souhaitez aider les Chrétiens d'Orient, vous pouvez adresser vos dons au Comité de soutien aux Chrétiens d'Orient - Belgique CSCO-Belgique, ou encore à l'AED - Aide à l'Eglise en Détresse, ou à l'Oeuvre d'Orient, ou encore au CSCI - Comité de soutien aux Chrétiens d'Irak.

    www.mission-web.com

  • Solennité de la Fête-Dieu 2016 célébrée à Liège selon la forme extraordinaire du rite romain : l’évêque du diocèse souligne la richesse de la liturgie ancienne et la beauté des chants latins.

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    Mgr Delville.jpgA l’occasion de la Fête-Dieu 2016 à Liège, l’évêque du diocèse,  Mgr Jean-Pierre Delville, s’est rendu le samedi 28 mai à l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, où il a célébré la Solennité de la Fête selon  la forme extraordinaire du rite romain. Plus de trois cents fidèles  ont pris part à cette messe festive que rehaussaient les chants grégoriens de la Schola  « Clamaverunt iusti » de Varsovie, dirigée par  Michal Slawecki, chef du chœur de l’université polonaise Cardinal Stefan Wyszyński . Son homologue du chœur universitaire de Liège, Patrick Wilwerth, lui fit écho à la tête de l’Ensemble  vocal liégeois« Praeludium » qui interpréta des motets polyphoniques anciens dédiés à l’Eucharistie. La célébration s’est terminée par la bénédiction du Saint-Sacrement et la vénération des reliques de sainte Julienne de Cornillon, suivies d’un vin d’honneur auquel  Mgr Delville a pris part en parcourant la foule des participants. Au cours de l’homélie de la messe, axée sur le thème de l’eucharistie miséricordieuse, l’évêque de Liège a bien voulu souligner en ces termes la pertinence de l’action entreprise par la communauté de l’église du Saint-Sacrement : « L’évangile de la multiplication des pains se termine par : « on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers ». Douze: le chiffre des tribus d’Israël, le chiffre des disciples, le symbole de l’Église. C’est dans la communion ecclésiale que la communion au Christ donne ses fruits. Nous avons célébré ici dans cette église du Saint-Sacrement, où la communauté a voulu garder la richesse de la liturgie ancienne et la beauté des chants latins. Ainsi cette église est comme l’un des douze paniers qui composent l’Église et qui alimentent l’humanité ! »

    Voici le texte intégral de cette homélie :

    « Chers Frères et Sœurs,

    La Fête-Dieu de cette année est placée sous le signe de la miséricorde. Miséricorde signifie « avoir du cœur » pour celui qui est dans la misère ou la pauvreté « miséricorde ». Il s’agit de partager mes faibles moyens, mes propres pauvretés, avec celui qui est dans la difficulté et dans la faim.

    Ainsi à la dernière cène (1 Cor 11,23-26), face à la souffrance et à la mort, Jésus partage le pain et le vin. Face à la pauvreté de sa vie, à l’échec apparent de sa mission, face à la pauvreté des disciples qui vont se sentir abandonnés, Jésus ne baisse pas les bras, il ne tombe pas dans la déprime, encore moins dans la fuite. Il partage le peu qu’il a, le pain et le vin, en disant qu’ils sont son corps et son sang. Ils représentent une vie fragile, une vie qui va être enlevée. Mais ils représentent en même temps un partage de cette vie : prenez et mangez-en, buvez-en tous : ceci est mon corps, ceci est mon sang, dit Jésus. C’est comme à la multiplication des pains, qui avait commencé avec 5 pains et 2 poissons pour 5000 hommes : la pauvreté des moyens, quand elle est partagée, devient source de vie et de salut (Lc 7,11-17). Le corps et le sang du Christ, donnés en communion, nous associent à sa vie, à sa mort et à sa résurrection. Notre pauvreté est dépassée, nous sommes rassasiés, comme la foule au désert ; nous recevons une vie nouvelle, par notre communion à la pauvreté du Christ.

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