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Belgique - Page 288

  • Quand des jeunes MR veulent imposer la distribution de préservatifs dans des collèges

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    Lu ICI, un incident qui en dit long à la fois sur la détermination de politiciens à ne pas respecter les prérogatives des directions d'écoles, et sur la pauvreté des arguments que leur opposent des directeurs d'écoles (dites) catholiques :

    BRUXELLES Le président des jeunes MR accuse un directeur d’école de refuser une action de prévention pour des raisons politiques

    À l’occasion de la Journée Mondiale de lutte contre le sida, les jeunes MR de Belgique, en partenariat avec l’association Sida’sos, ont décidé de lancer une grande campagne d’information et de prévention, notamment en distribuant gratuitement des préservatifs.

    Au niveau local, Stéphane Obeid, conseiller communal et président de la section locale des jeunes MR, avait prévu de relayer cette action auprès des élèves de Ganshoren : "On voulait les sensibiliser à cette maladie, sans aucun message politique derrière." Il a donc contacté les deux établissements secondaires de la commune - le Centre scolaire Notre Dame de la Sagesse et le collège Sacré-Cœur - afin d’obtenir leur autorisation.

    Cependant, le directeur du Collège du Sacré-Cœur de Ganshoren, Jean-Marc Zocastello, par ailleurs échevin CDH à Tubize, s’est opposé à cette initiative. "Il m’a répondu que cela ferait double emploi avec l’action du CPMS (Centre psycho-médico-social, NDLR). Alors que je peux certifier que rien n’est fait pour les 5e et 6e secondaires", regrette le conseiller MR, qui a autrefois été élève de l’établissement. "Pour moi, il s’agit d’un refus pour des raisons politiques. Le directeur de cet établissement est affilié au CDH. Et à Ganshoren, ce parti est dans l’opposition", déplore-t-il.

    Des accusations que l’intéressé nie en bloc : "Qu’est ce que j’ai à voir avec la politique de Ganshoren ? Même si le CDH était dans la majorité, ça ne changerait rien du tout à ma décision. Nous sommes tous les jours sollicités pour des actions au sein de notre établissement et nous sommes contraints de faire des choix. J’ai refusé qu’il vienne distribuer des préservatifs devant mon établissement parce que son initiative n’a rien d’innovant. (?!) Et les élèves sont par ailleurs en période d’examen. Ils doivent se concentrer sur leurs études", s’indigne le directeur de l’établissement.

    Jean-Marc Zocastello rappelle encore que des actions pour lutter contre le sida sont menées en interne. Une convention avec le Planning familial de Laeken a notamment été signée. (ce qui n'augure pas grand chose de bon, ndB)

  • Enfin! Des élus belges se préoccupent du sort des chrétiens d'Orient

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    C'est une "contribution externe" qui paraît opportunément sur La Libre de ce jour. Elle est due à Vanessa Matz (sénatrice cdH) et à Georges Dallemagne (député fédéral cdH) et est intitulée : Que fait l'Europe pour les chrétiens d'Orient.

    Trois ans après le formidable espoir de démocratisation au Sud de la Méditerranée, la situation des minorités, notamment chrétiennes, est aujourd’hui un motif de grande inquiétude dans de nombreux pays bousculés par le "printemps arabe". Cela mérite une analyse détaillée et des initiatives politiques dans les pays concernés et en Europe.

    La cause des chrétiens d’Orient et des autres minorités nous concerne tous, au titre de la fraternité et au nom de la liberté. Le renoncement ou l’impuissance seraient intolérables devant cette tragédie quotidienne qui met en péril l’existence de communautés chrétiennes dans le monde musulman. Leur existence même nous paraît un enjeu de civilisation commun pour l’Europe et pour l’islam. Comme le disait récemment Shahira Mehrez, une Egyptienne de confession musulmane lors d’une réunion des femmes égyptiennes à l’Onu : "Nous savions bien que la confrérie - je ne veux pas les appeler ‘Frères musulmans’ parce que les musulmans c’est nous - commencerait par les chrétiens, les plus faibles dans la société, mais qu’ensuite ce serait au tour des chiites, des femmes, des pauvres et puis finalement de nous."

    Lire la suite sur LaLibre.be

    Voir également :

  • Minerval pour tous dans les Académies: le coup de gueule d'un professeur

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    POUR BEAUCOUP, LA CULTURE SE LIMITE A CELLE DES POMMES DE TERRE.

    A propos du minerval pour tous dans les Académies.

    C’est un prof en fin de carrière qui pousse aujourd’hui, non pas un cri de détresse, mais de dégoût.

    Sans vouloir faire d’amalgame, je pense qu’un grand nombre de nos politiciens n’ont aucune considération pour le monde culturel, le foot est sans doute plus rentable électoralement.

    Notre fonction d’enseignant n’est même pas considérée à sa propre valeur : quels sont les licenciés qui ne perçoivent qu’un salaire de régent ? Les profs de l’enseignement artistique bien sûr.

    Aujourd’hui, on s’attaque aux petits enfants, aux personnes en difficulté par leur handicap ou par leur situation précaire.

    17€, c’est vrai, ce n’est pas beaucoup, sauf que cela s’ajoute à beaucoup d’autres choses, les familles connaissent l’impact de la rentrée sur leur budget. Et puis demain, 20€, puis 25€, puis 30€ d’ici à, deux ou trois ans…

    Dans un pays, où le citoyen ne cesse d’ouvrir son portefeuille pour des taxes en tous genres, pour supporter un pays minuscule avec des ministres, des bureaux, des voitures, en veux-tu, en voilà, dans ce pays où de plus en plus de gens ont du mal à nouer les deux bouts, dans ce pays où l’on se plaint parfois de la difficulté d’intégrer les personnes d’origine étrangère (j’en ai eu plusieurs dizaines dans mes classes de formation musicale), voilà qu’une nouvelle fois, c’est le petit que l’on sacrifie.

    Je vous parlais du peu d’intérêt de nos responsables politiques, en voici un exemple : j’ai été durant 12 années le président (bénévole) d’une section du cdH, j’ai donc tout naturellement contacté ce parti afin de pouvoir rencontrer son président, envoyé un e-mail à son secrétariat et donné plusieurs coups de téléphone en prenant soin de laisser mes coordonnées : aucune réponse, même pas un accusé de réception.

    De plus, ces braves gens qui travaillent dans leurs beaux bureaux, n’ont aucune vue sur la réalité du terrain, la mise en œuvre de cette  décision va  être bien difficile à réaliser, il faudra que la ministre offre quelques boites de Dafalgan à nos directions et à notre personnel administratif, mais c’est l’aspect social de la chose qui est écœurante.

    Et si les partis politiques qui touchent plusieurs millions d’euros de subventions nous donnaient un coup de main pour pouvoir continuer à laisser nos enfants s’enrichir par la culture, ils pourraient, par exemple, augmenter la cotisation de leurs membres et verser la différence pour soutenir notre enseignement. Tiens, le stade Roi Baudouin, ne me semble pas si vieux, il parait qu’il est obsolète, il avait pourtant coûté beaucoup d’argent, combien va coûter le nouveau ? Je suis contre le sport ? Pas du tout, je constate simplement les démesures,.

    Voilà, j’ai fini de râler, et on me demande si je ne regrette pas de quitter mes fonctions de prof, allons donc…

    Michel Van den Bossche

    Professeur d’orgue et de formation musicale, Ath, Forest et Enghien.

    Si vous partagez ces quelques lignes avec moi, diffusez-les partout où vous le pourrez.

    Signer la pétition

  • Euthanasie : le naufrage belge

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    Famille Chrétienne consacre un dossier aux dérives d'une législation qui ne cesse de repousser les limites de la pratique de l'euthanasie en Belgique.

    On peut y accéder en ouvrant le pdf où se trouve reproduit cet article.

  • Catherine Fonck dénonce le projet de légalisation des salles de shoot

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    Lu ICI :

    Légaliser les salles de shoot: "Totalement irresponsable"

    La députée, et médecin de formation, Catherine Fonck (cdH) a estimé lundi soir que la proposition de loi déposée par le sénateur-bourgmestre de Liège, Willy Demeyer, sur la légalisation des salles de consommation de drogue est un projet "totalement irresponsable, voire criminel" du PS.

    "Légaliser les salles de 'shoot' serait une grave erreur de santé publique", s'insurge la députée, cheffe de groupe cdH à la Chambre. "La drogue est un véritable cancer de la société. Or le PS laisse entendre que la drogue n'est pas un problème. Mais croire qu'accepter la toxicomanie, que donner les moyens de consommer, va aider les personnes à s'en sortir est un leurre".

    Catherine Fonck affirme qu'il faut lutter radicalement contre la drogue, et qu'il faut le faire en respectant trois grands points: renforcer le volet préventif dès le plus jeune âge "en impliquant les parents et les écoles", accompagner individuellement et intensément, sur le plan médico-social, chaque usager de drogues, et enfin lutter contre les trafics de drogue en prônant une tolérance zéro.

    "Si on légalise les salles de 'shoot', ce sont les trafiquants de drogue qui vont se frotter les mains", avertit la députée. "Sans compter qu'installer de telles infrastructures pourrait créer de l'insécurité dans les quartiers".

    Pour Catherine Fonck, la proposition de M. Demeyer "accentuerait les dépendances alors qu'il faut au contraire aider les gens à sortir de ces dépendances."

    Willy Demeyer, sénateur-bourgmestre de Liège, a annoncé lundi soir qu'il venait de déposer deux propositions de loi visant à parfaire la prise en charge des usagers de drogues. La première concerne la légalisation des salles de consommation et la seconde celle du traitement assisté par diacétylmorphine.

  • Euthanasie des enfants : le combat des Veilleurs continue

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    SIGNEZ LA PETITION ET REJOIGNEZ LES VEILLEURS 
    DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE 
    LES DIMANCHES A 16H ET LES MARDIS A 19H

    Comme nous le craignions, la proposition de loi ouvrant l'accès de l'euthanasie aux enfants, sans limitation d'âge, a été votée le mercredi 27 novembre en Commissions réunies de la justice et des affaires sociales du Sénat, avec le soutien des membres MR, PS, ECOLO, OpenVLD, sp.a, N-VA et Groen. Le CdH et le CD&V ont voté contre.

    La proposition devra encore être votée en séance plénière au Sénat, puis être transmise à la Chambre où elle sera discutée en commission. Cela peut encore prendre du temps.

    Notre action se poursuit !

    Deux choses à faire :

    - Rejoindre les veilleurs tous les dimanches à 16h et tous les mardis à 19h devant le Palais de justice.

    Signer la pétition en ligne.  Les enfants ont le droit de voir leur souffrance - et celle de leurs proches – accompagnée et soulagée, mais sans recourir à l’euthanasie. Tout comme les adultes, les enfants ont droit à la vie, comme le souligne la Déclaration universelle des droits de l’homme, la Déclaration européenne des droits de l’homme et d’autres grands textes signés par la Belgique.  

    http://citizengo.org/en/719-stop-euthanasie-voor-minderjarigen-stop-euthanasie-des-mineurs  
    (ZIP= code postal votre domicile).

    Vous pouvez aussi signer via Facebook :

    http://www.facebook.com/stopeuthanasiemin

    Davantage d’informations sont disponibles sur notre site 
    http://www.actiegezin-actionfamille.be/welkom-accueil?lang=fr 
    et sur le site http://www.euthanasiestop.be/?lng=fr

    Action pour la famille tient à remercier très vivement toutes celles et ceux qui ont signé la pétition, se sont joints aux veilleurs et nous ont fait un don, et que nous n’avons malheureusement pas la possibilité de remercier personnellement.  A toutes et à tous, un tout grand merci !

    Action pour la famille asbl

    Michel Ghins, président

    Action pour la famille asbl est une association citoyenne, pluraliste et indépendante qui ne reçoit aucune subvention d’organisations publiques ou privées. 
    Si vous souhaitez soutenir notre action, faites un don sur le compte d’Action pour la famille asbl : 363 0704704 39 
    IBAN : BE13 3630 7047 0439 – BIC : BBRUBEBB

  • Koekelberg, 20 décembre : concert de Noël au profit des "Amis d'Accompagner"

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    Affiche concert de Noel 2013 définitive plus.jpg

  • Religions et stéréotypes : y a du pain sur la planche !

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    Un "kot à projet" de Louvain-la-Neuve (Kapharnaüm) a réalisé cette video sur les stéréotypes à partir d'une enquête en "micro-trottoir". C'est éclairant et ça en dit long sur la perception (inspirée en grande partie par les médias) que le commun des mortels peut avoir des religions et de la religion catholique en particulier. C'est révélateur et cela nous donne une idée de l'effort qui doit être accompli pour rectifier ces jugements injustes et stéréotypés. A ce niveau, le pape François apparaît comme un modèle susceptible de faire passer une image positive du christianisme. Au boulot, donc ! En Avent!

  • Sur Euthanasie Stop (27/11/2013)

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    AUJOURD'HUI SUR EUTHANASIE STOP - 27/11/2013Commission éthique de l’Association belge des Praticiens de l’Art Infirmier (ACN)

    A propos de l'euthanasie sur les mineurs : position de l'ACN

    Publié par Commission éthique de l’Association belge des Praticiens de l’Art Infirmier (ACN - Association belge des Praticiens de l'Art Infirmier)

    L'élargissement de la loi de 2002 dont il est actuellement question suscite chez beaucoup d'infirmières et d'infirmiers des interrogations au niveau juridique et au niveau déontologique - éthique. Au niveau juridique, s'agit-il d'un simple "élargissement" de la loi de 2002 ? Au niveau déontologique et éthique, la gestion médicale des fins de vie doit-elle être définie par le seul réflexe "faire le maximum" ou doit- elle également donner une place à une réflexion sur la pertinence de maintenir de...

    Lire « A propos de l'euthanasie sur les mineurs : position de l'ACN »

    Le médecin doit-il suggérer aux parents l'euthanasie de leur enfant ?

    Publié par Béatrice BOROM (Educatrice)

    « Après la mort de mon enfant, j'ai compris de l'intérieur cette réaction des rescapés des camps de concentration : j'avais le sentiment de vivre une expérience tellement effroyable, qu'elle resterait indicible parce que personne ne pourrait jamais comprendre » disait une maman 10 ans après la mort naturelle de son fils. Et si, pour son enfant malade, elle avait accédé à la suggestion* des médecins pour que son enfant soit euthanasié, serait-elle mieux portante aujourd'hui ? Elle devrait alors...

    Lire « Le médecin doit-il suggérer aux parents l'euthanasie de leur enfant ? »

    Les écolos ont raison...: les parents ne doivent pas avoir droit au chapitre

    Publié par Marie-Laure BRUNIER (Employé)

    Les Ecolos sont logiques dans leur position lorsqu'ils disent « Pas besoin de l'accord des parents pour l'euthanasie de leur enfant » En effet, si l'on accorde l'euthanasie à un mineur, c'est reconnaître quelque part qu'il est « adulte » et assez mature pour se débrouiller tout seul dans sa décision. Il s'apparente à un « adulte majeur » pour ce « droit » bien spécifique de demander à être euthanasié. Alors, pourquoi donc, faut-il encore obtenir l'accord de tiers, d'autres adultes, fussent-ils...

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    Confusion dans les amendements proposés

    Publié par Michel FRIPPIAT (Neuropsychiatre, Dinant)

    Dans le projet de loi, la notion de discernement de l'enfant est aussi confuse que celle de la simple mise au courant ou... l'accord (minimal) des parents, sans parler de l'absence de limite d'âge ! La triangulation de l'équipe soignante, des parents et de l'enfant n'est-elle pas suffisante pour orienter vers d'éventuels soins palliatifs ? Faut-il légiférer et y a-t-il urgence ? Une loi "Léonetti" adaptée ne serait-elle pas amplement suffisante ? Les risques de dérive ont-ils été évalués et la di...

    Lire « Confusion dans les amendements proposés »

    Découvrez nos autres articles en Néerlandais :

    Euthanasie bij minderjarigen

    Publié par Stefaan VAN GOOL (Kinderneuro-oncoloog, KULeuven)

    In de omschrijving van euthanasie volgens de huidige wetgeving zijn de volgende begrippen essentieel: a) 'opzettelijk levensbeëindigend handelen', b) 'door een andere dan de betrokken patiënt', c) 'op diens schriftelijk verzoek', d) 'bekwaam om op redelijke wijze over zijn belangen te oordelen', e) 'een door ziekte of ongeval ongeneeslijke aandoening', en f) 'het lijden kan op geen enkel andere manier gelenigd worden'. De wet betreffende de patiëntenrechten (artikel 12 van de wet van 22 au...

    Lire « Euthanasie bij minderjarigen »

    Willen kinderen euthanasie of zijn het de ouders ?

    Publié par Claudine de LOPHEM (Huismoeder)

    Graag het advies van wie met zieke kinderen werkt in het ziekenhuis. Een ziek kind, een gehandicapt kind haalt heel je leven overhoop. Sommige papa's vluchten, ze kunnen het niet aan en dat staat de moeder er alleen voor; ze kunnen niet gaan werken, noch ontspanning zoeken buitenshuis. Als die voor "euthanasie" van het kind kiezen, is het voor een deel te wijden aan ons, de omgeving die er niet voldoende hulp biedt met woord en daad en vooral een luisterend oor. Je kind zien lijden is v...

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  • Liège, 5 décembre - 16 mars : châsses du Moyen Age à nos jours

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    Affiche chasse.jpg

  • Des femmes cardinales ?

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    Dans une interview accordée au Soir Magazine, Mgr Léonard a tenu des propos qui en surprendront plus d'un :

    Vous manquez aussi de prêtres pour garnir vos églises. La solution ne serait-elle pas de permettre l’ordination des femmes ? 

    « Le manque de prêtres est très relatif. À Bruxelles et dans le Brabant par exemple, on ne manque pas de prêtres… » 

    Mais on doit aller les chercher jusqu’en Afrique pour en avoir…

    « On a toujours fait cela dans l’église! Qui a évangélisé nos régions ? Pas des Bruxellois, mais des Irlandais, des Italiens, des Allemands… l’église est une multinationale. Nous avons nous-mêmes exporté des prêtres belges en Asie ou en Afrique. C’est une église universelle. » 

    Et ce vivier potentiel de femmes très motivées, professeurs de catéchisme, etc. toutes prêtes à devenir prêtres, curés de paroisse ? 

    « J’ai mon propre vivier, une cinquantaine de jeunes hommes pour le diocèse qui se préparent à devenir prêtres. Ce n’est pas mal, je vais pouvoir en ordonner cinq ou six par an. C’est déjà un renouvellement. » 

    Oui, mais les femmes... «

    C’est une question oiseuse. Jean-Paul II a dit lui-même en son temps que l’Église ne se sentait pas autorisée à ordonner les femmes. L’Église prend au sérieux la polarité du masculin et du féminin. Dans l’Évangile, Jésus se présente explicitement comme l’époux venu épouser l’humanité. Face à Dieu, celle-ci est féminine. Le prêtre est dans le rôle du Christ époux, un rôle qu’une femme peut difficilement remplir. » 

    Quel rôle pour la femme alors ? 

    « Tout le reste ! Moi, je cherche plutôt la place des hommes dans l’Église ! Quand je réunis les œuvres paroissiales, les catéchistes, les enseignants de religion, les visiteurs de malades, ce sont à chaque fois essentiellement des femmes qui occupent ces fonctions. Vous surestimez le sacerdoce. Il est bien d’autres fonctions importantes. Cela dit, j’aimerais qu’au plus haut niveau, et je compte sur le pape François pour le faire, il y ait plus de femmes dans la Curie romaine, qu’il y aient des préfètes par exemple ou mieux, des cardinales! Je vous le rappelle, même si tous les cardinaux sont évêques actuellement en théorie, des laïcs peuvent être élevés au rang de cardinal, alors pourquoi pas des femmes? Donc je dirais: des femmes prêtres, non! Des femmes cardinales, oui! C’est un bon slogan, mais il sonne moins dans la presse que de prétendre que le pape dit non à l’ordination des femmes! Jean-Paul II a tranché et c’est une question qui ne sera pas à l’agenda du nouveau pape. » (...)

  • Les représentants des grandes religions chrétiennes, musulmane et juive déplorent le vote de la proposition de loi sur l'euthanasie des mineurs

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    Lu sur Radio Vatican :

    En Belgique, la proposition de loi visant à étendre le cadre légal autorisant l'euthanasie a été adoptée ce mercredi par la Commission des Affaires sociales et de la Justice du Sénat, qui en débattait depuis plusieurs mois. Elle sera soumise pour adoption, probablement dans les prochains mois, au vote des deux chambres du Parlement belge. Le texte prévoit qu'un mineur peut demander à bénéficier de l'euthanasie s'il fait face à des souffrances physiques insupportables et inapaisables, en phase terminale. Il doit pour cela être conseillé par une équipe médicale et recevoir l'accord parental. Les souffrances "psychiques" insupportables, qui ouvrent la voie à l'euthanasie pour les adultes, ont été écartées pour les mineurs par les sénateurs.

    Si le projet de loi était adopté, la Belgique suivrait l'exemple des Pays-Bas où l'euthanasie des mineurs est autorisée depuis 1998. Le projet de loi est soutenu par la grande majorité des partis de la majorité et de l'opposition, à l'exception des centristes démocrates chrétiens flamands et francophones, membres de la majorité gouvernementale.

    Pour le père Tommy Scholtès, porte-parole de la conférence épiscopale de Belgique, cette décision est triste et regrettable :RealAudioMP3

    Les représentants des grandes religions chrétiennes, musulmane et juive, ont exprimé leur opposition dans un message commun et leur "vive inquiétude face au risque de banalisation" de l'euthanasie. En voici le texte :

    Ce 27 novembre 2013, nous ne pouvons qu'exprimer notre déception et notre tristesse. 

    Nous partageons l'angoisse de parents si un enfant arrive à une fin de vie prématurée et, particulièrement quand il souffre. Nous croyons cependant que les soins palliatifs et la sédation sont une manière digne d'accompagner un enfant qui meurt de maladie. Des médecins praticiens, oncologues ou intensivistes, nous l'ont clairement affirmé. Ecoutons-les. 

    Nous plaidons pour un arrêt de l'acharnement thérapeutique et pour le remplacement des soins curatifs par des soins palliatifs. 

    Nous croyons que nous n'avons pas le droit de laisser un enfant souffrir : c'est pourquoi la souffrance peut et doit être soulagée. La médecine en a les moyens. 

    Ne banalisons pas l'acte de donner la mort alors que nous sommes faits pour la vie. 

    Aimer jusqu'au bout demande un immense courage, 

    Mettre fin à la vie est un acte qui non seulement tue, 

    mais détruit un peu plus les liens qui existent dans notre société, 

    dans nos familles, en proie à un individualisme grandissant. 

    Entourons et aimons les malades et leurs familles, ainsi que les soignants, 

    et si la maladie l'emporte, qu'elle soit accompagnée de notre affection intense et par l'irréductible respect de la vie. 

    Rabbin Albert Guigui, Grand Rabbin de Bruxelles

    Chanoine Robert Innes, président du Comité Central de l'Église Anglicane en Belgique

    Monseigneur André-Joseph Léonard, président de la Conférence Épiscopale de Belgique

    Monsieur Geert Lorein, président du Synode Fédéral des Églises Protestantes et Évangéliques de Belgique

    Métropolite Panteleimon Kontogiannis, Exarque du Patriarcat Œcuménique de Constantinople (Église Orthodoxe)

    Monsieur Semsettin Ugurlu, président de l'Exécutif des Musulmans de Belgique

    SIPI - Bruxelles, mercredi 27 novembre 2013

    Au Soir Magazine, Mgr Léonard a redit son opposition la plus totale à ce projet voté en commission :

    « Nous sommes dans une situation paradoxale. Dans beaucoup de domaines de la vie, un mineur d’âge est considéré légalement comme inapte à prendre des décisions majeures, il ne peut pas se marier, ne pas aliéner des biens importants, est limité dans ses activités économiques, mais il serait apte à décider de sa propre mort ? Je ne vois pas la logique là-dedans. D’après les spécialistes, les demandes d’euthanasie de la part de mineurs sont rarissimes. C’est malsain de faire une législation à propos de cas très exceptionnels pour lesquels une jurisprudence peut suffire. Je pense aussi que, pour les adolescents concernés, il y a d’autres moyens de leur épargner des souffrances pénibles. On est tous d’accord qu’il faut éviter autant que possible à des enfants de souffrir mais nous avons en Belgique, pays pionnier en la matière, des soins palliatifs très performants, des moyens de sédation équilibrés, un arsenal de moyens qui élargit encore la faculté de guérir de quelqu’un. » 

    Débrancher, c’est faire mourir ? 

    « On est tous d’accord que le refus d’aller dans le sens de l’euthanasie ne signifie pas qu’on se réfugie dans l’acharnement thérapeutique. Il faut soigner aussi longtemps qu’il y a une espérance raisonnable de guérison, d’amélioration, mais quand la vie d’un être humain est entièrement suspendue à des machines et qu’il n’y a pas d’espoir fondé de récupération, on n’est pas tenu de prolonger quelqu’un par tous les moyens techniques disponibles. L’acharnement thérapeutique est aussi malsain que la volonté délibérée de faire mourir quelqu’un. La mort fait aussi partie de l’existence humaine, il ne faut pas absolument par tous les moyens la faire reculer. »