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Actualité - Page 914

  • "Amoris laetitia" au vent des orientations pastorales des conférences épiscopales ?

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    Du site "Présence - Information religieuse" (Canada) :

    Besoin «urgent» d'orientations pastorales sur Amoris laetitia 

    Le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques et ex-archevêque de Québec, a demandé hier aux évêques canadiens de faire connaître sans délai leur réaction commune à l’exhortation apostolique Amoris laetitia sur la famille et le mariage et d’émettre des orientations sur les applications pastorales qu’entraînent ce texte rédigé par le pape François il y a plus d’un an.

    Rendu public en avril 2016 après deux rencontres synodales sur la famille et l’Église, le contenu d’Amoris laetitia est toujours débattu dans plusieurs cercles catholiques, principalement en raison de son chapitre 8 consacré à la question des situations «irrégulières», dont celle des divorcés-remariés et de leur accès aux sacrements.

    «Plusieurs conférences épiscopales ont déjà publié des orientations plus précises pour leur contexte, par souci de clarté et d'inculturation», a dit le cardinal Ouellet à tous les évêques du Canada présents à Cornwall, en Ontario, pour l’assemblée plénière annuelle de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC).

    «Un tel exercice m'apparait nécessaire et urgent au Canada où l'on constate un écart béant entre l'enseignement officiel de l'Église et le vécu des couples et des familles», a ajouté le cardinal au début de sa conférence.

    Il a par la suite dressé un sombre portrait de la société canadienne, estimant que cet écart «s'est élargi progressivement après le concile Vatican II sous l'influence d'une culture de la contraception, du divorce et de l'avortement, à telle enseigne que notre pays se signale mondialement par ses législations sur l'avortement sans restriction, l'euthanasie, le pseudo-mariage de personnes de même sexe, le suicide assisté, et que sais-je encore, qui reflète ce que saint Jean-Paul II a déploré comme la culture de mort».

    Le cardinal, né en 1944 dans le village de La Motte, au Québec, a déploré que les précédentes «interventions magistérielles sur la famille (ndlr: l’encyclique Humanae vitae et l’exhortation apostolique Familiaris consortio) ont reçu un accueil mitigé, voire passivement dissident de la part de théologiens et de pasteurs, ce qui n'a pas favorisé leur mise en œuvre pastorale».

    Le chapitre 8

    Le cardinal Marc Ouellet s’est ensuite longuement attardé au contenu d’Amoris laetitia, un texte qui compte 325 paragraphes et près de 400 notes de bas de page. Il reconnaît que c’est par un chapitre, le huitième, que cette exhortation apostolique s’est «d’abord imposée à l’attention du public, réjouissant les uns, inquiétant les autres, mais ne laissant personne indifférent».

    Dans ce chapitre intitulé Accompagner, discerner et intégrer la fragilité, «certains y ont vu enfin la bonne nouvelle d’une ouverture, si minime soit-elle, vers un accès aux sacrements pour les personnes divorcées et remariées. D’autres ont regretté une telle ouverture qui risque, selon eux, d’instaurer une rupture avec la doctrine et la discipline traditionnelles de l’Église catholique.»

    Mais «toute interprétation alarmiste dénonçant un bris de continuité avec la tradition, ou bien laxiste célébrant un accès enfin concédé aux sacrements pour les divorcés remariés, est infidèle au texte et à l’intention du pape», a affirmé le cardinal Ouellet.

    Le pape François propose plutôt une nouvelle méthode pastorale, qui ne se limite pas aux familles en situation irrégulière. Cette méthode se résume dans «les trois verbes accompagner, discerner, intégrer».

    Accompagner les couples et les familles, c’est «avoir confiance en la grâce à l’œuvre dans la vie des personnes». S’il faut, dit le cardinal «garder bien en vue l’idéal chrétien», il faut aussi intervenir «en ayant aussi en tête le principe de la gradualité, qui ne signifie pas la 'gradualité de la loi', mais la gradualité de l’assimilation de ses valeurs par les sujets».

    Discerner les situations irrégulières est un art qui fait «appel à des principes qui permettent de définir les situations et leurs causes, les circonstances atténuantes, les changements possibles selon la conscience morale des personnes et les cas d’exceptions compte tenu de la distance entre la norme générale et les situations particulières». Ce discernement va jusqu’à reconnaître «la possibilité de vivre subjectivement en grâce dans une situation objective de péché», une notion d’Amoris laetitia qui est fortement contestée par des théologiens conservateurs.

    Une telle attitude pastorale «peut ouvrir à recevoir l’aide des sacrements de pénitence et d’eucharistie dans certains cas», admet le cardinal. Mais cet accès aux sacrements, qu’il ne faut ni généraliser ou banaliser, doit être «discerné soigneusement dans une logique de miséricorde pastorale».

    Il est donc erroné de voir ces exceptions comme «un changement de la doctrine ou de la discipline sacramentelle», a dit le cardinal. Il s'agit d'une «une application plus différenciée et adaptée aux circonstances concrètes et au bien des personnes».

    Conversion du regard

    Pour l’ancien archevêque de Québec, Amoris laetitia oblige dorénavant les pasteurs «à une conversion du regard et à une attitude d’accueil».

    Les prêtres et les évêques doivent «s’efforce[r] de valoriser le bien déjà existant dans la vie des personnes et de les accompagner progressivement vers une réponse plus complète au dessein de Dieu sur leur vie».

    Plutôt que de condamner les couples en situations difficiles, ils doivent «voir les valeurs concrètement vécues dans la diversité des situations et accompagner les personnes dans leur recherche de vérité et leurs choix moraux correspondants».

    Il revient aussi aux pasteurs «de discerner les pas à faire pour vivre en plénitude le sacrement déjà reçu, ou pour cheminer peu à peu vers sa réception consciente et fructueuse, ou encore pour régulariser une situation objectivement irrégulière, mais pas toujours moralement imputable».

    Il résume ainsi cette conversion du regard. Cela «consiste à voir non seulement la norme plus ou moins parfaitement vécue, mais la personne concrète dans sa tension vers le bien, de valoriser ce qu’elle vit et de l’accompagner dans le discernement progressif des choix possibles pour une sainteté plus grande ou une intégration plus pleine à la communauté ecclésiale».

    Peu importe leur «statut public de fidèle bien en règle, de catéchumène en chemin, de baptisé distant, de concubin ou de divorcé remarié», tous méritent d’être accueillis par l’Église qui doit mener, au lendemain de la publication d’Amoris laetitia, une «salutaire réaction d’autocritique».

  • Pourquoi je ne signe pas la lettre de correction fraternelle adressée au pape

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    Contrairement à Stéphane Mercier qui a signé la "Correction fraternelle", Arnaud Dumouch n'y apposera pas sa signature :

    Pourquoi je ne signe pas la lettre de correction fraternelle adressée au pape François. 

    Cette lettre porte sept questions, sept reproches présentés comme de possibles hérésies du pape François. En voici le résumé :

    http://www.belgicatho.be/archive/2017/09/24/les-sept-heresies-d-amoris-laetitia-5982773.html

    RAPPEL : Le pape soutiendrait ces 7 propositions :

    1. Certains commandements du Seigneur sont inaccessibles à certains hommes, même avec la grâce de Dieu.
    2. La vie sexuelle des chrétiens divorcés remariés n’est pas obligatoirement un état de péché mortel et peut parfois coexister avec la grâce.
    3. Un chrétien pourrait volontairement choisir de la violer une loi divine connue de lui sans commettre un péché mortel.
    4. Il pourrait arriver qu’une personne pèche en en obéissant à la loi divine.
    5. Un chrétien divorcé pourrait juger en conscience qu’il est des cas où une vie conjugale dans un nouveau mariage civil serait bonne.
    6. Il n’y aurait pas d’interdits négatifs et d’actes qui par soi, seraient toujours gravement illicites.
    7. Il serait possible de changer la pastorale des divorcés remariés en les autorisant à recevoir les sacrements.

    Je ne pense pas qu’il s’agit là d’"hérésies" du pape François car je pense qu’il ne soutient aucune de ces sept propositions (sauf peut-être la septième). Pour les personnes qui désirent approfondir, je propose cette vidéo dont les 9 premières minutes me semblent suffire à expliquer que le pape n’a aucune intention de soutenir une nouvelle doctrine universelle.

    Mais voici, pour résumer :

    L’intention du pape est simplement PASTORALE. Il se situe au niveau d’histoires concrètes qu’il a rencontré comme pasteur de terrain, et dont il demande aux pasteurs de tenir compte.

    Voici un exemple très simple qui permet de comprendre la différence entre "Doctrine universelle" et "cas particulier'".

    VOICI UNE DOCTRINE UNIVERSELLE : "Tuer de manière préméditée un innocent est-il TOUJOURS un acte gravissime ?" REPONSE : Oui, toujours.

    ET VOICI UN CAS PARTICULIER QUI SEMBLE LA CONTREDIRE : "Franck fait de l'alpinisme en cordée. Sa cordée dévisse et reste suspendue avec ses trois compagnons par un unique piton qui ne peut supporter que trois personnes et qui va se détacher incessamment. Il coupe la corde en dessous de lui et le quatrième homme tombe et se tue. A-t-il commis un péché mortel commettant volontairement cet acte ? REPONSE : Bien sûr que non. A-t-il commis un acte gravissime qui le maquera toute sa vie : Bien sûr que oui.

    Que prouve cet exemple ? Que la doctrine universelle est essentielle comme la lumière du soleil mais qu’elle ne peut suffire à résoudre le réel concret de nos vies.

    Je trouve pourtant matière à critiquer le silence du pape face à ces doutes qui lui sont envoyés.

    La confiance qu’il accorde aux pasteurs de terrain face à ces cas particuliers est un risque terrible et le pape semble ignorer la gravité de la crise théologique que connaît l’Occident. Les fumées de Satan dénoncées par Paul VI se manifestent de nouveau partout car elles n’attendaient que cette liberté pour surgir. Ainsi en est-il de la décision catastrophique prise en Belgique par l’association des frères de la Charité qui aboutit à introduire l’euthanasie des handicapés. Pour se justifier, les tenants de cette décision se font même « Magistère universel » et écrivent au pape : « Absolutiser une proposition universelle, à savoir la défense de la vie de sa conception à sa mort naturelle, est une forme d’idolâtrie car seul Dieu est absolu ». Ainsi, le pape est déclaré idolâtre par des gens qui ne voient même plus qu’ils mettent gravement en danger la vie des pauvres.

    Nous sommes face à un vrai risque de relativisme et certains sont prêts, au nom de cette souplesse de la pastorale du terrain, à tout autoriser, y compris les plus grandes folies individuelles.

    Tel n’est pas l’évangile du Christ qui se reconnaît toujours de la façon suivante : « En lui, vérité et amour s’unissent, justice et paix s’embrassent ». 

  • Quand, au cours d'anglais, on lave le cerveau de nos chères têtes blondes...

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    Vu sur twitter : "Cours d’anglais d’un mien neveu... Lavage de cerveau en règle en école secondaire en Belgique"

  • Premier dimanche du Mois en l’église du Saint-Sacrement à Liège : 1er octobre 2017 à 10h (Bd d’Avroy, 132).

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    Propre de la Messe grégorienne « Justice et Miséricorde »

    L’église du Saint-Sacrement à Liège offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le dimanche 1er octobre prochain, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers, et l’Ensemble instrumental Darius ont choisi de privilégier la musique anglaise de la Renaissance et de l’âge baroque.

    Le propre grégorien de la messe est chanté par la Schola du Saint-Sacrement. Il commence par la mélodie de l’introït extrait de psaume 118 qui évoque le lien entre la justice et la miséricorde divines.

    JPSC

  • Le monde politique belge passif et indifférent face à la gestation pour autrui commerciale

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    De Christian Laporte sur le site de la Libre :

    Le salon de la GPA a encore eu lieu à Bruxelles

    Action pour la famille déplore l’inaction du monde politique face à la gestation pour autrui commerciale.

    Certes, ils n’étaient sans doute qu’une cinquantaine mais ils se sont largement fait voir et entendre face à l’entrée de la Gare centrale à Bruxelles : des sympathisants de l’Action pour la famille s’y sont retrouvés samedi après-midi pour réclamer l’abolition de la gestation pour autrui devant l’hôtel Hilton Grand’Place de Bruxelles. Cet hôtel accueillait déjà pour la troisième fois un salon de promotion de la gestation pour autrui commerciale à l’initiative de la société américaine "Men Having Babies".

    Les manifestants arboraient des pancartes reprenant des slogans autour de leur opposition à toute forme de GPA qui, "par essence asservit les femmes, et fait des enfants des biens faisant l’objet d’un contrat négocié". Ils ont expliqué qu’ils demandaient tout simplement "l’application de la résolution du Parlement européen (rapport du 17 décembre 2015) contre la GPA en matière de commerce d’êtres humains et le respect des résolutions en matière de GPA. Il faut savoir aussi qu’en décembre dernier en commission des affaires institutionnelles du Sénat, tous les partis politiques se sont prononcés unanimement contre la GPA commerciale."

    "Une inaction inadmissible"

    Ils adresseront leurs revendications au gouvernement fédéral, au ministre de tutelle et au bourgmestre de la ville de Bruxelles - qui n’a pas voulu interdire la réunion - alors que les sénateurs PS sont aussi opposés à la gestation pour autrui. Enfin, ils avaient aussi dans leur collimateur l’hôtel Hilton Grand’Place qui, selon eux "offre jusqu’à 40 % de réduction sur ses chambres aux participants du salon. Il est inadmissible qu’une société américaine bénéficie de l’inaction d’hommes politiques et favorise l’achat - pour un montant avoisinant les 100 000 dollars - d’enfants issus d’une gestation pour autrui."

  • Quand les Frères de la Charité persistent et signent...

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    De Christian Laporte, sur la Libre (lundi 25 septembre, p. 12) :

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  • Considérer les migrations comme une chance pour l'Europe

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    De Radio Vatican :

    Le Pape François invite à considérer les migrations comme une chance pour l'Europe

    (RV) Le Pape François a reçu ce matin, vendredi 22 septembre 2017, les responsables des services des différentes conférences épiscopales en charge du dossier des migrations, à l’occasion d’une rencontre organisée par le CCEE, le Conseil des conférences épiscopales européennes.

    L’occasion pour le Pape de manifester une nouvelle fois son attention à la situation des migrants, et d’exprimer sa préoccupation face aux nombreuses voix qui s’élèvent, y compris dans le milieu catholique, pour fermer les frontières.

    Le Pape a abordé frontalement ce malaise : «Je ne vous cache pas ma préoccupation face aux signes d’intolérance, de discrimination et de xénophobie qui se rencontrent dans différentes régions de l’Europe», dus à «la défiance et la peur envers l’autre le différent, l’étranger». François a dit sa tristesse de voir que les «communautés catholiques en Europe ne sont pas exemptes de ces réactions de défense et de rejet». Pour le Pape, ce prétendu «devoir moral de conserver l’identité culturelle et religieuse originelle» est contradictoire avec le principe même du catholicisme.

    «L’Église s’est diffusée sur tous les continents grâce à la "migration" de missionnaires qui étaient convaincus de l’universalité du message de salut de Jésus-Christ, destiné aux hommes et aux femmes de toute culture. Dans l’histoire de l’Église, des tentations d’exclusivité et de retranchement culturel n’ont pas manqué, a toutefois reconnu le Pape, mais l’Esprit Saint nous a toujours aidé à les surmonter, en garantissant une ouverture constante vers l’autre, considérée comme une possibilité concrète de croissance et d’enrichissement.»

    François est revenu sur le malaise de nombreux catholiques face à cette arrivée massive de migrants et réfugiés, un malaise lié à la crise économique, à la portée et à la composition des flux migratoires, à l’impréparation des société d’accueil, ou encore à «des politiques nationales et communautaires souvent inadéquates»«Mais ce malaise est aussi révélateur des limites du processus d’unification européenne, des obstacles auxquels doit se confronter l’application concrète de l’universalité des droits humains, des murs contre lesquels se brise l’humanisme intégral qui constitue l’un des fruits les plus beaux de la civilisation européenne.»

    Mais malgré ce constat, François persiste à considérer ces mouvements migratoires comme une chance pour l’Église. Dans une perspective ecclésiologique, «l’arrivée de tant de frères et sœurs dans la foi offre aux Églises en Europe une opportunité de plus pour réaliser pleinement sa propre catholicité». Le Pape se réjouit du dynamisme apporté à certaines paroisses du Vieux continent par des migrants catholiques qui y apportent «leurs dévotions et leur enthousiasme liturgique et apostolique».

    Le Pape y voit aussi une «nouvelle frontière missionnaire», une occasion pour les Européens de «témoigner concrètement de la foi chrétienne dans la charité et dans le profond respect pour les autres expressions religieuses», ce qui ouvre aussi de nouvelles perspectives pour le dialogue œcuménique et interreligieux.

    François a cité à nouveau les quatre verbes mis en avant dans son message pour la prochaine Journée mondiale du migrant et du réfugié ; accueillir, protéger, promouvoir et intégrer, à travers des «parcours de citoyenneté active» qui puissent être une source de développement pour tous, nouveaux arrivants comme populations des pays d’accueil.

    Il a invité enfin les Églises locales à utiliser les 20 points d’action proposés par la section migrants du Dicastère pour le Service du développement humain intégral pour guider leur action. Face à cette thématique complexe et d’une actualité brûlante, François invite les acteurs de cet engagement à faire entendre une voix «prophétique», en accomplissant une «œuvre cohérente et inspirée par les principes de la doctrine chrétienne»

    Il est un fait qu'une Europe - et des Eglises européennes - au mieux de leur forme auraient pu faire face à cette vague migratoire de façon plus appropriée. Hélas, il n'y a, pour relever ce défi gigantesque, qu'un continent en plein déclin, avec une population vieillissante, et rongé par le matérialisme et l'individualisme. En résultent des réflexes et des comportements de peur, de frilosité, de repli sur soi, d'exclusion que l'on peut comprendre mais qui sont à l'opposé de ce à quoi l'Evangile invite...

  • Bulletin de l'Institut européen de bioéthique (21 septembre)

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    Sommaire (cliquer sur les liens pour accéder aux contenus)

  • La Cambre (Bruxelles), 5 octobre : grand concert « In Honorem Sanctae Mariae » par l'ensemble féminin « Graces and Voices »

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    « In Honorem Sanctae Mariae »

    par l'ensemble Féminin « Graces and Voices » 
    partenaire l'Académie de Chant Grégorien,

    >> Interview de l'ensemble vocal "Grace and Voices" (septembre 2017) 

    concert-in-honorem-sanctae-maria2017.jpg

    En écho au chant des moniales cisterciennes fondatrices de l'abbaye de la Cambre.

    L'oratorio « In Honorem Sanctae Mariae » est composé de chants médiévaux et grégoriens et à l'orgue d'oeuvres baroques espagnoles ainsi que d'une oeuvre chorale de chacun des compositeurs contemporains Vytautas Miškinis et Simon Wawer.

    Graces and Voices est un ensemble vocal féminin international, sensible à l'harmonie de la beauté intérieure du chant choral.

    Ses membres proviennent de Lituanie, Biélorussie, Autriche, Singapour et maîtrisent différentes disciplines outre le chant choral, le piano, l'orgue et le violon.


    Prix des places : 35 €, 20 €, 11 euros étudiants
    n° de compte: BE73001684963960
    Réservations : 
    lesgrandesheuresdelacambre@gmail.com 

  • Les "sept hérésies d’ « Amoris laetitia »"

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    De Sandro Magister via Diakonos.be :

    Si je me trompe vous me corrigerez. Les sept hérésies d’ « Amoris laetitia »

    « Très Saint-Père, C’est avec une profonde tristesse, mais poussés par la fidélité envers Notre Seigneur Jésus-Christ, par l’amour pour l’Eglise et pour la papauté, et par dévotion filiale envers votre personne nous sommes contraints d’adresser à Votre Sainteté une correction à cause de la propagation d’hérésies entraînée par l’exhortation apostolique ‘Amoris laetitia’ et par d’autres paroles, actions et omissions de Votre Sainteté. »

    C’est par ces mots que commence la lettre que 40 personnalités catholiques du monde entier ont adressée au Pape François le 11 août dernier et qu’ils rendent publique aujourd’hui, dimanche 24 septembre, sur le site www.correctiofilialis.org (publiée in extenso en français sur le blog de Jeanne Smits)

    Les 40 signataires sont entretemps devenus 62 et d’autres pourraient venir s’y ajouter. Mais jusqu’à présent, François n’a donné aucun signe d’avoir pris cette initiative en considération.

    Une démarche qui n’a pas d’équivalent dans l’histoire moderne de l’Eglise. Il faut remonter à 1333 pour retrouver un épisode analogue, c’est-à-dire une « correction » publique adressée au pape pour des hérésies soutenues par lui et ensuite effectivement rejetées par le pape de l’époque, Jean XXII.

    Les hérésies dénoncées par les signataire de la lettre sont au nombre de sept. Et elles se trouvent toutes, selon eux, dans le chapitre huit de l’exhortation apostolique « Amoris laetitia », dont ils citent les passages incriminés.

    Mais ce n’est pas tout. La lettre énumère également une série de déclarations, d’actes et d’omissions par lesquels le Pape François aurait continué à propager ces mêmes hérésies.  Causant ainsi du « scandale à l’Eglise et au monde ».

    D’où la décision de non seulement dénoncer publiquement cette situation mais également d’adresser au Pape François la demande explicite de corriger les erreurs qu’il a « soutenues et propagées, causant ainsi un grand et imminent péril pour les âmes ».

    La « correction » à proprement parler, rédigée en latin, occupe un peu plus d’une page sur les 26 que compte la lettre et nous la reproduisons ci-dessous dans son intégralité, dans les traductions effectuées par les auteurs eux-mêmes.

    A propos de ces derniers, il convient de préciser que, dans la lettre adressée au pape, les signatures figurent non pas à la fin du texte mais au bas de la « Correction » et avant les longues « Elucidations » finales qui revêtent donc un caractère davantage accessoire que substantiel. Celles-ci insistent sur l’arrière-plan théologique des hérésies dénoncées qu’ils identifient d’une part au « modernisme » et d’autre part à la pensée de Martin Luther pour lequel le Pape François – lit-on – ferait preuve d’une sympathie « sans précédent ».

    Parmi les 62 signataires énumérés ci-dessous, les 40 qui ont signé la lettre adressée au pape sont indiqués en gras.

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  • Christophe Dickès, « l’héritage de Benoît XVI »

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    De Radio Notre-Dame :

    Christophe Dickès, « l’héritage de Benoît XVI »

    Christophe Dickès revient sur le pontificat de Benoît XVI  dans son livre « L’héritage de Benoît XVI » publié le 21 septembre aux éditions Tallandier.

    Pour Christophe Dickès, Benoît XVI appartient  à la lignée des papes qui ont marqué l’histoire de l’Eglise. Il le rencontre au Vatican, à Rome,  le 31 juillet 2014. De cette « rencontre exceptionnelle », naît une triple réflexion sur son pontificat.

    Christophe Dickès 15 septembre

    Dans un premier temps, sur la renonciation : un geste important au regard de l’histoire de l’Eglise et de sa tradition. Puis, sur la transition avec l’élection du pape François « qui donne corps littéralement à une nouvelle charge ecclésiale ». Enfin, plus qu’un bilan, Christophe Dickès entend retracer dans son ouvrage ce qui restera de Benoît XVI dans l’histoire de l’Eglise, au-delà des siècles.

    Jean-Paul II, Benoît XVII et François : continuité et rupture

    "https://radionotredame.net/wp-content/uploads/2017/09/Extrait-1-continuité-et-rupture.mp3?_=1"

    Le pape de la renonciation :  le poids de la charge

     "https://radionotredame.net/wp-content/uploads/2017/09/extrait-2-demission.mp3?_=2"

    Benoît XVI, l’incompris des médias : le discours de Ratisbonne sur l’islam

    La veillée aux JMJ de Madrid : la prière après l’orage, un « moment spirituel hors du temps »

    "https://radionotredame.net/wp-content/uploads/2017/09/Extrait-5-JMJ-madrid-pape-qui-sait-parler-à-la-jeunesse.mp3?_=4"

  • Quand le Parlement européen « affirme résolument » que l’absence du droit à l’avortement dans un pays « constitue une forme de violence à l’encontre des femmes et des filles »

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    Du blog d'Yves Daoudal :

    Au Parlement européen

    Le Parlement européen a adopté le 12 septembre une résolution « sur la proposition de décision du Conseil portant conclusion, par l’Union européenne, de la convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique ».

    Dans ce texte, le Parlement européen « affirme résolument » que l’absence du droit à l’avortement dans un pays « constitue une forme de violence à l’encontre des femmes et des filles ».

    4. affirme résolument que le refus d’accorder des services liés aux droits et à la santé sexuelle et génésique, y compris la possibilité d’avortements sûrs et légaux, constitue une forme de violence à l’encontre des femmes et des filles;

    La « rapporteure » Christine Revault D’Allonnes Bonnefoy a lourdement souligné que c’était un aspect majeur du texte, dans la ligne d’une récente convention de l’ONU qui considère que la non-légalisation de l’avortement peut s’apparenter dans certains cas à de la torture.

    Dans ce texte, d’autre part, le Parlement européen fait la promotion de l’idéologie du genre comme si cela allait de soi.

    Pas moins de 30 fois il est question de la lutte contre la « violence fondée sur le genre ».

    Comme il s’agit, selon l’intitulé, de la violence à l’égard des femmes, le mot genre est souvent synonyme de sexe (féminin). Mais l’idéologie du genre est clairement affirmée :

    la violence à l’égard des femmes et la violence fondée sur le genre, tant physique que psychologique,

    Et l’on s’en prend plusieurs fois aux « stéréotypes de genre », et la résolution demande même que soit favorisé « le langage neutre du point de vue du genre ».

    Ce texte a été voté par 489 députés contre 114 et 69 abstentions.

    (...) Marek Jurek avait fait inscrire dans le rapport intérimaire son « opinion minoritaire » déniant à ce texte toute légitimité juridique. Voir ci-dessous, avec l’autre avis minoritaire, celui d’Anna Záborská qui se bat depuis des décennies au Parlement européen pour la vie et la famille.

    Au cours du débat du 11 septembre, le seul député à avoir dénoncé le point 4 est, semble-t-il, Marek Jurek (Ana Záborská en restant sur le plan juridique, et demandant de prendre en compte les milliers de courriels qu’elle a reçus de Slovaques rejetant la Convention du Conseil de l’Europe). Il a remarqué que la « rapporteure » insistait sur le droit à l’avortement. « Il en est de même, a-t-il ajouté, de M. Péter Niedermüller [député hongrois] qui était plus précis parce qu'il a déclaré qu'il espérait que cette convention serait un outil pour faire pression sur son propre pays pour ne pas protéger la vie avant la naissance. Dans ce contexte, j'aimerais demander au commissaire Jourovej de faire une déclaration claire de respect des États qui, dans leur législation, protègent la vie avant la naissance. Nous avons ce droit en vertu des traités et une telle déclaration devrait être faite ici aujourd'hui. »

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