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Actualité - Page 1623

  • Un message fort qui retentit encore à nos oreilles

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    Lors de son premier - et unique - message à la Ville et au Monde, le 27 août 1978, Jean-Paul Ier, dont on célèbre le 100ème anniversaire de la naissance, a eu ces mots :

    "Nous invitons avant tout les fils de l'Eglise à prendre de plus en plus conscience de leur responsabilité: "Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde" (Mt 5, 13 s.). Surmontant les tensions internes, qui ont pu surgir ça et là, trionphant des tentations qui poussent à se conformer aux goûts et aux usages du monde, tout comme aux chatoiements des applaudissements faciles, unis par l'unique lien de la charité qui doit animer la vie intime de l'Eglise ainsi que les formes extérieures de sa discipline, les fidèles doivent être prêts à rendre témoignage de leur propre foi face au monde : "toujours prêts à la défense contre quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous" (1Pr 3, 15).

    L'Eglise, dans cet effort commun d'une prise de conscience active et de réponse aux problèmes lancinants du moment, est appelée à donner au monde ce "supplément d'âme" qu'on invoque de toute part et qui seul peut assurer le salut. C'est cela que le monde attend aujourd'hui : il sait bien que la sublime perfection qu'il a atteinte grâce à ses recherches et ses techniques — et dans laquelle il est certes juste de reconnaître l'accomplissement du premier commandement de Dieu : "emplissez la terre et soumettez-la" (Gen 1, 28) a gagné une ligne da faite au delà de laquelle se trouve le vertige de l'abîme ; la tentation de se substituer à Dieu au moyen d'une décision autonome qui fait abstraction des lois morales, porte l'homme moderne au risque de réduire la terre à un désert, la personne à un automate, la communauté fraternelle à une collectivisation planifiée, introduisant souvent la mort là où, au contraire veut naître la vie."

  • Les persécutions ne nous empêcheront pas de témoigner de l'amour de Dieu

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    Interview du Cardinal Appiah Turkson sur les attaques continues contre les chrétiens (Osservatore Romano, en anglais et en italien)

    Les massacres ne nous empêcheront pas de témoigner de l'amour de Dieu
     
    Pourquoi y a-t-il tellement de violence contre les chrétiens dans certaines parties du monde ? Serait-ce simplement pour des raisons idéologiques ? Ou est-ce que la voix des chrétiens doit être réduites au silence car elle va à contre-courant de la direction dans laquelle l'humanité à la dérive semble s'orienter ? Ou est-ce êut-être parce que les chrétiens constituent une communauté sans défense, qu'il est donc facile d'attaquer sans subir de nombreux risques, que le terrorisme peut aisément mettre sur la scène mondiale à des fins politiques ? En un mot, comment actualiser le thème « Bienheureux les artisans de paix », que le pape a proposé pour la célébration de la Journée mondiale de la paix en 2013 ? Ces questions sont posées régulièrement quand les nouvelles du monde (...) allongent la liste des gens qui meurent à cause de leur foi et soulignent l'urgence des appels incessants et pressants du pape en faveur de la paix. Nous avons cherché des réponses dans notre conversation avec le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, président du Conseil Pontifical Justice et paix.

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  • Une stratégie subtile mais très efficace...

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    Mgr Silvano Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies à Genève, est intervenu sur le thème « la soif croissante de justice et de démocratie des peuples », dans le cadre de la rencontre internationale organisée par le mouvement Communion et Libération à Rimini (Italie), du 19 au 24 août 2012.
    L’archevêque est revenu sur son intervention, au micro de Radio Vatican en italien, dénonçant « une augmentation de l’intolérance religieuse » dans le monde.D’après le travail d’enquêtes sociologiques, déclare l’archevêque, « c’est une évidence désormais prouvée que les chrétiens sont le groupe religieux le plus persécuté dans le monde d’aujourd’hui, c’est-à-dire le groupe le plus limité dans ses droits ».« Parfois c’est l’Etat qui limite la liberté des croyants, parfois c’est la société qui persécute les communautés chrétiennes ou d’une autre minorité religieuse », explique-t-il.
    Il s’agit d’un phénomène très répandu, souligne-t-il, avec des situations « extrêmes », comme au Nigeria ou au Kenya où explosent des bombes dans les lieux de culte, ou encore comme en Irak et en Syrie, où les communautés chrétiennes sont forcées à l’exil à cause de la violence.Même si quelquefois des raisons politiques sont données à ces persécutions, « la véritable raison est la diversité de foi », affirme Mgr Tomasi. Or, « ces violentes perpétrés contre des communautés religieuses portent à la désagrégation sociale ».
    Dans la culture occidentale, poursuit-il, les croyants sont attaqués par une stratégie différente, dans laquelle on présente la religion comme « obstacle à la liberté individuelle ».Cependant, ces mêmes Etats ou groupes sociaux, en voulant « éliminer tout rôle public de la religion », « violent les droits des croyants », fait observer l’archevêque. Dans les faits, ce n’est donc pas « le groupe religieux qui empêche la réalisation du droit de chacun », mais c’est « la position publique qui limite le droit de ceux qui ont une foi religieuse ».
    C’est une « stratégie plutôt subtile mais très efficace », commente Mgr Tomasi, « car à terme elle empêche les valeurs chrétiennes d’être prises en compte dans les décisions publiques ».

  • Comment un nouvel évêque conçoit sa mission

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    KTO vous propose de découvrir Mgr Jean-Yves Nahmias, nommé par le Pape Benoît XVI évêque de Meaux (77), le 9 août 2012, suite à la démission de Mgr Albert-Marie de Monléon. Ancien évêque auxiliaire de Paris, Jean-Yves Nahmias est né le 16 septembre 1957. Il est ordonné prêtre en 1989 pour le diocèse de Paris et consacré évêque en 2006. Titulaire d’un baccalauréat canonique de philosophie, d’une licence de théologie, d’une maîtrise en droit des affaires ainsi que de certificats en criminologie et de sciences criminelles, il est également membre du Conseil pour la communication de la Conférence des évêques de France, président de Radio Notre-Dame et président de la COFRAC France (communauté francophone de radios chrétiennes). 

    (via "Riposte Catholique")

  • Débaptisation : une démarche qui n'efface pas le sacrement du baptême

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    C'est ce qui ressort de cette note figurant sur le site de l'Eglise catholique du Luxembourg :

    Appartenance à l‘Église

    On devient chrétien catholique par le baptême dans l’Église catholique ou - si on est membre d’une autre confession chrétienne – par la conversion à la foi catholique.
    Lors du baptême des petits enfants la paroisse du domicile propose une préparation des parents. La célébration du baptême est cependant possible à tout âge. A partir de l’âge scolaire le candidat est préparé lui-même à la célébration du sacrement et à la vie chrétienne : l’enfant ou le jeune au niveau de la communauté paroissiale, l’adulte au niveau du diocèse (Catéchuménat).
    La réception dans la pleine communion de l’Eglise catholique de chrétiens baptisés validement dans des confessions non catholiques (Conversion) se fait après un temps d’instruction dans la foi catholique par la célébration du sacrement de la confirmation et/ou de l’eucharistie.
    Pour différentes raisons, des baptisés peuvent désirer sortir de l’Église catholique. Cela peut se faire à travers la conversion à une autre confession chrétienne, à travers la profession d’une religion non-chrétienne ou pour d’autres raisons personnelles. La défection de l’Église se fait par la notification extérieure à l’autorité ecclésiastique compétente de la décision intérieure de quitter la communauté de l’Église. Cela se fait ordinairement par lettre à l’archevêché, à laquelle il faut joindre une copie de la carte d’identité. Il est très important de communiquer le lieu et la date du baptême afin que les registres paroissiaux puissent être mis à jour.
    Le sacrement de baptême ne peut être annulé, mais l’Église respecte la volonté de celui qui quitte l’Église : dorénavant il n’est plus considéré comme catholique. Celui qui déclare sa défection de l’Église, se sépare de la communauté catholique et perd les droits qu’il avait comme membre. Ainsi la réception des sacrements, la célébration des funérailles catholiques ou la prise en charge de la fonction de parrain ou marraine ne sont plus possibles.
    Après défection advenue, la réintégration dans l’Église catholique est possible à tout moment. Dans un premier moment, on peut contacter pour cela un prêtre ou agent pastoral catholique de son choix. Vu que la défection s’est faite par un acte formel devant l’autorité ecclésiale, il faut aussi un acte formel pour la réintégration. Après la profession de foi, le candidat est réintégré à la communauté de l’Église par l’archevêque ou son délégué. Cela peut se faire pendant une célébration liturgique publique ou en privé. Un nouveau baptême n’est pas nécessaire car le sacrement n’a pas perdu sa validité par l’acte de défection.
  • RDC : fillettes, adolescentes et femmes paient le prix fort

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    L'information paraît sur La Libre d'aujourd'hui :

    A Bukavu, une section de l’hôpital Panzi accueille les femmes victimes des viols collectifs de la guerre. Le Dr Mukwege se bat pour leur redonner un espoir. Prix Roi Baudouin en 2011, le médecin congolais a reçu jeudi Didier Reynders dans son hopital de Bukavu, où près de 40 000 femmes et jeunes filles ont déjà été soignées.

    Fatigué de voir les délégations ministérielles défiler dans son établissement sans que rien ne change, désespéré de voir que la situation empire à l’est du Congo, il a parlé, devant le ministre belge, d’injustice et de lâcheté, de courage qui faisait défaut.

    "La Libre" l’a interviewé peu après.

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  • Un monastère renaît des cendres concentrationnaires

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    C'est ici : La restauration du monastère de Solovetski

    La restauration du monastère orthodoxe de Solovetski, situé sur les îles Solovki en mer Blanche est un des plus importants objectifs de l’Etat et de l’Eglise russe. C’est le monument au courage et à la force spirituelle de nos ancêtres, a indiqué le patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille se trouvant actuellement sur les îles Solovki.

    Le monastère Solovetski ou Solovki a été fondé en 1429 par les moines Gherman (Herman) et Savvati (Sabbatius, Sabbace) venus du monastère de Kirillo-Belozerski. Aux XVème et XVIème siècles, le monastère s'est rapidement enrichi, augmentant son territoire pour devenir un des plus célèbres couvents sur le territoire russe et à l’étranger.

    « Chaque fois que je visite les îles de Solovki, l’éprouve un sentiment particulier. La beauté et la sévérité de la nature nordique accentue cet exploit que les gens ont accompli en nom de Dieu ayant renoncé à la vie mondaine et aux conditions plus ou moins confortables de l’existence pour sauver leur âme », a souligné le patriarche.

    Les îles de Solovki constituent un endroit particulier pour Cyrille lié aux émotions personnelles. Après la révolution bolchevique de 1917, les autorités soviétiques ont fermé progressivement le monastère entre 1920 et 1923 pour incorporer ses bâtiments dans le vaste complexe répressif des Solovki. Les moines, sécularisés, restèrent pour accomplir des travaux de force ainsi que pour accueillir les premiers déportés « contre-révolutionnaires », avant d'être à leur tour adjoints à la masse des prisonniers avec le développement des campagnes anti-religieuses qui suivirent la guerre civile russe.

    « Mon grand-père Vassili a été envoyé en exil avec les autres prêtres. Un jour, ces exilés orthodoxes ont décidé de prononcer un office. Mon grand-père a été condamné à 30 jours d’isolation sur le mont Sekirkaïa, peine presque insupportable surtout pendant les froids ». Le grand-père père du patriarche a eu de la chance, il a survécu à ces affreux 30 jours.

    Aujourd'hui, le monastère Solovetski a retrouvé son activité d'origine, une quarantaine de moines y habitent et participent à sa restauration. Plus de 350 millions de roubles (plus de 10 millions de dollars) ont été investis pour ces buts par la direction de la région d’Arkhangelsk en 2012.La restauration du couvent est une affaire sainte, est persuadé le patriarche Cyrille. Mais il est très important que la modernisation de change pas la grandeur de cet endroit, a-t-il souligné.

  • Pussy Riot : retour sur un procès exemplaire

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    Excellente analyse de Michel Segal découverte (via Benoît-et-moi) sur un blog à recommander :

    Le procès des Pussy Riott soulève de vraies questions de civilisation et il est extrêmement décevant que cette histoire russe n’ait pas été l’occasion d’en débattre. Tout d’abord, il faut rappeler que c’est l’église et non l’état qui portait plainte contre les Pussy Riott car, contrairement à ce que semblent suggérer les commentaires, le délit commis par le trio est à l’encontre de l’église et non de Poutine. On ne leur reproche pas de chanter contre Poutine mais d’avoir profané une cathédrale. Il faut dire également que le mot russe hooligan signifie voyou, et hooliganisme peut être traduit par "trouble à l’ordre public" ou encore par « vandalisme », mais certainement pas par son homonyme français qui n’a, en l’espèce, aucun sens. Pourtant, c’est ce qu’ont fait sans honte tous les journaux. Il faut donc croire que pas un seul des journalistes n’a fait un travail minimum : traduire le chef d’accusation. Beaucoup de commentateurs se sont enthousiasmés de l’aubaine et se sont précipités pour tout mélanger et crier à la répression, trouvant là une nouvelle occasion d’exprimer leur haine de Poutine. Et les mêmes moralistes demanderont bientôt les punitions les plus sévères contre ceux qui, en France, déposent des têtes de porc dans les mosquées. Or, il s’agit des mêmes questions : celle de l’existence du sacré dans nos sociétés occidentales d’une part, et de sa protection par l’état d’autre part.

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  • Un site internet pour l'Année de la Foi

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    images.jpg(ZENIT.org) – Le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation lance le site internet officiel de l'Année de la foi, en ce mois d’août 2012 : http://www.annusfidei.va

    Le site est disponible en italien et en anglais. Il présente notamment le calendrier de l’Année de la foi (11 octobre 2012 - 24 novembre 2013), régulièrement mis à jour par le dicastère.

    L’interface propose également de nombreux documents de réflexion et d’approfondissement, tels le Catéchisme de l’Eglise catholique, les actes du Concile Vatican II, les catéchèses de Benoît XVI sur les apôtres, sur les Pères de l’Eglise, sur la prière, sur les théologiens médiévaux et sur les grandes femmes de l’Eglise, ainsi que diverses présentations de l’Année de la foi.

    Chaque diocèse peut en outre signaler au Secrétariat organisateur les initiatives qu’il prévoit au niveau de l'Eglise locale. Les évènements majeurs seront publiés.

    La partition de l’hymne officiel « Credo, Domine », composé pour l’Année de la foi est disponible en téléchargement. De même, le logo de l’Année de la foi, qui représente une barque, la barque de Pierre, symbole de l’Eglise, sur fond de soleil, qui évoque l'eucharistie. Le mât est en forme de croix, tandis que les voiles dessinent le trigramme du Christ : IHS, qui signifie couramment « Jésus Sauveur des Hommes » (en latin « Iesus Hominum Salvator »).

    Enfin, dès la page d’accueil, un compte à rebours égrène le temps restant jusqu'au 11 octobre 2012.

  • Lobby international de l'IVG et orientation sexuelle au menu du Friday Fax (24/8/2012)

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     Friday-Fax-Header-French.jpg

    Stefano Gennarini vous rapporte le plaidoyer ému d’un sénateur philippin contre le projet de loi sur la santé reproductive soutenu par l'UNFPA. Cette loi rendrait obligatoire l’enseignement d’un programme d’éducation sexuelle dangereux et autoriserait l’IVG dans ce pays pro-vie.


    L'article d'Austin Ruse traite des discussions diplomatiques en cours sur l’orientation et de l'identité sexuelle qui ont lieu dans l’anticipation de la prochaine session de l'Assemblée générale en septembre. Le débat onusien sur l’orientation sexuelle ne traite pas de la peine de mort en raison de l’orientation homosexuelle. Il regarde le mariage, la famille, et l'adoption et les autres désirs que le lobby homosexuel tente d’imposer au le reste du monde.

  • Le formatage des esprits à l'école

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    Les programmes et les manuels scolaires sont loin d'être exempts de contenus tendancieux. La réflexion sur l'évolution démographique est un terrain particulièrement propice à des dérapages évidents. Je me rappelle l'étonnement des élèves lorsque, au cours d'histoire, on analysait les facteurs qui ont permis un développement économique et civilisationnel important, que ce soit au XIIIème siècle, à la Renaissance, à l'aube de la Révolution Industrielle, et que l'on mettait en évidence la croissance démographique comme facteur évident de progrès. Cela semblait aller à l'encontre de leur perception habituelle, dûment formatée ailleurs, et suivant laquelle l'augmentation de la population était perçue négativement. C'est donc très opportunément que Pierre-Olivier Arduin dénonce le malthusianisme qui se cache dans les manuels scolaires lorsqu'est abordée la question du développement économique en corrélation avec l'évolution démographique.

    A lire ici : Géographie au collège : Malthus embusqué

  • Syrie : la Russie a-t-elle tout faux ?

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    Un article, mis en ligne par le Nouvel Economiqte, défend la position de la Russie sur le dossier syrien :

    Et si Poutine avait raison

    Pour Moscou, derrière la chute d’Assad se profilerait la création d’un grand espace sunnite-islamiste anti-occidental. La crise syrienne n’en finit pas. D’une révolution, dans le droit fil de ce qui a été observé en Tunisie ou en Egypte, elle a mué en une véritable guerre civile avec son cortège d’horreurs et d’exactions. Bachar al-Assad a clairement une grande responsabilité dans la dégradation de la situation. Au lieu d’écouter, et de répondre, aux aspirations légitimes à plus de démocratie du peuple syrien, il s’est enfermé dans une logique clanique de repli sur soi et de recours à la force armée.

    Si le dirigeant syrien tient encore, c’est en raison du soutien que lui accordent l’Iran, la Russie et la Chine, ces derniers pour l’essentiel sur le plan diplomatique. Cela est indubitable ; il est clair aussi que la solution au problème syrien passe en grande partie par Moscou.

    Sans l’accord de la Russie, en effet, point de mandat de l’ONU pour une solution politique pleinement acceptée, encore moins pour une intervention militaire. La réticence de Moscou à lâcher Assad tient bien sûr au maintien de ses intérêts dans cette région du monde. La Syrie est un de ses gros clients, notamment en matière d’armements. La côte syrienne offre aussi à ses navires de guerre sa seule base permanente en Méditerranée, à Tartous. Elle tient aussi à certains principes, notamment à celui de la non-ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat. A cet égard, il est clair que le précédent libyen, où le mandat onusien a allégrement été transgressé par les Occidentaux pour éliminer physiquement Kadhafi, pèse significativement dans le blocage russe.

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