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Débats - Page 595

  • Le pape ne ferait pas l'unanimité

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    C'est ce qui ressort d'un article publié par BDO sur le site de La Vie :

    Le pape François et ses opposants

    Derrière l'engouement populaire pour le pape François se cacheraient de sévères critiques internes. C'est en tout cas l'avis de l'historien Andrea Riccardi.

    Voici quelques jours que l'on commente avec attention les initiatives tant organisationnelles que « missionnaires » du pape François.

    Dans le réputé magazine italien Famiglia Christiana, le tout aussi réputé historien des religions et par ailleurs fondateur du mouvement international Sant'Egidio Andrea Riccardi a voulu mettre en avant une autre caractéristique du pontificat de François : les résistances internes à l'Église auxquelles il doit faire face.

    Rappelant que la volonté du pape de nous amener à « sortir » des espaces habituels pour rencontrer l'Autre est sans nul doute son vrai programme, le professeur affirme que François est le pontife qui doit affronter le plus de critiques internes depuis le début du XXe siècle. Même Paul VI ne devait pas faire face à de telles critiques tant, à ce moment-là, elles étaient d'une autre nature et se caractérisaient par une contestation générale envers tout et tous.

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  • Pourquoi il faudrait emboiter le pas au New Hampshire qui a rejeté l'euthanasie et le suicide assisté

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    Lu ICI :

    Un ancien membre de la Chambre des représentants explique pourquoi le Québec devrait emboîter le pas au New Hampshire en rejetant le suicide assisté et l'euthanasie

    MONTREAL, March 17, 2014/PRNewswire/ --

    Par 219 voix contre 66, l'État du New Hampshire a massivement rejeté le suicide assisté le 6 mars 2014. Élue à trois reprises à la Chambre des représentants, Nancy Elliott a expliqué pourquoi le New Hampshire a rejeté le suicide assisté et exposé les raisons qui devraient conduire des sociétés progressistes comme le Québec à dire non à l'euthanasie.

    Il existe de nombreuses similitudes entre la législation du New Hampshire et celle du Québec Les deux projets ouvrent grand la porte à des dérapages dans les hôpitaux. Les conditions à remplir, telles que définies dans les deux projets de loi, sont à la fois vagues et très ouvertes. Les prévisions médicales ne sont pas toujours justes. De nombreuses personnes jugées condamnées ont survécu aux prévisions des médecins. Dans certaines pathologies, les malades ne sont pas nécessairement mourants et peuvent vivre encore de nombreuses années si elles sont soignées. Mme Elliott a ainsi donné l'exemple de Richard Bloom du New Hampshire. Atteint d'un cancer du pancréas, on lui donnait 18 mois à vivre. Après s'être vu refuser tout traitement, dans un premier temps, il a obtenu d'être traité après avoir longuement bataillé contre les prestataires de soins médicaux et, 9 ans plus tard, se porte bien.

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  • Cafouillage à la pastorale familiale de l'Eglise de France

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    De Stéphanie Le Bars (Le Monde) sur son blog ("Digne de Foi") :

    Fabienne Brugère, philosophe à l’université de Bordeaux-III, devait intervenir,  mercredi 19 mars, dans le cadre d’une formation de responsables catholiques spécialistes des questions de famille, proposée par la conférence des évêques de France (CEF), à Paris et intitulée « Prendre soin de l’autre, un appel lancé à tous ». Mme Brugère est connue pour ses travaux sur l’éthique du « care ». Suite aux "inquiétudes" mises en avant par certains cercles, pas uniquement ultra-conservateurs, et à une « supplique » relayée par le site intégriste Le Salon beige, Mgr Brunin, évêque du Havre et président du conseil Famille et société a décidé d’annuler cette intervention. Les contestataires dénonçaient la proximité de Mme Brugère avec la spécialiste des études de genre, Judith Butler, son engagement pour le mariage pour tous ou pour la défense du droit à l’avortement. Mgr Brunin a estimé, « que les conditions du dialogue » n’existaient pas et qu’il était plus sage d’éviter des « crispations ».

    Cet incident, diversement apprécié des croyants, démontre que les fortes dissensions, mises à jour à l’occasion du débat sur le mariage pour tous, persistent au sein de l’Eglise catholique sur la volonté de s’ouvrir au dialogue avec la société et sur la capacité des croyants à dialoguer entre eux. Dans un éditorial, le journal La Croix s’est ému de cette « reculade sous la pression d’une minorité érigée en police de la pensée » et regretté « une occasion perdue de dialoguer ». "On ne pouvait pas faire comme si ces peurs n'existaient pas et passer outre", indique de son côté Monique Baujard, directrice du service national Famille et Société pour la CEF, qui reconnait aussi que la décision n'a été "ni facile, ni agréable à prendre". "Nous avons préféré la patience à l'affrontement. C'est un pas de côté, pas un pas en arrière", nous indique-t-elle encore. Mme Brugère réagit à cette affaire.

    Lire la suite sur le blog de S. Le Bars

  • Eglise: Vers un droit humain reconnu à la communion pour les divorcés-remariés ?

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    La problématique de la famille, sujet du prochain synode de l’Eglise catholique, va-t-elle se résumer à ouvrir la communion sacramentelle aux divorcés qui vivent dans les liens d’une nouvelle union ? Le cardinal Marx (photo)marx (1).jpg, l’un des bras droits du pape François, fait le forcing , comme le rapporte le site web de « Radio Notre-Dame » (Paris):

    Le cardinal Marx, proche du pape François, a ainsi déclaré, dans un entretien au quotidien allemand Die Welt, qu'il était favorable pour accorder le sacrement de l'eucharistie aux divorcés-remariés, qui en étaient exclus jusqu'à présent, après cependant une période de "pénitence". Le nouveau président de la Conférence des évêques allemande s'appuie ici sur une proposition du cardinal allemand Walter Kasper, qui déclarait en février dernier au Vatican que les "divorcés qui ont reconnu leur échec pourraient demander à être réintégrés aux sacrements, après une période de pénitence".

    Un discernement à faire "au cas par cas"

    Tout en reconnaissant que les réactions des différents cardinaux à ce sujet avaient été variées, le cardinal Marx a estimé que "c'est un chemin envisageable, mais qui doit toujours se faire au cas par cas". Avec cette proposition, le cardinal allemand rebondit directement sur la volonté du pape François de vouloir lancer une grande réflexion sur le sujet, en vue éventuellement d'une évolution.

    Le pape François appelle à ne pas condamner les divorcés-remariés

    Aujourd'hui tout le monde au sein de l'Eglise s'entend sur l'indissolubilité du mariage, mais beaucoup sont également conscients que ceux pour qui le mariage a échoué ne peuvent pas être exclus de l'Eglise aussi radicalement. "Quand l'amour échoue, car souvent il échoue, nous devons entendre la douleur de cet échec, accompagner les personnes qui ont connu l'échec de leur propre amour. Ne condamnez pas." avait déclaré le pape à ce sujet.

    Réf. Le cardinal Marx s'engage pour la communion des divorcés-remariés

    Encore un petit effort pour préciser la nature (si j’ose ce vilain mot obsolète) de l’ union « pénitente », eu égard aux implications de  la théorie du genre qui préoccupe aussi les théologiens subjectivistes. Archevêque de Munich et Président de la Conférence épiscopale d’Allemagne, Marx est aussi  Membre du C8  institué par François JPSC.  

  • La dignité de la fin de vie en danger. Vraiment ?

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    La dignité de la fin de vie en danger. Vraiment ?

    via Euthanasie STOP

    Willem LEMMENS
    Prof. Universiteit Antwerpen, Centrum voor Ethiek

    Maintenant que l'extension de la loi sur l'euthanasie aux mineurs est acquise, le lobby pro-euthanasie passe à la vitesse supérieure, emmené par le professeur gantois Etienne Vermeersch. Selon lui, la moindre critique s'inscrit dans une campagne de dénigrement contre une loi qui a fait atteindre à notre pays des « sommets éthiques inégalés ». Il considère que les voix discordantes sont soit mal informées, soit de mauvaise foi. Vermeersch va jusqu'à qualifier le dépôt d'une plainte auprès du parquet ou de l'Ordre des Médecins de « stratégie funeste ». Enfin, il a créé un site Web, « Eerbied » (respect), qui recueille des signatures pour défendre ce qu'il appelle « la dignité de la fin de vie en danger ».

    Or, force est de constater qu'un nombre croissant de personnes sont sincèrement inquiètes face à la pratique toujours plus répandue de l'euthanasie dans notre pays, en raison de la multiplication des interventions contraires à la dignité humaine dans le domaine des soins cliniques.Un grand nombre de pédiatres ont manifesté leur totale désapprobation à l'égard de l'extension de la loi aux mineurs. Certains proches parents de patients euthanasiés ont fait part du traumatisme provoqué chez eux par l'absence de toute oreille attentive à leur point de vue. Une fin de vie digne suppose pourtant le respect de la liberté et de la dignité de tous : du patient, bien entendu, mais aussi du médecin, du personnel soignant et des proches.

    Le professeur Willem Lemmens de l'Universiteit Antwerpen, soutenu par plus de cinquante cosignataires, a rédigé une réponse à l'article de Vermeersch.

    Vous pouvez lire son texte ici : "Het waardig levenseinde in gevaar. Hoezo?" (lien vers le texte)

    Vous pouvez également marquer votre accord avec ce texte en signant ci-dessous.

    N'hésitez pas à FAIRE CIRCULER largement !

    Signez le texte

    Vous pouvez marquer votre accord avec ce texte en signant ici.


  • Seul Nixon peut aller en Chine.

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    Lu sur le « metablog » de l’abbé Guillaume de Tanouärn :

    images (7).jpg« Patrick Archbold est un contributeur régulier du National Catholic Register. C’est sur ce très important blog catholique conservateur américain qu’il a publié un billet (Pope Francis and the SSPX: An Opportunity - Le pape François et la FSSPX : une opportunité). Son texte a déplu aux responsables de NCR, et il faut aller sur Minority Reportspour le trouver, ou sur Rorate Caeli qui en reprend la plus grande part, avec des commentaires. Pour ceux d’entre vous qui ne savent pas assez d’anglais, voilà à grosses mailles de quoi il s’agit :

    Le pape François a rappelé à des protestants que c’est le péché qui nous sépare, ainsi qu’une longue suite d’incompréhensions mutuelles. Le pape Benoît disait déjà que les divisions viennent d’un manque d’effort d’unité, et qu’aux moments critiques de Son histoire, les responsables de l’Eglise n’en avaient «pas fait assez» pour éviter la division ou la guérir. 

    A notre époque par exemple, la rupture des contacts avec Rome accentue la marginalisation de la FSSPX. Bien sûr certains de ses leaders ont été durs et peu respectueux. Il n’en reste pas moins que François est le pape le plus à même d’opérer une réconciliation, de par son vrai souci d’unité des chrétiens. 

    L’Eglise devrait se montrer généreuse, sans insister sur une «adhésion dogmatique à l’interprétation d’un concile non-dogmatique». Il y a bien sûr des divergences mais elles doivent être traitées fraternellement, au sein de la même maison, et non devant une porte cadenassée. 

    François est suffisamment attaché au Concile de Vatican II pour que son geste puisse être interprété comme autre chose que de la pure générosité. Tel n’aurait pas forcément été le cas sous le pontificat précédent. 

    C’est cette générosité qui est la norme dans l’Eglise, et on ne demande pas à d’autres, qui la rejoignent, de «signer un exemplaire de Pascendi Dominici Gregis». Que l’Eglise ait cette même générosité envers la FSSPX, qui professe une doctrine qui, il y a 50 ans encore, était communément acceptée. 

    Cette générosité porterait des fruits, et le gros du travail a déjà été fait par le pape Benoît, il n’y a plus qu’à leur donner un statut canonique. Le Saint Père, par cette offre généreuse, peut éviter un division qui irait croissante, et faire qu’aucun de ses successeurs n’ait à regretter: «si seulement nous avions fait plus».

    Et Rorate Coaeli de commenter «Nixon goes to China», métaphore historique que les Américains utilisent pour dire que certaines décisions ne peuvent être prises que par un homme à la réputation assez établie dans son camp pour ne pas être suspecté de mauvaise manœuvre. Autrement dit, et dans le cas présent: que François est assez «à gauche» pour qu’une réintégration de tous les traditionalistes soit acceptée par les épiscopats et les opinions, sans qu'ils y voient la manip d’un krypto-intégriste faisant rentrer ses copains par la porte de derrière. »

     Ref. Seul Nixon peut aller en Chine.

    A lire les multiples réflexions incisives du pape régnant au sujet des « pélagiens » ou des « modes liturgiques », on est loin du compte. Faut pas rêver : cette Chine-là ne fait pas partie des « périphéries » de François . JPSC

  • BXL (Woluwé S. Pierre), 24 mars : "Enfants généalogiquement modifiés : quelle parenté ?"

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    lundi 24 mars à 20h,

    l’asbl Femme/Homme & Foyer organise une

    conférence

    « Enfants généalogiquement modifiés :

    quelle parenté ? »

    avec Diane Drory, psychologue et psychanalyste

    et Jehanne Sosson, spécialiste en droit de la famille et professeur UCL.

    Centre culturel de Woluwé-S-Pierre, Av. Ch. Thielemans, 1150 Bruxelles.

    Voir http://www.femmesetfoyer.be/fr/index.php

  • Avortement : le rapport Zuber rejeté au Parlement européen

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    Lu sur Aleteia.org :

    IVG : Le Parlement européen rejette de justesse le rapport Zuber

    Moins médiatisé que le rapport Estrela, mais tout aussi polémique et orienté, le rapport Zuber a été rejeté ce mardi.

    Mardi matin au Parlement européen, le rapport Zuber a été rejeté par les eurodéputés avec une faible majorité de 9 votes. C’est un échec retentissant pour les défenseurs de ce rapport, et notamment pour l’auteur du texte, l’eurodéputée portugaise Inês Cristina Zuber.

    Lutter en faveur d’une éducation contre les stéréotypes homme/femme, supporter la mise en place de quotas, et soutenir l’IVG : bien que moins médiatisé que le rapport Estrela, mais tout aussi orienté, ce rapport visait clairement à renforcer l’idée que les responsabilités familiales et l’éducation des enfants par les parents se constituent un obstacle à l’accomplissement de soi.

    Encore une fois, ce rapport Zuber se servait du prétexte de faire avancer les droits de la femme. Comment s'élever contre un tel argument ? Et comment ne pas songer à la levée de boucliers récente concernant le rapport Estrela sur la santé et les droits reproductifs et génésiques, ainsi qu’au scandale qu’avait provoqué le rapport Lunacek, au mois de février ?

    Bien sûr,  l’eurodéputée Zuber affirme alors que c’est « un signal honteux que donne le Parlement européen ». Corinne Lepage estime quant à elle qu’en rejetant ce rapport, le Parlement européen a « cédé à la pression des bas instincts conservateurs ». Une pétition à son sujet avait été signée par près de 50 000 personnes sur citizengo.org.

    Outre des propositions concernant le genre et l’éducation scolaire, la notion d’IVG était dans ce texte particulièrement explicite. Ce rapport recommandait en effet « aux Etats membres de garantir le droit des femmes à des soins de santé gynécologique et obstétrique publics, gratuits et de qualité et à des services de santé sexuelle et génésique en général, ce qui inclut le droit à l’interruption volontaire de grossesse ». Au final, l'assemblée européenne aura donné raison aux nombreux opposants à ce texte. Jusqu'à la prochaine tentative, sans doute...

    sources: tempi.it , Les nouvelles News

  • Kasper intarissable sur les « divorcés-remariés »

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    L’agence de presse du Saint-Siège I-Media reproduit ces propos tenus hier par l’omniprésent Cardinal Kasper à propos des divorcés-remariés :

    “L’Eglise ne doit jamais juger comme si elle avait une guillotine à la main, mais plutôt laisser toujours un passage ouvert à la miséricorde, une sortie qui permette à quiconque un nouveau départ“. C’est ce qu’assure le cardinal allemand Walter Kasper concernant l’épineuse question de l’accès à la communion pour les divorcés remariés dans une interview publiée sur le quotidien italien La Repubblica le 11 mars 2014. A ses yeux, la doctrine n’est pas une “eau stagnante“ mais bien un “fleuve en mouvement“.

    Sur cette question, souligne-t-il, c’est le pape lui-même qui souhaite un “débat, même si certains veulent l’arrêter“. A la demande du pape, le cardinal Kasper avait tenu un discours introductif très remarqué au consistoire extraordinaire sur la famille qui s’est tenu au Vatican les 20 et 21 février derniers. Il y évoquait notamment des pistes sur le sujet, par le biais d’un chemin pénitentiel, qui depuis sont amplement débattues entre les fidèles et dans la presse. »

    http://www.imedia-info.org/

    Commentaire de l’abbé Dominique Rimaz sur son blog « le suisse rom@in » :

    42296.p.jpg« Il parle énormément, sans doute bien trop; il veut mettre la pression sur les prochains Synodes sur la famille, en considérant que la Vérité n'est pas miséricordieuse. Pour cet homme d'Eglise, la conscience jouera un plus grand rôle après le Synode.

    Une chose est certaine: l'envergure et la stature théologique de Joseph Ratzinger continue d'inspirer l'Eglise. Le Pape émérite a toujours souhaité un approfondissement de la doctrine sur la validité du mariage sacramentel. Certains disait Benoît XVI en retard, or le voici en avance. 

    Cependant, Joseph Ratzinger, qui a béatifié de le Cardinal John Henry Newman (photo ci-dessus) un des docteurs de la conscience, décrit la conscience comme un oeil qui permet de voir, et non de définir le bien et le mal. La conscience n'est pas autonome, mais bien plutôt une chambre sacrée, un sanctuaire habité par Dieu. Seul Dieu y entre avec délicatesse.

    L'Eglise éclaire et forme la conscience. L'étymologie le signifie bien: "cum scientia", un savoir partagé, une connaissance, ou encore avec la science, soit le savoir de Dieu, la petite voix fine et légère qui résonne en silence. La conscience n'est pas autonome mais décide avec Dieu. Celui qui croit n'est jamais seul disait Benoît XVI. La conscience et l'Eglise sont deux échos harmonieux de la musique de Dieu. »

    De quelle conscience parle-t-on, en effet: la problématique de la famille va-t-elle se résumer à exiger un nouvel « human right » pour les divorcés-remariés: l'accès à la communion sacramentelle ?  Le sujet mérite mieux et surtout autrement.

    JPSC

  • Qu'est-ce qu'une famille ? L'éclairage de Fabrice Hadjadj

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne :

    « Qu’est-ce qu’une famille ? » par Fabrice Hadjadj

    En conclusion du Grenelle de la famille, samedi 8 mars à la Mutualité à Paris, le philosophe Fabrice Hadjadj est venu éclairer cette question si simple, que chacun ressasse depuis le début du débat sur le mariage pour tous. Trente minutes d’exposé qui ont saisi l’auditoire, après dix-huit mois de manifestations pour scander que l’on est tous nés d’un homme et d’une femme avec l’impression tenace d’enfoncer des portes ouvertes.

    1. Qu’est-ce qu’une famille ? On peut s’étonner que nous soyons ici, ensemble, à poser cette question, et certains ne manqueront pas de croire que notre démarche ne pourra que conduire soit au ressassement de choses banales, soit à la complication de choses simples. Nous n’aurions pas d’autre alternative, avec une telle question, que d’enfoncer des portes ouvertes ou de couper les cheveux en quatre.

    En même temps, on le devine, les premières évidences se cachent toujours dans leur lumière. Ce n’est pas seulement comme le nez au milieu de ma figure, trop proche pour être vu ; ni comme le paysage cent fois retraversé, tellement connu qu’il s’efface. C’est surtout comme une source qui éclaire et fonde les autres choses, mais qui ne peut pas, dès lors, être elle-même fondée ni éclairée. Devant cette source, nous sommes semblables à des oiseaux de nuit qui voudraient regarder le soleil en face.

    Nous provenons tous d’une famille, nous commençons tous avec un nom de famille, nous avons tous eu une certaine famille pour berceau. La famille est un fondement. Or, si elle est un fondement, on ne saurait « fonder la famille ». Si elle se situe au principe de nos vies concrètes, il devient impossible de la justifier ou de l’expliquer, parce qu’il faudrait recourir à un principe antérieur, et la famille ne serait plus qu’une réalité secondaire et dérivée, non pas une matrice. Les théoriciens qui voudraient que la première communauté humaine fût issue d’un contrat passé entre individus asexués et solitaires, déclarent eux-mêmes qu’il s’agit là d’une fiction, d’une hypothèse de travail, et non d’une réalité[1]. Il n’y a pas, au niveau humain, de principe antérieur à la famille. On ne peut donc pas l’expliquer ni la justifier, on peut seulement expliciter sa présence qui nous devance toujours.

    Et c’est pourquoi ceux qui attaquent la famille dans son évidence sont si difficiles à contester. Expliquer que l’homme descend du singe est plus facile que d’expliquer qu’un enfant descend d’un homme et d’une femme, parce que dans le premier cas, la thèse réclame effectivement des explications, et même des explications nombreuses, alors que dans le second, il n’y rien à expliquer, il ne s’agit même pas d’une thèse, mais d’un donné absolument initial, comme l’existence du monde extérieur. Or comment prouver que le monde extérieur existe ? Comment montrer à quelqu’un que le soleil éclaire ?

    Lire la suite sur le site de Famille Chrétienne

  • Des milliers de personnes réclament la révocation de l‘évêque de Coire

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    Selon Radio-Vatican :

    (RV) Entretien - Quelques milliers de personnes ont participé dimanche à St-Gall, dans le nord-est de la Suisse, à une manifestation contre l’évêque de Coire. Sous le slogan « Ça suffit ! », les manifestants ont réclamé la révocation de Mgr Vitus Huonder. Ils ont remis une lettre avec leurs exigences à l’évêque Markus Büchel, président de la Conférence des évêques suisses (CES). Ils étaient 3000 selon les organisateurs, 2000 selon la police.

    La manifestation avait été préparée par une large coalition d’organisations catholiques sous la conduite de la Ligue Suisse des Femmes Catholiques (SKF). Sous le slogan « Ça suffit ! Pour une Eglise catholique suisse crédible et libre », les protestataires ont exigé une nouvelle direction à l’évêché de Coire. « Nous en avons assez de l’exclusion, de la discrimination, du régime féodal, et de la remise en question systématique des structures de l’Eglise. Nous en avons assez des évêques durs et d’une théologie sans cœur », pouvait-on lire sur des tracts.

     Mgr Huonder avait soulevé la polémique récemment en critiquant publiquement des groupes de croyants, entre autres des personnes divorcées ou homosexuelles, ainsi que les catholiques ayant recours à la pilule ou aux préservatifs

    Réf. Des milliers de personnes réclament la révocation de l‘évêque de Coire

    Déjà un effet de la mise en chantier des synodes sur la famille (2014-2015)? En fait, l’évêque de Coire refuse le "droit" à la communion sacramentelle aux tenants des pratiques énoncées ci-dessus, qu'il admet néanmoins à recevoir une bénédiction:  un geste jugé insuffisant. "Qui est-il en effet pour juger?" , argumentent les contestataires. C'est parti pour un appel à la conférence épiscopale et à Rome... 

    JPSC

  • Ratzinger : Lettre à propos de quelques objections à la doctrine de l’Eglise concernant la réception de la communion eucharistique de la part des fidèles divorcés remariés (1)

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    Beaucoup plus claire que celles des cardinaux Kasper (mandaté par le pape François pour introduire les débats de son premier consistoire) ou Marx (membre du « G8 » pontifical, un nouvelle instance chargée de la réforme de la curie romaine), on peut lire ci-dessous une excellente réflexion sur l’accès des divorcés-remariés à la communion sacramentelle : elle a été écrite par le futur Benoît XVI (photo)zzratzinger.jpg, il y a plus de quinze ans et  n’a pas pris une ride.

    Le blog du « Suisse Romain » l'a observé avant nous, l’avantage de la pensée de Benoît XVI c’est qu’elle n’est ni diffuse, ni circulaire mais précise comme une horloge suisse.  Et, naturellement, fort différente de celle des deux cardinaux précités, lesquels sont en effet, comme l’écrit l’abbé Rimaz sur son blog ,«  les grands promoteurs de la conscience ‘autonome’ », voire de celle du pape François lorsqu’il en arrive à dire dans « Evangelii Gaudium » que  "les portes des sacrements ne devraient pas se fermer, pour quelque raison que ce soit"  ce qui, hors contexte, serait tout de même une curieuse affirmation…

    Le texte du Cardinal Ratzinger reprend la troisième partie de son Introduction au numéro 17 de la collection « Documenti e Studi », dirigée par la Congrégation pour la doctrine de la foi,Sulla pastorale dei divorziati risposati, LEV, Cité du Vatican 1998, p. 20-29. Les notes ont été ajoutées. 

    A lire posément ici  (les grasses sont de notre fait):

    JPSC

    Lire la suite