Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 1626

  • Mauvais, le monde ?

    IMPRIMER

    De saint Augustin, dans son sermon LXXX :

    Nous vous le disons donc, mes frères, priez autant que vous le pouvez. Les maux se multiplient et Dieu l'a voulu ainsi. Ah! ils ne se multiplieraient pas autant, si les méchants n'étaient pas si nombreux! Les temps sont mauvais, les temps sont difficiles, répète-t-on partout. Vivons bien et les temps seront bons. C'est nous qui faisons le temps; il est tel que nous sommes. Mais que faisons-nous ? Nous ne pouvons amener au bien la masse des hommes. Soyez bons, vous qui m'entendez en si petit nombre ; que le petit nombre des bons supporte le grand nombre des méchants. Ces bons sont le grain, le grain sur l'aire, ils peuvent sur l'aire être mêlés à la paille ce mélange n'aura point lieu sur le grenier. Qu'ils tolèrent ce qui leur déplaît, afin d'arriver à ce qu'ils cherchent.

    Pourquoi nous désoler et accuser Dieu ? Les maux se multiplient dans le monde, pour nous préserver de l'amour du monde. Les grands hommes, les saints et les vrais fidèles ont méprisé le monde dans son éclat; et nous ne saurions le dédaigner dans ses tristesses! Le monde est mauvais, oui il l'est; et on l'aime comme s'il était bon ! Or, qu'est-ce que ce monde mauvais?

    Ce qu'il y a de mauvais; ce m'est ni le ciel ni la terre ni les eaux, ni ce qui s'y trouve renfermé, oiseaux, poissons, végétaux. Tous ces êtres sont bons, et ce sont les hommes mauvais qui rendent mauvais le monde. Néanmoins, comme il est impossible que nous ne rencontrions des hommes mauvais dans tout le cours de cette vie, élevons nos gémissements, je l'ai déjà dit, vers le Seigneur notre Dieu, et supportons le mal pour arriver au bien. Ah! ne blâmons point le Père de famille, car il est bon. C'est lui qui nous porte; ce n'est pas nous qui le portons. Il sait comment gouverner son oeuvre. Fais seulement ce qu'il commande et espère ce qu'il promet.

  • Un cas d’école ?

    IMPRIMER

    AFRIQUE/ZAMBIE - Opposition des Evêques à la définition de la Zambie comme « nation chrétienne » dans le Préambule constitutionnel

    Lusaka (Agence Fides) - Les Evêques de Zambie souhaitent que l'actuel processus de révision constitutionnelle soit un succès après l'échec des trois précédentes tentatives de rédiger une nouvelle Constitution.
    Dans un document envoyé au Comité technique chargé de rédiger la nouvelle Constitution - document qui est également parvenu à l'Agence Fides - les Evêques présentent un certain nombre de contributions qui, à leur avis, doivent être intégrées dans la nouvelle Charte fondamentale. En premier lieu, ils s'opposent à l'introduction de normes prévoyant la peine de mort et l'avortement.

    « Dans le préambule, la déclaration du fait que la Zambie est une nation chrétienne doit être omise » affirme le document. « Ceci parce que - expliquent les Evêques - un pays ne peut pas pratiquer les valeurs et les préceptes du christianisme au travers d'une simple déclaration. Le principe de la conservation de la séparation entre l'Etat et la Religion ne doit pas être perdu. Si la Zambie est un pays multi religieux, comme le reconnaissait explicitement le préambule de la première esquisse rédigée par le Comité technique, affirmer que la Zambie est une nation chrétienne serait en contradiction avec ce fait ».

    Parmi les autres propositions présentées par la Conférence épiscopale, se trouvent des normes sur la citoyenneté et l'exploitation des ressources naturelles du pays. (L.M.) (Agence Fides 20/08/2012) »

    Ainsi donc, invoquant bien à tort le principe ambigu de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, les évêques de Zambie s’opposent à ce que le préambule révisé de la constitution du pays qualifie celui-ci de  chrétien (ce qu’il est certainement devenu très majoritairement).

    Depuis le vote de la Déclaration « Dignitatis humanae » (1965) par le concile Vatican II, l’Eglise n’a eu de cesse, en effet, de faire abolir les dispositions constitutionnelles ou concordataires qui, en Europe ou ailleurs, conféraient au catholicisme le statut de religion d’Etat. A l’ancienne doctrine, qui « tolérait » l’expression publique des autres cultes, elle substitua, comme modèle, la doctrine de l’Eglise libre dans l’Etat libre favorisant le concert pluraliste des religions  -ce qui mériterait d'être discuté s'il devait s'agir d'un "modèle unique".

    Mais dans le cas présent,  il ne s’agissait même pas de conférer à l’Eglise un statut de religion d’Etat : simplement d’affirmer la foi de la nation dans le  préambule (sans valeur juridique contraignante) des lois fondamentales qui la régissent.

    Cette lecture épiscopale du texte conciliaire nous paraît totalement abusive : pourquoi une nation ne pourrait-elle affirmer librement la foi chrétienne dont les principes devraient inspirer son ordre social? La théologie catholique n’a jamais confondu l’Eglise et l’Etat, l’écriture sainte n’est pas la charia et les dix commandements ne contredisent en rien les diverses déclarations ou conventions internationales relatives aux droits de l’homme.

    Décidément oui, un demi-siècle après l’événement, la lecture des points controversés de Vatican II appelle toujours des clarifications magistérielles.

  • Une jeune trisomique accusée de blasphème au Pakistan

    IMPRIMER

    Nous lisons ICI :

    Pakistan : une petite trisomique accusée de blasphème

    Pour la première fois un mineur a été arrêté pour « blasphème » au Pakistan. Qui plus est il s’agit d’une fillette trisomique, Rimsha Masih. Elle a 11 ans et on l’accuse d’avoir brûlé dix pages d’une brochure utilisée pour apprendre l’arabe (donc le Coran), et avoir jeté le reste aux ordures.

    La police a mis la fillette en prison sous pression des islamistes qui menaçaient de faire justice eux-mêmes, c’est-à-dire de la tuer, et sa mère avec.

    Quelque 300 familles chrétiennes du même bidonville d’Islamabad ont fui, les islamistes ayant annoncé qu’ils allaient incendier les habitations des chrétiens.

    Voir également : rtbf.be

  • L'amorce d'une nouvelle campagne pro-avortement ?

    IMPRIMER

    C'est ce que pense Jeanne Smits, toujours vigilante, au vu de ce qui se passe en République Dominicaine; voir les deux notes en lien :

  • La cage aux phobes

    IMPRIMER

    Une note très pertinente sur le blog de Zabou :

    Ouvrons la cage aux phobes

    Phobos, nom propre : en grec, le dieu de l’épouvante. 
    Phobos, nom commun : en grec, terme polysémique comme vous l’indiquera volontiers ce cher Anatole mais notamment « action de faire fuir en effarouchant », « fuite », « crainte », « frayeur », « effroi »… (et, même, je continue de citer, « crainte éprouvée par les barbares » (!!!)) 

    Je n’ai pas pris part à tous les débats qui ont secoué les médias et, par contrecoup, la blogosphère aux alentours du 15 août (très avant, finalement peu pendant mais qui continuent après), de la prière proposée par Mgr Vingt-Trois (l’avez-vous d’ailleurs vraiment mais vraiment lue ?), par choix : pas la peine de produire de la prose supplémentaire. Mais un truc qui m’a marquée et même blessée, sur lequel j’aimerais revenir bien que cela soit assez en marge de toutes ces questions mêlées de prière, d’intervention de l’Eglise sur la scène publique ou du statut de l’homosexualité, c’est ce terme en guise d’accusation qui fleurit désormais un peu partout : « homophobie » !
    Lire la suite
  • Le pape confirme: il ira au Liban

    IMPRIMER

    “La préparation du voyage du Pape au Liban se poursuit sans incertitudes de la part du Vatican” ; c’est ce qu’a affirmé le père Federico Lombardi. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège répondait aux questions de l’AFP suite aux craintes exprimées par plusieurs sources sur un éventuel report de ce voyage, en raison des répercussions de la crise syrienne sur le Liban. Pour appuyer ses propos, le père Lombardi a ajouté que la papamobile était déjà partie pour Beyrouth.

    Un voyage qui s'adresse à toute la région

    Benoît XVI est attendu au Liban du 14 au 16 septembre prochains. Il s'agira de son 24e voyage à l’étranger depuis son élection en 2005. Pendant sa visite, il signera l’Exhortation apostolique post-synodale pour le Moyen-Orient. L’Assemblée spéciale pour le Moyen-Orient du synode des évêques s’est tenue au Vatican du 10 au 24 octobre 2010 sur le thème: «L’Eglise catholique au Moyen-Orient: communion et témoignage».
    La Présidence de la République libanaise a affirmé que «cette visite confirmera la profondeur des relations historiques qui unissent le Liban au Saint-Siège et permettra de réaffirmer le statut, le rôle et la mission du Liban en tant que témoins pour la liberté et la convivialité».

    Ici: La préparation du voyage du Pape au Liban se poursuit

  • Pussy Riot and C° : anticléricalisme (très) ordinaire

    IMPRIMER

    1393771.jpgLu sur le blog « Salon beige » :

    "Jeanne Smits évoque l'hystérie anti-Poutine suscitée par l'affaire des Pussy Riot et nous informe que :

    "Pour ce qui est de la protestation populaire, elle était ailleurs. 65 000 personnes ont participé à une marche de réparation à l’occasion de la cérémonie organisée en la cathédrale par le patriarche Kirill après la profanation

    Il semblerait qu’en outre, selon la chaîne télévisée russe RT, que l’irruption des « Pussy Riot » dans la cathédrale avec leurs musiciens et orchestre se soit accompagnée de diverses dégradations, des icônes ayant été endommagées. On en a moins parlé que du coup de marteau sur Piss Christ

    Les soutiens aux jeunes femmes rendent également compte du caractère antichrétien de leurs actions. A Vienne, en Autriche, quelque 150 sympathisants du groupe, encagoulés, ont fait irruption dans la cathédrale Saint-Etienne en plein office, avant d’être rapidement éconduits par le service d’ordre. Trois personnes, deux hommes et une femme habillés en couleurs criardes comme les « Pussy Riot », ont perturbé la messe à la cathédrale de Cologne dimanche, se précipitant vers l’autel et hurlant sauvagement des slogans et portant des banderoles. Les trois perturbateurs sont poursuivis pour cette action, le cardinal Koch, sans manifester d’émotion particulière, a appelé à la fin de la messe à prier pour la Russie et pour les « préoccupations de ces personnes ».

    En Ukraine, une femme à demi nue (photo) a manifesté son soutien en abattant à la tronçonneuse un grand crucifix érigé à la mémoire des victimes du stalinisme : tout un symbole là encore."

    Ici: Soutenir les Pussy Riot c'est encourager la haine contre les chrétiens

    Post-scriptum :

    Une militante du mouvement ukrainien Femen s’est jetée seins nus sur le patriarche de l’Eglise orthodoxe russe Kirill à sa descente d’avion à l’aéroport de Kiev, en Ukraine. Vêtue d'un jean et les mots « Kill Kirill » (Tuer Kirill) écrits sur son dos nu, la militante a couru en criant « Dehors ! » vers le patriarche qui s’avançait sur le tarmac. Elle a été arrêtée par un prêtre et un garde du corps et placée placée en garde à vue.

  • SYRIE DE STEM VAN DE ZWIJGENDE MEERDERHEID: “MUSSALAHA” of VERZOENING

    IMPRIMER

    Onze media vertellen meestal over een vreedzame opstand van de Syrische bevolking die steeds  bloediger door het regime wordt onderdrukt, over de internationale gemeenschap die het regime meer onder druk moet zetten en de oppositie daadkrachtiger helpen om het bloedvergieten te stoppen en over Rusland en China die tot inzicht moeten komen om hun steun aan dit bloedig regime op te geven.

    Deze algemene opinie, verpakt in halve waarheden en hele leugens, brengt niet alleen hen in levensgevaar, die op grond van wat er echt in Syrië gebeurt ijveren voor het behoud van dit land, maar  wakkert bovendien het bloedvergieten nog aan. Buitenlandse interventies zijn niet de oplossing maar de oorzaak van het geweld.

    Laat Syrië gerust. Het volk wil vrede. Laat het zelf zijn weg van ‘mussalaha’ of  verzoening gaan.

    Een vreedzame volksopstand?

    Ik heb het begin van de opstand kunnen waarnemen in ons dorp Qâra, met zijn 25.000 soennieten en bijna 500 christenen. Wij waren regelmatig te gast bij onze collega abouna Georges, de byzantijnse pastoor en werden hartelijk ontvangen door christelijke families maar even hartelijk door moslimfamilies. We genoten van de sterke traditie van vrijheid,  gelijkheid en vreedzame samenleving waarvan het Syrische volk een model was. Geweld en stelen kwamen gewoon niet voor, er waren geen armen en er was genoeg welvaart voor zowat iedereen. Iedere vrouw en elk meisje kleedde zich zoals ze wilde. Mannen en vrouwen uit elke etnische afkomst of geloofsgroep konden alle posten bekleden. Bovendien bood Syrië aan bijna twee miljoen vluchtelingen een gastvrije thuis en een gelijkheid, die ze nergens elders in de Arabische wereld kregen. De vluchtelingen hebben we toen vooral in Damascus ontmoet maar ook in Qâra en in ons klooster. En de levensverwachting van de Syrische bevolking is gestegen van 56 (in 1970) naar 72 jaar (in 2006).  Wie heeft belang bij de huidige ontwrichting van het land?

    Lire la suite

  • Réfléchir sur l'avenir de l'Europe

    IMPRIMER

    Pascal de Roubaix, dans son "Courrier du Beffroi", consacre à l'Europe une réflexion approfondie et opportune. Nous découvrons, sur trop de sites, français notamment, des prises de position dictées par un nationalisme étroit qui ne nous semblent ni judicieuses ni équilibrées. C'est pourquoi nous relayons ici ce courrier qui nous paraît d'un bien meilleur tonneau en remerciant l'auteur pour son aimable autorisation :

    L’Europe nécessaire

    Si vous le voulez bien, utilisons le répit que nous donne l’été pour réfléchir un peu à l’avenir (faute de quoi nous serons condamnés à le subir).

    Dans les mois et les années qui viennent la bataille risque de se rejouer sans cesse entre, d’une part, ceux qui veulent une intégration des états européens dans un ensemble du style « Etats unis d’Europe », c’est-à-dire un grand pays fédéraliste, et les autres, d’autre part, qui ne veulent plus entendre parler de cette Europe chicanière, omniprésente, dispendieuse et irrespectueuse de nos états d’âmes, ni des pertes de souveraineté qu’elle implique pour nos nations.

    Les premiers se sentent portés par l’évolution irréductible de l’Histoire, les autres s’appuient sur l’Histoire pour répéter qu’on ne peut négliger le passé et qu’il faut construire l’avenir en le respectant.

    Il me semble évident que les deux camps ont raison.

    La révolution des communications est telle que les frontières ont beaucoup perdu de sens ; c’est certain. Mais ce n’est pas avec quelques traités plus ou moins volontaristes qu’on effacera en une ou deux générations  deux mille ans de l’Histoire de nos différents peuples, de nos diverses cultures, coutumes et langues, et des institutions multi-centenaires qui les encadrent; c’est tout aussi évident.

    Lire la suite

  • Pussy Riot : une déclaration de la hiérarchie orthodoxe russe

    IMPRIMER

    Déclaration du Conseil ecclésial suprême de l’Eglise orthodoxe russe à propos de la sentence prononcée à l’égard des personnes ayant souillé l’espace sacré de la cathédrale du Christ Sauveur

    « Nous estimons que les expressions de compassions à l’égard des personnes appréhendées émanant des enfants de l’Eglise ainsi que de personnes qui n’en font pas partie sont quelque chose de tout à fait naturel ».


    Le Conseil ecclésial suprême de l’Eglise orthodoxe russe vient de publier une déclaration officielle à propos de la sentence prononcée par le Tribunal du district de Khamovniki (Moscou) en ce qui concerne les actes de vandalisme commis dans la cathédrale du Christ Sauveur. Le Conseil estime nécessaire de clarifier la position de l’Eglise quant aux actes blasphématoires en question ainsi qu’à propos de la sentence judiciaire qui vient d’être prononcée. Reconnaissant la necéssité d’une réaction adéquate de la part de l’Etat nous rappelons que la hiérarchie de l’Eglise n’a pas compétence à formuler des appréciations d’ordre juridique.


    Il ressort des prérogatives exclusives de la justice laïque de définir les sanctions à appliquer. L’Eglise ne dispose pas de moyens d’exercer son influence sur le cours de la justice et ne souhaite pas en disposer. Notre analyse de ce qui s’est passé n’est en rien d’ordre politique ou esthétique. Le devoir pastoral de l’Eglise consiste à formuler une appréciation spirituelle et morale des évènements qui se sont produits. Il s’agit d’actes de blasphème, de sacrilège et d’offenses conscientes et délibérées contre ce qui est Saint, de manifestations brutales d’hostilité à l’égard des sentiments éprouvés par des millions de personnes. Il est par conséquent impensable d’accepter les affirmations selon lesquelles ce qui s’est produit à l’intérieur de la cathédrale serait une prière dite d’une manière non traditionnelle.

    Lire la suite

  • Fête de l'Aïd-el-Fitr : le message de Monseigneur Harpigny

    IMPRIMER

    Ramadan - Fête de la rupture du jeûne les 18 et 19 août

    Le message de Mgr Harpigny, évêque responsable du dialogue interreligieux

    Chers amis musulmans,

    Comme chaque année, nous tenons à saisir l’occasion de votre fête de la Rupture du Jeune à la fin du mois de Ramadan pour vous adresser une lettre, signe de notre désir d’entretenir des liens d’amitié avec vous. En effet, en de multiples lieux, musulmans et chrétiens sont appelés à vivre ensemble, à se rencontrer, à dialoguer et à développer ensemble des projets communs pour rendre chaque jour notre Terre un peu plus habitable. L’épanouissement de chacun et le développement d’une société plus juste et plus pacifique en sont les enjeux.

    Trop souvent et de façon généralisante, les religions sont pointées du doigt comme étant à l’origine de conflits parfois très violents dans le monde. Il est vrai qu’au cours de l’histoire il est arrivé et il arrive encore aujourd’hui qu’on tue au nom de Dieu. Nous savons bien que Dieu est alors un prétexte pour donner libre cours à la volonté de puissance, de domination ou de vengeance de certains, de quelque religion qu’il soit.

    N’est-il pas de notre responsabilité, chrétiens et musulmans de Belgique, de montrer notre capacité de résister aux slogans simplificateurs qui sèment la haine ou la méfiance ? Les crispations identitaires, les stratégies défensives de repli, les stigmatisations abusives ne font que renforcer la spirale de la violence. Chacun dans notre tradition, nous pouvons trouver des ressources pour désamorcer les tensions et montrer notre désir de réellement faire une place à l’autre avec toutes les richesses de sa culture et de sa religion. Au lieu de promouvoir la violence, les religions sont appelées à la dénoncer, comme elles dénoncent les faux dieux que sont l’argent et la volonté de domination.

    Nous contribuerons alors à changer le regard sur les religions. Nous pouvons montrer, partout où nous sommes engagés : au travail, à l’école, dans nos quartiers, dans nos communautés et nos familles, qu’elles sont source de vie, à la lumière du Créateur qui nous a donné la vie et nous a chargés de la promouvoir. Que notre attitude vis-à-vis de tous nos frères humains soit en cohérence avec ce que nous croyons et découvrons de Dieu, Lui qui nous appelle à vivre ensemble et à pardonner.

    Que Dieu nous aide à trouver les chemins de la paix.

    Nous vous souhaitons à tous une heureuse fête de Ramadan.

    Guy Harpigny                       Leon Lemmens                  Ds. Bernard-Zoltan Schümer 
    Évêque responsable
    du dialogue interreligieux   
    Évêque responsable
    du dialogue interreligieux
    Président par intérim du Synode 
    de l'Eglise Protestante Unie de Belgique 
  • Le Friday Fax de ce week-end :

    IMPRIMER

    C-Fam.jpg

    Cette semaine, de malheureux évènements ont eu lieu au Conseil des droits de l’homme de Genève. Stéphano Gennarini vous raconte comment une résolution favorable aux valeurs traditionnelles a été récupérée par des gauchistes soixante-huitards qui en ont détourné le contenu :

    A son tour, Wendy Wright rapporte la bataille des groupements américains pro-vie contre la ratification d’un traité onusien par le Sénat des Etats-Unis. Ils craignent en effet que ce traité soit un instrument de la promotion d’un droit universel à l’IVG.