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Actualité - Page 1735

  • Débaptisation : la grâce demeure

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    Radio Vatican (Manuella Affejee) s'entretient avec Bernard Callebat sur la débaptisation :

    "La débaptisation est un sujet qui est revenu à la une de l'actualité en France, suite à « l’Affaire de Coutances ». Dans cette bataille juridique, le diocèse de Coutances (en Normandie) s'oppose à René Lebouvier, libre-penseur, militant depuis 2001 pour que son nom soit définitivement rayé du registre de baptême dans lequel il figurait depuis près de 70 ans. Mgr Stanislas Lalanne, évêque du lieu a fait appel de la décision du Tribunal de Coutances, qui le sommait de rayer le nom du plaignant du registre, au nom des principes garantissant la vie privée. Ils seraient environ un millier en France à demander chaque année la débaptisation, une manière pour beaucoup de se dissocier des prises de position de l’Eglise sur le préservatif, la contraception ou l’homosexualité. Quelles sont les conséquences religieuses de cette démarche ? La mention du baptême constitue-t-elle effectivement une atteinte à la vie privée ?

    Éléments de réponse avec Bernard Callebat, professeur de droit civil et de droit canon, vice-doyen de la faculté de droit canonique de Toulouse à écouter ici : http://www.oecumene.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=551940

    Des propos recueillis par Manuella Affejee"

  • Quand on joue à se faire peur

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    "2012… La fin d’un monde, oui. On ne sait pas si les Mayas avaient pressenti l’éruption du super volcan qui sommeille sous le lac Laacher See en Allemagne, mais les articles sur ce super volcan se multiplient en prédisant son éruption et une destruction de l’Europe à court terme, et de préférence en 2012…

    C'est sur www.radinrue.com :

    Les hommes s’ennuient. Ils cherchent l’extraordinaire, le renouveau… A défaut de pouvoir le provoquer de manière intellectuelle, ils ont besoin d’espérer dans la catastrophe, aussi terrible puisse telle être, une solution pour « repartir à zéro », une quête de catharsis, de purification en quelque sorte…

    Alors bien sur les prévisions se multiplient, et 2012 semble avoir hérité de ses « années de peurs et d’espoir »…

    On lira la suite ici : http://www.radinrue.com/article7114.html

  • Orient : les chrétiens en grave danger

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    L'Hebdo de Genève, relayé par Rue89, a publié un entretien avec Mgr Béchara Raï.

    "Elu en mars 2011, 77e patriarche de l'Eglise maronite, Mgr Béchara Raï dirige une communauté de 3,5 millions de chrétiens d'Orient à travers le monde. Dans une interview à notre partenaire L'Hebdo de Genève, il fait part de sa vive inquiétude : la montée en puissance des islamistes met en danger sa communauté. Il redoute que la percée de mouvements islamistes ne pousse les chrétiens à l'exil. Entretien dans son siège épiscopal à Bkerke, à une vingtaine de kilomètres de Beyrouth..."

    C'est à lire ici : http://www.rue89.com/

  • Une année de la foi pour quoi faire ?

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    (V.I.S.) Aujourd'hui a été publié un communiqué à propos de la Note de la Congrégation pour la doctrine de la foi, relative aux indications pastorales de l'Année de la foi. Le document, qui sera signé demain par le Pape en la solennité de l'Epiphanie, et publié le 7 janvier, a été rédigé en collaboration avec certains dicastères et le Comité préparatoire de l'évènement. L'Année de la foi a été annoncée par la lettre apostolique Porta Fidei du 11 octobre 2011. Elle débutera le 11 octobre prochain, cinquantième anniversaire de l'ouverture du Concile oecuménique Vatican II, et se conclura le 24 octobre 2013, en la solennité du Christ Roi. L'Année de la foi entend "contribuer à raviver chez tous les fidèles l'adhésion au Seigneur et à approfondir la foi. Ainsi pourront-ils être des témoins crédibles du Ressuscité, capables d'indiquer aux autres la porte de la foi". Le début de l'Année de la foi coïncide avec deux grands évènements de l'histoire de l'Eglise, l'ouverture de Vatican II (11 octobre 1962), concile voulu par le bienheureux Jean XXIII, et le Catéchisme de l'Eglise catholique (11 octobre 1992), voulu par le bienheureux Jean-Paul II.

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  • Hongrie : relire le Professeur Rezsohazy

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    Il y a un an, le Professeur R. Rezsohazy (UCL) réagissait aux outrances des commentateurs à propos du premier ministre hongrois, Victor Orban. Ses observations restent de saison, d'autant qu'elles ne sont pas le fait d'un excité mais bien de quelqu'un dont on se plaît à reconnaître l'équilibre, l'intelligence et la modération :

    "Plaidoyer pour Victor Orban

    “Populiste” ? “Conservateur de droite” ? “Nationaliste” ? Non, le Premier ministre hongrois est populaire. Mal compris par les Européens, il est victime de clichés.

    Il est très difficile d’obtenir des informations correctes au sujet de l’évolution politique du pays des Magyars. Les causes en sont multiples, parmi lesquelles l’accès à la langue hongroise n’est pas la moindre...

    Lire la suite ici : plaidoyer pour Victor Orban

  • Quand l’Agence interdiocésaine « Cathobel » dénonce les dérives autoritaires de la constitution hongroise

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    Elle cite pêle-mêle, à côté d’un certain nombre de mesures d’ordre  politique, économique et social, les dispositions éthiques considérant  les embryons comme des êtres humains dès le début de la grossesse et qu’un mariage ne peut avoir lieu qu’entre un homme et une femme, la réduction des communautés religieuses reconnues  de 300 à 14 (pour mémoire la loi belge n’en reconnaît que six ou, disons, sept avec la laïcité) « renforçant l’Église chrétienne (sic) au détriment des minorités religieuses » et, horresco referens, la mention explicite de Dieu en ces termes « Dieu bénisse les Hongrois ».  C’est ici : Dérive autoritaire en Hongrie

    delville.jpgCurieux amalgame pour une agence de presse catholique. Elle s’est d’ailleurs attirée cette remarque pertinente, émanant de l’abbé Jean-Pierre Delville (photo), professeur à la Faculté de Théologie de l’Université catholique de Louvain et desservant de l’église Saint-Barthélemy à Liège :

    « Dans cet article de Cathobel il est écrit: « Sur le plan éthique, la nouvelle Constitution considère les embryons comme des êtres humains dès le début de la grossesse et estime qu’un mariage ne peut avoir lieu qu’entre un homme et une femme (…). Dans le même sens, elle fait désormais explicitement référence à Dieu. » Ces éléments vont dans le sens même de la foi chrétienne et devraient être appréciés par Cathobel. Alors pourquoi ajouter de suite après une critique sur toute la Constitution en écrivant : « Cette dérive autoritaire est évidemment dénoncée par l’opposition de gauche et écologique, ainsi que par de nombreux mouvements de la société civile » ? Dans un article aussi politique, Cathobel devrait faire un minimum d’analyse et de distinctions. »

  • Au menu de l'Eglise en 2012...

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    Jean-Marie Guénois a mis en ligne sur "religioblog" une note dans laquelle il pointe ce qui sera mis en avant durant l'année entamée. Bien sûr, il y a l'âge de Benoît XVI qui prêtera à des commentaires et à des spéculations d'autant que le prochain consistoire précisera la tendance du collège électoral chargé d'élire un jour son successeur, il y aura le voyage du pape en Amérique Latine et son possible voyage au Liban, mais il y aura surtout l'ouverture de l'"année de la foi" à l'occasion du cinquantième année de la réunion du concile Vatican II. A ce propos, le chroniqueur religieux du Figaro relève que "le Pape veut poser à l'Eglise la question de sa foi" :

    "L'année, écrit-il, sera aussi largement occupée dans l'Eglise catholique par la célébration du cinquantenaire de l'ouverture du Concile Vatican II (11 octobre 1962). Mais ces fastes seront curieusement contrariés, dans un sens comme dans l'autre, par le résultat de la négociation toujours en cours - et à l'issue incertaine en raison même du Concile Vatican II - entre les disciples de Mgr Lefebvre et le Saint-Siège.

    Si elles échouent, c'est la politique de réconciliation et de continuité avec "la tradition", voulue par Benoît XVI pour justement "interpréter" le Concile Vatican II qui sera décriée comme un échec. Si elles réussissent, ce sera l'héritage de "l'esprit du Concile" qui sera considéré comme miné par un danger mortel.

    La célébration de l'avénement du Concile Vatican II est paradoxalement complétée par un synode mondial des évêques prévu en octobre prochain et consacré à la « nouvelle évangélisation ». La tâche est considérée comme « urgente » comme si les résultats du dit Concile Vatican II laissaient à désirer. 

    L'anniversaire du Concile est aussi complété par une "année de la foi" du 11 octobre 2012 au 24 novembre 2013. Lancée à l'échelle mondiale par Benoît XVI cette année entend "revitaliser" cette foi qui est à la base de l'édifice catholique et que le pape juge en crise... au sein de l'Eglise."

  • Culture et Christianophobie

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    FIC68187HAB30.jpgLa revue mensuelle « La Nef », n° 233, janvier 2012, consacre un dossier fort bien fait à ce sujet d’actualité. Epinglons dans celui-ci quelques unes des réflexions de Mgr Rey, évêque de Toulon-Fréjus, toujours lucide et sans ambages inutiles :

    « Corpus Christi en 2001. Piss Christ, cet été en Avignon. Le spectacle de Romeo Castellucci sur le concept du visage de Dieu, récemment. Aujourd’hui Golgotha Picnic : le Christ se roule dans la matière fécale, tandis que de la plaie de son côté sortent des billets de banque. Le Crucifié est traité de « chien de pyromane », de « messie du sida »… Ces polémiques, mettant aux prises la création contemporaine subventionnée, et la figure du Christ bafoué, se multiplient et font la pâture des journaux.(…)

    Au sujet de l’attitude à adopter face à ces agressions, le point de vue est on ne peu plus clair :

    « Ces créations artistiques -pour lesquelles on accorde souvent une attention médiatique surdimensionnée, si l’on prend en compte la médiocrité du spectacle (et qui misent sur le goût du scandale) - interrogent la conscience morale des artistes. La dérision religieuse systématique met en péril le vivre ensemble. Toute liberté ne se définit-elle pas comme emportant en elle-même la liberté de l’autre, et donc du respect de sa conscience ?

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  • Liens du jour (5/1/2012)

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    Inde : "plaque tournante" pour les essais sur l'homme (généthique)
     
     
     

  • Quand la Hongrie est mise au ban

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    Nous évoquions hier la désapprobation européenne à l'égard de la Hongrie. Jeanne Smits analyse les raisons de la mise au ban de ce pays:

    "Est-ce parce qu’on ne pardonne pas à Viktor Orban d’avoir courageusement, à 26 ans, tenu tête au pouvoir communiste qui écrasait son pays que « sa » Hongrie est aujourd’hui sous le coup d’une mobilisation politico-médiatique d’une ampleur ahurissante ? Parce que le Premier ministre hongrois est pro-vie ? Parce que sa Constitution musclée et centrée sur l’identité chrétienne rompt avec le relativisme ambiant ? Un peu de tout cela, sans doute… Mais à l’heure d’écrire il est difficile de trouver ne serait-ce qu’un seul papier dans les gros médias, francophones ou non, qui ne le présente comme un dictateur, un tyran, meneur d’un parti – le Fidesz – qui impose sa loi sur un peuple privé de toute liberté, un irresponsable qui mérite de voir son pays mis en coupe réglée par l’Union européenne. « L’Europe pourrait laisser la Hongrie faire faillite » titrait mardi Le Figaro – un peu vite au regard du contenu de l’interview qui suivait, mais enfin c’est l’idée qui reste. On ne tient pas tête impunément à Bruxelles...

    lire la suite : La Hongrie sous le feu de Bruxelles et des médias

  • Quand des "historiens de l'Eglise" mettent Benoît XVI au banc des accusés

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    Le site "Benoît et moi" met en ligne la traduction d'un article paru dans l'Osservatore Romano, réagissant à la publication d'un ouvrage intitulé "L'Eglise de l'anticoncile. Les traditionalistes à la reconquête de Rome". Notre consoeur commente : "Une frange de l'Eglise Conciliaire, qui ne veut pas des lefebvristes, en veut au Saint-Père de leur tendre la main, et le fait savoir."

    C'est à lire ici : Le Pape et l'histoire
    Lucetta Scaraffia

    (© L'Osservatore Romano, 4 Janvier 2012 pour la version en italien)

  • Pédophilie dans l’Église : c’est la faute à Jean-Paul II, est-il écrit dans « La Libre »

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    Voici les propos que l'on peut lire en "opinion" dans la « Libre », anciennement « Libre Belgique », de ce 4 janvier 2012 :

    (…) En trente ou quarante ans, des dizaines, peut-être des centaines de prêtres encore en vie aujourd’hui ont fait des centaines, peut-être des milliers de victimes en Belgique. Combien de zéros devrait-on ajouter à ces chiffres s’il fallait se placer au plan européen, voire au plan mondial ? (…)

    Les années soixante ont été marquées notamment par deux révolutions. Il y a bien sûr eu mai 68 dont certains n’hésitent pas à penser que les accents libertins ont précipité une partie de notre clergé dans la perversité. Je ne peux m’associer à ce genre de raisonnement. Au contraire, je n’ose pas imaginer à quoi ressembleraient aujourd’hui les croyants s’ils n’avaient pas étés secoués par cette révolte. Le monde d’après 68 n’est pas meilleur que celui d’avant, mais les croyants ont tiré grand bénéfice de cet extraordinaire brainstorming notamment parce qu’ils ont dû se laisser interroger par la société tout entière. Quelques années plus tôt, une autre révolution se préparait. En 1962, Jean XXIII ouvrait le Concile œcuménique Vatican II (…) qui a probablement été un des plus extraordinaires remue-méninges de l’histoire vaticane. Evidemment, les espoirs des croyants progressistes allaient bien au-delà de ceux que ce Concile pouvait concrétiser dans l’immédiat. On se doutait qu’il faudrait du temps pour que des évêques osent envisager le sacerdoce pour les femmes et pour des personnes mariées, du temps aussi pour transformer une organisation hyper centralisée et pyramidale en une vraie communauté de communautés, avec tout ce que cela implique en termes de participation, de solidarité et de respect des différences. On savait qu’il faudrait du temps pour que l’Eglise s’ouvre au monde et laisse le monde venir à elle autrement qu’en s’obstinant à vouloir convertir chaque homme et chaque femme au catholicisme. (…).

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