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Le chœur de chambre de « Praeludium » et l’ensemble « Ellipse » sous la direction de Patrick Wilwerth présentent le dimanche 9 juin à 17h00 à l’église du Saint-Sacrement un concert d’œuvres de et autour de J.S. Bach : au programme des extraits de cantates de J.S. Bach, de N. Bruhns, de J. Pachelbel et de P. Wilwerth. Au quatuor à cordes se joindront Armand Rahier et Damien Bernard, hautbois ainsi que Jean Bernard Barnabé, flûte. À l’orgue, Patrick Wilwerth.
Places :15€ / Etudiants – 26 ans : 10 €. Réservations et infos : patrickwilwerth@icloud.com
Gsm : 0495 79 80 38.
Du site de la RTBF :
L’évêque de Liège interpelle les élus communaux : que va-t-on faire des 542 églises de la province ?
Que vont devenir les 545 églises de la province de Liège ? Sans compter environ leurs 200 chapelles ! Certaines sont vides ou délabrées. Et si elles sont liées à l’Église catholique, elles font partie d’un patrimoine public géré par les communes et les fabriques d’église. En période électorale, l’évêque de Liège a adressé un courrier à tous les mandataires communaux liégeois. L’Église catholique veut attirer l’attention des élus sur l’avenir de ses lieux de culte. Plutôt que de les vendre, l’idée est de dresser un inventaire de l’état des bâtiments et de les rendre accessibles à toute la population, qu’elle soit catholique ou non.
Considérer l’église comme un bâtiment public sans la désacraliser
Pour l’évêque de Liège, Jean-Pierre Delville, "il est important qu’une église puisse être ouverte pour la méditation personnelle de qui que ce soit. Il est important aussi qu’il y ait la possibilité offerte d’avoir des activités culturelles qui dépassent le culte catholique, que ce soit des expositions, que ce soit des concerts, que ce soit parfois l’affectation d’un local, il peut y avoir parfois même des utilisations partagées. Donc il est important de réfléchir de temps en temps à une mixité de l’Église, dans la mesure où chacune de ces églises paroissiales relève donc du domaine public."
Un curé à peine pour 8 paroisses en moyenne
Aujourd’hui, il n’y a plus, en moyenne, qu’un curé pour 8 paroisses. Pourquoi dès lors, si les églises sont si nombreuses, ne pas les vendre ? "On ne peut pas les vendre, sauf si on les a désaffectées. Mais on se rend compte qu’avant de penser à vendre ou à désaffecter, il faut réunir les acteurs du terrain pour avoir leurs avis et suggestions : "le curé et l’équipe pastorale, le bourgmestre et son équipe puisqu’ils sont les propriétaires, le conseil de fabrique de l’église chargé de la gestion quotidienne et les gens du quartier." Ici, à Saint-Pholien, à Liège par exemple, on réserve la nef désormais pour une organisation qui s’occupe de présentations de peintures de maîtres célèbres d’une façon immersive. Et on limite l’usage, je dirais, religieux, au cœur de l’Église.
Le lundi 3 juin prochain, vous êtes attendus pour assister à une conférence : L’image du corps et de la sexualité. Ce travail a nécessité des années de recherches, guidé, entre autres, par la réflexion de Jean-Paul II en la matière.
La conférence aura lieu dans le grand auditoire H. de Lubac (au 1er étage), au Séminaire de Namur, à 20 heures.
Si plutôt qu’interdire vous cherchez quelques clés de lecture pour éduquer à l’image vos (petits-)enfants et adolescents dans ce monde saturé d’images, cette conférence illustrée sur base d’œuvres littéraires, cinématographiques et picturales est faite pour vous. Dans la représentation du corps et de la sexualité, l’expression artistique peut-elle ou doit-elle accepter des limites (lesquelles ?) ou au contraire, jouir de la plus grande liberté ? C’est Monsieur Claude CALLENS, père et grand-père, professeur émérite de la Doctrine sociale de l’Eglise, qui nous accompagnera dans cette approche pratique de l’image du corps et de la sexualité dans les arts et sous-tendue par des enseignements de Pie XII et de Jean-Paul II qui offrent quelques critères de discernement.
Rendez-vous ce lundi 3 juin à 20h, au Grand Séminaire Francophone de Belgique à Namur (rue du séminaire, 11b, 2ième étage)
Gratuit. Parking facile dans la cour du séminaire.
Conférence également retransmise en direct sur la chaine YouTube du diocèse et disponible en ligne par la suite.
IN FESTO SANCTISSIMÆ TRINITATIS
Ant. ad Introitum. Tob. 12, 6.
Benedícta sit sancta Trínitas atque indivísa Unitas : confitébimur ei, quia fecit nobíscum misericórdiam suam.
Bénie soit la sainte Trinité et son indivisible unité : glorifions-la, parce qu’elle a fait éclater sur nous sa miséricorde.
Ps. 8, 2.
Dómine, Dóminus noster, quam admirábile est nomen tuum in univérsa terra !
Seigneur notre Maître, que votre nom est admirable dans toute la terre !
V/. Glória Patri.
La liturgie et l’Église se tiennent mutuellement ou chutent ensemble
(source : Diakonos.be, archive du 4 mars 2020))
Tiré du blog de l’association liturgique américaine Adoremus traduit par l’Association Pro Liturgia.
Il est difficile de rester indifférent à la crise ecclésiale que nous connaissons actuellement. La peine, la confusion, les questions sont en chacun d’entre nous, même si elles se présentent de façons variées suivant les personnes. Comme le faisait remarquer le cardinal Ratzinger, l’Eglise est « une entreprise toujours en cours de réforme », c’est-à-dire toujours à purifier. Mais la crise actuelle s’avère complexe et la réforme doit être menée en conséquence. Dans ce contexte difficile, il est nécessaire de parler – une fois encore – de la liturgie.
Beaucoup de fidèles pensent peut être que le sujet ne mérite pas qu’on s’y attarde : ce n’est pas quand la maison est en feu qu’on doit s’interroger sur la façon de disposer et nettoyer le mobilier ; il faut d’abord… sauver les meubles ! Devrions-nous passer notre temps et gaspiller notre énergie à parler de liturgie alors qu’il y a tant d’autres problèmes importants à résoudre, tant de décisions à prendre, de changements à mettre en œuvre ? La « belle et bonne liturgie » n’est-elle pas un luxe, quelque chose dont on pourrait s’occuper une fois le vrai travail accompli ? Qui, aujourd’hui, peut penser que le soin de la liturgie est une priorité alors qu’il y a tant d’autres choses pressantes à faire dans une chancellerie épiscopale, dans une paroisse ou dans un séminaire?
Joseph Ratzinger a un point de vue radicalement différent. Il y a quelques années, dans la préface qu’il avait faite pour l’édition en russe de ses écrits sur la liturgie, il notait : « La cause la plus profonde de la crise qui a bouleversé l’Eglise réside dans l’obscurcissement de la priorité de Dieu dans la liturgie. » Et il expliquait : « L’existence de l’Eglise dépend de la célébration correcte de la liturgie ; l’Eglise est en danger lorsque la primauté de Dieu n’apparaît plus dans la liturgie ni, par conséquent, dans la vie. » Il est important de remarquer un adjectif utilisé dans cette phrase : Joseph Ratzinger n’écrit pas simplement que l’Eglise vit de la célébration de la liturgie ; il précise qu’elle vit de la célébration « correcte » de la liturgie. Pour le dire de façon plus simple, il ne s’agit pas d’avoir des prêtres qui sachent « dire la messe » ; il faut surtout les prêtres qui sachent la célébrer « correctement ». Et Joseph Ratzinger insistait : « L’Eglise se tient avec la liturgie ou tombe avec la liturgie. Par conséquent, la célébration “correcte” de la liturgie sacrée est au centre de tout renouveau de l’Eglise. » Tout renouveau, ce renouveau que nous désirons, a son centre dans la célébration « correcte » de la liturgie. Essayons de comprendre pourquoi.
De Samuel Martin sur Boulevard Voltaire via artofuss.blog :
Mobilier liturgique de Notre-Dame de Paris : pauvres modernes !
Dans le cadre de l’exposition « Grands décors de Notre-Dame » aux Gobelins (dont nous dirons beaucoup de bien, ce week-end) est présenté le nouveau mobilier liturgique de Notre-Dame de Paris. L’ancien mobilier ayant été détruit par l’effondrement de la croisée du transept lors de l’incendie, c’était l’occasion de revenir sur la lente dénaturation du chœur – nous nous plaçons sur le plan patrimonial – menée de Vatican II à Mgr Lustiger. Occasion manquée : l’orgueil moderne a encore son mot à dire.
Les chaises des fidèles ont été créées par une « désigneuse », Ionna Vautrin. Il est dit qu’elles « dialogueront avec le mobilier liturgique tout en répondant à la musicalité du rythme créé par les colonnes et les arches de la nef ». Des chaises musicales, en somme. Elles sont décrites comme « confortables ». Peut-être. Je ne les ai pas essayées. Mais elles n’en ont pas l’air, confortables, avec leur dossier très bas. Qui ne s’est pas assoupi pendant un trop long sermon dans une de ces bonnes vieilles chaises ordinaires, en assise paillée, avec un dossier digne de ce nom ? Mon instinct me dit que ces chaises de chêne massif ne s’y prêteront pas.
Le mobilier liturgique est présenté par des maquettes réduites. Le baptistère a l’air d’un coquetier pour œuf d’autruche géante. On ne pourra pas le rater, car il sera placé dans l’axe de la nef. L’autel a l’air d’un pain de savon (parfum chocolat) ou d’une enclume. La chaise cathédrale a été comparée à un cercueil… Tout cela a été conçu par Guillaume Bardet. Encore un designer, comme Ionna Vautrin. On ne leur en veut pas : ils sont designers, ils ont livré un travail de designers, fonctionnel et décoratif – comme lorsque sont commandées à Ionna Vautrin des loupiottes pour le TGV ou quand Guillaume Bardet dessine un lampadaire tripode. Mais pour l’art chrétien, on repassera. Et là, on en veut à Mgr Ulrich, l’archevêque de Paris.Guillaume Bardet. Maquette du baptistère à l’échelle 1/5e. 2023.
Présentant ses choix en juin dernier, Mgr Ulrich expliquait qu’il voulait un mobilier liturgique « durable dans le temps ». Souci patrimonial ? On aimerait qu’il en aille ainsi mais Mgr Ulrich, à la tête du diocèse lillois et chancelier de l’Université catholique de Lille, a laissé partir l’Évangéliaire de Saint-Mihiel (« l’un des manuscrits médiévaux les plus précieux au monde ») au musée Getty de Los Angeles pour 8,4 millions d’euros (2020). Il a autorisé la destruction de la chapelle Saint-Joseph à Lille (2021). Emmanuel Macron et lui ont décidé de virer des vitraux de Viollet-le-Duc pour les remplacer par des créations. On l’a compris : le durable dans le temps, c’est pour ce que lui, Mgr Ulrich, décide et fait faire. Son zèle pour la transmission est sélectif.
En ce XXIe siècle où nous n’avons plus de tradition d’art chrétien, plus d’artistes qui s’y consacrent (ce fut le cas de toute une génération entre les deux guerres), où nous n’avons plus de prélats qui maîtrisent ces questions (Mgr Aupetit était du même tonneau), la prudence aurait été de mise. Mais l’orgueilleux désir de laisser sa marque est le plus fort.
Et nous n’en sommes pas au bout : le réaménagement de Notre-Dame va être total. Outre le chœur, on craint que les chapelles latérales ne soient dépecées de leurs candélabres et de leurs statues, en tout cas malmenées par un souci de « décoration d’intérieure ». Et l’art ? Et la piété filiale ?
Sur les réseaux sociaux, les réactions sont plutôt négatives. Si certains ont jugé « moderne » le nouveau mobilier, comme si de soi la modernité était une qualité, d’autres n’ont pas mâché leurs mots. Ainsi de Didier Rykner, le directeur de La Tribune de l’art, qui est à l’origine de la pétition pour le maintien des vitraux de Viollet-le-Duc : « C’est quand même d’une médiocrité… Indigne d’une cathédrale » (à propos des chaises). D’autres y voient un « affront », du mobilier « tout droit sorti d’un catalogue IKEA », « du mobilier funéraire ». Un prêtre suisse n’y voit qu’« épouvantables mochetés ». Aux lecteurs de BV de se faire un avis !
Grands décors de Notre-Dame. Jusqu’au 21 juillet 2024. Galerie des Gobelins, 42, avenue des Gobelins, 75013 Paris. Metro : Gobelins (ligne 7). Du mardi au dimanche de 11h à 18h.
Ciné-débat « Sacerdoce » à Liège mardi 4 juin 20h00
Le film documentaire de DAMIEN BOYER qui a rencontré un joli succès depuis sa sortie.
Dans la grande salle de cinéma du Collège Saint-Louis
Synopsis
Depuis des siècles, les prêtres accompagnent de nombreuses personnes dans leur vie, dans les moments de joie comme d’épreuve. Alors que le scandale des abus a entaché l’Église ces dernières années, les prêtres demeurent un mystère. Plus qu’un simple métier, leur fonction exige un style de vie si radical, celui du célibat, de l’abandon de la paternité et d’un style de vie sobre. Antoine, prêtre vagabond, ancien rider, sillonne l’Ariège avec sa caravane pour écouter les villageois. Gaspard, prêtre montagnard, pousse les jeunes à se dépasser, à contempler la création, et à se débarrasser de leurs addictions. François, prêtre parisien expérimenté, apporte son regard empreint de sagesse sur la nature profonde du sacerdoce. Paul souhaite remporter le championnat de France du clergé à vélo. Le Père Matthieu emmène Jésus en procession dans les quartiers chauds des Philippines. A travers leurs vies données au monde s’esquissent les enjeux de leur engagement et de la prêtrise au XXIe siècle.
Horaire et billets
Grande salle de Cinéma du Collège Saint-Louis
Parking gratuit, entrée par la rue Villette 28, Liège.
Accueil à partir de 19h30, début de la séance à 20h00
Les billets sont en prévente ici: https://www.billetweb.fr/sacerdoce-cine-debat
Tarifs: soutien 15€, base 10€, -25 et 65+: 6€
En vente aussi le jour même au tarif de base de 12 Euros dans la limite des places disponibles.
Débat
Un débat sera proposé à la fin du film, animé par Laurent Verpoorten, journaliste RCF, avec les abbés José Gierkens, doyen de la Basse-Meuse et président du conseil presbytéral de Liège, Jean Dewandre, curé de Trois-Ponts et pilote de rallye et Alessio Secci, aumonier de la communauté italienne de Liège.
Critiques
PARIS MATCH
« Sacerdoce »: L’étonnant succès du film sur la vie des prêtres.
LA CROIX
« Sacerdoce »: entrée dans la vie des prêtres.
Protestant évangélique, le réalisateur Damien Boyer consacre un film documentaire pour sortir des clichés sur les prêtres, sans esquiver les sujets gênants.
Point de vue de Blanche Streb sur RCF
Des hommes comme les autres avec des faiblesses, des blessures mais une vraie lumière.
La projection se fait au profit du Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon asbl et dans le cadre de Liège Fête-Dieu.
De Francis X. Maier sur The Catholic Thing :
Le visage de Dieu
24 avril 2024
Avec l'âge, la tentation d'être insatisfait de sa vie peut grandir. La peur de vieillir, ainsi que les souvenirs des échecs et des erreurs du passé, peuvent occulter le bien dans le monde qui nous entoure. La culture de la consommation, des distractions et des anesthésiants que nous avons créée se nourrit de cette agitation et tire profit de l'anxiété qui anime si souvent nos désirs. Ce faisant, elle nous prive de quelque chose d'authentiquement humain. Elle nous réduit à un ensemble d'appétits matériels. Et elle s'oppose à tout ce qui est transcendant, car les questions de sens menacent les mécanismes du désir et de la possession.
C'est l'une des raisons pour lesquelles la beauté - la vraie beauté - peut sembler si réduite dans notre vie quotidienne. La vraie beauté nous tire vers le haut et nous fait sortir de nous-mêmes ; elle nous relie à des réalités qui ne peuvent être commercialisées. Elle resacralise le monde, même si ce n'est que pour un instant. Ce faisant, elle met en accusation la vulgarité, le cynisme et le désordre qui constituent une grande partie de la vie contemporaine.
Mais nous valons mieux que nos appétits primaires. Nous méritons autre chose que la camelote commercialisée et matérialiste. La raison en est simple : Comme l'écrit le philosophe Roger Scruton dans son livre Le visage de Dieu, "le visage [humain] brille dans le monde des objets d'une lumière qui n'est pas de ce monde - la lumière de la subjectivité".
Les sciences sociales d'aujourd'hui ont tendance à réduire les individus à des points de données et l'expérience humaine à des modèles de comportement. Bien sûr, il est vrai que nous, les humains, sommes du carbone animé, comme tous les autres animaux. Nous avons des instincts et nous nous reproduisons plus ou moins comme tous les autres animaux. Mais nous ne sommes pas des animaux comme les autres. Nous avons une conscience unique de notre individualité et de notre mortalité. Cela explique à la fois notre peur de la solitude et notre besoin de sens. Nous sommes la seule espèce qui enterre et vénère ses morts. Il est dans notre nature de vouloir plus que ce que cette vie peut donner ; de sentir que quelque chose de plus grand et de plus élevé pourrait être possible.
Encore une fois, dans The Face of God, Scruton a écrit :
Si l'on supprime la religion, la philosophie, les objectifs supérieurs de l'art, on prive les gens ordinaires des moyens de représenter leur différence. La nature humaine, qui était autrefois une chose à laquelle il fallait se conformer, devient une chose à laquelle il faut se conformer. Le réductionnisme biologique favorise cette "dévalorisation", et c'est pourquoi les gens s'y laissent si facilement prendre. Il rend le cynisme respectable et la dégénérescence chic. Il abolit notre genre, et avec lui, notre gentillesse.
La beauté, en revanche, est une affirmation de notre dignité humaine commune. Elle nous rappelle la bonté de la vie à une époque de narcissisme transgressif et de répudiation du passé. C'est pourquoi, dans la tradition catholique, l'hostilité à la haute culture, à l'excellence et à la précision dans la vie de l'esprit et, plus récemment et plus étroitement, à la messe latine traditionnelle, peut sembler si étrange.
À Liège, lancement des chantiers 2024 pour la restauration de l'église du Saint-Sacrement : appel aux dons fiscalement déductibles
Pergolesi - Stabat Mater
STABAT Mater dolorósa iuxta Crucem lacrimósa, Dum pendébat Fílius. |
Elle était debout, la Mère, malgré sa douleur, En larmes, près de la croix , Où son Fils était suspendu. |
Cuius ánimam geméntem Contristátam et doléntem, Pertransívit gládius. |
Son âme gémissante, Contristée et dolente, Un glaive la transperça. |
O quam tristis et afflícta Fuit illa benedícta Mater Unigéniti ! |
Qu'elle était triste, anéantie, La femme entre toutes bénie, La Mère du Fils de Dieu ! |
Quae maerébat, et dolébat, Pia Mater, dum vidébat Nati poenas íncliti. |
Dans le chagrin qui la poignait, Cette tendre Mère pleurait Son Fils mourant sous ses yeux. |
Quis est homo, qui non fleret, Matrem Christi si vidéret In tanto supplício ? |
Quel homme sans verser de pleurs Verrait la Mère du Seigneur Endurer si grand supplice ? |
Quis non posset contristári, Christi Matrem contemplári Doléntem cum Fílio ? |
Qui pourrait dans l'indifférence Contempler en cette souffrance La Mère auprès de son Fils ? |
Pro peccátis suae gentis Vidit Iesum in torméntis, Et flagéllis súbditum. |
Pour toutes les fautes humaines, Elle vit Jésus dans la peine Et sous les fouets meurtri. |
Vidit suum dulcem natum Moriéndo desolátum, Dum emísit spíritum. |
Elle vit l'Enfant bien-aimé Mourant seul, abandonné, Et soudain rendre l'esprit. |
Eia Mater, fons amóris, Me sentíre vim dolóris Fac, ut tecum lúgeam. |
Ô Mère, source de tendresse, Faites-moi sentir grande tristesse Pour que je pleure avec toi. |
Fac, ut árdeat cor meum In amándo Christum Deum, Ut sibi compláceam. |
Faites que mon âme soit de feu Dans l'amour du Seigneur mon Dieu : Que je Lui plaise avec vous. |
Sancta Mater, istud agas, Crucifíxi fige plagas Cordi meo válide. |
Mère sainte, daignez imprimer Les plaies de Jésus crucifié En mon cœur très fortement. |
Tui nati vulneráti, Tam dignáti pro me pati, Poenas mecum dívide. |
Pour moi, votre Fils voulut mourir, Aussi donnez-moi de souffrir Une part de Ses tourments. |
Fac me tecum pie flere, Crucifíxo condolére, Donec ego víxero. |
Donnez-moi de pleurer en toute vérité, Comme vous près du Crucifié, Tant que je vivrai ! |
Iuxta Crucem tecum stare, Et me tibi sociáre In planctu desídero. |
Je désire auprès de la croix Me tenir, debout avec vous, Dans votre plainte et votre souffrance. |
Virgo vírginum praeclára, Mihi iam non sis amára: Fac me tecum plángere. |
Vierge des vierges, toute pure, Ne soyez pas envers moi trop dure, Fais que je pleure avec vous. |
Fac, ut portem Christi mortem, Passiónis fac consórtem, Et plagas recólere. |
Du Christ faites-moi porter la mort, Revivre le douloureux sort Et les plaies, au fond de moi. |
Fac me plagis vulnerári, Fac me Cruce inebriári, Et cruóre Fílii. |
Faites que Ses propres plaies me blessent, Que la croix me donne l'ivresse Du Sang versé par votre Fils. |
Flammis ne urar succénsus, Per te, Virgo, sim defénsus In die iudícii. |
Je crains les flammes éternelles; Ô Vierge, assurez ma tutelle À l'heure de la justice. |
Christe, cum sit hinc exíre, Da per Matrem me veníre Ad palmam victóriae. |
Ô Christ, à l'heure de partir, Puisse Ta Mère me conduire À la palme des vainqueurs. |
Quando corpus moriétur, Fac, ut ánimae donétur Paradísi glória. |
À l'heure où mon corps va mourir, À mon âme, fais obtenir La gloire du paradis. |
Amen. | Amen. |
Giovanni Battista Pergolesi: Stabat Mater / Nathalie Stutzmann, conductor · Philippe Jaroussky, countertenor / Emöke Barath, soprano / Orfeo 55 /
Recorded at the Château de Fontainebleau, France, April 2014.
Video by Ozango / ARTE France.
Website of Nathalie Stutzmann: http://www.nathaliestutzmann.com
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