Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Belgique - Page 309

  • Le tragique destin d’un roi improbable

    IMPRIMER

    Le 21 juillet prochain, la Belgique aura un nouveau roi. Au son d’un minimum de tambours et trompettes, crise oblige. Après le retrait d’un vieux roi fatigué, son fils devra assurer la relève dans des circonstances telles que personne ne voudrait se tenir à sa place. A quelle figure sera-t-il tenté de s’identifier ? A celle, noble et émouvante, de son oncle, le roi Baudouin, qui porta la croix d’une charge assumée dans des circonstances terribles et qui sut, jusqu’à la fin, rester fidèle à sa foi et à ses convictions quitte à mettre en jeu son trône plutôt que d’apposer sa signature au bas d’une loi inique sanctionnant la destruction de l’embryon dans le sein maternel ? Ou à celle d’un père qui, plutôt que de surfer sur la vague de ferveur monarchique qui suivit le décès de son frère, se résigna à servir de royale caution à la transformation d’un pays en laboratoire des lois les plus libérales et dont les seules impatiences furent suscitées par l’incapacité de la classe politique à le doter d’un gouvernement ? Le règne d’Albert II correspond à ce moment de déliquescence où la Belgique, du libéralisme social de Verhofstadt au socialisme libéral de Di Rupo, a sombré dans toutes les dérives d’un désordre éthique généralisé coïncidant avec une répudiation systématique de son identité catholique. C’est au cours de ces années également que l’unité du pays s’est délitée au point que l’on se demande aujourd’hui s’il pourra survivre aux prochaines élections.

    Philippe au palais royal fait singulièrement penser, mutatis mutandis, à Louis XVI aux Tuileries, lorsque le gouvernement révolutionnaire, ayant doté la France d’une constitution, voulut imposer au roi un rôle qui devait l’amener à sanctionner des lois inconciliables avec sa foi catholique et ses convictions monarchiques. On connaît la suite tragique des évènements et, bien sûr, on n’imagine pas un tel dénouement dans le scenario de la Belgique de demain. Il n’empêche que les loups campent déjà autour du trône sans se cacher. Le terrain est préparé depuis longtemps. La timidité et les hésitations du prince ont été exploitées à satiété. Mais le sale travail de certains journaleux est allé bien au-delà de cela puisqu'on n'a pas hésité à s’en prendre à sa vie privée et familiale en des termes tels qu’aucun père de famille n’aurait pu le supporter. Mais il y a aussi la pression exercée sans relâche par des « constitutionnalistes » bien en vue pour signifier au futur roi dans quelles limites institutionnelles on entend bien l’enfermer. Et ne sera-t-il pas contraint à s’y résigner, lui qui devra s’engager solennellement à « observer la constitution et les lois du peuple belge » ? Et puis, il y a cette présence haineuse de ceux qui, au nord du pays, sont décidés à en finir avec la monarchie pour faire triompher leurs revendications nationalistes.

    Bref, il faut être terriblement courageux pour accepter de prendre la relève en de telles circonstances à moins d’être résigné d’avance à consentir à toutes les limitations auxquelles le futur souverain sera inévitablement soumis. Le ton est déjà donné par ces restrictions financières apportées au fonctionnement de la monarchie et par le pauvre décorum qui entourera l’accession au trône en ce 21 juillet où l’on fêtera du même coup la fête nationale, le départ d’Albert II, ses vingt ans de règne et l’avènement du nouveau souverain. Avec un maigre défilé militaire qu’il faudra bien étoffer avec quelques effectifs de la protection civile, de la police et des pompiers, sur une place des Palais où l’on a rebouché en toute hâte les trous provoqués par l’affaissement des égouts. Pourvu que cela tienne !

    (A l'appui de nos dires et confirmant nos appréhensions, on pourra lire ce "papier" commis par un journaliste du Vif.)

  • Aujourd'hui sur Euthanasie Stop - 8/7/2013

    IMPRIMER

    L'évolution de la législation concernant l'euthanasie. Où en sommes-nous et jusqu'où aller?

    Publié par Dr Georges CASTEUR (Huisarts, Oostende)

    Lire « L'évolution de la législation concernant l'euthanasie. Où en sommes-nous et jusqu'où aller? »

     

    Ce plat pays pour qui ils ont donné leur vie...

    Publié par Jean PIRNAY (Ingénieur process informations)

    Lire « Ce plat pays pour qui ils ont donné leur vie... »

     

    La vie de l'être humain : un bien sacré à respecter à tout prix

    Publié par Micheline van HOOREBEKE (Indépendante)
    Lire « La vie de l'être humain : un bien sacré à respecter à tout prix »


    Découvrez nos autres articles en Néerlandais : 

    Minderjarigen : Euthanasie blijft verdelen

    Publié par Euthanasiestop.be in de PERS (Pers)

    Lire « Minderjarigen : Euthanasie blijft verdelen »

      

    Ter BESCHERMING van de bewoners

    Publié par Johan LIEVENS (Jurist)
    Lire « Ter BESCHERMING van de bewoners »

  • BXL 11-13 octobre 2013 : 2nd European Encounters

    IMPRIMER

    home.jpg

    cliquer sur le logo pour accéder au site des EE

    La Foi et les valeurs chrétiennes dans la vie active

    INVITATION

    Si vous avez entre 25 et 45 ans

    Si vous voulez vivre votre foi au quotidien

    Si vous voulez donner de l’intelligence à la foi de votre coeur
    et comprendre l’actualité et l’urgence du message du Christ aujourd’hui

    CES RENCONTRES SONT FAITES POUR VOUS !

    télécharger le dépliant du programme en pdf

  • L'impératrice Zita à Ter Ham (Steenokkerzeel)

    IMPRIMER

    Un ami a la gentillesse de nous adresser le message suivant :

    Les lecteurs de belgicatho qui s'intéressent à la famille impériale des Habsbourg et plus particulièrement à l'impératrice Zita (1892-1989) pourront lire l'entrefilet paru récemment dans le périodique "Den Beiaard" édité par la commune de Steenokkerzeel dans le Brabant flamand: le dimanche 8 septembre, à l'occasion du 25e anniversaire de la journée du patrimoine, la commune de Steenokkerzeel, le conseil de la culture et le cercle historique ouvrent le château "Ter Ham" au grand public.

    Sans titre.mg.pngDes visites guidées du château seront organisées par le cercle historique "Ter Ham". Dans la cour intérieure se joueront également des scènes du Moyen Age tardif (XIV et XVè siècles).
    Sera évoquée également la dernière habitante célèbre du château, l'impératrice Zita qui, exilée avec ses huit enfants dans les années 30, séjourna dans notre pays.

    Nous vous en dirons davantage un peu plus tard, mais vous pouvez déjà noter la date dans vos agendas: le dimanche 8 septembre 2013!

    Source: "Den Beiaard, infomagazine Steenokkerzeel, editie juli-augustus 2013"
     
    En marge du texte, on peut noter que l'impératrice Zita est décédée en odeur de sainteté, et qu'un procès en béatification la concernant est ouvert dans le diocèse du Mans.
    On lira avec intérêt l'ouvrage de Jean Sévillia qui lui est consacré (Zita, impératrice courage); on pourra également se référer au très beau film de Carine Poidatz (Zita, princesse servante), accessible sur KTO.
  • Aujourd'hui sur Euthanasie Stop (3/7/2013)

    IMPRIMER

    En réponse à l'Edito de Béatrice DELVAUX dans Le Soir du 21 juin 2013

    Publié par Carine BROCHIER (Coordinatrice de projets)

    Lire « En réponse à l'Edito de Béatrice DELVAUX dans Le Soir du 21 juin 2013 »

      

    A vous, les parents qui souffrez de la maladie de votre enfant...

    Publié par Viviane le POLAIN (Une maman)

    Lire « A vous, les parents qui souffrez de la maladie de votre enfant... »

     

    Qu'elle soit morale ou physique, la souffrance a de tout temps suivi l'humanité comme son ombre

    Publié par François TRUFFIN (Directeur nursing adj.)

    Lire « Qu'elle soit morale ou physique, la souffrance a de tout temps suivi l'humanité comme son ombre »

     

    Moi quand je serai démente je veux être aimée, pas tuée !

    Publié par Anne-Chantal ANDRE-DUMONT (Etudiante)
    Lire « l Moi quand je serai démente je veux être aimée, pas tuée ! »

    Découvrez nos autres articles en Néerlandais : 

    Beslissing van minderjarigen en dementerenden

    Publié par Frans de SUTTER (em. magistraat)

    Lire « Beslissing van minderjarigen en dementerenden »

      

    Steeds kouder in de Vlaamse sterfkamer

    Publié par Opinie in de Pers (N/O)
    Opinie uit De Standaard, 26/06/2013

    Lire « Steeds kouder in de Vlaamse sterfkamer »

  • D'Albert II à Philippe Ier

    IMPRIMER

    Excellent billet de notre ami l'abbé Eric de Beukelaer, sur son blog, consacré à l'abdication d’Albert II, roi des Belges et à l'avènement de Philippe

    « Le Roi n’est pas mort. Vive le Roi ».

    Monarchie

    Je suis plutôt monarchiste. Non pas par raison: « parce qu’en Belgique, c’est nécessaire pour que le pays n’explose pas ». Non pas par passion: « parce que sans le Roi, pas de pays ».  Si je suis plutôt monarchiste, c’est parce que je pense que la monarchie constitutionnelle est une institution qui colle assez bien avec la nature humaine. Nous avons une moitié du cerveau plus rationnelle et l’autre plus émotionnelle. La raison doit commander, mais l’émotion nous irrigue et dirige bien plus que nous n’aimions l’avouer. (En cela, je rejoins une tradition philosophique qui passe par saint Augustin, Freud et, plus récemment, Michel Onfray). La raison est ce qui pousse à reconnaître la souveraineté du peuple, le choix politique par élection libre, le pouvoir législatif au parlement, la liberté d’opinion et de presse, etc. Mais, en monarchie, l’émotion reçoit une place constitutionnelle, de par l’alliance entre un pays et une famille. A chaque catastrophe ou victoire nationale, le Roi est là. Ce faisant, le souverain incarne l’identité nationale avec plus d’efficacité que n’importe quelle manifestation républicaine.

    Lire la suite sur le blog d'Eric de Beukelaer

    La fonction royale est plus qu’une fonction politique et, comme l’a dit  opportunément le Cardinal Danneels le jour des funérailles du Roi Baudouin, il y a même des rois qui sont plus que des rois mais des bergers pour leur peuple. Cette sacralisation de la monarchie n’est nullement inscrite dans la constitution belge, d’allure fort libérale, pas plus que l’assimilation de la royauté à une forme de paternité. Celle-ci procède du sentiment populaire qui, par une sorte d’instinct venu du fond des âges, cherche à incarner le pouvoir, lui donner un visage humain fondé sur la génération, à l’image de la famille. Du moins jusqu’ici, car la mode actuelle de l’abdication des rois ou de la renonciation des papes (je suis frappé par la similitude des propos de Benoît XVI et d' Albert II), vient brouiller cette image paternelle. Comme l'observe "Le Monde", sans être inédit, le renoncement volontaire d'un roi est, en Belgique, une pratique à ce jour tellement rare que la Constitution ne l'évoque pas. Seul le décès d'un chef de l'Etat est envisagé, avec une période d'interrègne limitée à dix jours, pendant lesquels le gouvernement assume seul les pouvoirs.

    JPS

  • Après le pape, le roi…

    IMPRIMER

    Belgique : selon la presse, le Roi Albert II annoncera son abdication aujourd’hui à 18 heures. Lu dans « La Libre » :

    « Les rumeurs se sont multipliées ces derniers mois sur une possible abdication du chef de l'Etat, âgé de 79 ans, que certaines rédactions du pays se sont avancées à pronostiquer pour le 21 juillet prochain, date de la Fête nationale. Aucune source officielle ne s'est toutefois prononcée sur le contenu du message royal, ni sur un terme précis. 

    Selon une des sources, l'abdication interviendra "à terme", après le règlement des dernières modalités sur le budget, au Comité de mise en œuvre des réformes institutionnelles (Comori) et en comité de concertation, et après le vingtième anniversaire de l'accession du souverain au Trône. Le roi Albert II a prêté serment le 9 août 1993. Pour célébrer ses vingt ans de règne, le Roi et la reine se rendront d'ici le 21 juillet, dans les trois Communautés du pays. 

    Le prince Philippe sur le Trône pour la Fête nationale

    Peu avant 15 heures, le Conseil des ministres restreint était réuni au 16 rue de la Loi. Un Conseil des ministres aura lieu à 17h30, toujours au 16 rue de la Loi. A la suite de l'allocution que le Roi Albert II prononcera à 18h, le Premier ministre Elio Di Rupo fera une déclaration en présence du Conseil des ministres restreint à 18h15, toujours au "16".

    Lire la suite

  • Dix ans d'euthanasie légale en Belgique

    IMPRIMER

    (Du Bulletin de l'IEB)

    Vient de paraître

    Rendez-vous avec la mort
    10 ans d’euthanasie légale en Belgique 

    Étienne Montero 
    Professeur ordinaire à l’UNamur
    Doyen de la Faculté de droit


    Après dix années d’application de la loi sur l’euthanasie en Belgique (2002), le moment est venu de dresser un bilan critique.

    • Peut-on soutenir que l’euthanasie est adéquatement balisée, sa pratique rigoureusement contrôlée et ses conditions légales parfaitement respectées ?
    • Est-il vrai qu’aucun effet de « pente glissante » ne se manifeste en Belgique ?
    • Peut-on parler sans fard du « modèle belge des soins palliatifs intégraux » au sens où, dans ce pays, l’euthanasie serait une composante intégrante des soins palliatifs ?
    • Peut-on affirmer que la dépénalisation de l’euthanasie n’a nullement altéré la confiance dans les médecins ?

    L’objectif de cet ouvrage est de répondre à ces questions et de permettre au lecteur d’approfondir sa réflexion en la confrontant à celle d'un expert.

    Table des matières ICI

    140 pages - 29 €  - (5 € de frais de port pour la Bel. en sus)
    Vous pouvez commander cet ouvrage :
    Par fax : 010 40 21 84 
    Par mail : commande@anthemis.be 
    Via le site : www.anthemis.be

  • Pas de chanson pro-euthanasie à l'église de Putte

    IMPRIMER

    Un ami attentif nous écrit :

    Alors qu'un enquête a révèlé qu'une majorité de chrétiens flamands osent de moins en moins s'affirmer comme tels, et qu'une partie significative d'entre eux ne s'oppose plus ni à l'avortement, ni à l'euthanasie, voilà un petit sursaut révélateur :  s'il existe encore en Flandre quelques chrétiens osant réclamer un minimum de décence envers les convictions catholiques dans les murs mêmes de l'Eglise, ils ne peuvent désormais plus le faire sans mériter pour cela au minimum les manchettes du Nieuwsblad... En d'autres termes, l'exposition au pilori de la bienpensance.

    La chanson "Oud en Versleten" d'Yevgueni ne résonnera pas à l'enterrement d'Anna de Wachter (88) à l'église de Putte, d'après le Nieuwsblad.

    "Ma belle-mère était depuis 10 ans dans la maison de repos et avais depuis 7 ans la maladie d'Alzheimer", dit Ludo Geerts de Duffel, beau-fils d'Anne de Wachter (88) décédée la semaine dernière. "Elle ne savait plus où elle était, ce qu'elle faisait, comment elle était. Mais elle avait une constitution de fer. Les médecins étaient étonnés qu'elle ait survécu si longtemps. Quand elle est décédée mardi, nous étions tous auprès d'elle".

    C'est justement parce qu'ils avaient vu Anna décliner durant tant de temps que Ludo Geerts et sa femme ont choisi la chanson "oud en versleten" de Yevgueni. "Si je suis vieux et usé, que mon cerveau est déjà mort mais mon corps ne veut rien en savoir et continue à vivre en apparence, donnez-moi s'il vous plaît une petite piqûre ou  poussez moi doucement par la fenêtre. Je vous écrirai à l'avance une petite lettre pour dire que c'était un accident". '"Ma belle-mère était usée", dit Ludo Geerts.

    La chanson ne résonnera cependant pas durant l'enterrement, malgré le souhait de la famille. Le curé et le conseil paroissial entier ont opposé leur veto. Il trouvent en effet le chant inapproprié, car il "fait de la publicité" pour l'euthanasie.

  • Aujourd'hui sur Euthanasie Stop - 29/06/2013

    IMPRIMER
    • Lois élargissant l'euthanasie: danger de graves dérapages !

    Publié par François LAGASSE de LOCHT (Professeur et prêtre)


    Lire « Lois élargissant l'euthanasie: danger de graves dérapages ! »

    • Bonne année !

    Publié par Christophe Boncoeur (Militaire)

    Lire « Bonne année ! »

    • Le "moi" s'éveille par la grâce du "toi"

    Publié par Alain de BROCA (Neuropédiatre, Philosophe, Amiens)

    Lire « Le "moi" s'éveille par la grâce du "toi" »

    Découvrez nos autres articles en Néerlandais :

    • Kostbaar weefsel

    Publié par Geert DE KERPEL (Journalist - Hoofdredakteur)

    Lire « Kostbaar weefsel »

    • "Alle jongeren kunnen niet goed oordelen..." = paternalisme?

    Publié par Luc MEEUSEN (Leraar S.O)

    Lire « "Alle jongeren kunnen niet goed oordelen..." = paternalisme? »

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège: Solennité 2013 de la fête des Saints Pierre et Paul

    IMPRIMER

    EGLISE  DU SAINT-SACREMENT

     Boulevard d’Avroy, 132 à Liège   

    DIMANCHE 30 JUIN 2013 À 10 HEURES 

    medium_pierre_paul.jpg 

    SOLENNITE DE LA FÊTE DES SAINTS PIERRE ET PAUL

    Messe selon le missel de 1962 

    Propre grégorien  de la Messe « Nunc Scio Vere »,

    Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus », Credo IV

    Laudes Regiae (IXe s.) :  acclamations carolingiennes 

    pour les Princes des Apôtres

    par la Schola grégorienne du Saint-Sacrement et Patrick Wilwerth (orgue) 

    Depuis le IIIe siècle au moins, l’Eglise unit dans une même solennité la fête de saint Pierre et celle de saint Paul. Pierre, pêcheur galiléen, frère d’André,  fut choisi par le Christ comme chef des douze apôtres, comme pierre fondamentale de l’Eglise. Paul, né à Tarse en Cilicie d’une famille juive, persécuta d’abord les chrétiens ; converti sur le chemin de Damas, vers l’an 36, il prêcha le Christ  pendant  une trentaine d’années, fondant de nombreuses églises et affermissant par ses Lettres, la fpoi de ces jeunes chrétientés.

    Pierre, c’est l’homme qui s’est écrié : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » et un autre jour «  Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime ! ». Et Paul, de son côté, proclamait : « Je sais en qui je crois », « Ma vie c’est le Christ » ». Cette foi et cet amour ont fait d’eux les apôtres par excellence, d’un surtout parmi les Juifs, l’autre davantage parmi les païens ; toute la terre a retenti de leur parole, ils ont été ces « temoins qui se font égorger » pour le Christ.

    Après toutes sortes de persécutions, ils furent martyrisés à Rome, durant les persécution de Néron ; Pierre, condamné au supplice de la croix, obtint, selon une ancienne tradition, d’être crucifié la tête en bas, en signe d’humilité ; Paul fut décapité. En versant ainsi leur sang, ils achevaient de « planter » l’Eglise.

    Après 2.000 ans, ils restent nos pères dans la foi et le culte que nous leur rendons n’est qu’un reflet de leur gloire immense dans le ciel. 

     Oremus pro Pontifice nostro…

    « Dans le passage de l’évangile de saint Matthieu qu’on lit à cette messe, Pierre fait sa confession de foi à Jésus, le reconnaissant comme Messie et Fils de Dieu ; il la fait aussi au nom des autres Apôtres. En réponse, le Seigneur lui révèle la mission qu’il entend lui confier, celle d’être la ‘pierre’, le ‘roc’, la fondation visible sur laquelle est construit l’entier édifice spirituel de l’Église (cf. Mt 16, 16-19). Mais de quelle façon Pierre est-il le roc ? Comment doit-il mettre en œuvre cette prérogative, que naturellement il n’a pas reçue pour lui-même ? Le récit de l’évangéliste Matthieu nous dit surtout que la reconnaissance de l’identité de Jésus prononcée par Simon au nom des Douze ne provient pas « de la chair et du sang », c’est-à-dire de ses capacités humaines, mais d’une révélation particulière de Dieu le Père. Par contre, tout de suite après, quand Jésus annonce sa passion, mort et résurrection, Simon Pierre réagit vraiment à partir de « la chair et du sang » : il « se mit à lui faire de vifs reproches : … cela ne t’arrivera pas » (16, 22). Et Jésus réplique à son tour : « Passe derrière moi, Satan, tu es un obstacle sur ma route » (v. 23). Le disciple qui, par don de Dieu, peut devenir un roc solide, se manifeste aussi pour ce qu’il est, dans sa faiblesse humaine : une pierre sur la route, une pierre contre laquelle on peut buter- en grec skandalon. Apparaît ici évidente la tension qui existe entre le don qui provient du Seigneur et les capacités humaines ; et dans cette scène entre Jésus et Simon Pierre, nous voyons en quelque sorte anticipé le drame de l’histoire de la papauté-même, caractérisée justement par la coexistence de ces deux éléments : d’une part, grâce à la lumière et à la force qui viennent d’en-haut, la papauté constitue le fondement de l’Église pèlerine dans le temps ; d’autre part, au long des siècles, émerge aussi la faiblesse des hommes, que seule l’ouverture à l’action de Dieu peut transformer…

     Extrait de l'homélie de Benoît XVI, 29 juin 2012

    Voir ici : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

  • Belgique : substituer des cours de philo aux cours de religion et de morale dans l’enseignement public ?

    IMPRIMER

    Lu dans « La Libre » du 25 juin cette réflexion utile du professeur Louis-Léon Christians (U.C.L)

    LLC.jpg«  L’Etat ne peut imposer une philosophie particulière de la vie, mais sa responsabilité serait engagée s’il en venait à se désintéresser de la quête de sens.

    Le débat a refait surface pendant cette année scolaire qui s’achève: la presse a estimé qu’un certain consensus existait entre trois constitutionnalistes pour appeler à un retrait des cours de religion et de morale. Il est étonnant d’imaginer que la simple opinion universitaire pourrait attester de "la péremption" dela Constitutionbelge. A mieux regarder, on découvre d’ailleurs qu’un seul point semble faire convergence : le fait que les cours de religion/morale ne doivent pas nécessairement, au titre de la Constitution, avoir une durée de deux heures par semaine. Pour le reste, les travaux préparatoires de l’article 24 dela Constitution attestent bien du caractère nécessairement obligatoire de ces enseignements pour les élèves.

    Que la Constitution l’ait confirmé en 1988 après 30 ans de pratique, et que cette norme constitutionnelle se soit maintenue depuis 25 nouvelles années semblent un critère d’usage plus sûr qu’un oracle universitaire, tout méritant qu’il serait. Evoquer une mutation en Flandre pour soutenir la nature devenue facultative de ces cours est erroné.

    L’exception par dérogation purement individuelle que la Flandre a mise en place n’ôte nullement aux cours leur caractère obligatoire, mais vise à donner une réponse ponctuelle à des décisions du Conseil d’Etat, chambre flamande, actant à la demande notamment de parents Témoins de Jéhovah qu’en Flandre le cours de morale n’est pas neutre, et ne peut dès lors plus tenir lieu de cours subsidiaire.

    Lire la suite