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Actualité - Page 632

  • "Enracinés !" : un éloge de la transmission dans une société sans repères

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    D'Iris Bridier sur le site de France Catholique :

    « Enracinés !  », de Gabrielle Cluzel

    Racines d’avenir

    par Iris bridier

    mercredi 26 février 2020

    Gabrielle Cluzel

    Dans un essai plein d’espérance, Gabrielle Cluzel fait l’éloge de la transmission dans une société sans repères.

    Il faut la plume drôle et légère de Gabrielle Cluzel pour dénoncer de tels sujets, sans jamais verser dans l’amertume. Perte des repères et du sens de la terre, de la tenue vestimentaire et des bonnes manières, des valeurs de transmission et d’évangélisation, rien n’échappe à cette chroniqueuse aguerrie.

    La rédactrice en chef de Boulevard Voltaire débusque, décortique et met en lumière les travers de la France décorsetée. «  La rigueur, la ponctualité, la régularité, l’amour du travail bien fait, le sens du devoir sont une déclinaison profane des règles bénédictines.  » Et Gabrielle Cluzel de rappeler : «  C’est en s’imprégnant des codes, des rites, des usages qu’un étranger se coule dans une société. Et répétons-le, c’est peut-être parce que la France n’en a plus qu’elle ne parvient plus à intégrer…  » Ces valeurs devenues indéfendables, car communément qualifiées de bourgeoises, sont dans cet ouvrage réhabilitées en beauté.

    «  Courgeois  » et «  immobourgeois  »

    Loin d’être une notion péjorative, la bourgeoisie de Gabrielle Cluzel est «  attachée à son bourg, c’est-à-dire à sa terre, à sa pierre, et surtout à l’univers culturel dont elle est héritière. Là est la richesse qu’elle a reçue de ses ancêtres et qu’elle voudrait avoir le droit de transmettre à son tour  ».
    Pour le plus grand bonheur de ses lecteurs, l’auteur nous décrit deux caractères dignes de ceux de La Bruyère. Le «  courgeois  », le bobo qui court et qui consomme : «  Le courgeois se croit drôlement plus malin que le bourgeois. Il s’ennuie moins. N’est jamais contraint. Est épicurien. Et ne comprend pas qu’en refusant d’être maillon d’une longue chaîne, il vit dans le temps court. Il est le court-joie.  »

    Face à lui, «  l’immobourgeois  », ce bourgeois immobile : «  Il est la France profonde, la France bien élevée.  » Une France méprisée des élites mais qui n’a pas peur de manifester, bienvenue dans «  la France de Johnny  ».

    Des raisons d’espérer

    Dénonçant les déliquescences de notre société conduisant inexorablement à une nation fragmentée, la journaliste sait redonner au lecteur des raisons d’espérer. Parmi elles, l’Église et l’armée, deux institutions encore capables d’exercer les hommes à se dépasser, citant Arnaud Beltrame «  l’un de ces glorieux maillons  ».

    En outre, elle décrit une génération encore bien enracinée : «  La jeunesse catholique existe, ardente, pieuse, dure au mal, entêtée puisqu’elle revient chaque année, et prête au sacrifice – au moins dans un premier temps de son week-end et de ses pieds – et il ne faudra pas s’étonner quand elle sera si nombreuse qu’on ne pourra plus faire sembler de l’ignorer.  »

    Cette jeunesse de France non pas en marche, mais en route vers Chartres, a médité les mots du cardinal Sarah : «  Terre de France, réveille-toi !  »«  Peuple de France, retourne à tes racines !  » Exaltant les humanités comme rempart au consumérisme et à l’overdose de technicité, Gabrielle Cluzel ne s’illusionne pas de regretter le passé, mais nous donne à redécouvrir les qualités d’âme que la civilité a su éduquer, et dont nous sommes tous les héritiers.

    — 

    Enracinés, Gabrielle Cluzel

    Enracinés !, Gabrielle Cluzel, Artège,180 pages, 15 €.

  • Le Sénat américain a rejeté deux projets de loi “pro-life”

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    De Vatican News :

    États-Unis: les évêques consternés par le rejet de projets de loi pro-vie au Sénat

    Le 25 février dernier, le Sénat américain a rejeté deux projets de loi “pro-life”, visant à raccourcir le délai de l’avortement et à prolonger le statut juridique d’un enfant ayant survécu à un avortement. Une décision «effrayante» selon la Conférence épiscopale des évêques américains.

    Anne-Quitterie Jozeau – Cité du Vatican

    Le Sénat américain – à majorité républicaine - a refusé en début de semaine deux projets de lois pro-vie, celui sur la «protection des enfants à naître» contre la douleur (S. 3275) et celui sur la «protection des survivants d’avortement» nés vivants (S. 311).  

    La première loi visait à interdire et rendre illégal un possible avortement après 20 semaines. À ce stade de la grossesse, l’enfant peut souffrir lors de l’avortement; il peut également survivre, après cette tentative d’interruption volontaire de grossesse.

    Le deuxième projet de loi Born-Alive centré sur la «protection des survivants d’avortement» souhaitait faire prolonger et renforcer la protection juridique aux enfants nés vivants après une tentative d’interruption de grossesse. Ce projet de loi avait pour but d’interdire tout infanticide qui découlerait d’un avortement échoué, et de garantir les premiers soins à un enfant né à la suite d’un avortement qui a échoué, afin de préserver sa santé et sa vie. 

    À ce jour, six autres pays dans le monde entier autorisent l’avortement après 20 semaines: le Canada, le Vietnam, Singapour, la Corée du Nord, la Chine et les Pays-Bas.

    Réaction de la Conférence épiscopale

    La Conférence épiscopale des États-Unis (USCCB) a vivement réagi, notamment Mgr Joseph F. Naumann, archevêque de Kansas City et président du comité des activités pro-life de l’USCCB. Il a déclaré dans une lettre ouverte relayée par le site de la conférence épiscopale américaine: «aujourd'hui, le Sénat des États-Unis n'a pas réussi à faire avancer deux réformes essentielles en matière de droits de l'homme que la plupart des Américains soutiennent fermement».

    L’archevêque a poursuivi: «Il est consternant que même un seul sénateur, et encore moins plus de 40, ait voté en faveur de la poursuite du démembrement brutal de bébés presque adultes et ait voté contre la protection des enfants qui ont survécu à un avortement».  

    «Notre nation est meilleure que cela, et la majorité des Américains qui soutiennent ces projets de loi doivent faire entendre leur voix», a conclu Mgr Naumann dans sa déclaration.

  • Les cultes vont-ils devoir s'autofinancer ?

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    Monseigneur Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles, est interviewé sur LN24 :

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    https://uniq.auxiapp.be/Uniq/wmv/Alerts/20200227%20-%20LN24_Midi%20-%20Part2-31471-4439334.mp4

  • La Cour constitutionnelle fédérale allemande de Karlsruhe a décidé d’autoriser le suicide assisté

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    De Vatican News :

    Allemagne: le jugement sur l'euthanasie est une "réévaluation des valeurs"

    La Cour constitutionnelle fédérale allemande de Karlsruhe a décidé ce mercredi d’autoriser le suicide assisté en censurant une loi de 2015 sur ce sujet. Les Églises catholique et protestante allemandes ont protesté vigoureusement contre cette décision qui tourne le dos à la promotion de la vie. Le représentant de la Conférence des évêques allemands auprès des institutions politiques allemandes.

    Entretien réalisé par Mario Galgano – Cité du Vatican

    Mgr. Karl Jüsten, le représentant officiel de l´Église catholique auprès des institutions politiques à Berlin, nous explique la position de l’Église allemande.

    Mgr Jüsten, pourquoi la décision de Karlsruhe n'est-elle pas acceptable d'un point de vue catholique?

    Nous considérons le jugement comme une réévaluation des valeurs. Jusqu'à présent, l'objectif le plus élevé a en fait toujours été la protection de la vie, ce qui a été confirmé à maintes reprises par la Cour constitutionnelle fédérale de Karlsruhe. Pour la première fois, nous disposons d'un jugement dans lequel la protection de la vie n'est plus la priorité absolue, mais plutôt le droit de décision de l'individu au suicide. C'est là le véritable changement de paradigme et, à mon avis, le véritable problème de ce jugement.

    Dans les pays voisins comme les Pays-Bas et surtout en Suisse, il existe déjà une expérience avec des organisations d'euthanasie légale. Jusqu'à présent, il est même arrivé que des Allemands se rendent en Suisse pour y mourir. Ces personnes ont déclaré qu'elles voulaient le faire parce qu'elles voulaient décider elles-mêmes quand et comment elles devaient mourir. Comprenez-vous cela?

    Tout d'abord, les pays étrangers en particulier montrent que de telles réglementations créent des incitations et que les gens s'ôtent ainsi la vie. En tant qu'Église, nous préconisons toujours d'aider les personnes qui sont fatiguées de la vie, afin qu'elles puissent trouver le courage de vivre à nouveau et de revenir à une vie normale. Pour nous, le suicide n'est donc pas l'ultima ratio - le dernier recours - mais c'est toujours une défaite, car il faut toujours aider les gens à retrouver une vie normale.

    Après tout, l'Église catholique s'appuie avant tout sur les soins palliatifs. Pourquoi ce type de soins médicaux est-il si négligé? Y a-t-il un manque de volonté politique?

    Nous avons réalisé des améliorations considérables dans le domaine des soins palliatifs au cours des dernières années. Ces mesures commencent lentement à produire leurs effets. C'est pourquoi je ne comprends pas cette décision de justice, à savoir qu'il n'y a pas d'examen initial pour savoir s'il y a d'autres moyens de soulager les souffrances des gens. Dans l'ensemble, nous y sommes favorables et nous nous efforçons de promouvoir les soins palliatifs dans les hôpitaux et les hospices catholiques.

    Qu'espérez-vous maintenant après cette décision à Karlsruhe ? Qu'attendez-vous de la société allemande à cet égard?

    Dans l'ensemble de la société allemande, nous avons toujours un très haut niveau de protection de la vie. Les gens ont toujours le sentiment qu'ils ne devraient pas eux-mêmes quitter la vie par suicide. Cela doit être soutenu et renforcé globalement, afin que nous apportions notre aide et notre main lorsqu'ils meurent, mais pas pour qu'ils meurent. Nous voulons aider le processus de mort, mais pas aider au meurtre lui-même ni l'encourager. Un autre point est que nous devons parler aux tribunaux. Je trouve assez effrayant que la Cour constitutionnelle fédérale se soit écartée de la tradition à ce stade et ait ainsi introduit un changement de paradigme. Il me semble que c'est le problème le plus important. Parce que le législateur avait en fait trouvé une très bonne approche au cours de la dernière législature et que le législateur est en fait le miroir de la société. Je vois donc le principal problème ailleurs.

  • « Dossier Medjugorje »: pas de reconnaissance par l’Eglise

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    "Dossier Medjugorje", capture @ San Paolo

    "Dossier Medjugorje", Capture @ San Paolo

    « Dossier Medjugorje »: aucune reconnaissance par l’Eglise

    L’avis de la Commission Ruini?

    Les éditions italiennes San Paolo annoncent la publication du Rapport de la « Commission Ruini » sur Medjugorje (Bosnie-Herzégovine) remis au pape François en 2014, avec un commentaire de Saverio Gaeta sous le titre « Dossier Medjugorje » , ce qui n’est pas sans poser quelques questions qui imposent la prudence: le document n’est pas publié officiellement par le Vatican.

    Tout d’abord, même si le rapport était la version définitive remise au pape François, il ne s’agirait en aucune façon d’une « reconnaissance » officielle d’apparitions mariales: ce n’est que l’avis consultatif de la Commission mise en place par Benoît XVI.

    Mais ni la Congrégation pour la doctrine de la foi ni le pape François – ni ses prédécesseurs – ne se sont pour leur part prononcés à propos de Medjugorje. Il est donc erroné d’affirmer la reconnaissance d’apparitions mariales par l’Eglise à propos de cette publication.

    Plus encore, comme le relève l’excellent Luis Badilla dans Il Sismografo, des questions se posent:

    1) Pourquoi un document privé du pape François est-il publié dans un livre?

    2) Qui et comment a remis à l’auteur et à l’éditeur un document conservé sur le bureau du pape François?

    3) Pourquoi le Vatican n’a-t-il pas réagi? Pourquoi le cardinal Ruini n’a-t-il pas réagi?

    4) Pourquoi le rapport d’une commission commandé par un pape devient-il une opération commerciale?

    5) Quelqu’un d’autorisé pourrait-il donner des explications sur cette « apparition éditoriale »?

    S’il est permis d’en ajouter une autre: si le texte a « fuité » avant d’arriver sur le bureau du pape François, quel état du Rapport, quel moment de la rédaction reflète le texte publié?

    Selon le journaliste italien Francesco Antonio Grana, ce sont les sept premières (toujours présumées, il n’est pas inutile de souligner) apparitions mariales du 24 juin au 3 juillet 1981 aux six jeunes « voyants » qui seraient authentiques pour les membres de la Commission.

    Avec plusieurs arguments cités par l’article: les jeunes ont toujours et en accord témoigné que la Vierge est apparue soudainement et à plusieurs reprises dans un endroit et à des moments précis, provoquant de la surprise et de la peur. Se qualifiant de Reine de la paix, Marie leur aurait confié un message de conversion et de pénitence. Ils ont maintenu ce témoignage en dépit de l’arrestation par la police et des menaces de mort. Pour le reste la Commission ne se prononce pas: il n’est pas encore possible d’exprimer un jugement sur la suite des événements.

    Les décisions du pape François

    Le 31 mai 2018, le pape François a nommé Mgr Henryk Hoser, archevêque émérite de Varsovie-Praga (Pologne), comme « visiteur apostolique à caractère spécial » pour la paroisse Saint-Jacques de Medjugorje (Bosnie-Herzégovine), pour un temps indéterminé et à la disposition du Saint-Siège, avec une charge « exclusivement pastorale ».

    Le pape constatera plus tard dans un livre sur Marie à la fois un « manque de discernement » et des « fruits spirituels authentiques » à Medjugorje.

    Le 12 mai 2019, le pape a autorisé les pèlerinages, mais le Vatican rappelait alors que cette autorisation ne devait pas être « interprétée comme une authentification des événements connus, qui demandent encore un examen de la part de l’Eglise ».

    L’origine de la Commission Ruini

    Rappelons que le 17 mars 2010, face d’une part, aux tensions entre l’évêché de Mostar et les franciscains de la paroisse et, d’autre part, au besoin pastoral des pèlerins, de plus en plus nombreux, le pape Benoît XVI a confié l’examen des événements de Medjugorje à une commission internationale qui devait travailler en contact étroit avec la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    Mais en avril 1991, la conférence des évêques catholiques de Bosnie-Herzégovine avait conclu qu’ils ne constataient pas dans ces événements de phénomène «surnaturel». Ils avaient demandé que l’on n’organise pas de pèlerinages officiels (donc que l’on suspende son jugement), tout en recommandant aux prêtres d’accompagner les pèlerinages privés pour permettre aux pèlerins de bénéficier des sacrements.

    Avec la création de cette commission, l’affaire passait de la juridiction de l’évêque local sous celle de la Congrégation romaine.

    Au terme de quatre années de travail, François a parlé officiellement pour la première fois le 6 juin 2015, du rapport de la Commission, lors d’une conférence de presse sur le vol de retour de sa visite pastorale à Sarajevo.

  • L'affaire Jean Vanier : distinguer péché et crime

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    D'Arnaud Dumouch :

    L'affaire Jean Vanier : distinguer péché et crime (11 mn)

    22 février 2020

    La direction de l’Arche, une association catholique donnée aux personnes handicapées, dénonce publiquement les actes qui ont accompagné la vie leur fondateur, Jean Vanier : il aurait eu des relations sexuelles sans aller au bout, avec six femmes adultes et non handicapées. Leur consentement était réel mais entaché d’une suspicion de dépendance, Jean Vanier étant leur conseiller spirituel, ce qui est une circonstance à regarder. https://www.youtube.com/watch?v=xGu4v... Rappel de la loi civile et de la loi de l’Eglise : Il faut distinguer « crime » (viol, pédophilie, détournement de mineur ou de personne en état de faiblesse) et péché (acte sexuel avec une maîtresse adulte et consentante, fréquentation de sites pornographique, regard consentis immoraux voir Matthieu 5, 28). L’attitude de l’Eglise, depuis 60 ans, est passée de charybde en Scylla : Dans les années 80, on cache crimes et péchés. Dans les années 2020, on dévoile publiquement crimes et péchés. Les deux attitudes sont absurdes. Dans la situation, on doit revenir aux fondamentaux décrits par Jésus dans ce texte : « Jean 8, 8 Et se baissant de nouveau, il écrivait sur le sol. Mais eux, entendant cela, s'en allèrent un à un, à commencer par les plus vieux ; et il fut laissé seul, avec la femme toujours là au milieu. » Jésus ne dévoile pas le péché des personnes. Mais un jour, face au jugement individuel, tout sera dévoilé sans que nous puissions condamner les autres puisque notre propre péché sera à nu.

  • Le jeune Italien Carlo Acutis en voie de béatification

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    De Marina Droujinina sur zenit.org :

    Carlo Acutis @ carloacutis.com

    Carlo Acutis @ Carloacutis.Com

    Causes des saints : un miracle attribué à la prière du jeune Italien Carlo Acutis

    Cela ouvre la voie à sa béatification

    Le pape François a autorisé la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret reconnaissant un miracle attribué à l’intercession du vénérable Carlo Acutis, jeune laïc né en Angleterre et décédé en Italie (1991 – 2006). Cette reconnaissance ouvre la voie à sa béatification.

    Le pape a en effet reçu le cardinal Angelo Becciu, préfet du dicastère, le 21 février 2020, donnant son feu vert à la publication de huit décrets concernant trois miracles, trois martyres et quatre nouveaux « vénérables ».

    « Christus vivit »

    Le pape François a cité l’exemple de Carlo Acutis dans sa lettre aux jeunes « Christus vivit », publiée le 2 avril 2019. « Il est vrai que le monde numérique peut t’exposer au risque du repli sur soi, de l’isolement ou du plaisir vide. Mais n’oublie pas qu’il y a des jeunes qui sont aussi créatifs, et parfois géniaux, dans cet environnement. C’est ce que faisait le jeune vénérable Carlo Acutis. »

    En présentant cette exhortation apostolique du pape François, le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode, a également parlé de Carlo le qualifiant de « génie de l’informatique qui a fait d’Internet un instrument pour témoigner de la foi, pour annoncer l’Évangile et transmettre les valeurs et la beauté ».

    La vie de Carlo

    Carlo Acutis est né le 3 mai 1991 à Londres (Angleterre), dans une famille italienne. Bientôt après sa naissance, la famille a déménagé à Milan ou Carlo a fréquenté l’école des sœurs Marcellines, puis le lycée des pères jésuites.

    Exceptionnellement doué pour l’informatique, l’adolescent s’intéressait à la programmation des ordinateurs, à la création de sites internet, au montage de films. Il avait fait notamment répertorier, sur un site Internet, 120 « miracles eucharistiques » reconnus officiellement en Italie et ailleurs.

    À partir de sa première communion, il n’avait jamais manqué la messe quotidienne: « Être toujours uni à Jésus, tel est le but de ma vie », disait-il. Pour lui, la communion était une « autoroute pour le Ciel ».

    Il aimait particulièrement saint François et sa ville d’Assise, où il aimait se rendre, l’été: il y repose selon ses dernières volontés.

    C’est en septembre 2006 qu’on lui avait diagnostiqué une leucémie de type M3. Il a accepté sereinement ce diagnostic et il voyait dans la maladie un moyen de réaliser la volonté de Dieu.

    Il est décédé à l’hôpital San Gerardo de Monza, moins d’un mois après, le 12 octobre 2006, offrant ses souffrances et sa mort pour l’Église, le pape et les jeunes.

    Le pape a reconnu le caractère « héroïque » de ses vertus le 5 juillet 2018. Le 23 juin 2018, son corps a été exhumé intact.

    Le corps de Carlo a été transféré au cours d’une cérémonie spéciale au « Sanctuaire du Dépouillement » d’Assise l’an dernier, les 5-6 avril 2019.

  • Bruxelles, ce 27 février : accompagner un enfant en fin de vie (témoignage de Brigitte Terlinden, infirmière pédiatrique en soins palliatifs)

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  • Entretien exclusif avec un chartreux sur les abus spirituels

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    Qu’est-ce qu’un abus spirituel ? Comment le déceler ? Comment l’Église réagit ? Dom Dysmas de Lassus, prieur de la Grande Chartreuse, a enquêté durant quatre ans sur un fléau qui peut conduire « à des drames inouïs ». Entretien de Samuel Pruvot et Hugues Fefèbvre publié sur le site de l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » :

    « Pourquoi avoir travaillé durant quatre années sur le drame des abus spirituel ?

    Avant tout, je peux dire franchement que j’ai trouvé dans la vie religieuse plus de bonheur que je n’aurais pu en rêver. Et ce n’est pas fini ! Je ne dis pas pour autant que c’est facile. Des accidents, il y en a toujours, mais ce n’est pas en fermant les yeux qu’on va les éviter. Prenons l’exemple de l’avion. Les accidents d’avion frappent par leur ampleur. Pourtant, c’est le moyen de transport le plus sécurisé. Cette sécurité, l’avion l’a conquise à force de persévérance. Chaque accident grave a donné lieu à une enquête approfondie afin de trou-ver la cause exacte du drame pour éviter qu’il ne se reproduise.

    Enquêter pour guérir, c’est donc l’objet de votre travail...

    Ce qui a motivé mon enquête, c’est la rencontre avec plusieurs personnes abîmées par des abus spirituels. C’est quand même dramatique d’entendre des religieuses qui avaient embrassé cette vie avec générosité et qui sont devenues incapables de prier ! Chaque cas est unique, mais j’ai été étonné de constater la cohérence de tous ces témoignages entre eux. Par ailleurs, je crois qu’on ne peut plus taire ces situations ! Pour les fidèles, le fait d’avoir caché des abus est peut-être un scandale plus grand encore que les abus eux-mêmes. L’attitude de l’Église visant à écouter les victimes et à les mettre au centre est quelque chose de nouveau.

    Je crois qu’on ne peut plus taire ces situations !

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     Dom Dysmas

    Vraiment ? De quand datez-vous ce tournant ?

    L’Église a changé en 2019, en France. C’est moins évident dans d’autres pays comme les États-Unis. Là-bas, on ne veut plus d’ennuis, donc il ne faut plus de victimes. Mais est-ce bien à elles qu’on pense en premier ? Pour revenir à la France, dans le cadre des abus sexuels, beaucoup d’études sont parues sur le sujet. Ensuite, plusieurs événements ont poussé l’Église à enfin réagir. Le procès Barbarin, pour lamentable qu’il ait été par certains côtés, aura eu un effet considérable. À cette occasion, tout comme lors de la réunion des évêques de France à Lourdes fin 2018 ou bien lors du sommet à Rome sur les abus en 2019, les participants ont toujours dit que ce qui avait changé leur regard était d’avoir pu entendre directe-ment des victimes.

    Soyons francs : s’il n’y avait pas eu tout ce processus de révélations fracassantes et humiliantes pour l’Église, nous serions encore dans la boue, et les abus auraient continué. Ce qui est un peu triste, c’est que l’Église n’a pas été capable de faire le travail toute seule et qu’il a fallu que des journalistes, ou parfois des personnes malveillantes, fassent ce boulot. Ce n’était pas la meilleure manière de faire. Mais elle a permis une rupture. L’Église a réagi alors sur la question des abus sexuels. Je considère même qu’on peut être fier d’elle, aujourd’hui, non pas sur ce passé évidemment, mais sur la manière dont désormais les choses sont traitées. Le même travail reste encore à faire sur la question des abus spirituels.

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  • Rwanda : une centaine de personnes rendent hommage au chanteur dissident Kizito Mihigo à Bruxelles

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    Lu sur le site de la Libre Afrique :

    Rwandais-780x405-690x405-1-510x374.jpg« Une centaine de personnes ont rendu samedi dernier un dernier hommage au chanteur et dissident rwandais Kizito Mihigo, devant le palais de justice de Bruxelles, place Poelaert. L’artiste, dont la musique a été interdite par le pouvoir, a été retrouvé mort lundi matin dans une cellule du poste de police de Remera, à Kigali, trois jours après avoir tenté de fuir le pays.

    La police nationale rwandaise a attribué ce décès à un suicide, soulevant de nombreuses questions au Rwanda. Critique du régime de Paul Kagame, Kizito Mihigo avait été condamné à 10 ans de prison en 2015 pour conspiration contre le gouvernement, avant d’être remis en liberté en septembre 2018. Durant son procès, ses avocats avaient souligné qu’il n’y avait aucune preuve contre le chanteur. En 2014, ce dernier avait déjà été accusé de mobiliser des jeunes en faveur des mouvements rebelles en exil.

    La Société Civile Rwandaise en Belgique a organisé à Bruxelles des événements tout au long de la journée de samedi pour rendre hommage au chanteur militant. Une messe s’est tenue ainsi à 12h00 en l’église Saint-Roch, dans le quartier Nord. Après cet hommage religieux, une commémoration publique est organisée à 14h00 au Passage 44, boulevard du Botanique. À 16h00, les participants ont eu l’occasion de débattre sur la lutte contre l’impunité au Rwanda.

    En 2013, Kizito Mihigo questionnait en chanson la version officielle du génocide qui a opposé Hutu et Tutsi en 1994.​ »

    Ref. une centaine de personnes rendent hommage au chanteur dissident Kizito Mihigo à Bruxelles

    Kizito Mihigo : un chrétien rwandais qui était aussi  musicien de talent :

    JPSC

  • "J'y crois encore" : ce film bouleversant viendra-t-il sur les écrans belges ?

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    Du site de Famille Chrétienne :

    Vidéo – Film « J'y crois encore » : une histoire vraie bouleversante

    19/02/2020

    Saje distribution a dévoilé la bande-annonce de son prochain film « J’y crois encore ». Il retrace l'histoire vraie d'une star de la musique chrétienne, Jeremy Camp, et son combat avec sa fiancée lorsqu'ils apprennent qu'elle est atteinte d'une maladie incurable. Un témoignage édifiant sur l'amour d’un jeune couple, avec, en toile de fond, la question de la foi qui subsiste malgré l'épreuve de la maladie.

     
     
  • Avorter ne relève pas d'une juste conception de la liberté

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    Éloge de la liberté, la vraie.  Dialogue entre un cardinal et un penseur laïc

    L’explosion des désirs individuels que l’on érige en droits pour tous fait désormais partie de notre quotidien, en Occident et ailleurs.  Sans plus aucune de limite.  Cela touche à la naissance et à la mort, aux techniques et à l’environnement, à la politique et aux migrations, à la nature même de l’homme, en somme.  Mais s’agit-il vraiment d’un triomphe de la liberté ou plutôt d’une dictature aux dépens des plus faibles ?  Et quelle est alors cette autre liberté, celle qui se nourrit de la vérité et qui ne peut subsister sans elle ?

    À 89 ans, le cardinal Camillo Ruini, qui a mené une longue vie de pasteur et de philosophe, en discute avec Gaetano Quaglieriello, sénateur italien, professeur d’histoire contemporaine à la Libre université internationale des études sociales de Rome et président de la Fondation Magna Carta, dans un livre lucide et passionné, qui est en vente depuis le 20 février en Italie :

    > C. Ruini, G. Quagliariello, “Un’altra libertà. Contro i nuovi profeti del ‘paradiso in terra’”, Rubbettino Editore, 2020.

    Nous vous en proposons un avant-goût ci-dessous.  Dans ces trois passages, le cardinal Ruini aborde la question de l’avortement volontaire.

    Tout d’abord en tant que donnée factuelle, puis en analysant ce phénomène à la lumière de la raison seule et enfin avec une attention particulière à l’enseignement de l’Église qui culmine dans la déclaration « infaillible et irréformable » de Jean-Paul II dans l’encyclique « Evangelium vitae », une encyclique qui « semble être avoir été écrite aujourd’hui », tant ses prédictions se sont avérées exactes mais que trop de personnes – note le cardinal – semblent avoir mise de côté.

    *

    L’avortement, miroir de la crise de l’Occident

    de Camillo Ruini

    (extrait de : « Un’altra libertà. Contro i nuovi profeti del ‘paradiso in terra’»)

    1. Le courage de l’appeler “homicide”

    Dans les cas qui concernent le début de la vie, la revendication de la liberté individuelle est hors de propos, parce que l’on décide non pas de soi-même mais bien d’un autre, l’enfant à naître, à moins de penser que cet enfant à naître ne fasse tout simplement partie du corps de la mère : une absurdité indéfendable puisqu’il dispose de son propre ADN, d’un développement spécifique et qu’il interagit avec la mère, comme cela apparaît toujours plus clairement.

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