Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Belgique - Page 101

  • Les funérailles religieuses uniquement en cercle très restreint

    IMPRIMER

    Les funérailles religieuses uniquement en cercle très restreint

    Les évêques belges rappellent que momentanément les funérailles religieuses ne peuvent avoir lieu qu’en cercle très restreint. Cela signifie : avec seulement quelques proches parents dans l’église et à une distance suffisante les uns des autres.

    Une seconde possibilité est de se limiter à une prière d’adieu au cimetière. Également en cercle très restreint.

    Lorsque l’épidémie aura pris fin, des célébrations de commémoration pourront être organisées pour toutes les personnes décédées durant cette période où les mesures restrictives sont d’application pour lutter contre l’épidémie de Corona.

    SIPI, Bruxelles, le 18 mars 2020

  • Saint Joseph, Annonciation... : le diocèse de Namur retransmet des messes sur Youtube et RCF

    IMPRIMER

    Lu sur L’Avenir, Namur p. 7 : 

    Des messes sur YouTube 

    Le diocèse de Namur s’adapte à l’évolution de l’épidémie de coronavirus. Plus question de réunir les paroissiens dans un lieu confiné, mais pas question non plus de renoncer à la messe. Plusieurs messes seront retransmises via YouTube et RCF. Ce jeudi, une messe privée sera célébrée en comité très réduit par Mgr. Warin, à l’occasion de la Saint Joseph. Filmée, elle sera diffusée, à 18 h via YouTube (Infos pour se connecter sur www.diocesedenamur.be). D’autres retransmissions sont d’ores et déjà programmées. Les messes du dimanche 22 mars, du mercredi 25 mars, fête de l’Annonciation et du dimanche 29 mars seront elles aussi enregistrées et diffusées. Il en ira de même pour le dimanche 5 avril, messe des Rameaux et pour les offices de la semaine sainte, en ce compris la messe de Pâques, le dimanche 12 avril.

  • Le message du cardinal De Kesel

    IMPRIMER

    Cardinal De Kesel : « Nous restons en profonde communion les uns avec les autres »

    (c) Kerknet

    « Chers amis,

    Des événements totalement imprévus peuvent parfois arriver. Des évènements dont on pensait qu’ils se produisaient jadis mais plus maintenant, et sûrement pas dans une société aussi développée que la nôtre. Rien n’est moins vrai. Le  nous place devant une évidence : nous sommes et restons des êtres fragiles, pas uniquement ici où là mais partout dans le monde.

    La solidarité attendue aujourd’hui de tous, est, elle aussi, universelle. Personne ne peut se permettre une exception pour soi-même. En tant qu’Eglise, nous ne le pouvons pas non plus. Tout comme pour la pauvreté et la migration, il n’y a pas de solutions uniquement au plan local. Nous le savons bien, mais nous l’oublions fréquemment. Nous essayons de maintenir le problème en dehors de nos frontières, mais le virus ne connaît pas de frontières. La mentalité du « chacun pour soi » nous rend encore plus vulnérables. Nous sommes responsables les uns des autres à l’échelle mondiale. La terre est vraiment notre maison commune.

    Cette crise du coronavirus intervient en plein carême au moment où de dimanche en dimanche, de semaine en semaine, nous nous préparons à Pâques. Il ne nous est plus possible de célébrer avec nos communautés respectives, même pas l’eucharistie le dimanche. On pourrait se dire : il aurait mieux valu que cela arrive à un autre moment, mais cela n’a pas beaucoup de sens. Certes, nous vivrons le carême cette année autrement, mais nous ne le vivrons pour autant pas moins intensément. Cela demandera de chacun de nous un effort supplémentaire et une plus grande créativité.

    La préface du carême le qualifie de temps fait pour se donner davantage à la prière et pour témoigner plus d’amour pour le prochain. Nous ne pouvons plus nous rassembler pour prier ensemble, mais nous pouvons le faire seul, en famille ou dans nos communautés religieuses. C’est un temps de silence et de réflexion, avec une attention particulière pour l’Ecriture que la liturgie propose. Fort heureusement les médias, en particulier les médias religieux nous y aident.

    Maintenant que tout doit se passer en silence, la préparation à Pâques reste aussi un moment de plus grande attention aux autres. D’abord bien sûr à l’égard de ceux qui sont atteints par la maladie, ceux qui les soignent et ceux s’efforcent d’endiguer la maladie par leurs recherches. Mais aussi pour ceux qui sont pauvres ou isolés, ceux qui fuient la guerre et la violence, pour tous ceux qui d’une façon ou d’une autre sont dans le besoin et frappent à notre porte pour obtenir de l’aide. Les collectes pour le carême de partage se tiennent habituellement en cette période, n’oublions pas non plus cette forme de solidarité.

    Ces jours-ci nous allons devoir vivre un peu plus reclus, parfois en véritable quarantaine ou en cercle très restreint. Les célébrations et en particulier l’eucharistie nous manquerons. Ce sera une autre forme de jeûne. Mais ne croyons pas que nous sommes seuls. Nous restons en profonde communion les uns avec les autres : en communion de prière et dans une solidarité universelle. Et n’oublions surtout pas qu’en tout cela, le Seigneur nous reste proche. Il est en mesure de faire du temps présent un temps de grâce.

    + Jozef 

  • Belgique : les baptêmes et les mariages religieux sont suspendus

    IMPRIMER

    Coronavirus : L’Eglise catholique de Belgique suspend aussi les baptêmes et mariages religieux

    Les autorités civiles ont pris des mesures plus restrictives contre le Covid 19. Seules des funérailles en cercle restreint sont possibles. Ainsi les baptêmes et mariages religieux ne sont plus autorisés, même en cercle restreint. SIPI – Bruxelles, lundi 16 mars 2020

  • Se serrer les coudes avec RCF

    IMPRIMER

    Dès ce lundi 16 mars, émission spéciale quotidienne en direct 9h-10h sur RCF. Pas de sensationnalisme, juste de la solidarité, du recul, de la proximité. Le souci d'être à l'écoute de nos auditeurs.

    Comment avez-vous vécu ce premier week-end de l'ère Covid-19 ?
    Avez-vous besoin d’entraide, de solidarité ?
    Que prévoyez-vous pour cette semaine ? 
    Le point avec le service de communication et des experts du CHU Liège.

    Envoyez-nous vos témoignages et questions via: 
    surtout email: serronsnouslescoudes@rcf.be
    standard téléphonique entre 9h et 10h : 04 237 00 74
    sinon en commentaire sous les publications de notre page Facebook 
    via Twitter @RCFLiège @1rcfBelgique @rcfbruxelles

    Les infos sont reprises sur notre page web : https://rcf.be/belgique/serrons-nous-les-coudes

    Emission retransmise en direct sur RCF Liège 93.8 FM, RCF Bruxelles 107.6 FM et 1RCF Belgique, partout disponible en DAB+ en Belgique Francophone. Sinon aussi via l'App RCF ou en streaming sur www.rcf.be

    Suivez le Facebook Live sur notre page Facebook « RCF - Serrons-nous les coudes Vs Covid19 »

    Rendez-vous pour la matinale dès 9h00 pour cette émission spéciale sur RCF : Bruxelles, Liège et 1RCF Belgique.

    #SerronsNousLesCoudes #RCF #Covid19

  • Dimanche 15 mars : suivre la messe dominicale en radio et à la télé

    IMPRIMER

    De Jean-Jacques Durré sur cathobel :

    Suivez la messe dominicale en radio et en télé!

    Avec la décision de suspendre la célébration des messes à travers tout le pays, la  et la télévision constituent un moyen de participer aux célébrations liturgiques et rester ainsi en union de prière.

    A partir de ce week-end, toutes les célébrations liturgiques publiques, donc les messes, sont suspendues. Cette mesure prise par la Conférence épiscopale vise à éviter la propagation du Covid-19.

    Mais les fidèles qui souhaitent participer à la  dominicale ont à leur disposition deux outils merveilleux: la radio et la télévision.

    CathoBel qui coordonne la diffusion des messes radiotélévisées, diffusées par la RTBF, invite donc les catholiques à participer via les ondes ou le petit écran, à la célébration dominicale, notamment ce dimanche 15 mars.

    Pratiquement:

    En radio:

    La Première diffusera à 11h, la messe radio célébrée « en privé » à la Collégiale Sainte Gertrude de Nivelles. Le curé-doyen Albert-Marie Demoitié présidera la célébration. Florence Vanderstichelen assurera les commentaires.

    En télévision:

    La messe dominicale sera retransmise à 11h à la fois sur La Une (RTBF) et sur France 2 (Le Jour du Seigneur), depuis l’église Saint-Vincent-de-Paul à Clichy, dans le département des Hauts-de-Seine (France).

    Profitons de ce service d’Eglise pour être en union de prière, en pensant aux victimes, aux malades et à leurs proches.

    Ajoutons :

    18H30 : MESSE À SAINT-GERMAIN-L’AUXERROIS sur KTO

    KTO retransmet chaque dimanche la messe en direct depuis l'église Saint-Germain l'Auxerrois, à Paris, à 18:30.

    et sur YOUTUBE :

    à 10H30 et 18H30 : messe depuis l'église Sainte Blandine à Lyon : https://www.youtube.com/watch?v=nuJT2FmUDVM

    Voir également : https://www.paris.catholique.fr/messes-des-paroisses-de-paris-en.html

    et encore :

    La messe est retransmise en direct sur http://www.messeendirect.net/ depuis Fribourg, Suisse, à 10h avec sermon en français.

    Pour cela il suffit de se connecter à l’heure de la messe au site www.messeendirect.net (choisir « En Direct » puis cliquer sur l’icône « Lecture » au centre de la vidéo).

    Vous pouvez également installer l’application appelée « iMass » (disponible pour I-Phone et Android) et appuyer sur « Live ».

  • Des soignants opposés à l’extension de l’avortement

    IMPRIMER

    D'Alliance Vita :

    Belgique : des soignants opposés à l’extension de l’avortement

    Depuis octobre 2019, une proposition de loi relative à l’IVG est examinée par le Parlement fédéral belge.

    La loi devait être discutée à la Chambre (une des deux instances du Parlement belge) ce 12 mars, mais le débat a été reporté après que des députés ont annoncé leur intention de déposer des amendements qu’ils veulent envoyer pour avis au Conseil d’État. Le Conseil d’Etat a, quant à lui, déjà rendu un avis en février sur la teneur même de la loi.

    La proposition de loi prévoit plusieurs dispositions, qui visent à modifier le cadre de l’accès à l’avortement.

    • Le délai autorisé pour pratiquer une IVG, actuellement permis jusqu’à 12 semaines, serait allongé jusqu’à 18 semaines (soit 4 mois et demi de grossesse.)
    • Serait abrogée toute sanction spécifique en matière d’IVG pratiquée hors cadre légal, dès lors que la femme y consent. Ce qui signifie donc qu’un médecin pourra pratiquer un avortement sur une femme bien au-delà de 18 semaines, avec le consentement de la femme, sans être condamné. Toutes les lois d’encadrement de l’IVG sont dès lors dépourvues de toute force contraignante effective.
    • Le délai de réflexion minimum obligatoire pour prendre une décision après une première consultation passerait de six jours à 48 heures (hors urgence médicale).
    • L’obligation d’informer la femme enceinte sur les aides financières, sociales et psychologiques offertes par la loi aux familles, aux mères (célibataires ou non) et à leurs enfants, ainsi que sur les possibilités d’adoption de l’enfant à naître, serait supprimée. Elle serait remplacée par une proposition d’accompagnement médico-psychologique, et ce seulement après l’avortement.
    • L’accès à l’IMG (interruption médicale de grossesse) est élargie. Alors qu’à l’heure actuelle, une IMG ne peut être pratiquée que « lorsqu’il est certain que l’enfant à naître sera atteint d’une affection d’une particulière gravité et reconnue comme incurable au moment du diagnostic », la proposition de loi prévoit que l’IMG soit permise dès qu’il existe un « risque élevé, selon l’état actuel de la science. »
    • Il serait interdit aux établissements de santé d’établir avec des médecins des conventions excluant la pratique de l’IVG.
    • Concernant le délit d’entrave à l’IVG, la définition serait élargie et les sanctions renforcées. « Celui qui tente d’empêcher physiquement », « de quelque manière que ce soit » une femme d’aller subir une IVG » pourrait être condamné à une peine de prison (entre trois mois et un an) et une amende (cent à cinq cents euros).
    • L’IVG serait considérée comme un acte médical, qui entrerait dans les droits des patients et dans le champ d’application du personnel médical.

    Le Conseil d’Etat belge a rendu un avis sur la loi, pointant du doigt plusieurs contradictions. Concernant le délit d’entrave à l’IVG notamment, le Conseil relève que son champ d’application n’est pas clair : est-ce que sont sanctionnées seulement les fausses informations, ou également les opinions ? A partir de quand l’expression de la désapprobation, quand elle provient du conjoint de la femme, est-elle punissable ?

    Cependant, le Conseil d’Etat est resté assez distant du reste de la loi, s’appuyant sur une jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme qui laisse une “ample marge d’appréciation” aux Etats pour définir le cadre légal de l’accès à l’avortement.

    Plus de 750 soignants ont signé une pétition pour s’opposer à cette proposition de loi, qui entraîne le « délitement des balises éthiques » et « brise le nécessaire équilibre entre la liberté de la femme et l’attention portée à l’enfant à naître qui se développe dans son corps ». « Tenter de faire croire que c’est un soin de santé comme un autre, c’est d’abord et avant tout mentir aux femmes » affirment-ils. Un collectif représentant 2500 soignants opposés à la proposition de loi, a tenu une conférence de presse, le 10 mars, demandant à être reçu par les députés.

    L’éthicien, psychologue et infirmier Eric Vermeer, qui accompagne des femmes ayant subi un avortement, a dénoncé « une loi qui mène au silence » dans une tribune parue dans la Libre Belgique . « D’ici peu, l’avortement risque de devenir un acte médical, totalement dissocié d’un questionnement éthique » explique-t-il. « Aurons-nous encore le droit, demain, en tant que thérapeutes, d’oser parler des diverses conséquences négatives de l’IVG, en particulier du syndrome post-avortement, reconnu par la majorité des soignants concernés ? (…) Sans poser le moindre jugement sur la personne qui décide d’interrompre une grossesse, tout thérapeute mesure l’importance de “prendre soin” et d’ouvrir un espace d’écoute empreinte de douceur et d’empathie. »

  • Coronavirus : RCF sur la brèche

    IMPRIMER

    Communiqué - RCF Belgique Vs Covid19 - Serrons-nous les coudes !

    Nos radios 1RCF Belgique, RCF Bruxelles et RCF Liège s’adaptent, s’associent et accompagnent la population belge francophone dans cette période de confinement.

    Veuillez trouver ci-joint notre communiqué de presse.

    En très bref,

    • Dès ce lundi, une émission spéciale quotidienne en direct « serrons-nous les coudes » de 9 à 10h : libre antenne, questions-réponses, le point sur le Covid-19 avec des experts, des trucs et astuces etc.
    • Suite à la suspension de toutes les messes qui privent plus de 350.000 pratiquants francophones, célébrations et retransmissions en direct sur RCF le samedi à 17h00 et chaque jour de semaine à 19h00.
    • Renforcement des 13 bulletins d’actualités quotidiens avec notamment 3 journaux internationaux par jour.
    • Le carême avec RCF, 40 jours pour se concentrer sur l’essentiel et réorienter sa vie.

    Cordialement,

    L’équipe RCF Belgique

    www.rcf.be

  • KTO renforce la prière sur son antenne pendant ce temps de crise

    IMPRIMER

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    Paris, le 13 mars 2020

    Églises fermées, malades en quarantaine, familles confinées...
    KTO renforce la prière sur son antenne pendant ce temps de crise

    Églises fermées, malades en quarantaine, familles confinées, beaucoup se tournent naturellement vers la télévision. Consciente de cette responsabilité, KTO renforce la prière sur son antenne.

    KTO diffusera deux messes par jour à partir du lundi 16 mars 
    • Du lundi au samedi, une messe à 18h15, depuis l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, grâce au recteur archiprêtre et aux chapelains de Notre-Dame de Paris. Cette messe est dans la continuité des Vêpres de 17h45, qui sont maintenues.
    • Le dimanche, la messe de 18h30 depuis l’église Saint-Germain-l’Auxerrois est maintenue.
    • Comme depuis le mardi 10 mars, la messe du pape François à 7h, depuis Sainte-Marthe. KTO en assure la version francophone, en partenariat avec Vatican News.
    Les rendez-vous de prière sont tous maintenus 
    • L’office des Laudes à 7h40 et du Milieu du jour à 12h, par les Fraternités monastiques de Jérusalem depuis l’église Saint-Gervais-Saint-Protais à Paris. 
    • Le chapelet de 15h30 en direct de la grotte de Lourdes. Du 17 au 25 mars, le Sanctuaire de Lourdes développe ce chapelet en une neuvaine spéciale à l’intention des malades. KTO propose ainsi aux francophones du monde entier de s’associer à cette initiative.
    Le Saint-Père maintient, à huis-clos, l’Audience générale et l’Angélus, diffusés en direct sur KTO, en partenariat avec Vatican News.

    À PROPOS DE KTO

    La chaîne de TV catholique KTO propose des éclairages sur des sujets de réflexion ou de débats, donne à voir la diversité des engagements chrétiens et accompagne la vie de prière de ses téléspectateurs. Elle offre chaque année plus de 250 heures de documentaire religieux et plus de 900 heures de direct, notamment lors d’événements exceptionnels comme les voyages du pape. KTO est diffusée par câble, ADSL ou satellite dans 88 pays et 300 millions de francophones peuvent y avoir accès. Près de 30 000 vidéos sont en accès gratuit sur le site KTOTV.com.

  • L’opposition à la proposition de loi avortement se renforce : de nouveaux amendements sont soumis à l’avis du Conseil d’Etat

    IMPRIMER

    De l'Institut Européen de Bioéthique :

    L’opposition à la proposition de loi avortement se renforce : de nouveaux amendements sont soumis à l’avis du Conseil d’Etat

    12/03/2020

    Au Parlement belge, chrétiens-démocrates flamands et humanistes francophones ont déposé ensemble pas moins d'une vingtaine d'amendements à la proposition de loi relative à l'avortement, adoptée en commission et soumise aujourd'hui à l'assemblée plénière. 58 députés ont demandé à ce que soit sollicité l'avis du Conseil d'Etat sur ces amendements. Le vote final sur le texte s'en trouve postposé de plusieurs semaines, le temps que le Conseil d'Etat ne rende son avis.

    Le CD&V dit vouloir notamment revenir sur l'absence de sanctions dans la proposition de loi, lorsqu'un avortement est pratiqué au mépris des conditions légales. Sur ce point, voy. le Dossier IEB spécialement consacré à cette dépénalisation de l'avortement. Le député Servais Verherstraete a exprimé sa préoccupation face au grand nombre de femmes qui subissent des avortements successifs. Pour favoriser une diminution du nombre d'avortements, le parti souhaite renforcer l'évaluation de la loi et de la pratique des avortements en Belgique, en confiant cette tâche non plus à l'actuelle commission d'évaluation de l'IVG, mais à un organe d'évaluation scientifique.

    La députée cdH Catherine Fonck a exposé les trois amendements déposés par son groupe. Le premier vise à empêcher la pratique d'avortements sélectifs sur base du sexe de l'enfant, en interdisant la communication de l'information relative au sexe du foetus avant la fin de la 20ème semaine d'aménorrhée (sauf en cas de raison médicale). Pour rappel en effet, la proposition de loi actuelle, en étendant le délai légal pour l'avortement à 4 mois ½, ouvre la porte à ce genre de pratique puisqu'à partir du deuxième trimestre de la grossesse, le sexe de l'enfant est clairement établi.

    Un risque qui n'a pourtant pas attiré de remarque du Conseil d'Etat dans son avis sur la proposition de loi. Celui-ci estime en effet que l'allongement du délai légal pour avorter fait partie de la “marge d'appréciation” dont dispose le législateur en la matière, autrement dit, que l'extension de ce délai se maintient dans un “juste équilibre entre les droits de la femme et l'intérêt de l'enfant à naître”... Pour une analyse de l'IEB sur cet avis, voyez : Avis du Conseil d'Etat sur la proposition de loi avortement : où est le “juste équilibre”?

    Par contre, le Conseil d'Etat avait relevé un manque de clarté quant à l'extension du délit d'entrave à l'avortement, telle que prévue par le nouveau texte. Il soulignait en particulier la nécessité de clarifier à partir de quel moment, l'expression d'une désapprobation de l'interruption volontaire de grossesse envisagée, serait punissable. Pour y répondre, l'amendement du cdH propose de limiter les comportements punissables aux “menaces” et à “l'intimidation” exercées sur une femme qui souhaite avorter. L'amendement vise aussi “à préciser, dans le sens indiqué par le Conseil d'Etat sur la base de la jurisprudence du Conseil constitutionnel français, que c'est la communication d'informations fausses sur les conditions dans lesquelles se déroule une IVG et sur ses conséquences (et non la communication d'opinions), à la demande d'une femme (et non d'initiative à un public indéterminé), par une personne compétente ou qui prétend l'être (et non par une personne quelconque) qui tombe sous le coup de l'interdiction prévue.”

    Le troisième amendement a pour but d'empêcher que d'autres personnes que les médecins ne pratiquent des avortements, même de façon inhabituelle, ce que la proposition de loi actuelle ne garantit pas non plus.

    Pour rappel, le Conseil d'Etat avait déjà rendu un avis sur la proposition de loi adoptée en commission, à la demande du Président de la Chambre. Les partis de l'opposition n'avaient cependant pas eu le temps de joindre leurs amendements à cette demande d'avis.

  • Belgique : l'Église catholique suspend toutes les assemblées liturgiques publiques

    IMPRIMER

    Nos assemblées on ne peut plus clairsemées justifient-elles une décision qui prive de façon aussi radicale tous les fidèles de la messe et de la communion ? La distance de précaution entre les fidèles assistant à un office aurait pu très facilement être respectée, nous semble-t-il... Les évêques polonais ne sont-ils pas mieux inspirés ?

    Communiqué de presse :

    Coronavirus: L’Eglise catholique de Belgique  suspend toutes les célébrations publiques

    En raison de l’expansion de l’épidémie du Corona virus, les évêques de Belgique décident ce jour de suspendre toutes les célébrations liturgiques publiques dans notre pays. Cette décision est effective dès ce weekend du 14 mars et restera en vigueur jusqu’au vendredi 3 avril au moins.

    Les baptêmes, mariages et funérailles pourront se dérouler en cercle restreint.

    Pour les autres rencontres et réunions pastorales, la plus grande prudence sera demandée.

    Les églises demeureront ouvertes pour la prière ou la méditation personnelle.

    Les évêques appellent les croyants à vivre ce carême comme un temps de prière, de conversion, de partage fraternel, et d’une plus grande attention à autrui.

    Les textes bibliques habituels de la liturgie continueront à inspirer individuellement ou en famille notre progression vers Pâques.

    Les sites web de Cathobel, Kerknet, KTO, RCF, Kerk en Leven, les célébrations en radio-tv, RTBF et VRT, les diffusions en live-streaming pourront y contribuer (sans oublier votre blog préféré (note de belgicatho).

    Les évêques expriment toute leur reconnaissance à tous ceux et celles qui mettent tout en oeuvre pour arrêter l’extension du Covid19 et qui entourent de leurs meilleurs soins les personnes atteintes par la maladie.

    Pour les questions relatives aux conséquences de ces décisions, on s’adressera aux évechés/Vicariats.

    SIPI -Bruxelles, jeudi 12 mars 2020