"L’Église catholique et la Fédération luthérienne mondiale préparent une déclaration commune sur la Réforme en vue du 5° centenaire de la publication des 95 thèses de Luther en 2017. C’est le cardinal Koch, président du Conseil pour la promotion de l’unité des chrétiens qui l’annonce dans un entretien accordé à l’agence catholique allemande KNA. Le texte devrait analyser la Réforme à la lumière des 2000 ans du christianisme. La commémoration commune de cet anniversaire pourrait être, selon lui, l’occasion d’un mea culpa réciproque. Pour le cardinal Koch, une purification commune de la mémoire s’impose.

Au cours de son tout prochain voyage en Allemagne, le mois prochain, Benoît XVI se rendra à Erfurt, où Luther a fait une partie de ses études. Le cardinal Koch a révélé que le Pape avait lui-même voulu que son voyage ait une forte dimension œcuménique. Ces jours derniers, la chancelière allemande Angela Merkel, qui est fille d’un pasteur protestant, a souhaité que le voyage de Benoît XVI encourage la convergence et la solidarité entre les chrétiens dans la société actuelle."

source : http://www.radiovaticana.org

Benoît XVI, commentant l'évangile de ce dimanche mettait en garde contre une société qui tend à exclure Dieu. "Lorsque la réalisation de la vie d'un homme est uniquement orientée vers le succès social, le bien être physique et économique, on ne pense plus selon Dieu, mais selon les hommes". "Penser selon le monde, c'est mettre Dieu à part, ne pas accepter son projet d'amour, c'est presque l'empêcher de réaliser sa volonté".

Un chrétien, a-t-il expliqué, suit le Seigneur lorsqu'il accepte avec amour la croix qui aux yeux du monde apparaît comme une défaite et une "perte de vie", tout en sachant qu'il ne la porte pas seul mais avec Jésus, partageant son chemin de donation.

source : http://www.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=516001

Notre excellente consoeur de Benoît-et-moi consacre une page aux campagnes médiatiques qui sont reparties à l'occasion du voyage du pape en Allemagne. Elle a mis en ligne deux articles traduits de l'italien, l'un paru sur la Bussola Quotidiana, l'autre dans Vatican Insider :

BENOÎT XVI: DANS UN MOIS EN ALLEMAGNE

Le nouvel archevêque de Berlin, Mgr Woelki, se prépare pour le baptême du feu, en septembre. Pendant ce temps, les mêmes activistes qu'à Madrid fourbissent leurs armes, encouragés par le maire gay de Berlin en personne. (28/8/2011)

lire la suite ici : http://benoit-et-moi.fr/

Les tremblements de terre, les tsunamis, les ouragans, les épidémies (le sida en particulier) peuvent-ils être présentés comme des châtiments de Dieu? Peut-on, comme l'a écrit un journaliste belge, considérer que le Pukkelpop est "Sodome et Gomorrhe" et que le feu du ciel l'a frappé comme une punition divine?

C'est, nous semble-t-il, un piège dans lequel certains esprits religieux tombent, comme si leur dépit et leur impuissance devant un monde immoral, en proie à une décadence dont attestent la banalisation de l'avortement, les unions libres, les mariages homosexuels, l'hypersexualisation des plus petits, etc, leur faisaient souhaiter que l'homme dévoyé soit rappelé sur le droit chemin par de célestes courroux.

Nous ne partageons pas cette optique et nous voulons partager la peine de ceux qui sont victimes de ces situations catastrophiques et nous associer aux initiatives qui viennent à leur secours. Nous croyons que "Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais qu'il vive". Lorsqu'à Siloé des gens furent victimes de l'écroulement d'une tour, le Christ a rejeté formellement l'explication selon laquelle ils auraient été châtiés pour leurs fautes. D'ailleurs, nous savons bien que des personnes moralement irréprochables sont victimes de maladies ou d'épreuves tandis que de franches crapules semblent jouir d'une excellente santé et profiter d'une vie agréable, épargnée par le malheur.

La "pédagogie" divine n'est pas celle du père fouettard; le Christ se fait victime et nous invite à ne pas juger. Nous ne pouvons à la fois invoquer la miséricorde divine et voir dans les fléaux naturels le bras de Dieu qui frappe...

Les Salésiens ont rapporté qu'un groupe de manifestants a attaqué et a tenté de mettre le feu au Sanctuaire de Marie Auxiliatrice de Santiago (Chili) pendant la deuxième journée de grève nationale organisée par la Confédération des travailleurs (CUT). Dans un communiqué, la Congrégation a déclaré que le jeudi 25 août "un groupe de personnes ont voulu brûler la porte principale de l'église sans parvenir à la détruire complètement, ils ont brisé huit verrières, et ont tenté de forcer deux portes latérales pour forcer l'entrée et poursuivre les destructions."

source : http://infocatolica.com/?t=noticia&cod=9904 ou on pourra lire des informations plus détaillées en espagnol.

"Plus de vingt jours après le début des arrestations des jeunes catholiques des diocèses de Vinh et de Thanh Hoa (1), la police a enfin fait connaître les chefs d'accusations qui pèsent sur certains d'entre eux ainsi que leur lieu où ils sont incarcérés, soit le camp d'internement provisoire B 14, dépendant de la ville d’Hanoi. Il s'agit de Pierre Ho Duc Hoa, directeur d’une agence financière et membre du mouvement des chefs d’entreprise et des intellectuels catholiques, François-Xavier Dang Xuân Diêu, chef d'entreprise et membre du même mouvement, Pierre Nguyên Xuan Anh, professeur d’arts martiaux traditionnels vietnamiens, Nguyên Van Duyêt, ingénieur et membre de l’association des chefs d’entreprise catholiques et Jean-Baptiste Nguyên Van Oai, ingénieur également."

La suite est à lire ICI (EDA - 26 août)

Le meeting du mouvement catholique « Communion et Libération », qui s’est tenu à Rimini du 21 au 27 août est un événement religieux, politique et social de première importance pour toute la société italienne. C’est le président de la République lui-même, Giorgio Napoli, qui a ouvert cette session.

Comme l’observe Frédéric Mounier, dans le journal « La Croix », c’est un événement « hors proportions » par rapport à ce que l’on pourrait voir de nos jours en France et naturellement, ajouterions-nous, en Belgique. Oui, au-delà des Alpes, le catholicisme reste une grande réalité sociétale avec laquelle il faut compter.

Lire l’article ici : Rimini, rendez-vous de 800 000 catholiques italiens

"La basilique Saint-Georges, située dans la médina de Tripoli, avait été entièrement pillée en juin dernier. Il semble qu’une église homonyme anglicane l’ait aussi été tout dernièrement . Le siège du métropolite grec orthodoxe, Mgr Theophylaktos, actuellement réfugié en Grèce avait été envahi et tous les nombreux objets de valeur ou anciens embarqués par des individus armés. Une demande de rançon a été exigée du président de la communauté grecque de Tripoli, Dimitris Anastassiou, qui l’a récusée, mais n’attendait plus de la police la moindre aide..."

découvrir la suite ici : http://www.come4news.com/libye-l-eglise-anglicane-saint-george-pillee-266586

Extrait (significatif) :

"Radio Vatican estime que les autorités de Benghazi assureront la liberté des divers cultes. Mais quelques voix inquiètes se sont élevées, dont celle de l’éditorialiste de La Vie (ex-« catholique »), Jean-Pierre Denis : « d’expérience, les chrétiens du monde arabe savent assez que la chute des dictateurs ne signifie pas forcément l’avènement d’un monde meilleur. La guerre détruit mais ne sème rien. De son ventre affreux peut sortir, par exemple, une nouvelle vague de fanatisme. ».Il concluait, après avoir évoqué le « cynisme » de Nicolas Sarkozy : « de ce point de vue, le pari n’est pas gagné, loin s’en faut. ».

La Libye est de fait entrée dans une totale effervescence et si les laïques se posent la question des droits des femmes (que Benghazi assure vouloir approfondir), les questions religieuses ne doivent pas non plus les laisser indifférents."

D’après le « Forum Catholique », répercutant une information du « vaticaniste » Andrea Tornielli, Benoît XVI devrait, début 2012, nommer un successeur au cardinal américain Levada (photo), à la tête de la plus importante congrégation romaine, celle de la doctrine de la foi : la place la plus délicate de la Curie romaine, que Mgr Ratzinger a occupée pendant 24 ans avant d'être élu pape. Quel sera le prochain gardien de l’orthodoxie catholique ? C'est la question qu’Andrea Tornielli se pose ici.

Vatican Insider en rappelant que près de quinze prélats italiens sont déjà en poste à la tête de congrégations et conseils de la curie romaine et que de ce fait, on peut douter que le Pape choisisse à nouveau un italien pour succéder au cardinal Levada. Certes le cardinal Angelo Amato aurait pu présenter un certain nombre de qualités, aux dires de Tornielli, pour occuper ce poste délicat, mais il est agé de 73 ans...Quelques noms possibles sont avancés, hors de la sphère italienne, quoiqu 'il soit bien trop tôt pour hypothétiser avec quelque chance de ne pas se tromper... Un candidat dont on parle et qui jouit de l'estime du Pape est Mgr. Gehrardt Ludwig Muller, 64 ans en décembre, évêque de Regensburg. Un autre candidat possible, le français Roland Minnerath. Deux autres noms sont également avancés, comme moins probables toutefois, le jésuite Luis Francisco Ladaria Ferrer; et le dominicain américain Joseph Augustin Di Noia... mais les jeux restent très ouverts.

Un article bien documenté est paru sur ce sujet ICI .

Il confirme les commentaires que nous avions déjà formulés précédemment sur ce blog et souligne cette contradiction de notre société qui s'émeut hypocritement devant les abus sexuels pratiqués sur des enfants et qui s'évertue par ailleurs à faire en sorte que les enfants ne soient plus des enfants, notamment en les transformant en supports publicitaires, en les affublant de vêtements et d'attributs sexy, etc.

 C'est le Vif qui souligne ce fait inquiétant : 40% des enseignants quittent leur métier dans les cinq premières années de leur carrière.

"Plusieurs raisons expliquent ce chiffre inquiétant rapportés par l'Union des Fédérations des Associations de Parents de l'Enseignement Catholique (UFAPEC). 

La réalité de terrain ne correspond plus à la formation reçue. De nombreux aspects du métier, comme la gestion des conflits ou la lutte contre le décrochage scolaire, ne sont pas suffisamment pris en compte lors de l'apprentissage du métier, explique le président de l'UFAPEC.

Du côté de la CGSP, le délégué syndical pour l'enseignement abonde dans le même sens. "Ces chiffres sont vrais, et ils sont alarmants. Ils expliquent la pénurie actuelle, avec la baisse d'intérêt pour cette profession chez les jeunes et l'augmentation des enseignants qui partent en retraite anticipée. La formation dispensée n'est plus adéquate pour ces nouveaux enseignants"."

Et si l'on ajoutait à ces raisons le poids des décrets qui imposent aux enseignants des méthodes pédagogiques absurdes et qui les surchargent de travail, les pressions tâtillonnes de l'inspection, le manque de soutien de la part des directions et des parents...