Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 1152

  • Les migrants chrétiens persécutés dans les camps de réfugiés

    IMPRIMER

    Lu sur le site de "Portes Ouvertes" :

    Migrants : la persécution les suit jusqu’en France

    Portes Ouvertes tire la sonnette d’alarme après l’agression d’un groupe de chrétiens iraniens et le meurtre de l’un d’entre eux dans le camp de la Grande Synthe en décembre dernier.

    Parmi les milliers de migrants qui ont fui le Moyen-Orient pour gagner l’Europe, les chrétiens réalisent qu’un fardeau hélas familier les a suivis : la persécution en raison de leur croyance. Le phénomène a été observé en divers lieux à travers l’Europe, y compris dans le camp de la Grande Synthe dans le Nord de la France près de Dunkerque, où des Iraniens convertis ont été la cible de migrants originaires d’Irak.

    Dans la nuit du 14 décembre 2015, une agression à l’arme blanche a fait plusieurs blessés parmi les chrétiens. L’un d’eux, Mohammed (19 ans) a été tué. La police de secteur a été informée et une enquête est en cours.

    Une des victimes de cette agression, un homme de 29 ans qui souhaite garder l’anonymat a expliqué : « La mafia kurde s’oppose généralement aux chrétiens. Lorsqu’on confie notre argent aux passeurs pour qu’ils nous aident à gagner l’Angleterre, non seulement ils ne nous aident pas mais ils nous le volent et ne nous rendent rien. Ensuite, ils nous attaquent en nous traitant de sales infidèles. Ils m’ont agressé au couteau et ont tabassé mes amis. »

    Inacceptable

    « Ces conditions pourraient être améliorées, si les migrants qui s’intéressent au christianisme pouvaient le faire en toute sécurité », a déclaré Michel Varton, directeur de Portes Ouvertes France, association au service des chrétiens persécutés dans le monde à cause de leur foi. De nombreux chrétiens parmi les réfugiés fuient la persécution et la discrimination. Ils sont déjà traumatisés par leur terrible épreuve au Moyen-Orient. Imaginez leur désespoir quand, une fois en France, ils souffrent de la même discrimination et de la haine de la part d’autres migrants. Les églises locales se sont dévouées pour aider les réfugiés, qu’ils soient chrétiens ou qu’ils s’intéressent à la foi. Les autorités doivent leur permettre d’avoir à leur disposition de simples bâtiments où ils pourraient se réunir et célébrer Dieu en toute sécurité, et garantir la liberté de croyance dans les camps. Il est absolument inacceptable qu’en France, quelqu’un perde la vie à cause de sa foi. »

    Fortes inquiétudes

    Selon Philippe Dugard, pasteur de l’Église Évangélique du Littoral (EEDL), dans la ville voisine de Saint-Pol-sur-Mer « entre novembre et décembre, il y avait là un groupe d’Iraniens qui ont déclaré leur foi en Christ, et qui ont commencé à fréquenter notre église. Certains sont orthodoxes, tandis que d’autres se disent chrétiens, sans s’être vraiment convertis. Mais nous avons fait connaissance, et nous pensions qu’ils avaient une réelle soif spirituelle. Et puis un soir (le 14 décembre 2015) nous avons appris que deux d’entre eux avaient été poignardés, et qu’un troisième avait disparu. Alors, nous avons décidé qu’en tant que chrétiens, nous ne pouvions pas les laisser seuls dans cette situation, et les victimes elles-mêmes nous ont dit qu’elles ne voulaient plus rester dans le camp, car elles se sentaient menacées. »

    Cet incident a marqué le début du soutien de l’EEDL aux migrants persécutés. Les jours suivants, les victimes de persécution ont été placées dans des hôtels, avant d’être conduites à l’Armée du Salut de Dunkerque, la ville la plus proche du camp.

    Une tension constante

    Trois mois après l’agression contre les migrants iraniens, la tension reste constante, selon le pasteur Philippe Dugard. La plupart des victimes des attaques de décembre sont parties. Certains sont parvenus à gagner l’Angleterre, leur destination de prédilection, alors que d’autres, lassés d’attendre une traversée hypothétique faute de moyens, sont rentrés en Iran. D’autres encore sont partis vers d’autres destinations européennes, avec l’espoir d’atteindre l’Angleterre différemment.

    Un cocktail explosif

    Les différences ethniques provoquent des tensions dans le camp entre Irakiens et la cinquantaine d’Iraniens présents. Les milliers de Kurdes irakiens sont en majorité musulmans, alors que parmi la minorité iranienne se trouvent des chrétiens. Certains d’entre eux fréquentent les églises des alentours en secret, par crainte des migrants et des trafiquants musulmans, qui exercent une forte influence dans le camp. Les raids nocturnes, les vols et la violence font partie des menaces courantes.

    Certains craignent que des membres de l’organisation État islamique ne soient infiltrés parmi les migrants, avec des intentions de radicalisation et pour imposer la charia dans le camp.

    Situé dans le Nord de la France, à proximité de la mer du Nord, le camp de la Grande Synthe accueille entre 2 500 et 3 000 migrants, pour la plupart des Kurdes d’Irak et de Syrie, mais aussi des Iraniens. En ce début de mois de mars, les migrants ont commencé à être transférés dans un camp humanitaire à quelques km de là.

  • « La France doit être davantage laïque »

    IMPRIMER

    Et que dire alors de la Belgique, où le débat refait une fois de plus surface ?  Sur son blog, le Père Michel Viot commente les paroles du pape François aux « poissons roses » que le Saint-Père a reçus en audience privée pendant une heure et demie :

    7782148300_les-poissons-roses-avec-le-pape-francois.jpg« Cette affirmation ne vient pas du Grand Maitre du Grand Orient de France, ni du président de la Libre Pensée, ni du président de la République, mais du Saint Père lui- même, lors d’une audience accordée aux « poissons roses » (socialistes chrétiens se nommant eux- mêmes ainsi). Je n’ai pu avoir le texte complet et c’est dommage ! Il semble qu’il soit difficilement accessible. Aussi ne puis-je me fier qu’à Famille chrétienne, journal catholique à qui l’on peut faire confiance (n° du 03/03/2016).

    Il n’est pas douteux, que cette affirmation sera utilisée telle quelle tant par un certain « catholicisme » que je préfère ne pas qualifier, que par les laïcards de tout poil ! Aussi importe-t-il de citer quelques autres mots du Pape accompagnant cette affirmation et que rapporte Famille Chrétienne. Le Pape a poursuivi en précisant que la bonne laïcité devait toujours permettre la recherche et l’ouverture à la transcendance, et que c’était dans ce sens que la France devait être d’avantage laïque. Mieux encore, le Pape a ajouté que la laïcité à la française était un produit du siècle des lumières, où la religion n’est considérée que comme étant une sous culture.

    Ainsi le Pape François ne change strictement rien à la position de ses prédécesseurs qui se sont exprimés sur le sujet. Pour m’en tenir aux plus récents, je citerai Pie XII qui, dans une allocution à l’Union catholique de l’enseignement public le 26 mars 1951, mettait en garde vis-à-vis de « la déviation des grands mots équivoques de neutralité et de laïcité ». Dans un autre discours de mars 1958, il remplaçait, de sa main, l’adjectif « légitime » par « saine » concernant la laïcité. Paul VI parlera de « juste laïcité ». Jean Paul II appliquera le même adjectif à la séparation des pouvoirs politiques et religieux. Benoit XVI en juin 2005 évoquera pour l’Italie une saine laïcité … qui n’exclut pas les « références éthiques qui trouvent leur fondement ultime dans la religion »(1).

    Lire la suite

  • « One of us » invite les citoyens européens à s’engager pour la défense de la vie

    IMPRIMER

    D'Adélaïde Pouchol le dans Éthique et tac sur le site de l'Homme Nouveau :

    Forum "One of us" du 12 mars 2016 :
    entretien avec Thierry de la Villejégu

    Forum ''One of us'' du 12 mars 2016 : <br />entretien avec Thierry de la Villejégu

    Entretien avec Thierry de la Villejégu, directeur général de la Fondation Jérôme Lejeune

    Propos recueillis par Adélaïde Pouchol

    « One of us », fédération d’associations européennes de défense de la vie, lance son premier forum le 12 mars prochain. En quoi cela consiste-t-il exactement ?

    Historiquement, « One of us » est le nom de l’une des premières Initiatives citoyennes européennes, dispositif que l’Union européenne a mis en place pour développer « la démocratie participative en Europe ». En 2015, l’initiative « One of Us » dénonçait le financement de la recherche sur l’embryon humain et des campagnes d’avortement extra-Union, par le budget européen. Et ceci, en contradiction avec les compétences juridiques de l’Union et en compétition avec celles des États membres qui pour certains interdisent ce type de recherche. Plus de deux millions de citoyens européens ont signé la pétition, faisant de « One of us », la première Initiative par le nombre de citoyens mobilisés. Ce très grand succès populaire n’a hélas pas été transformé en succès politique, car malheureusement la Commission de Bruxelles n’a pas joué le jeu. Elle a écarté toute discussion sur ce sujet brûlant, qui aurait pu l’amener à se prononcer sur l’identité humaine de l’enfant à naître.

    Lire la suite

  • 6ème semaine pour la Vie au Parlement européen le 15 mars : venez nombreux !

    IMPRIMER

    Week-for-Life-2016-final-1.jpgLa 6ème semaine pour la Vie du Parlement Européen de Bruxelles se déroule le 15 mars et a pour thème « démographie contre enfants à la carte : quel futur pour l’Europe ».

    De 9 h à 12 h, des experts vont intervenir sur des thèmes comme « transhumanisme et démographie » - « le protocole de Groningen : entre eugénisme et compassion, quel visage de la démographie européenne » - « le prix de la globalisation : fabrique de la vie »- « comment améliorer l’homme grâce à la génétique ? »

    Mobilisez vous pour y assister, montrer que la défense de la vie compte pour vous, ne pas laisser ces quelques députés européens courageux seuls.

    Inscrivez vous sur https://docs.google.com/forms/d/1SPU9oyTwhXGPYa7YycCtGYLgENUFRoR6Fjikqy_e1W8/viewform

    ATTENTION :  carte d’identité/passeport obligatoire pour vous inscrire. Et à la question « One of Us Member Entity » répondre : "Fondation Lejeune".

  • Droits sexuels et reproductifs : de nouveaux droits de l'homme ?

    IMPRIMER

    Lu sur genethique.org :

    ONU : LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS ÉRIGÉS EN NOUVEAU DROIT DE L'HOMME ?

    Dans un commentaire adopté par 18 membres indépendants du Comité des droits économiques, sociaux et culturels (CESCR), et publié le 8 mars, les experts des Nations unis estiment que le droit à la santé sexuelle et reproductive est inséparable des autres droits de l’homme (cf. ONU : le secrétaire général ajoute l’avortement aux objectifs humanitaires).

    Leur commentaire général concerne l'article 12 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC), qui fait référence aux meilleures normes en matière de santé.
     
    Dans ce nouveau commentaire juridique qui doit faire autorité, les experts soulignent que le droit à la santé sexuelle et reproductive est une partie intégrante du droit général à la santé, et qu’il est fondamentalement liée à la jouissance des autres droits de l'homme, y compris les droits à l'éducation, le travail et l'égalité, ainsi que les droits à la vie, la vie privée et de la liberté de la torture, et l'autonomie individuelle
     
    Les membres du CESCR mettent en évidence les nombreux obstacles juridiques, de procédures, pratiques et sociaux des personnes qui ne sont pas en mesure d’accéder ni aux soins de santé sexuelle et reproductive, ni à l'information, et de la violation des droits de l'homme qui en résulte.
     
    Pour ces experts, par exemple, « le manque de services de soins obstétricaux d'urgence ou le refus de l'avortement conduisent souvent à la mortalité et la morbidité maternelles, qui à son tour constitue une violation du droit à la vie ou à la sécurité, et dans certaines circonstances, peuvent être assimilées à la torture, ou traitements cruels, inhumains dégradants ».
     
    Le commentaire général codifie les vues du Comité sur cette question et veut donner aux États qui ont ratifié le Pacte un éclairage sur leurs obligations en matière de santé sexuelle et reproductive.
     
    Pour autant, ce Commentaire général ne lie pas les Etats, il n’a pas force de loi. Par ailleurs, le traité PIDESC ne mentionne pas la santé sexuelle et reproductive, et consacrer toute un commentaire à cette question semble excessif. Enfin, le droit à l'avortement n’apparait dans aucun des traités de l'ONU, mais souligne la volonté de l’organisation mondiale de promouvoir sa vision de la santé reproductive, incluant l'avortement, auprès d’un certain nombre d’Etats encore réticents.
  • Liège, 14 mars : conférence d'Andrea Riccardi : "Ecrire une nouvelle page d'histoire avec la miséricorde"

    IMPRIMER

    Sans titre.png

    A l’invitation de l'évêque de Liège, Mgr Delville, le professeur Andrea Riccardi donnera une conférence le lundi 14 mars 2016 à la cathédrale de Liège dans le cadre de l’année jubilaire de la miséricorde. Elle portera le titre : « Ecrire une nouvelle page d’histoire avec la miséricorde ». Andrea Riccardi est fondateur de la communauté de Sant’Egidio, et professeur d’histoire du christianisme à l’université de Rome.

  • A vos agendas: symposium "Pour l'avenir des églises à Bruxelles"

    IMPRIMER

    Save the date ! 

    Samedi 16 avril

    de 10h à 16h

    Aux Facultés Universitaires Saint-Louis à Bxl

    Symposium « Pour l’avenir des églises à Bruxelles »

    Fusions, fédérations, (ou suppression ?) des paroisses ?

    De leurs ressources humaines, financières et patrimoniales ?

    Quelles conséquences pour la vie chrétienne,

    pour l’avenir de nos églises et de l’Eglise ?

    Et si nous nous engagions sur une troisième voie ?

    Ce deuxième symposium est une initiative de citoyens chrétiens,

    qui veulent s’inviter -et vous invitent- dans ce débat d’actualité

    -avec ses données nouvelles-

    pour la revitalisation de notre patrimoine religieux commun,

    au cœur de l’Europe,

    dans le souci du bien commun

    Programme complet dans quelques jours !

    Secrétariat :

    Les Amis des églises

    c/o Arber Stani

    Rue du Pont de l’Avenue, 7

    1000 Bruxelles

    symposiumeglisesbxl@gmail.com

    JPSC

  • Faut-il confier l’homélie aux femmes ?

    IMPRIMER

    pretre-une.jpgPour la « journée de la femme » (8 mars), c’est ce que  suggère le journal du pape, "l'Osservatore Romano" ,dans son supplément féminin.

    Notre confrère « Diakonos.be » observe que, ce faisant, «  il faudrait que François se mette en contradiction non seulement avec la tradition séculaire de l’Église mais également avec lui-même. Parce que lui aussi, il y a deux ans, a interdit aux femmes de prêcher pendant la messe:

    En effet on peut lire, aux paragraphes 4 et 5 de la "Directive relative à l’homilétique" promulguée en 2014 sous la forme d’un décret de la congrégation pour le culte divin, avec l'approbation du pape :

    "En raison de sa nature liturgique, l’homélie comporte également une signification sacramentelle : le Christ est présent à la fois dans l’assemblée qui est réunie pour écouter sa parole et dans la prédication du ministre, par l’intermédiaire de qui le Seigneur lui-même, qui s’est exprimé un jour à la synagogue de Nazareth, instruit maintenant son peuple. […] En tant que partie intégrante du culte de l’Église, l’homélie doit être prononcée uniquement par les évêques, par les prêtres ou par les diacres, […] ou, en tout cas, par quelqu’un qui a reçu les ordres sacrés pour présider ou pour se tenir à l’autel". ... See Less

    Pas de femmes prêtres. Mais alors qu’elles aient au moins la possibilité de prononcer l’homélie

    chiesa.espresso.repubblica.it »

    Ref. Faut-il confier l’homélie aux femmes ?

    Cléricalisation et désacralisation ont encore de beaux jours devant elles dans l’Eglise postconciliaire.

     JPSC

  • Les femmes, victimes du christianisme et de l'Eglise ?

    IMPRIMER

    A signaler, deux articles parus récemment sur le site aleteia.org :

    Le christianisme a-t-il favorisé l'émancipation des femmes ...

    fr.aleteia.org/.../le-christianisme-a-t-il-favorise-lemancipation-des-femme...
    27 janv. 2016 - Le christianisme apporta une toute nouvelle façon de considérer lafemme. Les signes et les paroles de Jésus-Christ s'adressaient aux ...
    fr.aleteia.org/2016/02/16/leglise-a-t-elle-meprise-les-femmes/
    16 févr. 2016 - 1. Dès les origines du christianisme les femmes ont été impliquées dans la transmission de la foi chrétienne. Très présentes autour du Christ, ...
  • L'époque médiévale, douce pour les femmes ?

    IMPRIMER

    D'Eugénie Bastié sur Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Les Filles au Moyen Âge: c'est toi l'obscurantiste ! 

    XVM2bec849c-cda3-11e5-85f1-b52fa717e71f-300x300.jpgFIGAROVOX/CRITIQUE: Le film d'Hubert Viel, avec Michael Lonsdale, est un chef-d'œuvre de douceur et de poésie. Il vient rétablir une vérité historique: l'époque médiévale était douce pour les femmes.

    Depuis Les Visiteurs, l'image moyenne et vague que nous avons du Moyen Âge est celle d'une vaste fosse à purin, où surnagent des mages noirs, des gueux édentés et des seigneurs très méchants. Quant aux femmes, les pauvres, elles étaient soit des sorcières vouées au bûcher par des curés sales et malveillants, soit des princesses godiches prisonnières dans leurs tours, attendant désespérément un valeureux chevalier. C'est après, bien plus tard qu'est arrivé la Libération, avec Simone de Beauvoir, qui d'un coup de baguette magique a libéré la femme de l'esclavage, passée «de l'ombre à la lumière» grâce à la pilule, au chéquier et à l'IVG. Tel est, en substance, le conte qu'on nous raconte.

    Le film, Les Filles au Moyen Âge, vient sonner le glas de ces idées reçues. Dans un petit pavillon de la France périphérique, entre une rocade encombrée et une zone industrielle, trois petites filles exaspérées parce que les garçons préfèrent jouer à la console qu‘avec elles, vont voir leur grand-père. Celui-ci, incarné par l'immense Michael Lonsdale, commence à leur raconter une histoire: celle des filles au Moyen-âge. Les petites saynètes, tournées en noir et blanc dans des paysages bucoliques, des décors et des déguisements extrêmement simples s'enchaînent, ponctuées par la voix douce de Lonsdale.

    Lire la suite

  • 8 mars : quand le féminisme dévoyé dérape dans le militantisme pro-IVG à outrance

    IMPRIMER

    Il suffit, pour s'en rendre compte, de consulter ce communiqué de presse éloquent émanant du "Conseil des femmes francophones de Belgique" :

    COMMUNIQUE DE PRESSE DU CFFB: 8 mars 2016 : restons au 21è siècle

    Droit au choix pour l’avortement, non à la protection de l’embryon, non au statut juridique des fœtus, et non aux violences faites aux femmes, tels sont les messages du Conseil des Femmes et des ses associations membres que nous relayons avec détermination. Attention les clignotants sont au rouge et nous ne permettrons pas les reculs dans notre pays. Restons au 21è siècle et avançons ensemble !

    IVG hors du code pénal : l’avortement, mon droit, mon choix !

    A  l’initiative du Centre d’action laïque à l’occasion de la Journée des droits des femmes (8 mars), le CAL, le Conseil des femmes francophones, qui regroupe une grande majorité d’associations féministes en fédération Wallonie-Bruxelles et le GACEHPA, groupement des centres extra-hospitaliers pratiquant l’avortement, relancent leur revendication d’une sortie de l’avortement du code pénal belge. Ce combat féministe historique - qui date du début des années 1970 - n’a abouti qu’à une dépénalisation partielle en 1990.

    Nous estimons qu’au 21è siècle, il est grand temps de sortir de la stigmatisation de l’avortement ! Ce combat féministe historique est aussi un marqueur du respect des droits des femmes dans notre société.

    C’est pourquoi en ce 8 mars nous voulons rappeler que le droit à l’avortement est « notre droit, notre choix » ; pour cela il faut en finir avec la formule archaïque  du code pénal, dans lequel l’avortement reste «  un crime contre l’ordre des familles et la morale publique » et en faire une question de santé publique !

    Lorsque l’IVG est libre et facile d’accès, cela signifie que bon nombre de droits des femmes sont respectés ; lorsqu’il est mis en péril ou décrié, cela démontre que les droits des femmes de manière générale sont fragilisés. Or aujourd’hui, l’avortement reste considéré comme une faute et très peu de femmes osent témoigner par crainte du regard des autres et de la culpabilisation. Le CFFB et les associations membres refusent que l’on continue à considérer les femmes comme des citoyennes irresponsables qu’il faudrait surveiller !

    La France a, l’an dernier, érigé l’IVG comme un droit. Le Luxembourg, dont la loi était sensiblement la même que la nôtre, a sorti l’IVG du Code pénal fin 2014. La Belgique, qui se distingue par ses lois progressistes en matière d’égalité, doit participer à cette évolution démocratique.

    En Europe, et en Belgique, les reculs face à l’IVG augmentent.

    Hormis l’Irlande, Malte et Chypre où l’avortement est quasi toujours interdit, les reculs ou tentatives de reculs sont de plus en plus nombreux. Rappelons-nous le cas de l’Espagne où le pire a été évité en janvier 2014 grâce à une mobilisation européenne.  Aujourd’hui c’est en Pologne que le gouvernement veut encore aggraver une situation déjà intolérable. En Italie, où 80 % des médecins refusent de pratiquer un avortement, les femmes qui avortent malgré tout devront des milliers d’euros d‘amende selon la loi qui vient d’être votée.  Ailleurs, en Grèce et dans les pays méditerranéens en général, les pressions sociales ou religieuses, y compris sur les politiques, augmentent. Idem en Allemagne, en Croatie, au Portugal ou en Hongrie, où la nouvelle Constitution protège l’embryon dès la conception : malgré la loi de dépénalisation, impossible donc pour les femmes d’obtenir une IVG.

    Mais aussi chez nous en Belgique !

    Oui, chez nous, le droit à l’avortement est menacé par certains partis au niveau Fédéral ! Là, comme dans d’autres pays européens, la protection de l’embryon devient aujourd’hui la voie privilégiée pour mettre l’avortement en question, et donc en péril. Les diverses propositions issues principalement de partis flamands de la majorité (CD&V, SP.A, Open VLD) ainsi qu’une proposition du CDH visant à donner un statut au fœtus dès la conception inquiètent donc particulièrement les mouvements féministes. En Belgique, l’idée vise à aider les mères qui vivent une fausse couche à faire leur deuil, en leur donnant la possibilité d’inscrire le fœtus à l’état civil, même après une fausse couche de quelques semaines... Pour le CAL, le CFFB, le GACEHPA, mais aussi de nombreux médecins, infirmières, centres de planning, officiers de l’Etat civil et hommes et femmes politiques, il y a là une réelle menace pour le droit à l’avortement. Certains textes évoquent même une obligation pour la « mère » de prendre un congé de trois mois si elle fait une fausse couche après 20 semaines de grossesse ! Ces propositions de loi sont au programme de la commission Justice du mercredi 9 mars prochain.  Il est plus que temps de se mobiliser pour éviter de telles dérives antiféministes.

    Restons donc vigilant-e-s !

    Donnons à l’Europe un signal fort. Au cœur de l’Europe, rejoignons les pays volontaristes en matière de droit des femmes ! Disons NON à la perpétuation de la stigmatisation des femmes et de l’avortement. NON à l’IVG dans le code pénal. OUI à une loi de santé publique ! Non au statut du fœtus ! (...)

     

  • Plus de 2.000 participants aux « 24 heures pour le Seigneur » à Liège

    IMPRIMER

     

    Plus de 2.000 participants aux « 24 heures pour le Seigneur » à Liège

    Le pape François invitait tous les chrétiens et les chercheurs de Dieu à vivre joyeusement 24 heures pour le Seigneur ces 4 et 5 mars dans le cadre de la grande année jubilaire de la miséricorde. Plus de 3.000 cathédrales et églises autour du globe ont participé, dont Liège en Belgique.

    Dans une homélie, le pape a dit vendredi soir : «Combien de tentations ont la force de brouiller la vue du cœur et de le rendre myope ! En regardant seulement notre moi, nous devenons aveugles, éteints et repliés sur nous-mêmes, sans joie ni vraie liberté. Et après avoir reçu le pardon, faisons la fête», a improvisé le Pape avec humour. «Parce que lui, Dieu, il fait la fête» !»

    Photo: veillée « NightFever » vue depuis le chœur de la cathédrale.

    A l’invitation de l’évêque de Liège, plus de 2.000 personnes, dont une bonne moitié de jeunes, ont participé à cette fête. Le vendredi soir, la cathédrale St-Paul était bondée pour une eucharistie festive animée par les jeunes, suivie d’une veillée « NightFever » durant laquelle plus de 1.200 bougies pour la paix ont été déposées. En seconde partie de soirée, le fond de la cathédrale était transformé en une joyeuse salle de concert pop-louange du groupe verviétois Jésus’Trip.

    Madeleine, jeune participante : « Ce qui m’a touché, c’est l’harmonie entre toutes ces propositions dans la cathédrale. Le silence de la prière qui a suivi le concert était très fort, incroyable même. Quelle joie sur les visages et puis toutes ces bougies, chacune représentant une intention personnelle, c’était géant ! »

    Photo : concert du groupe Jesus’Trip.

    À partir de 23 heures, plus de 200 volontaires se sont relayés jusque 8 heures du matin pour une nuit-relais de prière dans la cathédrale. De nombreux passants ou curieux sont rentrés et ont souvent désiré eux-mêmes aller déposer une bougie pour la paix au pied de l’autel décoré en rouge et blanc, et illuminé de nombreuses bougies.

    Photo: groupe de jeunes de Welkenraedt et Baelen à la cathédrale de Liège.

    La journée du samedi était consacrée à un grand parcours-découverte de 22 visages de miséricorde dans 22 églises de la ville. Par exemple, les bénédictines du boulevard d’Avroy animaient un atelier biblique. L’église St-Remacle en Amercoeur hébergeait des concerts d’orgue, notamment dans des morceaux de J.-S. Bach sur le thème de la miséricorde. Un ancien détenu donnait son témoignage de réconciliation dans l’église St-Christophe, tandis que le frère dominicain Philippe Cochinaux se demandait, dans la collégiale St-Jean, si l’on pouvait tout pardonner et que Ariane Thiran, à Ste-Marie-des-Anges, montrait comment sortir de la violence de nos conflits avec l’aide de l’esprit de Jésus. A St-Barthélemy, un musulman expliquait de façon très imagée le sens de la miséricorde dans l’Islam. A la collégiale St-Denis, des prêtres n’ont pas cessé de donner le sacrement de la réconciliation tandis qu’au Carmel de Cornillon, des dizaines de personnes ont prié silencieusement devant le Saint-Sacrement. À la cathédrale de Liège, une lecture continue de la bible a attiré de nombreux auditeurs. La journée s’est conclue par une grande célébration de la miséricorde à la cathédrale.

    Photo : atelier inter-religieux « l’Islam et le Dieu de la miséricorde. Témoignage», à St-Barthélemy.

    Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège : « La miséricorde, c’est le cœur de l’Evangile. Miséricorde vient de deux mots latins : « Miserere » et « cordis », « misère » et « cœur ». Elle consiste à avoir le cœur qui bat pour les pauvres. Quoi de plus beau, de plus chaleureux, de plus courageux ! C’est aussi le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours. »

    Olivier Windels, Vicaire épiscopal et coordinateur des « 24h pour le Seigneur » : « Nous sommes très satisfaits de cet évènement qui a permis de découvrir ou de redécouvrir le visage d’amour du Père. Nous avons énormément de témoignages positifs de croyants et de non-croyants aussi d’ailleurs. Oui, la réconciliation vaut la peine d’être vécue ! »