Il faut du courage pour écouter cette émission jusqu'à la fin mais le discours est ambigu et laisse la porte ouverte à l'accompagnement de l'euthanasie. Face à de telles logorrhées, on comprend que les derniers catholiques qui subsistent se détournent des discours que leur distillent les porte-paroles d'une pensée pseudo-catholique telle que peut la délivrer l'Université dite catholique de Louvain...
Belgique - Page 168
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Sur Cathobel : du charabia inaudible pour laisser la porte ouverte à l'accompagnement de l'euthanasie
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"Religio depopulata" : quand les églises se muent en logements...
De J-M D sur le site du Vif.be :
Enfin une solution pour la basilique de Cointe ?
Le 4 août 2014, la célébration du centenaire du début de la guerre 1914-1918, en présence de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement, a montré urbi et orbi l'état de décrépitude avancé de l'église du Sacré-Coeur de Liège, cet édifice religieux jouxtant le mémorial interallié, et mieux connu sous le nom de "basilique de Cointe".
Incapable de faire face aux frais inhérents à sa rénovation, l'asbl propriétaire avait d'ailleurs fini par la mettre en vente. Si quelques projets ont été rentrés, dont un, l'an dernier, muant l'édifice en logements, aucun n'a abouti. Mais voici à présent que l'évêque de Liège, Jean-Pierre Delville, porte sur les fonts baptismaux une fondation privée dénommée " Fondation Basilique de la Paix ".
Même si l'acte constitutif publié au Moniteur belge ne le mentionne pas texto, l'évêque de Liège s'était déjà épanché sur sa volonté de muer ces lieux en un centre de formation et d'information sur la paix, le dialogue entre les nations et les religions, sur le thème de la réconciliation et du souvenir de la guerre, et sur sa volonté de trouver des fonds, notamment via le mécénat.
J.-M. D.
Il nous revient cependant qu'une partie seulement de l'édifice serait consacrée à un espace oecuménique pour la paix (le choeur ?) tandis que la crypte resterait affectée au culte catholique; quant au reste de l'édifice, il serait transformé en logements. Une telle solution a prévalu pour l'église de Boitsfort comme on pourra le lire ICI. De même, les carmes de Chèvremont chercheraient un acquéreur pour leur couvent et la basilique en vue d'un projet immobilier... Vous avez dit "religio depopulata" ?
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Appel aux habitants de la région de Liège pour participer à une enquête "Media et Spiritualité"
Grande enquête media et spiritualité
Région de Liège - Eté 2017
Madame, Monsieur,
Si vous habitez la région liégeoise et êtes sensible aux questions de media, de spiritualité et/ou de foi, ce message s'adresse à vous.
Une radio locale centrée sur ces questions organise actuellement une grande enquête. Il est réalisée dans le cadre d’un mémoire à HEC - ULg.
Pour ne pas nuire à l’enquête, nous ne vous en disons pas plus pour le moment.
Nous voudrions vous inviter à y répondre anonymement via le lien suivant, l’enquête ne dure que quelques minutes:
Lien vers l'enquête: https://lc.cx/qZW6
Un tout grand merci et bon été !Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Culture, Eglise, Foi, Médias, Société, Spiritualité 0 commentaire -
Une année "pour Dieu" à Bruxelles avec l'Institut Sophia
Une année "pour Dieu" à Bruxelles avec l'Institut Sophia
L’Institut Sophia à Bruxelles propose à des jeunes de 18 à 28 ans de prendre une année pour réfléchir à cette interrogation fondamentale et y apporter une réponse libre, personnelle : qui est Jésus pour moi ?
Fort de son expérience de dix ans, l’Institut Sophia propose une formation de niveau universitaire centrée sur la lecture de la Parole de Dieu, la vie spirituelle, l’étude de la philosophie et la découverte de la culture.
Grâce à l’accompagnement de laïcs engagés au sein du diocèse de Bruxelles et au soutien de l’Institut d’Études Théologiques (IÉT) où sont formés une centaine d’étudiants, un suivi personnel et académique est mis en place selon les besoins de chaque jeune.
La Parole retentit partout et toujours, pour qui sait tendre l’oreille de l’âme. C’est alors que la réponse intime et personnelle peut jaillir peu à peu, lumineuse et libre, ouvrant à une vie intérieure féconde.
Telle est la vocation de l’Institut Sophia !
Voici le point de contact : Portable (Belgique) : 00 32 477 042 367
Rentrée académique 23 septembre 2017
institutsophia@yahoo.fr - http://www.institutsophia.org
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Quand un journaliste de cathobel s'étonne du maintien de l'avortement dans le code pénal belge
A Alain Gerlache, journaliste à la RTBF, qui s'émeut de la mort de Simone Veil, Philippe Baldelli, journaliste de Cathobel (site officiel de l'Eglise de Belgique), répond...
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Nouveau repli de la présence jésuite en Belgique : la suspension de leur faculté de théologie à Bruxelles
Communiqué de presse de la Compagnie de Jésus à Bruxelles
L’Institut d’Etudes Théologiques de Bruxelles repense son avenir.
Depuis plusieurs années l’Institut d’Etudes Théologiques, Faculté de théologie de la Compagnie de Jésus à Bruxelles, réfléchit à son avenir. Au départ, l’IET était destiné principalement aux étudiants futurs prêtres jésuites, mais depuis trente ans, il accueille aussi des séminaristes venus d’une vingtaine de diocèses français, des religieux (ses), ou encore des laïcs issus de Communautés nouvelles. Depuis 2004 les jésuites européens étudiant la théologie en français ont été regroupés à Paris.
L’effort consenti en hommes et en finances s’est avéré au fil des ans de plus en plus difficile à soutenir. La Compagnie de Jésus a donc décidé de réorienter sa présence théologique sur Bruxelles.
Après de nombreux échanges et discernements avec les partenaires principaux de l’Institut, en dialogue avec l’Archevêché de Malines-Bruxelles, le Supérieur Général de la Compagnie de Jésus a pris la décision de demander à la Congrégation pour l’Education Catholique la suspension de la Faculté en septembre 2019.
Cette décision importante attristera tous ceux et celles qui ont trouvé dans la formation dispensée à l’IET une nourriture pour leur foi et son approfondissement. La Faculté a formé plus de 1100 prêtres. 7 d’entre eux sont aujourd’hui évêques. La Compagnie de Jésus est heureuse d’avoir pu contribuer à leur formation et exprime sa grande reconnaissance envers tous les évêques et responsables qui lui ont fait confiance ainsi qu’envers les très nombreux professeurs non-jésuites qui ont contribué à cet important service d’Eglise.
L’Institut d’Etudes Théologiques a été fondé en 1968, pour succéder à la Faculté jésuite Saint-Albert à Eegenhoven (Leuven). L’année 2018 sera donc l’occasion de célébrer le jubilé de 50 ans de l’IET et de rendre grâce pour ce demi-siècle d’enseignement et de recherches théologiques (cfr. www.iet.be).
Si l’Institut d’Etudes Théologiques est amené à cesser en 2019 ses activités en tant que Faculté ecclésiastique de théologie, il ne fermera pas ses portes pour autant. Il est porteur d’une tradition et d’une pédagogie originales qui peuvent se décliner de bien des manières et continueront à porter du fruit pour le peuple de Dieu.
La Compagnie de Jésus mettra à profit les deux années académiques à venir pour élaborer, en partenariat avec l’Église locale, un projet de service théologique plus léger, moins onéreux en ressources humaines et financières. Ce projet se veut au service de la population bruxelloise en y incluant la dimension européenne de celle-ci. À ce pôle théologique pourront s’articuler d’autres dimensions : pastorale (en lien avec l’église Saint-Jean Berchmans), spirituelle (accompagnement, Exercices Spirituels) et sociale (partenariat avec le Jesuit Refugee Service Belgique et le Centre AVEC, centre d’analyse sociale de la Compagnie de Jésus).
Bruxelles, le 28 juin 2017.
Pour tout contact :
- Franck Janin SJ – Provincial jésuite de Belgique Méridionale et du Luxembourg – provincial@jesuites.be
- Thierry Lievens SJ – Président de l’IET – 0472 74 53 73 – president@iet.be
- Tommy Scholtes SJ – Aide à la communication – 0475 67 04 27 – tommy.scholtes@tommyscholtes.be
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Belgique : la sortie de l'avortement du code pénal a été ajournée
Du site de L'Avenir.net :
La dépénalisation de l’avortement ajournée sine die à la demande de la majorité
La majorité à la Chambre a appuyé mardi la demande du CD&V d’ajourner sine die l’examen des propositions visant à sortir l’interruption volontaire de grosse (IVG) du Code pénal.
Six propositions ont été déposées au parlement dont quatre étaient à l’ordre du jour de la commission de la Justice. Les propositions de loi du PS et de DéFI avaient été présentées il y a un an et le sujet n’est revenu que ce mardi en commission. Les députés Écolo-Groen et PTB auraient également souhaité pouvoir présenter leur texte mais la majorité en a décidé autrement.
«Il y a aujourd’hui toute une série de propositions, je souhaiterais pouvoir bénéficier d’un délai pour les examiner», a demandé d’emblée la députée Sonja Becq (CD&V).
L’Open Vld est le seul parti de la majorité à avoir déposé une proposition de loi visant à sortir l’IVG du Code pénal mais le texte n’avait pas été joint aux autres, mardi, en commission de la Justice. «Je demande de joindre la proposition mais je comprends la demande de délai d’examen formulée par Mme Becq», a réagi Carina Van Cauter (Open Vld), soulignant le caractère «délicat» du sujet. La N-VA a soutenu cette demande d’ajournement ainsi que le MR.
Au nom des réformateurs, Gilles Forêt a reconnu qu’un «processus de réflexion» avait déjà entamé. «Mais au sein de notre groupe certains veulent prendre part à la discussion et sont pris aujourd’hui par d’autres débats. En outre, il y a de nouveaux textes qui méritent que l’on prenne le temps de la réflexion», a-t-il dit.
La majorité n’a pas souhaité prendre en compte la demande d’Olivier Maingain (DéFI) d’organiser des auditions sur la problématique.
Dénonçant l’«obstruction» du CD&V et de la majorité, Karine Lalieux (PS) a déploré des manœuvres politiciennes à l’heure où la «bonne gouvernance» est sur toutes les lèvres.
Le président de la commission de la Justice, Philippe Goffin (MR), a réfuté toute volonté d’obstruction. «Au cours des derniers mois, les commissions d’enquête ont fait l’objet de priorités et cela a influé sur le cours des travaux de la commission de la Justice», a-t-il justifié.
L’ajournement a été voté majorité contre opposition, le cdH Christian Brotcorne s’abstenant en faisant valoir son statut de rapporteur.
Dans les couloirs du parlement, le Centre d’Action Laïque (CAL) fustigeait un «petit jeu politique» réalisé au détriment des hommes et des femmes soucieux d’avancées égalitaires. «Le parti de Mme Herman-Michielsens (co-auteure libérale flamande avec le socialiste Roger Lallemand de la loi dépénalisant partiellement l’IVG) se veut aujourd’hui l’allié des catholiques flamands qui ont bloqué le droit à l’avortement en 1990», a regretté Sylvie Lausberg, directrice Etudes et Stratégies au sein du CAL. «Et le MR prépare manifestement les futures majorités intrafrancophones avec le cdH», a-t-elle ajouté.
Au sein de la majorité, le CD&V soutient une proposition très avancée de reconnaissance des enfants mort-nés, l’octroi d’un statut aux fœtus étant dénoncé par ceux qui y voient une atteinte au droit à l’avortement.
Le ministre de la Justice Koen Geens s’est engagé à déposer un projet de loi sur cette matière avant les vacances parlementaires.
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Retour sur les dérives de l'interruption médicale de grossesse en Belgique
BELGIQUE : LES DÉRIVES DE L’INTERRUPTION MÉDICALE DE GROSSESSE
synthèse de presse bioéthique de genethique.org
En Belgique, la loi du 3 avril 1990 relative à l’IVG précise qu’ « au-delà de 12 semaines, l’interruption volontaire de grossesse ne pourra être pratiquée que lorsqu’il est certain que l’enfant à naître sera atteint d’une affection d’une particulière gravité ET reconnue comme incurable au moment du diagnostic ». Il est donc possible d’avorter jusqu’au terme de la grossesse si ces trois critères sont présents : certitude, affection grave et incurable. Mais « ces critères sont aujourd’hui pris de façon isolée, la Commission d’évaluation de la loi sur l’avortement parlant elle-même ‘d’affection grave OU incurable’». Cette interprétation « change tout » : ainsi, parmi les raisons invoquées pour justifier un avortement en Belgique pour raisons médicales au-delà de 12 semaines, on trouve « la surdité congénitale », « l’absence de bras gauche, motif pour lequel l’avortement n’est pourtant pas autorisé en France en raison des grands progrès en matière de prothèses », l’hémophilie, des infections au cytomégalovirus « dont 90% sont asymptomatiques à la naissance et 75% asymptomatiques au cours de la vie de l’enfant »…
Par ailleurs, le rapport de la Commission d'valuation de la loi sur l'avortement fait état de 95 déclarations d’avortements pour affections graves ou incurables. Mais le réseau européen EUROCAT, qui surveille l’occurrence des malformations congénitales dans différentes régions d’Europe « démontre que la plupart des avortements tardifs ne sont pas déclarés » et « si la plupart des avortements sont effectués avant 24 semaines, un nombre significatif sont exécutés entre 24 et 25 semaines, et même au-delà de 26 semaines ».
L’Institut Européen de Bioéthique, consterné par ces chiffres, lance un appel à « au moins fixer pour cette pratique des repères plus précis et établir un contrôle plus rigoureux ».
Sources: Institut Européen de Bioéthique (26/06/2017)
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Liège, dimanche 2 juillet 2017: Solennité de la Fête des saints Pierre et Paul (fête du pape) à 10 h, en l’église du Saint-Sacrement
SOLENNITÉ DE LA FÊTE DES SAINTS PIERRE ET PAUL
DIMANCHE 2 JUILLET 2017 À 10 HEURES
Pâques est la plus grande solennité du cycle liturgique ; mais pour les Romains, il y avait comme une seconde fête de Pâques, qui, si elle ne la surpassait pas en splendeur, égalait certes la première. C’était le « dies natalis » –la naissance au Ciel- des deux Princes des apôtres, Pierre et Paul, martyrisés à Rome dans les années soixante de notre ère, ou, pour mieux dire, c’était, dans leur personne, la fête de la primauté pontificale, la fête du Pape, le Natalis urbis, le jour natal de la Rome chrétienne, le triomphe de la Croix sur Jupiter, père du tonnerre, et sur ses vicaires les Pontifices Maximi, établis dans la Regia du Forum. Il est si vrai que Rome y attachait ce sens symbolique, que les évêques de la province métropolitaine du Pape avaient l’habitude de se rendre dans la Ville éternelle, en signe de respectueuse sujétion, pour célébrer avec le Pontife une si grande solennité.
La Solennité de cette fête se célèbre le dimanche qui suit le jour de la fête (29 juin) : en cette année 2017, il s’agira du dimanche 2 juillet :
Missel de 1962
Propre grégorien de la Messe « Nunc Scio Vere »,
Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus », Credo IV
"Christus vincit": acclamations carolingiennes (IXe s.)
au Christ Vainqueur
par la Schola grégorienne du Saint-Sacrement
A l’orgue,Patrick Wilwerth (orgue)
Avec le concours du Quatuor Instrumental Darius
JPSC
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UCL: où en est l’ « affaire Mercier » ?
CitizenGO a interviewé le Professeur et nous a transmis le texte de cet échange :
« Stéphane Mercier, le professeur de philosophie qui s’est retrouvé au centre d’une polémique à l’Université catholique de Louvain-la-Neuve (UCL) pour avoir invité ses étudiants à réfléchir sur un argumentaire philosophique contre l’avortement a eu la gentillesse de répondre à nos questions. Son histoire est tout à fait singulière, et montre le prix qu’il faut parfois payer, au sein même de l’Europe, pour être libre et penser autrement. Vous pouvez soutenir le professeur Mercier en cliquant sur ce lien : http://www.citizengo.org/fr/pr/45803-defendons-liberte-et-le-droit-des-professeurs-etre-contre-lavortement
Merci et bien à vous,
Stéphane Duté et toute l’équipe de CitizenGO
« CitizenGO : La pétition lancée par CitizenGo pour vous soutenir a rencontré un franc succès, avec près de 28.000 signatures à ce jour. L’appel a-t-il été entendu par les autorités de l’Université Catholique de Louvain ?
Professeur Stéphane Mercier : Il n’y a pas pire sourd… Les autorités de l’Université ont donné jusqu’ici l’impression de vouloir étouffer toute l’affaire, maintenant ma suspension provisoire (depuis que le cirque a commencé) et réclamant contre moi une sanction de licenciement. Sur le fond, sur les arguments que j’ai avancés pour justifier le refus de l’avortement, on ne m’a rien dit de sérieux, puisqu’on a toujours fait valoir que nous n’étions « pas là pour parler de cela ». Or il n’y a d’échange argumenté qu’avec un interlocuteur qui accepte de s’inscrire dans une démarche de dialogue. J’ai consulté le dossier maigrichon sur base duquel cette sanction était proposée: je n’y ai rien vu qui soit de nature à justifier la moindre sanction, que du contraire ! Qu’ai-je fait d’autre que de présenter librement des arguments philosophiques très raisonnables (il est permis à chacun d’en juger par lui-même !) en faveur du droit de chaque être humain innocent à être protégé depuis le moment de sa conception ? Des arguments philosophiques en faveur de la dignité humaine, dans le cadre d’un cours de philosophie, donc. Mais bien sûr, un idéologue ne répond pas à des arguments par des arguments. La sourde oreille et le fait du prince, c’est autrement plus tentant quand on veut réduire quelqu’un au silence.
CitizenGO : Avez-vous contesté la proposition de sanction ?
Professeur Stéphane Mercier : Bien sûr, puisqu’il convient de se défendre en respectant les règles du jeu, même avec un adversaire déloyal. J’ai saisi la commission disciplinaire, comme le prévoit le règlement, pour qu’elle évalue le dossier. Un magistrat externe et deux professeurs de l’Université. Une commission qui n’était que partiellement impartiale, mais soit. Ses membres étaient à l’évidence prévenus contre moi, puisque leur travail d’information s’est doublé d’une volonté non dissimulée de justifier le point de vue des autorités académiques. Deux avocats m’assistaient ; ils ont déposé un dossier contestant toute la procédure initiée contre moi. Ils ont du reste fait remarquer que le licenciement n’est même pas une sanction prévue par le règlement interne de l’Université contre un chargé de cours invité !
CitizenGO : Quel a été l’avis de la commission ?
Professeur Stéphane Mercier : Devinez. Elle a conclu que j’avais, pour reprendre le lexique édifiant dont elle s’est servie, « instrumentalisé » mon cours au service d’un « militantisme radical » face à des étudiants « particulièrement démunis », ce qui est évidemment d’une « particulière gravité ». Reconnaissant (à demi-mots et à contrecœur) que l’on ne peut pas licitement me licencier, la commission suggère qu’on m’applique la sanction maximale prévue pour un chargé de cours invité, à savoir la suspension pour une période de trois mois. Cela fait maintenant plus de trois mois que je suis suspendu, depuis le 24 mars exactement ; ai-je donc déjà purgé ma peine avant qu’elle ne soit validée par le conseil d’administration ?
CitizenGO : C’est donc maintenant au conseil d’administration de prendre un parti, puisque l’avis de la commission ne vaut pas décision ?
Professeur Stéphane Mercier : C’est bien cela : la commission ne fait que donner un avis qualifié, enfin à ce qu’il paraît. Tout cela est vraiment ridicule et indécent : je parle du droit à la vie de chaque être humain depuis le moment de la conception, et me voilà un militant radical, dangereux pour les étudiants « démunis ». J’ai pour ma part une meilleure opinion de mes étudiants ! Et d’ailleurs ceux-ci apprécieront certainement de savoir en quelle estime les autorités tiennent leurs capacités intellectuelles… Bref. Avec mes avocats, nous allons vraisemblablement solliciter d’être publiquement entendus par le conseil d’administration. Ce n’est pas moi qui ai voulu la publicité dans toute cette affaire, comprenez-le bien : depuis le début, c’est le rectorat qui s’est engagé sur la place publique. Le règlement ne se fera donc pas dans les coulisses, ce qui devrait permettre à chacun de voir par lui-même où se trouve l’hypocrisie. Je ne fais, de mon côté, que réclamer de pouvoir librement enseigner la philosophie – après tout, je suis payé pour cela ! – en abordant des questions essentielles qui touchent la dignité humaine, et qui, à ce titre, intéressent tous les étudiants. Il va falloir que les autorités expliquent enfin clairement ce qui leur déplaît dans mon enseignement. Personne n’avait jamais remis en cause ma pédagogie depuis sept ans que j’enseigne à l’UCL comme chercheur puis comme chargé de cours. Alors si ce sont mes conclusions qui dérangent (mais qui dérangent-elles légitimement au sein d’une Université qui se présente toujours comme catholique ?), il suffit d’y répondre par des arguments. Du reste, on peut très bien être en désaccord avec quelqu’un sans éprouver le besoin pathologique de le réduire au silence par tous les moyens. Les cris d’orfraie, les gages servilement donnés à la norme du moment et les mesures discrétionnaires ne constituent pas une réponse démocratique avisée.
CitizenGO est une plate-forme de participation citoyenne qui travaille à défendre la vie, la famille, et les libertés fondamentales dans le monde entier. Pour en savoir plus sur CitizenGO, cliquez-ici, ou connectez-vous sur Facebook ou Twitter.
Pour contacter CitizenGO, écrivez un message à l'adresse suivante : http://www.citizengo.org/fr/contacto. »
JPSC
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Cinq nouveaux prêtres ordonnés dans les diocèses de Namur et de Malines-Bruxelles; rien, nada, niks, niente, nitchevo dans les autres diocèses
De Christian Laporte, cet "éclairage" paru sur le site de La Libre :
Seulement cinq nouveaux prêtres pour l’Eglise belge cette année
Deux à Namur, deux à Bruxelles, un à Malines : les vocations se font très rares.
Au sanctuaire de Notre-Dame du Laus, près de Gap, où il est désormais (re) devenu un humble vicaire, l’archevêque honoraire de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard, récite certainement un chapelet quotidien pour susciter de nouvelles vocations dans l’Eglise de Belgique.
Et il doit certainement rappeler aux pèlerins que de son temps, il pouvait encore "armer" son archidiocèse et son ex-diocèse de Namur d’un nombre restreint mais plus important de nouveaux prêtres.
Ainsi en 2014, il pouvait encore se targuer de 3 ordinations à Bruxelles et de 7 à Namur. Il est vrai que sur ces sept, il n’y avait que deux diocésains pour trois issus du Chemin néocatéchuménal et deux frères de Tibériade, installés il est vrai à Lavaux-Sainte-Anne. Parallèlement, il y avait encore quelques rares vocations dans les diocèses flamands.
En cette fin juin, c’est de nouveau le temps des ordinations sacerdotales. Avec un constat relayé par certains vaticanistes peu favorables au pape François et à l’actuelle hiérarchie ecclésiale belge : la moisson est nettement moins abondante car à peine cinq nouveaux prêtres sont consacrés dans le diocèse de Namur et dans l’archidiocèse de Malines-Bruxelles. Et rien, nada, niks, niente, nitchevo dans les autres diocèses. Dans la capitale wallonne, cela s’est passé le week-end dernier avec les ordinations de deux proches du Chemin néocatéchuménal formés au séminaire Redemptoris Mater lancé par André Léonard. Stany Fernandes et Gianpaolo Cesareo, respectivement d’origine indienne et italienne, ont grandi dans l’Eglise avec le Chemin néocatéchuménal.
© IPM graphics Un ex-Saint Apôtre qui a choisi…
A Malines-Bruxelles, il n’y aura qu’une ordination néerlandophone : celle de Servaas Bosch, le 2 juillet, à Malines. Cet ancien de la Fraternité des Saints-Apôtres qui gravitait autour de l’église Ste-Catherine a clairement opté pour une insertion diocésaine lorsque la Fraternité a été dissoute.
Une semaine auparavant, à Bruxelles, ce dimanche 25 juin, le cardinal De Kesel ordonnera deux nouveaux prêtres. A commencer par Antonin le Maire (35 ans). Ce licencié en psychologie et sciences de l’éducation de l’UCL a travaillé dans le privé et comme stagiaire de la Commission européenne tout en faisant des études européennes supplémentaires à St-Louis. Finalement, il a rejoint le séminaire interdiocésain Notre-Dame de Namur non sans faire un crochet de type Erasmus par le séminaire catholique et le collège orthodoxe à St-Pétersbourg.
Pas encore excardiné au Rwanda
L’autre nouveau prêtre a pour nom Bruno Druenne (31 ans). Issu d’une famille nombreuse de Nivelles, il a entrepris des études d’ingénieur à l’UCL tout en se posant la question du sacerdoce. Diplômé comme ingénieur, il est entré au séminaire avec un grand intérêt pour l’insertion pastorale : successivement à Nivelles, à Braine-l’Alleud, à Ixelles et enfin à Wavre. Jusqu’il y a quelques jours, il devait y avoir une troisième ordination, celle de Cyprien Ntirugirimbabazi, un Rwandais né en 1981 à Cyangugu. Comme son nom a disparu des invitations, d’aucuns se sont posé pas mal de questions. L’explication ne souffre nulle interprétation : déjà diacre dans son pays, il se fait que les documents nécessaires à son excardination ne sont pas encore parvenus à l’archevêché de Malines. Conséquence : son ordination est reportée à une date ultérieure. On en conclura que la direction actuelle de l’Eglise ne veut pas faire du chiffre pour le plaisir d’en faire…
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Quand l'infidélité devient un produit commercial banal
De Martin Van Breusegem en Carte blanche sur le site du Vif :
L'infidélité, un business juteux
La nouvelle campagne publicitaire de Gleeden, le site Web qui commercialise l'adultère, se déploie depuis quelques jours dans les principales gares de Belgique. La réalité cachée derrière la pub est loin d'être reluisante...
Apparue sur la toile en 2009, cette plateforme offre à ses utilisateurs "d'entrer en contact en toute sécurité avec les infidèles du monde entier". La pomme à moitié croquée qui envahit les panneaux d'affichage est aussi brillante que celles de nos supermarchés -société de consommation oblige. La réalité qu'elle cache est quant à elle, loin d'être reluisante.
Tout est à vendre
Le Marché s'est emparé de nos chambres à coucher. La révolution numérique n'a fait qu'accélérer ce phénomène, donnant aux géants du Net, les clefs de nos alcôves. La pornographie, qui sature nos écrans et formate nos imaginaires, en est peut-être l'exemple le plus criant. Aujourd'hui, l'industrie du sexe, modifiée comme de nombreux autres secteurs par l'ubérisation, pèse plusieurs centaines de milliards.
Dans cette nébuleuse, les sites de rencontre, qu'ils soient payants ou non, permettent à leurs utilisateurs de trouver l'âme soeur... ou un plan Q. Si des couples se créent sur Internet, ils peuvent désormais s'y défaire. Avec Gleeden c'est en effet l'adultère qui fait l'objet d'un business.
L'individu (presque) libre
Qu'on ne s'y trompe pas : là où Meetic ou Tinder mettent en contact, Gleeden sépare. Dédié aux femmes et hommes mariés, le site se propose de remplacer la réalité du lien marital par l'illusion, de surcroît virtuelle, de l'aventure extra-conjugale. Symptôme de l'indivudalisme ambiant, il participe pleinement à la "dissolution de tous les liens sociaux", dénoncée par Guy Debord dans la Société du spectacle.