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Belgique - Page 170

  • Euthanasie : le supérieur général des Frères de la Charité met les points sur les "i"

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Euthanasie: mise au point du supérieur général des Frères de la Charité

    « Oui » à la vie, « non » à l’euthanasie

    La vie est une valeur absolue et l’euthanasie ne peut jamais être considérée comme un geste thérapeutique, rappelle, entre autres, le p. René Stockman, supérieur général des Frères de la charité.

    Dans un entretien accordé au quotidien catholique italien Avvenire, il explique que trois frères siègent au Conseil de l’organisation de la quinzaine d’hôpitaux placés sous l’égide de sa communauté et que les autres membres sont des laïcs.

    L’organisation qui gère les hôpitaux psychiatriques pour cette congrégation, en Belgique, s’est dite favorable à l’euthanasie des patients lorsqu’il n’existait pas de “traitement alternatif raisonnable”.

    Un conseil composé en majorité de laïcs

    La décision a été contestée par cette communauté religieuse elle-même et par la Congrégation romaine pour la vie consacrée.

    Le p. Stockman souligne que la congrégation religieuse à laquelle il appartient c’est une chose et le Conseil de l’organisation une autre chose: “Il y a d’une part la Congrégation des Frères de la charité qui se trouve en Belgique et d’autre part, l’organisme qui gère les structures sanitaires. C’est un organisme où sont présents trois de nos frères, mais la majorité est composée de laïcs. Parmi les conseillers, il y a aussi Herman Van Rompuy, qui a été le premier président du Conseil européen.”

    Par conséquent l’ouverture à l’euthanasie vient de cet organisme: “En dépit du fait que ce sont des laïcs catholiques, dans une réalité comme celle de la Belgique, on voit progresser une mentalité sécularisée où la Doctrine de l’Eglise est – injustement – considérée sur certains points comme quasi “dépassée”.”

    Le supérieur de la Congrégation a adressé une lettre à tous : “J’espère que dans la réunion du conseil du 11 septembre on reviendra à la ligne indiquée par le Vatican.”

    Il souligne que selon la loi belge “on peut dire non à l’euthanasie” dans une structure catholique.

    Il explique le choix de l’euthanasie du fait des pressions “culturelles, politiques, et sociales” liées à la sécularisation et “très fortes” aussi en milieu catholique. Il dit avoir insisté dans sa lettre sur “quatre points fermes” sur lesquels “aucun compromis” n’est possible.

    Quatre points fermes

    Le p. Stockman explique ces quatre points fermes: “En premier lieu, rappeler que le respect de la vie est une valeur absolue. Secundo, que l’on ne peut pas indiquer l’euthanasie comme une “solution” à un malade sans perspective de guérison. Tertio: l’euthanasie ne peut être considérée comme un acte médical. Quatrième et dernier point: l’euthanasie ne peut pas être pratiquée dans les hôpitaux qui se disent liés à notre congrégation religieuse. J’en ai parlé aussi avec le Secrétaire d’Etat du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, et il a confirmé que sur ce point, on ne fait pas de compromis.”

    Le supérieur général se dit confiant dans la réponse positive de l’organisme mais si la réponse ne l’était pas, “je crains, dit-il, que ces structures ne puissent plus à l’avenir se dire liées à notre congrégation”: “Ce serait l’unique, et douloureuse, possibilité.”

  • Frères de la Charité : d'utiles précisions

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    Paul Forget, sur sa page facebook, apporte les précisions suivantes :

    Comme des informations contradictoires et erronées circulent sur l’affaire des Frères de la Charité, je clarifie ici pour vous la situation.

    1) La congrégation des Frères de la Charité est une congrégation de religieux laïcs (non-prêtres) de droit pontifical. Elle dispose d’une province belge, la communauté des Frères de la Charité de Gand.

    2) Cette communauté a en charge des centres psychiatriques, pour environ 8000 patients, soit la plus grande partie de ces patients en Flandre.

    3) Depuis janvier 2015, l’ASBL « Provincialaat der Broeders van Liefde » a étendu la gestion des centres à des personnalités du monde académique et politique et n’est donc plus sous la seule responsabilité légale des Frères et de laïcs proches. Les Frères sont seulement 3 sur 14 administrateurs. 6 sont tout à fait indépendants de la Congrégation.

    4) Parmi ces administrateurs se trouvent Herman Van Rompuy, qu’on ne présente plus, l’ancienne sénatrice CD&V Bea Cantillon et Marcia De Wachter, directeur de la Banque Nationale de Belgique.

    5) En avril dernier, le conseil d’administration de l’ASBL a décidé d’autoriser et de soutenir l’idée de pratiquer l’euthanasie dans ses centres, y compris pour des malades psychiatriques n’étant pas en phase terminale.

    6) Dans la foulée, le Révérend Frère René Stockman, belge et supérieur général de la congrégation, a demandé au Vatican une enquête et une déclaration aux évêques de Belgique.

    7) Rapidement, l’évêque d’Anvers, Mgr Bonny déclare à un journaliste qu’il n’a pas lu l’entièreté du texte, mais qu’il suppose qu’il exprime la même pensée que les évêques de manière équilibrée.

    8) Le 22 mai, les évêques de Belgique publient une déclaration condamnant la position de l’ASBL « Provincialaat der Broeders van Liefde ».

    9) Successivement le Cardinal Parolin (secrétaire d’État du Vatican), le Cardinal Müller (ex-préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi), le Cardinal de Aviz (préfet de la congrégation pour les instituts de vie consacrée) et enfin le pape se sont saisis de l’affaire.

    10) Le Cardinal Müller demande alors au Frère Stockman de transmettre aux intéressés la condamnation du texte par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

    11) Après de nouvelles consultations, le Cardinal de Aviz mandate le Frère Stockman pour prendre les mesures nécessaires au nom du Vatican. Ces mesures peuvent aller jusqu’au désaccouplement des institutions psychiatriques de la Congrégation (et de la communauté gantoise) et à la perte de l’identité catholique pour les centres. Le conseil d’administration a jusqu’au 5 septembre pour revoir sa position.

    12) Le 10 août, la salle de presse du Saint-Siège confirme l’intervention personnelle du pape dans ce dossier.

    13) Le Saint-Siège n’a pas de pouvoir personnel sur des personnes qui ne sont ni religieux ni prêtres. Les non-religieux gardent donc au plan juridique un droit de vote dépourvu de toute contrainte, hormis au plan moral.

    14) Les religieux siégeant au conseil d'administration ont été invités à signer une lettre commune, adressée à leur supérieur général, déclarant qu’ils « appuient pleinement la vision du Magistère de l’Église catholique, qui a toujours affirmé que la vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue, dès sa conception jusqu’à sa fin naturelle ». Ceux qui refuseraient encourront des sanctions canoniques.

    15) La réponse pourrait être retardée à la deuxième semaine de septembre en raison de l'agenda du conseil d'administration.

    16) Herman van Rompuy, membre donc de ce conseil d’administration a réagi de la façon suivante à une interpellation sur Twitter du canoniste flamand Kurt Martens : « Le temps de "Roma locuta, causa finita" ("Rome a parlé, la cause est entendue") est désormais loin derrière nous. »

    17) Herman van Rompuy n’a pas commenté son tweet. Le Frère Stockman a déclaré le 14 août n’avoir aucune idée de l’intention de van Rompuy mais constater au travers de ce tweet un déclin du respect pour l’autorité du Vatican.

  • Liège: fêter le 15 août à l'église du Saint-Sacrement

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    Le 15 août à Liège, la piété mariale se mêle volontiers au folklore populaire et c’est très bien ainsi. Plus insolite : cette année un groupe d’étudiants des écoles supérieures de musique a aussi voulu se réunir pour célébrer la Madone avec les plus beaux motets mariaux du répertoire classique. Au programme : Arcadelt, Liszt, Aichinger, Diogo Dias Melgas. Cela se passe au cours de la messe célébrée le mardi 15 août à 10h en l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132. Avec l’Ensemble polyphonique « VocA4 » réuni par l’association Foliamusica pour la promotion des jeunes talents (dir. C. Leleux) et l’excellent soliste du plain-chant de la messe, Peter Canniere (directeur de la Schola grégorienne de Leuven et professeur au « Gregoriaans Centrum Drongen »). A l’orgue : Patrick Wilwerth, chef du chœur universitaire de Liège. Bienvenue à tous.

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    LES ORIGINES DE LA FÊTE DE L’ASSOMPTION

    Très tôt, les premiers chrétiens ont eu le pressentiment que la Mère de Dieu, préservée de tout péché, ne pouvait pas avoir connu la corruption de la mort. Une intuition qui sera ensuite approfondie par les Pères de l’Eglise. Au VIe siècle, la fête de la Dormition est déjà célébrée en Orient, vers la mi-janvier. Plus tard, l’empereur byzantin Maurice (582-602) la fixera définitivement au 15 août.

    La fête arrive à Rome grâce au pape Théodore (642-649), originaire de Constantinople. Elle se diffuse petit à petit en Occident : en 813, le concile de Mayence l’impose à l’ensemble de l’Empire franc. Peu à peu, la fête va prendre le nom d’Assomption mais l’Eglise ne ressent pas le besoin d’ériger en dogme cette croyance.

    C’est après la proclamation par Pie IX du dogme de l’Immaculée Conception, dans le grand courant de dévotion mariale du XIXe siècle, que des pétitions commencent à affluer à Rome pour que  soit officiellement défini le dogme de l’Assomption.

    C’est ce que fit solennellement le pape Pie XII le 1er novembre 1950 sur la place Saint-Pierre à Rome : « Nous affirmons, Nous déclarons et Nous définissons comme un dogme divinement révélé que l’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la vie céleste » (constitution apostolique « Munificentissimus Deus »).

    Extraits des chants de la messe:

    Ave Maria, Jacob Arcadelt, Namur 1507-Paris 1568

    Franz Liszt, Doborjan, 1811-Bayreuth, 1886

     Moines de l'abbaye de Fontgombault, Chants grégoriens de l'Assomption

    Plus de renseignements : tel 04 344 10 89  ou e-mail : sursumcorda@skynet.be

    __________

    Une initiative de "Sursum Corda" asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Tel. 04.344.10.89.

    E-mail : sursumcorda@skynet.be. Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Faire un don ? Compte bancaire : IBAN BE58 0003 2522 9579 BIC BPOTBEB1 de Sursum Corda asbl, Rue Vinâve d'île, 20 bte 64, 4000 Liège.

    JPSC 

  • Le Vatican prend clairement position à propos du débat sur l’euthanasie dans l’organisation des Frères de la Charité en Belgique et demande au Supérieur général de prendre de nouvelles mesures

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    Communiqué de presse du Supérieur général des Frères de la Charité

    Rome, le 5 août 2017

    Le Vatican prend clairement position à propos du débat sur l’euthanasie dans l’organisation des Frères de la Charité en Belgique et demande au Supérieur général de prendre de nouvelles mesures.

    À la suite de la discussion qui a eu lieu ces derniers mois entre l’organisation des Frères de la Charité en Belgique et l’Administration générale des Frères de la Charité à travers le Supérieur général, le Fr. René Stockman, à propos de l’autorisation oui ou non de l’euthanasie à l’intérieur des établissements des soins de santé mentale des Frères de la Charité en Belgique, l’organisation belge avait pris la décision, au mois de juin de cette année, d’autoriser l’euthanasie sous certaines conditions à l’intérieur de ces établissements. Cette décision s’opposait à la vision de l’Administration générale de la Congrégation, et également au texte de vision des Évêques belges qui avaient avancé dans leur déclaration du 22 mai 2017 de ne pas pouvoir souscrire à l’application de l’euthanasie, dans ce cas auprès des patients avec un trouble psychiatrique.

    Par la suite, les dicastères concernés du Vatican – à savoir la Secrétairerie d’Etat, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée – avaient demandé au Supérieur général, le Fr. René Stockman, de présenter un rapport sur la situation dans la branche belge des Frères de la Charité. Le résultat était une prise de position claire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, demandant au Supérieur général de transmettre cette prise de position à l’organisation des Frères de la Charité en Belgique et leur demandant de se conformer à cette vision qui exclut toute forme d’euthanasie.  

    Après de nouvelles consultations entre ces trois dicastères et une consultation finale avec le Pape, le Préfet de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée, le Cardinal de Aviz, en tant que responsable du Vatican pour les congrégations de droit pontifical, a formulé dans une lettre au Supérieur général la procédure de suivi de ce dossier. Dans ce document, il félicite et encourage le Supérieur général pour sa prise de position claire à propos de l’euthanasie et il le charge et le mandate pour prendre de nouvelles mesures. Le Supérieur général mettra tout en œuvre pour conformer l’organisation à la vision de l’Église catholique et – à défaut de cela – il prendra les mesures juridiques nécessaires pour sauvegarder l’identité catholique et la position, les intérêts et les structures des Frères de la Charité et de leurs œuvres.

    En plus, il a été prié de demander aux frères qui sont membres du Conseil d’administration de l’organisation des Frères de la Charité en Belgique, de rédiger une lettre officielle dans laquelle ils déclarent au Supérieur général qu’ils suivent entièrement la vision du Magistère de l’Église catholique, affirmant depuis toujours que la vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue, à partir du moment de la conception jusqu’à sa fin naturelle.

    L’organisation des Frères de la Charité en Belgique devra recevoir de nouveau la question de modifier le texte de vision sur l’application de l’euthanasie chez les patients psychiatriques, de telle sorte que la pratique soit conforme à la vision précitée du Magistère de l’Église catholique et également conforme au charisme des Frères de la Charité. Cela signifie que ledit texte de vision doit être adapté selon les principes suivants : l’affirmation que le respect de la vie est absolue ; le refus de considérer le manque de perspective chez un patient et le fait prétendu de ne plus pouvoir être traité comme des arguments pour autoriser l’euthanasie ; ne pas accepter que la pratique de l’euthanasie soit considérée comme un acte médical et ne pas accepter que l’euthanasie – si les conditions légales sont remplies selon le droit belge – ait lieu à l’intérieur de l’établissement des Frères de la Charité.

    Les frères en question et l’organisation ont été informés de la prise de position du Vatican et ils ont été invités à répondre de façon positive à ce qui leur est demandé dans un délai d’un mois. La Région belge des Frères de la Charité, les autres membres du Conseil de la Congrégation, les Évêques belges et le Nonce apostolique ont été également informés de cette évolution.

    Fr. René Stockman

    Supérieur général

    Frères de la Charité

    rene.stockman.fc@fracarita.org

    Lire sur zenit.org : Belgique : Rome demande aux Frères de la Charité de renoncer à l'euthanasie

  • Hasselt : de curieuses façons d'honorer la Sainte Vierge

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    Cette note s'inspire dinformations parues sur kerknet.be :

    Y aurait-il quelque chose de pourri au diocèse de Mgr Hoogmartens ? On peut se le demander au vu de certaines initiatives qui accompagnent les célébrations septennales organisées en l'honneur de la Virga Jesse. Ainsi, les jeunes sont-ils invités à "customiser" ("pimpen") des statues de la Vierge Marie pour les réinterpréter à leur façon en les détournant de leur signification originelle, sous la conduite de Koen Lemmens, un artiste bien connu (et diversement apprécié) dans les milieux catholiques flamands.

    Blasfemisch-Mariabeeld.jpgAinsi, ceux qui étaient à Hasselt ces derniers jours pouvaient difficilement passer à côté d'"oeuvres" surprenantes, telle cette statue de Marie, présentée dans une boite en verre, les yeux bandés, habillée de façon extravagante avec un sac à la main, avec cette inscription "Soyez mes yeux". Il faudrait y voir l'interprétation d'un appel divin à être les yeux de Dieu dans ce monde et à regarder au-delà de ce que l'on pense ou de ce que l'on voit de prime abord...

    Le week-end dernier, à la veille de la première procession de la procession en l'honneur de la Virga Jesse, une douzaine de jeunes ont été guidés par Koen Lemmens. Ils ont participé à un atelier "Chez Marie", le programme jeunesse des festivals Virga Jesse où ils ont été autorisés à customiser une image de Marie.

    Les résultats ont été aussi variés que surprenants. Les participants ont donné un aperçu de ce que signifiait "leur" Marie... Il y avait une "Marie" avec les textes d'un missel sur son manteau, 'vêtue par Dieu'. Il y avait aussi une 'Marie' les yeux bandés avec beaucoup de mains agrippant sa robe - censée être le symbole d'une société de consommation qui agrippe et prend toujours plus mais qui est aveugle face à ce qui est authentique et bien...

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    Ce fut, nous dit-on, un beau prélude au succès de la première procession et des autres par la suite.

    Au même titre sans doute que l'exposition d'art contemporain "Celibataire Divas" organisée dans le cadre des fêtes septennales et qui est évoquée ici; la photo qui illustre cette initiative parle d'elle même.divas.jpg

  • Boncelles : la chapelle des disparus de la route est menacée

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    Vu sur RTC Tele Liège :

    Boncelles : La "chapelle des disparus de la route" à vendre

    Sans titre.jpg

    Et on reste sur la route et ses parfois tragiques accidents ... avec la chapelle Notre-Dame-en-Chemin, qui est une chapelle dédiée aux "disparus de la route", située sur la route du Condroz à Boncelles Cette chapelle est à vendre. Construite sur un terrain appartenant à la fabrique d'Eglise, l'édifice dédié aux victimes de la route risque d'être démoli.

  • Eglise de Belgique : l'âge moyen des prêtres atteint 73 ans

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    De Maïli Bernaerts sur le site de la Dernière Heure :

    L'Eglise belge en péril: l'âge moyen des prêtres atteint 73 ans (INFOGRAPHIE)

    Avec des prêtres âgés en moyenne de 73 ans, l’Église belge fait face à un défi de taille.

    Le vieillissement des prêtres est probablement l’un des plus grands défis auxquels doit faire face l’Église catholique de Belgique. D’après une enquête du diocèse de Malines-Bruxelles, la moyenne d’âge des 453 prêtres que compte le diocèse (203 francophones, 250 néérlandophones) était de 73 ans à la fin de l’année 2016.

    Et si l’on ne prend que les prêtres actifs (107 francophones et 100 néerlandophones), l’âge moyen est de 63 ans. "C’est un fait, il n’y a pas suffisamment de vocations et d’ordinations pour remplacer les prêtres qui partent à la retraite et ceux qui meurent. Il faut le prendre comme un défi. Mais attention, ce n’est pas parce que les prêtres ne sont pas jeunes qu’ils font mal leur travail", estime Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique.

    En effet, d’après le dernier rapport de l’Orela (Observatoire des religions et de la laïcité, chapeauté par l'Université libre de Bruxelles), le nombre de prêtres actifs dans notre pays a été divisé par trois en seulement cinquante ans. En 1960, on comptait environ 10.500 prêtres en Belgique. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 3.000.

    la suite est réservée aux abonnés

  • Le "Passé belge" publie sa première table des matières

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    De Paul Vaute sur son blog "Le Passé belge" :

    Une première table des matières

    Depuis que nous avons commencé ce blog, à la mi-décembre 2016, 34 articles y ont été publiés, au rythme d'un par semaine en moyenne. Leur longueur, avec les illustrations, représenterait déjà l'équivalent de quelque 220 pages d'un livre de format in-octavo normal. Un livre ? Il serait plus juste de parler d'une bibliothèque d'histoire de Belgique, en numérique et résumée certes, mais où les références fournies permettent à celles et ceux qui souhaitent approfondir un sujet de remonter aux livres ou aux articles dont nous rendons compte.

    Au moment où "Le Passé belge" va s'accorder une petite pause estivale, voici la table détaillée des matières traitées jusqu'à ce jour. Les textes se retrouvent aisément par la date ou en cliquant dans la liste des catégories. Conformément au cahier des charges que nous nous sommes donné, il est toujours fait écho à des recherches nouvelles ou datant des dernières années. Bien sûr, il faut faire des choix, tant la production historique est riche sous nos cieux. Nous les faisons avec le souci de ne négliger aucun champ, aucune période. Ce n'est pas parce qu'on ne peut pas parler de tout qu'il ne faut parler de rien…

    La suite sur le blog "Le Passé belge"

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège, 6 août 2017, 10h00: Fête de la Transfiguration

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    Information/invitation 

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Bd d’Avroy, 132 à Liège

    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_aout2017.jpg 

    FÊTE DE LA TRANSFIGURATION

    DIMANCHE 6 AOÛT 2017 À 10 HEURES

    Pelerinage_terre_sainte_trek_galilee_tiberiadeTS1.jpg

    Le Mont Thabor

    L’église du Saint-Sacrement à Liège offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le 6 août prochain, elle coïncidera avec la fête de la Transfiguration du Seigneur: le but de cette théophanie, que relatent les évangiles, était de préparer le cœur des disciples à surmonter le scandale de la mort du Christ en croix.

    Sa commémoration est connue en Orient depuis le Ve siècle et elle devint une fête universelle en Occident dix siècles plus tard, au moment où l’empire chrétien d’Orient s’effondre définitivement sous la poussée des turcs.

    Toutes les pièces grégoriennes de cette messe célèbrent la lumière transfigurant  le visage de Jésus dont parle aussi saint Pierre dans sa seconde lettre, lue au cours de la célébration. L’offertoire, l’élévation et la communion sont accompagnés au violon par l’Ensemble instrumental Darius et l’organiste Patrick Wilwerth.

    Écoutez la bande sonore du propre de la grande fête de la Transfiguration de Notre-Seigneur en cliquant ici

    Plus de renseignements : tel  04 344 10 89  ou email : sursumcorda@skynet.be

    Extrait de la messe "cunctipotens genitor Deus" : 

  • Quand les fils et petits-fils de l’ancien Gouverneur de la Province, Pierre Borlée, courent pour le Kivu avec Comequi 17

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    Depuis sa création en 2008 et quelle que soit la situation sécuritaire en R.D. Congo, l’asbl COMEQUI poursuit son objectif de donner les moyens à la population rurale du bord du lac Kivu et plus particulièrement dans la région de Minova, de mener par elle-même des actions de développement durable, afin d’ accroître ses revenus et d'améliorer ses conditions de vie. Tous les projets portés par COMEQUI  ont un objectif d’autonomie et d’autofinancement dans un délai de 3 ans. Les frais de fonctionnement sont entièrement supportés par ses membres, tous bénévoles. Pour réaliser son objectif, COMEQUI  agit sur l’amélioration de la production caféière , elle aide, encadre et forme les caféiculteurs, encourage la création de coopératives pour rassembler les acteurs de terrain, agit sur la promotion de productions agricoles qui répondent aux normes du commerce équitable et biologique, soutient des activités génératrices de revenus, s’investit dans la formation socio-pédagogique des acteurs locaux (écoles et associations rurales) :

    Contacts : Thierry Beauvois :+ 32 475 784 500 • thierry@comequi.org - Eric de Lamotte : + 32 495 58 68 07 • eric@comequi.org

    Bike for Comequi :une course philanthropique initiée par Jacques Borlée et ses amis au pays des Grands Lacs: 170 km autour du lac Kivu -à pied, à vélo et en bateau- de Bukavu jusqu’à Goma en passant par l’ile Idjwi et le centre de projets de Minova (sur le territoire de Kalehe). En prime,  une boucle dans l’ancien Parc Albert avec, en points de repère, les sommets du Karisimbi et du Mikeno, sans oublier le lac de lave du Nyiragongo et les bébés gorilles au pied du célèbre volcan…

     

    JPSC

  • Pourquoi la Belgique affiche-t-elle aujourd'hui un des plus faibles taux de natalité du monde ?

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    De Paul Vaute sur son blog "Le Passé belge", un sujet très actuel :

    Toujours moins de berceaux, pourquoi ?

    Avec onze ou douze berceaux par an pour 1000 habitants, la Belgique affiche aujourd'hui un des plus faibles taux de natalité du monde. Au XIXè siècle, il était trois fois plus élevé qu'en ce début du XXIè, évoluant entre 30 et 35 ‰. La chute libre a commencé au début du XXè siècle et n'a été, depuis, interrompue durablement que pendant les vingt années de rebond qui suivirent la Seconde Guerre mondiale (autour de 17 ‰). La récupération intervenue après 1918 avait été quant à elle beaucoup plus éphémère et la reprise enregistrée après les années 1980 fut trop légère. Comment expliquer ce déficit qui frappe, à des degrés divers, tous les pays du monde occidental ?

    Il n'est pas douteux que les causes économiques, fréquemment invoquées, jouent ici un grand rôle. Mais elles interagissent avec beaucoup d'autres et n'opèrent pas toujours en conformité avec les prédictions. C'est ce qui ressort de l'éclairage sur la longue durée – de la fin de l'Ancien Régime à nos jours – que jettent Thierry Eggerickx, Sandra Brée et Mélanie Bourguignon, du centre de recherche en démographie de l'Université catholique de Louvain, après avoir confronté les modèles théoriques et les monographies réalisées particulièrement en région wallonne [1].

    Au XVIIIè siècle et encore pendant une bonne partie du XIXè s'impose la vision d'une population connaissant, autour de taux constants sur le long terme, des fluctuations liées aux revenus, eux-mêmes dépendant de la production et des prix agricoles. Quand les conditions deviennent plus difficiles, voire dramatiques (épidémies), les mariages tardifs et les célibats se font plus nombreux: ce sont les freins démographiques classiques. On ne peut cependant s'en tenir à cette simple équation malthusienne entre ressources et habitants, car d'autres formes d'adaptation ont fait leur chemin. Outre les migrations, les développements de la culture de la pomme de terre, de l'artisanat et des activités (proto-)industrielles, parmi d'autres innovations, s'imposent comme autant de réponses favorables, contrairement aux précédentes, à la natalité. Les situations varient toutefois grandement, même à l'intérieur d'une province, les marchés locaux étant alors très cloisonnés.

    Contrairement à une idée reçue, la transition démographique, marquée par la baisse des chiffres de natalité comme de mortalité, n'est pas liée à la première révolution industrielle. Entre 1840 et 1870, alors que la condition ouvrière ne fait pas mentir les sombres tableaux qu'en brossent Emile Zola ou Camille Lemonnier, la fécondité wallonne est en hausse. C'est qu'autour des usines, le mariage n'est plus subordonné à la possession d'une terre et se fait dès lors plus précoce. L'enfant, en outre, est bien plus qu'une "bouche à nourrir": comme dans le monde rural, il travaille dès le plus jeune âge et c'est lui qui subvient aux besoins de ses parents quand la vieillesse les rend moins actifs ou inactifs. En 1866 encore, on compte en moyenne 5,3 enfants par femme dans la grande majorité des cités industrielles wallonnes et bruxelloises, soit bien davantage que dans les villes moyennes comme Namur ou Tournai (3,7) et que dans les campagnes (4,2). La très paysanne Entre-Sambre-et-Meuse a même connu un refluement décisif des cigognes dès les années 1820-1830, prenant ainsi un demi-siècle d'avance sur le reste de la Belgique romane. Les crises agricoles et alimentaires des années 1845-1856 (maladie de la pomme de terre, mauvaises récoltes de céréales, structure vulnérable...) viennent évidemment perturber la croissance. En 1850, dans de nombreuses communes brabançonnes, un habitant sur deux est recensé comme pauvre, selon leMémorial administratif de la Province. La période est marquée par des mouvements migratoires importants vers d'autres régions, voire vers les Etats-Unis. On se marie moins et on procrée moins aussi.

    Le dernier quart du XIXè siècle connaît également une crise économique à incidences démographiques mais qui, cette fois, ouvre sur la grande transition. Une légère stabilisation, tout au plus, précédera la courbe descendante du XXè siècle. Le travail mené par le professeur Eggerickx sur le bassin de Charleroi, concordant avec celui de René Leboutte sur les bassins en aval de Liège, a permis d'y distinguer trois phases: la première, de 1850 à 1873, marquée par une amélioration relative et progressive du niveau de vie, avec les nouvelles habitudes de consommation qui y sont liées et une fécondité élevée; la deuxième, de 1873 à 1886, pendant laquelle la détérioration socioéconomique se traduit par une tendance à l'espacement ou à l'arrêt des naissances; la troisième, à partir de 1886, qui apparaît comme "une phase de légitimation et de généralisation des attitudes contraceptives, sous l'impact de la limitation du travail des femmes et des enfants, du développement de l'instruction, de la sécularisation de la société, de la baisse de la mortalité infantile et de la propagande néomalthusienne".

    Le tournant est pris et on y voit d'emblée mis en avant des facteurs qui ne sont pas que matériels: ils sont aussi (tout autant ou plus ?) idéologiques, culturels, mentaux... Il est remarquable à cet égard que dès l'extrême fin du XIXè siècle, le sociologue belge Hector Denis, dans Le mouvement de la population et ses conditions économiques (1899-1900), avait formulé une ébauche de théorie explicative invoquant notamment "les progrès de l'individuation" qui "ont contrarié la multiplication de l'espèce". Et de constater que "lorsque le salaire réel a reçu une amélioration suffisamment prolongée pour fixer "l'habitude" d'un mieux-être appréciable, la représentation de la perte, pour soi et pour sa descendance, de l'avantage acquis éveille des sentiments d'égoïsme ou d'altruisme familial qui retardent les unions et contrarient la reproduction de l'espèce". Le langage est daté mais cette approche de la progression du contrôle des naissances comme moyen de préserver l'acquis compromis par la crise est apparue pertinente à un René Leboutte pour comprendre la baisse de la fécondité dans les bassins wallons. Les lois qui limitent le travail des plus jeunes dans les mines et les usines n'ont pu que renforcer le courant. L'enfant "source de richesse" s'estompe sous l'effet des sirènes de la consommation en même temps que l'enfant "don de Dieu" est emporté par le flot de la déchristianisation. Entre 1920 et 1940, chez nous comme dans nombre d'autres pays européens, on tombe sous le plancher des 2 enfants par femme, donc sous le minimum minimorum du renouvellement des générations.

    Mais après ? Autant la relance de la natalité qui suit la Seconde Guerre mondiale peut s'expliquer par la hausse du niveau de vie, autant le grand basculement qui fait passer du baby-boom au baby-bust ne le peut pas. En Belgique comme dans l'ensemble du monde développé, le revirement survient au milieu des années '60, alors que le taux d'emploi et le pouvoir d'achat ne se réduisent pas, bien au contraire. On se trouve toujours au cœur des Trente Glorieuses chères à Jean Fourastié. Débordement du goût pris au confort, qui incite à avoir moins d'enfants pour répondre à des exigences accrues en matière de santé, d'affectivité, de formation, de loisirs… ? Crainte malthusienne devant la perspective d'un marché du travail "saturé" par l'arrivée du grand nombre des enfants nés après 1945, alors que les femmes y sont elles aussi entrées massivement ? Sans doute mais il faut également, soulignent les chercheurs néolouvanistes, compter avec "les mutations qui ont touché la famille traditionnelle – augmentation de la cohabitation hors mariage, du célibat définitif, de la divortialité, des familles monoparentales…" Quand la stabilité et la durabilité du couple est sujette à caution, la femme opte bien souvent pour une attitude attentiste face à la maternité. Et pour obvier à celle-ci, la société moderne regorge de moyens…

    Avec le passage sous les 2 enfants par femme en 1973 et jusqu'à 1,5 en 1980, la Belgique arrive au point où seul le support migratoire empêchera ou retardera l'extinction progressive. Mais en région wallonne, le signal d'alarme d'Alfred Sauvy, non évoqué dans la présente étude, a retenti bien auparavant, dès 1962. Le rapport du spécialiste français sur Le problème de l'économie et de la population en Wallonie a suscité la création du Centre d'étude de la population et de la famille, composé de démographes de toutes les universités belges francophones. Vingt ans plus tard, en 1983, ceux-ci constateront sans fard que nous sommes toujours plus engagés sur la voie de la dépopulation, liée à "l'apparition, dans les nouvelles générations, d'un nouveau système de normes et de valeurs régissant la vie familiale", système "nettement orienté vers l'individualisme, l'épanouissement personnel[2]. Il n'est pas certain qu'aujourd'hui, un groupe pluraliste d'experts pourrait parvenir à un constat moral aussi explicite.

    Ces dernières années, après une embellie de courte durée, la fécondité est repartie à la baisse en 2010, sans qu'on puisse dire, faute de recul, si la crise économique a influé sur ce qui demeure, de toute manière, une tendance globale au déclin. "Aujourd'hui, la maternité n'est plus un destin, mais un projet", titrait en couverture un grand hebdomadaire féminin au début des années '80. Un projet qui subit bien des révisions à la baisse, quand il ne reste pas lettre morte. 

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    [1] "Transition de fécondité et évolutions économiques du 18è au 21è siècle. Le cas de la Wallonie", dans Revue belge d'histoire contemporaine, XLVI, 3/4, Bruxelles, 2016, pp. 46-74,https://www.journalbelgianhistory.be/en/system/files/article_summary/005_Bree_Eggerickx_Bourguignon_2016_3_4.pdf (en libre accès).

    [2] La Libre Belgique, 22-23 janv. 1983.

  • L'Eglise en Belgique : survol historique

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    Un survol qui date un peu mais qui a le mérite d'offrir une synthèse de l'histoire de l'Eglise catholique en Belgique, rédigé par l'actuel évêque de Liège, Monseigneur Jean-Pierre Delville, du temps où il était professeur d'histoire du christianisme à l'UCL. Disponible ICI