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Actualité - Page 1816

  • Economie : "donner aux pauvres", le début de la réponse ?

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    C'est l'avis d'Yves Cavalier, dans la Libre, lorsqu'il affirme : " Le sentiment d’impuissance qui s’en dégage donne effectivement raison à tous ceux qui ne croient plus que l’Europe sortira indemne de cette crise. Ce ne sera sans doute pas l’apocalypse. Ce ne sera pas la fin du monde, mais peut-être la fin d’un monde, celui qui permet de vivre au-dessus de ses moyens parce qu’il est trop facile d’emprunter. Mais on ne trouvera pas de solution à l’intérieur d’un système qui désormais tourne fou. La réponse est peut-être ailleurs, en dehors du cercle vicié des prêteurs et des emprunteurs. Lorsqu’on lui disait : "On ne prête qu’aux riches", le sage rétorquait : "Oui, car aux pauvres, on donne". C’est peut-être le début de la réponse."

    Mais, les milieux d'affaires sont-ils capables d'un tel revirement ?

  • La solitude, ça existe bel et bien...

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    Un des aspects les plus cruels de notre "dissociété" est le rejet dans l'isolement d'un grand nombre de personnes; c'est ce que confirme une étude réalisée en France :

    Sur NP : "Les chiffres donnés par l’étude de la Fondation de France sur la solitude font froid dans le dos et en disent long sur l’état de délabrement de cette société de consommation. Il y a actuellement dans notre pays (la France) 4 millions de personnes isolées et 2 millions en souffrent de manière aiguë. Comme le souligne le rapport, “loin des représentations communes qui font rimer isolement, grand âge et grands ensembles, la solitude frappe hommes et femmes dès 40 ans, dans les grandes villes comme dans les villages et les campagnes.” Et les statistiques le montrent : il existe une corrélation forte entre précarité économique et isolement relationnel. L’étude pointe du doigt les raisons de ce processus de désaffiliation ou de désinsertion : ..." lire la suite ICI

  • Pour comprendre la question soudanaise

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    Herodote.net consacre, cette semaine, un large exposé à l'histoire du Soudan qui a conduit, la semaine dernière, à la partition du pays et à la proclamation de l'indépendance du Sud-Soudan, un Etat dont la précarité n'échappe à personne.

    C'est ici : http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=20110709

  • Concert de rentrée en septembre : la Société Littéraire de Liège promeut le chant grégorien

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    0005510ae.jpgLa Société Littéraire de Liège, fondée en 1779 par le prince-évêque François-Charles de Velbrück, demeure très active encore de nos jours et, à l’instar du Cercle Gaulois à Bruxelles, propose régulièrement à ses membres des activités et des rencontres culturelles dans la Cité ardente.

    Sous le titre « Mille ans d’histoire de la musique occidentale », elle organise le jeudi 15 septembre prochain à 20h, en l’église du Saint-Sacrement (XVIIIe s.), Boulevard d’Avroy, 132 à Liège (photo), un concert de chants  grégoriens interprétés par le quatuor vocal féminin Caliomène (direction Inès Gonzalès), issu du prestigieux chœur grégorien de Paris.

    Ce concert privé comporte un certain nombre de places disponibles pour le public, au prix de 10 € , à verser au compte IBAN BE58 0003 2522 9579  BIC BPOTBEB1 de l’asbl « Sursum Corda » à Liège, en mentionnant « concert 15/09 » et un n° de téléphone.

    Réservation obligatoire par email gregorien.liege@gmail.com ou par téléphone : 0472.60.69.59.

  • Le tourisme pour rapprocher les cultures ?

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    Du Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en déplacement :

    Message à l’occasion de la Journée Mondiale du Tourisme 2011 (27 septembre)

    La Journée Mondiale du Tourisme, promue par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) sera célébrée le 27 septembre. Le Saint-Siège y a adhéré dès sa première édition, en 1980.

    Le thème de cette année, Tourisme et rapprochement des cultures, entend souligner l'importance des voyages dans la rencontre entre les diverses cultures du monde, en particulier en ces temps où plus de neuf cents millions de personnes effectuent des voyages internationaux, favorisés par les moyens modernes de communication et par la réduction des coûts.

    De la sorte, le tourisme se présente comme une « contribution à la disparition des barrières entre les cultures et au développement de la tolérance, du respect de l’autre et de la compréhension mutuelle. Dans notre monde, souvent en proie aux dissensions, ces valeurs représentent un tremplin vers un avenir plus paisible ».  . / ...

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  • Heureux Scéens...

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    « Je n’ai pas encore 39 ans. Dans les Hauts-de-Seine, il y a des vocations, des ordinations. C’est un métier magnifique, prêtre, pourquoi ne parle-t-on que de ses difficultés ? On va dans les familles, on voit naître, grandir, on accompagne jusqu’à la mort, on est dans la vie des gens, même si le registre de parole avec le curé n’est pas le même qu’avec parents et amis... »

    Un prêtre heureux et optimiste s'exprime sur ce blog de Pascale Kremer: réconfortant!

  • La mort d'un insoumis : Vladimir Dimitrijevic

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    Dans Valeurs Actuelles, ce bel hommage rendu au patron des éditions de l'Age d'Homme par Bruno de Cessole, intitulé "Adieu à un insoumis, Vladimir Dimitrijevic"

     

    "C’est à l’entrée de Clamecy, sur cette route de Lausanne à Paris qu’il empruntait tous les quinze jours au volant d’un véhicule croulant sous les livres, et où il avait déjà subi un grave accident, que ce grand “passeur” de l’édition a trouvé la mort ce mardi 28 juin. Une mort qui endeuille non seulement sa famille et ses proches mais tous les ressortissants de l’univers sans frontières de la littérature et de l’esprit.

    Il y a deux semaines, nous dialoguions ensemble autour du micro de Lydwine Helly et c’était, comme toujours, un bonheur que de l’écouter célébrer la littérature et les écrivains qui nous étaient chers. « C’est la famille ! », s’exclamait-il avec une ferveur communicative, avant de m’offrir, prodigue, ses “derniers-nés” : le premier volume de la nouvelle édition des oeuvres complètes de Charles-Albert Cingria, le volume 36 des Cahiers Alexandre Vialatte, et le somptueux Dictionnaire Octave Mirbeau… Le lendemain, je passai rue Férou pour un hommage à Vladimir Volkoff dont il publiait un inédit, Douce orthodoxie. Et nous convenions de nous revoir prochainement pour l’article que je comptais écrire sur le quarante-cinquième anniversaire de la création de l’Âge d’Homme, qu’il avait lancé en 1966 à Lausanne.

    Le destin en a décidé autrement. “Dimitri”, comme l’appelaient ses amis, a rejoint la seule patrie où il ne connaîtra pas la douleur de l’exil, ce bannissement qu’il avait lui-même choisi pour ne pas subir l’oppression communiste dont sa terre natale, la Yougoslavie, était victime. Démuni et solitaire, mais riche de courage, de ferveur et de projets, le jeune homme qui avait débarqué en Suisse avec un faux passeport à l’orée des années 1950 avait exercé maints petits boulots précaires avant de concrétiser son rêve, servir la cause du livre, d’abord comme libraire puis comme éditeur.

    L’Âge d’Homme n’était pas une maison d’édition banale, c’était, c’est, un archipel voué à accueillir les “anges exilés”, incompris ou bannis de toutes les littératures européennes. En quelques décennies, au mépris des contingences mesquines mais avec une générosité, un enthousiasme, rares, Dimitri y a publié 4 500 ouvrages, de tous horizons, avec pour seuls critères la qualité des textes et l’exigence, l’engagement des auteurs, de quelque obédience qu’ils fussent. On ne compte plus les écrivains russes et slaves, mais aussi italiens, anglais, français et suisses, dont il fut le découvreur, l’exhumeur ou l’ambassadeur, aussi tenace que convaincant. D’Andreï Biély à Alexandre Blok, d’Ignacy Witkiewicz à Alexandre Zinoviev, de Thomas Wolfe et Ivy Compton-Burnett à Eugenio Corti et Umberto Saba, de Milos Tsernianski à Ivo Andritch, de Georges Haldas à Étienne Barilier, de Pierre Gripari à Vladimir Volkoff…

    Que grâces lui soient rendues pour avoir ouvert tant de portes, et si bien servi ceux qui font chanter les mots de la tribu. Et que l’Âge d’Homme poursuive encore longtemps son aventure !"

    Bruno de Cessole

    À lire L’autobiographie sous forme d’entretiens avec Jean-Louis Kuffer : Personne déplacée, aux éditions Pierre-Marcel Favre (1986)

  • Vietnam : une liberté religieuse toute relative

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    Les Vietnamiens sont peut-être plus libres aujourd'hui de vivre leur foi, mais cette liberté religieuse reste sujette au bon vouloir du gouvernement.

    C’est ainsi que, selon le père Bernardo Cervellera, directeur de AsiaNews, plus que de liberté religieuse, il faudrait parler d’une certaine tolérance religieuse. Le P. Cervellera a accordé une interview à l'émission de télévision « Là où Dieu pleure ».

    Q : Environ 10% de la population vietnamienne est catholique. Les choses se sont améliorées, mais peut-on parler de liberté religieuse au Vietnam aujourd’hui ?

    Père Cervellera : Il y a quelques améliorations. Par exemple, ces dernières années, les séminaires qui auparavant étaient limités à un nombre fixe de candidats, ont été ouverts et les vocations se multiplient. On observe aussi une certaine tolérance de la part du gouvernement envers, par exemple, l’assistance médicale fournie par les religieuses, l’éducation dans les maternelles etc. Je parlerais de tolérance, pas de permission. Dans un certain sens, il y a davantage de liberté, mais toutes ces libertés sont sujettes au bon vouloir du gouvernement qui tantôt les accorde, tantôt non.

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  • Une fête "nationale" de mauvais aloi

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    Aurons-nous la faiblesse de souhaiter à nos concitoyens flamands une "bonne fête" en ce 11 juillet? Cela ne reviendrait-il pas à cautionner une falsification de l'histoire et une dénaturation d'un fait historique aux fins d'entretenir des sentiments d'hostilité à l'égard des francophones de notre pays?

    Rappelons que la bataille des Eperons d'Or ne fut pas le fait de populations flamandes contre une domination francophone (la Flandre de l'époque incluait alors des territoires d'expression française, et cette victoire ne fut remportée que grâce à la participation d'alliés tels que le comté de Namur), mais aussi que ce fait historique fut transformé par la suite en mythe nationaliste par des gens qui l'ont exploité contre la Belgique.

    A l'heure que nous vivons, cette célébration prend une dimension inquiétante, pimentée par des déclarations irresponsables et les rodomontades insupportables de tribuns nationalistes qui se complaisent à enfoncer notre pays dans une crise dont il risque de ne pas sortir...

    Tant il est vrai que si "le patriotisme est l'amour des siens, le nationalisme est la haine des autres".

    Voir aussi : http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-11-juillet-1302-une-victoire-belge-devenue-mythe-flamand?id=6424733

  • Au sommaire de la Nef (juillet-août)

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    FIC65683HAB30.jpg(Les titres en bleu sont des liens; en cliquant dessus, on accède aux articles.)

    ÉDITORIAUX
    L’imposture du gender, par Christophe Geffroy
    Quel avenir pour les métaux ? par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Benoît XVI en Croatie, par l’abbé Christian Gouyaud
    JMJ : Madrid sous le signe de la foi, par Hortense de Villers
    Pour apprendre le grégorien, entretien avec Claude Pateau
    Vie de l’Église : ordinations 2011, par Loïc Mérian
    L’autre Palestine, par Falk van Gaver
    La « démondialisation », par Christophe Geffroy
    Avortements de masse : Lebensborn ou Vivaldi ?
    par Romaric Sangars
    Chronique-Vie : Ne pas baisser les bras !
    par Pierre-Olivier Arduin
    International : Quand le peuple manque,
    par Paul-Marie Coûteaux

    ENTRETIEN
    Les Missionnaires de la Miséricorde divine : la priorité de l’évangélisation, entretien avec l’abbé Fabrice Loiseau

    DOSSIER : LES FINS DERNIÈRES
    De l’importance des fins dernières,
    par l’abbé Christian Gouyaud
    Ce que l’Église en dit, par l’abbé Christian Gouyaud
    Les limbes : état de la question, par l’abbé Tancrède Leroux
    L’enfer est-il vide ? par l’abbé Christophe J. Kruijen
    La réalité du purgatoire, par l’abbé Paul Préaux
    Défendre l’eschatologie avec J. Ratzinger,
    par l’abbé Christian Gouyaud
    Le rôle des funérailles, par l’abbé Albert Jacquemin
    « Le paradis à la porte », entretien avec Fabrice Hadjadj

    VIE CHRÉTIENNE
    Assomption : à l’école de Marie, par le père Pavel Syssoev
    Question de foi : Le prince doit-il être vertueux ?
    par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Bismark, le chancelier de fer, par Michel Toda
    Au fil des livres : Un Thibon inédit, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, internet, livres jeunes, cinéma, sortir
    Un livre, un auteur : Père Michel Viot

    BRÈVES : toutes nos annonces du mois en ligne

  • La Grèce et la Communauté Européenne : une analyse "tirée par les cheveux"?

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    C'est du moins l'impression que l'on a lorsqu'on lit l'article de Dominique Decherf intitulé "La chute de Byzance" sur le site de "France Catholique" et qui commence ainsi :

    "La crise grecque pourrait entraîner, dit-on, une crise générale en Europe. Mais n’est-ce pas moins parce que la Grèce orthodoxe se montre rétive à la discipline nécessaire pour s’européaniser complètement que parce que l’Europe de l’Union a la prétention de s’helléniser sous la forme d’un nouvel empire byzantin ?"

    lire la suite ici pour se forger une opinion...

  • La France s’inquiète d’une possible scission de la Belgique

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    v-bart.jpgSur son blog, Jean Quatremer, correspondant du journal Libération auprès de l’Union européenne,  a écrit ce vendredi 8 juillet :

    « Deux députés français, Robert Lecou, élu UMP de l’Hérault, et Jean-Pierre Kucheida, élu PS du Pas-de-Calais, étaient en Belgique, hier et aujourd’hui, pour préparer un rapport parlementaire sur la crise belge qui devrait être publié à la rentrée. Le hasard faisant bien les choses, ils ont débarqué dans le Royaume au moment où Bart De Wever le précipitait dans l’abime.

    Ils ont rencontré politiques et journalistes (belges et français, dont moi-même) afin de se faire une idée de la gravité de la crise. Les deux parlementaires étaient manifestement effarés de découvrir l’ampleur du fossé séparant les Francophones des Néerlandophones. Ils ont notamment posé beaucoup de questions sur les scénarios qui pourraient mener à un éclatement du pays et sur un éventuel rattachement de la Wallonie à la France… En juillet 2010, déjà, le quai d’Orsay avait lancé une réflexion sur le sujet afin de ne pas être pris par surprise si le pire arrivait. On peut comprendre l’angoisse, tardive, des autorités françaises, puisque, c’est la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, qu’une telle instabilité menace directement ses frontières, instabilité qui pourrait créer de graves tensions entre les « puissances européennes ».

    « Puissances européennes », un langage du XIXe siècle tout à fait adapté, car c’est tout le modèle européen qui prend l’eau en ce moment : une Belgique, modèle de cohabitation entre communautés, qui prend le gite, une zone euro attaquée par les marchés faute de vouloir franchir le pas fédéral, une Allemagne tentée par le Sonderweg (le chemin solitaire)… Autant de crises qui ont un point commun : le refus de la solidarité entre riches et pauvres, la certitude que seuls on s’en sort mieux, le rejet de l’autre. On sait où cela a mené l'Europe dans le passé. »

    Coulisses de Bruxelles, UE