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Belgique - Page 147

  • Poulseur : l'église vandalisée

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    L'Église de Poulseur vandalisée

    Source : RTC Télé Liège 

    Le sacristain de l’église de Poulseur, Jules Storder, a fait une triste découverte samedi, en allant fermer les portes de l’Église : elle avait été vandalisée.Lorsqu’il est entré, il a découvert des débris de plâtre, juste devant l’entrée et étalés sur plusieurs mètres. Après quelques secondes, il a compris de quoi il s’agissait : le Christ du chœur de l’Église avait été décroché durant la journée, puis jeté au sol. La manière dont les restes de la statue de plâtre étaient éparpillés dans la pièce lui laisse penser que les vandales, après l’avoir décrochée de sa croix, l’ont transportée de l’autre côté de l’Église, sont montés sur le jubé et l’ont lancée de là-haut.Il s’est rendu à la police ce matin afin de faire constater les dégâts. Malheureusement, il est difficile d’identifier les coupables. Les vases contenants des fleurs ont également été renversés et brisés au sol.« On ne peut rien faire de plus, insiste Jules. Je ne veux pas fermer les portes pendant la journée. Les Églises sont faites pour être ouvertes ! »C’est la première fois que l’église de Poulseur est victime d’un tel acte. Rien n’a été volé, ce qui prouve qu’il s’agit d’un acte de méchanceté gratuite. Le crucifix était là depuis plusieurs décennies et il va être remplacé par un nouveau, plus moderne.

    Jessica Meurens (stagiaire)

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège, le vendredi 4 mai à 20h : visitez le monde de Jean-Sébastien Bach

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    Le Quatuor Darius, le Choeur de Chambre Praeludium et Patrick Wilwerth (orgue et direction) vous feront visiter le monde de Jean-Sébastien Bach, ses maîtres et ses disciples. Au programme, Bach, Krebs, Kuhnau, Zelenka, Buxtehude,Graupner…

    Internet : http://www.praeludium.be

    Adresse : église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, 4000 Liège

    Tarif : 10€ (pas de réservation)

    Tel. 0495 79 80 38

    Jour et heure : vendredi 4 mai 2018 à 20 heures

    JPSC

  • Vient de paraître : le magazine trimestriel « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle », n° 106, printemps 2018

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison du printemps 2018. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation.Les articles mentionnés en bleu sont disponibles sur le blog de l'église du Saint-Sacrement (cliquez sur les titres ci-dessous pour y accéder).

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    Au sommaire de ce numéro n° 106 (printemps 2018) : 

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    Liturgie au Pays de Liège

    La réception de l’Eucharistie à travers le temps

    Eclipse de Dieu, éclipse de l’homme

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    Rome et le monde : 

    Comment vivre en chrétien dans un monde qui ne l’est pas ?

    Comment notre monde a cessé d’être chrétien

    RDC : une Eglise qui dérange le pouvoir

    Belgique :

    Le débat sur la laïcité est relancé

    De passage à Bruxelles, le Cardinal Sarah pointe les dérives du monde occidental 

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Rue Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

     JPSC

  • Liège, la religion s’enseigne avec les « valeurs démocratiques »

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    Professeur de religion dans un collège-lycée catholique de Liège, en Belgique, Sébastien Belleflamme multiplie les initiatives depuis deux ans pour faire réfléchir ses élèves sur le phénomène djihadiste. En croisant les disciplines, il veut les aider à sortir d’une « lecture fondamentaliste » des textes sacrés et à forger leur « esprit critique ». Interview publiée par Anne-Bénédicte Hoffner dans le journal « La Croix » :

    La Croix : Vous enseignez la religion dans un établissement catholique à Liège, en Belgique. Pourquoi et comment avez-vous décidé de traiter l’actualité, et notamment cette question de la violence commise au nom de Dieu ?

    Sébastien Belleflamme : Mon cours de religion s’adresse à tous les élèves de l’établissement, qu’ils soient catholiques, protestants – évangéliques surtout –, musulmans ou indifférents. Nous nous appuyons surtout sur les ressources de la foi chrétienne mais pas seulement : c’est un cours ouvert sur la pluralité des convictions.

    Le déclic s’est fait il y a deux ans, en pleine vague d’attentats en France et en Belgique, quand certains de mes élèves musulmans m’ont dit qu’ils n’osaient plus parler de leur foi et gardaient les yeux baissés en marchant dans la rue. Je me suis dit qu’il fallait agir. En terminale, j’ai proposé à certains de travailler sur les motivations des jeunes djihadistes : j’ai assisté avec eux à des colloques, des pièces de théâtre (comme Djihad d’Ismaël Saïdi). Devant leur enthousiasme, nous avons fait intervenir au lycée Laura Passoni, une « revenante » de Syrie, ainsi qu’Hicham Abdel Gawad, un doctorant en sciences des religions à Louvain (1). Cette rencontre a nourri beaucoup d’échanges entre les élèves, certains se montrant très durs vis-à-vis d’elle.

    Comment parvenez-vous à faire s’exprimer et s’écouter des jeunes avec des sensibilités très différentes au sujet de la radicalisation islamiste ?

    S.B. : Avec mes élèves de troisième cette fois, nous avons lu la pièce Nour, pourquoi n’ai-je rien vu venir ? de l’islamologue Rachid Benzine, qui met en scène le dialogue entre un père universitaire et sa fille partie rejoindre un djihadiste à Falloujah en Irak dont elle aura une fille. Je leur ai proposé d’écrire chacun leur propre lettre à l’un des protagonistes de la pièce.

    À lire aussi : Enquête inédite sur la « tentation radicale » des lycéens

    Je suis seulement en train de les lire, mais j’observe déjà qu’elles témoignent de sentiments extrêmement variés : certaines filles disent leur colère à Nour et l’interpellent sur la question de la dignité des femmes. D’autres élèves lui demandent comment elle a pu faire autant de peine à son père. D’autres encore expriment plutôt de la compassion, notamment pour son geste final. Il y a vraiment de tout : de la condamnation au respect en passant par l’incompréhension…

    Les élèves d’origine syrienne ou maghrébine livrent parfois leur souffrance devant une stigmatisation qu’ils ne comprennent pas, leurs questions aussi devant cette violence commise au nom de Dieu.

    Comment ce travail est-il perçu par la direction de votre établissement, par les parents ? Quels résultats percevez-vous chez vos élèves ?

    S.B. Au départ, notre travail a suscité quelques questionnements, légitimes, sur sa visée pédagogique mais aujourd’hui, les retours sont globalement très positifs. Nous croisons les disciplines – philosophie, histoire notamment – pour mieux analyser le discours djihadiste : moi j’apporte l’éclairage théologique, d’autres collègues complètent sous d’autres angles. Nous aidons ainsi les élèves à comprendre que « Dieu » est un mot-valise qui, s’il est mal exploité, peut conduire des hommes à commettre les pires horreurs. Je les initie aussi à l’exégèse pour sortir d’une lecture fondamentaliste des textes.

    Finalement, toutes ces initiatives servent le même objectif : enseigner la religion en défendant les valeurs démocratiques de notre pays. L’éducation est le seul moyen d’aider nos élèves à se forger un esprit critique. La religion vise bien sûr le rapport à Dieu, mais il faut un minimum de culture pour cela.

    Ref. Liège, la religion s’enseigne avec « les valeurs démocratiques »

    Pour mémoire, le réseau de l’enseignement catholique accueille, bon an mal an,  la moitié de la population scolaire en Belgique. L’enseignement de la religion ou de la morale laïque est obligatoire dans tous les réseaux mais dans les écoles créées par les pouvoirs publics les élèves peuvent opter entre l’un des six cultes reconnus et  la morale laïque. Dans les écoles catholiques seule la religion du même nom est enseignée, ce qui n'empêche pas ces écoles d’accueillir bon nombre de musulmans. D’où l’intérêt de l’initiative prise à Liège par un professeur de ce réseau.

    JPSC

  • Sainte Julienne de Cornillon, promotrice du culte eucharistique (5 avril)

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    sainte-julienne-du-mont-cornillon.jpgDe BENOÎT XVI, lors de l'AUDIENCE GÉNÉRALE du mercredi 17 novembre  2010 (source) :

    Sainte Julienne de Cornillon

    Chers frères et chères sœurs,

    Ce matin également, je voudrais vous présenter une figure féminine, peu connue, à laquelle l’Eglise doit toutefois une grande reconnaissance, non seulement en raison de sa sainteté de vie, mais également parce qu’à travers sa grande ferveur, elle a contribué à l’institution de l’une des solennités liturgiques les plus importantes de l’année, celle du Corpus Domini. Il s’agit de sainte Julienne de Cornillon, également connue sous le nom de sainte Julienne de Liège. Nous possédons quelques informations sur sa vie, en particulier à travers une biographie, probablement écrite par un ecclésiastique qui lui était contemporain, dans laquelle sont recueillis divers témoignages de personnes qui eurent une connaissance directe de la sainte.

    Julienne naquit entre 1191 et 1192 près de Liège, en Belgique. Il est important de souligner ce lieu, car à cette époque, le diocèse de Liège était, pour ainsi dire, un véritable «cénacle» eucharistique. Avant Julienne, d’éminents théologiens y avaient illustré la valeur suprême du sacrement de l’Eucharistie et, toujours à Liège, il existait des groupes féminins généreusement consacrés au culte eucharistique et à la communion fervente. Guidées par des prêtres exemplaires, elles vivaient ensemble, se consacrant à la prière et aux œuvres de charité.

    Devenue orpheline à l’âge de 5 ans, Julienne, avec sa sœur Agnès, fut confiée aux soins des sœurs augustiniennes du couvent-léproserie du Mont-Cornillon. Elle fut éduquée surtout par une religieuse prénommée Sapience, qui suivit sa maturation spirituelle, jusqu’à ce que Julienne elle-même reçoive l’habit religieux et devienne elle aussi moniale augustinienne. Elle acquit une culture considérable, au point de lire les œuvres des Pères de l’Eglise en latin, en particulier saint Augustin, et saint Bernard. Outre sa vive intelligence, Julienne faisait preuve, dès le début, d’une propension particulière pour la contemplation; elle possédait un sens profond de la présence du Christ, dont elle faisait l’expérience en vivant de façon particulièrement intense le sacrement de l’Eucharistie et s’arrêtant souvent pour méditer sur les paroles de Jésus: «Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde» (Mt 28, 20).

    A l’âge de seize ans, elle eut une première vision, qui se répéta ensuite plusieurs fois dans ses adorations eucharistiques. La vision présentait la lune dans toute sa splendeur, dont le diamètre était traversé par une bande noire. Le Seigneur lui fit comprendre la signification de ce qui lui était apparu. La lune symbolisait la vie de l’Eglise sur terre, la ligne opaque représentait en revanche l’absence d’une fête liturgique, pour l’institution de laquelle il était demandé à Julienne de se prodiguer de façon efficace: c’est-à-dire une fête dans laquelle les croyants pouvaient adorer l’Eucharistie pour faire croître leur foi, avancer dans la pratique des vertus et réparer les offenses au Très Saint Sacrement.

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  • « Sont-ils voués à disparaître ? » - Marche pour la Vie - Bruxelles, dimanche 22 avril

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    La Marche Pour la Vie à Bruxelles revient pour une 9ème édition. Le 22 avril, les marcheurs défileront en silence, pour tous ceux qui ne peuvent plus s'exprimer. Leur thème : « Sont-ils voués à disparaître ? ». Ce "ils" regroupant les enfants dépistés handicapés, les personnes âgées, les isolés, les personnes souffrantes, tous ceux qui sont fragiles et auxquels notre société ne propose que la mort comme solution. Nous relayons ci-dessous le communiqué de presse de La Marche pour la Vie Bruxelles :

    Marche pour la Vie 2018

    Communiqué de presse 

    Chaque année, de milliers de personnes marchent dans le monde entier pour défendre les valeurs de la vie et sa protection depuis la conception de l’être humain jusqu’à sa mort naturelle. En Belgique, la Marche pour la Vie a lieu depuis maintenant 9 ans. Elle rassemble de plus en plus de personnes et de familles. Son objectif est de défendre publiquement le droit à la vie de toutes les victimes d’innombrables avortements, de l’euthanasie, et de toutes les pratiques qui portent atteinte ou marchandent la vie humaine (GPA, recherche sur et destruction d’embryons, ...). C’est aussi de soutenir les personnes et associations qui œuvrent pour la protection de la vie, qui proposent des alternatives à l’avortement, assistent les mères en détresse, et entourent les personnes en fin de vie.

    Le rassemblement a lieu le dimanche 22 avril 2018 à 15h, au Mont des Arts à Bruxelles, pour arriver au pied du Palais de Justice. La Marche se déroule en silence, en hommage à toutes les victimes des atteintes à la vie. Tous sont les bienvenus, des bébés en poussette aux personnes âgées ou à mobilité réduite, car le parcours est facile et court. A cette occasion, des intervenants prennent également la parole sur la protection de la vie et de la dignité humaine.

    « Sont-ils voués à disparaître ? » 

    Telle est la question que la Marche pour la Vie pose à tous les Belges cette année. Qui sont-« ils » ? Ils sont des enfants à naître atteints d’un handicap « dépisté » gratuitement pour pouvoir « prévenir » leur naissance, c’est-à-dire mettre fin à leur vie. Ils sont des personnes âgées souffrant de la solitude, abandonnées par leur famille, qui demandent l’euthanasie parce qu’elles se sentent un poids pour leurs proches ou inutiles à la société. Ils sont des personnes fatiguées de vivre parce que personne n’est là pour leur dire que leur vie a un sens propre. Ils sont des enfants atteints de grandes souffrances, à qui on propose la mort comme solution, au lieu de soins palliatifs respectueux de leur vie. Ils sont bien plus que des phoques ou des pandas en voie de disparition. Pourtant, on leur fait comprendre qu’ils n’ont plus leur place dans notre société. Ils sont fragiles, et on les enfonce dans leur fragilité, jusqu’à la mort. 

    Face à cette politique de tri sélectif des êtres humains en fonction de critères matérialistes, la Marche pour la Vie proclame haut et fort le caractère inviolable de la vie de chaque personne. Parce que chaque personne détient, de par son humanité, une dignité intrinsèque qui ne dépend ni de sa santé mentale ou physique, ni du degré d’amour des personnes qui l’entourent, ni de son niveau de vie, ni de ce qu’elle va coûter, en attention, en amour ou en argent, à la société. Nous sommes tous également dignes de vivre parce que nous partageons tous la même dignité humaine. Et aucun régime politique ne pourra éradiquer ce lien vital de solidarité entre les êtres humains. 

    Nous voulons le respect de la vie de chacun, qu’il ait une semaine ou 97 ans, qu’il soit malade ou bien portant, qu’il soit seul ou entouré, qu’il soit pauvre ou riche. Nous voulons une société où l’on soigne les malades jusqu’au bout et où l’on aime nos anciens qui ont tant à nous transmettre jusqu’à leur mort naturelle. Nous voulons qu’en Belgique, les femmes faisant face à une grossesse inattendue reçoivent tout le soutien nécessaire pour porter sereinement leur enfant au monde. Que l’on réponde aux pressions qui s’exercent sur elles et que la souffrance de l’avortement soit entendue et reconnue. Nous voulons que chaque personne puisse vivre, parce qu’absolument chaque personne a sa place dans notre société.  

    Pour que toutes ces personnes ne disparaissent pas, nous marcherons le 22 avril 2018. 

    Nous marcherons pour la Vie ce 22 avril, tout spécialement :

    • Pour que les femmes enceintes puissent être honnêtement orientées vers des alternatives à l’avortement lors de leur première visite médicale,
    • Pour que les enfants trisomiques en particulier et les enfants handicapés soient mieux intégrés dans la société grâce à un budget plus important alloué à leur famille, 
    • Pour que la Commission nationale d’évaluation relative à l’interruption relative de grossesse soit remise en place et délivre des données fidèles à la réalité tragique de l'avortement en Belgique,
    • Pour la protection des professions médicales dont la mission est de soigner et non de tuer par le biais de l’euthanasie et l’avortement,
    • Pour un réel effort de société et un investissement plus large dans les soins palliatifs afin que chacun puisse être accompagné jusqu'au bout et que personne ne doive plus se tourner vers l’euthanasie en raison d’une détresse morale ou physique, 
    • Finalement, pour que si une école aborde l’éducation sexuelle, celle-ci éduque les jeunes à la responsabilité et soit délivrée dans le respect profond de la vie qui peut résulter d’une relation sexuelle.

    La Marche pour la Vie Bruxelles

  • Des détails sur l'histoire de la "Vache sacrée" vandalisée

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    De D.H. sur le site de La Capitale : 

    "Vache vandalisée: «On a accompli ce que les chrétiens attendaient»

    Lors de ce week-end pascal, Sudpresse a pu rencontrer, autour d’une tisane à la camomille, dans l’un des plus anciens estaminets du centre-ville de Bruxelles, deux des multiples chrétiens intégristes – deux frères âgés de 27 et 30 ans – qui ont attaqué l’œuvre d’art de Tom Herck intitulée « La vache sacrée ».

    Une carcasse de vache, reproduite grandeur nature et clouée à un crucifix de 5 mètres de haut qui avait, pour rappel, été exposée par l’artiste flamand, pendant un peu plus d’un mois, de novembre à décembre, dans la petite église de Kuttekoven, en province du Limbourg.

    Pour l’anecdote, nos deux chrétiens intégristes sont arrivés avec une bonne demi-heure de retard parce qu’ils venaient tout juste d’aller à confesse ; mais « on ne s’est pas du tout confessé » pour l’affaire qui nous occupe ici, ont-ils plaisanté. Ils estiment en effet avoir « accompli ce que le plus grand nombre de catholiques attendaient » d’eux !

    Le vitriol pas assez puissant

    Et pour cause : « Notre motivation première, c’était de détruire cette œuvre blasphématoire qui était là pour se moquer de la croix de Jésus-Christ. C’était une espèce de sentiment unanime de toute la chrétienté. On voulait tout simplement retirer cette vache de l’église et c’était mission accomplie mais cela n’a pas été possible vu que la porte de l’église était fermée à clé ! », expliquent les deux frères. « Par contre, il ne faut pas nous mettre tout sur le dos. On n’a rien cassé, on n’a rien brûlé, on n’a rien tagué. Tout ça, ce n’est pas nous. Ce sont des actions criminelles qu’on condamne et dont on se désolidarise. Nous, on ne faisait partie que du dernier commando qui s’en est pris à la vache et on est uniquement rentré discrètement par le vitrail déjà cassé, la veille du dernier jour de l’exposition, sans savoir qu’il y avait eu des graffitis néonazis, vu que ‘l’artiste’ n’avait rien dit et avait déjà tout repeint avant notre passage ».

    Et Le fils de Jan Jambon ?

    Et de détailler leur tentative de vitrioler au nom de Jésus cette vache de 300 kilos mise en vente 35.000 euros comme suit : « Le dissolvant pour plâtre qu’on a versé dessus n’a eu aucun effet tellement cette vache en polymère était vernie, ce n’était pas le bon produit ! On a ensuite coupé une corde et ça a lâché tout seul, cette espèce de vache, super-costaude, s’est retrouvée par terre. Elle a fait un énorme bang, on a eu peur, parce que pour le même prix, l’un de nous aurait pu se faire écraser ! » Quant à savoir comment le fils de notre ministre de l’Intérieur, Wouter Jambon, s’est retrouvé mêlé à cette histoire hallucinante ? Les deux frères ne souhaitent pas s’étendre sur la question par respect pour celui qu’ils disent connaître de loin parce qu’ils fréquentent tout simplement le même milieu chrétien. Tout juste apprendra-t-on à cet égard que « il ne faut pas dire que les flics ont bien travaillé parce que c’est grâce aux confidences que Wouter Jambon a faites à un faux ami dont il ne savait pas qu’il irait tout répéter et en ferait un tel usage que cela a été balancé chez les flics ! »

    D. H.

  • Quand Henri Conscience évoquait la chouannerie belge

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    De Paul Vaute sur le blog "Le Passé belge"

    Henri Conscience et la chouannerie belge

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    La Belgique est française depuis trois ans et Overmere, près de Termonde, appartient au département de l'Escaut quand, le 12 octobre 1798, un huissier, accompagné de quelques soldats de l'armée occupante, vient saisir les biens d'un citoyen récalcitrant à l'impôt. L'affaire fait rapidement le tour du village. Les jeunes commencent à s'attrouper, montrant les dents ou les poings en direction des sbires qui n'en mènent pas large. Les cris de "Vive l'Empereur" (d'Autriche) sont lancés comme autant de défis. Les représentants de l'ordre n'insistent pas: ils s'en vont sous les huées.

    Partie remise, bien sûr. On envoie peu après des gendarmes pour réduire les bagarreurs. Mais les jongens ont ameuté les communes environnantes. La guerre des Paysans est déclenchée. Elle va s'étendre, à des degrés divers, dans toutes nos provinces et, malgré l'appellation réductrice, mobiliser dans toutes les couches sociales. La République mettra trois mois au moins pour venir, partiellement, à bout de l'incendie.

    Un demi-siècle s'est écoulé depuis ces événements quand Henri (ou Hendrik) Conscience en fait, en 1853, la matière d'un roman qui sera l'un de ses plus grands succès, tant en néerlandais qu'en traduction française.

    De Boerenkryg (La guerre des Paysans), observe Kevin Absillis (Université d'Anvers), a "ancré dans la mémoire collective belge et flamande" ce chapitre de l'histoire en en faisant, "selon les standards d'alors, une épopée tourbillonnante[1]. C'est une révolte pour la foi et pour la patrie – patrie qui est bien d'un bout à l'autre la Belgique. Même si l'essentiel de l'action se situe en Flandre, dans le village campinois de Lichtaart (Kasterlee) rebaptisé du nom de Waldeghem, les héros sont les "Belges opprimés" et la "Belgique combattante". Cinq mois après la parution du livre, le roi Léopold Ier offrira à Conscience une bague en diamant comme "marque de Sa haute bienveillance".

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  • Belgique : Festival International de Chant Grégorien de Watou (4-13 mai 2018)

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    Lu sur le site Pro Liturgia

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    Le prochain Festival International de Chant Grégorien de Watou (B) permettra à près de quatre-cent-cinquante voix, pour la plupart jeunes, de redonner vie de façon grandiose à un chant et à des textes très anciens.
    Watou, à la frontière franco-belge, est l'endroit où se tient le plus grand festival de chant grégorien au monde. Ce village est devenu un lieu de pèlerinage, une étape indispensable pour les amateurs de silence et de chant grégorien.
    Le Festival se déroulera en Belgique et partiellement en France du 4 au 13 mai.
    Renseignements sur le site web en trois langues : www.festivalwatou.be

    JPSC

  • La Belgique ne manque pas à Monseigneur Léonard

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    Du site de "Sud-Info" :

    Monseigneur Léonard, aujourd’hui en France, ne regrette pas la Belgique: «Je préférais vivre autre chose pour le temps qui me reste à vivre»

    André Léonard est heureux. Nous avons pu le constater, de vive voix. C’est la première fois qu’il accepte d’accorder une interview à un média belge, deux ans après avoir quitté son diocèse de Malines-Bruxelles pour vivre à Savines-le-Lac, une commune de mille habitants située dans les Hautes-Alpes, au bord du lac de Serre-Ponçon.

    ©News

    ©News

    Monseigneur Léonard approche des 78 ans et, dit-il, sa santé est très bonne. Il vit dans le presbytère avec sa fidèle gouvernante gantoise, Veerle. Une ancienne contrôleuse à la SNCB qui a abandonné son métier pour le servir à Malines puis ici dans le sud de la France. « Je ne vais pratiquement jamais au restaurant tant elle est une bonne cuisinière et s’occupe bien de moi », précise André Léonard.

    Voir tout l'article

    ► Très heureux en France, André Léonard ne regrette pas la Belgique.

    ► « Je suis presque aussi occupé qu’à l’époque où j’étais évêque de Malines-Bruxelles »  : sa vie est bien remplie depuis qu’il est arrivé à Savines-le-Lac.

  • Belgique : les tissus humains bientôt commercialisés

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    DES TISSUS HUMAINS BIENTÔT EN VENTE EN BELGIQUE

     de genethique.org

    La ministre de la Santé Belge Maggie de Block souhaite autoriser la commercialisation des tissus humains, en modifiant la loi de 1986 sur le prélèvement et la transplantation d'organes. Actuellement les tissus humains (ossements, cornées, vaisseaux sanguins…) prélevés sur les donneurs avant ou après leur mort, sont stockées dans des biobanques, accessibles aux seuls médecins et chercheurs.

    La ministre souhaite confier à l’industrie et aux firmes commerciales un droit d’accès à ces biobanques. Le Professeur Eric Mortier, de l’UZ Gent, soutient que « l’accès aux tissus peut constituer une plus-value, parce que les entreprises ont les moyens d’aider à la recherche scientifique ». Maggie de Block a déjà déposé un avant-projet de modification de la loi.

    La Conférence des Hôpitaux Académiques de Belgique (CHAB), présente aux débats en commission, craint des abus. Le consentement des donneurs étant présumé, les industries bénéficieront elles aussi de ce « consentement implicite », mais Marc Decramer, Président de la CHAB, considère que« la procédure de consentement des patients n’est pas suffisamment réglée en Belgique ». Il faudrait au minimum informer les Belges avec transparence pour qu’ils puissent prendre leurs disposition en connaissance de cause, mais la ministre n’a « pas confirmé qu’il y aurait une campagne d’information sur le sujet ».

    La question de l’import-export est cruciale aussi. Si l’Europe « ne permet pas de faire du gain sur la vente de tissus humains sur son territoire », rien n’empêchera les entreprises de commercer avec les Etats-Unis, où les prix sont « exubérants », ou avec la Chine et l’Inde pour acheter à bas coût. La Ministre précise bien que les tissus importés « devront répondre aux normes de qualité belges », mais les risques de problèmes de contrôle ne peuvent être exclus.

    Sources: Institut Européen de Bioéthique (20/03/2018)

  • Pâque toujours nouvelle…

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    Lu sur le blog de l’église du Saint-Sacrement à Liège :

    Pierre et Jean au Tombeau 6ab74801bb78bd188f4c89f8c7d55faf.jpgPâques 2018 : comme chaque année les chrétiens proclament  « Χριστός ἀνέστη, Surrexit Christus, le Christ est ressuscité » mais quel est le sens de cette profession de foi ? Dans son livre sur Jésus de Nazareth, Benoît XVI écrit : si dans la Résurrection du Christ, il ne s’était agi que du miracle d’un cadavre ressuscité cela ne nous intéresserait, en fin de compte, pas plus que la réanimation, grâce à l’habileté des médecins, de personnes cliniquement mortes. Pour le monde en général et pour notre existence, rien ne serait changé.

    Et le pape aujourd’hui émérite poursuit : saint Paul nous dit dans sa première lettre aux Corinthiens que c’est seulement dans la mesure où nous la comprenons comme un événement universel, comme l’inauguration d’une nouvelle dimension de l’existence humaine, que nous sommes sur la voie d’une interprétation juste des témoignages sur la Résurrection telle qu’elle se présente dans le Nouveau Testament. Benoît XVI interroge: cela peut-il être en opposition avec la science ? Est-ce que vraiment il ne peut exister que ce qui existait « depuis toujours » ? Est-ce que quelque chose d’inattendu, d’inimaginable, quelque chose de nouveau, ne peut pas exister ? Si Dieu existe, ne peut-il pas, lui, créer aussi une dimension nouvelle de la réalité humaine et de la réalité en général ? Et la création n’est-elle pas, au fond, en attente  de cette ultime et plus haute « mutation », de ce saut décisif de qualité ? N’attend-elle pas l’unification du fini avec l’infini, l’unification entre l’homme et Dieu, le dépassement de la mort ?

    Du point de vue de l’histoire, la Résurrection de Jésus, c’est la semence la plus petite mais elle porte en elle, comme le suggère l’image du grain de sénevé, les potentialités infinies de Dieu. Ainsi, la Résurrection est entrée dans le monde seulement à travers quelques apparitions mystérieuses aux élus. Et pourtant, elle était le début vraiment nouveau dont, en secret, tout le monde était en attente. Alleluia !

    Tous les offices de la semaine sainte en l'église du Saint-Sacrement à Liège: cliquez ici  Des Rameaux à Pâques 

    Ci-dessous: la messe grégorienne du dimanche de Pâques, avec le concours de l'ensemble instrumental Darius (violons et orgue positif).

    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_avril2018.jpg

    Ref. http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

    JPSC