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Belgique - Page 260

  • Exposition : Centenaire de la naissance de Pierre Froidebise

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    FroidebiseLTournemireR.gifDu 23 septembre au 25 octobre (lundi à vendredi de 9h à 18h; samedi de 9h à 12h).

    Grand Séminaire, rue des Prémontrés, 40, 4000 Liège

    Entrée gratuite

    Le Grand Séminaire de Liège et l’asbl Art et Orgue en Wallonie présentent une exposition pour marquer le centenaire de la naissance du compositeur Pierre Froidebise, né à Ohey, le 15 mai 1914.

    L’exposition comportera de nombreux panneaux thématiques illustrés retraçant la vie et le parcours du musicien, ses réalisations et son influence.

    Divers objets, photos, programmes, affiches, extraits de presse, partitions, lettres... seront également présentés.

    Pierre Froidebise (1914-1962) est une figure marquante de la vie musicale en BelgiqueFroidebise (1).jpg dans la seconde moitié du vingtième siècle. Après ses études à Dinant, Namur et Bruxelles, il s’établit, en 1942, à Liège où il fut professeur au Conservatoire, organiste de l’église Saint-Jacques puis maître de chapelle au Grand Séminaire. Musicien éclectique, il s’illustra dans de nombreux domaines. Comme organiste, il fut l’un des premiers à s’intéresser à la musique ancienne et au patrimoine des orgues anciens. Ses enregistrements dans ce domaine firent autorité et furent récompensés deux fois en France par un «Grand Prix du Disque». Comme compositeur et pédagogue, il s’intéressa dès l’immédiat après-guerre aux courants les plus modernes de la musique de son temps et influença la carrière de jeunes compositeurs, comme Henri Pousseur et Philippe Boesmans, et de l’organiste Hubert Schoonbroodt.

    Ce fut aussi un homme de radio ; il participa à la naissance du troisième programme de la RTB, aujourd’hui Musiq’3, par la réalisation d’émissions de vulgarisation sur de nombreux sujets musicaux et par la composition de décors sonores. Après son décès prématuré, à l’âge de 48 ans, les Jeunesses musicales de Liège organisèrent pendant une quinzaine d’années un cycle de concerts portant son nom.

    L’exposition aura lieu dans le cloître du Grand Séminaire dans la partie librairie-bibliothèque au rez-de-chaussée.

    De 9 à 18h du lundi au vendredi et le samedi de 9 à 12h. Entrée libre.

    Une organisation du Grand Séminaire de Liège et de l’asbl Art et Orgue en Wallonie avec le soutien de la Wallonie, l’Institut du Patrimoine wallon, la Province de Liège et son Service Culture, le Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Ville de Liège et la Commune d’Ohey.

    Consultez la brochure de l'exposition

    Contacts

    Rue des Prémontrés 40Postcode: 4000City Liège 1T : 04 367 09 44Jean-Paul.Pirard@ulg.ac.be

    JPSC 

  • Réouverture de l'église Sainte-Catherine présidée par Mgr Léonard

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    Ce samedi 20 septembre, S.E. Mgr A-J. Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles a présidé la messe pontificale marquant la réouverture de l'église Sainte-Catherine. Cette église située en plein centre-ville avait été fermée par le diocèse en 2011 et il avait été question de la désacraliser pour en faire un marché aux légumes.

    Les concélébrants étaient MM. les abbés Bernier, Prima et Schaub (Fraternité des Saints Apôtres) et M. l'abbé Claude Castiau (doyen de Bruxelles-Centre).

    Le Pater a été chanté en latin et un acolyte tenait un plateau de communion devant chaque personne allant communier. 

    De nombreux badauds venus faire les emplettes dans ce quartier fort animé ont assisté à la messe et prenaient des photos avec leurs smartphones. 

    Des feuillets avec horaires de messe, chapelet et adoration ont été distribués.

    La messe pontificale a été suivie d'un cocktail sur le parvis et d'un concert d'enfants alsaciens, auquel a assisté S.E. l'archevêque.

    Lire également : 

    http://eglisesaintecatherine.be/

    http://fraternitedessaintsapotres.com/

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  • Quand la Belgique se jette à corps perdu dans l'euthanasie

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne :

    La Belgique, à corps perdu dans l’euthanasie

    Par Matthieu Bruynseel

    En Belgique, le nombre d’euthanasies a augmenté de 50 % en deux ans… et encore, il ne s’agit que des euthanasies déclarées. Au cœur du problème : la peur de souffrir ou de perdre son autonomie.

    Les années passent et les statistiques ne cessent de progresser à grande vitesse. Selon le dernier rapport de la commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, publié fin août, 3 239 déclarations d’euthanasie ont été enregistrées en Belgique sur la période 2012-2013, contre 2 086 les deux années précédentes. A en croire le rapport, cette hausse spectaculaire des euthanasies (+ 55%) s’expliquerait par « la diffusion progressive de l’information relative aux décisions en fin de vie auprès du public et des médias ».

    Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’euthanasie ne concerne pas que des personnes âgées, voire très âgées. Les demandes proviennent majoritairement (2 088 sur 3 239, soit 65 %) de personnes d’âge moyen, entre 40 et 80 ans. Les derniers chiffres montrent cependant une augmentation du nombre de déclarations chez les plus de 80 ans.

    Qu’est-ce qui motive alors ces gens dans la fleur de l’âge à vouloir mourir ? Bien souvent, il s’agit de la peur de se voir diminuer. « On entend souvent le patient dire : “Je ne veux pas être dépendant” », explique de Dr Timothy Devos, du service hématologie à l’hôpital universitaire de Louvain. Pour cette génération fortement touchée par le cancer, le simple risque de ne plus pouvoir être autonome est insupportable… même dans les cas où une rémission est possible. Si on ne peut que respecter cette peur de souffrir, il faut remarquer que c’est la banalisation de l’euthanasie qui fait croire aux patients que leur diminution physique leur enlèverait toute dignité.

    Les exemples sordides d’euthanasie pour raisons psychologiques ne manquent pas.

    Dans la plupart des cas, l’euthanasie est demandée suite à des souffrances physiques. Mais le rapport national indique que le nombre d’euthanasies pour raisons psychiques devient presque aussi élevé. Un violeur condamné à trente ans de prison ; un transsexuel dont l’opération de changement de sexe avait échoué… les exemples sordides d’euthanasie pour raisons psychologiques ne manquent pas. Une dérive qui était pourtant considérée comme improbable il y a quelques années.

    Pour le médecin flamand, « on peut dire que les mentalités ont profondément changé. La loi a eu une influence énorme. Pour la faire passer, on a présenté des cas extrêmes, mais la pente glissante a aujourd'hui été dépassée ».  Une preuve a posteriori que la loi belge de 2002 a également modifié la conception de la dignité des malades, en favorisant l’idée selon laquelle ceux qui souffrent n’auraient plus de raison de vivre.

    Les vrais chiffres : une histoire belge ?

    Sujet d’étonnement : la très grande différence entre la pratique en zone flamande (au nord du pays) et en zone francophone (au sud). En effet, 80 % des déclarations d’euthanasies proviennent de Flandre. Une différence du simple au quadruple ! Une situation qui interpelle d’autant plus qu’elle ne correspond pas au ratio démographique.  « Les Flamands sont plus proches de la mentalité hollandaise. Il est possible que les gens aient été influencés par la proximité avec les Pays-Bas », analyse le Dr Devos.

    Mais cela révèle surtout un problème sous-jacent : les chiffres officiels ne reflètent pas la situation réelle. En effet, ce sont les médecins eux-mêmes qui doivent transmettre le chiffre des euthanasies à la commission. Or, un grand nombre d’entre eux avouent ne tenir aucune donnée des euthanasies qu’ils pratiquent. Une situation reconnue par la commission, qui admet quelle « n’a pas la possibilité d’évaluer la proportion du nombre d’euthanasies déclarées par rapport au nombre d’euthanasies réellement pratiquées ». Ce qui relativise de facto la différence observée entre les euthanasies chez les francophones et celles en Flandre.

    On peut donc penser que le nombre réel d’euthanasies est bien supérieur aux chiffres donnés par la commission. Contrairement à ce qu’évoque le rapport, les euthanasies pourraient constituer bien plus que les  1,5 % du nombre total de décès dans le petit royaume.

     Lire également : Un détenu belge va être euthanasié (Alliance Vita)

  • Le terrorisme djihadiste s'invite en Belgique

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    Lu sur le site de la RTBF :

    Le parquet aurait déjoué des attentats jihadistes planifiés en Belgique

    Nos confrères de l'Echo ont révélé l'information ce samedi matin: des attentats auraient été déjoués sur le sol belge. Le parquet fédéral aurait fait échouer plusieurs attaques au fil de ces derniers mois. D'après l'article, elles auraient été fomentées par des combattants belges revenus de Syrie. Et les services de sécurité et la justice auraient volontairement tu ces informations pour ne pas alarmer la population.

    Ces informations ne sont pas confirmées officiellement. Disons qu'il y a du vrai: des personnes au profil très agressif auraient été arrêtées, mais officiellement personne ne confirme qu'on aurait déjoué des attentats. 

    Du côté du ministre de l'Intérieur, on se refuse à tout commentaire, vu la sensibilité du dossier. On nous dit seulement que beaucoup d'énergie est consacrée au dossier et que de nombreuses personnes y travaillent. 

    Au Parquet fédéral aussi, même refus de confirmer si des attentats ont été déjoués. Mais on parle quand même d'opérations et de mandats d'arrêts délivrés dans le cadre d'un travail très long et continu sur ces dossiers liés au retour des combattants partis en Syrie. Jean-Pascal Toreau, porte-parole du parquet fédéral explique la section anti-terrorisme du parquet fédéral s'occupe "du terrorisme en général et plus précisément de cette problématique de ces personnes qui reviennent de Syrie. Tout ça donne lieu concrètement à l'exécution d'opérations qui ont eu lieu, elles-même suivies de mandats d'arrêt. Les efforts seront continus pour garantir la sécurité en Belgique".

    D'autres sources évoquent trois ou quatre personnes arrêtées ces derniers mois. Des combattants de retour de Syrie qui avaient des profils très agressifs et auraient manifesté l'intention de commettre des actes terroristes. Ces gens auraient donc été neutralisés. 

    Par contre, impossible de quantifier la menace nous dit-on. Tout estimation sur la proportion de terroristes revenus de Syrie serait tout-à-fait fantaisiste.

    Odile Leherte

  • Martin Maindiaux, un "héros" belge et cambodgien

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    (Via Liberté Politique)
    [Enfants du Mékong]  Il y a des réputations surfaites, des vedettes qui n’en sont pas. Mais on découvre parfois des gens remarquables qui vous réconcilient avec l’humanité. Ils sont rares ! Si l’on met la main dessus, ne les lâchons pas ! Tel est Martin Maindiaux, directeur Cambodge d’Enfants du Mékong. Belge, autant que cambodgien, Martin a eu une vie de mouvement et d’aventure, mais toujours au service des autres.

    Sa vie est intéressante, parce que l’on se dit : « voilà vraiment un modèle pour tous les humanitaires sur le terrain »… Martin "Bambou" depuis 17 ans au Cambodge, vient d'être nommé sous-secrétaire à l'Education du royaume.

    Il y a un an, Enfants du Mékong a fait la rencontre de Frédérique Bedos, une ancienne journaliste internationale renommée. Frédérique a décidé il y a quelques années de lancer un média philanthropique, pour mettre en avant des personnes qui se donnent, des exemples de vie, des héros humbles et anonymes en montant www.leprojetimagine.com
    En janvier dernier, Frédérique Bedos, et son équipe (tous bénévoles !) sont partis à la rencontre de Martin à Sisophon.

  • Califat Islamique : le cdH demande un plan d'action ferme

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    Communiqué de presse (16 septembre)

    Le cdH demande un plan d’action ferme pour secourir et protéger au plus vite tous les groupes persécutés par le Daesh et les autres mouvements islamistes

    Benoît LUTGEN, Président du cdH, Georges DALLEMAGNE et Vanessa MATZ, Députés fédéraux, ont présenté des pistes d’actions du cdH au niveau humanitaire, politique et militaire pour secourir et protéger les Chrétiens d’Orient, les Yezidis et d’autres groupes persécutés par le Daesh (Etat islamique).

    L’ensemble des Députés cdH sont profondément choqués par les persécutions, l’exode forcé, la confiscation des biens et la destruction de lieux de culte des Chrétiens de Mossul. Il s’agit clairement de crimes contre l’humanité qui, non seulement touchent ces communautés, mais affectent violemment nos valeurs humanistes, notre sécurité et la paix du monde.

    Fort de son expérience humanitaire (ancien Directeur des opérations de Médecins sans frontières et ancien Directeur général de Handicap International), Georges DALLEMAGNE s'est rendu la semaine dernière auprès des victimes chrétiennes, yezidis, chiites... au Kurdistan irakien. Il y a recueilli de nombreux témoignages bouleversants et a rencontré des déplacés, hauts commandants, responsables militaires, membres du Gouvernement kurde… dans différents villages et villes aux environs d'Erbil, de Dohuk et de Zakho. (Vous trouverez un descriptif de sa mission en annexe.)

    Grâce à l’expertise de Georges DALLEMAGNE, le cdH a défini des pistes d’actions prioritaires à mener au niveau humanitaire, politique et militaire pour secourir les Chrétiens d’Orient et les Yezidis, combattre le Daesh et restaurer la sécurité dans toute la région. Le sauvetage de plus de 7.000 otages yezidis constitue une urgence absolue.

    1. Niveau humanitaire

    Depuis janvier 2014 et surtout depuis début août, l’offensive du Daesh sur les Chrétiens en Orient, les Yezidis et d’autres groupes religieux et ethniques, ont provoqué la fuite de 850.000 personnes au Kurdistan irakien. En tout, avec les réfugiés syriens, 1.800.000 personnes y ont trouvé refuge ces 2 dernières années.

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  • Bruxelles : réouverture de l’église Sainte-Catherine le 20 septembre prochain avec les prêtres de la Fraternité des Saints-Apôtres

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    Après 3 années de fermeture… 

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     Merci aux 11.300 signataires de la pétition* : « NON à la désacralisation de Sainte-Catherine ! »

    Merci à tous ceux qui, de Belgique ou de l’étranger, nous ont fidèlement accompagnés de leurs compétences, conseils et prières !

    Merci aux (plus de) 70 bénévoles (parmi lesquels des frères et sœurs orthodoxes et protestants) qui depuis le 23 août, se sont donnés généreusement pour remettre l’église en ordre, la récurer, la cirer, etc… !; la barre des 1000 heures de services bénévoles a été depuis lors largement dépassée. NB : RV jeudi pour un dernier coup de fraîcheur. S’annoncer si possible par sms +32 478 31 33 45

    Quelques photos Cfr :  http://www.eglisesaintecatherinebruxelles.be/article-55-benevoles-800-heures-de-travail-une-semaine-plus-tard-ste-catherine-rajeunie-124470387.html

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  • Bulletin de l'I.E.B. (18/9): Euthanasie et psychiatrie : le cas d’un interné belge - Le refus maltais à l'avortement

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    header_fr.jpgSommaire

  • Une demande d'euthanasie qui est un appel à l'aide

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    Lu sur le site de La Libre, cette opinion de Jean-Paul Van de Walle, avocat au barreau de Bruxelles : 

    Non-assistance à personne en danger… d’euthanasie!

    Auteur de plusieurs délits à caractère sexuel et d’un meurtre, Frank Van Den Bleeken n’a pas été condamné à la prison « comme les autres ». Atteint d’un trouble mental, il a fait l’objet d’un internement : « mesure de sûreté destinée à la fois à protéger la société et à faire en sorte que soient dispensés à l'interné les soins requis par son état en vue de sa réinsertion dans la société » (définition légale).

    Vous avez entendu parler de lui récemment. Non en raison des faits qu’il a commis, quoique très graves et aussi injustifiables que douloureux. C’est que Frank a porté devant la Justice une demande bien concrète : « recevoir l’euthanasie ». Or dans sa situation d’interné, lui, Frank, y a-t-il droit ? Peut-il « exiger » l’euthanasie, en invoquant des « souffrances psychiques incurables » ? Désormais, il ne doit plus attendre les réponses à ces questions : Frank a trouvé un médecin disposé à pratiquer l’euthanasie sollicitée ; celle-ci devant avoir lieu prochainement dans un hôpital, où Frank serait transféré « pour 48 heures ».

    Il faut -au moins par prudence- s’abstenir de se prononcer sur un cas dont on ne connaît pas toutes les données, et, a fortiori, les situations humaines sous-jacentes : il n’est nullement dans mon intention de m’en prendre aux personnes concernées. Toutefois, face à cette situation qui me semble profondément injuste, je ne peux m’empêcher de proposer quelques éléments de réflexion critiques.

    L’une des conditions légales à l’euthanasie envisagée, c’est que la demande soit « réfléchie » et « volontaire ». Dans le cas de Frank, que l’on n’a pas voulu condamner « au pénal » en raison de troubles mentaux, il est permis de se demander comment cette exigence pourrait être rencontrée. Frank n’a pas la lucidité d’esprit lui permettant de comprendre ses méfaits ni de subir la peine, nécessitant un traitement et une attention médicale rapprochée… mais aurait la lucidité « suffisante » pour demander validement l’euthanasie ? Que le lecteur veuille bien m’excuser d’émettre un sérieux doute à cet égard.

    Se rend-on compte du précédent ainsi créé ?

    L’on me répondra (-facilement-) que tout s’analyse « au cas par cas »… Soit. Mais que fait-on, en cas de doute ? Depuis février de cette année, peut être pratiquée en Belgique l’euthanasie d’un mineur, à condition d’être certain qu’il dispose de la « capacité de discernement » (-non définie-). Huit mois plus tard, c’est l’euthanasie de Frank qui devrait être admise, sans plus. Va-t-on donc recourir à une « certitude » différente lorsqu’il est question de personnes atteintes de troubles mentaux ? Se rend-on compte du précédent ainsi créé ? Et où cela va-t-il donc s’arrêter ?

    Dans un reportage diffusé il y a un an par la télévision flamande (Panorama-VRT), Frank s’exprimait à propos du désir de suivre un traitement pour « internés » dans un centre adapté, aux Pays-Bas : « Les conditions pour l’euthanasie, c’est que l’on ait une souffrance physique ‘infinie’ (sic), et qu’aucun traitement n’existe. Si je n’ai pas la possibilité d’aller aux Pays-Bas, alors il n’y a pas de traitement possible en Belgique, et alors, suivant la loi, j’ai droit à l’euthanasie. (sic) Et alors l’on a qu’à m’accorder cette euthanasie. Et je serai en dehors de cette société. Mais il y en aura d’autres après moi (n.b. les larmes lui viennent aux yeux). Les gens doivent se rendre compte que… Faites-y quelque chose. Lorsque vous internez des gens, et ils ont commis un délit sexuel, aidez-les. Aidez-les à vivre avec cela. Mais laisser quelqu’un simplement derrière des portes fermées, avec cela ; on aide personne : ni la personne-même, ni la société, ni la victime ».

    Frank n’a finalement pas été admis aux Pays-Bas. Résultat : il demande l’euthanasie. Est-ce cela, une demande d’ « euthanasie » ? Et « volontaire » ? Permettez-moi, une nouvelle fois, d’en douter. Il ne serait en tout cas pas déraisonnable de croire davantage à un appel à l’aide, voire à une carence du système d’internement, qui peine à s’approcher de sa propre définition…

    Malgré cela, certains réclameront peut-être une « nouvelle » extension de la loi, afin de permettre à des personnes comme Frank de « mourir dignement ». Loi, qu’ils ont jadis acceptée en assurant que l’euthanasie serait « l’exception ». Triste exception que celle de Frank, dans notre société « où tous ont une place »… même à l’hôpital, uniquement en vue de recevoir l’euthanasie faute de soins adéquats. Est-ce donc d’une extension de l’euthanasie que notre société, et les médecins, ont le plus besoin ?

    Frank, lui, j’en suis convaincu, n’a pas besoin de mourir dignement : il a besoin de vivre dignement. Il est peut-être encore temps de lui venir en aide. Lui, et tous les autres.

  • Quand la Belgique dépasse les bornes

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    Nous l’avons déjà annoncé : un détenu belge, criminel sexuel en grande fragilité psychique, demande à mourir. La Justice le lui accorde. Il sera donc extrait de sa cellule pour être euthanasié. Voici le commentaire de Philippe Oswald, publié sur le site « aleteia ». Ancien  professeur-assistant à la Faculté Libre de Philosophie Comparée (IPC) fondé par Marcel Clément, Philippe Oswald est journaliste depuis 1978. Il a été rédacteur en chef (1985-1990) puis directeur de la Rédaction (1990-2010) de l’hebdomadaire Famille Chrétienne :

    « Cela se passe au cœur de l’Europe, au XXI siècle (précision utile, parce qu’on a déjà vu des choses semblables se passer dans un pays voisin, soixante-dix ans plus tôt). Frank Van Den Bleeken, 52 ans, détenu depuis près de 30 ans dans le centre psychiatrique d'une prison située près d'Anvers pour divers crimes sexuels dont le viol et le meurtre d'une étudiante de 19 ans, demande à être tué depuis trois ans, évoquant « une souffrance psychique insupportable » selon la formule de la loi belge sur l’euthanasie (RTL).

    Après diverses procédures, la Justice belge vient d’accéder à sa requête. Il sera donc transféré dans un hôpital du pays pendant 48 heures « pour faire ses adieux à sa famille » avant d'être euthanasié par un médecin (20 minutes).

    Ainsi un prisonnier qui déclare « être un danger pour la société » peut être exécuté à la faveur de la loi autorisant l’euthanasie en Belgique. Pour être volontaire (mais au fait, un malade psychique a-t-il le discernement requis par la loi elle-même ?), ce n’en est pas moins la peine de mort que la paisible et pacifique Belgique vient de rétablir dans le sillage de la légalisation de l’euthanasie. C’est ce que Mme Jacqueline Herremans, présidente belge de l'Association pour le droit de Mourir dans la Dignité, appelle « la solution de moindre mal» (Le Figaro). « Solution », n’était-ce pas déjà le mot qu’on employait il y a soixante-dix ans dans ce pays voisin de la Belgique pour en finir avec beaucoup de personnes jugées inutiles ou nuisibles ?

    La Belgique a ouvert la boîte de Pandore en autorisant l'euthanasie en 2002. On y enregistre actuellement 5 euthanasies par jour. Et l’escalade se poursuit : en février dernier, la Belgique est devenue le premier pays au monde où l’on peut euthanasier des enfants. Mais ce n’est pas encore assez pour les activistes du « droit à mourir » : la Société belge de soins intensifs réclame l'autorisation de l'euthanasie « non demandée » (une démarche logique, puisqu’on l’applique déjà aux enfants). Et il ne s’agit plus de mettre un terme à des souffrances jugées insupportables : « Raccourcir le processus de fin de vie par l'usage de médicaments comme les agents analgésiques/sédatifs peut parfois être approprié même en l'absence d'inconfort » peut-on lire dans un document publié par cette association en mai dernier (Aleteia).

    En attendant, Frank Van Den Bleeken fait des émules : 15 autres détenus demandent à être euthanasiés !  (Le Vif). Qu'importe s'il n'y a plus de bourreaux : des médecins feront le job...Mais la Justice belge aura-t-elle la largesse de leur accorder...cet élargissement, cette grande évasion ? Et si demain, Mehdi Nemmouche, le tueur du Musée juif de Bruxelles, demandait lui aussi à être exécuté au nom de ses « souffrances psychiques » ? Comme le disait le regretté Pierre Dac : « Quand les bornes sont franchies, il n'y a plus de limites »...

    Ref. Euthanasie : la Belgique rétablit la peine de mort…à la demande

     JPSC

    A lire également : C'est une peine de mort inversée

    et aussi : Euthanasie d'un détenu en Belgique, ou victoire de l'indignité

  • Malines, 27 septembre : manifestation contre les persécutions des chrétiens

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    2014_09_17_541928f551a82.pngAujourd'hui eux!
    Demain nous!
    Tous à Malines à 15h le samedi 27 Septembre 2014 Place du Veemarkt.
    Manifestation contre la persécution des Chrétiens !
    http://www.stopchristenvervolging.be/traduction-en-franccedilais.html

    MANIFESTE

    Le 27 SEPTEMBRE 2014, nous nous réunirons dans une action pour protester contre le génocide sur les chrétiens dans le monde entier et notamment en Iraq et en Syrie.

    Les participants adressent cet appel aux autorités, aux médias, aux universitaires et aux dirigeants d’église belges. Nous leur demandons instamment d’agir, chacun dans son domaine, avec beaucoup plus de fermeté pour faire cesser rapidement la persécution dramatique des chrétiens. À cet effet, nous pensons entre autres à une meilleure et plus vaste diffusion au grand public d’informations sur ces persécutions, à des aides concrètes, à des pressions diplomatiques, à des interventions militaires... Faute d’agir et de parler, nous devenons complices de ceux qui massacrent ces innocents. La persécution massive des chrétiens doit s’arrêter !

    Par persécution, nous entendons le vaste éventail de violences (mortelles), l’approbation ou l’acceptation tacite de toute forme de violence et toute collaboration à l’instigation à des sentiments d’hostilité à l’égard des chrétiens.

    Dans le monde entier, les chrétiens font l’objet de persécutions particulièrement cruelles et à grande échelle. Le fait que notre manifestation se focalise seulement sur les grandes persécutions de chrétiens, ne signifie nullement que la souffrance de tous les autres gens nous laisserait indifférents en tant que chrétiens. Nous osons prétendre que le christianisme se préoccupe partout et toujours de toutes les personnes opprimées qui sont oubliées ou ignorées par le monde. À présent, nous mettons toutefois l’accent sur les chrétiens, vu l’ampleur extraordinaire des persécutions et vu le fait que nos médias et nos politiques y prêtent beaucoup trop peu d’attention.

    Animée par un profond respect de tout le monde, notre manifestation refuse toute attitude hostile à l’égard des gens qui appartiennent à l’islam. Cela ne nous empêche pas de nous opposer absolument à l’adoption, où que ce soit, de l’État islamique et de la charia, ce qui constituerait la négation totale de tous les droits fondamentaux de l’homme.

    Nous sommes une PLATEFORME UNITAIRE CONTRE LA PERSÉCUTION DES CHRÉTIENS, qui a été fondée à la suite des événements à Mossoul. Plusieurs groupes, dont des catholiques et des évangéliques, ont décidé de collaborer à la création d’une plateforme aussi large que possible. Cette plateforme est une œuvre commune pour aider nos coreligionnaires persécutés. Il ne s’agit pas d’une initiative œcuménique, mais d’une collaboration à cette cause importante. En tant que mouvement, la plateforme n’a donc pas de spiritualité ni de théologie propre et elle n’y aspire nullement.

    Nous savons que les persécuteurs en Moyen-Orient utilisent une définition large de ce qu’est un chrétien. Ainsi voulons-nous réunir un vaste éventail de chrétiens et de sympathisants pour faire front contre ces violations des droits de l’homme et ces blasphèmes !

  • Quand une église bruxelloise revit

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    COMMUNIQUE DE PRESSE DES AMIS DE SAINTE-CATHERINE

     

    Les Amis de Sainte Catherine se réjouissent de la réouverture de l’église Sainte Catherine, ce samedi 20 septembre.  Ils remercient les 11.300 signataires de la pétition contre sa désacralisation et tous ceux qui sont intervenus pour sa réouverture, même si celle-ci est effectuée à titre « expérimental».

     

    Ils remercient également les plus de 70 bénévoles qui se sont activés depuis le 23 août pour sa remise en ordre et en état de propreté, totalisant déjà plus de 1000 heures de travail dans un bel élan d’enthousiasme et de fraternité œcuménique puisque des orthodoxes et protestants se sont joints spontanément à « l’opération tornade blanche » .

     

    Les Amis de Sainte-Catherine sont également très heureux de découvrir la Fraternité des Saints Apôtres qui ont reçu de l’archevêque de Malines-Bruxelles la charge pastorale de cette église pour une année au moins : ils sont touchés par le dynamisme évangélique, la serviabilité et la bonté de ces jeunes prêtres disposés à donner le meilleur d’eux-mêmes pour que cette église devienne un centre spirituel rayonnant ouvert à tous. Ils sont témoins du très bon accueil que leur réservent déjà les commerçants,  restaurateurs et autres riverains de l’église, manifestement ravis de la voir reprendre vie et de découvrir le visage qui l’animeront.

     

    Les Amis de sainte Catherine  espèrent que beaucoup de chrétiens offriront leurs services pour la renaissance de l’église, sa restauration complète, et son rayonnement au cœur de la cité.

     

    Les amis de Sainte-Catherine poursuivront bien évidemment leur mobilisation pour que cette église ne ferme plus jamais ses portes mais au contraire, les ouvre toujours plus largement et définitivement, pour le bien et la joie de tous.

     

    Pour info : derniers travaux d’aménagement et d’entretien ces jeudi, vendredi et samedi matin dans l’église  : n’hésitez pas à venir y rencontrer les prêtres et bénévoles qui préparent activement l’ouverture de samedi. Celle-ci aura lieu dès 14h pour les Journées du patrimoine , 18h pour la messe solennelle présidée par Mgr Léonard suivie d’un apéritif sur le parvis et d’un concert ouvert à tous au profit de l’église.

     

    « Dès réception des clés de l’église Sainte-Catherine, le 23 août, au lendemain de l’ordination des 3 premiers prêtres de la Fraternité des saints apôtres, des bénévoles de tous horizons se sont présentés pour la remise en ordre et en état de propreté de l’église, abandonnée depuis 3 ans. Des jeunes garçons et filles, des pères et mères de familles, une communauté de jeunes religieuses, une famille syriaque entière, dont certains membres sont orthodoxes, des jeunes garçons et filles arméniens protestants alertés par Facebook, tous venaient frapper à la porte de l’église pour offrir leur aide quelques heures ou jours durant. L’enthousiasme et l’activité débordante, dans une ambiance joyeuse et fraternelle resteront pour tous inoubliable. Pendant qu’un couple de retraités était juché sur les armoires de la sacristie pour les dépoussiérer, une jeune fille était perchée sur le maitre autel pour le bichonner, sa maman et sa cousine huilaient méticuleusement tous les recoins des boiseries, d’autres jeunes et mères de familles ciraient avec soin les confessionnaux, un père de famille grimpé sur une échelle redonnait aux vitres de la porte d ‘entrée tous son éclat, des jeunes adolescents accumulaient au fond de l’église l’équivalent de 2 containers de décombres, d’autres détachaient les tâches de cire aux pieds des statues de saints, d’autres encore récuraient et récuraient encore, à genoux, un sol peu reluisant, d’autres encore aidaient les prêtres à réinstaller les statues et chemin de croix mis à l’abri pendant la fermeture, une jeune styliste se chargea du tabernacle à rhabiller, etc… De temps à autre on entendait un cantique entonné spontanément par l’une ou l’autre voix angélique, les orgues qui reprenaient vie, et de tous côtés s’exprimait la joie de voir ce lieu reprendre vie. Au total, plus de 70 bénévoles ont offert plus de 1000 heures de services pour remettre l’église en état d’ordre et de propreté avant sa réouverture au culte. Il restera certes des espaces à réaménager et « habiller » d’œuvres d’art sacré , des investissements à envisager pour rendre l’église plus accueillante encore, pour la chauffer et poursuivre sa restauration intérieure et extérieure, mais la voilà certes propre et digne pour retrouver humblement mais joyeusement sa vocation cultuelle dès ce samedi 20 septembre, avec l’aide de toutes les bonnes volontés que les prêtres, à qui l’église est confiée, se feront une joie d’accueillir. Des restaurateurs riverains ont déjà annoncé l’une ou l’autre bouteille qu’ils offriront pour l’apéritif qui suivra la première messe officielle, à laquelle vous êtes tous bienvenus ».