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Actualité - Page 961

  • Le bel hommage du Cardinal Sarah à la mémoire du Professeur Jérôme Lejeune

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    Du site de l'hebdomadaire "Famille Chrétienne":

    Le professeur Jérôme Lejeune, martyr de la vie et de la vérité

    À l'occasion de l'anniversaire du rappel à Dieu du professeur Lejeune, le cardinal Sarah a donné une conférence et célébré une messe à Paris ce samedi 25 mars. Voici le texte intégral de la conférence qu'il a donnée.

    Cher amis,

    Je n’ai pas eu le privilège, ni la joie de rencontrer le Professeur Jérôme Lejeune. En revanche, il y a quelques années, à l’occasion d’un Congrès organisé par l’Association française Raoul Follereau, j’avais été heureux de rencontrer Madame Lejeune, son épouse, qui est ici présente ; elle avait eu la bonté de m’offrir l’image du Professeur portant au verso, la « Prière pour obtenir des grâces par l’intercession du Serviteur de Dieu, Jérôme Lejeune ».

    Permettez-moi d’introduire cette brève conférence par ces mots du Professeur Jérôme Lejeune :

    « Si on veut vraiment attaquer le Fils de l’homme, Jésus-Christ, il n’y a qu’un moyen, c’est d’attaquer les fils des hommes. Le christianisme est la seule religion qui dit : ˝votre modèle est un enfant˝, l’enfant de Bethléem. Quand on vous aura appris à mépriser l’enfant, il n’y aura plus de christianisme dans ce pays ».

    On peut affirmer que le combat du Professeur Jérôme Lejeune, avec les seules armes de la vérité et de la charité, un combat mené à mains nues, s’inscrit dans la bataille finale, évoquée dans l’Apocalypse selon saint Jean, entre Dieu et Satan. Face à l’arrogance du Goliath des puissances financières et médiatiques, lourdement armé et protégé par la cuirasse de ses fausses certitudes et par les nouvelles lois contre la vie, l’Eglise catholique du XXI siècle, au moins en Occident, ressemble au petit reste dont parlent les Saintes Ecritures. En effet, l’Eglise catholique, tel David, dispose seulement du petit caillou de l’Evangile de la Vie et de la Vérité, et pourtant elle va frapper le géant en pleine tête et l’abattre. En effet, nous le savons bien - et la vie entière du Professeur Lejeune nous en apporte un témoignage éclatant - il s’agit d’une bataille, à la fois très âpre et décisive, qui sera longue et s’apparente à celle des fins dernières décrites dans le dernier livre de la Bible. Ainsi, il en va de la survie de l’humanité elle-même. Le « dragon infernal rouge-feu à sept têtes », prototype de cette culture de mort dénoncée par saint Jean-Paul II dans son enseignement, se tient devant la femme enceinte, prêt à dévorer l’enfant à sa naissance, et à « nous » dévorer également (cf. Ap 12, 4). Soyons conscients que, une nouvelle fois, et c’est arrivé bien souvent dans sa longue histoire bimillénaire, l’Eglise constitue le dernier rempart contre la barbarie : il ne s’agit plus d’Attila et de ses Huns, que sainte Geneviève arrêta devant Paris en 451, ni du combat des papes du XX siècle - de Pie XI à saint Jean-Paul II - contre les divers totalitarismes qui ont ensanglanté l’Europe et le reste du monde, il s’agit d’une barbarie aseptisée en laboratoire, terriblement efficace, que l’opinion publique ne perçoit pratiquement pas, puisqu’elle est anesthésiée par les Goliath des puissances financières et médiatiques. Oui, il s’agit bien d’un combat… à la vie et à la mort : si ce n’était pas le cas, les pouvoirs publics, en France, tenteraient-ils en ce moment de faire taire les sites internet dits « pro-vie », en inventant un délit d’entrave numérique à l’avortement ? Lors de la discussion de ce projet de loi aberrant au Parlement français, les défenseurs de la vie ont été verbalement lynchés pour avoir osé rappeler que l’avortement n’est pas un droit, mais un crime, et donc le plus grand drame de notre temps…

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  • L'avenir problématique de 500 églises du diocèse de Namur

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    Du site du Diocèse de Namur (merci à diakonos.be d'avoir attiré notre attention sur cet article):

    ''Qu'allons-nous faire de nos églises?''

    Le patrimoine est décidément un sujet à la mode dans le diocèse de Namur. Après la mise en place du service ''Art, Culture et Foi'', après le lancement d’une campagne de sensibilisation des fabriques d’église à inventorier leurs objets religieux, c’est l'équipe du Chantier Paroissial qui vient de consacrer sa traditionnelle journée de mars à ce thème. Samedi dernier, avec Christian Pacco, les participants ont réfléchi à l’avenir des églises.

    La Belgique compte pas moins de 4.500 églises et chapelles, dont 900 situées dans les provinces de Namur et de Luxembourg. Du fait du travail en cours de remodelage paroissial, du fait du changement des habitudes religieuses de nos contemporains, du fait aussi des difficultés financières rencontrées par bon nombre de pouvoirs publics… certains lieux de culte ont aujourd’hui un avenir incertain. Dans notre diocèse, on estime à environ 200 le nombre d’églises qui resteront affectées à la célébration liturgique suite à l’installation des unités pastorales. Si l’on y ajoute les 200 édifices classés pour leur intérêt patrimonial, on peut légitimement penser que 400 églises de chez nous ont un avenir assuré.

    Mais pour les 500 autres?

    Tout le monde connaît ces exemples d’églises – généralement non paroissiales – brillamment reconverties en centres culturels, en librairies, en hôtels… Des réussites, certes, mais impossibles à transposer partout. Se pose dès lors une question bien légitime: pourquoi et comment conserver nos églises et notre patrimoine?

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  • Un tweet du pape François encourage à "garder le trésor de toute vie humaine"

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    Garder le trésor de toute vie humaine, de sa conception à sa fin, est le meilleur moyen de prévenir toute forme de violence.

  • Bruxelles : trois mille personnes ont participé à la Marche pour la Vie

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    Beau succès de foule pour la Marche pour la Vie à Bruxelles, une mobilisation pour la dignité humaine et pour la défense des plus faibles...

    Bravo aux organisateurs de cette manifestation !

    https://twitter.com/MarchforLifeBXL

    https://www.facebook.com/March4LifeBrussels

    Le communiqué des organisateurs :

    "La 8e édition de la Marche pour la Vie était un grand succès. 3000 personnes se sont rassemblées à Bruxelles sous le slogan "Protéger les plus faibles pour une société plus humaine.” La marche s'est déroulée dans un silence impressionnant. C'était un hommage pour toutes les personnes dont on a fait abstraction de leur humanité et de ceux qui ont souffert des suites de ces pratiques. Les participants voulaient un réel questionnement sur les questions éthiques touchant à la vie, de la conception à la mort naturelle.

    Le silence est également une réponse aux débats agressifs et les polémiques qui sont trop présents dans la sphère publique et qui ne mènent à rien. Ce que nous voulons c’est ouvrir un dialogue pacifique. Nous ne sommes pas contre les femmes, comme certains aiment le dire.” raconte Emma.

    A la fin de la Marche pour la Vie, les participants étaient invités à déposer une rose blanche sur les marches devant le palais de justice. Ceci était symbole de la demande pour une véritable égalité entre toutes les personnes, vieilles ou jeunes, malades ou bien portantes… Aucune loi ne peut retirer l’humanité d’un être humain. Après avoir observé une minute de silence, trois intervenants ont pris la parole.

    Le public a surtout retenu le discours de Stéphane Mercier, professeur à l’UCL. “Je trouve cela très courageux de sa part de s’être levé pour ses idées, même si cela lui a coûté cher” nous raconte Elisabeth. Le discours de Mercier était rempli d’émotion. Il a encouragé les participants à se lever pour leurs idées et a notamment souligné que “les étudiants sont intelligents et savent réfléchir par eux-mêmes”.

    Avant la dispersion, le rendez-vous pour la prochaine édition a été fixé au 22 avril 2018.

    Marche pour la Vie Bruxelles – ASBL Site :www.marchforlife.be
    Facebook : https://www.facebook.com/MarchforLifeBrussel

  • "Affaire Mercier" : les propos chèvrechoutistes du porte-parole de l'épiscopat

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    Lu sur le Soir de ce jour (p. 7), ce type de propos mous qui dispense nos éminences de prendre la défense d'un enseignant authentiquement catholique face à une institution qui renie la morale du respect de la vie qu'elle serait censée promouvoir; propos qui dispensent également ces mêmes éminences de soutenir la Marche pour la Vie à laquelle Mgr Léonard ne craignait pourtant pas de prendre part... :

    Le jeu d’équilibriste de l’Eglise

    Tommy Scholtès, porte-parole de la Conférence épiscopale, se veut très nuancé. D’une part, il condamne les propos du professeur Mercier : « Les mots de Stéphane Mercier me paraissent caricaturaux. Le mot meurtre est trop fort : il suppose une violence, un acte commis en pleine conscience, avec une intention, et cela ne tient pas compte de la situation des personnes, souvent dans la plus grande détresse. » « De telles formules n’aident pas vraiment l’Eglise notamment dans le cadre de l’appel à la vie lancé par le Pape. » Car, d’autre part, le respect de la vie demeure évidemment au centre de la doctrine. « Mais le Pape en appelle aussi à la miséricorde : nous devons montrer de la compréhension, de la compassion. » Le porte-parole des évêques belges joue la prudence également quand il s’agit de se prononcer sur la réaction de l’UCL : « L’UCL et les évêques de Belgique sont deux choses à la fois proches et différentes. Nous n’avons pas d’avis à donner sur ce que dit l’Université. » Il se distancie également de la Marche pour la vie, rappelant qu’il s’agit bien d’une initiative privée, venant de catholiques, et non d’une initiative officielle.

    ... mais, fort heureusement, de nombreux catholiques n'attendent plus d'improbables consignes de leurs évêques pour descendre dans la rue défendre la cause de ces petits d'homme que l'on détruit en toute légalité :

    en page 6 du Soir :

    Mercier, nouveau héros « pro vita » 

    Environ 1.500 militants « pro vie » ont défilé dans les rues de Bruxelles ce dimanche. Stéphane Mercier, chargé de cours à l’UCL, suspendu de ses fonctions après son plaidoyer anti-avortement, a été accueilli sous les applaudissements. … Car n’allez pas imaginer que la «Marche pour la Vie » ne rassemble qu’une ancienne génération de catholiques. Au contraire : les poussettes, comme autant de pains multipliés, révèlent la présence de nombreuses familles, tandis que des groupes de jeunes défilent, enthousiastes, aux côtés de leurs aînés. « Pro-Life Generation » proclament les T-shirts fièrement arborés par les jeunes organisateurs hyperactifs. Une marche qui permet de prendre la mesure de la frange catholique traditionaliste de Belgique. Les organisateurs évoquent 3.000 participants. La Police parle, elle, de 1.000 à 2.000 manifestants. On est donc encore (très) loin d’un mouvement comme la « Manif pour tous », en France, qui avait rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes.

    Pages intégrales : page 6, page 7

  • A l’Université de Liège, le 4 avril prochain: un débat sur le thème « Immigration, identité et multiculturalité » organisé par l’Union des étudiants catholiques et le groupe de réflexion « Ethique sociale »

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    A l’Ulg, le mardi 4 avril 2017, l'Union des étudiants catholiques de Liège et le groupe de réflexion Ethique sociale lancent un nouveau lunch débat; il est urgent de s'inscrire : 

    « IMMIGRATION, IDENTITÉ ET MULTICULTURALITÉ»

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    animé par Annie LAURENT

    experte au Synode des évêques sur le Moyen Orient

    Sous l’intitulé « L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain », l’ « Union », cercle inter-facultaire des étudiants catholiques de Liège, et le groupe de réflexion « Ethique sociale » proposent cette année quatre rencontres sur les enjeux  majeurs de la crise actuelle de l’Europe. Celles-ci ont lieu sous forme de lunchs débats organisés à l’Université de Liège dans la Salle des Professeurs de l’Université, Bâtiment du Rectorat, place du XX août, 7, 1er étage à Liège (parcours fléché à partir de la grande entrée).

    Le cycle a été inauguré le 17 janvier dernier par un exposé de Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, sur « Le Christianisme médiéval, creuset de l’Europe ».

    La prochaine rencontre aura pour titre «Immigration, identité et multiculturalité » : un thème délicat qui sera abordé par  Mme Annie Laurent, experte au Synode des évêques sur le Moyen Orient.

    Journaliste et écrivain, Mme Laurent est titulaire d’une maîtrise en droit international et d’un doctorat d’Etat en science politique (Université Panthéon-Assas, Paris) pour une thèse sur « Le Liban et son voisinage », une région où elle a séjourné de nombreuses années. Elle a fondé l’Association « Clarifier » pour éclairer sur les réalités de l’Islam selon une approche pédagogique et respectueuse des personnes qui s’y réfèrent. Elle explique non seulement le credo de l’islam, mais aussi l’anthropologie qui en découle, essayant d’identifier les références, les croyances, les aspirations du musulman qui vit dans nos pays.

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    Mardi 4 avril prochain à 18h00 dans la Salle des Professeurs de l’Université de Liège, Bâtiment du Rectorat, place du XX août, 7, 1er étage (parcours fléché à partir de la grande entrée.). P.A.F 15 € (5 € pour les étudiants) à payer sur place.

    Réservation obligatoire le 31 mars au plus tard : on peut s’inscrire

    -par téléphone 04.344.10.89 ou

    -par email info@ethiquesociale.org ou uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be

    -plus de renseignements et s’inscrire en ligne, cliquez ici : http://www.ethiquesociale.org/conference/immigration-identite-et-multiculturalite/

    JPSC 

  • Liège : dimanche 2 avril à 10h00, premier dimanche de la passion à l’église du Saint-Sacrement, au Boulevard d’Avroy

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     «Judica me, Deus, et discerne causam meam de gente non sancta : ab homine iniquo et doloso eripe me : quia tu es, Deus meus, fortitudo mea. Rends-moi justice, mon Dieu et sépare ma cause de celle des impies. De l’homme fourbe et méchant  délivre moi  car tu es mon Dieu et ma force » (introït de la messe) : le Christ traqué par ses ennemis invoque la justice de son Père et proclame son espérance » (célébration avec le concours de l'Ensemble Darius)

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     Hymne de la Passion "Vexilla Regis prodeunt"

    Les étendards du Roi s'avancent

    La Croix rayonne en son mystère

  • Réfléchir sur les migrations

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    De Yves Gazzo sur Magistro :

    Quelques réflexions sur les migrations

    Intervention présentée à l'occasion de l'Assemblée générale des anciens fonctionnaires de l'UE lundi 27 mars

    De nos jours nous avons tendance, en Europe, en France, simples citoyens ou responsables politiques, à commenter, à disserter, à s'opposer, sur le thème des migrations humaines : danger ou apport pour nos sociétés post industrielles et vieillissantes, mais qui restent attractives pour ceux et celles qui sont à la recherche d'un El Dorado, d'un monde simplement meilleur ; au risque de nous faire oublier que les migrations sont multiples, qu'elles concernent des domaines variés avant tout et qu'elles sont évolutives, dans l'espace et dans le temps même si certaines constantes sont à souligner ici ou là et que les déclarations intempestives de responsables politiques sur ce sujet relèvent plutôt de la posture que de la possibilité réelle de contrôler les flux migratoires.

    La diversité des types de migrations 

    Il existe des types très variés de migrations : celles animales bien connues avec les longs déplacements des oiseaux, des animaux en liberté, des occupants des mers ; qui d'entre nous n'a pas admiré la beauté des flamands roses ou des gnous en Afrique de l'est, des oies du Canada aux Etats-Unis, des requins baleine dans le goubet de Djibouti ? Mais souvent certains virus émergent, voyagent aussi et représentent des dangers réels pour les habitants de cette planète. Migrations de l'information, des œuvres d'art, des systèmes politiques, des finances (envois d'argent des émigrés vers leur pays d'origine),… etc.

    Ces thèmes variés, avec le phénomène migratoire en commun feront l'objet de différentes communications au sein de l'Académie des sciences d'outre-mer dont j'assure la présidence, sans oublier les migrations humaines, sujet dont je souhaite vous entretenir aujourd'hui.

    Les migrations humaines aujourd'hui : un mouvement fort et qui n'est pas près de s'arrêter 

    Entre 2000 et 2015 le nombre de migrants a bondi pour atteindre un total de 244 millions de personnes vivant en dehors de leur pays d'origine dans le monde selon les sources des Nations Unies. Parmi elles, 60 millions sont des migrants et des réfugiés hors de leur pays d'origine et environ 6 millions sont "coincés" dans un pays ou une zone de transit ; 1 personne sur 112 est, soit un réfugié soit un demandeur d'asile soit un déplacé intérieur. La gestion hasardeuse de ces populations a aussi contribué à la création de camps de réfugiés de "longue durée". On compte aujourd’hui 32 camps de réfugiés installés depuis plus de 25 ans et ces colonies temporaires sont destinées à devenir des villes permanentes, privées toutefois d'infrastructures et d'activités économiques dignes de ce nom.

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  • Stéphane Mercier était présent aux côtés de nombreux manifestants à la Marche pour la Vie à Bruxelles

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    Du site du Soir.be :

    Stéphane Mercier à la «Marche pour la vie»: «Je suis ici comme croyant»

    Le professeur, suspendu par l’UCL, a clôturé la marche anti-avortement à Bruxelles ce dimanche.

    Mille manifestants et une « guest star » : tel est le bilan, en deux mots, de la « Marche pour la vie », à Bruxelles ce dimanche. Environ 1.000 personnes, selon la police (trois mille selon les organisateurs - ndB), ont manifesté contre l’avortement. Le cortège s’est achevé par le discours attendu d’une nouvelle « star » de la cause, Stéphane Mercier, le professeur suspendu par l’UCL et sous le coup d’une procédure disciplinaire après des propos anti IVG très radicaux dans un cours.

    Face aux « marcheurs » anti-IVG, Stéphane Mercier a rappelé qu’il était à l’UCL depuis un certain temps : «  Assistant pendant six ans, chercheur et chargé de cours…  » «  Je suis ici comme être humain, comme philosophe, comme croyant  », souligne-t-il.

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    «Je suis ici comme être humain, comme philosophe, comme croyant» @lesoir 

    Interrogés par « Le Soir » avant la manifestation, les organisateurs s’étaient déclarés ravis de la présence de Stéphane Mercier.

    L’Université catholique de Louvain a entamé une procédure disciplinaire à l’encontre de Stéphane Mercier après avoir entendu ce dernier à propos de sa note rédigée dans le cadre de l’un de ses cours et dans laquelle il qualifiait notamment l’avortement de «  meurtre  », «  plus grave que le viol  ».

    L’UCL, qui avait déjà clairement pris ses distances plus tôt dans la semaine avec les propos de son chargé de cours invité, précise également avoir suspendu «  jusqu’à nouvel ordre  » les deux cours dont l’intéressé avait la charge.

  • Avortement : quand l'archevêque de Malines-Bruxelles s'exprimait sans ambiguïtés

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    D'Arnaud Dumouch : 

    AVORTEMENT : Quand Mgr Léonard s'exprimait (à propos de l'affaire UCL / Pr Stéphane Mercier)

    Lors de sa nomination en octobre 2013 comme archevêque de Malines-Bruxelles et comme grand chancelier de l'Université Catholique de Louvain (UCL), Monseigneur André-Joseph Léonard s'était exprimé sur l'avortement. 

    Il avait donné une parole prophétique qui devrait éclairer l'affaire du Professeur Stéphane Mercier qui, en mars 2017, agite le Royaume de Belgique. Rappelons que ce professeur de philosophie a été suspendu de son cours pour un texte et un débat abordant de front la question de l'enfant avorté, comme être humain mis à mort. 

    Très attaqué par les médias belges, caricaturé et vilipendé, Monseigneur Léonard présentait sur la RTBF, dans l'émission "J'ai une question à vous poser", la foi catholique sur cette question.

    A la fin de l'émission, les Belges furent conquis par sa foi, la précision de ses explications.

    Et pour une rare fois, un archevêque catholique donnait la raison de la gravité de l'acte d'avortement : "L'enfant vit. Il accueillera sa mère, pour se réconcilier avec elle, de l'autre côté de cette vie."

  • 39 nouveaux martyrs de la Guerre Civile espagnole seront prochainement béatifiés

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    De Maria Droujinina sur zenit.org :

    Cause des Saints: le p. José Maria Fernandez Sanchez et 38 nouveaux martyrs espagnols

    Vers la béatification de 39 martyrs de la famille spirituelle de S. Vincent de Paul

    Le prêtre espagnol José Maria Fernandez Sanchez et 38 autres  martyrs de la persécution anti-catholique qui s’est déchaînée en Espagne sous couvert de la Guerre civile pourront être bientôt béatifiés.

    Le pape François a autorisé la promulgation d’un décret reconnaissant un martyre de José Maria Fernandez Sanchez, ainsi que de ses compagnons – 32 prêtres et frères de la Congrégation de la Mission (les Lazaristes) et 6 laïcs de l’Association de la Médaille miraculeuse de la bienheureuse Vierge Marie -, lors d’une audience accordée au cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, ce jeudi 23 mars 2017.

    Né à Oviedo, en Espagne le 19 janvier 1875, le père José Maria Fernandez Sanchez a été martyrisé à Vallecas le 23 octobre 1936. Les autres martyrs ont été tués entre le 19 juillet et le 14 décembre 1936.

    L’enquête diocésaine de l’archidiocèse de Madrid a été déposée à la Congrégation pour les causes des saints en 2006.

    La reconnaissance de leur martyre en raison de leur fidélité au Christ ouvre la voie à leur béatification.

  • Fatima : Francisco et Jacinta bientôt canonisés ?

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Fatima: un nouveau miracle obtenu par la prière de Francisco et Jacinta

    Le miracle ouvre la voie à leur canonisation

    Rome reconnaît un nouveau miracle dû à la prière des pastoureaux de Fatima, les bienheureux Francisco et Jacinta Marto, ce qui ouvre la voie à leur canonisation, si les cardinaux exprimaient un avis favorable lors d’un consistoire, probablement après Pâques.

    Une première

    Lors d’une audience accordée au cardinal Angelo Amato, le pape François a en effet donné son feu vert, ce jeudi 23 mars 2017, à la promulgation d’un décret de la Congrégation pour les causes des saints reconnaissant l’authenticité d’un miracle comme dû à leur intercession.

    Le pèlerinage du pape François à Fatima les 12-13 mai 2017, pour le centenaire des apparitions de la Vierge Marie à la Cova da Iria, pourrait donc bien être marqué par la canonisation des pastoureaux. A l’occasion de son pèlerinage pour le Jubilé de l’An 2000, saint Jean-Paul II les avait béatifiés : c’était la première fois que des enfants non-martyrs, frère et soeur, étaient béatifiés ensemble et si jeunes, et ce serait cette année la première fois que des enfants, frère et soeur, non-martyrs, seraient canonisés également ensemble, ce qui encourage les causes de béatification d’autres enfants morts en « odeur de sainteté ».

    Saint Dominique Savio (2 avril 1841-9 mars 1857) était une sorte d’exception de jeune « adulte » alors qu’il allait avoir 15 ans – il a été canonisé le 12 juin 1954 par Pie XII – et la bienheureuse Laura Vicuña (5 avril 1891, Chili-22 janvier 1904, Argentine), morte en offrant sa vie pour la conversion de sa mère, alors qu’elle n’avait pas 13 ans, semble avoir ouvert la voie: elle a été béatifiée par Jean-Paul II le 3 septembre 1988. Mais des enfants aussi jeunes, et un frère et une soeur ensemble, on ne l’avait pas encore vu.

    Francisco Marto (1908-1919) est mort de la grippe espagnole, le 4 avril 1919 – il n’avait pas 11 ans, et sa petite sœur Jacinta (1910-1920),  qui allait avoir 10 ans, est morte l’année suivante à de la même maladie, le 20 février 1920. Depuis les apparitions de 1917, ils n’hésitaient pas à prier le chapelet avec ferveur et à offrir généreusement leurs peines et leurs sacrifices quotidiens pour la paix et la conversion des pécheurs, selon l’appel de la Vierge Marie.

    Les deux miracles reconnus

    Un premier miracle obtenu par leur intercession commune avait été reconnu par Jean-Paul II le 28 juin 1999 et retenu pour leur béatification: ils avaient été invoqués ensemble. C’était la guérison, le 25 mars 1987, de María Emilia Santos, de Leiria (Portugal), paraplégique, qui avait commencé a invoquer les deux enfants après une retraite pour les malades, à Fatima, et qui achevait alors une neuvaine, après des années de martyre. Elle commença à aller mieux, à s’asseoir dans son lit sans aide et sans douleur, jusqu’à pouvoir se mettre debout le jour anniversaire de la mort de Jacinta, le 20 février 1989.

    Le miracle – guérison inexplicable pour l’état actuel  de la science – retenu pour la canonisation est la guérison d’un bébé, Felipe Moura Marques, né avec un diabète de type 1 – réputé incurable -, portugais, dont les parents vivaient en Suisse. Sa maman et sa grand-mère ont emmené le bébé sur la tombe des pastoureaux, à Fatima. Lors de leur béatification, le 13 mai 2000, la maman approcha même le bébé du téléviseur en priant les deux bienheureux pour le petit Felipe. Depuis, il vit sans insuline et sans aucun problème de santé, a rapporté l’évêque – aujourd’hui émérite – de Leiria-Fatima, Mgr Serafim de Sousa Ferreira e Silva, en 2005.

    Le procès de béatification de leur cousine, la troisième voyante, Lucia dos Santos (22 mars 1907-13 février 2005), devenue ensuite carmélite à Coimbra, et morte à 98 ans, quelques semaines avant Jean-Paul II, est également arrivé à Rome, mais il faudra encore du temps pour examiner quelque 15 000 documents communiqués par le diocèse de Coimbra et les expertises sur le miracle présumé. Le postulateur, le père Romano Gambalunga, a invité « à la patience ».