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Art - Page 12

  • La belle et bonne liturgie n'est pas un luxe !

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    La liturgie et l’Église se tiennent mutuellement ou chutent ensemble

    (source : Diakonos.be, archive du 4 mars 2020))

    Tiré du blog  de l’association liturgique américaine Adoremus traduit par l’Association Pro Liturgia.

    Il est difficile de rester indifférent à la crise ecclésiale que nous connaissons actuellement. La peine, la confusion, les questions sont en chacun d’entre nous, même si elles se présentent de façons variées suivant les personnes. Comme le faisait remarquer le cardinal Ratzinger, l’Eglise est « une entreprise toujours en cours de réforme », c’est-à-dire toujours à purifier. Mais la crise actuelle s’avère complexe et la réforme doit être menée en conséquence. Dans ce contexte difficile, il est nécessaire de parler – une fois encore – de la liturgie.

    Beaucoup de fidèles pensent peut être que le sujet ne mérite pas qu’on s’y attarde : ce n’est pas quand la maison est en feu qu’on doit s’interroger sur la façon de disposer et nettoyer le mobilier ; il faut d’abord… sauver les meubles ! Devrions-nous passer notre temps et gaspiller notre énergie à parler de liturgie alors qu’il y a tant d’autres problèmes importants à résoudre, tant de décisions à prendre, de changements à mettre en œuvre ? La « belle et bonne liturgie » n’est-elle pas un luxe, quelque chose dont on pourrait s’occuper une fois le vrai travail accompli ? Qui, aujourd’hui, peut penser que le soin de la liturgie est une priorité alors qu’il y a tant d’autres choses pressantes à faire dans une chancellerie épiscopale, dans une paroisse ou dans un séminaire?

    Joseph Ratzinger a un point de vue radicalement différent. Il y a quelques années, dans la préface qu’il avait faite pour l’édition en russe de ses écrits sur la liturgie, il notait : « La cause la plus profonde de la crise qui a bouleversé l’Eglise réside dans l’obscurcissement de la priorité de Dieu dans la liturgie. » Et il expliquait : « L’existence de l’Eglise dépend de la célébration correcte de la liturgie ; l’Eglise est en danger lorsque la primauté de Dieu n’apparaît plus dans la liturgie ni, par conséquent, dans la vie. » Il est important de remarquer un adjectif utilisé dans cette phrase : Joseph Ratzinger n’écrit pas simplement que l’Eglise vit de la célébration de la liturgie ; il précise qu’elle vit de la célébration « correcte » de la liturgie. Pour le dire de façon plus simple, il ne s’agit pas d’avoir des prêtres qui sachent « dire la messe » ; il faut surtout les prêtres qui sachent la célébrer « correctement ». Et Joseph Ratzinger insistait : « L’Eglise se tient avec la liturgie ou tombe avec la liturgie. Par conséquent, la célébration “correcte” de la liturgie sacrée est au centre de tout renouveau de l’Eglise. » Tout renouveau, ce renouveau que nous désirons, a son centre dans la célébration « correcte » de la liturgie. Essayons de comprendre pourquoi.

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  • Le nouveau mobilier liturgique de Notre-Dame de Paris ne fait pas l'unanimité

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    De Samuel Martin sur Boulevard Voltaire via artofuss.blog :

    Mobilier liturgique de Notre-Dame de Paris : pauvres modernes !

    1er mai 2024

    Dans le cadre de l’exposition « Grands décors de Notre-Dame » aux Gobelins (dont nous dirons beaucoup de bien, ce week-end) est présenté le nouveau mobilier liturgique de Notre-Dame de Paris. L’ancien mobilier ayant été détruit par l’effondrement de la croisée du transept lors de l’incendie, c’était l’occasion de revenir sur la lente dénaturation du chœur – nous nous plaçons sur le plan patrimonial – menée de Vatican II à Mgr Lustiger. Occasion manquée : l’orgueil moderne a encore son mot à dire.

    Les chaises des fidèles ont été créées par une « désigneuse », Ionna Vautrin. Il est dit qu’elles « dialogueront avec le mobilier liturgique tout en répondant à la musicalité du rythme créé par les colonnes et les arches de la nef ». Des chaises musicales, en somme. Elles sont décrites comme « confortables ». Peut-être. Je ne les ai pas essayées. Mais elles n’en ont pas l’air, confortables, avec leur dossier très bas. Qui ne s’est pas assoupi pendant un trop long sermon dans une de ces bonnes vieilles chaises ordinaires, en assise paillée, avec un dossier digne de ce nom ? Mon instinct me dit que ces chaises de chêne massif ne s’y prêteront pas.

    Le mobilier liturgique est présenté par des maquettes réduites. Le baptistère a l’air d’un coquetier pour œuf d’autruche géante. On ne pourra pas le rater, car il sera placé dans l’axe de la nef. L’autel a l’air d’un pain de savon (parfum chocolat) ou d’une enclume. La chaise cathédrale a été comparée à un cercueil… Tout cela a été conçu par Guillaume Bardet. Encore un designer, comme Ionna Vautrin. On ne leur en veut pas : ils sont designers, ils ont livré un travail de designers, fonctionnel et décoratif – comme lorsque sont commandées à Ionna Vautrin des loupiottes pour le TGV ou quand Guillaume Bardet dessine un lampadaire tripode. Mais pour l’art chrétien, on repassera. Et là, on en veut à Mgr Ulrich, l’archevêque de Paris.Guillaume Bardet. Maquette du baptistère à l’échelle 1/5e. 2023.

    Présentant ses choix en juin dernier, Mgr Ulrich expliquait qu’il voulait un mobilier liturgique « durable dans le temps ». Souci patrimonial ? On aimerait qu’il en aille ainsi mais Mgr Ulrich, à la tête du diocèse lillois et chancelier de l’Université catholique de Lille, a laissé partir l’Évangéliaire de Saint-Mihiel (« l’un des manuscrits médiévaux les plus précieux au monde ») au musée Getty de Los Angeles pour 8,4 millions d’euros (2020). Il a autorisé la destruction de la chapelle Saint-Joseph à Lille (2021). Emmanuel Macron et lui ont décidé de virer des vitraux de Viollet-le-Duc pour les remplacer par des créations. On l’a compris : le durable dans le temps, c’est pour ce que lui, Mgr Ulrich, décide et fait faire. Son zèle pour la transmission est sélectif.

    En ce XXIe siècle où nous n’avons plus de tradition d’art chrétien, plus d’artistes qui s’y consacrent (ce fut le cas de toute une génération entre les deux guerres), où nous n’avons plus de prélats qui maîtrisent ces questions (Mgr Aupetit était du même tonneau), la prudence aurait été de mise. Mais l’orgueilleux désir de laisser sa marque est le plus fort.

    Et nous n’en sommes pas au bout : le réaménagement de Notre-Dame va être total. Outre le chœur, on craint que les chapelles latérales ne soient dépecées de leurs candélabres et de leurs statues, en tout cas malmenées par un souci de « décoration d’intérieure ». Et l’art ? Et la piété filiale ?

    Sur les réseaux sociaux, les réactions sont plutôt négatives. Si certains ont jugé « moderne » le nouveau mobilier, comme si de soi la modernité était une qualité, d’autres n’ont pas mâché leurs mots. Ainsi de Didier Rykner, le directeur de La Tribune de l’art, qui est à l’origine de la pétition pour le maintien des vitraux de Viollet-le-Duc : « C’est quand même d’une médiocrité… Indigne d’une cathédrale » (à propos des chaises). D’autres y voient un « affront »du mobilier « tout droit sorti d’un catalogue IKEA »« du mobilier funéraire ». Un prêtre suisse n’y voit qu’« épouvantables mochetés ». Aux lecteurs de BV de se faire un avis !

    Grands décors de Notre-Dame. Jusqu’au 21 juillet 2024. Galerie des Gobelins, 42, avenue des Gobelins, 75013 Paris. Metro : Gobelins (ligne 7). Du mardi au dimanche de 11h à 18h.

  • Ciné-débat « Sacerdoce » à Liège mardi 4 juin 20h00

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    Ciné-débat « Sacerdoce » à Liège mardi 4 juin 20h00

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    Le film documentaire de DAMIEN BOYER qui a rencontré un joli succès depuis sa sortie.

    Dans la grande salle de cinéma du Collège Saint-Louis

    Synopsis

    Depuis des siècles, les prêtres accompagnent de nombreuses personnes dans leur vie, dans les moments de joie comme d’épreuve. Alors que le scandale des abus a entaché l’Église ces dernières années, les prêtres demeurent un mystère. Plus qu’un simple métier, leur fonction exige un style de vie si radical, celui du célibat, de l’abandon de la paternité et d’un style de vie sobre. Antoine, prêtre vagabond, ancien rider, sillonne l’Ariège avec sa caravane pour écouter les villageois. Gaspard, prêtre montagnard, pousse les jeunes à se dépasser, à contempler la création, et à se débarrasser de leurs addictions. François, prêtre parisien expérimenté, apporte son regard empreint de sagesse sur la nature profonde du sacerdoce. Paul souhaite remporter le championnat de France du clergé à vélo. Le Père Matthieu emmène Jésus en procession dans les quartiers chauds des Philippines. A travers leurs vies données au monde s’esquissent les enjeux de leur engagement et de la prêtrise au XXIe siècle.

    Horaire et billets

    Grande salle de Cinéma du Collège Saint-Louis
    Parking gratuit, entrée par la rue Villette 28, Liège.

    Accueil à partir de 19h30, début de la séance à 20h00

    Les billets sont en prévente ici: https://www.billetweb.fr/sacerdoce-cine-debat

    Tarifs: soutien 15€, base 10€, -25 et 65+: 6€

    En vente aussi le jour même au tarif de base de 12 Euros dans la limite des places disponibles.

    Débat

    Un débat sera proposé à la fin du film, animé par Laurent Verpoorten, journaliste RCF, avec les abbés José Gierkens, doyen de la Basse-Meuse et président du conseil presbytéral de Liège, Jean Dewandre, curé de Trois-Ponts et pilote de rallye et Alessio Secci, aumonier de la communauté italienne de Liège.

    Critiques

    PARIS MATCH

    « Sacerdoce »: L’étonnant succès du film sur la vie des prêtres.

    LA CROIX

    « Sacerdoce »: entrée dans la vie des prêtres.

    Protestant évangélique, le réalisateur Damien Boyer consacre un film documentaire pour sortir des clichés sur les prêtres, sans esquiver les sujets gênants.

    Point de vue de Blanche Streb sur RCF

    Des hommes comme les autres avec des faiblesses, des blessures mais une vraie lumière.

    La projection se fait au profit du Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon asbl et dans le cadre de Liège Fête-Dieu.

  • Le visage de Dieu

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    De Francis X. Maier sur The Catholic Thing :

    Le visage de Dieu

    24 avril 2024

    Avec l'âge, la tentation d'être insatisfait de sa vie peut grandir.  La peur de vieillir, ainsi que les souvenirs des échecs et des erreurs du passé, peuvent occulter le bien dans le monde qui nous entoure.  La culture de la consommation, des distractions et des anesthésiants que nous avons créée se nourrit de cette agitation et tire profit de l'anxiété qui anime si souvent nos désirs.  Ce faisant, elle nous prive de quelque chose d'authentiquement humain.  Elle nous réduit à un ensemble d'appétits matériels.  Et elle s'oppose à tout ce qui est transcendant, car les questions de sens menacent les mécanismes du désir et de la possession.

    C'est l'une des raisons pour lesquelles la beauté - la vraie beauté - peut sembler si réduite dans notre vie quotidienne.  La vraie beauté nous tire vers le haut et nous fait sortir de nous-mêmes ; elle nous relie à des réalités qui ne peuvent être commercialisées.  Elle resacralise le monde, même si ce n'est que pour un instant.  Ce faisant, elle met en accusation la vulgarité, le cynisme et le désordre qui constituent une grande partie de la vie contemporaine.

    Mais nous valons mieux que nos appétits primaires.  Nous méritons autre chose que la camelote commercialisée et matérialiste.  La raison en est simple : Comme l'écrit le philosophe Roger Scruton dans son livre Le visage de Dieu, "le visage [humain] brille dans le monde des objets d'une lumière qui n'est pas de ce monde - la lumière de la subjectivité".

    Les sciences sociales d'aujourd'hui ont tendance à réduire les individus à des points de données et l'expérience humaine à des modèles de comportement.  Bien sûr, il est vrai que nous, les humains, sommes du carbone animé, comme tous les autres animaux.  Nous avons des instincts et nous nous reproduisons plus ou moins comme tous les autres animaux.  Mais nous ne sommes pas des animaux comme les autres.  Nous avons une conscience unique de notre individualité et de notre mortalité.  Cela explique à la fois notre peur de la solitude et notre besoin de sens.  Nous sommes la seule espèce qui enterre et vénère ses morts.  Il est dans notre nature de vouloir plus que ce que cette vie peut donner ; de sentir que quelque chose de plus grand et de plus élevé pourrait être possible.

    Encore une fois, dans The Face of God, Scruton a écrit :

    Si l'on supprime la religion, la philosophie, les objectifs supérieurs de l'art, on prive les gens ordinaires des moyens de représenter leur différence.  La nature humaine, qui était autrefois une chose à laquelle il fallait se conformer, devient une chose à laquelle il faut se conformer.  Le réductionnisme biologique favorise cette "dévalorisation", et c'est pourquoi les gens s'y laissent si facilement prendre.  Il rend le cynisme respectable et la dégénérescence chic.  Il abolit notre genre, et avec lui, notre gentillesse.

    La beauté, en revanche, est une affirmation de notre dignité humaine commune.  Elle nous rappelle la bonté de la vie à une époque de narcissisme transgressif et de répudiation du passé.  C'est pourquoi, dans la tradition catholique, l'hostilité à la haute culture, à l'excellence et à la précision dans la vie de l'esprit et, plus récemment et plus étroitement, à la messe latine traditionnelle, peut sembler si étrange.

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  • L'église du Saint-Sacrement à Liège fait appel aux donateurs en vue de sa restauration

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    À Liège, lancement des chantiers 2024 pour la restauration de l'église du Saint-Sacrement : appel aux dons fiscalement déductibles

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  • Quatre chants du répertoire grégorien pour le Dimanche des Rameaux

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    00:00 Antiphona Hosanna filio David

    01:38 Antienne Pueri hebraeorum

    02:45 Himno Gloria laus

    05:42 Responsorio Ingrediente

    Chœur des moines de l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes dirigé par Dom Gajard.

    Picture: Pietro Lorenzetti, Entry of Christ in Jerusalem.

  • Pourquoi le Vatican présente-t-il encore des œuvres d'art de Rupnik malgré sa disgrâce ?

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    De Christopher R. Altieri sur le Catholic World Report :

    Pourquoi le Vatican présente-t-il encore des œuvres d'art de Rupnik en disgrâce ?

    Il devient de plus en plus difficile d'imaginer comment les gens du Vatican, du pape François jusqu'au bas de l'échelle, pourraient être sincères lorsqu'ils affirment se soucier des victimes ou de la justice pour elles dans l'Église.

    19 mars 2024 

    Page d'information du Vatican pour la solennité de Saint Joseph. (Image : Capture d'écran/https://www.vaticannews.va/en/liturgical-holidays/solemnity-of-saint-joseph--the-spouse-of-the-blessed-virgin-mary.html)

    Vatican Media a illustré son billet sur le calendrier liturgique de la fête de Saint-Joseph avec une image du studio Rupnik.

    Qu'est-ce que cela signifie ?

    Eh bien, le Père Marko Ivan Rupnik (jadis Père Marko Ivan Rupnik SJ) est un prêtre-artiste célèbre en disgrâce et parfois animateur de retraites, accusé de manière crédible d'avoir abusé spirituellement, psychologiquement et sexuellement de plus de deux douzaines de victimes - la plupart d'entre elles étant des religieuses - au cours de trois décennies, dont la majeure partie s'est déroulée à Rome même.

    Voilà ce qu'il en est.

    Officiellement, le 19 mars est le jour où l'Église célèbre le patronage universel du père nourricier terrestre de Notre Seigneur. Dans de nombreux pays catholiques, la solennité du 19 mars est donc également célébrée comme la fête des pères.

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  • Iudica me (Introit du dimanche de la Passion)

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    Introitus Introït
    Ps. 42, 1-2  
    IÚDICA me, Deus, et discérne causam meam de gente non sancta: ab hómine iníquo, et dolóso éripe me: quia tu es Deus meus, et fortitúdo mea. Ps. ibid., 3 Emítte lucem tuam, et veritátem tuam: ipsa me deduxérunt, et adduxérunt in montem sanctum tuum, et in tabernácula tua. Iúdica me. Juge-moi, ô Dieu, et sépare ma cause de celle d'une nation qui n'est pas sainte; délivre-moi de l'homme méchant et trompeur. Car Tu es mon Dieu et ma force. ℣. Envoie Ta lumière et Ta vérité: elles me conduiront et m'amèneront à Ta montagne sainte et à Tes tabernacles.
  • À Verviers : glorieuse musique de Contre-Réforme le dimanche 24 mars prochain à 16h00, en l’église Saint-Martin de Petit-Rechain :

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    Pour la première fois à Verviers, l'orchestre baroque Le Concert Bourgeois (Mons) se produira avec Les Solistes Baroques de Liège (chœur et soli) (**) dans une oeuvre exceptionnelle :

    Le TE DEUM de Lully

    pour double choeur, solistes et orchestre.

    Il s'agit en effet d'une musique riche tant rythmiquement qu'harmoniquement écrite d'un bout à l'autre sous la forme d'un double choeur à 9 voix !

    Ce sera également l'occasion d'entendre un autre double choeur de Pachelbel et l'ouverture de l'opéra Armide de Lully.

    Au plaisir de vous y rencontrer nombreux

    infos et réservation : https://www.verviers.be/evenements/2024/new-baroque-festival

    (**) Les Solistes Baroques de Liège sont créés autour d’un noyau d’une dizaine de chanteurs de l’Opéra royal de Wallonie. Chœur mixte de 18 chanteurs, mêlant de façon heureuse des chanteurs professionnels issus du chœur de l’opéra et d’autres chanteurs professionnels ou futurs professionnels issus du Conservatoire de Liège ou des meilleures académies de musique de la région liégeoise, ils se revendiquent –en version vocale- de l’héritage des Solistes de Liège, véritables pionniers ayant contribué à faire renaître la musique baroque dans l’ancienne Principauté de Liège, dès les années 50.

    Jean-Michel Allepaerts

  • Hollywood : la tendance à produire des films chrétiens de qualité se confirme

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    De Carl Kozlowski sur le Catholic World Report :

    La tendance des films chrétiens de qualité à Hollywood se poursuit

    6 mars 2024

    Il existe un mouvement chrétien à Hollywood qui pourrait être identifié par le titre de l'un de ses plus grands succès : Jesus Revolution, qui a rapporté plus de 50 millions de dollars l'année dernière.

    Ses leaders sont deux paires de frères, les premiers étant Alex et Stephen Kendrick, deux pasteurs baptistes basés en Géorgie qui ont à leur actif une série de succès cinématographiques tels que Fireproof, Courageous, War Room, qui a rapporté 70 millions de dollars, et The Forge, qui sortira en août prochain.

    L'autre duo est composé de Jon et Andrew Erwin, qui ont connu un grand succès avec leur biopic musical I Can Only Imagine (83 millions de dollars), suivi de l'excellent drame sportif basé sur la foi American Underdog. Ils ont été producteurs de Jesus Revolution, faisant équipe avec un autre réalisateur chrétien, Jon Gunn, pour réaliser un film sur la vague de "hippies" des années 1960 et 1970 qui se sont convertis au christianisme.

    Un facteur notable rapproche les deux équipes : elles ont perfectionné leur art pour réaliser des films capables de rivaliser avec les autres drames produits par l'industrie cinématographique d'aujourd'hui. La preuve en est que le grand studio Sony soutient les Kendrick avec sa branche Affirm Films, et que Gunn et les Erwin ont créé leur propre société de production, Kingdom Story Company, dans le cadre d'un accord de plusieurs millions de dollars avec Lionsgate.

    Ces films sont d'une telle qualité qu'ils ont attiré des spectateurs bien au-delà de la population chrétienne. Ils n'assomment pas les spectateurs avec des prêches pesants et des acteurs inconnus, problèmes qui ont entaché de nombreux films religieux précédents.

    Au contraire, ils créent des histoires vraies mettant en scène des acteurs grand public acclamés, tels que Kelsey Grammer, quatre fois lauréat d'un Emmy et célèbre pour "Frasier" (Jesus Revolution), et la star bien-aimée Dennis Quaid (I Can Only Imagine).

    Mais aujourd'hui, ils ont attiré leur acteur le plus important, Hilary Swank (Boys Don't Cry, Million Dollar Baby), deux fois lauréate du prix de la meilleure actrice, dans le rôle principal du nouveau film Ordinary Angels (Anges ordinaires). Swank incarne une coiffeuse alcoolique du nom de Sharon Stevens, qui a touché le cœur de millions de personnes dans tout le pays en 1994 en tentant de sauver une fillette de 5 ans, Michelle Schmitt (Emily Mitchell), qui avait besoin d'une greffe de rein.

    Stevens a également sauvé le père de Michelle, Ed (Alan Ritchson), de la ruine financière en se battant pour que les 500 000 dollars de dettes médicales de Michelle soient annulés contre toute attente. Alan Ritchson, star populaire de la série d'action à succès "Reacher" sur Amazon Prime, est un autre acteur impressionnant de ce film.

    Ordinary Angels a un excellent sens de la gravité et des réalités difficiles, montrant le comportement sauvage de Sharon alimenté par l'alcool (tout en restant fidèle à son classement PG) dans la scène d'ouverture où elle boit de l'alcool et danse au sommet d'un bar avant de se réveiller avec une gueule de bois furieuse. Sa vie de femme de la classe ouvrière de Louisville est également attristée par sa relation avec son fils, âgé d'une vingtaine d'années, qui ne peut oublier tous les dommages que son esprit et son comportement dérangés lui ont causés en grandissant.

    Ed est un couvreur en difficulté qui vient de perdre sa femme à cause d'une maladie mortelle, le laissant veuf, père célibataire de deux jeunes filles et croulant sous les dettes. Sharon découvre par hasard son histoire tragique en première page du journal lors d'une de ses descentes d'alcool matinales, et se retrouve bientôt à assister aux funérailles de la femme d'Ed, où elle se présente tout en dissimulant à peine son problème d'alcool.

    Cette intrusion rend Ed méfiant à son égard, mais Sharon organise rapidement un "Hair-a-thon" de 24 heures où tout l'argent payé pour des centaines de coupes de cheveux s'élève à près de 4 000 dollars qu'elle apporte chez lui. Elle insiste pour l'aider de toutes les manières possibles et devient rapidement une "tante" pour les filles, leur offrant une présence féminine aimante en plus de leur grand-mère (Nancy Travis).

    Elle apprend également à Ed à organiser ses finances désastreuses et à se préparer à lutter contre les hôpitaux et les compagnies d'assurance qui l'ont mis au bord de la ruine. Mais sa meilleure amie remarque que son dévouement sans fin à la famille est un "comportement de toxicomane" et qu'elle pourrait retomber dans la bouteille.

    Sharon parviendra-t-elle vraiment à changer de vie ? Comment va-t-elle s'y prendre pour sauver la situation ? Et dans le dernier tiers du film, comment la ville de Louisville va-t-elle s'unir de façon incroyablement variée pour sauver la vie de Michelle ?

    Ordinary Angels raconte une histoire extraordinaire avec une grande maîtrise technique et une forte capacité d'adaptation. Le fait qu'il s'agisse de personnes "ordinaires" qui relèvent le défi en fait une histoire qui peut inspirer les spectateurs, qu'ils soient chrétiens ou non, à réfléchir à la manière dont ils peuvent aider à servir les autres dans leur propre communauté d'une manière profonde et significative.

    Swank a remporté des Oscars pour avoir incarné des personnages pleins de fougue, notamment dans son rôle de boxeuse dans Million Dollar Baby, et elle adopte ici une nouvelle approche.  Sa Sharon ne peut être et ne sera jamais arrêtée dans sa quête, mais cette détermination d'acier n'est pas motivée par la colère et la force physique, mais par l'utilisation de ses émotions et de son charme pour gagner les autres.

    Ritchson fait un virage à 180 degrés par rapport à sa performance de gars hyper dur dans "Reacher" pour montrer un gars qui a une attitude trop "virile" pour son propre bien. Il dédaigne l'aide de Sharon pendant une bonne partie du film, mais lorsqu'il se laisse enfin aller à l'émotion et accueille son aide, c'est une très belle performance qui est émouvante sans être étouffante.

    Le film montre Ed et ses enfants comme des pratiquants malgré le fait qu'il ait renoncé à vénérer Dieu pendant un certain temps après la perte de sa femme, tandis que Sharon arrive prudemment à l'enterrement après une longue absence. Elle se fond subtilement dans la communauté et finit par s'attirer leur soutien dramatique et unique lors du dénouement (même si l'on sait que Michelle doit survivre pour mériter un film, le dernier tiers comporte plusieurs rebondissements imprévisibles).

    Personne ne s'effondre sur le sol d'une église dans une capitulation angoissée, mais le fait que l'élévation spirituelle de ces vies soit ordinaire rend Ordinary Angels très utile pour atteindre des publics laïques et éviter de prêcher à la chorale. Je recommande de voir ce film dans les salles de cinéma ; il a obtenu une rare note positive de 99 % de la part du public et une remarquable note de 81 % de la part des critiques laïques, qui se moquent habituellement de ce genre de films.

  • Le Congrès mission se tiendra à Bruxelles du 15 au 17 mars 2024

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    D'Anne van Merris sur zenit.org :

    1er Congrès Mission À Bruxelles, Mars 2022

    1er Congrès mission à Bruxelles, mars 2022 © missiecongresmission.be

    © Missiecongresmission.Be

    Belgique : Congrès Mission 2024

    Le Congrès mission se tiendra à Bruxelles du 15 au 17 mars 2024

    La deuxième édition du Congrès Mission belge se tiendra à Bruxelles les 15, 16 et 17 mars 2024, à la basilique de Koekelberg. Trois jours pour partager sur les différentes initiatives d’évangélisation, et réfléchir à une question essentielle : Comment témoigner de l’Évangile en 2024 et dans notre société actuelle ? 

    Le premier Congrès Mission en Belgique a été organisé en mars 2022, sous l’impulsion de quelques laïcs. Près de 2.000 catholiques ont participé à cette rencontre bilingue. Ils venaient des quatre coins du pays, et étaient de toutes sensibilités et de toutes générations.

    Né en France en 2015, le Congrès Mission réunit chaque année les catholiques désireux d’être acteurs de la mission de l’Église : laïcs, prêtres, évêques, religieux et religieuses. Ce rassemblement est non seulement un vivier d’idées et de vitalité, mais aussi un lieu de fraternité. Il permet de créer du lien, tout en offrant un temps formation. Le Congrès Mission a pour but de susciter un grand élan pour l’annonce de l’Évangile. De nombreuses tables rondes, des ateliers, des conférences, des spectacles et concerts, un village de stands ou des moments de prière donnent à chacun une multiplicité de clés pour vivre la mission.

    Cette année, un parcours spécial pour les catéchistes sera proposé, ainsi qu’un programme artistique nommé « Cross that bridge », et un grand banquet solidaire réunissant autour d’une même table chrétiens engagés et personnes éloignées de l’Église, en situation de handicap ou de précarité. 

    Notons la participation de quelques représentants de l’Église en Belgique : Mgr Luc Terlinden, archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr Lode Aerts, évêque de Bruges, ainsi que celle du P. Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique.

    S’inscrire au Congrès Mission 2024 Bruxelles

  • Oculi mei semper ad Dominum (Introit du 3e dimanche du Carême)

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    Introitus
     
    Oculi mei semper ad Dominum,
    quia ipse evellet de laqueo pedes meos :
    respice in me, et miserere mei,
    quoniam unicus et pauper sum ego.
     
    Mes yeux sont constamment tournés vers le Seigneur,
    car c’est lui qui dégagera du piège mes pieds :
    posez sur moi le regard, et ayez pitié de moi,
    car moi, je suis seul et malheureux.
     
    Ps.  1
    Ad te, Domine, levavi animam meam :
    Deus meus, in te confido,
    non erubescam.
     
    Vers vous, Seigneur, j’ai élevé mon âme :
    Mon Dieu, en vous je me confie ;
    que je n’aie pas à rougir !