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Actualité - Page 1629

  • Egypte : un massacre évité de justesse ?

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    Sous le titre "Evitée de justesse, une Saint-Barthélémy copte", Oasis analyse les récents évènements provoqués par le film "L'Innocence des Musulmans" :

    Récapitulatif provisoire mais non sommaire des manifestation contre le film "Innocence of Muslims"

    Au risque de se tromper, il est possible de reconstituer la séquence de la semaine dramatique qui s’est écoulée comme suit :

    1. Il y a quelques mois, une bande de fanatiques coptes vivant aux USA tourne ou participe au tournage d'une sorte de navet qu’ils prennent pour un pamphlet anti Prophète. Personne ne le note, malgré le fait que par provocation ils postent des extraits de cette « œuvre » sur youtube.

    2. Il y a une semaine, un « entrepreneur religieux » se disant salafiste, une sorte de présentateur télé ou de prédicateur qui s'est spécialisé dans la vitupération anti libérale, anti copte, anti tout, diffuse sur sa chaîne télé les 14 minutes d'extraits du navet en question.

    Première Remarque: impossible de croire que les personnes impliquées dans un et dans deux ne savaient pas ce qu'elles faisaient. Reste à savoir quels ont été leurs calculs et si elles ont eu des commanditaires.

    3. Comme prévu la colère a été immense.

    4. Les différentes autorités et acteurs coptes vivant en Égypte ont très vite condamné le film.

    5. Les frères musulmans, les salafistes institutionnels et la jamâ‘a islâmiyya ont redouté une sorte de saint Barthélémy anti copte voire pire. Il fallait à tout prix éviter une catastrophe « confessionnelle ».

    6. Ils ont décidé de croire ou de faire semblant de croire que les États-Unis étaient « coupables ». Le but de ce message est de « dévier » la colère des extrémistes, de la base, de ceux qui voulaient défendre leur religion, pour qu'elle ne s’exprime pas contre les coptes. Les USA étaient un bouc émissaire commode, et on pourrait toujours recoller les morceaux après.

    7. Malheureusement cela a dérapé en Égypte et en Libye, avec des conséquences tragiques dans les deux cas.

    Deuxième remarque: reste à savoir si les dérapages sont dus à des mouvements de foule en colère, ou s’ils ont le fait d'acteurs politiques ou terroristes voulant piéger les islamistes et les États-Unis.

    8. Qui plus est les Frères ont très mal géré leur communication avec les USA. Mais il faut dire qu'ils avaient à résoudre une quadrature du cercle: comment éviter un désastre confessionnel, sans apparaître tiède dans la défense de la foi, sans aller trop loin dans l'escalade contre les USA.

    9. Mais dans l’ensemble on peut affirmer que l'attitude du camp islamiste, si on excepte les électrons libres et les salafo/anarchistes, a été la bonne. En tant que citoyen Égyptien et en tant que copte, je leur dis merci.

    10. Tous les acteurs islamistes et coptes ont à réfléchir sur les contraintes qu’imposent leurs dispositifs discursifs, idéologiques et organisationnels. Un dérapage de plus, et cette crise prenait des proportions encore plus effrayantes. Cette fois ci, les dynamiques mortifères et belliqueuses ont (pour l'instant) tant bien que mal été contenues. Rien ne dit que ce sera le cas la prochaine fois.

    Je le redis en conclusion: merci aux frères, aux salafistes responsables et à la jamaa islamiyya.

    Prions ensemble pour l'Égypte.

    L'article : Evitée de justesse, une Saint-Barthélemy copte

  • Allemagne: le kirchesteuer en débat

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    De Natalia Trouiller sur le site "La Vie":

    En Allemagne, selon un système mis en place au XIXe siècle, il n'existe pas de denier du culte: on coche sur sa feuille d'impôt une case correspondant à sa religion, et l'Etat prélève directement une partie de votre salaire, qui va alors au culte de votre choix; si vous n'appartenez à aucune religion, vous n'êtes pas prélevé. Ce système permet de comptabiliser avec précision le nombre de croyants des différentes religions... si l'on excepte que certains de ceux qui ne payent pas cet impôt sont peut-être davantage des personnes en difficulté économique que des mécréants.

    En tout cas, la prise de position drastique des évêques allemands sur cette question risque de provoquer bien de remous. L'affaire avait démarré en 2007. Un canoniste allemand, Hartmut Zapp, avait alors révélé dans une interview qu'il ne payait plus l'impôt religieux allemand, le Kirchensteuer. Choquée, la Conférence des évêques l'avait alors poursuivi en justice. Elle a perdu le procès en première instance, puis l'a gagné en appel en 2010, maisl'affaire sera rejugée devant un tribunal fédéral à la fin du mois. Il faut dire que l'hémorragie de fidèles ne cesse de croître: rien qu'en 2010, année particulièrement rude pour une Eglise allemande empêtrée dans les scandales de pédophilie, 18.000 fidèles ont renoncé à payer le Kirchesteuer.

    Comment faire, donc, pour enrayer le mouvement? C'est une drôle de parade que les évêques allemands pensent avoir trouvée. Dans un décret paru sur le site de la Conférence des évêques allemands, ils expliquent que dorénavant, "celui qui déclare aux autorités civiles compétentes son retrait de l'Église pour quelque raison que ce soit déroge ainsi au devoir de servir l'Église […], ainsi qu'au devoir d'apporter sa contribution financière afin de permettre à l'Église d'accomplir ses devoirs". Concrètement, les mauvais payeurs devront donc s'abstenir des différents "services" ecclésiaux, mariages, funérailles et  ne pourront pas non plus être parrains ou marraines d'un enfant catholique. Tollé sur le web, où de nombreux articles en anglais, en allemand (et maintenant en français) expliquent, pour reprendre le titre de Slate.fr, que "les mauvais payeurs n'iront pas au Paradis".

    La réalité est un peu plus complexe, puisque d'ores et déjà, en Allemagne, quiconque veut bénéficier d'une kyrielle de services d'Eglise (inscrire ses enfants chez les scouts, ou dans certaines écoles catholiques) doit depuis longtemps prouver qu'il paie le Kirchensteuer. En fait, le décret ne fait que préciser une situation existante; de plus, il a été approuvé par la Congrégation pour les évêques au Vatican, ce qui ne lui confère aucune valeur canonique: si c'était le cas, il aurait fallu qu'il soit approuvé par la Congrégation pour le clergé, ou par le Secrétaire d'Etat, ou par le pape lui-même. Tout indique qu'il s'agit de frapper un grand coup pour mettre les catholiques pratiquants face à leurs responsabilités. Au risque d'une image de marque désastreuse, et d'une pastorale fort difficile à appliquer concrètement.

    Référence: L'Eglise allemande fait la chasse aux mauvais payeurs

    Rappelons qu’en Belgique l’Eglise et l’Etat sont, certes, indépendants mais que ce dernier apporte son aide et sa protection aux Eglises ou cultes reconnus, notament par une politique de subsidiation (couverture des déficits des fabriques d’église, entretien et construction des édifices cultuels etc.) et de prise en charges (inscrite dans la constitution) des traitements de leurs ministres. Ces cultes sont actuellement au nombre de sept: catholique (1802), protestant (1802), israélite (1808), anglican (1870), islamique (1974), orthodoxe (1985) et la laïcité organisée (1993). La répartition du budget entre ces cultes n'est pas liée à un système de dédicace « objective » via les déclarations fiscales des contribuables.

  • Belgique : l'avortement en augmentation

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    RTL-TVI pose cette question "Pourquoi le nombre d'avortement augmente ?

    ... et y répond de la façon suivante :

    "Selon le rapport annuel de la Commission nationale d'évaluation chargée d'évaluer l'application des dispositions relatives à l'interruption de grossesse, l'augmentation du nombre d'avortements  (19.578 interruptions volontaires de grossesse en Belgique) touche principalement les femmes âgées de 20 à 35 ans, et donc pas les adolescentes. Pour ces dernières, les chiffres sont d'ailleurs restés stables ces 5 dernières années. 

    Les différentes raisons

    Près de 7 femmes qui ont subi un avortement sur dix ne sont pas mariées et ne l'ont pas encore été. La moitié n'a pas eu d'enfants. Quarante pour cent s'estiment trop jeunes, sont encore étudiantes ou n'ont pas encore envie d'avoir un enfant. Pour 10% des femmes concernées, des problèmes relationnels ont guidé leur décision d'avorter. Dans près de la moitié des cas, les femmes n'avaient utilisé aucun moyen de contraception et une sur trois n'avait pas utilisé le leur de manière correcte. Certaines femmes disent ne pas avoir assez d'argent pour se payer la contraception et  reviennent donc régulièrement se faire avorter."

    D'où l'urgence de s'associer aux 40 Days for Life comme Daniel Hamiche nous y invite sur Americatho :

    40 Days for Life : c’est dans deux jours !

    La nouvelle campagne des 40 Days for Life s’annonce déjà comme la plus importante jamais organisée aux États-Unis : elle se déroulera dans 314 villes (dans 49 États de l’Union, plus le District de Washington), dans 7 provinces du Canada et également en Angleterre, en Australie, en Espagne et, pour la première fois, en Ouganda ! Pendant 40 jours, et 24 h sur 24, des vigiles vont se succéder devant des centaines d’avortoirs pour prier afin de mettre un terme à l’abomination de l’avortement. Comme pour chaque campagne, je vous invite à vous associer, par une prière de l’“arrière”, à nos frères Américains, en priant une dizaine de chapelet (c’est-à-dire 10 Je vous salue Marie par jour et pendant quarante jours) aux intentions des 40 Days for Life. Cette campagne d’automne commence dans deux jours le 26 septembre et s’achèvera le 4 novembre. Je compte sur vous pour vous y associer et je vous invite à vous inscrire ici. Les inscrits, comme pour toutes les précédentes campagnes, recevront une modeste Lettre quotidienne d’informations accompagnée de la citation de la Sainte Écriture à méditer et de l’intention particulière de prière du jour. J’espère de tout cœur que nous serons cet automne encore plus nombreux que lors du dernier Carême à prier avec ferveur aux intentions des 40 Days for Life. J’attends donc votre inscription ici. Merci !
  • Le "mariage" homosexuel recalé en Australie

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    Rejet par la chambre des représentants d’une loi de réforme

     Le non de l’Australie aux mariages homosexuels (Osservatore Romano)

    Sydney, 22 septembre.

     C’est avec 42 voix pour et 98 contre que la chambre des représentants australienne a infligée une dur échec à la proposition de loi qui prévoyait la légalisation des mariages homosexuels. Même les chefs des deux plus grands partis, le premier ministre Julia Gillard (présent au vote et qui a laissé toute liberté de conscience) pour les travailleurs et Tony Abbot, pour les conservateurs, ont tous les deux exprimé leur désapprobation à l’égard de la loi.

    Diverses organisations chrétiennes australiennes ont exprimé leur satisfaction pour les résultat du vote, et ont remercié les membres du parlement pour avoir garanti que le mariage demeure entre un homme et une femme. La majorité des parlementaires travaillistes a voté en conscience et non selon les indications du parti, tandis que l’opposition s’est exprimée de manière compacte contre le projet.

    « Le vote écrasant à la chambre des représentants en faveur du mariage entre un homme et une femme, a déclaré Chris Meney, directeur du Centre pour la vie, le mariage et la famille de l’archidiocèse de Sydney – a été très apprécié. C’est aussi un vote qui confirme la vérité de la façon dont le mariage a toujours été interprété, à savoir l’union entre un homme et une femme ».

  • Une protection internationale pour le mariage et la famille

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    Aux démocrates chrétiens le Pape rappelle le fondement éthique de la politique et de l'économie

    Respect de la vie à toutes ses étapes (Osservatore Romano)

    S'il manque l’engagement dans la recherche d’un solide fondement éthique dans l’action sociale et d’une ferme protection dans le domaine international de la famille, il sera difficile de sortir de la crise mondiale actuelle. C’est ce qu’a rappelé Benoît XVI en faisant référence à l’Evangile, au Catéchisme de l’Eglise, à Centesimus annus, aux enseignements de son magistère, s'adressant aux membres de l’Internationale démocrate-chrétienne, reçus au matin de ce 22 septembre en audience dans la salle des Suisses au palais apostolique de Castel Gandolfo. Le Pape a souligné la responsabilité des politiques afin qu’ils continuent « à défendre comme central et impératif » le bien commun et « la protection inaliénable de la dignité de la personne » plutôt que se limiter « à répondre aux urgences d’une logique de marché ». Ce dernier type de comportement fait qu’il y a eu jusqu’à présent « malheureusement de nombreuses et bruyantes » offres de « réponses sommaires, superficielles et de peu de consistance aux besoins les plus fondamentaux et profonds de la personne ». Evoquant la lettre à Timothée,  Benoît XVI met en garde contre le fait  que pourrait venir le jour où « l’on ne supportera plus la saine doctrine, mais, afin d’entendre quelque chose, les hommes s’entoureront de maîtres selon leurs propres caprices, refusant de prêter attention  à la vérité pour se perdre derrière des fables ». Rappel donc à y prêter une plus grande attention au moment ou l’on est appelé à faire « des choix fondamentaux inhérents au sens de la vie à la recherche du bonheur ». En premier lieu il a donc demandé un engagement renouvelé pour le respect de la vie « à toutes ses étapes, de la conception à sa fin naturelle »; un engagement qui se mêle à celui du respect du mariage comme union indissoluble entre un homme et une femme et comme fondement à son tour de la communauté familiale ». C’est précisément la famille qui a besoin d’une plus grande protection parce qu’elle est la base « d’une coexistence sociale ». Un progrès authentique de la société humaine « ne peut se passer  – a conclu le Pape – des politiques de protection et de promotion du mariage et de la communauté qui en découle ». Des politiques, a t-il précisé qu'il incombe non seulement aux Etats mais à la communauté internationale elle-même de mettre en place, dans le but d’inverser la tendance vers un isolement croissant de l’individu, source de souffrance et de dessèchement aussi bien pour l’individu lui-même que pour la communauté ». Et c’est de cela dont doivent s’occuper ceux qui ont des responsabilités sociales. (Osservatore Romano, 23 septembre 2012)

  • Nouvel attentat suicide contre une église catholique au Nigeria

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    Nigeria: attentat suicide contre une église, au moins trois morts (Radio Vatican (it)

    Un nouvel attentat suicide a frappé la ville de Bauchi, dans le nord du Nigeria. L'objectif de l'attaque était l'église catholique de Saint-Jean, où, selon un porte-parole du gouvernement, on compterait trois morts et plusieurs blessés. Le même responsable a attribué l'attaque - qui a eu lieu lors d'une messe - à un «attentat suicide». La ville de Bauchi a souvent été la cible des islamistes de la secte "Boko Haram", dont les actes ont causé, selon certaines sources, plus de 680 morts cette année. Ces derniers jours, les autorités nigérianes ont imposé un couvre-feu sur deux autres villes du nord, où l'armée mène des perquisitions aux domiciles de tous les militants appartenant à un mouvement extrémiste. 

  • BXL, 26 septembre : Promouvoir une culture de dialogue et de paix au Moyen Orient

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    Conférence débat avec Mgr Youssef Soueif

    mercredi 26 septembre 2012

     

    "Le monde entier fixe son attention sur le Moyen-Orient qui cherche sa voie. Puisse cette Région montrer que le vivre ensemble n’est pas une utopie et que la méfiance et le préjudice ne sont pas une fatalité. Les religions peuvent se mettre ensemble au service du bien commun et contribuer à l’épanouissement de chaque personne et à la construction de la société." Extrait de l'Exhortation Apostolique "L'Eglise au Moyen Orient" qui sera présentée par Mgr Soueif à l'occasion de cette soirée-débat.

     

    Promouvoir une culture de dialogue et de Paix au Moyen Orient

    Soirée débat avec Mgr Youssef Soueif, Archevêque des Maronites de Chypre

    Conférence en anglais sans interprétation

     

    mercredi 26 septembre à 19h

    à la COMECE, 19 square de Meeûs, 1050 Bruxelles

     

    Inscription obligatoire : http://www.comece.org/site/fr/activites/evenements

  • BXL, 2 octobre : Un séminaire sur la discrimination à l'égard des chrétiens en Europe

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    images (3).jpgPour la deuxième année consécutive, la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne) organise

    un séminaire d'une demi-journée

    sur l'intolérance et la discrimination à l'égard des chrétiens en Europe,

    en coopération avec le Groupe des Conservateurs et Réformistes européens (ECR Groupe) et le Groupe du Parti populaire européen (Groupe PPE) au Parlement de l'Union européenne:

    Mardi 2 octobre, 9H30 - 13H00, salle JAN Q2 (Parlement Européen)

    Le séminaire de cette année mettra l'accent sur les points suivants: présentation des rapports sur la situation des chrétiens en Europe et sur la liberté de religion en Europe: développements positifs et défis actuels. Après avoir acquis une vision claire de la situation actuelle des chrétiens en Europe, nous aimerions en savoir plus sur la réaction des députés à la situation susmentionnée.

    Pour ce séminaire, la participation de journalistes de premier plan tels que l'Observatoire sur l'intolérance et la discrimination contre les chrétiens en Europe, le Centre européen pour le droit et la justice et de l'Office parlementaire de la Conférence épiscopale d'Ecosse sont attendus. Les experts juridiques originaires de Lituanie, d'Espagne et du Vatican sont également invités. Enfin, les députés et autres fonctionnaires de l'UE vont livrer leur propre expertise.

    Le séminaire proposera une réflexion sur les résultats positifs de la lutte contre l'intolérance et de la discrimination à l'égard des chrétiens en Europe. L'affaire Lautsi a été un grand succès, non seulement parce que le droit à la liberté religieuse a été confirmé, mais aussi parce que l'opinion publique en Europe en a entendu parler, les citoyens sont devenus plus conscients du problème et plus actifs. Un autre résultat positif est la mise en place de nouvelles institutions qui travaillent sur l'intolérance et la discrimination contre les chrétiens en Europe. La même chose pourrait être dite au sujet de la discussion du rapport McCafferty au sein du Conseil de l'Europe.

    Télécharger le programme

    Inscription obligatoire. S'inscrire avant le mercredi 26 septembre: http://www.comece.org/site/en/activities/events/article/5131.html

  • Mariage homosexuel en France : Mgr Aillet veut un débat public

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     Communiqué de l’évêque de Bayonne :

     

     

     

     

     « Les récentes déclarations du Cardinal Barbarin, qui ont défrayé la chronique, ont permis d’ouvrir un débat dont nous étions privés à propos du projet de loi sur le « mariage » entre personnes de même sexe et l’adoption par les couples homosexuels.

    Nous récusons, bien entendu, toute forme d’injuste discrimination vis-à-vis des personnes homosexuelles qui ont le droit d’être reconnues dans leur dignité personnelle, mais nous n’acceptons pas non plus qu’un lobby qui ne représente qu’une partie des homosexuels, eux-mêmes très minoritaires, puisse imposer sans discussion son point de vue auprès des medias et de l’actuelle majorité parlementaire. Nous demandons, au contraire, qu’un vrai « débat citoyen », somme toute comparable aux « Etats généraux de la Bioéthique » de 2009, soit organisé dans les meilleurs délais.

    A défaut d’un tel débat public, faudra-t-il descendre dans la rue pour se faire entendre, défendre l’institution du mariage et le droit fondamental de chaque enfant d’être éduqué par un père et une mère ?

    C’est Lionel Jospin qui, en 2004, rappelait que « le mariage est dans son principe et comme institution l’union d’un homme et d’une femme » et qu’un enfant « n’est pas un bien que peut se procurer un couple hétérosexuel ou homosexuel mais une personne née de l’union d’un homme et d’une femme ». Nul n’est en droit de sacrifier le droit des enfants aux désirs et aux intérêts particuliers des adultes.

    + Marc Aillet, le 21 septembre 2012 " 

     

    Ici : exigeons un débat public !

  • Religions : l’Afrique n’est pas l’Europe

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    Michel Janva relève ceci sur le blog « Salon beige »

    Les chiffres montrent que le christianisme en Afrique est devenue la première religion. C'est ce qui ressort d'une étude présentée lors d'une conférence organisée par le CESNUR (Centre d'études sur les nouvelles religions), fondé par Massimo Introvigne, à l'Université d'El Jadida au Maroc. Selon les données, les chrétiens représentent désormais 46,53% de la population africaine par rapport à 40,46% de musulmans et 11, 8% de membres des religions traditionnelles africaines.

    Parmi les pays africains, 31 ont une majorité chrétienne, 21 sont à majorité musulmane, et 6 voient encore dominer les religions ancestrales. En 1900, les chrétiens en Afrique étaient 10 millions. En 2012, ils sont 500 millions. En 1900, les Africains représentaient 2% des chrétiens dans le monde contre 20% aujourd'hui. Et dans dix ans, l'Afrique surpassera à la fois l'Europe et les Amériques.

    Pour Massimo Introvigne, certains craignent ce développement du christianisme. C'est peut être l'une des causes de certaines attaques.

    "Certains fondamentalistes islamiques sont scandalisés qu'il y ait en Afrique plus de chrétiens que de musulmans, c'est pourquoi ils tuent des chrétiens dans des pays tels que le Nigeria, le Mali, la Somalie, le Kenya. Les fondamentalistes pensent qu'aujourd'hui la bataille décisive pour voir si le monde sera musulman ou chrétien se déroule en Afrique. Et l'islam est perdant. Pour cette raison, ils réagissent avec des bombes."

    Ici : Les chrétiens sont les plus nombreux en Afrique

  • Semer sans compter

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    L'Evangile au quotidien propose en "Commentaire du jour" un extrait de saint Jean Chrysostome  docteur de l'Église (IVe s.) :

    Le semeur sème sans compter

          Je n'ai pas persuadé aujourd'hui mon auditeur, mais peut-être le ferai-je demain, peut-être dans trois ou quatre jours ou dans quelque temps. Le pêcheur qui a jeté inutilement ses filets pendant un jour entier prend quelquefois sur le soir, au moment de partir, le poisson qu'il n'avait pas pu prendre pendant le jour. Le laboureur ne laisse pas de cultiver ses terres, même s'il n'a pas eu de bonne récolte pendant plusieurs années, et à la fin, une seule année répare souvent et abondamment toutes les pertes antérieures.

          Dieu ne nous demande pas de réussir, mais de travailler ; or, notre travail ne sera pas moins récompensé parce qu'on ne nous aura pas écoutés... Le Christ savait bien que Judas ne se convertirait pas et pourtant jusqu'à la fin il essayait de le convertir, en lui reprochant sa faute dans les termes les plus touchants : « Ami, pourquoi es-tu venu ? » (Mt 26,50 grec). Or, si le Christ, le modèle des pasteurs, a travaillé jusqu'à la fin à la conversion d'un homme désespéré, que ne devons-nous pas faire pour ceux envers qui il nous est ordonné de toujours espérer ?

  • La morale laïque n'est pas une morale universelle

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    Sous le titre "Une morale tout à fait immorale", Chantal Delsol critique le projet du ministre français Peillon d'imposer un cours de morale laïque dans les écoles de l'Hexagone. Les cours de morale laïque qui existent chez nous depuis belle lurette illustrent les propos de l'auteure.

    On ne peut qu’approuver Monsieur Peillon quand il regrette l’ambiance chaotique de nos salles de classe, l’indiscipline avérée et les injures sexistes et racistes qui agrémentent nos préaux. Et on peut se féliciter que l’école à cet égard décide de venir au secours des familles trop souvent déficientes. Le ministre nous le promet : l’école de la République n’apportera que la morale universelle, à laquelle tout le monde adhère…

    Bien entendu une morale universelle existe, ce qui d’ailleurs nous rassure quant à l’unité de l’espèce humaine ! Toutes les cultures pensent que la paix est préférable à la guerre, l’amour à la haine, et tous les hommes de la terre conseillent de sauver le noyé plutôt que de lui enfoncer la tête sous l’eau. Pourtant la morale universelle ne saurait pas s’enseigner telle quelle, car elle est beaucoup trop générale et demande à être interprétée, ce qui explique la diversité des cultures.

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