cliquer sur l'image pour avoir accès au sommaire
Actualité - Page 1149
-
L'Homme Nouveau : sommaire n°1596 du 29 août 2015
Lien permanent Catégories : Actualité, Culture, Débats, Eglise, Ethique, Foi, Politique, Société, Spiritualité 0 commentaire -
Les scouts d'Europe rouvrent une meute à Jette
Dès septembre, les Guides et Scouts d'Europe rouvrent une meute de louveteaux à Jette, à l'église Sainte-Madeleine des Frères de Saint Jean. Elle s'ajoutera ainsi à la clairière de louvettes déjà présente. Les réunions auront lieu un dimanche sur deux, commençant à 10h avant de rejoindre la messe dominicale de 11h. Deux week-ends ont lieu durant l'année ainsi qu'un camp de dix jours en juillet.
Les Scouts d'Europe s'attachent à vivre le scoutisme, fidèles aux méthodes de Baden-Powell et Vera Barclay et à l'esprit catholique insufflé par le Père Jacques Sevin, s.j.. Le mouvement est reconnu comme association privée de droit international de fidèles de droit pontifical par le Saint Siège, et les papes François , Benoît XVI , et Jean-Paul II ( ici etlà ) se sont adressés à eux notamment lors de leurs jamborees européens.Il reste de la place chez les louveteaux comme chez les louvettes. Pour tout renseignement et inscription, contactez l'Akéla louveteaux : 0498/42.28.38Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Eglise, Enseignement - Education, Foi, Jeunes, Spiritualité 0 commentaire -
Une vertu en perte de vitesse : le courage
Le "miracle" du carnage évité dans le train Amsterdam/Paris grâce à une poignée d’hommes remet à l’honneur une vertu en perte de vitesse : le courage. De Philippe Oswald, sur le site « aleteia » :
"La jeunesse n'est pas faite pour le plaisir, elle est faite pour l'héroïsme", a écrit Paul Claudel. C’est sans doute ce qui manque le plus aux nations occidentales pétrifiées devant le terrorisme islamique comme la proie devant le python. La couardise des peuples englués dans l’hédonisme et l’individualisme n’est-elle pas le meilleur atout des djihadistes de Daesh ? Notre peur est une arme qu’il faut craindre bien plus que les bombes et les Kalachnikovs.
"Let’s go!""Face au mal du terrorisme, il y a un bien, vous l’incarnez", a déclaré François Hollande en décorant ce matin de la Légion d’honneur les trois jeunes héros américains et le Britannique, un sexagénaire, qui leur a prêté main-forte. Le cinquième passager qui est intervenu pour maîtriser le terroriste, un jeune Français de 28 ans qui souhaite garder l’anonymat, ainsi que le passager blessé par balle et toujours hospitalisé, seront décorés plus tard.
"Let’s go" ("Allons-y") : c’est sur cette injonction, digne d’un officier sur la ligne de front, que les trois amis américains – deux soldats en permission et un étudiant – se sont rués sur Ayoub El-Khazzani, vendredi 21 août 2015, à bord du Thalys, pour l’empêcher de réaliser son projet meurtrier. Une petite phrase qui a sans doute "changé le destin de beaucoup" de passagers, a remarqué l’ambassadrice en France des États-Unis, Jane Hartley…" (Le Monde).
Il semble évident qu’avec son fusil d'assaut Kalachnikov, un pistolet automatique et neuf chargeurs, le terroriste marocain s’apprêtait à commettre un massacre. Certes, tout le monde n’a pas été formé au combat comme Stone Spencer, première classe de l’US Air Force, qui s’est jeté le premier sur le terroriste et a été blessé par lui, et comme son camarade Alek Skarlatos qui revenait de neuf mois de guerre en Afghanistan. Mais comme l’a déclaré le troisième Américain, leur ami Anthony Sadler, étudiant en kinésithérapie : "La leçon que l'on doit retenir, c’est que dans un moment de crise comme cela (…) se cacher ou rester assis là où on est ne va rien donner".
À quoi sert la fiche S ?Reste que l’héroïsme individuel ne suffit pas à protéger un pays. Comme d’autres terroristes islamiques étant passés à l’acte en France (Kouachi, Coulibaly, Ghlam, Sahli, Merah, Nemmouche…), Ayoub el-Khazzani était connu et fiché comme dangereux par les services de renseignement. "Mais à quoi cela a-t-il servi ?", demande la sénatrice Nathalie Goulet (UDI) qui préside la Commission d'enquête sur les réseaux djihadistes : "Le plus étonnant depuis quelques années est de constater que la grande majorité des terroristes ayant commis des attentats sur le sol français faisaient l'objet d'une fiche 'S'. Malgré tout, aucun d'entre eux n'a été intercepté avant le passage à l'acte. Dès lors, soit on arrête de parler de cette fiche, soit on la rend enfin efficace" (Le Figaro).
Ayoub el-Khazzani avait séjourné en Syrie. Mais il circulait on ne peut plus librement en Europe : "Au cours des six derniers mois, rapporte son avocate, il raconte avoir voyagé en Espagne, à Andorre, en Belgique, en Autriche, en Allemagne et avoir fait un passage en France, mais sans préciser le lieu où il a séjourné" (Le Parisien). Cette liberté totale de circulation dans "l’espace Schengen" est-elle compatible avec les défis de la nouvelle guerre mondiale qui nous est imposée ?Ref. Attaque du Thalys : l’héroïsme à l’honneur
JPSC
Lien permanent Catégories : Actualité, Défense de la Vie, Enseignement - Education, Ethique, Jeunes, Société, Témoignages 0 commentaire -
Liège: un nouveau mouvement de prière dans le diocèse
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Eglise, Foi, Société, Solidarité, Spiritualité 3 commentaires -
Califat de l’État islamique, un an de trop
Lu dans le quotidien de Beyrouth « l’Orient-Le Jour » :
« État islamique ? Daech ? Organisation de l'État islamique ? Un an après la proclamation du califat par Abou Bakr al-Baghdadi, le débat sémantique n'est toujours pas tranché. Un indice révélateur de la difficulté qu'ont les différents observateurs à qualifier ce phénomène jihadiste.
L'État islamique continue de prendre le monde entier de vitesse. Comme s'il avait systématiquement un temps d'avance. Il perd à Kobané pour mieux progresser dans la province d'al-Anbar en Irak. On le dit affaibli par les frappes quotidiennes de la coalition et la perte de certains de ses chefs, il s'empare de Ramadi et de Palmyre en une seule semaine. On le dit impopulaire et marginal, il continue d'attirer des milliers d'apprentis jihadistes à travers le monde et ouvre de nouvelles filiales au Sinaï, en Libye, en Afrique et même dans le Caucase. On le dit incapable de mener des attaques terroristes en dehors de son foyer originel, il fait trembler la planète par des attentats qui, commandités ou non, sont commis en son nom.
L'État islamique ressemble à la fois à un déversoir et à un miroir. Le déversoir d'une grande partie des frustrations des sociétés arabes et occidentales, d'une géopolitique à géométrie variable, et d'une profonde injustice politique qui sévit dans tout le monde arabe. Il est le miroir d'une violence débridée et surtout consacrée, de l'utilisation pernicieuse des références religieuses pour légitimer les dictatures politiques et surtout des petits calculs politiciens de chacun des acteurs qui prétend le combattre.
L'État islamique ressemble beaucoup plus à ce monde que ce monde ne veut bien le laisser croire. Il se nourrit de ses peurs, de ses frustrations, de ses incohérences, de ses discours essentialistes et de ses égoïsmes. Il ne descend pas du ciel, même s'il prétend combattre en son nom. Il est le produit des différentes sociétés à qui il a déclaré la guerre. Des sociétés dont il connaît et exploite les moindres failles pour créer un climat d'insécurité et de méfiance entre les différentes communautés.
L'EI n'a pas inventé la barbarie. Il l'a juste machiavéliquement recyclée pour en faire une arme redoutable et adaptée au XXIe siècle. L'EI n'est pas non plus invincible. Comme tout mouvement idéologique extrémiste, il finira par s'essouffler de l'intérieur et par se fissurer à l'extérieur. Mais à défaut d'une profonde remise en cause des deux côtés de la Méditerranée, cela pourrait bien prendre encore des années.
Ref. Califat de l’État islamique, un an de trop
Quand ,de l’Orient islamique à l’Occident post-chrétien, deux sociétés déboussolées engendrent un monstre et le laissent courir jusqu’à plus soif…
JPSC
Lien permanent Catégories : Actualité, Ethique, Islam, islamisme, Persécutions antichrétiennes, Politique, Religions, Société 1 commentaire -
Liège : un colloque consacré à Monseigneur Van Bommel (1790-1852)
* * *
Publié le jeudi 20 août 2015 par Céline Guilleux
RÉSUMÉ
Corneille Van Bommel (1790-1852) a profondément marqué son temps comme pédagogue d’avant-garde et comme militant pour la liberté de l’enseignement ecclésiastique avant d’occuper pendant vingt-deux ans le siège épiscopal de Liège. À l’occasion du 225e anniversaire de sa naissance, il a semblé opportun de réunir, dans les lieux mêmes où le grand évêque a vécu, un colloque où seront examinés plusieurs aspects de son activité ainsi que l’environnement religieux, politique, économique, social et culturel où elle s’est déployée.
ANNONCE
Argumentaire
Corneille Van Bommel (1790-1852) a profondément marqué son temps comme pédagogue d’avant-garde et comme militant pour la liberté de l’enseignement ecclésiastique avant d’occuper pendant vingt-deux ans le siège épiscopal de Liège. À l’occasion du 225e anniversaire de sa naissance, il a semblé opportun de réunir, dans les lieux mêmes où le grand évêque a vécu, un colloque où seront examinés plusieurs aspects de son activité ainsi que l’environnement religieux, politique, économique, social et culturel où elle s’est déployée.
Les Actes de ce colloque seront publiés dans le Bulletin de la Société d’art et d’histoire du diocèse de Liège.
Programme
-
Quels péchés nous empêchent de communier ?
Lu sur le site « aleteia » :
Saint Paul a exprimé catégoriquement que tout le monde n'est pas en état de recevoir la communion : "On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire à cette coupe. Celui qui mange et qui boit mange et boit son propre jugement s’il ne discerne pas le corps du Seigneur" (1 Cor 11, 28-29). Ces paroles soulignent la gravité de la question, mais ne fournissent pas un critère clair sur le moment où une personne est digne ou ne l'est pas. Des paroles qui font donc débat. Elles donnent l'impression, cependant, que les destinataires de la lettre – les Corinthiens – avaient déjà une idée sur le sujet. C'est pourquoi il importe de se référer aux sources connues de la vie de l'Église primitive.
La communion, un acte pénitentiel
À la fin du Ier siècle, ou au début du IIe siècle, a été écrite la Didaché ("Doctrine – ou enseignement – des Douze Apôtres"), dans laquelle il est fait souvent mention de l'Eucharistie. Après avoir indiqué que le sacrement n'est que pour les baptisés, le texte ajoute la phrase suivante : "Si quelqu'un est saint, qu'il vienne ! Si quelqu'un ne l'est pas, qu'il fasse pénitence !". Même si cette phrase nécessite une clarification, elle constitue encore un critère valable, à la lumière duquel on comprend ce qui a été déterminé. Certains pourront objecter, et à juste titre : "Mais qui peut dire qu'il est saint ?". Libre de tout péché, personne. C'est pourquoi s'approcher de la communion doit être un acte pénitentiel, afin de nous purifier au maximum. Le plus approprié est de recevoir la communion quand il y a déjà une communion de l'âme avec le Seigneur.
Mais il existe des situations diverses, tout comme il existe divers types de péchés. Le péché mortel rompt totalement cette communion et, dans ce cas, la pénitence requise exige la réception du sacrement de la pénitence comme condition préalable. C'est pourquoi le Code du droit canonique établit que "qui a conscience d'être en état de péché grave ne célébrera pas la messe ni ne communiera au Corps du Seigneur sans recourir auparavant à la confession sacramentelle" (n. 916).
Il vaut la peine de clarifier un point : il n'existe pas de véritable pénitence ni de confession valable sans intention de se corriger. Cela permet de comprendre pourquoi certaines personnes ne peuvent pas recevoir la communion, puisqu'elles vivent dans un état habituel de péché.Une nourriture intérieure pour combattre le péché
Mais reste le péché véniel. Personne n'y échappe, et prétendre être libre de tout péché véniel, c'est de la présomption. Dans ce cas – quand on est en état de grâce, mais avec des péchés véniels –, la pénitence est intérieure et incluse dans la liturgie. Le péché véniel n'empêche pas la personne de communier (au contraire : la communion est une nourriture intérieure qui donne des forces pour le combattre) ; mais, en même temps, pour participer aux mystères sacrés, il faut commencer par reconnaître nos péchés.
Ceci est familier pour celui qui va fréquemment à la messe, car l'acte pénitentiel fait partie de la célébration ("Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères..."). Ensuite, la préparation immédiate nous rappelle que nous allons communier en tant qu'invités ("Heureux les invités au repas du Seigneur") et que nous ne sommes pas dignes de recevoir Jésus ("Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir..."). D'une certaine manière, ce sont aussi des paroles de contrition.En résumé : pour communier, il faut être dans la grâce de Dieu. Mais, même ainsi, nous ne sommes jamais dignes de recevoir Jésus. Ce n'est pas là un obstacle pour communier, mais la dignité du sacrement exige que nous essayions de devenir le plus dignes possible.
Adapté du portugais par Élisabeth de Lavigne
Ref. Quels péchés nous empêchent de communier ?
Sans tomber dans les scrupules obsessionnels du jansénisme moral, le sens du péché et de la pénitence doit retrouver sa place dans l’Eglise d’aujourd’hui. Sans quoi la « miséricorde » à laquelle le pape actuel trouve bon de dédier une année jubilaire n’est qu’un « buonisme » sans intérêt.
Le blog « salon beige », à la suite de notre consoeur de « Benoît et moi », cite en ce sens une réflexion très opportune, comme toujours, du pape Benoît XVI : "La miséricorde du Christ n'est pas une grâce à bon marché, elle ne suppose pas la banalisation du mal. Le Christ porte dans son corps et sur son âme tout le poids du mal, toute sa force destructrice. Il brûle et transforme le mal dans la souffrance, dans le feu de son amour qui souffre. Le jour de la vengeance et de l'année de grâce coïncident avec le mystère pascal, dans le Christ mort et ressuscité. Telle est la vengeance de Dieu: lui-même, en la personne du Fils, souffre pour nous. Plus nous sommes touchés par la miséricorde du Seigneur, plus nous devenons solidaires de sa souffrance - et plus nous somme prêts à compléter dans notre chair "ce qu'il manque aux épreuves du Christ" (Col 1, 24)" (Joseph Ratzinger, Homélie 'Missa pro eligendo Romano Pontifice', 18 avril 2005).
JPSC
-
Vocations religieuses en Europe: un appel à contretemps
De la rédaction de « Diakonos » :
« Les jeunes qui entendaient un appel dans les années 50-60 étaient fascinés par la modernité. Ils voulaient rejoindre le monde pour l’évangéliser et, pour ce faire, supprimer ce qui leur semblait un obstacle pour atteindre cet objectif : quitter la soutane, être « prêtre-ouvrier », désacraliser la liturgie… Aujourd’hui il n’en est plus ainsi. La modernité ne fascine plus. Elle a montré ses limites et ses faiblesses. Le temps de l’euphorie et d’une certaine naïveté est passé. Les jeunes qui entrent au séminaire veulent même réagir face à la sécularisation de notre France. Avec le même souci apostolique au cœur que leurs aînés, ils prennent le chemin inverse : remettre la soutane, annoncer explicitement l’Évangile, célébrer la liturgie selon les directives de l’Église et la resacraliser. Les nouveaux prêtres de Michel de Saint Pierre (1964) sont les prêtres âgés d’aujourd’hui… Aussi tous les séminaires diocésains qui ressemblent encore de près ou de loin au schéma sacerdotal des années 60-70 n’attirent plus. Aujourd’hui, les jeunes n’ont pas envie de se battre pour pouvoir réciter le chapelet au séminaire ou rendre compte de leur désir d’adorer le Seigneur à la chapelle… Au contraire, ils recherchent des séminaires qui offrent une liturgie soignée (voire grégorienne et latine), une formation solide et une piété authentique. ».
Un article de 2013 terriblement actuel. Le catho-marxisme et le gauchisme encore majoritaire en Belgique, après avoir contribué à vider les églises, n'attire plus personne aujourd'hui. La plupart des prêtres-ouvriers ont défroqué. Les curés modernistes voient leurs ouailles vieillir dans leurs églises vides. Les quelques professeurs qui continuent à répandre ces thèses politiques et modernistes opposées à la pensée de l'Eglise et à l'Evangile sont en voie d'extinction et leurs séminaires diocésains sont vides. Le Synode achèvera certainement d'enterrer les espoirs des radicaux qui souhaiteraient réécrire l'Evangile à l'image du monde et faire passer les sentiments individuels avant l'enseignement du Christ.
L'Eglise peut enfin renaître à la lumière de l'Evangile et du Christ ressuscité. »
Reste que les communautés où refleurit le sacerdoce demeurent souvent, aujourd’hui encore, âprement combattues par l’ancienne génération en place.
JPSC
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Eglise, Enseignement - Education, Jeunes, Société, Spiritualité, Témoignages 8 commentaires -
Cardinal Sarah au Bénin : « je suis certain que l’Afrique sauvera la famille, que l’Afrique sauvera l’Eglise »
Le cardinal Robert Sarah est accueilli en liesse à Cotonou. Lu sur le site de Radio-Vatican :
« Le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements est arrivé au Bénin, mercredi 19 août 2015, dans le cadre de la 61ème édition du pèlerinage marial national de Dassa-Zoumè. Il a été accueilli à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou par Mgr Brian Udaïgwe, Nonce apostolique au Bénin et au Togo, une délégation de la Conférence épiscopale du Bénin conduite par son président Mgr Antoine Ganyé, archevêque de Cotonou, dans laquelle figurait entre autres, Mgr François Gnonhossou, évêque de Dassa-Zoumè, le Père Jean-Benoît Gnambodè, administrateur apostolique de Porto-Novo. Egalement, on y notait la présence des personnalités politico-administratives.
Aux côtés des évêques et autorités du pays, plusieurs prêtres, religieux, religieuses et fidèles chrétiens laïcs, scandant des chants de bienvenue de la chorale Hanyé sous la direction du père Donatien Amègée, curé la cathédrale Notre-Dame, vicaire épiscopal de Cotonou 1.
Répondant aux questions de l’hebdomadaire catholique La Croix du Bénin et de l’audio-visuel service en direct sur la radio mariale Immaculée Conception, le Cardinal Sarah a notamment déclaré : « J’ai confiance absolue en la culture africaine ; j’ai confiance absolue en la foi africaine et je suis certain que l’Afrique sauvera la famille, que l’Afrique sauvera l’Eglise. L’Afrique a sauvé la Sainte Famille, elle sauvera aussi, en ce temps moderne, la famille humaine ».
L’agenda de la visite de dix jours du Cardinal Sarah au Bénin, comporte entre autres, une messe à la paroisse Saint Michel de Cotonou, jeudi 20 août 2015, à l’occasion du 20ème anniversaire d’ordination épiscopale de l’archevêque de Cotonou, Mgr Antoine Ganyé, une visite pastorale qui le conduira dans presque tous les diocèses du Bénin, une rencontre avec le clergé de l’archidiocèse de Cotonou et une audience avec le Président de la République, Thomas Boni Yayi. »
Ref.Bénin : Le Cardinal Robert Sarah accueilli en liesse à Cotonou.
JPSC
Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Eglise, Enseignement - Education, Ethique, Famille, Foi, Patrimoine religieux, Société, Spiritualité, Témoignages 0 commentaire -
La dévotion du pape pour saint Pie X
Le Pape François se joint aux fidèles pour la Saint-Pie-X
Surprise pour les fidèles vendredi dans la basilique Saint-Pierre. Assis comme n’importe qui sur les bancs de la chapelle dédiée à saint Pie X, le Pape François a assisté à la messe célébrée en la mémoire du pape mort en 1914. Venu pour prier au pied de l’autel, il a rejoint les fidèles au début de l’office avant de faire la queue pour communier. C’est Mgr Lucio Bonora, officiel de la Secrétairerie d’Etat qui célébrait la messe.
Interrogé par Radio Vatican, il a précisé que le Pape était entré dans la basilique à peine les portes ouvertes pour prier au pied de l’autel de la chapelle consacrée à saint Pie X. Bien qu’ayant déjà célébré la messe à Sainte-Marthe de bonne heure, le Pape a tenu à rester et à participer à la messe et prier avec les fidèles a-t-il raconté.
« Il a donné le signe de paix aux personnes qui étaient derrière lui. Et quand je suis descendu pour échanger le signe de paix, il est sorti de son banc pour aller à ma rencontre. Ce fut très émouvant tant pour moi que pour les fidèles qui ont vu le Pape comme un humble fidèle qui va prier sur la tombe de saint Pie X » a poursuivi Mgr Bonora.
« Cela dit beaucoup de l’attachement du Pape François à la personne de saint Pie X » a confié le prélat. Selon lui, le Pape a prié tout particulièrement pour les catéchistes « parce que quand il était archevêque de Buenos Aires, le jour de saint Pie X était la journée des catéchistes puisque Pie X est considéré comme le pape du catéchisme. Il organisait donc la rencontre avec les catéchistes de son diocèse justement au nom de saint Pie X ».
-
Deux mille religieux et religieuses en moins chaque année
De Sébastien Maillard sur le site du journal la Croix :
Deux mille religieux de moins par an, s’inquiète le Vatican
Depuis Sao Paulo, le préfet de la Congrégation pour les religieux, le cardinal Braz de Aviz, a indiqué que le nombre de personnes consacrées dans le monde diminuait d’environ 2 000 personnes par an.
L’Église catholique perd chaque année environ 2 000 religieux et religieuses, sur tous les continents, en particulier en Europe, a prévenu le cardinal João Braz de Aviz, préfet de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique. Le cardinal, cité par le site brésilien d’information em.com.br, a indiqué cette tendance lors d’une rencontre avec des religieux, prêtres, frères et laïcs, mercredi 19 août, à la cathédrale de São Paulo.
« La moyenne d’âge des religieuses en Europe est de 85 ans », a ajouté le cardinal brésilien à la presse de Sao Paulo, s’inquiétant de l’absence de remplacement après leur départ. Les nouvelles vocations proviennent surtout d’Afrique et d’Asie.
La dernière édition de l’annuaire statistique, publié par le Vatican en mars 2015 (avec les données jusqu’à fin 2013), a fait apparaître une décrue dans le nombre de religieux dans le monde. Le nombre de religieux masculins (55 253) et féminins (693 575) s’érode. La baisse dans les ordres féminins dépasse les 6 % depuis 2008, en particulier en Amérique du Nord (– 16,6 %). Des statistiques communiquées par l’agence Fides du Vatican, à l’occasion de la Journée missionnaire mondiale, le 19 octobre 2014, enregistraient la même tendance.
Une rencontre internationale des jeunes consacrés est prévue à Rome du 15 au 19 septembre prochains dans le cadre de l’Année de la vie religieuse (du 30 novembre 2014 au 2 février 2016) proclamée par le pape François.
MIXITÉ DANS LES COMMUNAUTÉS
Alors que cette Année, en cours dans l’Église, vise à susciter les vocations, le cardinal Braz de Aviz estime urgent d’approfondir la vie communautaire dans les instituts religieux. Il se montre ouvert à la possibilité d’organiser des communautés mixtes dans la vie consacrée. « Dans le passé, nous avons eu du mal à vivre ensemble, car il a été dit qu’il fallait être prudent parce que la femme est un danger ou parce que l’homme est un danger », explique le cardinal cité par l’agence brésilienne. Tout en rappelant le vœu de chasteté comme partie intégrante de la vocation religieuse, il invite à « former des communautés mixtes dans la même maison ».
Un autre problème grave pour la vie religieuse est l’autorité liée au vœu d’obéissance, a poursuivi le cardinal, donnant l’exemple d’un supérieur général qui occupait son poste depuis 35 ans et ne voulait pas l’abandonner. Il a évoqué les problèmes aussi à concilier gestion de sommes d’argent importantes avec le vœu de pauvreté.
Âgé de 68 ans, à la tête au Vatican de la Congrégation pour les religieux depuis 2011, João Braz de Aviz a été auparavant archevêque de Brasilia.
-
Les évêques de Belgique appellent les propriétaires à mettre des logements à la disposition des réfugiés
Face à l’urgence de la situation des migrants, les évêques de Belgique et l’association Caritas lancent un appel à la solidarité. Ils demandent aux fidèles, propriétaires, de mettre leurs biens à disposition des réfugiés, moyennant un faible loyer qui sera réglé par Caritas.
Hier encore, le pape François appelait les catholiques à se mobiliser pour l'accueil des migrants et des réfugiés. Un appel entendu en Belgique. "On est dans l'urgence, a dit Tommy Scholtès, porte-parole de la conférence épiscopale, au micro de notre journaliste Christophe Giltay. Il y a quelques moins j'avais entendu le pape à Strasbourg, parler de la mer méditerranée qui menaçait de devenir le cimetière de l'Europe. Je me suis dit: il faut bouger. Et les choses n'ont fait que s'empirer. Il fallait donc des mobilisations globales, de toute l'Eglise de Belgique et aussi de Caritas international pour organiser cet accueil".
Caritas cherche plusieurs types d'appartements
Caritas cherche de petits appartements pour une personne seule mais aussi des lieux un peu plus spacieux pour accueillir des familles. Ces logements doivent être habitables, disponibles au moins six mois et être pourvus de sanitaires et de cuisine.
Mieux vaut passer par une structure
C'est Caritas qui assure le paiement des loyers, et une éventuelle mise en état. Cette solution est préférable à l'accueil direct que certaines personnes souhaiteraient offrir aux migrants. "On s'est dit qu'on allait avoir une solution en trouvant des propriétaires responsables pour pouvoir accueillir les migrants et faire en sorte qu'ils puissent vraiment être hébergés et intégrés dans la société", a expliqué François Cornet, directeur de Caritas international.
Il faut dire que les besoins sont énormes. Bien que l'initiative soit lancée par l'Eglise catholique, les appartements seront mis à disposition de tout migrant, peu importe sa nationalité ou ses convictions religieuses.