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conférences, spectacles, manifestations - Page 120

  • 21 août - 1er septembre : le festival Anuncio

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    Charlène présente le festival sur "Jeunes cathos" :

    Le festival, qui existe depuis cinq ans, consiste en une dizaine de jours où on invite les jeunes à vivre une expérience d’évangélisation. L’intuition, c’est que, touchés par l’amour de Dieu, on a envie de le partager parce qu’on est persuadés que ça peut changer la vie de ceux qui l’entendent. On vit d’abord deux-trois jours de formation, de détente et de prière à la Sainte-Baume ou Sainte Anne d’Auray puis on est envoyés dans un lieu de mission. A l’origine, on n’avait pas le choix de la ville. Maintenant, c’est le cas, mais on a toujours la possibilité de demander à ne pas savoir : il y a une idée d’abandon, c’est très beau de se donner complètement. On vit cinq jours de mission, avec des temps fraternels, de prière, de formation, puis des envois en mission deux par deux où on va à la rencontre des personnes sur les places, dans les rues, ou à travers des activités (volley…)

    C’est l’occasion de faire des rencontres. Parfois on n’obtient pas un mot de la personne, parfois on a de très belles discussions avec la personne autour de Dieu dans leur vie, de la foi, de leurs croyances catholiques ou non… Le seul objectif, c’est d’aller à la rencontre de la personne, de lui parler de notre vie de foi, puis de l’interroger. L’évangélisation, ça n’est pas du prosélytisme ; la personne est libre, c’est très important.

    A l’issue de ces cinq jours de mission, les jeunes remontent à Paris, à Montmartre, au Sacré cœur, pour un festival de musique. (lire le témoignage de Charlène)

  • Que restera-t-il des JMJ de Rio ?

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     Sur le site de la nuova bussola quotidiana,  Massimo Introvigne met ses pas dans ceux du pape François. Extraits de la traduction publiée par notre consoeur de «  Benoît et moi »  

    « (…) Personne aujourd'hui en Occident - le monde islamique, l'Inde, et aussi les Philippines catholiques ont parfois des nombres encore plus grands - n'est capable de rassembler 3 millions de personnes. Et l'Eglise, aux JMJ, les a rassemblées, pour la prière et la messe, pas pour un concert rock. Que cela plaise ou non, dans un moment de crise qui n'est pas seulement économique, à la fin, l'Eglise apparaît comme la seule présence crédible (...).

    Il est certainement possible que parmi les trois millions de personnes, il y ait de simples curieux. Mais il y a eu aussi des milliers de confessions. Certes, les JMJ n'ont aucun effet magique ou miraculeux. Pour que changent l'Eglise et la société - par exemple pour que de ce consensus autour de l'Eglise naissent aussi des conséquences politiques qui amènent à s'opposer aux lois immorales comme celles sur l'avortement, les unions homosexuelles, l'homophobie - il faut d'infinies médiations, et il faut aussi une classe politique bien formée - qui, comme eut l'occasion de le dire Benoît XVI, «ne s'improvise pas» . 

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  • La conférence de presse du pape : des précisions intéressantes notée par le « Figaro »

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    Lors du voyage aérien qui l’amenait à Rio, le pape François avait assuré qu’il ne donnait pas de conférence de presse. Au retour, il a changé d’avis  et, dans l’avion qui le reconduisait à Rome, il a répondu pendant une heure aux questions des journalistes. Avec beaucoup de clarté, sur tous les sujets y compris ceux qui fâchent. Nous en avons déjà rendu compte ici, Quand le pape François s'exprime sur des sujets délicats en renvoyant à l’article du journal « La Croix ». Il est intéressant de lire aussi les réponses du pape très bien saisies au vol par le directeur adjoint du Figaro, Jean-Marie Guénois : 

     • Le «lobby gay» au Vatican: «Qui suis-je pour juger une personne gay?»

    «On écrit beaucoup sur ce lobby gay, je ne l'ai pas encore trouvé. Je n'ai encore rencontré personne au Vatican qui me montre sa carte d'identité avec la mention “gay”. On doit distinguer le fait d'être homosexuel, et celui de faire partie d'un lobby, car tous ces lobbys ce n'est pas bon! C'est cela qui est mauvais. (…) Si une personne est gay et qu'elle cherche le Seigneur et qu'elle est de bonne volonté, qui suis-je pour la juger? Le catéchisme dit de ne pas marginaliser ces personnes. Le problème n'est pas d'avoir cette tendance, non! Nous devons être frères. Le problème est de faire un lobby avec cette tendance qui s'ajoute au lobby des affaires, le lobby politique, le lobby des francs-maçons. Il y a tellement de lobbys. C'est cela pour moi, le problème le plus grave.»

    Cette réponse a suivi une question sur Mgr Battista Ricca, ce prélat, conseiller du Pape pour la réforme de la banque du Vatican, dont le passé homosexuel a été mis en évidence. Voici donc le début de sa réponse qui enchaîne ensuite la réponse sur le «lobby gay»:

    Avant de le nommer, «J'ai fait ce que prévoit le droit canon, c'est-à-dire “l'investigatio previo”, et nous n'avons rien trouvé. Je constate que, souvent, dans l'Église, on va chercher les péchés de jeunesse et on les publie. Je ne parle pas des délits… C'est autre chose. Par exemple, l'abus sur des mineurs est un délit. Mais si un laïc, un prêtre, une religieuse a fait un péché et s'est converti, le Seigneur pardonne. Et quand le Seigneur pardonne, le Seigneur oublie.»

    Interrogé par une autre journaliste sur l'avortement et sur le mariage homosexuel, et sur le fait qu'il n'en ait pas parlé au Brésil, le Pape a répondu: «L'Église s'est déjà parfaitement exprimée sur cela, il n'était pas nécessaire de revenir dessus. (…) Il n'était pas nécessaire d'en parler, à moins de dire des choses positives (…) Les jeunes savent parfaitement quelle est la position de l'Église.»

    • Quel avenir pour la banque du Vatican?

    «Je pensais traiter la question économique l'année prochaine (…). Clairement, l'agenda a changé en raison de circonstances que vous connaissez tous et qui sont du do­maine public (l'arrestation d'un prélat de l'Apsa, NDLR) et qu'il fallait affronter.

    En premier lieu, il y a le problème de l'IOR (l'Institut pour les œuvres de religion, plus connu sous le nom de «banque du Vatican», NDLR): comment l'accompagner, comment le dessiner, comment le reformuler, comment assainir ce qu'il faut assainir. (…) Je ne sais pas ce que va devenir l'IOR. Certains disent qu'il faudrait peut-être que ce soit une banque, d'autres que ce soit un fonds d'aide, et d'autres veulent le fermer. On entend ces rumeurs. Mais, je ne sais pas, j'ai confiance dans le travail des personnes de l'IOR qui travaillent en ce sens, et aussi dans celui de la commission.»

    • Quelle réforme pour la curie romaine?

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  • Banneux-Notre-Dame, 4 août : inauguration d'un monument rappelant le génocide arménien

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    Communiqué de presse de l'Institut Syriaque de Belgique

    Un nouveau monument pour le génocide assyrien(syriaque)

    au cœur de l'Europe

     

    Après l'Australie, l'Amérique, l'Arménie et la France, cette fois, c’est à Liège en Belgique qu’un nouveau mémorial pour le génocide assyrien(syriaque)[1] Seyfo est érigé. Ce monument est à l’initiative de l’Institut Syriaque de Belgique et de Seyfo Center.

     

    Littéralement Seyfo veut dire « épée » en langue syriaque et fait référence au génocide perpétré par l’Empire ottoman en 1915 contre tous les Chrétiens se trouvant sur le territoire correspondant à l’actuelle Turquie. Deux tiers à trois quarts des trois peuples concernés - Assyriens(Syriaques), Arméniens et Grecs Pontiques - furent décimés.

     

    Mouché Malké, artiste assyrien(syriaque) connu mondialement, a sculpté sur une pierre de 12 tonnes une colombe tuée ! Y figure aussi une écriture en langue française et en langue syriaque à la mémoire des victimes du Seyfo. Le monument assyrien(syriaque) du génocide sera érigé sur le site du Sanctuaire de Banneux, situé près de Liège, en Belgique. Bénéficiant d’un statut spécifique et d’une renommée internationale, ce lieu est visité par plus d'un million de personnes par an.

     

    L’inauguration officielle de ce monument aura lieu le 4 Août 2013 à 13h00 à Banneux. Les derniers préparatifs pour la cérémonie d’ouverture sont toujours en cours pour accueillir des centaines de participants des quatre coins du monde.

     

    Nous invitons tous les démocrates et les progressistes à cette cérémonie d’ouverture du monument dédié au Seyfo.

     

    Au nom de l'Institut Syriaque de Belgique et de Seyfo Center,

     

    Fatrus GABRIEL



    [1] Plusieurs noms sont utilisés pour désigner le même peuple assyrien(syriaque). Le terme « assyrien(syriaque) » est utilisé comme synonyme des autres noms comme Assyrien, Araméen, Chaldéen, Syriaque ou Assyro-chaldéen-syriaque.

  • France, Turquie : comparaison n’est pas raison

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    Le printemps français et le printemps turc, même combat ? Annie Laurent, dans le n° juillet-août 2013 du mensuel « La Nef » montre que les comparaisons ont un caractère superficiel. Extraits :

    "La Turquie vient de connaître des turbulences inattendues dans ce pays présenté un peu partout comme un modèle à cause de sa stabilité politique et de son essor économique, succès attribués aux islamistes du Parti de la Justice et du Développement (AKP), qui détiennent le pouvoir à Ankara depuis 2002 (…).

    Bien que paisible et motivée par une revendication écologique (protéger les arbres menacés), la contestation a tout de suite été réprimée durement par la police, ce qui a entraîné sa politisation et son extension dans quelque 60 autres villes, en particulier Ankara et Smyrne. Tous les mécontents ont alors uni leurs voix, réclamant la démission d’Erdogan (…) Le mouvement s’est poursuivi dans une ambiance de « kermesse libertaire » (Le Figaro du 7 juin 2013) du côté des manifestants jusqu’à ce que, le 15 juin, la police leur donne l’assaut définitif. Le lendemain, Erdogan, s’exprimant devant 300 000 partisans de l’AKP rassemblés à Istamboul pour l’acclamer, pouvait savourer sa victoire. Le bilan de ces deux semaines de fronde est d’au moins quatre morts, des centaines de blessés et d’arrestations.

    Ces événements ont rappelé ceux qui ont agité la France au cours des derniers mois. Comme François Hollande envers les opposants à la loi Taubira, Recep Tayyip Erdogan a traité les manifestants turcs par le mépris et l’arrogance, certes avec ses mots à lui, les qualifiant de marginaux, vandales, agents d’un complot international. Comme le président français, le premier ministre turc considère que la légitimité des urnes le dispense d’écouter l’inquiétude d’une partie de son peuple (…)"

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  • France : un mouvement pour l’écologie humaine

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    Une suite moins circonstancielle au « printemps français » ? Lu sur le site du mensuel « La Nef » (n° 250, juillet-août 2013) :

    « Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita et porte-parole de « la Manif pour tous », a lancé le 22 juin avec Pierre-Yves Gomez et Gilles Hériard-Dubreuil le courant « Écologie humaine ». Il nous explique ce projet.

    La Nef – Vous avez lancé le 22 juin un courant d’Écologie humaine : de quoi s’agit-il et quel rapport a-t-il avec « la Manif pour tous » ?
    Tugdual Derville – L’année écoulée restera celle du plus grand mouvement que la France ait connu depuis mai 1968. Un mouvement social authentique, répondant à trois critères : spontané, anarchique et foisonnant. Contrairement aux mouvements sporadiques agitant nos sociétés en quête de repères (je pense aux Indignés), notre mouvement de résistance est porté par une revendication cohérente et altruiste. Il doit s’ouvrir sur des perspectives positives. Le courant pour une Écologie humaine s’inscrit dans cette intention. Il entend favoriser un projet de société global, fondé sur la protection du plus fragile.

    Quels liens faites-vous entre libéralisme financier et libertarisme des mœurs, entre écologie environnementale et écologie humaine, et quelles conclusions politiques en tirez-vous ?

    La loi Taubira s’inscrit dans les dérives de la culture libérale-libertaire de mai 1968. Son individualisme soumet l’intérêt du plus faible (l’enfant) au désir du plus fort (l’adulte). Son glissement vers la marchandisation de l’être humain est inexorable. La financiarisation de l’économie tend elle aussi à faire passer l’homme comme une variable d’ajustement. C’est l’économiste Pierre-Yves Gomez qui m’a fait voir la portée de l’expression « écologie humaine » que j’ai lancée sur le podium du 13 janvier, quand je constatais que nous défendions un précieux patrimoine commun à toute l’humanité désormais menacé : l’altérité sexuelle dans l’engendrement. À trois, avec Gilles Hériard-Dubreuil, spécialiste de la gouvernance des crises environnementales, nous avons décidé de lancer un grand chantier en vue de faire émerger un projet de société multidisciplinaire faisant de l’homme la priorité de toute décision. Ce projet « métapolitique » concerne tous les domaines : éducation, environnement, bioéthique, entreprise, culture, en commençant par la vie personnelle. Bien sûr, la sphère politique sera touchée, comme pour le défi environnemental.

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  • Joseph Ratzinger : Pourquoi suis-je encore dans l’Eglise ?

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    Une réflexion exprimée à Munich le 4 juin 1970 et qui n’a rien perdu de son étonnante actualité, à l’heure où l’on parle à nouveau de réformer l’Eglise.  

    Le pape émérite était à l’époque titulaire de la chaire de dogmatique de l’université de Ratisbonne.  Quelques extraits de la conférence du futur Benoît XVI :

    «  J'aimerais (…) fournir une première réponse sous forme d'une analogie. (…) Nous avions dit qu'en examinant l'Eglise de trop près nous avions fini par perdre de vue l'ensemble. On peut approfondir cette idée en la rapprochant d'une image que les Pères de l'Eglise ont mise en évidence dans leur interprétation symbolique du monde et de l'Eglise. Ils expliquèrent que la lune figurait dans l'organisation du cosmos ce qu'était l'Eglise dans l'organisation du salut, au sein du cosmos intellectuel et spirituel. (…)

    L'Eglise reflète la lumière du Christ

    Pour les Pères, l'application à l'Eglise de la symbolique de la lune découlait de deux idées principales : d'une part de la correspondance entre la lune et la femme (la mère), d'autre part de l'idée que la lune n'est pas source de lumière, puisqu'elle la reçoit d'Hélios. Sans lui, elle ne serait qu'obscurité ; elle brille, mais sa lumière n'est pas sa lumière, c'est la lumière d'un autre. Elle est lumière et obscurité à la fois. Elle-même n'est qu'obscurité, mais elle dispense une clarté, qui lui vient d'un autre, dont la lumière se propage par son intermédiaire. C'est exactement en cela qu'elle représente l'Eglise, qui illumine bien qu'elle ne soit elle-même qu'obscurité : elle ne puise pas la lumière en elle-même, mais elle la reçoit du véritable hélios, le Christ, si bien qu'elle peut, bien qu'elle ne soit elle-même qu'un amas de pierre (...), éclairer les ténèbres dans lesquelles nous vivons de par notre éloignement de Dieu — « la lune nous raconte le mystère du Christ » (Saint Ambroise).

    L'astronaute ou la sonde lunaire ne découvrent sur la lune qu'un désert, des pierres, du sable et des montagnes, mais aucune source de lumière : la lune n'est en définitive que cela, elle n'est qu'un désert de sable et de pierres. Et pourtant, elle est, non pas en soi, mais parce qu'elle reçoit et réfléchit la lumière, source de lumière et elle le reste à l'époque des voyages dans l'espace. (…) Alors je pose la question : n'avons-nous pas là une image véritable de l'Eglise ? [1]

    L'Eglise est l'Eglise du Christ

    Ce que recouvre cette image me paraît être essentiel. Néanmoins (…) j'aimerais l'expliquer en m'appuyant sur une autre observation. (…) Notre Eglise ainsi que toutes les nombreuses églises se sont substituées à Son Eglise ; chacun a désormais la sienne. Les églises sont devenues nos entreprises dont nous sommes fiers ou dont nous avons honte ; beaucoup de petites propriétés privées se juxtaposent, il ne s'agit que de nos églises « à nous », que nous bâtissons nous-mêmes, qui sont nos œuvres et nos propriétés, et que nous voulons donc en conséquence transformer ou maintenir en place. Derrière « notre église » ou aussi derrière « votre église », « Son Eglise » a disparu. Mais la seule qui compte, c'est la Sienne et, si elle n'existe plus, alors notre église doit aussi démissionner. Une église qui ne serait que la nôtre serait une entreprise vaine et puérile (…).

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  • Sacra Liturgia 2013 : pour Mgr Rey, un congrès qui « casse les barrières »

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    Sur le site de l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » :

    1012646_381288978637535_1689420763_n.jpg« Plusieurs centaines de personnes se sont réunies les 26, 27 et 28 juin à l’université de la Sainte-Croix, à Rome, pour le congrès « Sacra liturgia 2013 ». Signe fort d’un certain apaisement sur les questions de liturgie, ce colloque veut accompagner une nouvelle génération de prêtres. Entretien avec Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse de Fréjus-Toulon et organisateur. Ci-contre (photo): Mgr Aillet, évêque de Bayonne, de fort bonne humeur.

    Pourquoi organiser un colloque sur la liturgie, ici, à Rome ?

    En 2011, j’avais été à l’initiative d’un premier colloque sur l’adoration eucharistique, qui s’était également déroulé à Rome. Fort de ce succès, nous avons organisé ce deuxième colloque. L’objectif est de revenir aux sources de la liturgie, dans la fidélité au magistère de l’Église et à l’effort conciliaire. Nous partons notamment du constat que la liturgie a une force missionnaire. Revenir au fondement de la liturgie est une garantie que la relance missionnaire sera profonde.

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  • Le Colloque « Sacra Liturgia 2013 » s’est ouvert à l’Université de l’Opus Dei à Rome

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    MgrRey-ordinationsEloi-sortie-logo-7f397.jpgMgr Dominique Rey, évêque de Fréjus et Toulon, a inauguré hier ces assises en déclarant(extraits):

    " C’est une grande joie pour moi de vous accueillir dans cette université pontificale de la Sainte-Croix pour Sacra Liturgia 2013. Plus de 35 pays sont ici représentés. Bienvenue à tous ! (…)

    Il y a cinquante ans, en juin 1963, la première session du concile Vatican II se terminait. Au bienheureux Jean XXIII venait de succéder le vénérable Paul VI, qui a poursuivi les travaux du Concile. C’est Paul VI qui promulgua sa constitution sur la sainte liturgie « Sacrosanctum Concilium », le 4 décembre 1963, à la fin de la deuxième session du concile.

    Cinquante ans plus tard, nous devons relire « Sacrosanctum Concilium ». La réforme liturgique qui a suivi la promulgation de la constitution nous a beaucoup enrichis, en particulier dans sa promotion de la participation à la liturgie. Mais elle a aussi provoqué des controverses, tant par ses réformes officielles, que par sa traduction dans les langues vernaculaires, ou bien par ses mises en œuvre locales disparates.

    Nous devons reconnaître, comme l’a fait le Bienheureux Jean-Paul II, qu’il y eut à la fois des « lumières » et des « ombres » dans la vie liturgique de l’Eglise au cours des 50 dernières années (cf. Ecclesia de Eucharistia, n. 10). Nous devons nous réjouir des progrès légitimes qui ont été accomplis. Nous devons aussi tenir compte des leçons que nous enseignent les erreurs commises durant ces cinquante dernières années. C’est pourquoi nous devons reconsidérer la constitution liturgique et redécouvrir sa véritable signification. Peut-être devons-nous, à travers ce que le Cardinal Ratzinger a appelé une « réforme de la réforme », corriger certaines pratiques ou récupérer certains éléments que nous avons perdus. Peut-être que certains aspects nécessiteraient d’être travaillées selon la dynamique d’enrichissement mutuel que suggérait Benoît XVI.

    Par-dessus tout, nous devons promouvoir un authentique renouveau liturgique dans toute sa richesse et sa diversité catholiques. Nous devons promouvoir la liturgie telle que l’Eglise nous la donne, ce que les Pères et les Papes du Concile Vatican II ont désiré.

    Ce travail liturgique ne peut pas être laissé de côté comme s’il s’agissait d’une préoccupation marginale. La liturgie n’est pas une question périphérique pour l’Eglise. Comme le cardinal Ratzinger l’écrivait en 1997 : « la vraie célébration de la sainte Liturgie est le centre de tout renouvellement de l’Eglise. » Et comme « Sacrosanctum Concilium » nous l’enseigne, la sainte Liturgie est le « Culmen et fons », « la source et le sommet » de la vie et la mission de toute l’Eglise (cf. n. 10).

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  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège: la guitare classique se déchaîne le dimanche 23 juin à 16 heures

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    Sous la coupole de l’église du Saint-Sacrement

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    Bd d'Avroy, 132 à Liège

     

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    Une organisation Foliamusica

    Tous renseignements : Tél. 04.342.18.56

    E-mail : cecileleleux@sfr.fr  Site web : www.foliamusica.be 

     

    Voir aussi : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

     

  • BXL, 24-27 juin : Semaine de l'Espérance

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    979922_636295949731209_1871206304_o.jpgLa Semaine de lEspérance débute le 24 juin à Bruxelles

    La Semaine de lEspérance (Week for Hope) est organisée par la COMECE du 24 au 27 juin prochain par la COMECE pour célébrer le 10e anniversaire de Ecclesia in Europa. Il y a exactement dix ans, le 28 juin 2003, feu le pape Jean-Paul II publiait Ecclesia in Europa, une exhortation apostolique adressée aux peuples dEurope. Jean Paul II insistait sur le fait que lEglise en Europe (Ecclesia in Europa) devaitêtre une Eglise pour lEurope. La Semaine de lEspérance vise à redonner de lespoir à un moment très difficile où la vision des pères fondateurs est éclipsée par les conséquences dramatiques de la crise économique et par les spectres grandissants du nationalisme, du populisme et de la xénophobie.

    La Semaine de lEspérance s’ouvre le lundi 24 juin pour s’achever quatre jours plus tard, dans la soirée du jeudi 27 juin. Ce festival mettra sous les feux des projecteurs un certain nombre de saints, de bienheureux et d’hommes et de femmes aux vertus héroïques qui, par leur enseignement ou par l’exemple de leur vie, ont témoigné des vertus ou incarné des valeurs qui sont au cœur du rêve européen.

    Le programme de la Semaine de lEspérance comporte pendant quatre matins successifs un petit-déjeuner de prière à la Chapelle de l’Europe. A la une, le bienheureux Jerzy Popieluszko, la bienheureuse Hildegarde Burjan, Christian de Chergé (prieur de la communauté trappiste assassiné en Algérie) et St. Pedro Poveda, un pionnier espagnol de l’apostolat des laïcs.

    A la mi-journée, cette fois dans les bureaux du secrétariat de la COMECE, une série de quatre déjeuners-débat est conjointement organisée  par la COMECE et par un certain nombre d’ONG amies (CIDSE, El Kalima, UNIAPAC, Don Bosco International, etc). Là encore, ces conférences sont axées sur des saints ou des chrétiens renommés pour leurs grandes vertus, mais l’étude de leur vie servira de clé pour comprendre les grands sujets d’actualité à l’agenda politique de l’Union européenne : l’éducation des jeunes, l’éthique des affaires, la durabilité et la liberté de circulation pour les citoyens comme pour les migrants. C’est ainsi qu’à l’heure du déjeuner nous retrouverons deux cardinaux (John Henry Newman et Joseph Cardijn), une moniale (Hildegarde de Bingen) et deux prédicateurs (Bernardin de Sienne et Willibrord).

    A l’église des Dominicains, à dix minutes de marche des bâtiments du Berlaymont et du Charlemagne, deux débats sont programmés dans la soirée. Le prêtre sicilien récemment béatifié, don Pino Puglisi, qui a tenu tête à la Mafia et l’a payé de sa vie, nous invite à réfléchir au phénomène de la criminalité organisée et aux mesures que prend l’Union européenne pour la combattre. Le bienheureux Karl Leisner, un séminariste allemand qui a été élevé à la prêtrise par l’archevêque français Gabriel Piguet lors d’une ordination clandestine conférée à Dachau, nous fait mettre l’accent sur un ingrédient spirituel sans lequel la construction de la nouvelle Europe aurait été impossible : la réconciliation.

    La Semaine de lEspérance s’achève par une Messe pour l’Europe, avec le nonce apostolique auprès de l’Union européenne, Mgr Alain Lebeaupin, comme célébrant principal à l’Eglise de Notre-Dame du Sablon le soir du 27 juin.

  • BXL, 21 juin : "Tout est possible"; soirée de prière pour la guérison avec Mgr Léonard

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