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Belgique - Page 100

  • Liège : Le chanoine Eric de Beukelaer succède à l’abbé Alphonse Borras comme Vicaire Général du diocèse

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    Lu sur le site du diocèse 

    seminaire-borddemeuse.jpg« Ce vendredi 27 mars 2020, notre évêque, Mgr Jean-Pierre Delville, souhaite informer les diocésains des changements au sein du Conseil épiscopal de Liège prenant cours dès le début de la nouvelle année pastorale 2020-2021 :

    « À la faveur du prochain renouvellement du Conseil épiscopal, dans lequel différents mandats arriveront à terme le 31 août 2020, l’abbé Alphonse Borras m’a présenté sa démission de sa charge de vicaire général qui, elle, était à durée indéterminée, à savoir jusqu’à la fin de cet épiscopat. Comprenant le poids que cette mission représente, j’ai accepté sa démission. Je remercie de tout cœur l’abbé Alphonse Borras pour son zèle inlassable, pour la confiance qu’il m’a manifestée et pour l’immense travail qu’il a accompli depuis dix-neuf ans au vicariat général, sous l’épiscopat de Mgr Aloys Jousten et sous le mien. Quoique la charge ait un côté ingrat, il a pu y faire face, comme il me l’écrit lui-même « avec enthousiasme et même avec passion, surtout pour l’accompagnement du Chantier Paroisses et pour la Commission des Ministères laïcs, y compris toutes les tâches inhérentes à ces deux domaines ». Et j’ajouterai : pour l’accueil de nos confrères prêtres « venus d’ailleurs » et leur insertion au service de notre diocèse. Les autres membres du Conseil épiscopal se joignent à moi pour exprimer aussi leur gratitude à l’abbé Alphonse Borras.

    J’ai proposé à ce dernier de collaborer avec l’abbé Raphaël Collinet pour les questions canoniques. Celui-ci terminera sa mission le 31 décembre 2020 et accédera à la pension. Je remercie aussi de tout cœur l’abbé Raphaël Collinet pour le travail délicat qu’il a accompli, en matière de causes matrimoniales et de mesures disciplinaires, depuis 1986. L’abbé Alphonse Borras a accepté et mettra ainsi à l’œuvre ses compétences en matière canonique, tout en gardant du temps pour son travail théologique.

    J’annonce en même temps que j’ai proposé au chanoine Éric de Beukelaer de reprendre la charge de vicaire général à partir du 1er septembre 2020 et qu’il a accepté cette mission. Je suis heureux qu’il ait répondu positivement à ma demande et je lui souhaite un fécond ministère à ce poste important de notre diocèse. Il contribuera activement dès maintenant par différents contacts à l’élaboration du Conseil épiscopal renouvelé. Aux alentours de la Pentecôte, je prévois de donner des informations sur la composition future du Conseil épiscopal.

    En cette fin du temps de carême, marquée par la pandémie et les contraintes du confinement, je confie notre diocèse au Seigneur, à l’intercession de Notre-Dame et de Saint-Lambert.

    Jean-Pierre Delville 
    Liège, 27 mars 2020 »

    Ref. Changements au sein du Conseil épiscopal du diocèse de Liège

     JPSC

  • Funérailles : des mesures vraiment justifiées ?

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    Alors que la population peut continuer à fréquenter les supermarchés, il lui est interdit de s'assembler, même en comité réduit, pour les funérailles d'un défunt dans une église. Cette surenchère venant d'un ministre régional (socialiste) est-elle justifiée ?

    Lu sur L'Avenir du 26 mars, p. 10: 

    Les funérailles en plein air 

    Le gouvernement wallon n’autorise plus d’obsèques en lieu fermé. Et donc ni dans les églises, ni dans les funérariums. … Dans une décision communiquée lundi fin de journée et reprise par les gouverneurs de province, le ministre Pierre-Yves Dermagne précise, entre autres, que «le nombre de participants aux funérailles d’un défunt est limité à un maximum de quinze personnes, en ce compris le personnel communal et des pompes funèbres. En outre, dans le respect des convictions de chacun, la cérémonie, confessionnelle ou non, devra être organisée en un lieu non confiné, autrement dit en plein air.» Cette décision a pu surprendre car en France, pays plus touché que nous par la pandémie, le ministère de l’Intérieur autorise toujours des cérémonies d’obsèques à l’église ou au funérarium, pour 20 personnes. «Mais nous préférons prendre cette mesure générale. Il y va de la Santé publique. Déjà nous avions dû faire supprimer les mariages et baptêmes dans les églises, lieux de rassemblement. Il a fallu prendre la même décision pour les funérailles », précise Olivier Rubay, porte-parole du ministre Dermagne.

  • Mandement de Carême de l’évêque de Liège : custos, quid de nocte ?

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    Veilleur, où donc en est la nuit ? Message de carême de Mgr Jean-Pierre Delville, en ce temps de crise sanitaire. Extraits :

    « Chers Frères et Sœurs,

    unnamed.jpg« Veilleur, où en est la nuit ? Veilleur, où donc en est la nuit ? » Telle est la voix que le prophète Isaïe a entendue autrefois, en période de détresse (Is 21,11-17). Elle retentit aussi à nos oreilles. Combien de temps notre crise sanitaire va-t-elle durer ? Nous venons tous les jours aux nouvelles. Comme au temps d’Isaïe : « Le veilleur répond : ‘Le matin vient, et puis encore la nuit… Si vous voulez des nouvelles, interrogez, revenez’. » Alors le prophète invite à la solidarité : « Allez à la rencontre de l’assoiffé, portez-lui de l’eau, accueillez le fugitif avec du pain ». Et il prophétise la victoire sur l’ennemi : il ouvre la voie à l’espérance.

    Nous aussi nous vivons une nuit, malgré le beau soleil du printemps. Le raz-de-marée mondial de l’épidémie de Coronavirus envahit notre quotidien et nos médias. Que reste-t-il de notre vie et de nos projets ? Que faisons-nous de nos journées, seuls ou en famille ? Comment nous organiser à nouveaux frais, face aux difficultés de déplacement et face au chômage professionnel ? Comment vivre la Semaine Sainte et le temps pascal dans ces circonstances ?

    La peur de l’ennemi invisible

    D’abord, on est frappé par la peur : la peur pour soi-même et sa santé ; la peur pour les autres et pour nos proches ; puis la peur des autres, qui pourraient nous contaminer ; et la peur pour notre avenir dans cette situation de paralysie sociale. Chacun est frappé d’une façon ou d’une autre : dans son travail, dans sa maison, dans sa santé, dans son moral, dans ses relations. Le virus est arrivé, c’est un ennemi invisible et nous cherchons à nous protéger. Nous sommes plus isolés que d’habitude et devons nous débrouiller pour beaucoup de choses ; nous devons aussi prendre des décisions, nous devons nous organiser, nous devons nous donner des consignes pour changer notre style de vie. On dirait que l’histoire s’est arrêtée et qu’il n’y a plus qu’une seule info sur les médias : le coronavirus. Les projets sont mis en veilleuse et rangés au fond des tiroirs. Les rendez-vous qui scandaient le cours du temps sont supprimés, les réunions sont reportées. Le risque est alors de nous replier sur nous-mêmes et sur nos problèmes, sur notre santé et sur nos proches.

    Le besoin de solidarité

    Pourtant, si le coronavirus nous a appris une chose, c’est à nous rapprocher affectivement les uns des autres. En étant séparés physiquement, nous découvrons que nous sommes appelés à être proches humainement. Nous découvrons de nouveaux moyens techniques pour nous contacter. Nous sommes dans l’action de grâces et l’admiration pour nos soignants et nos gouvernants. Nous ressentons mieux la nécessité du rapport écologique à la création. Nous nous sentons plus proches de tous ceux qui souffrent dans le monde. Nous découvrons notre destin commun. Jamais plus, le monde ne sera comme avant. Il devra être plus solidaire.

    Une deuxième chose que nous avons découverte, c’est notre fragilité : il suffit d’un petit virus pour que toute la société soit arrêtée et se trouve en grave crise économique et sociale. Tous sont touchés, du plus pauvre au plus puissant. Subitement, les scènes de détresse ne sont plus l’apanage des pays pauvres, mais aussi des pays riches. Cette crise nous pousse à redécouvrir nos vraies valeurs : le sens de la relation sociale, le sens de la sobriété, le sens de la spiritualité et de la foi.

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  • Une bénédiction sur Bruxelles depuis le toit de l'église Sainte-Catherine

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    Du site de la RTBF :

    Coronavirus : trois prêtres et une bénédiction surprenante sur le toit de l'église Sainte-Catherine à Bruxelles (vidéos)

    La messe a été célébrée mercredi à midi.

    La messe a été célébrée mercredi à midi. - © YOUTUBE

    Trois prêtres sur le toit d’un lieu de culte historique du centre de Bruxelles. Ce n’est pas une illusion ! La scène s’est déroulée ce mercredi, à la mi-journée, dans le cadre d’une messe de bénédiction de la Ville de Bruxelles, au sommet de l’église Sainte-Catherine.

    A l’appel du Pape François

    Cette messe intervient alors que la planète est frappée par une pandémie de coronavirus. Dimanche, le Pape François avait appelé l’ensemble des chrétiens à une prière commune ce mercredi, jour de fête de l’Annonciation. "J’invite tous les chefs des Églises et les dirigeants de toutes les communautés chrétiennes, ainsi que tous les chrétiens des différentes confessions, à invoquer le Dieu Très Haut et Tout-Puissant, en récitant en même temps la prière que Jésus Notre Seigneur nous a apprise", avait indiqué le Souverain pontife. "J’invite donc tout le monde à réciter le Notre Père mercredi prochain, le 25 mars, à midi."

    L’appel a été entendu en Belgique et notamment en l’église Sainte-Catherine. Pour l’occasion, la bénédiction (avec le Saint Sacrement et reliques) a été diffusée en direct via Facebook. Des images pour le moins saisissantes avec vue plongeante sur le Marché aux Poissons.

    Sur la place, les rares passants présents (confinement oblige) n’ont pas hésité à filmer les trois prêtres. Il faut dire qu’il y avait de quoi être surpris. Certains ont cru à des mannequins : il n’en était absolument rien !
    Les responsables religieux de Sainte-Catherine ne sont pas les seuls à avoir procédé de la sorte. A la Basilique de Koekelberg, le père Herman Cosijns, par ailleurs secrétaire général de la conférence épiscopale a célébré une messe (un peu moins périlleuse) depuis le panorama de l’édifice religieux catholique, l’un des cinq plus imposants au monde. Sur Youtube, plusieurs vidéos montrent des bénédictions similaires ailleurs en Europe.

    Rappelons que depuis la mise en place des mesures de confinement dans tout le pays, les églises se sont également adaptées avec la suspension des messes. Dans un deuxième temps, ce sont les baptêmes et mariages qui ont été totalement interdits.

    "Par un communiqué du 12 mars 2020, les évêques de Belgique ont décidé de suspendre toutes les célébrations liturgiques publiques dans notre pays", rappelle l'église Sainte-Catherine sur son site Internet. "Cette décision restera effective jusqu’au vendredi 3 avril au moins. De la sorte, il n’y aura plus de célébration de messes publiques, ni aucune activités jusqu’au 19 avril 2020 inclus, ni de regroupements possibles pour la prière commune."

    Depuis, les responsables de l'église procèdent à des retransmissions de messes via les réseaux sociaux.

    Sainte-Catherine: messe

  • Peut-on prier dans les églises à l’heure du confinement ?

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    Sur le site web de « Famille Chrétienne », Jean-Marie Dumont décrit la situation en France :

    eglise-femmes_article.jpg

    « Aucune messe n’est célébrée dans les églises de France, mais beaucoup restent ouvertes. Exemple dans les églises de Paris où la prière individuelle se poursuit. En mode mineur.

    A l’église Notre-Dame des Foyers, dans le 19e arrondissement, un prêtre prie en silence agenouillé devant le Saint-Sacrement. L’église est vide. Il est seul. Le quartier est plongé dans une étonnante torpeur qui rappelle le cœur de l’été. Personne ne circule dans les rues. Deux SDF sont allongés par terre. Les rues et les avenues avoisinantes sont désertes. Deux sportifs, les écouteurs vissés sur les oreilles, se croisent, échangent un regard furtif et gardent prudemment leurs distances. Depuis quelques heures, les mesures de restriction des déplacements destinées à limiter l’expansion du coronavirus sont entrées en vigueur et cela se voit.

    Un peu plus loin, les battants modernes de l’église Saint-Luc sont grand ouverts eux aussi. Personne. Seule la lampe du Saint-Sacrement indique que la vie continue. Le silence est total. Le courant d’air qui pénètre dans l’édifice fait grincer une porte. Le Christ en Croix jette un regard compatissant sur tout visiteur qui se présente. Il est rare de pouvoir prier dans un tel calme.

    Cinq cents mètres plus loin s’élève la belle façade de l’église Saint-Jacques-Saint-Christophe. Près de l’édifice néo-classique se déroule chaque dimanche un bruyant marché. A l’intérieur, un sac de courses à la main, un homme s’est assis quelques instants, devant une statue de Notre-Dame de Fatima. Il prie dans un calme absolu, un peu penché en avant. Mais rapidement, il se lève, et reprend le chemin de son proche domicile. Dans cette église aussi, seule la présence de Dieu dans le tabernacle habite désormais l’église vide.

    « La prière d’adoration se fait devant le tabernacle »

    Dans la capitale désertée où tout s’est arrêté, les églises restent ouvertes et la prière se poursuit. Mais elle est comme mise en sourdine. « Les établissements de culte sont autorisés à rester ouverts », a indiqué le ministère de la Santé dans son arrêté du 14 mars, mis à jour le 16 suite à l’interdiction de se déplacer de son domicile prise par décret lundi. Les rassemblements ou réunion de plus de vingt personnes y sont toutefois « interdits jusqu’au 15 avril 2020 ». Dans un message du 17 mars à ses frères évêques, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, a confirmé que « les églises peuvent être ouvertes, avec moins de vingt personnes en prière individuelle et à distance les unes des autres ». « Aucune messe (dominicale, de semaine, de funérailles) avec une assemblée, de quelque taille qu’elle soit, ne doit être célébrée », a-t-il aussi demandé.

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  • Directives des évêques de Belgique pour la Semaine Sainte : toutes les célébrations religieuses publiques sont annulées

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    Semaine Sainte : toutes les célébrations religieuses publiques sont annulées

    Directives des évêques de Belgique

     La propagation du coronavirus contraint toutes les autorités et institutions publiques de notre pays à une extrême prudence. L’Église veut, elle aussi, endiguer la propagation de ce virus. Les évêques de Belgique ont dès lors décidé de prolonger la suspension de toutes les célébrations religieuses publiques et ce jusqu’au 19 avril inclus. Ces dernières reprendront lorsque les autorités tant civiles et qu’ecclésiastiques l’auront autorisé. Les évêques prennent ces mesures conformément aux adaptations possibles pour la célébration du temps pascal, telles que le Pape François les a proposées et données en exemple.

    Tous les services liturgiques de la Semaine Sainte (5-12 avril 2020) sont suspendus. Chaque évêque peut établir une exception pour quelques lieux afin que les fidèles puissent suivre ces services à la radio, à la télévision ou en livestream. Seuls les collaborateurs nécessaires pour l’enregistrement de la célébration pourront se trouver dans l’église. Ils respecteront avec soin les règles de la ‘distance sociale’.

    Cette suspension s’applique à toutes les églises et chapelles où se célèbre publiquement le culte, y compris les chapelles ou lieux de prière des monastères, des institutions catholiques ou des lieux de pèlerinage. Elle s’applique également aux communautés non-catholiques qui font usage des églises ou des chapelles catholiques. Les communautés contemplatives ou monastiques célèbreront la prière des heures et les offices de la Semaine Sainte en cercle fermé, sans hôtes, ni visiteurs.

    L’information sur les services liturgiques diffusés à la radio, à la télévision ou en livestream pendant la Semaine Sainte sera disponible sur le site de Cathobel et de Kerknet ainsi que sur les sites diocésains ou vicariaux.

     1. Dimanche des Rameaux

    Bien qu’il n’y ait pas de célébrations publiques, quelques célébrations avec seulement quelques personnes sont prévues en vue des diffusions à la radio, à la télévision ou en livestream. Elles se dérouleront en cercle fermé et dans le respect de la distance de sécurité prescrite. Les rameaux bénits ne seront mis à disposition ni à l’intérieur ni à l’extérieur de l’église. Il y a pour cela une double raison. Une raison liturgique : ces rameaux font partie de la liturgie du dimanche des Rameaux. Une raison préventive : éviter tout rassemblement.

    2. Messe chrismale

    La bénédiction des Saintes Huiles et la consécration du Saint Chrême  (pour le baptême, la confirmation, l’ordination presbytérale et l’onction des malades) aura lieu en cercle fermé et sera présidée par l’évêque et quelques prêtres. Chaque évêque a également la possibilité de reporter la célébration de la messe chrismale jusqu’à l’autorisation de reprise des célébrations liturgiques publiques. Les Saintes Huiles seront distribuées après la pandémie selon les directives de chaque diocèse.

    3. Jeudi Saint, Vendredi Saint, Veillée pascale et Pâques

    Seules les célébrations avec quelques personnes en vue de leur diffusion à la radio, à la télévision ou en streaming pourront avoir lieu. Elles se dérouleront cercle fermé, dans le respect de la distance de sécurité prescrite.

    En raison des mesures actuelles, le sacrement de réconciliation individuel ne pourra être conféré. Les évêques de Belgique autorisent les fidèles à reporter leur confession pascale à une date ultérieure. Ou, comme l’a récemment déclaré le Pape François au vu des circonstances exceptionnelles de cette année : Oui, il est possible de recevoir le pardon de Dieu sans prêtreSi tu ne trouves pas de prêtre pour te confesser, parle avec Dieu, il est ton Père, et dis-lui la vérité : ‘Seigneur, j’ai commis le mal en ceci, en cela, …” Demande-lui pardon de tout ton cœur avec l’acte de contrition et promets-lui : “Je me confesserai plus tard, mais pardonne-moi maintenant”. Et tu reviendras immédiatement dans la grâce de Dieu.

    Comment célébrer Pâques sans confession ni communion, ou ‘faire ses Pâques’ cette année ? En faisant ce qui est possible : prier à la maison, seul ou en famille ; lire et méditer les lectures et les prières prévues pour la Semaine Sainte ; suivre une célébration liturgique à la radio, à la télévision ou en livestream.

     4Baptêmes d’adultes

    Cette année, les baptêmes d’adultes ne pourront avoir lieu ni la nuit, ni le jour de Pâques. Les évêques sont unis à tous ceux qui se préparent de longue date à leur baptême pour Pâques. Ils comprennent leur déception et leur demandent de la patience. Ils leur proposeront dès que possible une autre date ou une autre période pour leur baptême.

    5. Baptêmes et mariages religieux

    Tous les baptêmes et mariages religieux sont reportés jusqu’à ce que ces célébrations soient à nouveau possibles. Les évêques prennent cette décision difficile, tout en partageant la déception de tous ceux qui avaient préparé avec soin et attendaient intensément leur mariage ou le baptême de leur enfant.

     6. Confirmations et premières communions

    Les célébrations de la confirmation et de la première communion prévues jusqu’au 19 avril ne pourront malheureusement pas avoir lieu. C’est une décision grave dont nous mesurons pleinement l’impact pour les enfants et les jeunes concernés, pour leurs familles et pour la paroisse. En ce qui concerne les confirmations et premières communions prévues après le 19 avril, il est trop tôt en ce moment de prendre des décisions définitives. Les évêques communiqueront le plus tôt possible et dès que les mesures du gouvernement le permettront, les informations nécessaires.

     7. Ouverture des églises

    Sauf décision contraire de la commune, les églises restent ouvertes pour la prière individuelle et le recueillement quand c’est possible. L’église, en tant qu’espace public, est bien évidemment soumise aux mesures gouvernementales, dont la distance de sécurité.

    8. Campagnes de Carême Entraide et Fraternité et Broederlijk Delen

    Les campagnes annuelles de Carême des deux organisations liées à l’Eglise ne sont quant à elles pas suspendues. Seules les collectes ecclésiales en liquide ne pourront avoir lieu. Les évêques appellent les fidèles à poursuivre la solidarité avec les populations et les pays dans le besoin et à effectuer leur don annuel par virement bancaire. Pour Entraide et Fraternité via le compte BE68 0000 0000 3434 et pour Broederlijk Delen via le compte BE12 0000 0000 9292.

     9. Les cloches de remerciement et d’espérance

    Les évêques s’associent à toutes les marques de gratitude et d’estime de la population envers ceux qui s’investissent dans la lutte contre le coronavirus : médecins, infirmières et infirmiers, services de police et d’urgence, décideurs politiques et leurs administrations. Les paroisses qui le souhaitent peuvent bien sûr s’associer à ceux qui applaudissent le soir les personnes engagées dans la lutte contre le coronavirus. Elles peuvent mettre par exemple une bougie devant la fenêtre ou faire sonner les cloches (de préférence les cloches de l’angélus à celles des fêtes).

     10. Médias

    Les diocèses restent autant que possible en contact avec l’ensemble des croyants, aussi bien au plan national qu’au plan diocésain, par le biais de messages vidéo ou en livestream. Vous trouverez les liens utiles et les aperçus sur les pages interdiocésaines et diocésaines de Cathobel ou de Kerknet.

    La RTBF et la VRT essayent de poursuivre la diffusion, le dimanche, des célébrations eucharistiques à la radio et à la télévision. RCF, KTO, France 2, Radio Maria et NPO Nederland diffusent également des célébrations religieuses. Les évêques de Belgique

    SIPI – Bruxelles, lundi 23 mars 2020

  • Avec RCF : serrons-nous les coudes et brisons l'isolement (2e semaine)

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    SERRONS-NOUS LES COUDES - 2è semaine

    Merci pour vos très nombreuses réactions !
    Ensemble, développons la solidarité créative
    Carême 2020 - Se recentrer sur l'essentiel 
    Bruxelles-Liège-Wavre, 23 mars 2020. RCF, la Radio Chrétienne Francophone, se mobilise pour vous. Les 220 bénévoles et permanents de RCF en Belgique sont confinés et utilisent des outils distants. Ensemble, soutenons les isolés et protégeons les personnes les plus fragilisées de notre société. Envoyez nous vos:
    Témoignages serronsnouslescoudes@rcf.be

    Intentions de prière pour la messe: intentions@rcf.be

    9h-11h chaque jour
    "Serrons-nous les coudes"

    En direct et interactive. Infos, conseils, entraide, le point avec les experts. Témoignages et questions : 04 237 00 74 ou page Facebook ou serronsnouslescoudes@rcf.be

    semaine 19h, Samedi 17h
    Retrouvons-nous pour l'Eucharistie, ce moment de communion, en union aussi avec les malades et tous les isolés. Intentions de prières à intentions@rcf.be. Aussi en Facebook live. infos ici

    Lundi 23 mars 19h
    Retrouvons-nous pour l'Eucharistie avec l'abbé Ralph Schmeder, en union aussi avec les malades et tous les isolés. Intentions de prières à intentions@rcf.be. Accès: https://rcf.be/messes-confinees.

    Restez bien informés
    Informations locales, belges, internationales, indépendantes, constructives et documentées. 13 journaux par jour et des magazines de décryptages.Carême 2020


    Pendant le Carême, centrons-nous sur l'essentiel. Des personnalités et des anonymes racontent comment ils ont réorienté leur vie. Podcasts de 1.5 minutes.

    Grilles des programmes
    Liège - Découvrez l'ensemble de nos émissions et réécoutez des podcasts. Grille détaillée ici.

    Téléchargez l'app RCF
    Mise à jour début mars, elle offre plus de 200 nouveaux podcasts chaque semaine. Une offre unique soutenue par les 200 bénévoles et permanents de RCF en Belgique.

    Radio FM/DAB+
    Retrouvons-nous. Radio PURE Elan 3 DAB+/FM, capte toutes les radios FM et DAB+, écran couleur, réveil, minuterie, sortie AUX, disponible sur la boutique en ligne de RCF.Nous sollicitons votre soutien pour couvrir cette programmation spéciale belge ainsi que les frais de production et de retransmission des messes en Belgique. Ensemble, brisons l'isolement.

    Toutes les informations pour nous faire un don: https://rcf.be/don

    COMMUNICATION: « Serrons nous les coudes avec RCF »

  • Confinement : où trouver la messe ?

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    De cathobel :

    En radio:

    La Première diffusera à 11h, la messe radio célébrée « en privé » à la Collégiale Sainte Gertrude de Nivelles. Le curé-doyen Albert-Marie Demoitié présidera la célébration. Florence Vanderstichelen assurera les commentaires.

    En télévision:

    Ce dimanche 22 mars, la messe télévisée sera célébrée depuis les studios du CFRT à Paris et retransmise dans l’émission « Le Jour du Seigneur » sur FR2 et sur La Une (RTBF) à 11h.

    Pour les dimanches suivants, tant que les dispositions de confinement sont de rigueur, elles seront célébrées toujours depuis les studios du CFRT. Vous pouvez consulter leur site via l’adresse www.lejourduseigneur.com

    Vous pouvez trouver les homélies sur notre site cathobel – Onglet « Messes ».

    Dès le lendemain de la diffusion, vous pouvez réécouter la messe radio sur notre site Cathobel ou sur Auvio.

    Enfin, rappelons que vous pouvez suivre chaque jour à 19h et le samedi à 17h, la messe en union avec les malades et tous les isolés sur 1RCF et sur Facebook live.

    Du site de l'Homme Nouveau :

    N’oublions pas la messe ou comment la suivre par temps de confinement

    N’oublions pas la messe ou comment la suivre par temps de confinement

    Sans être exhaustif, voici quelques moyens de suivre la messe depuis chez soi. Fort heureusement, il existe d'autres solutions sur Internet pour remplir son devoir dominical.

    Forme ordinaire :

    Le Jour du Seigneur (Télévision, www.lejourduseigneur.com)

    KTOTV, (Télévion, www.ktotv.com)

    Famille Missionnaire de Notre- Dame (https://fmnd.org/Offices- Messes)

    Emmanuel Play, (https://play.emmanuel.info/chaine/live-messe-en-direct/)

    Seletlumièretv, (https://seletlumieretv.org/endirect)

    Forme extraordinaire :

    messeendirect.net (FSSP)

    www.missa.icrsp.org (ICRSP)

    Institut du Bon Pasteur (www.facebook.com/Institut.du.Bon.Pasteur/)

    barroux.org/fr/liturgie/ecoutez- nos-offices.html (audio, offices monastiques seulement)

    Plusieurs lieux de culte selon la forme extraordinaire proposent également la retransmission de la messe en directe (Versailles, Nantes, Lyon, etc.). Plusieurs pages Facebook (diocèses, communautés et paroisses) proposent également la retransmission de la messe en forme ordinaire ou extraordinaire. Un bon moteur de recherche peut vous aider.

    Le groupe Facebook « Messe en direct » centralise les différentes propositions de messes en direct. Il propose d’aider les paroisses à atteindre 1 000 abonnés sur leurs chaînes YouTube, seuil qui permet de proposer la retransmission de la messe en direct.

    paris.catholique.fr/messes-des-paroisses-de-paris-en.html est un site internet qui propose une carte des messes retransmises en direct à Paris.

    radio-esperance.net : messe (forme ordinaire) chaque jour à 11 h 30, le premier jeudi du mois à 11 h 00 depuis le sanctuaire d'Ars ; le premier vendredi du mois à 11 h 00 depuis la chapelle de la Visitation à Paray-le-Monial.

  • Coronavirus : le Doyenné de Liège-Ville a communiqué l’horaire des églises de Liège restant ouvertes aux visites individuelles de prière

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    Églises de Liège ouvertes pour la méditation personnelle:

    La Cathédrale Saint-Paul

    tous les jours de 8h00 à 17h00

    Rive gauche :

    • Saint-Denis

    → tous les jours de 10h à 12h

    • Saint-Sacrement

    → tous les mardis de 17h à 19h

    → tous les jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17h

    → tous les vendredis de 12h à 14h

    → tous les samedis et tous les dimanches de 14h00 à 17h00

    • Sainte-Marie des Anges

     → tous les jours de la semaine de 9h à 16h

    → tous les samedis de 9h à 12h

    • Saint-Gilles

    → tous les jours de 9h à 12h

    Rive droite :

    • Notre-Dame du Rosaire Bressoux

    → sas d’entrée ouvert tous les jours de 9h à 17h

    JPSC

  • Questions d'éthique : l'actualité

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    Bulletin du 19/03/2020

    Comment juger qu'une vie vaut davantage la peine d'être sauvée qu'une autre ? Cette question, qui semblait jusqu'il y a peu encore réservée au passé et à ses champs de bataille, risque pourtant de se poser dans nos propres hôpitaux ces prochaines semaines. Le système de santé de plusieurs pays d'E...

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    La population néerlandaise est de moins en moins favorable à la création d'embryons humains à des fins de recherche. C'est ce qui ressort d'une enquête menée par l'Institut Rathenau, situé à La Haye. L'Institut avait déjà sondé la population sur le sujet en 2007. Il présente aujourd'hui de nouvell...

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    Il y a quelques mois, une étude finlandaise a montré des risques aggravés pour les grossesses survenant après un avortement tardif.

    L'étude a porté sur les données du registre des naissances et du registre des avortements finlandais. Le panel était ainsi constitué de 418 690 femmes ayant accouché...

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    Par une double décision publiée le 12 mars dernier, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) refuse d'accorder le bénéfice de la liberté de conscience à deux sages-femmes refusant de pratiquer des avortements.

    Ces deux affaires sont intitulées Grinmark et Steen contre la Suède, du nom des ...

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  • Sainteté de saint Joseph - Litanies de saint Joseph (feuillet du 19 mars)

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  • Confinement pour une nouvelle peste venue d’Orient

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    unnamed (5).jpgComme les autres calamités, les épidémies sont de tous les temps dans ce monde transitoire et la vitesse de leur expansion aujourd’hui proportionnelle aux progrès des moyens modernes de communication.

    La découverte de virus très pathogènes (VIH, SRAS, Ebola, H5N1…) à la fin du siècle dernier a mis fin aux illusions optimistes des « golden sixties ».  Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une nouvelle maladie infectieuse fait son apparition chaque année dans le monde. Et, en 2012 déjà, un journaliste pouvait écrire que l’humanité subit,  ici et là,  tous les cinq ans une crise majeure due à l’émergence ou la réémergence d’un virus.

    Et voici que, comme jadis pour la peste, la Chine est (du fait de son écologie, de sa démogaphie et, aujourd’hui, de son interdépendance croissante avec le reste du monde) le berceau de l’expansion fulgurante d’un funeste nouveau-né : le « coronavirus ». Les réactions inévitablement anxiogènes répandues à son sujet par les médias auront peut-être leur part d’efficacité pédagogique (« timor Domini, initium sapientiae » disait déjà le psalmiste) pour juguler la pandémie impressionnante qui déferle pour l’instant sur l’Europe.

    Mais, comme chrétiens nous savons aussi que nous n’avons pas, ici-bas, notre demeure éternelle. En ce premier jour de confinement prescrit aux Belges ( après les Espagnols, les Italiens et les Français) je tombe, fortuitement, sur cet « acte d’abandon » contre les angoisses qu’écrivit, au milieu du siècle dernier, un prêtre napolitain, Don Ruolto, mort en odeur de sainteté en 1970 :

    « Pourquoi te confondre en t’agitant ?  S’abandonner à moi ne signifie pas se tourmenter, s’inquiéter et se désespérer en m’adressant ensuite une prière. S’abandonner signifie fermer les yeux de l’âme, écarter la pensée des tribulations et s’en remettre à moi pour que moi seul, je te fasse trouver l’autre rive, comme les enfants endormis dans les bras maternels.

    Que de choses je fais lorsque l’âme, dans ses nécessités aussi bien spirituelles que matérielles, se tourne vers moi, me regarde, ferme les yeux et se repose en me disant :

    « Pense-y toi !: »

    Tu obtiens peu de grâce lorsque tu te tourmentes à les produire ; tu en obtiens beaucoup lorsque tu t’en remets à moi par la prière. Dans la douleur, tu pries afin que j’ôte ta douleur, mais pour que je l’ôte comme tu le souhaites… Tu te tournes vers moi, mais tu veux que je m’adapte à tes désirs; tu n’es pas de ces malades qui demandent au médecin un remède, c’est toi qui le lui suggères.

    Ne fais pas ainsi, mais prie comme je te l’ai enseigné dans le Pater :*Que ton nom soit sanctifié*(c’est-à-dire qu’il soit glorifié dans ta requête) : »Que ton règne vienne : » (c’est-à-dire que tout concourre à ton règne, en nous dans ce monde), « Que ta volonté soit faite : »(ce qui est l’équivalent de :« Pense-y toi : »).

    J’interviens avec toute ma puissance et je résous les situations les plus fermées. Le malheur s’acharne contre toi au lieu de disparaître, Ne t’agite pas, ferme les yeux et dis-moi en toute confiance : »Que ta volonté soit faite, pense-y toi : » Je te dis que j’y pense en intervenant comme médecin et, lorsque cela est nécessaire, j’accomplis aussi un miracle. Tu t’aperçois que le mal s’aggrave ? Ne t’inquiète pas, mais ferme les yeux et dis : « Pense-y toi : ». Je te réponds que j’y pense.

    La préoccupation, l’agitation et le souci des conséquences sont contraires à l’abandon. On peut les comparer à la confusion que font les enfants, lorsqu’ils prétendent que leur mère subvienne à leurs besoins, mais veulent y pourvoir eux-mêmes, entravant ainsi son rôle avec leurs idées et leurs caprices enfantins.

    Ferme les yeux et laisse-toi porter par le courant de ma grâce. Ferme tes yeux et laisse-Moi travailler/faire, en pensant à l’instant présent. Écarte tes pensées du futur, comme d’une tentation. Repose-toi sur moi en croyant en ma bonté et je te jure sur mon amour, qu’en me disant ces paroles :« Pense-y toi », j’y penserai, je te consolerai, je te libèrerai, je te guiderai.

    Et lorsque je te conduirai sur un autre chemin que celui que tu envisages de prendre, je te soutiendrai en te portant dans mes bras, car aucun remède n’est plus puissant que mon amour. Je n’y pense que lorsque tu fermes les yeux.

    Mais tu es « insomniaque », tu veux tout évaluer, tout scruter, penser à tout; ainsi tu t’abandonnes aux forces humaines ou, ce qui est pire, aux hommes, en te fiant à leurs inventions. Voilà ce qui entrave mes paroles et mes projets. Oh! combien je désire ton abandon pour te venir en aide et combien je m’afflige de te voir agité!

    Voilà ce que cherche Satan : t’agiter pour te soustraire à mon action et te jeter en proie aux décisions humaines. Remets-toi donc à moi seul, repose-toi sur moi, abandonne-toi à moi en tout. Je fais des miracles en proportion de l’abandon total à moi et de l’absence de confiance en toi : Je dispense des trésors de grâces lorsque tu te trouves dans le plus grand dénuement.

    Si tu as des ressources ou si tu les cherches, tu suis le parcours naturel des choses, qui est souvent entravé par Satan. Aucun raisonneur ou modérateur, n’a fait de miracles, parmi les saints.

    Seul celui qui s’abandonne à Dieu agit divinement. Lorsque tu vois que les choses se compliquent, dis en fermant les yeux de l’âme: « Jésus, pense-y toi : ». Et distrais-toi, car ton esprit est clairvoyant…pour toi, il t’est difficile de voir le mal. Remets-toi, souvent à moi en te distrayant de toi-même. Fais ainsi pour toute nécessité. Fait ainsi et tu verras de grands, continuels et silencieux miracles. Et je te le jure par mon amour. Moi j’y penserai, sois-en assuré.

    Prie toujours avec cette disposition d’abandon et tu obtiendras paix et satisfaction, même lorsque je te ferai grâce de l’immolation de réparation et d’amour qu’impose la souffrance. Cela te parait-il impossible ? Ferme les yeux et dis, du fond de l’âme :"Jésus pense-y toi" : Ne crains rien, j’y penserai, et tu béniras mon nom en t’humiliant. Tes prières ne valent pas un pacte d’abandon confiant; souviens-t-en.

    Il n’y a pas de neuvaine plus efficace que celle-ci : « Ô Jésus, je m’abandonne à toi, pense-y toi »

    Au XVIe siècle déjà, à la question de savoir ce qu’il ferait si on lui annonçait que, dans l’heure, la mort le ferait comparaître devant Dieu, le jeune Louis de Gonzague (1568-1591) qui était en train de renvoyer la balle à un compagnon de jeu,  répondit tranquillement : « je continuerais à jouer ». A l’âge de 23 ans, Saint Louis de Gonzague est mort au service des pestiférés.

    JPSC