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Actualité - Page 1708

  • Eglise d’Irlande: la fracture

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    Les “matinales” de la Vie titrent sur les divisions doctrinales qui minent l’Eglise catholique en Irlande:

    Dans l'affaire de la sanction par Rome du père D'Arcy, à qui le Vatican a ordonné de ne plus écrire ni communiquer ses points de vue jugés trop libéraux sur la contraception et l'ouverture du sacerdoce aux femmes, c'est à présent la BBC qui entre dans la controverse. La radio publique a en effet publié un communiqué dans lequel elle se déclare mécontente des révélations du père D'Arcy, qui a expliqué vendredi que depuis quatorze mois, il soumettait toutes ses chroniques pour relecture aux autorités ecclésiales avant de les dire sur les ondes. Selon la BBC, cela viole les règles éditoriales du groupe. "Le contrôle éditorial de l'émission Pause for Thoughts sur Radio 2 est la responsabilité exclusive de la BBC", dit le communiqué envoyé à l'Independant on Sunday. Le père D'Arcy, qui collaborait à l'émission depuis 20 ans, a révélé cela dans une autre émission de radio, le Marian Finucane Show, et a avoué ne pas comprendre pourquoi il était sanctionné. "Mon supérieur m'a convoqué, et m'a dit que la Congrégation pour la doctrine de la Foi était très mécontente de moi, qu'elle n'aimait pas mon attitude envers la façon dont le Vatican avait géré la crise des abus sexuels, ni ce qu'ils appelaient mon point de vue libéral sur la contraception. Ce qui est nouveau pour moi, parce qu'en 20 ans je n'ai jamais évoqué le sujet, car de mon point de vue, les gens se font leur propre opinion de toute façon".

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  • Débattre de Vatican II n'est pas scandaleux

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    C'est l'avis de Monseigneur Bux, théologien, liturgiste, consulteur de l'Office des Célébrations et des Congrégations pour la Doctrine de la Foi et pour les Causes des Saints, surtout connu par les spécialistes comme étant « très proche du Pape Benoît XVI ».

    On trouvera sur le site "Benoît-et-moi" la traduction complète de l'interview accordée au quotidien Il Foglio par ce prélat : http://benoit-et-moi.fr

    Extrait :

    Qu. Comment un catholique devrait-il se situer devant un fait comme la réconciliation entre le Saint-Siège et la Fraternité Saint Pie X?

    « Il faut relire avec attention ce que Benoît XVI a écrit le 10 Mars 2009 dans la "Lettre aux évêques" pour expliquer les raisons de la levée de l'excommunication des quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre: «Une communauté dans laquelle se trouvent 491 prêtres, 215 séminaristes, 6 séminaires, 88 écoles, 2 instituts universitaires, 117 frères, 164 sœurs et des milliers de fidèles peut-elle nous laisser totalement indifférents? Devons-nous impassiblement les laisser aller à la dérive loin de l’Église? Je pense par exemple aux 491 prêtres. Nous ne pouvons pas connaître l’enchevêtrement de leurs motivations. Je pense toutefois qu’ils ne se seraient pas décidés pour le sacerdoce si, à côté de différents éléments déformés et malades, il n’y avait pas eu l’amour pour le Christ et la volonté de L’annoncer et avec lui le Dieu vivant. Pouvons-nous simplement les exclure, comme représentants d’un groupe marginal radical, de la recherche de la réconciliation et de l’unité? Qu’en sera-t-il ensuite? » (source). Ici est le cœur de Benoît XVI. Voilà, je pense que si beaucoup d'hommes d'Église agissaient selon ce cœur, ils ne pourraient que se réjouir de l'heureuse conclusion de cette affaire».

    Qu. Peut-être l'opposition à la volonté de Benoît XVI vient-elle du fait que beaucoup de gens font l'équivalence: réconciliation avec les lefebvristes égale rejet de Vatican II.

    «Regardez, le premier 'accord', si on veut l'appeler ainsi, advint au Concile de Jérusalem, entre saint Pierre et saint Paul, Alors, le débat, à condition qu'il se fasse pour le bien de l'Église, n'est pas si scandaleux. Une autre observation:.. ceux qui ont isolé de l'histoire de l'Eglise le Concile Vatican II et qui l'ont surévalué par rapport à ses intentions ne se privent pas de critiquer, par exemple, le Concile Vatican I ou le Concile de Trente. Certains prétendent que la Constitution dogmatique "Dei Filius" de Vatican I a été remplacée par "Dei Verbum" de Vatican II, c'est de la 'fantathéologie'. Il me semble au contraire que la bonne théologie est celle qui pose le problème de la valeur des documents, de leur enseignement, de leur signification: dans le Concile Vatican II, il existe des documents de valeurs différentes et, par conséquent, d'une force de contrainte différente, qui permettent différents degrés de discussion. Le Pape, quand il était encore le cardinal Ratzinger, en 1988 (ndt: dans le livre d'entretiens avec Messori), a parlé du risque de transformer Vatican II en "superdogme"; aujourd'hui, avec "l'herméneutique de la réforme dans la continuité", il a fourni un critère pour affronter la question, pas pour la fermer. Il ne faut pas être plus papiste que le Pape. Les Conciles, tous les Conciles et pas seulement Vatican II, doivent être reçus avec obéissance, mais on peut évaluer intelligemment ce qui appartient à la doctrine et ce qui doit être critiqué. Ce n'est pas un hasard si Benoît XVI a lancé "l'année de la foi" parce que la foi est le critère pour comprendre la vie de l'Eglise.»

  • Chronique quotidienne des chrétiens persécutés... (30/04/2012)

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    Agence Fides :

     

  • Chrétiens attaqués au Nigeria et au Kenya

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    Des chrétiens attaqués au Nigeria et au Kenya :"des actes terroristes exécrables" (source : Radio Vatican)

    Ce lundi matin, la police quadrille l’université de Bayero dans la grande mégalopole de Kano au nord du Nigeria. C’est là que ce dimanche 29 avril au matin, un groupe d’hommes armés a lancé l’assaut contre des chrétiens. Les assaillants ont d’abord lancé des bombes artisanales sur des fidèles rassemblés pour la messe à l’extérieur de la faculté de médecine. Provoquant la panique, ces hommes ont tiré sur les chrétiens qui tentaient de s’enfuir, avant de s’attaquer à d’autres fidèles qui participaient à une messe dans le complexe sportif de l’université. Selon notre correspondant sur place, il y aurait ce lundi matin au moins 25 morts et de nombreux blessés.

    Cette attaque n’a pas été revendiquée. La secte islamiste Boko Haram, qui signifie en langue haoussa "l'éducation occidentale est un péché", a mené depuis 2009 de nombreuses attaques, essentiellement dans le nord du pays, à majorité musulman. Il est cela dit de notoriété que d’autres groupes armés agissent sous couvert de cette secte, elle-même composée de nombreuses factions certaines plus religieuses, d’autres plus politiques.

    Ce dimanche, des chrétiens ont également été pris pour cible au Kenya. Une grenade a été lancée dans une église alors que la messe commençait. Une personne a été tuée et une quinzaine d’autres blessées. Là encore, aucun groupe ou personne n'a revendiqué l'attaque.

    Le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi a condamné ces attaques :

    « Ces nouvelles attaques terroristes survenues au Nigeria et au Kenya, à l’occasion de célébrations religieuses chrétiennes, sont des faits horribles et exécrables à condamner avec la plus grande fermeté. Il faut être aux côtés des victimes et des communautés qui souffrent en raison de cette odieuse violence qui s’abat sur eux alors qu’ils célèbrent pacifiquement une foi qui proclame l’amour et la paix pour tous. Il faut continuer à encourager la population entière, au-delà des différences religieuses, à ne pas céder à la tentation de tomber dans le cercle sans issue de la haine meurtrière. »

  • Le 30e pèlerinage de Pentecôte de Paris à Chartres

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    Pour s'inscrire au pèlerinage dans le "Chapitre belge Notre-Dame de Foy", contacter M. Joseph Brion (071/88.96.70 ou jo_brion@hotmail.com) ouM. Olivier Aubry (063/22.98.79)

    Plus d’informations sur le site du pèlerinage : http://www.nd-chretiente.com/

  • France : le pari insensé des partisans de la politique du pire

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    Nous lisons ceci sur un blog catho (que nous avons qualifié un peu rapidement d'"extrême"), dans une note intitulée "La droite va perdre? Elle va exploser? Tant mieux!" :

    "Franchement, il nous est d’avis qu’un échec cuisant, une véritable gifle électorale, l’éclatement de l’UMP tenu par les libéraux sont des conditions pour qu’émerge une droite française digne de ce nom, attachée aux traditions et à l’histoire de notre pays, réaliste et pratique (vous aurez remarqué que la thématique de la 6e République est un monopole et un réflexe de gauche) mais aussi consciente des dérives du républicanisme outrancier, et surtout, catholique. La seule condition, c’est d’une part qu’il y ait un soutien populaire, soutien qui viendra des français quand ils sentiront le carcan étouffant d’une république dont les traits auront été grossis par la domination de la gauche à tous les niveaux, d’autre part que les chrétiens sortent de leur silence."

    Ce type de discours et d'attitude pariant sur le pire est dans la ligne d'un maurrassisme recuit et totalement irréaliste. Que ceux qui le tiennent sortent de leur hexagone et viennent voir chez nous comment cela se passe une fois que les socialistes sont durablement installés à tous les niveaux de pouvoir. Les arguments de ces desperados chatouillent la fibre nationaliste et l'orgueil de ceux qui se croient plus purs que les purs mais conduisent leurs maigres troupes au casse-pipe, comme ce fut le cas le 6 février 1934, dans une aventure dont la droite française ne s'est jamais relevée.

  • L'Eucharistie, clef du sacerdoce

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    Ordinations sacerdotales, homélie de Benoît XVI

    Traduction d’Hélène Ginabat

    ROME, dimanche 29 avril 2012 (ZENIT.org) – « Célébrer la messe chaque jour ne signifie pas remplir une fonction rituelle, mais accomplir une mission qui implique entièrement et profondément l’existence », affirme Benoît XVI dans son homélie ce dimanche matin, 29 avril,  en la basilique Saint-Pierre. En effet, le prêtre ordonné est appelé à donner sa vie pour tous les hommes, à la suite du Christ, et « ce geste trouve son expression sacramentelle dans l’Eucharistie », ajoute le pape.

    Au cours de cette messe, le pape Benoît XVI a conféré l’ordination sacerdotale à neuf diacres issus des séminaires diocésains de Rome. Huit d’entre eux sont devenus prêtres pour le diocèse de Rome et un a été ordonné pour celui de Bui Chu, au Vietnam.

    Homélie de Benoît XVI

    Vénérés Frères,

    Chers ordinands,

    Chers frères et sœurs,

    La tradition romaine de célébrer les ordinations sacerdotales en ce quatrième dimanche de Pâques, le dimanche du « Bon Pasteur », possède une grande richesse de signification, liée à la convergence entre la Parole de Dieu, le rite liturgique et le temps pascal dans lequel il se situe. En particulier, la figure du pasteur, si importante dans l’Ecriture sainte, et naturellement majeure pour la définition du prêtre, acquiert sa pleine vérité et clarté sur le visage du Christ, dans la lumière du mystère de sa mort et de sa résurrection. Vous aussi, chers ordinands, vous pourrez puiser dans cette richesse tous les jours de votre vie, et ainsi votre sacerdoce sera continuellement renouvelé.

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  • Nouvel attentat et nouvelles victimes chrétiennes au Nigeria

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    C'est à lire ici : http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Attaque-a-la-grenade-dans-une-eglise-de-Nairobi-_NG_-2012-04-29-800537

    et ici : http://www.rtbf.be/info/monde/detail_nigeria-environ-vingt-personnes-tuees-lors-d-un-service-religieux-chretien?id=7756463

  • Irlande : le secret de la confession en péril

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    Irlande: Un projet de loi met en cause le secret de la confession (catho.be)

    A l’avenir, les prêtres irlandais ne devraient plus pouvoir à invoquer le secret de la confession dans le cas d’abus sexuels. Dans le cadre d’un renforcement de la loi pour la protection des mineurs, le gouvernement irlandais prévoit jusqu’à cinq de prison pour les personnes qui négligeraient de dénoncer de tels cas. Du côté de l’Eglise, on répète que le secret de la confession est inviolable.

    Le ministre de la Justice, Alan Shatter, et la ministre de la famille, Frances Fitzgerald, ont présenté le 25 avril 2012 leur projet de loi. Les rapports d’enquête sur les abus sexuels commis au sein de l’Eglise catholique ont montré que la loi devait être renforcée, a souligné Alan Shatter. Il n’est pas acceptable que de tels cas soient couverts par le ‘manteau du silence’. Le projet de loi pour la protection de l’enfance concerne toutes les institutions qui s’occupent d’enfants en dehors des parents: écoles, associations sportives et culturelles, groupes scouts etc. Le projet devrait être discuté prochainement au parlement en vue de son entrée en vigueur d’ici à la fin de l’année.

    Selon le ministre de la Justice, le devoir d’information en cas d’abus sexuels doit aussi s’appliquer aux prêtres ayant reçu de tels aveux en confession. Si un agresseur sexuel en série vient vraiment confesser ses actes, « je ne peux pas m’imaginer comment une personne pourrait s’arranger avec sa conscience en ne transmettant pas cette information à la justice ».

    Le secret de la confession est inviolable.

    Du côté de l’Eglise, on souligne avec force le secret de la confession. Des prêtres se disent prêts à défier la justice. Pour l’évêque auxiliaire de Dublin, Mgr Raymond Field « le secret de la confession est inviolable. La question est close. » « Je ne serais certainement pas prêt à briser le secret de la confession pour quiconque, y compris pour Alan Shatter », a renchéri Sean McDonagh de l’Association des prêtres catholiques, qui représente 800 membres du clergé. Le prêtre rappelle en outre que la confession est ordinairement anonyme.

    La Conférence des évêques irlandais avait déjà réaffirmé par le passé que la levée du secret de la confession serait une atteinte grave aux droits des pénitents. (Apic)

  • Quand la Turquie s'éloigne de l'héritage d'Ataturk

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    Nous lisons sur catho.be : Fin mars, le système éducatif est réformé en Turquie. Allongement de la durée d’enseignement obligatoire: 4 années supplémentaires, mais surtout, les cours de religion islamique s’invitent en classe dès la fin du primaire.

    Désormais, les élèves ne devront plus attendre d’avoir seize ans pour accéder aux « imam hatip », ces écoles de prédicateurs religieux initialement vouées à former des imams. Dès la fin du primaire, vers onze ans, ils peuvent recevoir cet enseignement qui soulève le courroux des laïcs turcs.

    La réforme ne s’arrête pas là. Elle introduit deux cours facultatifs sur le Coran et sur la vie du prophète Mohammed ainsi que l’apprentissage de la langue arabe, en humanités, qui s’ajoutent au cours obligatoire de religion d’une heure par semaine. « Qu’y a-t-il de plus beau qu’apprendre le Coran? » a demandé Recep Tayyip Erdogan, le premier ministre turc, lors des débats parlementaires. « Aujourd’hui, grâce à notre gouvernement, la nation obtient le droit d’apprendre sa religion. » Facultatifs aujourd’hui, ces cours de religion ne vont-ils pas devenir obligatoires demain? Les milieux laïcs de Turquie se sentent attaqués et craignent la « formation d’une jeunesse religieuse », souhait évoqué par le premier ministre. De plus, le ministère de l’éducation et les enseignants ont été mis devant le fait accompli. La réforme passe donc très mal dans un pays où l’école est, depuis la fondation de la République en 1923, le terrain d’affrontement privilégié entre laïcs et religieux.

    Source : info.catho.be (La Croix/SB)

  • Le droit d'éduquer, une responsabilité fondamentale des parents

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    Le Saint-Siège insiste sur le rôle des parents dans l'éducation et plaide pour la contribution des jeunes dans la société (Anne Kurian sur ZENIT.org)

    Le Saint-Siège insiste sur le rôle « fondamental » des parents dans l’éducation de leurs enfants et plaide pour la contribution des jeunes dans la société, dans une intervention au Siège de l’ONU à New-York.

    La délégation du Saint-Siège à New York, est intervenue au cours de la 45eSession de la Conférence sur la population et le développement (23-27 Avril 2012), le 24 avril.

    Le rôle « fondamental » des parents dans l’éducation

    La délégation du Saint-Siège confie sa préoccupation face à une « tendance déconcertante » : « le désir de la part de certains de minimiser le rôle des parents dans l’éducation de leurs enfants, comme pour suggérer que ce n’est pas le rôle des parents, mais celui de l’Etat. »

    Pour le Saint-Siège, « il est important que la relation naturelle et donc essentielle entre les parents et leurs enfants soit affirmée et soutenue, non pas affaiblie ».

    A ce titre, il souligne que, si l’Etat a une « responsabilité » pour « fournir des services d’éducation », cependant le « droit d’éduquer » est une « responsabilité fondamentale » des parents, institutions religieuses et communautés locales. L’Etat doit donc « respecter les choix que font les parents pour leurs enfants et éviter les tentatives d’endoctrinement idéologique ».

    En ce sens, le système éducationnel fonctionne « correctement » lorsqu’il inclut la « participation des parents, de la famille, des organisations religieuses et d’autres organisations de la société civile et du secteur privé » dans la planification et la mise en œuvre de politiques éducationnelles.

    De même, les parents ont « le droit et le devoir » de choisir les écoles de leurs enfants, y compris à domicile, insiste-t-il, rappelant à ce sujet qu’il existe « 250.000 écoles catholiques dans le monde ».

  • Se soucier du salut éternel des âmes ?

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    « Faut-il encore se soucier du salut des âmes? », par le P. Biju-Duval

    Un livre sur l'urgence de l'évangélisation

    Propos recueillis par Anita Bourdin zenit.org

    « Faut-il encore se soucier du salut des âmes? L'urgence de l'évangélisation » : ce livre du P. Deni Biju-Duval arrive à point dans la dernière ligne droite de la préparation au synode sur la Nouvelle évangélisation.

    Il est publié aux Editions de l'Emmanuel (collection IUPG). Le P. Biju-Duval, est professeur de théologie d el’évangélisation à l’Institut pontifical Redemptor Hominis de l'Université pontificale du Latran, et consulteur au nouveau dicastère pour la promotion de la nouvelle évangélisation. Il livre ici aux lecteurs de Zenit quelques clefs de la nouvelle évangélisation.

    Zenit - Père Denis Biju-Duval, l'évangélisation c'est votre "spécialité"?

    P. Denis Biju-Duval  - Tout dépend de ce qu'on appelle "spécialité". L'évangélisation est mission de toute l'Eglise. Tout chrétien baptisé et confirmé, personnellement ou en communauté, est appelé à témoigner de l'amour du Christ, en actes d'abord, et en paroles chaque fois que des opportunités se présentent. En ce sens, l'évangélisation n'est pas l'apanage de spécialistes, moyennant quoi les autres pourraient se contenter de mener une petite vie chrétienne tranquille. En fait, si vraiment nous prenons conscience de l'extraordinaire surabondance de l'amour de Dieu à notre endroit, nous ne pourrons pas l'empêcher de rejaillir, de déborder de nos coeurs.

    Ma "spécialité" n'est donc pas l'évangélisation en soi, mais la réflexion théologique sur l'évangélisation: comprendre pourquoi l'Eglise est évangélisatrice par définition, apporter des éléments de discernement théologique sur la forme qu'est appelée à prendre l'évangélisation dans les temps que nous vivons.

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