La Semaine pour l'Unité des Chrétiens va bientôt se dérouler. Fort bien, mais de quel droit des responsables paroissiaux peuvent-ils décréter qu'à cette occasion la messe dominicale sera remplacée par une séance de prière inter-confessionnelle ? Depuis quand une prière oecuménique est-elle censée remplacer la messe dominicale et dispenser de l'obligation d'y prendre part ? Il faut en effet savoir qu'il s'agit de la seule messe célébrée le dimanche soir dans l'agglomération verviétoise et qu'il a été clairement annoncé que les fidèles ne devaient avoir aucun scrupule à assister à cette prière oecuménique en lieu et place de la messe du dimanche. Cela se passe à Verviers (Notre-Dame des Récollets) dans le diocèse de Liège...
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Une prière oecuménique en lieu et place de l'Eucharistie dominicale ?
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Euthanasie des enfants : accélération pour un passage en force (bulletin de l'I.E.B.)

Sommaire (cliquer sur les titres pour accéder aux articles)
Euthanasie des enfants : accélération pour un passage en force
Le contrôle de la loi euthanasie est déficient : manifestation des Dossards Jaunes
Handicap des enfants: bilan 10 ans après la réforme des allocations familiales spéciales
Filiation pour les couples homosexuels : l'avant-projet de loi abandonné
"La Prévention sida rate complètement sa cible", estime le Dr Alain Destexhe
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Euthanasie des enfants : Michel Schooyans dénonce un processus de corruption du droit
Lu sur l'Homme Nouveau que nous remercions d'avoir placé cet article en libre accès :
Euthanasie des enfants : vers une corruption du droit en Belgique
par Mgr Michel Schooyans
Alors qu’en France l’offensive en faveur de l’euthanasie est passée à une nouvelle vitesse, le projet belge de légaliser l’euthanasie pour les enfants démontre l’absence totale de limites de cette logique mortifère que décrypte Mgr Michel Schooyans, professeur émérite de l’Université de Louvain et membre de l’Académie pontificale des Sciences sociales.
Le piège d'une fausse compassion
Le 12 décembre 2013, le Sénat de Belgique adoptait un texte autorisant l’euthanasie des enfants dans certaines conditions. D’ici le printemps prochain, le texte devrait passer en Commission, puis au vote des députés, avant la dissolution des Chambres. Déjà en 1990, la loi sur l’euthanasie était passée, en Belgique, comme une lettre à la Poste, dans l’indifférence quasi générale. Plus que jamais la vigilance s’impose partout aujourd’hui, si l’on ne veut pas être vite confronté à de durs réveils. Voyez ce que nous apprennent les négociations actuellement en cours, en Belgique, pour légaliser l’euthanasie des enfants. Mus par une fausse compassion, des parlementaires proposent de « faire bénéficier » les enfants du « droit » à l’euthanasie. Ce bénéfice pourrait être revendiqué par des adolescents chavirant dans un épisode aux cœurs brisés, par des enfants victimes de la séparation de leurs parents, par des élèves peu doués et en mal d’emploi, par des délinquants chroniques habitués des prisons. Moyennant une procédure accélérée, ce nouveau « droit » serait accordé aux enfants porteurs d’un handicap physique ou mental. Les parents pourraient invoquer ce « droit » pour échapper au « fardeau » qu’ils devraient supporter durant toute leur vie.
Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau
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Au moins une distraction malheureuse...
De Mario Tossati, sur Vatican Insider, traduit par "Benoît-et-moi" :
BRUXELLES, PAS DE POURPRE. DOMMAGE
Marco Tosatti - 13/1/2013 - http://www.lastampa.it
Des goûts, on ne discute pas, et encore moins des cardinaux. C'est le privilège du Pape de choisir qui lui plaît; les cardinaux sont, par définition, ses conseillers, ses principaux collaborateurs, et cela le rend d'autant plus incriticable dans ses préférences.
Il n'est donc pas surprenant que, parmi les nouveaux cardinaux il y ait beaucoup de Latino-Américains, et que même parmi les Italiens promus à la pourpre, trois (Parolin, Baldisseri et Stella) ont fait une partie importante de leur carrière dans la diplomatie en soutane en Amérique du Sud.
Il n'est pas surprenant non plus que parmi les deux seuls européens diocèsains à recevoir la «barrette» il y ait Vincent Nichols de Westminster, élève et grand ami du conseiller du pape, le cardinal Cormac Murphy-O'Connor, son prédécesseur. Le Pape Bergoglio se fie au conseil des personnes à qui il fait confiance.
Il est surprenant, et regrettable que parmi les nouveaux cardinaux, ne figure pas André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, qui, dans le passé récent a été agressé physiquement deux fois pour la défense de la doctrine de l'Eglise. Il vit et travaille dans un contexte culturel parmi les plus complexe et difficile, aussi à cause des erreurs commises par les hommes d'Eglise dans le passé.Son absence dans la liste énoncée aujourd'hui peut apparaître, au moins, comme une distraction malheureuse.
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Manifestations et signes d'appartenance religieuse
Faut-il, lors de manifestations organisées autour de problèmes de société tels que l'avortement ou l'euthanasie, porter ostensiblement des signes d'appartenance religieuse? Cela fait débat. Une amie formule les observations suivantes qui nous paraissent procéder du meilleur bon sens :
Comment (ré)agir publiquement pour défendre une juste cause.
La stratégie à utiliser lors de manifestations publiques divise les uns et les autres. Nous n’avons aucun lieu en Eglise pour nous exercer à un tel discernement et exercice ; il est normal que les sensibilités divergentes affleurent ou s’entrechoquent, sachant que chacun pourra extraire de la Bible ou de l’enseignement de l’Eglise de quoi argumenter sa position. Restons cependant unis de cœur et de prière, même si nous ne tenons pas tous la même « place » ni position, dans ce combat/débat.
Permettez-moi d’apporter encore d'autres éclairages :
- Ce n’est pas parce que des organisateurs demandent une discrétion au niveau des signes religieux qu’il y a intolérance religieuse : le Christ a vécu Lui-même incognito pendant 33 (30 ?) ans dans un village de Palestine. Il ne se révèle pas à n’importe qui, n’importe quand, n’importe comment.
- Le Christ puis les apôtres n’annoncent pas la Bonne Nouvelle de la même manière quand ils s’adressent à des « juifs » (= croyants ») ou à des païens (= non croyants); en bref, pour « évangéliser » un juif, ils partent de Dieu, de la loi et des prophètes, mais pour évangéliser un païen, ils partent de faits concrets, de témoignages, d’argumentations philosophiques (branche totalement absente des cursus scolaires belges habituels, d’où notre difficulté à entrer dans le débat public), des « sciences humaines », etc. On ne « dialogue » pas de la même manière avec une culture encore quelque peu chrétienne (cfr Italie, Espagne, Pologne, …) que dans une culture hostile au christianisme comme en Belgique. La demande des organisateurs est dès lors tout à fait légitime.
- Nous argumentons trop souvent le rejet « du monde » devant la cause que nous défendons en nous présentant comme des victimes persécutées comme le Christ l’a été. Il y a sûrement une part de vérité : le disciple n’est pas au-dessus du Maitre. Mais nous ne considérons pas assez que nous sommes, nous, catholiques, responsables en partie de la haine que le monde nous porte. Il ne nous a pas encore pardonné (notamment) une morale rigide (mal) enseignée aux générations précédentes et les comportements sexuels meurtriers ou pervers de religieux (qui se prolongent aujourd’hui encore dans notre Eglise, couverts par nos évêques). Il est évident que toutes les lois qui blessent la famille et la vie sont une revanche du monde par rapport à un catholicisme qui a davantage blessé que construit. Plus nous exhiberons donc nos insignes religieux, plus nous exciterons ceux qui ne nous ont pas encore pardonné nos blessures ou crimes (récents ou plus lointains).
- La conversion la plus difficile à opérer est celle qui doit se vivre au sein de notre Eglise catholique belge : du simple fidèle à l’évêque, en passant par les assistants pastoraux et prêtres, il y a une grande proportion de catholiques qui n’acceptent pas la doctrine de l’Eglise sur les question éthiques, y compris l’avortement et l’euthanasie. (...) N’est-ce pas dans ce milieu religieux et ecclésial que ceux qui veulent mener un combat visiblement religieux doivent en priorité agir, convaincre, interpeller, dialoguer ? D’avance, nous les en remercions.
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Euthanasie des mineurs : faire vite avant la fin de la législature ?
C'est ce que l'on peut déduire de la lecture de ceci, sur le site de la RTBF :
Après avoir été voté en décembre au Sénat, le texte qui doit élargir l'euthanasie aux mineurs arrive cette fois à la Chambre. Il est à l'ordre du jour aujourd'hui en commission de la Justice. Les débats vont pouvoir commencer.
Au Sénat, les débats ont été longs. Plusieurs mois ont été nécessaires pour boucler le dossier, avec notamment beaucoup d'auditions de spécialistes. Un compromis a finalement été trouvé, limitant l'euthanasie aux mineurs pour les seules souffrances physiques.
Le texte a été adopté par une majorité différente, alternative à celle au pouvoir au niveau fédéral, avec les socialistes, les libéraux , les Verts et la N-VA.
Le CDH et le CD&V ont voté contre, estimant notamment que les partis favorables au texte avaient voulu précipiter les choses.
A la Chambre, aujourd'hui, le contexte est le même. Au Cd&V, notamment, on reste opposé à l'évolution décidée mais on explique aussi qu'on ne va pas faire de l'opposition pour faire de l'opposition. Le parti décidera ce matin s'il compte demander, par exemple, de nouvelles auditions.
Pour les partisans d'un vote à la Chambre, la loi serait alors définitivement adoptée, et l'agenda est d'ores et déjà serré. La fin de la législature est en effet prévue pour le début avril, pour cause d'élections.
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François : Les Antilles et Haïti auront leur cardinal
En revanche, Bruxelles, la capitale de l’Europe, ou les vénérables patriarcats de Venise et Lisbonne n’en seront pas pourvus : ainsi en a décidé le pape François. Le porte-parole de Monseigneur Léonard a fait part de la réaction de notre archevêque :Lu sur le site de « 7sur7 » :
« L’archevêque Léonard n’est pas déçu de ne pas figurer sur la liste des 16 nouveaux cardinaux qui seront prochainement créés, a déclaré dimanche son porte-parole, Jeroen Moens. Selon ce dernier, c’est une bonne chose que l’Amérique du Sud et l’Afrique soient à l’avenir mieux représentées au sein du collège des cardinaux. « C’est par exemple la première fois que les Antilles et Haïti auront un cardinal », a poursuivi le porte-parole selon qui la nouvelle liste rompt clairement avec la tradition. « Les évêchés de Venise, de Turin ou de Lisbonne n’auront pas non plus de cardinal », a-t-il pointé.
Le pape François a annoncé dimanche la création, lors d’un consistoire le 22 février prochain, de seize cardinaux électeurs (de moins de 80 ans), dont neuf viennent des pays du Sud et cinq de son continent, l’Amérique Latine. Au total 19 cardinaux seront créés si l’on tient compte des trois cardinaux de plus de 80 ans, qui ne sont donc pas électeurs.
Parmi ces derniers figure Loris Francesco Capovilla, l’ancien secrétaire privé de Jean XXIII, âgé de … 98 ans, indique la revue catholique Tertio».
Voir ici 16 nouveaux cardinaux: Mgr Léonard n'est pas déçu
Interrogé le 21 décembre dernier par la « La Libre Belgique » Monseigneur Léonard répondait notamment comme suit aux questions de Dorian de Meeûs et Christian Laporte :
"Lors de l’élection du pape François, vous aviez un peu caché votre enthousiasme. Quel est votre regard après 9 mois de pontificat ?
Il m’était difficile d’être enthousiaste, car c’était le seul des papabili que je ne connaissais pas. Depuis, je ne l’ai croisé que 10 secondes, mais mon regard est un peu différent. J’ai pu aussi lire de très très belles pages dans sa première lettre d'exhortation apostolique Evangelii gaudium . J’ai aussi pu voir la manière avec laquelle il s’adressait aux gens. Il touche leur cœur à travers un langage simple, quotidien.(…)
"Le Pape convoque un consistoire pour créer de nouveaux cardinaux en février. Comme la Belgique n'a plus de cardinal-électeur depuis que le cardinal Danneels a atteint ses 80 ans, pensez-vous que votre heure va sonner?
Peut-être...
"Vous l'espérez?
Je dirais plutôt "oui" parce que cela paraît se situer dans la ligne d'une tradition pas très longue de seulement un siècle et demi, ce qui n'est pas long dans l'histoire de l'Eglise, vous en conviendrez. Je comprendrais très bien qu'il soit désireux de nommer davantage de cardinaux venant des continents émergents, d'Amérique latine, d'Afrique, d'Asie. Je comprendrais cela parfaitement (…). "
Plutôt « oui » et ce fut clairement non…
JPSC
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François nomme ses cardinaux
Selon Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » de ce jour (extraits) :
« Ce n'est pas la révolution attendue, mais les seize nouveaux cardinaux électeurs choisis par François et dont il a révélé les noms, dimanche - aucun Français ne figure parmi eux - démontrent la volonté du Pape de donner plus de place aux prélats du Sud dans le sénat de l'Église chargé de conseiller et d'élire le successeur de Pierre. (…)
Le Pape est souverain en cette matière, ses choix sont donc le reflet de sa politique. La première liste de François était très attendue. Neuf des seize nouveaux cardinaux viennent ainsi de pays non occidentaux: Il y a cinq Latino-Américains (Argentine, Chili, Brésil, Haïti, Nicaragua), deux Africains (Côte d'Ivoire, Burkina Faso) et deux Asiatiques (Corée du Sud et Philippines). Cette proportion n'est pas spectaculaire mais elle a rarement été atteinte.
Aucun prélat des États-Unis retenu
François n'a toutefois pas pu faire moins que de nommer quatre Italiens, un Allemand et un Britannique. En revanche, mis à part un Canadien, aucun prélat originaire des États-Unis n'est retenu. Pour ce continent, comme pour cette promotion d'ailleurs, la prime a été donnée à l'Amérique latine.
Sur les six Européens, quatre sont des nominations «automatiques» en raison des fonctions occupées par ces personnalités - ce sont des «ministres» du Vatican. Ainsi de trois Italiens: le nouveau secrétaire d'État, Mgr Pietro Parolin, Mgr Beniamino Stella, préfet de la congrégation pour le Clergé, Mgr Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode des Évêques, et du préfet de la congrégation pour la Doctrine de la foi, l'Allemand Mgr Gerhard Ludwig Müller.
Par ce choix de curie minimaliste - François aurait pu nommer d'autres responsables de dicastères, comme le dominicain français Mgr Jean-Louis Bruguès, archiviste et bibliothécaire de la Sainte Église romaine -, ce pape inaugure une nouvelle voie où le chapeau de cardinal n'est plus nécessairement lié à un poste ministériel au Vatican. L'idée: privilégier les pasteurs de terrain dans le sénat de l'Église.
Si aucun Français n'a été retenu - Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, aurait pu l'être -, c'est que François considère que la France est suffisamment représentée avec huit cardinaux, dont quatre électeurs: Tauran, Vingt-Trois, Barbarin, Ricard.(…)
Ici : Le Pape nomme seize nouveaux cardinaux électeurs
La Belgique devra se contenter -dans le cadre du Benelux, dit-on- d’être « représentée » au sein du collège des cardinaux électeurs par l’archevêque d’Utrecht, le néerlandais Willem Eijk : vous connaissez ? Les craintes qu’exprimaient récemment, en privé, des amis de Mgr Léonard étaient donc fondées. Mais, qu’est-ce qui prévaut dans le choix des cardinaux : la géographie ou les qualités personnelles, à moins que ce ne soient les « orientations » du pouvoir en place ? JPSC
Voir également : http://www.atlantico.fr/decryptage/16-nouveaux-cardinaux-electeurs-que-nominations-francois-signifient-pour-eglise-nicolas-diat-951746.html
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Euthanasie : les dossards jaunes manifestent à Bruxelles
Lu ICI :Euthanasie: les Dossards Jaunes défilent à Bruxelles pour demander un meilleur contrôle de la loi
Alors que la Belgique est en passe de voter l’extension de la loi sur l’euthanasie aux mineurs, un collectif « les Dossards Jaunes » dénonce dans un communiqué de presse le manque de contrôle de la commission qui pour eux est en panne :« Selon l’aveu même du Président de la commission de contrôle, de nombreux cas d’euthanasie sont clandestins en Belgique et de nombreux médecins ne rentrent pas à la commission, les déclarations exigées par la loi…Sur 6000 cas d’euthanasies depuis 2002, aucun dossier n’a été transmis à la justice, ce qui est statistiquement étonnant. » Il s’interroge aussi sur la présence au sein de cette commission de seize membres de quatre membres de l’ADMD qui ne cachent pas leur militantisme: « Nous demandons la démission immédiate des membres de l’ADMD vu leur conception de leur mission de contrôle, qui est incompatible avec les termes de la loi. »
Ils étaient 500 aujourd’hui dans les rues de Bruxelles pour donner un carton rouge à la commission de contrôle. Le but est bien sûr de relancer le débat sur l’euthanasie et d’alerter les politiques sur les dérives actuelles :« Dès la semaine prochaine une lettre partira à tous les Présidents de partis politiques. Nous leur demanderons de réagir concrètement à nos propositions et nous les ferons connaître publiquement. Nous leur demanderons de s’occuper de manière prioritaire de ces questions et non d’une éventuelle extension d’une loi hors contrôle aux enfants.Nous leur demanderons également explicitement s’ils « couvrent » la conception que se fait l’ADMD de sa mission au sein de la commission de contrôle. » Le collectif ne compte pas s’arrêter et prévoit déjà d’autres actions et manifestations.
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Banneux - La Vierge des pauvres : un reportage sur KTO
DOCUMENTAIRE
Banneux - La Vierge des pauvresDiffusé le 10/01/2014 / Durée 52 mn
Banneux, 15 janvier 1933. Marie apparaît à la jeune Mariette Beco, 12 ans. Entre le 15 janvier et le 2 mars, " la Vierge des Pauvres " - c'est ainsi qu'elle se nommera - se manifestera à huit reprises à la petite voyante. Ce documentaire de 52' couleur, tourné sur place et enrichi de magnifiques images d'archives et de témoignages empreints d'émotion, nous raconte la belle histoire du sanctuaire de Banneux et nous conduit à mieux connaître celle dont l'existence fut à jamais bouleversée par les apparitions. On a coutume de dire qu'il suffit de se rendre à Banneux pour voir ce que la confiance, la prière et la foi peuvent réaliser. On comprend pourquoi chaque année des centaines de milliers de pèlerins, parmi lesquels 10.000 malades, viennent individuellement ou en groupe confier ici à Notre-Dame leurs souffrances et leur espérance en Celui qui est la source de toute Grâce. Ici, " la Vierge des Pauvres " les invite à " pousser les mains dans l'eau " de la source pour puiser en Jésus la vraie vie. Pousser les mains dans l'eau. Un geste d'humilité, d'obéissance, de confiance et d'abandon. Lors de sa visite au sanctuaire, le 21 mai 1985, Jean-Paul II a dit : " Les pauvres d'aujourd'hui - et il y a tant de manières d'être pauvre ! - se sentent chez eux à Banneux. Ils viennent chercher ici le réconfort, le courage et l'union à Dieu dans leur épreuve. J'encourage les pèlerins qui viennent prier ici celle qui, toujours et partout dans l'Église, reflète le visage de la miséricorde de Dieu ". Ce programme inoubliable atteste bien que, comme l'a dit le Pape, à Banneux, chaque pas que fait le pèlerin est un oui à Dieu.
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BXL, 12 janvier : carton rouge pour la commission de contrôle de l'euthanasie
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Euthanasie : le contrôle de la loi de 2002 est en panne
Une opinion parue sur lalibre.be :
"On verra dans les prochaines semaines si le débat de l’euthanasie des mineurs s’impose à la Chambre. Mais certains élus ont perdu de vue une question importante, à savoir que le contrôle de la loi de 2002 est en panne."
Une opinion d'Etienne Dujardin et Drieu Godefridi, respectivement coordinateur et porte-parole du collectif des "Dossards Jaunes".
On verra dans les prochaines semaines si le débat de l’euthanasie des mineurs s’impose à la Chambre. En effet, le programme de fin de législature est toujours lourd. C’est le moment de faire passer les dernières propositions socio-économiques avant les élections et il serait étonnant que la majorité souhaite se déchirer sur ce sujet. Différents partis auraient trop à perdre en soulevant ce dossier clivant à quelques semaines des élections alors qu’aucun d’entre eux ne le proposait dans son programme de 2010. Mais une « minorité bruyante», selon l’excellente expression de Philippe Moureaux, a décrété qu’il y avait urgence en la matière et qu’il fallait faire le forcing… est-ce cela le rapprochement du politique et du citoyen ?
De plus, les débats se suivent et se ressemblent , mais certains élus ont perdu de vue une question importante, à savoir que le contrôle de la loi de 2002 est en panne. Il y a quelques semaines, en séance plénière au Sénat, plusieurs sénateurs mettaient ce débat sur la table. Il est temps que l’ensemble des élus et des présidents de parti se saisissent de cette question, car la situation est problématique.
Le contrôle est totalement inefficient. Prenons pour preuve les paroles de Wim Distelmans, Président de la commission de contrôle de l’euthanasie et pro-euthanasie. Le 7 avril 2012, à la question de savoir pourquoi très peu d’euthanasies sont déclarées à la commission de contrôle du côté francophone alors que c’est une obligation légale et que c’est indispensable pour assurer le contrôle, il répond, dans une grand quotidien francophone : « Les médecins disposent pourtant de la possibilité de faire légalement aujourd’hui ce qu’ils devaient faire clandestinement hier ! Dans près de la moitié des cas, ils préfèrent la clandestinité.»
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