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Actualité - Page 1291

  • Anima Christi

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    En ce jour de la fête de saint Ignace de Loyola, on peut aussi se remémorer la célébrissime prière de l’ « Anima Christi », qui a bercé notre jeunesse studieuse et dont voici la version chantée :

     

    Anima Christi, sanctifica me/Corpus Christi, salva me.

    Sanguis Christi, inebria me/Aqua lateris Christi, lava me.

    Passio Christi, conforta me/O bone Jesu, exaudi me.

    Intra tua vulnera absconde me/Ne permittas me separari a te.

    Ab hoste maligno defende me/In hora mortis meae voca me.

    Et iube me venire ad te/Ut cum Sanctis tuis laudem te.

    In saecula saeculorum.

    Amen 

    Âme du Christ, sanctifie-moi/Corps du Christ, sauve-moi

    Sang du Christ, enivre-moi/Eau du côté du Christ, lave-moi

    Passion du Christ, fortifie-moi/Ô bon Jésus, écoute-moi

    Dans Tes blessures, cache-moi/Ne me laisse pas séparé de Toi

    De l’esprit du mal, défend-moi/A ma mort, appelle-moi

    Ordonne-moi de venir à Toi/Pour qu’avec Tes saints je te chante

    Pour les siècles des siècles

    Amen

    JPSC

  • Le Liban pour les chrétiens d'Irak

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    topic (11).jpgLu sur le site « Aleteia » :

    Peu à peu, le symbole utilisé pour marquer les portes des maisons des chrétiens de Mossoul se répand à travers le monde...

    Nous sommes tous des Nazaréens ! Utilisé comme un message de haine et de mépris par les fanatiques islamistes de l'EEIL, la lettre nûn de l'alphabet arabe devient peu à peu un signe de reconnaissance, un symbole de la fierté d'être chrétien et de solidarité avec les chrétiens d'Irak de par le monde.

    C'est cette fois à la télévision libanaise que le symbole de la lettre nûn (lire notre article quant à sa signification) s'est invité, encore une fois mis en avant par une courageuse femme journaliste. Dima Sadeq, présentatrice vedette de la chaîne d'actualités LBCI, est apparue à l'écran portant un T-shirt frappé de la lettre nûn. "De Mossoul à Beyrouth, nous sommes tous nûn, a-t-ells déclaré juste avant de commenter le journal du soir. "Nous sommes tous des cibles avec un doigt ou une épée pointés sur nous parce que nous sommes différents, en termes de sexe, de religion ou de couleur de peau. Nous sommes tous la cible des meurtriers en ces temps de folie", a-t-elle déclaré devant ses téléspectateurs. Elle suit ainsi l'exemple de la célèbre journaliste irakienne et musulmane Dalia al-Aqidi, dont Aleteia vous parlait récemment (lire notre article Nous sommes tous chrétiens", ose dire à la télévision une célèbre journaliste irakienne musulmane)
     

    Ref. Liban : La présentatrice vedette Dima Sadeq arbore la lettre nûn sur son T-shirt

    JPSC

  • Irak : visite de Mgr Barbarin, Primat des Gaules

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    Le reportage d’Aleteia :

    13_card_fin_emsse (1).jpg« D'Erbil à Qarakosh, à seulement 30 km de Mossoul, Mgr Barbarin est allé à la rencontre des chrétiens d'Irak, et a proposé de jumeler les diocèses de Lyon et Mossoul.

    "Ce qui sert à vous discréditer, je le porte sur moi comme un honneur".Tout au long de ses trois jours sur place, en Irak, le cardinal-archevêque de Lyon n'a pas quitté le ن de "nazaréen" qu'il portait sur son cœur. Avec Mgr Michel Dubost, évêque d'Evry et membre du Conseil pontifical pour les relations inter-religieuses, et Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l'Oeuvre d'Orient, le primat des Gaules était venu apporter son soutien aux chrétiens d'Irak réfugiés, qui ont dû fuir Mossoul après l'ultimatum de l'auto-proclamé Etat Islamique.

    "L'objectif c'est de passer un moment avec des personnes expulsées de chez elles, a expliqué Mgr Barbarin au micro de Mathilde Dehimi, de France Inter. Maintenant je voudrais faire un jumelage entre le diocèse de Lyon et le diocèse de Mossoul. Cela fait 18 siècles qu'il y a des chrétiens à Mossoul ; c'est la première fois depuis 1800 ans qu'il n'y a pas de messe un dimanche à Mossoul, et ça c'est une profonde injustice."

    Venu à la rencontres des chrétiens réfugiés le lundi 28 juillet à Erbil, dans la région du Kurdistan irakien, le cardinal Barbarin avait bien sûr entendu parler de l'annonce faite par le Quai d'Orsay, par laquelle la France se disait prête à accueillir des réfugiés. "Hier, à la cathédrale d'Erbil, tout le monde en parlait. L'asile proposé par la France est beau, mais il va aggraver l'exode des chrétiens plutôt que de les aider à rester. Il vaut mieux partir que de se faire tuer, évidemment. Mais le but n'est pas que tout le monde parte. C'est que l'on arrive à rester et à continuer à vivre ensemble. " "Moi, ce que je demande au gouvernement ? J'aimerais bien que les décisions ne soient pas prises pour des questions de rapport de pouvoir, d'argent et de pétrole entre les grandes puissances, mais qu'elles soient faites en fonction des gens", a confié le cardinal-archevêque de Lyon à France Inter.

    "La dévotion à Notre Dame de Lourdes s'affiche partout, sur les mantilles, remarque Natalia Trouiller, qui a réalisé en temps réel sur les réseaux sociaux le compte-rendu du déplacement tout au long du séjour. Les gens montrent l'ultimatum des jihadistes à Mossoul. Dans cette école du diocèse chaldéen d'Erbil, se pressent tous les notables de Mossoul. Ils ont tout perdu."

    Mardi 30 juillet, protégé par une escorte militaire fortement armée, à seulement 30 km de Mossoul, le cardinal Barbarin a reçu un accueil triomphal dans la cathédrale de Qarakosh. "L'église Notre Dame de Qaraqosh déborde de gens. Youyous, applaudissements, acclamations. On se croirait avec le Christ le jour des rameau", partage sur Twitter la chargée de communication du diocèse de Lyon.L'arrivée à Qaraqosh est incroyable. Une foule innombrable nous attend, nous embrasse, nous acclame. Une vieille femme s'approche de moi, me prend dans ses bras, me bénit au nom de tous les chrétiens de France. Certains me demandent comme amie sur Facebook : prenez de nos nouvelles, ne nous oubliez pas ! Nous quittons Qaraqosh en y laissant notre cœur. Ces gens sont incroyables de beauté et de dignité."

    "Tous les catholiques de France sont ici dans la cathédrale de Qarakosh", a déclaré le cardinal Barbarin sous un tonnerre d'applaudissements de réfugiés. "Je vous fais une promesse : chaque jour, je dirai le "Notre Père" en araméen, jusqu'à ce que vous soyez rentrés à Mossoul", a ainsi déclaré le cardinal Barbarin. "Il faut que les chrétiens restent sur place, ils vivent avc les musulmans depuis des siècles, il ne faut pas perdre cela."

    Alors que les chrétiens d'Irak avaient "édifié, comme dans beaucoup d'autres pays de cette région, un art de vivre ensemble qui est aussi une grande richesse pour l'humanité",

    les familles chrétiennes ont été dépouillées, elles sont partis de Mossoul avec rien. "Cela fait trois fois depuis le début de la guerre que je fuis Mossoul, a confié un réfugié à Natalia Trouiller. Aujourd'hui je veux juste vivre en paix quelque part."

    Pour découvrir d'autres retours sur le voyage en Irak de la délégation de l'Eglise catholique :

    Les reportages de l'envoyé spécial de RCF - Radios Chrétiennes Francophones

    L'article de l'envoyé spécial du Journal La Croix

    - Le cardinal Barbarin sur RMC

    - Le cardinal Barbarin sur RTL

    - Un album photos de la première journée

    Ref. Cardinal Barbarin : "Tous les catholiques de France sont ici, dans la cathédrale de Qarakosh"

    JPSC

  • Les chrétiens d'Irak se sentent abandonnés de tous

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    D'itele

    Se convertir ou partir : l'ultimatum lancé par les djihadistes aux Chrétiens d'Irak a provoqué un exode de cette minorité vers le Sud. Depuis Mossoul, beaucoup ont pris la direction de la capitale espérant des lendemains meilleurs. Les islamistes de l'Etat Islamique en Irak et au Levant désormais aux portes de Bagdad, nombreux sont ceux qui ne savent désormais plus où fuir. La France réfléchit aux moyens d'accueillir des membres de cette communauté persécutée.

  • France : le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel censure la campagne "Chère Future Maman"

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    Pour le CSA, le bonheur des enfants trisomiques est suspect

    Communiqué de presse de la Fondation Jérôme Lejeune
     

    Le CSA vient de publier un avis négatif sur la campagne « Chère Future Maman » diffusée à l’occasion de la journée mondiale de la trisomie 21. Il reproche à plusieurs chaînes télévisées de l’avoir relayée.

    Le CSA ne reconnaît pas le caractère d’intérêt général de cette campagne, au motif que sa finalité serait « ambigüe » et qu’elle ne pourrait « susciter une adhésion spontanée et consensuelle ».

    Pour rappel, cette vidéo vise à rassurer une femme enceinte sur l’avenir et le bonheur possible de son enfant atteint de trisomie 21. La finalité de cette campagne est de lutter contre la discrimination et la stigmatisation dont sont victimes les personnes handicapées, et d’encourager leur insertion dans la société.

    La vidéo a rencontré un engouement international, « spontané et consensuel » :

    •  Plus de 5 millions de vues à ce jour (campagne la plus partagée dans le monde pendant 24 h),
    •  Diffusée dans l’enceinte de l’ONU le 21 mars,
    •  Saluée et encouragée par le Premier ministre italien Matteo Renzi,
    •  Sujet d’une pleine page dans le magazine culturel Vanity Fair en Italie, 
    •  Primée à Cannes, la vidéo a reçu plusieurs Lions d’Or au Festival International de la Créativité.

    Le CSA a choisi de limiter la liberté d’expression, en assumant le risque d’atténuer la portée d’un message accueillant vis-à-vis des enfants trisomiques. 

    A l’heure de la communication marquée par l’internationalisation, internet et les réseaux sociaux, cet avis est sans effet.

    En revanche, il souligne l’aveuglement des pouvoirs publics en France, depuis longtemps pays leader de l’élimination des enfants trisomiques avant leur naissance (96%).

    La Fondation Jérôme Lejeune encourage les téléspectateurs à remercier les chaînes TF1, M6, D8 et Canal+ qui ont relayé la campagne « Chère Future Maman » en mars dernier.

  • Encore l'accès des divorcés-remariés à la communion : de quel côté est le pape François ?

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    De Sandro Magister sur son site « Chiesa »

    Dans un livre-interview publié ces jours-ci simultanément en Italie, en Espagne et aux États-Unis, le cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, reprend et développe ce qu’il avait déjà affirmé, l'automne dernier, dans un article paru dans "L'Osservatore Romano" qui avait fait sensation :

    Dans cet article, Müller s’était penché principalement sur la question de l’accès des divorcés remariés à la communion, en rappelant les raisons qui conduisent à le leur refuser.

    Déjà à ce moment-là, en effet, des voix s’élevaient, y compris aux plus hauts niveaux de la hiérarchie, pour affirmer qu’il était nécessaire que l’Église mette un terme à cette interdiction.

    Et, lors du consistoire qui a eu lieu au mois de février de cette année, c’est justement celui que le pape François avait chargé d’introduire la discussion, le cardinal Walter Kasper, qui s’est fait le promoteur de ce changement :

    Au cours des mois qui ont suivi, les cardinaux Carlo Caffarra, Velasio De Paolis, Walter Brandmüller et Thomas Collins ont réagi publiquement et avec une force particulière contre les thèses de Kasper.

    Mais, maintenant, c’est de nouveau le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi qui intervient avec vigueur pour prendre la défense de la doctrine traditionnelle.

    L'interview a été réalisée au mois de juin par Carlos Granados, directeur, à Madrid, de la Biblioteca de Autores Cristianos. Elle a été revue par le cardinal et elle a été conçue dans la perspective du synode des évêques qui aura bientôt lieu et qui sera consacré au thème de la famille.

    Dans la préface de l’ouvrage, un autre cardinal, l’Espagnol Fernando Sebastián Aguilar, archevêque émérite de Pampelune, écrit : "Le principal problème qui se pose actuellement dans l’Église à propos de la famille n’est pas le petit nombre de divorcés remariés qui souhaitent recevoir la communion eucharistique. Notre problème le plus grave, c’est le grand nombre de baptisés qui se marient civilement et de gens qui, étant mariés sacramentellement, ne vivent ni leur mariage ni leur vie conjugale en harmonie avec la vie chrétienne et avec les enseignements de l’Église, qui voudrait qu’ils soient comme des icônes vivantes de l’amour du Christ pour son Église présente et agissante dans le monde".

    Le cardinal Sebastián a reçu la pourpre du pape François, qui le tient en haute estime. Mais il ne peut certainement pas être rangé parmi les partisans des thèses de Kasper.

    Dans l’interview, le cardinal Müller critique également ceux qui tirent argument de quelques affirmations du pape François qu’ils manipulent en faveur d’un changement de la "pastorale" du mariage.

    Il dit par exemple : "L'image de l’hôpital de campagne est très belle. Cependant nous ne pouvons pas manipuler les propos du pape en réduisant toute la réalité de l’Église à cette image. L’Église en elle-même n’est pas un sanatorium : l’Église est aussi la maison du Père".

    Ou encore : "Une simple 'adaptation' de la réalité du mariage aux attentes du monde ne donne aucun fruit, au contraire elle est contre-productive : l’Église ne peut pas répondre aux défis du monde actuel par une adaptation pragmatique. Nous sommes appelés, en nous opposant à une facile adaptation pragmatique, à choisir l’audace prophétique du martyre. Grâce à elle, nous pourrons prendre l’Évangile à témoin de la sainteté du mariage. Un prophète tiède, à travers une mise en conformité avec l’esprit de l’époque, chercherait son propre salut, pas le salut que seul Dieu peut donner".

    On peut lire ci-dessous un extrait de l'interview, les passages consacrés à la question de l’accès des divorcés remariés à la communion, où Müller réfute également un autre des mantras associés au pape François, celui de la "miséricorde" :

    Lire ici le propos du Cardinal Müller : « La véritable dimension de la miséricorde de Dieu »

    JPSC 

  • Une veillée de prière pour les chrétiens d'Orient a rassemblé un millier de personnes à Koekelberg

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    unnamed.jpgUne veillée de prière a été organisée hier soir (lundi) à la Basilique de Koekelberg. Nous n'étions pas au courant de cette initiative mais un ami, prévenu à la dernière minute, a pu y assister. Il nous en livre le compte-rendu qui suit ci-dessous.
     
    Voici l'invitation qui a été lancée (et que nous n'avions pas reçue) :
    Chers frères et sœur en Dieu de Paix et d’Amour, Il n’y a plus de mots pour décrire les atrocités et les souffrances au Proche-Orient en général, et particulièrement en Syrie et en Irak pour les chrétiens orientaux.
    Nous les chrétiens des églises orientales de Bruxelles (églises syriaques, chaldéenne, maronite, melkite, assyrienne, arménienne, Coptes…) orthodoxes et catholiques ensemble nous vous invitons à une prière commune pour la paix au Proche-Orient. Par cette prière nous voulons aussi soutenir nos frères en Christ qui vivent le calvaire de notre Seigneur, particulièrement en Irak.
    Faisons monter ensemble d’un même cœur notre supplications à notre Père céleste pour que son règne de paix vienne dans ces pays du Proche-Orient.
    La prière pour la paix au Proche-Orient par les chrétiens d’Orient.
    Lundi 28 juillet 2014 à 19 h à la Basilique du Sacré-Cœur de Bruxelles Parvis de la Basilique 1, 1083 Bruxelles
    Invitez le plus du monde à venir et prier avec nous, car comme dit le Seigneur certains esprits mauvais ne peuvent sortir que par « la prière et le jeûne ».
    Merci pour votre prière et votre présence à la prière pour la paix au Proche-Orient.
    (L'invitation reprend la désormais célèbre lettre N en arabe qui signifie nazaréen ou chrétien. Elle est devenue le symbole de solidarité pour les chrétiens d'Orient depuis que leurs maisons ont été taguées à Mossoul.)
    unnamed (1).jpgCompte rendu de la veillée :
     
    L'initiative des chrétiens d'Orient résidant en Belgique a été lancée jeudi dernier. Découverte vers 17h00 ce jour via Facebook, je suis surpris du peu d'information relayé par les outils de communication officiels de l'Eglise qui est en Belgique.
    A mon arrivée, surprise, la basilique est bondée et des chaises sont ajoutées sur les côtés pour accueillir les fidèles qui continuent à affluer. Il y avait plus de 1000 personnes dans cette assemblée.
    Un passage de l'Evangile est lu en différentes langues orientales par les représentants des communautés d'Orient vivant à Bruxelles et ses environs. Le texte est chanté par Mgr Kockerols (évêque auxiliaire de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles)  en français.
    Au lieu de l'homélie, le prêtre dirigeant la veillée préfère donner le message de Mgr Louis Raphaël Sako (Patriarche de Babylone des Chaldéens)  aux chrétiens d'Irak et à ceux de Mossoul en particulier  :
    Je vais commencer mon discours par la Parole du Christ, puisque Sa Parole est source de force et de salut pour nous, les pauvres de ce monde perdu: « N’aie pas peur, petit troupeau » (Luc 12, 32). Notre douleur présente est associée à notre condition de chrétien et avec le mystère de notre Pâque. Notre souffrance, si elle est liée à la souffrance de notre Sauveur Jésus, « homme de douleur », va se révéler être une bénédiction, et le salut, pour nous et pour les autres. Et les défis actuels sont affrontés avec plus de foi, d’espérance, de prière, et de solidarité et de sagesse. Soyez courageux face à ce que vous affrontez, n’ayez pas peur : vous avez des racines profondes en Irak, ne cédez pas à la frustration et au désespoir, confiants que « tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée » (Mat 26, 52) et que le mal ne dure pas ! Vous êtes la petite graine de moutarde, le Seigneur ne vous laissera pas tomber. Il est avec vous aujourd’hui, demain, et après-demain, et pour toujours. Nous sommes vos pasteurs et, avec notre pleine responsabilité envers vous, nous allons rester avec vous jusqu’à la fin, nous ne vous laisserons pas, quels que soient les sacrifices. Je le répète : n’ayez pas peur; restez forts comme vous l’êtes avec votre foi et votre espérance et votre amour. Nous remercions Dieu de vous garder saufs, car, quoi qu’il arrive, votre vie n’a pas de prix. La bénédiction de Dieu soit sur vous. 
    unnamed (2).jpgEnsuite différentes intentions sont proposées à la prière de l'assemblée.  Chaque intention est suivie d'un chant oriental porté par une chorale. En même temps, différentes personnes remontent la nef en apportant des bougies et les allument au cierge pascal pour les déposer au pied de la croix. La veillée s'est terminée par la prière du Notre Père et un appel à continuer à prier pour nos frères d'Orient.
     
    Pendant toute la veillée un diaporama était projeté sur un écran.  Il reprenait de nombreuses photos d'églises en feu, de chrétiens crucifiés, de familles en fuite, de maison taguées de la lettre "N".
    Joëlle Milquet, Vice-Première ministre et ministre de l'Intérieur faisant fonction, a rejoint la veillée (voir photo).
    Reste une question : quand est-ce que les évêques de Belgique vont se prononcer sur cette questions grave ? Le ramadan doit-il monopoliser toute l'attention de nos pasteurs au point d'oublier nos frères d'Irak ?


    Veillée de prières pour les chrétiens d'Irak ce soir en la basilique de Koekelberg

  • Chrétiens d'Irak : enfin une prise de position énergique de deux députés belges

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    Ce lundi matin, Georges DALLEMAGNE et Vanessa MATZ, ont rencontré les représentants des différentes associations et communautés des Chrétiens d’Orient sur la situation des Chrétiens d’Irak et plus généralement des Chrétiens d’Orient.

    Les Députés cdH sont profondément choqués par les persécutions, l’exode forcé, la confiscation des biens et la destruction de lieux de culte des Chrétiens de Mossul. Il s’agit clairement de crimes contre l’humanité qui, non seulement touchent ces communautés, mais affectent violemment les valeurs et la paix du monde. Peu de Gouvernements (puisque l’Etat islamique se présente comme tel) dans l’histoire récente de l’humanité ont par décret osé vider complètement un territoire d’une partie de sa population en raison de son appartenance religieuse.

    Dans la prolongation de leurs différentes initiatives sur la défense et la protection des Chrétiens d’Orient, Georges DALLEMAGNE et Vanessa MATZ demandent :

    • la condamnation ferme par la Belgique de ces exactions. Les Députés cdH s’étonnent que cette condamnation n’ait toujours pas eu lieu ;
    • une diplomatie belge proactive afin que ces populations puissent être protégées et qu’elles puissent retourner chez elles dans la dignité et la sécurité, comme le souhaitent les représentants de ces communautés ;
    • une aide humanitaire d’urgence aux populations déplacées à Erbil et dans la région. Ces populations manquent de tout (nourriture, vêtements, logement…) puisqu’elles ont dû fuir précipitamment sans rien emporter ; 
    • la mise à l’ordre du jour par la Belgique de la situation des Chrétiens d’Irak lors du prochain Conseil Affaires étrangères de l’Union européenne afin que l’Europe exprime une condamnation ferme de la situation et la volonté de protéger les Chrétiens d’Irak et de leur permettre de rentrer chez eux dans des conditions dignes. Des sanctions devraient également être prises à l’égard de tout pays ou groupe soutenant l’Etat islamique (interdiction du commerce, de visa, gels des avoirs). La Belgique et ses partenaires européens devraient demander au Représentant spécial de l’Union européenne pour les droits de l’homme de se saisir de cette question ;
    • l’élaboration d’une résolution des Nations Unies demandant que chacun des Etats membres et en particulier chaque pays de la région s’engagent fermement et mettent tout en œuvre pour protéger les minorités chrétiennes. Cet engagement doit s’étendre à toute minorité religieuse ou philosophique.

    Les Députés cdH tiennent à souligner l’accueil positif réservé aux Chrétiens de Mossoul à leur arrivée au Kurdistan et les prises de position claires du Gouvernement irakien et de l’Organisation de la coopération islamique condamnant les exactions à l’égard des minorités chrétiennes.

    Enfin, Georges DALLEMAGNE et Vanessa MATZ appellent la population belge à soutenir les représentants en Belgique des communautés syriaques, chaldéennes, araméennes, coptes, arméniennes, maronites, melkites… qui acheminent de l’aide humanitaire sur place.

  • A Caserte aujourd’hui, le pape rencontre un ami, pasteur évangélique

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    Commentaire de Radio Vatican :

    "Le Pape François est de nouveau à Caserte. Après sa visite pastorale samedi dernier en Campanie, une région située au sud de l’Italie, le pape effectue une visite privée ce lundi, à la rencontre du pasteur évangélique Giovanni Traettino, un de ses amis du temps de Buenos Aires, un homme engagé comme lui dans le dialogue œcuménique. 

    Trois cents personnes, essentiellement des pentecôtistes venus d’Argentine des Etats-Unis et d’Italie, participent à la rencontre qui se déroule en ce moment dans l’Eglise pentecôtiste de la Réconciliation, un édifice en construction.

    Le pasteur Traettino a participé le premier juin dernier à la rencontre entre le Pape François et le mouvement du Renouveau de l’Esprit, au stade Olympico de Rome. Il travaille depuis des années au dialogue entre les mouvements charismatiques, catholiques et protestants

    L'œcuménique est « une voie incontournable de l’évangélisation »

    Dans son exhortation apostolique Evangeli Gaudium, le pape rappelle que « l’évangélisation implique aussi un chemin de dialogue » qui pousse l’Eglise à collaborer avec toutes les réalités politiques, sociales, religieuses et culturelles.

    L'œcuménisme est « une voie incontournable de l’évangélisation ». On peut en outre s’enrichir les uns les autres et « combien de choses, on peut apprendre des autres !». Le pape rappelle en particulier la nécessité pour l’Eglise d’évangélisateurs qui « s’ouvrent sans peur à l’action du Saint Esprit » qui répandent la force d’annonce la nouveauté de l’Evangile avec audace, à voix haute en tout temps et lieu, et même à contre-courant » conclut la radio du pape.

    Ref. A Caserte, le pape rencontre un ami, pasteur évangélique

    Avec « audace » et même à « contre-courant », pour « apprendre des autres ».…au point que François avait programmé cette visite aux évangélistes en congrès à Caserte précisément le jour de la fête de sainte Anne, qui est la patronne de la ville ! Se sentant traités en quantités négligeables, les fidèles ont menacé de se soulever. Une bonne semaine a été nécessaire pour convaincre le pape de modifier son programme et de décomposer son voyage en deux étapes : la première  le 26 juillet, de manière publique pour les fidèles de Caserte, et la seconde le lundi 28, de manière privée, pour l'ami évangélique.

    D’accord pour dialoguer avec les périphéries mais sans marginaliser le centre : devant le célèbre palais des Rois de Naples, la messe catholique de samedi,  très priante,  a rassemblé  deux cents mille fidèles de  tous âges et conditions ; le caucus protestant de ce lundi, pas plus de trois cents, pape François compris. On gagne toujours à (re)mettre les choses en perspective… et l’église au milieu du village.  JPSC.

  • L'euthanasie, un pis-aller pour ceux qui ne peuvent s'offrir les soins palliatifs

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    Lu sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Lituanie: vers une légalisation de l'euthanasie pour les personne ne pouvant financièrement avoir accès aux soins palliatifs ?

    Le nouveau ministre de la Santé lituanien, Rimantė Šalaševičiūtė, a déclaré que la Lituanie n'était pas un Etat-providence dans lequel les soins palliatifs pourraient être accessible à tous et que l'euthanasie pourrait être une option pour les personnes qui ne souhaitent pas tourmenter leurs proches en leur imposant le spectacle de leurs souffrances.

    La ministre de la Santé a également soulevé l'idée de l'euthanasie pour les enfants, soulignant que cette option a été approuvée par la Belgique. Celle-ci pourrait également être appropriée pour la Lituanie après débat public. 

    Dans le pays, beaucoup de médecins y sont opposés. Le Dr Andrius Narbekovas, prêtre et médecin, membre de la Commission bioéthique du ministère de la Santé a déclaré aux médias : "Le ministère de la Santé doit protéger la santé et la vie, et non chercher des façons d'enlever la vie. Il va sans dire qu'il est rentable [...] Mais une société démocratique doit très clairement comprendre que nous devons prendre soin des malades, non les tuer".

  • L'initiative citoyenne européenne UN DE NOUS saisit la justice européenne

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    L'initiative citoyenne européenne UN DE NOUS saisit la justice européenne

    communiqué de presse

    Le 25 juillet, l'Initiative citoyenne européenne (ICE) One of us - Un de nous en français - a saisi le tribunal de l'Union européenne (Luxembourg) à l'encontre de la Commission européenne, du Conseil de l'Union européenne et du Parlement européen. Dans son communiqué de presse, le Comité citoyen ONE OF US demande, par la voix de son président Grégor Puppinck, l'annulation de la communication 355 de la Commission européenne par laquelle celle-ci avait décidé, le 28 mai dernier, de ne pas transmettre de proposition législative issue de l'ICE ONE OF US au Parlement européen et au Conseil (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 30 mai 2014). 

    Selon le comité citoyen One of us, il n'a pas été fourni de réponse appropriée à la proposition législative One of us ainsi qu'aux questions soulevées par l'ICE. Plus précisément, le comité estime que "la Commission ne répond pas à l'affirmation selon laquelle l'embryon humain est un être humain" et que la décision Oliver Brüstle c. Greenpeace est à tort rejetée par la Commission alors que cette décision donne une ligne quant à la manière de considérer l'embryon, en particulier dans le cadre de la recherche.

    Dans la décision de la Commission du 28 mai dernier, le comité citoyen relève de nombreuses contradictions. En effet, il est dit que "la recherche sur l'embryon n'est pas 'encouragée' alors que la recherche présupposant la destruction d'embryons est financée" et aucune barrière éthique ne serait garantie. En outre, les pays aux mesures les moins éthiques et les moins protectives seraient financièrement favorisés. 

    Autre sujet dénoncé par le comité citoyen, le financement de l'avortement dans les pays en développement. Ce financement serait fondé sur des hypothèses erronnées telles que celle selon laquelle "financer des organisations promouvant et pratiquant l'avortement dans [ces pays] seraient bénéfique pour la santé maternelle", ou encore celle selon laquelle "offrir un accès à l'avortement est une obligation internationale issue du programme d'action de l'ICPD de 1994 et des objectifs du millénaire pour le développement" des Nations-Unies. 

    Enfin, le comité allègue une violation, par la Commission, du processus démocratique et plus précisément de la manière dont l'ICE a été traitée par la Commission européenne. Car selon le Comité, "la Commission ne fournit aucun motif juridique à son refus de transmettre la proposition législative au Parlement : ni impossibilité, ni absence de nécessité, ni redondance". Par conséquent, en saisissant le Tribunal de l'Union européenne, le Comité One of us souhaite demander à l'UE de clarifier ce qu'une initiative citoyenne européenne (ICE) est censée être et comment est-ce qu'elle estime qu'une ICE doit être traitée. L'alternative lancée au tribunal est donc claire: "soit cette demande est acceptée et dans ce cas l'ICE va devenir ce qu'elle devrait être, à savoir un instrument de démocratie participative, soit elle est rejetée, ce qui signifie alors que l'ICE est un faux mécanisme de démocratie participative". 

    Pour plus d'informations : www.undenous.fr

  • Quand la charia s'installe à Mossoul

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    Sur le site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France):

    IRAK : quand la charia s’installe à Mossoul

    Le 28 juillet 2014

    La peur et la panique continuent de se déverser sur Mossoul et ses environs alors que la charia s’impose comme nouvelle loi. Le Père Anis Hanna, dominicain, dresse un bilan détaillé de la situation à Mossoul en ce 28 juillet, jour de l’Aïd el fitr, – la fin du Ramadan- et jour de nouvelles conquêtes pour l’Etat Islamique.

    La situation est dramatique à Mossoul.

    1- Application de nouvelles lois.

    Lundi 28 juillet 2014 c’est le ‘aïd el-fitr (fête de la rupture du jeûne), la fin du Ramadan. Ce n’est pas une grande joie pour les habitants de Mossoul car les nouvelles lois de l’Etat islamique seront appliquées et sans que le peuple puisse donner son avis.

    Des familles musulmanes quittent régulièrement la ville de Mossoul. Ces gens racontent ce qui se passe sur place. Un avocat qui s’occupait des propriétés immobilières des archevêchés de Mossoul n’a pas caché sa peur personnelle. Il raconte le drame que vivent les habitants de Mossoul, surtout les modestes gens, les modérés, les intellectuels, avocats, médecins, lettrés, professeurs, etc.

    Actuellement, les musulmans de Mossoul sont tous de confession sunnite car les chiites ont pris la fuite de peur d’être massacrés par l’EIIL. Les chrétiens ont été dépouillés et expulsés. Tous les habitants de Mossoul ont été informés des nouvelles lois et de toutes les informations provenant du quartier générale de l’EIIL à partir des mosquées, lieux privilégiés que l’Etat islamique possède.

    Parmi les nouvelles lois, les hommes et les femmes seront interdits de s’habiller à l’occidentale. Les pantalons sont interdits et toute mode occidentale interdite. Les hommes s’habilleront à la manière afghane, d’une sorte de chemise longue jusqu’aux genoux et d’un sarwal (ou sarouel, sorte de pyjama). Ils devront se laisser pousser la barbe et se raser la tête et les moustaches.

    Quant aux femmes qui n’ont plus le droit de travailler à l’extérieur de leur maison, elles doivent être voilées de la tête aux pieds. Et si jamais une femme désire sortir de chez elle, un homme de sa famille doit l’accompagner, sinon elle n’a pas le droit d’être dehors.

    Les magasins vendant de l’alcool, les salons de coiffure, de beauté, les magasins de produits de beauté sont désormais interdits. La télévision ne peut plus diffuser ni des programmes culturels, ni des comédies. Pas de chaînes télévisées, pas de chanson ni de musique, pas de théâtre, pas d’artistes, ni de poètes. Bref, tout art est interdit. Aucune place pour les artistes dans l’Etat islamique de Mossoul! Un de mes amis de faculté, Wathiq, a été mis à mort avec d’autres personnes parce qu’ils travaillaient pour une chaîne de télévision à Mossoul.

    En outre, l’État islamique a aboli le système judiciaire de la ville. C’est la loi de la charia qui désormais vaut.

    Pire encore, les mariages forcés. Les jihadistes de l’Etat islamique obligent les habitants de Mossoul de leur offrir leurs jeunes filles. Les parents doivent obéir sans poser de question ; les jeunes filles ne doivent absolument pas donner leur avis.

    Les habitants de Mossoul qui avaient accueilli les jihadistes de l’Etat islamique au début de juin dernier se mordent maintenant les lèvres regrettant cette nouvelle situation imposée par ces combattants de l’islam sunnite dont beaucoup sont des mercenaires étrangers au pays. Ce n’est en vérité qu’un autre visage de Al-Qaïda.

    2 – Démolition totale des lieux de cultes à Mossoul (églises et mosquées). 

    Après avoir détruit la statue de la très sainte vierge Marie qui surplombait l’évêché des Chaldéens, les terroristes de l’Etat islamique ont incendié l’archevêché des Syriaques Catholiques avec tout ce qu’il contenait. Ils ont mis la main sur la très belle église de saint Ephrem des Syriaques Orthodoxes et ils l’ont convertie en mosquée, après l’avoir profanée et dépouillée de tous les objets sacrés. Ils ont pris le monastère des saints martyrs Bihnam et Sarah. Ils ont chassé les moines qui y vivaient. Les moines sont sortis seulement avec leurs vêtements. Le couvent saint Georges (Mar Guéwargues) au nord de Mossoul a été pris par les terroristes.

    Mais les terroristes ne s’arrêtent pas là. Ils détruisent aussi les mosquées chiites. Trois mosquées chiites ont été dynamitées.

    Et ce qui est très étrange aux yeux des habitats sunnites de Mossoul, c’est de voir leurs propres lieux de culte sunnite eux aussi démolis. La mosquée de Nabi Yonis (une ancienne église), la mosquée de Nabi Girgis, la mosquée de Nabi Chit, la mosquée d’ l’imam Salih, la mosquée de l’Imam Aoun Elddin et d’autres.

    Les habitants sunnites de Mossoul qui avaient bien accueilli ces terroristes en croyant qu’ils allaient les libérer du régime chiite de Bagdad, commencent maintenant à le regretter amèrement. Ils constatent les actions insupportables des terroristes islamiques dans leur ville.

    3 – L’Etat islamique et la conquête des villes et villages chrétiens de la plaine de Mossoul.

    L’Etat islamique propage des informations selon lesquelles le premier jour de la fête d’el-fitr, ce 28 juillet 2014, sera celui de la conquête des villes et des villages chrétiens de la plaine de Mossoul. Parmi ces villes et villages il y a Qaraqosh (45.000 habitants), Barttillah (entre 20 et 30.000 habitants), Karemlesse (5.000 habitants), Telkeff (30.000 habitants), Tellesqif (8.000 habitants), Batnayia (5.000 habitants), Alqoch et d’autres villes importantes.

    Évitements la peur et la panique dominent toutes ces villes. Les habitants ont quitté leurs villes pour trouver provisoirement refuge dans le Kurdistan. L’archevêque des Syriaques Catholiques, résidant à Qaraqosh, a informé les habitants de la ville par un communiqué. Il encourage ses fidèles à rester dans la ville pour être unis dans la force et dans l’espérance. Il dénonce toute propagation de fausses informations visant à détruire le moral des habitants de Qaracosh. Il exprime sa reconnaissance à l’égard des troupes militaires du Kurdistan qui sont venus protéger la plaine de l’ennemie. Il regrette beaucoup le départ et la fuite des habitants de sa ville. Mais il a laissé le choix et la liberté à  ceux qui veulent partir ou même émigrer.

    La situation est très tendue. Personne ne sait ce qui se passera demain ou après-demain. Tout le monde vit avec la peur au ventre. Les habitants de Qaraqosh ont en mémoire les pluies de mortiers tombées sur leur ville, la guerre menée par l’État islamique contre leur ville il y a un mois, les humiliations subies par les familles chrétiennes de Mossoul, leur dépouillement total, et leur perte matérielle.

    Père Anis Hanna, o.p. (27 juillet 2014)