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Débats - Page 595

  • L'Occident et la Syrie : chronique d'un aveuglement

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    De Philippe Degouy dans l'Echo.be ("Lu pour vous"):

    L’aveuglement occidental face au dossier syrien

    Partant du constat que la Syrie d’aujourd’hui est devenue un vaste sanctuaire pour le djihad mondial, le chercheur Frédéric Pichon, fin connaisseur du monde arabe, pose la question qui résume son dernier ouvrage: «comment en est-on arrivé là?» Son dernier essai, «Pourquoi l’Occident s’est trompé» (éditions du Rocher) retrace les quatre dernières années qui ont transformé la Syrie en un bourbier sans nom, plongée dans une guerre civile au terrible bilan de quelque 150.000 morts. Sans compter la destruction d’un large pan de son patrimoine culturel. 
    Aujourd’hui, la Syrie figure dans le trio de tête des pays les plus dangereux et représente certainement le plus important vivier de terroristes venus du monde entier. Un danger qui menace la stabilité de la région et qui se présente désormais aux portes de la vieille Europe. La France, ciblée par l’auteur, mais également les autres nations occidentales peuvent désormais constater les dégâts de leur politique court-termiste. «Seule une solution politique était envisageable dans l’intérêt de la région et des Occidentaux. Au lieu de cela, le conflit a encouragé une spirale de la violence dans une région qui n’en avait pas besoin. Pire, le soutien indirect à la frange de la rébellion la plus extrémiste est lourd de menace pour l’avenir de l’Europe elle-même» explique Frédéric Pichon.

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  • Pologne : des milliers de médecins signent une déclaration de foi en faveur du respect de la vie (mise à jour)

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    La "déclaration de foi des médecins et étudiants en médecine" (voir le texte ci-dessous) a recueilli les signatures de plus de 3.000 médecins, et il existe à présent un autre site ou des non-médecins peuvent déclarer qu'ils soutiennent les médecins qui ont signé ce texte.

    Monseigneur Hoser, Archevêque de Varsovie-Praga, et médecin lui-même, a encouragé les médecins à signer cette déclaration qui parle, entre autres de la "priorité du droit Divin sur le droit humain" - C'est le testament de Jean-Paul II qui espérait une telle déclaration, surtout de la part du monde médical - a souligné Mgr Hoser à l'Agence Catholique d'Information. Cette initiative du Dr Wanda Półtawska soulève beaucoup de controverses. Sur Facebook, un groupe a surgi "je ne signerai pas la Déclaration de Foi", dans lequel des médecins expriment leur opposition à la loi divine concernant l'éthique de la profession.

    Les participants au pèlerinage national des professionnels de la santé à Notre-Dame de Jasna Gora ont déposé "deux panneaux de pierre avec l'engagement des médecins à "être fidèles à leur conscience chrétienne". Cette déclaration a été créée à l'occasion de la canonisation de Jean-Paul II, l'initiative de Madame Wanda Półtawska. Elle se compose de quelques points, dans lesquels les médecins affirment la supériorité de la loi divine sur l'éthique professionnelle. Selon la déclaration, un médecin catholique peut refuser de l'aide à un patient si le geste qu'il doit accomplir est contraire à sa conscience. On peut apposer sa signature sur un site Internet spécialement prévu.

    Une partie du milieu médical est indigné à l'idée de signer quelque chose qui, à leur avis, est tout à fait contraire au serment d'Hippocrate. Pour exprimer leur opposition à l'initiative du Dr Wanda Półtawska, certaines personnes ont donc créé un événement Facebook "je ne signerai pas la Déclaration de Foi".  Pour le moment, ce groupe ne compte que 860 personnes.

    Voici le texte intégral de la "déclaration de foi" des médecins :

    1. Je crois en un seul Dieu, Seigneur Universel, qui a créé l'homme et la femme à son image;

    2. J'admets que le corps humain et la vie, étant don de Dieu, sont sacrés et inviolables: - le corps est soumis aux lois de la nature, mais la nature a été créée par le Créateur;

    - Le moment de la conception humaine et son départ de ce monde dépendent exclusivement de la décision de Dieu.

    Si une telle décision est prise par l'homme, il viole non seulement les commandements fondamentaux du Décalogue, en commettant des actes tels que l'avortement, la contraception, l'insémination artificielle, l'euthanasie, et par la fécondation in vitro, il rejette le Créateur lui-même.

    3 J'accepte la vérité que le sexe, donné par Dieu à l'être humain, est déterminé biologiquement et est la manière d'exister de la personne humaine. C'est un anoblissement, un privilège, car l'homme a été pourvu d'un organe grâce auxquels les personnes, en étant parent, deviennent des "collaborateurs de Dieu Lui-même dans la création" - la vocation à la paternité-maternité fait partie du plan Divin et seuls ceux qui ont été choisis par Dieu et liés à lui par le saint sacrement du mariage ont le droit d'utiliser ces organes qui constituent le sacré dans le corps humain.

    4. Je certifie que le fondement de la dignité et de la liberté du médecin catholique est exclusivement sa conscience éclairée par l'Esprit Saint et par l'enseignement de l'Église, et qu'il a le droit d'agir en accord avec sa conscience et son éthique médicale, qui tient compte du droit à s'opposer à une activité incompatible avec sa conscience.

    5. je reconnais la priorité du droit Divin sur le droit humain

    - Le besoin actuel de s'opposer aux idéologies antihumaines imposées à la civilisation contemporaine,

    - le besoin d'approfondissement continu non seulement du savoir professionnel, mais également du savoir de l'anthropologie chrétienne et de la théologie du corps.

    6. J'estime que – sans imposer à personne leurs opinions et croyances – les médecins catholiques ont le droit d'attendre et d'exiger le respect de leurs opinions et la liberté dans l'exercice de leurs activités professionnelles en accord avec leur conscience.

     

  • Œcuménisme : quelle communion ?

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    9791090029811w (1).jpgUn nouveau livre de l’abbé Claude Barthe : relire l’œcuménisme à la lumière de l’œuvre de saint Thomas d’Aquin :

    Penser l'oecuménisme autrement

    Abbé Claude Barthe

    Format : 16 x 10 cm, Pages : 140, Prix : 12.00 €, ISBN : 979-10-90029-81-1,Date de parution : 2014

    Commander à Via Romana

     Lumen gentium rappelle comme saint Thomas que tous les hommes sont appelés à faire partie du Corps du Christ. Mais saint Thomas ne connaît pas de graduation dans le fait d’être uni à l’Église : on est ou non en communion avec le Christ par la foi, comme on est ou non en état de grâce par la charité.
      

    Un retour aux considérations thomasiennes sur l'unité de l’Église permet, selon l'auteur, de penser l’oecuménisme autrement.

    Dire que les chrétiens séparés sont déjà « partiellement » catholiques manque de loyauté, en ne respectant pas la vérité de leur séparation qu’ils revendiquent. En revanche, ils disposent d’éléments catholiques qui sont autant d’invitations à entrer dans la communion. Car tout dans l’Église est missionnaire, c'est-à-dire invitation à l’unité, tels ces éléments catholiques présents chez eux, baptême, etc.

    Unité n’est pas uniformité : la constitution Anglicanorum coetibus organisant des communautés spécifiques pour le retour des anglicans ouvre une pastorale de l’unité dans la diversité, qui pourrait être élargie, peut-être même vers des groupes non-chrétiens.

     L’abbé Claude Barthe, né en 1947, auteur d’un bon nombre d’ouvrages et chroniques religieuses sur les débats théologiques concernant la réception du dernier concile et leur contexte historique. Il s’est, par ailleurs, consacré à la défense et illustration du « génie » de la liturgie romaine, et a aussi participé à l’édition d’oeuvres de spiritualité ou de littérature catholique.

    Du même auteur : La Messe, une forêt de symboles 

  • Russie - Ukraine : quand Emmanuel Todd s'attaque aux préjugés

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    C'est sur Herodote.net :

    Ukraine et Russie : Emmanuel Todd brise nos préjugés 

    Dans un entretien exclusif avec Herodote.net, l'historien dresse un panorama inattendu de la Russie de Poutine, chiffres à l'appui.

    Il craint  aussi que l'Ukraine nous entraîne dans une guerre... 

     
  • La crise du mariage : des rappels historiques de Francesco Agnoli

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    El-matrimonio-romano.jpgQuand Jésus promulgua le mariage chrétien, la situation de la famille était bien pire encore qu'aujourd'hui. Le  site « Benoît et moi » a traduit et publié, à cet égard, un excellent article de Francesco Agnoli repris sur « Religion en Libertad ». Extraits :


    «  Ce que le Christ a enseigné… et enseignerait

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    Comment se comporterait Celui qui est infiniment bon et miséricordieux, Jésus Christ, lui-même, s’il venait aujourd’hui ? Changerait-il la doctrine de l’indissolubilité du mariage, en la considérant en adéquation avec notre époque et non respectueuse du grand nombre de divorcés remariés qui existent aujourd’hui ? Introduirait-il des exceptions, de la casuistique, des problématiques différentes comme celles proposées par le cardinal Kasper ? Jésus rendrait-il un peu plus flexible ce laconique et lapidaire commandement qui dit : « Ce que Dieu a uni, l’homme ne le sépare pas » (Mt 19, 8)?

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  • L'euthanasie, qu'est-ce que j'en pense ?

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    Communiqué de presse

    Soirée Film-débat sur l’euthanasie

    « L’Euthanasie, qu’est-ce que j’en pense ? » Une question que plus de 300 personnes sont venues se poser hier soir à l’occasion d’une soirée film-débat qui se déroulait à l’Espace Lumen, Chaussée de Boondael à Bruxelles.

    En Belgique, 5 personnes meurent chaque jour à la suite d’une euthanasie (1807 personnes en 2013, soit 27% de plus qu’en 2012), selon le projet de rapport de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie de 2013. Un chiffre en hausse constante depuis que la loi de 2002 dépénalisant l’euthanasie a été adoptée dans le pays.  Après avoir augmenté de 25% de 2011 à 2012, le nombre d’euthanasies a bondi de 27% entre 2012 et 2013. Un constat impressionnant accentué par l’extension, il y a quelques semaines, de l’euthanasie aux mineurs, faisant ainsi de la Belgique le seul pays au monde autorisant l’euthanasie des enfants, sans limite d’âge.

    Pour nourrir leur réflexion, les participants ont d’abord assisté à la projection du très beau documentaire « Euthanasie, la confusion des sentiments », présenté par son réalisateur Frédéric Jacovlev, qui invite dans ce film à dépasser les clivages idéologiques, les réactions affectives et à réfléchir à ce qui se joue à travers la loi autorisant l’euthanasie en Belgique depuis 2002.

    Puis le public a participé à une séance de questions-réponses avec Étienne Montero, doyen de la faculté de droit de Namur et président de l’Institut Européen de Bioéthique ainsi qu’Isabelle de Bock, médecin spécialisé en soins palliatifs. Ces intervenants ont d’abord souligné la souffrance, physique et morale, des personnes réclamant l’euthanasie. Ils ont ensuite posé une question cruciale : la loi actuelle apporte-t-elle une véritable réponse à ces personnes en souffrance ? Répond-t-elle à leurs difficultés ?

    Observant l’élargissement implacable des conditions d’accès à l’euthanasie au-delà des balises prévues par le texte de 2002, Étienne Montero s’est inquiété du danger que « l’offre ne crée la demande », notamment auprès des personnes âgées qui sont tentées par ce que l’on appelle encore à demi-mots l’Interruption Volontaire de Vieillesse (IVV). Selon lui, l’euthanasie, lorsqu’elle est légalement proposée par la société, renvoie inéluctablement à chaque personne vulnérable l’idée qu’elle serait socialement inutile. S’appuyant sur son expérience, le Dr Isabelle de Bock a quant à elle pointé la pression sociale qui pesait sur beaucoup de ses patients en soins palliatifs : « Souvent, ils me chuchotent à l’oreille qu’ils sentent bien qu’il faudrait qu’ils demandent l’euthanasie pour ne plus être un poids pour leur famille ».

    Les intervenants ont appelé de leurs vœux une société dans laquelle des signaux positifs d’entraide et de solidarité sont adressés aux personnes en souffrance. « Il est indispensable de recréer du tissu social, des relations interpersonnelles », a conclu Étienne Montero, appelant avec le Dr de Bock à un développement des soins palliatifs. Pour finir, Frédéric Jacovlev s’est interrogé sur la place faite aux plus fragiles dans notre société rappelant que, malgré la mort qui s’annonce, ceux-ci restent entièrement dignes d’intérêt et estimables. « La fin de vie a un sens pour les vivants…Une mort qui se vit jusqu’à son terme et qui nous rappelle que nous appartenons encore à la compagnie des hommes »

    La soirée était organisée par Le Figuier, un groupe d’information active, pour qui la famille, la vie de sa conception à sa mort naturelle et la dignité humaine sont des fruits à protéger. L’Institut Européen de Bioéthique, l’Institut Thomas More, la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe et l’association Action pour la Famille avaient apporté leur soutien actif à l’évènement.

    Contact : Dominique de Richecour euthanasieconference@gmail.com

  • BXL, 6 juin : L'école privée est-elle l'avenir de l'enseignement ?

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  • L'embryon humain est-il une personne au regard de la loi ?

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    La Commission européenne a rejeté le 29 mai l'initiative citoyenne "Un de nous" qui demandait l'arrêt du financement des recherches impliquant la destruction d'embryons humains. La demande a été refusée en vertu de la définition que donne la Commission de l'embryon ... En voulant essayer de définir la nature de l’embryon, le droit ne peut qu’apporter sa propre conception des choses et mépriser le réel. Analyse de Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur de l’European Centre for Law and Justice (ECLJ) sur le blog du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

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  • Les paroles de Jésus sont-elles encore actuelles ?

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    Pateau.jpgSelon l’évangile, en saint Matthieu 28, 16-20, Jésus s’approchant des disciples à la montagne où il leur avait donné rendez-vous en Galilée leur dit : allez, de toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et apprenez- leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés… Et en saint Marc : annoncez l’Évangile à toutes les créatures. (Mc 16,15).

     Les paroles de Jésus sont-elles encore actuelles ? Extrait de l’homélie du TRP Dom Jean Pateau, abbé de l’abbaye bénédictine de Fontgombault (Indre) pour la Fête de l’Ascension 2014 :

    « (…)  Annoncer le Christ ce n'est pas emprisonner l'homme sous un carcan de préceptes mais le libérer de l'asservissement à ses passions. Il a fallu plus de trois siècles pour que les sociétés de l'Antiquité comprennent l'extraordinaire grâce qu'est la visite de Dieu pour l'homme.

    Aujourd'hui le même chemin doit être parcouru. Il commence par notre propre conversion. Sommes-nous convaincus que choisir le Christ, c'est faire le bon choix ? Avons-nous donc choisi réellement le Christ ? Croyons-nous enfin qu'annoncer le Christ, c'est servir son prochain ?

    Le monde actuel est un monde de dictatures : dictature d'un seul, dictature des plus puissants, dictature d'une majorité.

    Saint Thomas d'Aquin a donné un critère éminent de discernement politique : le bien commun. Les différents régimes de dictatures sont mauvais en tant qu'ils se proposent de promouvoir le bien d'une partie des membres du groupe. Un bon régime politique se doit de discerner et de promouvoir le bien commun de tous les membres du groupe.

    Il est difficile de discerner dans la vie politique actuelle une volonté de promotion du bien commun.

    Le but de la loi est plutôt d'encadrer un maximum de permissivité, offrant ainsi à chacun d'assouvir tranquillement ses passions, tout en recherchant un minimum de conséquence sur autrui ; ce qui permet d'éviter un trop grand nombre de mécontents. Une nouvelle humanité se construit laissant sur le bord de la route les êtres gênants ou encombrants : les enfants non désirés ou handicapés, les personnes âgées, les ratés de la société où prennent place tant de jeunes qui ne trouveront de réponse à leur misère que dans l'alcool, la drogue ou le suicide. La société, sûre de son bon droit, se bornera à constater le fait dans des statistiques sans âme, cachant derrière l'anonymat du chiffre ceux qui sont ses propres victimes et dont il ne faut pas parler.

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  • Protection de l'embryon : l'Europe inféodée à l'ONU ?

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    D'Adélaïde Pouchol sur le site de l'Homme Nouveau :

    Protection de l’embryon : quand l’Europe est soumise à l’Onu

    Rédigé par Adélaïde Pouchol le 30 mai 2014 dans Éthique et tac

    Protection de l’embryon : quand l’Europe est soumise à l’Onu

    « User de son veto, le dernier jour de son exercice, pour refuser de transmettre l'Initiative “Un de Nous” au Parlement et au Conseil européens, ce serait, pour la Commission, abuser d'un pouvoir que les citoyens lui ont déjà retiré et agir de façon antidémocratique ».Ce que redoutait Grégor Puppinck, président de l’European Center for Law and Justice(ECJL) est finalement arrivé. Le 28 mai dernier, la Commission européenne a mis à la poubelle les deux millions de signatures recueillies dans le cadre de l’initiative citoyenne « Un de nous » pour demander l’arrêt du financement public des pratiques impliquant la destruction d’embryons humains.

    La démocratie selon la Commission européenne

    La possibilité de recourir à une initiative citoyenne avait été introduite par le traité de Lisbonne, le 13 décembre 2007, pour, selon les mots de la Commission européenne, « encourager une plus grande participation démocratique des citoyens aux affaires européennes ». « Un de nous » avait recueilli près du double du million de signatures requis et remplissait toutes les conditions de recevabilité. Cela n’a pas empêché la Commission européenne de rejeter la plus grande pétition de l’histoire des institutions européennes, et cela le dernier jour du délai qui lui était imparti.

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

  • Les "seconds mariages" chez les orthodoxes : mythe et réalité

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    De Sandro Magister sur chiesa.espresso :

    Mythe et réalité des seconds mariages chez les orthodoxes

    Selon une opinion très répandue, les Églises orientales admettent que l’on se marie à nouveau après avoir divorcé et elles donnent la communion à ceux qui se sont remariés. Mais ce n’est pas la vérité, explique Nicola Bux. Seul le premier mariage est célébré comme un véritable sacrement 


    ROME, le 30 mai 2014 – Dans l’avion qui le ramenait de la Terre Sainte, on a demandé au pape François si "l’Église catholique pourra apprendre quelque chose des Églises orthodoxes" en ce qui concerne les prêtres mariés et l'acceptation des remariages pour les divorcés.

    Sur le premier de ces deux points comme sur le second, le pape a répondu de manière évasive. Cependant tout le monde se souvient de ce qu’il avait déclaré à propos des remariages lors d’une précédente interview en avion, pendant son voyage de Rio de Janeiro à Rome :

    "J’ouvre une parenthèse : les orthodoxes suivent la théologie de l'économie, comme ils l’appellent, et ils donnent une seconde possibilité [de mariage], ils le permettent. Je crois que ce problème – je ferme la parenthèse – doit être étudié dans le cadre de la pastorale du mariage".

    Le cardinal Walter Kasper a lui aussi fait référence à cette pratique des Églises orientales lorsque, au consistoire du mois de février dernier, il a prononcé le discours d’ouverture : il a focalisé la discussion en vue du synode consacré à la famille sur la question de l’accès des divorcés remariés à la communion.

    Les gens pensent en général que, dans les Églises orthodoxes, les deuxièmes et même les troisièmes mariages sont célébrés sacramentellement et que l’on donne la communion aux divorcés remariés.

    Or ce n’est pas du tout de cette manière que les choses se passent en réalité. Entre la célébration du premier mariage et celle du second, l'orthodoxie a toujours établi une différence non seulement quant à la cérémonie mais également quant au fond, comme le montre bien la tonalité fortement pénitentielle des prières dites lors du second mariage.

    Il suffit, pour s’en rendre compte, de lire, à ce sujet, la reconstitution historique qui a été publiée il y a deux mois par Basilio Petrà, prêtre catholique de rite latin mais d’origine grecque, spécialiste de cette question et professeur à l’Institut Pontifical Oriental :

    B. Petrà, "Divorzio e seconde nozze nella tradizione greca. Un'altra via", Cittadella Editrice, Assise, 2014, 212 pp., 15,90 euros.

    Quant au texte que l’on peut lire ci-dessous, c’est un éclaircissement à propos de ce que sont, en réalité, les seconds mariages dans la théologie et dans la pratique des Églises orthodoxes.

    L'auteur, Nicola Bux, expert en liturgie et enseignant à la faculté de théologie de Bari, est consulteur de la congrégation pour la doctrine de la foi et de la congrégation pour les causes des saints. Il a pris part au synode de 2005 consacré à l'eucharistie, dont il raconte ici un épisode intéressant.

    à lire sur chiesa.espresso

  • Belgique : quand le nombre d'euthanasies explose

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    Du figaro :

    Belgique: le nombre d'euthanasies explose

    Selon un rapport officiel, 1.807 Belges ont choisi de mourir euthanasiés l'an dernier. Une hausse de 27 % par rapport à 2012.

    Chaque année, c'est un nouveau record. Depuis que la Belgique est devenue, en 2002, l'un des rares pays au monde à autoriser l'euthanasie, les chiffres connaissent une croissance exponentielle. En 2013, selon un projet de rapport de la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie, 1.807 personnes ont choisi de mourir euthanasiées. Soit cinq par jour.

    C'est une hausse de 27 % par rapport aux 1.432 cas enregistrés en 2012. Après un bond de 25 % par rapport à 2011… «Peut-on vraiment croire qu'il y ait eu une si forte hausse des maladies incurables en Belgique?, interroge Étienne Dujardin, coordinateur des Dossards jaunes, un mouvement citoyen qui réclame un contrôle plus strict de l'euthanasie. Il n'y a jamais eu aucun signalement, par la commission de contrôle, de cas jugés non conformes à la loi. Ce qui est statistiquement étonnant, en comparaison de ce qui se passe aux Pays-Bas… Alors que les critères deviennent de plus en plus souples, on voit clairement qu'il y a une dérive!»

    En octobre dernier, l'euthanasie de Nathan, un transsexuel de 44 ans, avait ému la Belgique: il n'était pas atteint de «maladie grave et incurable», mais, après une opération de changement de sexe ratée, ses souffrances psychiques lui étaient devenues «insupportables». Quelques mois auparavant, c'était deux frères sourds de 45 ans qui avaient choisi de mourir ensemble, parce qu'ils perdaient la vue. Et en janvier, «le plus vieil athlète» du royaume était décédé à 95 ans par euthanasie après avoir «célébré» son départ avec une centaine de proches, une coupe de champagne à la main.

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