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Ethique - Page 166

  • Le président de l'Equateur rejette un projet de loi dépénalisant l’avortement

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Equateur : le président rejette un projet de loi dépénalisant l’avortement

    28 septembre 2020

    En Equateur, le président Lenin Moreno a présenté son veto face à un projet de loi approuvé en août par le Parlement visant à dépénaliser l’avortement « dans toutes les situations d’urgence médicale ». Le texte prévoyait également d’interdire toute clause de conscience pour les médecins et établissement de santé, les contraignant à pratiquer des avortements.

    « J’ai opposé mon veto au code de la santé biologique pour des raisons techniques et parce qu’il ne répond pas aux besoins actuels de la population », a publié le président équatorien sur Twitter. Toutefois, il ne s’opposera pas à un autre projet si celui-ci « répond aux exigences sanitaires »[1].

    Actuellement, l’avortement est autorisé dans ce pays « lorsque la mère est en danger, avec vérification médicale, ou si la grossesse est le résultat du viol d’une personne handicapée mentale ». Dans les autres cas l’avortement est puni d’une peine allant de 6 mois à deux ans de prison.

    [1] Après application du veto présidentiel, le projet de loi ne peut être réexaminer par le Parlement avant un an.

  • Pourquoi il faut fuir Amnesty International

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    Amnesty a inscrit officiellement l'accès à l'avortement dans son programme, n'y voyant aucune violation du droit à la vie. Militer avec Amnesty signifie donc que l'on apporte clairement son soutien à une organisation qui plaide en faveur d'une dépénalisation totale (et sans limites semble-t-il) de l'avortement : "Amnesty International continue de militer pour la dépénalisation totale de l’avortement. Mais alors que notre précédente politique défendait l’accès à l’avortement dans certaines circonstances, nous demandons à présent un accès universel à un avortement sécurisé pour toutes les personnes qui en ont besoin." Il est donc clair qu'aucun catholique soucieux d'être en cohérence avec l'éthique de la loi naturelle et avec la morale catholique ne peut s'autoriser à soutenir un tel organisme.

    AMNESTY INTERNATIONAL REND PUBLIQUE SA POLITIQUE RÉVISÉE RELATIVE À L'AVORTEMENT

    L’accès à l’avortement sécurisé est une composante essentielle d’une société juste et équitable, et est indispensable pour la réalisation de la totalité des droits humains, a déclaré Amnesty International le 28 septembre. L’organisation a rendu publique sa politique révisée sur l’avortement, qui se conforme à l’évolution du droit et des normes relatifs aux droits humains. Cette politique permet à l’organisation de mener un travail renforcé de campagne et de plaidoyer au sujet de l’avortement et de mieux soutenir les mouvements locaux de défense des droits sexuels et reproductifs.

    Cette politique révisée reconnaît l’avortement, dispensé de façon à respecter les droits humains, l’autonomie et la dignité, comme étant un droit dont dispose toute personne qui peut avoir une grossesse. Amnesty International demande également l’accès universel à l’avortement sécurisé et aux soins et informations qui y sont liés, ainsi que sa dépénalisation totale.

    « Près de 47 000 femmes meurent chaque année des suites d’un avortement pratiqué dans des conditions dangereuses. Cette tragédie mondiale ne cessera que lorsque l’avortement sera totalement dépénalisé et accessible et abordable pour toutes les personnes. L’avortement doit être traité comme tout autre service de santé, et toute personne qui souhaite un avortement doit être traitée avec compassion, et dans le respect de sa dignité et de ses droits humains, a déclaré Rajat Khosla, directeur du travail de recherche et de plaidoyer à Amnesty International.

    « Notre politique révisée a été élaborée en consultation avec des expert·e·s des droits humains, des prestataires de soins de santé et avec le mouvement Amnesty International, et elle est basé sur des années de recherche et d’engagement auprès de filles et de femmes dont la vie a été brisée par des lois restrictives. Nous allons continuer de demander aux gouvernements de respecter l’autonomie en matière de procréation, et de mener campagne afin que l’avortement sécurisé soit accessible pour toute personne qui le souhaite, sans discrimination, sans contrainte et sans stigmatisation. »

    Les instruments et normes juridiques internationaux relatifs à l’avortement ont considérablement évolué au cours de la dernière décennie. Conformément à cette évolution, Amnesty International a mis à jour sa politique afin d’être mieux en mesure de lutter contre l’ensemble des violations des droits humains dues à la criminalisation de l’avortement, afin de plaider pour la suppression de tout ce qui fait obstacle à un avortement sécurisé, et afin de promouvoir la justice en matière de procréation, de genre et dans le domaine économique.

    La politique révisée d’Amnesty International :

    • reconnaît que toute personne qui peut avoir une grossesse a le droit à l’avortement
    • demande l’accès universel à l’avortement sécurisé, aussi tôt que possible et aussi tardivement que nécessaire, ainsi que la fourniture de soins d’après avortement et d’informations fondées sur les faits en ce qui concerne l’interruption de grossesse
    • reconnaît que les décisions relatives à la grossesse et à l’avortement touchent directement l’ensemble des droits humains
    • demande la suppression de toutes les dispositions de la législation et des politiques des pays réprimant pénalement ou sanctionnant de toute autre façon l’avortement, et qu’il soit mis fin aux sanctions visant les femmes, les filles et toutes les personnes enceintes, les prestataires de soins de santé et toutes les autres personnes ayant obtenu ou fourni des services d’avortement ou apporté leur aide pour la fourniture de ces services
    • demande que soient réformées les lois et les politiques qui limitent l’accès à l’avortement à des circonstances spécifiques
    • confirme que la protection des droits humains débute à la naissance de la personne, conformément au droit international
    • demande aux États de respecter les droits économiques et sociaux en promouvant des politiques offrant aux personnes enceintes la possibilité de prendre librement les décisions les concernant en matière de procréation, y compris avec l’accès aux soins de santé, à la sécurité sociale et aux moyens permettant d’accéder à un niveau de vie suffisant.

    « L’avortement n’est pas une question isolée. Le fait de priver des personnes de leur droit de prendre des décisions concernant leur propre corps perpétue les inégalités de genre et économiques, et pérennise la stigmatisation et la discrimination, a déclaré Rajat Khosla.

    « Nous reconnaissons que l’avortement est un sujet extrêmement complexe, mais les approches punitives ne règlent pas les nombreux problèmes sociaux, économiques et personnels qui conduisent des personnes à mettre fin à leur grossesse. La dépénalisation totale de l'avortement est indispensable pour la protection des droits humains, et elle permet d’empêcher d’autres décès et blessures dus à des avortements pratiqués dans des conditions dangereuses. »

  • Le retour du cardinal Pell à Rome après la mise en disgrâce du cardinal Becciu

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    De Courtney Mares sur Catholic News Agency :

    Le cardinal Pell rentrera à Rome cette semaine

    Sep 27, 2020

    Le cardinal George Pell devrait rentrer à Rome mardi pour sa première visite au Vatican depuis 2017, date à laquelle il a pris un congé de son rôle de préfet du Secrétariat à l'économie du Vatican pour se rendre en Australie.

    Le cardinal devrait s'envoler le 29 septembre, ont confirmé dimanche des sources proches de Pell à l'agence CNA, suite à un premier reportage du journaliste australien Andrew Bolt dans le journal Herald Sun.

    Pell vit dans son ancien archidiocèse de Sydney depuis son acquittement par la Haute Cour d'Australie en avril dernier pour abus sexuels.

    En 2014, le cardinal a été nommé par le pape François pour prendre en charge le Secrétariat à l'économie nouvellement créé et pour diriger les efforts de réforme des affaires financières du Vatican. Après que des accusations d'abus sexuels ont été portées par la police de Victoria, Pell a pris un congé temporaire de son poste en 2017 afin de retourner en Australie et de prouver son innocence.

    Pell a dû faire face aux allégations d'un seul accusateur liées à son époque en tant qu'évêque de Melbourne. Il a passé 13 mois en isolement cellulaire après avoir été initialement condamné et s'être vu infliger une peine de six ans de prison, avant d'être innocenté en appel devant la Haute Cour.

    Le mandat de M. Pell à la tête du secrétariat financier du Vatican a expiré pendant son incarcération, le pape François ayant nommé le père Juan Antonio Guerrero Alves, SJ, pour lui succéder en 2019.

    La nouvelle du retour de Pell à Rome arrive quelques jours après la démission dramatique du cardinal Angelo Becciu, à qui le pape François a demandé de démissionner de son poste de préfet de la Congrégation des Causes des Saints et des droits accordés aux membres du Collège des cardinaux le 24 septembre, après qu'il ait été lié à une enquête en cours sur des irrégularités financières au Vatican.

    M. Becciu avait auparavant travaillé comme fonctionnaire numéro deux à la Secrétairerie d'État du Vatican, où, selon un rapport antérieur de la CNA, il s'est heurté à plusieurs reprises à M. Pell au sujet de la réforme des finances du Vatican.

    Pell, qui n'avait pas parlé publiquement de son ancien rôle au Vatican depuis sa disculpation, a réagi avec gratitude à la nouvelle de la démission de Becciu.

    "Le Saint-Père a été élu pour assainir les finances du Vatican. Il joue un long jeu et doit être remercié et félicité pour les récents développements", a écrit M. Pell dans une déclaration envoyée à l'ANC le 25 septembre.

    "J'espère que le nettoyage des écuries se poursuivra tant au Vatican qu'à Victoria", a déclaré M. Pell.

    CNA a rapporté qu'en 2015, Becciu semblait avoir tenté de déguiser les prêts sur les bilans du Vatican en les annulant par rapport à la valeur de la propriété achetée dans le quartier londonien de Chelsea, une manœuvre comptable interdite par les nouvelles politiques financières approuvées par le pape François en 2014.

    La prétendue tentative de dissimuler les prêts hors livres a été détectée par la Préfecture de l'économie, alors dirigée par Pell. De hauts fonctionnaires de la préfecture de l'économie ont déclaré à la CNA que lorsque Pell a commencé à exiger des détails sur les prêts, en particulier ceux impliquant la banque suisse BSI, l'archevêque Becciu a appelé le cardinal à la Secrétairerie d'État pour un "blâme".

    En 2016, Becciu a contribué à mettre un terme aux réformes initiées par Pell. Bien que le pape François ait donné à la préfecture de l'économie nouvellement créée une autorité de contrôle autonome sur les finances du Vatican, Becciu est intervenu lorsque le secrétariat financier de Pell a prévu un audit externe de tous les départements du Vatican, qui devait être mené par la firme PriceWaterhouseCooper.

    Unilatéralement, et sans la permission du pape François, Becciu a annulé l'audit et a annoncé dans une lettre à tous les départements du Vatican qu'il n'aurait pas lieu.

    Lorsque Pell a contesté en interne l'annulation de l'audit, Becciu a persuadé le pape François de donner son approbation ex post facto à sa décision, ont déclaré des sources au sein de la préfecture à la CNA. L'audit n'a jamais eu lieu.

    Becciu a tenu une conférence de presse à Rome le 25 septembre, au cours de laquelle il a protesté contre son innocence en matière de malversations financières.

  • Les évêques de Belgique s’adressent « aux formateurs d’un gouvernement fédéral »

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    De zenit.org :

    Belgique: les évêques s’adressent « aux formateurs d’un gouvernement fédéral »

    « La solidarité doit être la base de la société de demain »

    La solidarité doit être la base de la société de demain 

    Vivre autrement est devenu un nouveau concept. S’agit-il de belles pensées en temps de pandémie ou d’actions réfléchies qui nous changent intérieurement ? Car « autrement » signifie « changement ».

    Il ne suffit pas de respecter les règles de prudence, il faut faire surgir la question du sens de la vie !

    Notre peur est quelque peu maitrisée ; alors nous sommes tentés de relâcher les efforts longuement consentis ; et pourtant notre responsabilité citoyenne est plus que jamais engagée.

    Notre préoccupation 

    Notre préoccupation va d’abord

    • vers les plus fragiles, les malades et ceux qui les soignent,
    • vers les personnes qui se sentent seules, ne reçoivent plus de visite et ne savent pas comment continuer à vivre,
    • vers les membres des familles qui vivent dans l’incertitude, car ils ne savent pas s’ils vont garder leur emploi,
    • vers les gens en situation de pauvreté, qui souffrent du fossé qui continue à se creuser entre riches et pauvres
    • vers les jeunes désemparés et sans perspectives,
    • vers les demandeurs d’asile qui cherchent à être accueillis et qui viennent de pays en guerre où ils sont menacés, discriminés, abandonnés ou sans espoir de survie,
    • vers les pays souffrant de la faim et de la pauvreté extrême, qui comptent plus que jamais sur notre aide au développement,
    • vers les responsables politiques et économiques, qui tentent de chercher une riposte adéquate à cette pandémie imprévisible.

    Nous demandons 

    Dans cette crise totale qui touche chacune et chacun dans tout l’univers, et qui fait vaciller tous les équilibres et les projets,

    Nous osons demander, avec tous les hommes et femmes de bonne volonté,

    • qu’on mette à l’avant-plan le respect et l’épanouissement de chacun, jeunes et vieux, hommes et femmes.
    • Que la vie soit respectée, dans ses dimensions écologique, sociale, économique et éthique, à toutes ses étapes, en particulier la vie qui va naître et celle qui s’en va
    • Que les citoyens puissent vivre des valeurs de solidarité qui donnent sens à leur vie et qu’ils aient l’occasion de faire l’expérience d’une vie spirituelle qui les arme contre les épreuves, même s’ils sont plongés dans des drames humains.
    • Que la solidarité avec les gens en situation de pauvreté soit une pierre angulaire dans tous les choix et décisions politiques.

    Tout cela relève de la mission des cultes reconnus, dont fait partie l’Église catholique. Il y a incontestablement une soif spirituelle chez nos contemporains.  Il faut donc intensifier le dialogue permanent avec les responsables de tous les cultes pour le plus grand bien de tous. Nous nous y engageons pour notre part. Comme précédemment, il serait bon que le gouvernement réunisse tous les cultes et la laïcité une fois par an pour traiter de certains sujets importants.

    Notre espérance 

    Notre vivre ensemble est blessé gravement par la pandémie. Nous en avons fait et en faisons l’expérience jour après jour. Dieu sait si l’humanité a plus que jamais besoin d’espérer et d’aimer.

    Dans nos rencontres avec les autres, nous devons garder les distances, mais notre souci pour les autres doit être sans frontières !  

    Nous osons vous demander de prendre prioritairement des décisions qui donnent sens à la vie et qui, dans le respect des convictions de chacun, permettront de « vivre autrement ».

    Tout en « maintenant les distances », nous serons à vos côtés…

    Les évêques de Belgique 

    Le 26 septembre 2020

  • Causer une souffrance inutile aux animaux est contraire à la dignité humaine; l'éclairage de Marie Hendrickx

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    De zenit.org :

    Laudato si’: la souffrance des animaux, par Marie Hendrickx

    La sainteté, la réconciliation avec la nature et avec Dieu

    « Causer une souffrance inutile aux animaux est contraire à la dignité humaine », affirmait la théologienne belge Marie Hendricks dans un article publié par L’Osservatore Romano en italien en janvier 2001 et accessible ici en anglais sur le site de EWTN.

    Elle commentait en cela le Catéchisme de l’Eglise catholique. Un point important de ce Catéchisme aussi pour Joseph-Ratzinger Benoît XVI, ami des animaux depuis l’enfance: il en parle avec son biographe Peter Seewald…

    Elle souligne le lien entre la sainteté, la réconciliation avec la nature, de meilleures relations avec Dieu.

    Revenir sur cette réflexion bien en harmonie avec le « Temps de la Création », célébré du 1er septembre au 4 octobre 2020, et avec l’Année Laudato si’, est aussi une façon de rendre hommage à la théologienne, Auxiliaire de l’Apostolat, qui a travaillé dans l’équipe du cardinal Joseph Ratzinger à la Doctrine de la foi et nous a quittés le 16 août dernier à l’âge de 67 ans. Elle avait commencé sa formation universitaire par des études en communication, elle aurait pu être journaliste.

    La souffrance évitable

    Dans son article sur la souffrance des animaux, Marie Hendrickx explique notamment : « Il y a une souffrance qui frôle le mystère, le mystère de la présence du mal dans le monde. Cette souffrance est inévitable. Il y en a une autre qui appartient à la constitution de la création elle-même, qui peut être contrôlée. »

    « Dans le premier cas, explique la théologienne, la souffrance a été assumée par le Christ crucifié et il l’a transformée, en en faisant, pour lui et pour ceux qui le «suivent», le chemin qui mène à la vie en Dieu. »

    « Dans ce dernier cas, continue-t-elle, il est demandé à l’homme de ne pas la provoquer sans raison valable et de l’arrêter autant que possible. Ce devoir s’applique à chaque individu et aux autres avec qui l’individu est en contact. La prédication de Jésus et les écrits apostoliques sont pleins d’instructions de ce genre. Il suffit de citer la «règle d’or» proposée par Jésus, qui résume la loi et les prophètes: «Tout ce que vous voudriez que les hommes vous fassent, faites-leur» (Mt 7, 12; cf. Lc 6, 31; Rm 13, 8-10). »

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  • Foyer de Charité, Père Finet : les anciennes élèves portent plainte contre X

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    FOYER DE CHARITE, PÈRE FINET 
    Les anciennes élèves portent plainte contre X

    Le 7 mai 2020, un communiqué de presse diffusé par les Foyers de Charité condamnait « sans réserve » des « agissements gravement déviants » attribués à l’abbé Georges Finet (1898-1990), père cofondateur avec Marthe Robin, d’une œuvre au rayonnement international : les Foyers de Charité (78 foyers, présents dans 44 pays sur 4 continents).

    La condamnation publique du père Finet, résulte uniquement des conclusions que la gouvernance des Foyers de Charité tire, elle-même, du rapport d’une « Commission de recherches indépendante » nommée par elle-même, alors même qu’il s’est agi d’une simple « écoute de personnes » selon les propres termes du Père Modérateur des Foyers de Charité, Moïse Ndione.

    Cette « écoute de personnes » aurait dû aboutir à l’ouverture d’une enquête et non à une condamnation.

    Nous, anciennes élèves de Châteauneuf-de-Galaure rassemblées en « Collectif des Anciennes » (154 membres) soutenues par d’anciens élèves de Saint-Bonnet et amis des Foyers, rassemblés en « Amis du Collectif » (83 membres) ne comprenons pas comment de simples « écoutes », il a pu être tiré une condamnation ; comment la culpabilité du Père Georges Finet a pu être largement diffusée à la presse française et internationale comme un fait incontestable sans qu’il n’y ait eu ni accusation, ni plainte ni enquête ; comment les médias ont pu accuser le père Finet d’« abus sexuels » et de « pédophilie » alors qu’aucun des termes « accusation », « enquête », « plainte »,  « attouchement », « agression sexuelle », ou « abus sexuel » ne soit employé dans la synthèse du rapport, rédigées par la gouvernance des Foyers de Charité, synthèse par  laquelle on apprend d’une part que les témoignages avaient été appelés et d’autre part que la Commission de recherches avait précisé « Il ne nous appartient pas de qualifier juridiquement les actes repérés, ce qui incomberait à un tribunal ».

    Nous nous interrogeons et sur cette condamnation publique de portée internationale, faite sans légitimité, ni autorité, et sur les responsables de cette manipulation calomnieuse et diffamante pour le père Finet.

    Si le travail de la Commission de recherches était simplement celui d’« une écoute de personnes qui avaient quelque chose d’important à dire », comme l’a affirmé le père modérateur, pourquoi ce mystère autour de ses membres ? Pourquoi aucune précision factuelle n’a été apportée, quant à son mode de procédé ?

    Pourquoi une responsable des Foyers de Charité a-t-elle appelé nos témoignages par un email personnel avec la volonté affichée d’« établir la vérité » (« Établir la vérité est un devoir », disait le Père Modérateur), sans en prendre les moyens ? Pourquoi cette conclusion, hâtive, hors de toute juridiction, mais présentée comme une étape décisive dans le processus de réforme des Foyers de charité et diffusée via une stratégie et un plan de communication internationale (communiqué de presse en trois langues) ?

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  • Bientôt, une "boîte à bébés" disponible à Bruxelles ?

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    De Constance du Bus sur le site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Une « boîte à bébé » bientôt disponible à Bruxelles ?

    23/09/2020

    Après 3 ans de litige, l'interdiction d'une « boîte à bébé » émise par le bourgemestre d'Evere a finalement été levée par le Conseil d'État . En septembre 2017, l'ASBL Corvia était sur le point d'ouvrir un nouveau centre d'accueil pour les nourrissons abandonnés. Une boîte à bébé existe déjà à Anvers depuis une vingtaine d'années. Elle consiste en une sorte de couffin accessible depuis la rue, dans lequel la maman qui n'a pas les moyens de garder son enfant, peut le déposer de façon anonyme. Une fois la porte de la boîte à bébé fermée, une personne de garde dans le centre d'accueil est immédiatement alertée pour prendre soin du nourrisson. Si la maman revient sur sa décision d'abandon, elle peut venir rechercher son bébé dans les six mois. 

    La mesure d'interdiction s'appuyait sur des raisons de santé et de sécurité pour les bébés qui seraient déposés dans cette boîte, ainsi que sur l'incompatibilité du système avec l'interdiction pénale d'abandonner son enfant. Mais c'est pour une raison purement formelle que le Conseil d'État a annulé la décision de la ville. Selon l'instance, la ville d'Evere a méconnu l'obligation d'entendre l'asbl Corvia avant de prendre une décision aussi radicale. 

    Les responsables de l'asbl Corvia et le nouveau bourgemestre everois Ridouane Chahid (PS) – qui n'est pas opposé à au projet - vont désormais s'entretenir pour « trouver un moyen légal » de rendre ce projet réalisable. 

    Si la présence de « boîtes à bébé » peut permettre à certaines femmes qui ne souhaitent pas garder leur enfant, d'éviter l'avortement, ce système pose néanmoins plusieurs questions éthiques. Comment s'assurer du consentement de la mère, si c'est son mari ou l'un de ses proches qui dépose le bébé dans la boîte ? Qu'en est-il du droit de l'enfant à connaître ses origines ?  

    Entre le don de l'enfant à l'adoption et l'accouchement clandestin suivi d'abandon, ne faudrait-il pas autoriser ce qu'on appelle l'accouchement dans la discrétion ? Un tel cadre légal, qui n'existe pas en Belgique pour l'instant, permettrait à la femme d'accoucher dans de bonnes conditions, sans apparaître sur le certificat de naissance de l'enfant, mais avec la possibilité pour l'enfant, à partir d'un certain âge, d'avoir accès à l'identité de sa mère. Des propositions de loi ont été déposées dans ce sens en 2014, mais n'ont jamais abouti. (Voir Bulletin de l'IEB

    Pour aller plus loin :  

    Fiche didactique sur l'accouchement sous X

    Dossier sur l'accouchement sous X

    Dossier sur le droit de connaître ses origines

  • Dépénalisation de l’IVG, mariage pour tous, euthanasie... c'est grâce à nous les francs-maçons

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    De Pierre Verhas, en opinion et contribution externe, sur le site de la Libre :

    À quoi sert la franc-maçonnerie ?

    18-09-20

    Une opinion de Pierre Verhas, membre d’une Loge du Grand Orient de Belgique.

    Il y a vingt-cinq ans, quelques semaines avant d’être initié apprenti maçon, celui qui allait être mon parrain en maçonnerie m’a invité à assister à une conférence à la Chaire Théodore Verhaegen de l’ULB. Le thème était la franc-maçonnerie italienne. En effet, celle-ci commençait à peine à se redresser des scandales qui l’avaient secouée durant les "années de plomb" avec notamment la fameuse loge P2. Le conférencier, un brillant universitaire italien, a montré que les choses étaient à peu près revenues dans l’ordre, la maçonnerie de la Péninsule ayant scié les branches pourries, parvenait enfin à effectuer à nouveau son travail symbolique tout en ayant fait en sorte que pareilles dérives ne se reproduisent plus.

    Le modérateur de cette conférence était l’ancien sénateur et ministre, éminent constitutionnaliste à l’Université de Liège, homme libre et sans concession, feu François Périn,. Il posa une question : "Maintenant que la République est rétablie et que l’ordre règne dans la franc-maçonnerie d’Italie, à quoi servez-vous ?"

    À quoi servons-nous ?

    Cette question a hanté tout mon parcours maçonnique : à quoi servons-nous ?

    À travers son histoire, les francs-maçons de Belgique ont cependant joué un rôle important en notre Royaume.

    C’est grâce entre autres à l’appui efficace de la franc-maçonnerie et de francs-maçons que fut fondée l’Université Libre de Bruxelles en 1834 en complément d’un enseignement supérieur dominé par l’Eglise.

    C’est grâce entre autres à l’appui efficace de la franc-maçonnerie et de francs-maçons que l’Instruction publique, gratuite et obligatoire a vu le jour à la fin du XIXe siècle qui a permis aux enfants de toutes conditions d’avoir accès au savoir.

    C’est grâce entre autres à l’appui efficace de la franc-maçonnerie et de francs-maçons que les lois dites éthiques – dépénalisation partielle de l’IVG, mariage pour tous, euthanasie – ont été mises en œuvre. ("gras" de Belgicatho)

    Il est temps d'aborder les questions qui fâchent

    Malheureusement aujourd’hui, la franc-maçonnerie regarde son nombril, à l’exception notable de la philanthropie. Pour prendre trois exemples : des Sœurs et des Frères francs-maçons agissent pour fournir des logements à des SDF et des femmes battues, initient des campagnes de solidarité, comme tout récemment envers le Liban, ou encore d’autres Sœurs et Frères tiennent des permanences dans des quartiers défavorisés afin d’aider les habitants dans leurs démarches administratives. Tout cela se fait dans la discrétion et sans aucune discrimination. Mais, on ne peut pas en dire autant du travail de réflexion des Loges.

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  • Les réticences du Saint-Siège face à la réponse des Nations Unies à la pandémie de Covid-19

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    ONU : le Saint-Siège mitigé sur la réponse à la pandémie (traduction complète)

    « Un manque de consensus et des lacunes »

    L’Observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies, à New York, a présenté sept remarques et émis une réserve après l’adoption du projet de résolution intitulé « Réponse globale et coordonnée à la pandémie de Covid-19 ». Il déplore que la résolution omnibus ait été « adoptée sans consensus » et estime « très regrettable » le fait qu’elle « comporte la référence profondément inquiétante et source de division à la “santé sexuelle et reproductive et aux droits génésiques“ ».

    Mgr Gabriele Giordano Caccia, nonce apostolique et observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies, a fait une déclaration lors de la 64e réunion plénière de l’Assemblée générale (74e session), après l’adoption du projet de résolution, le 11 septembre 2020 à New York. Il a demandé, entre autres, des vaccins « “exempts de préoccupations éthiques“ et accessibles à tous », « la réduction, voire l’annulation, de la dette » des pays pauvres et a rappelé que la crise climatique « reste l’une des urgences mondiales les plus graves ».

    Mgr Caccia regrette « l’exclusion des organisations confessionnelles de la liste de celles qui jouent un rôle important dans la réponse à la pandémie » et un « manque de précision dans la terminologie et dans son ancrage dans le droit international des droits de l’homme » ; il souligne également des lacunes risquant de fragiliser d’une part la garantie des libertés de religion, de conviction et d’expression et, d’autre part le respect du droit à la vie des personnes âgées.

    Voici notre traduction de la déclaration de Mgr Gabriele Giordano Caccia prononcée en anglais.

    HG

    Déclaration de Mgr Gabriele Giordano Caccia

    Monsieur le Président,

    Je tiens tout d’abord à remercier les coordinateurs, la représentante permanente de l’Afghanistan, S. E. Madame l’Ambassadrice Adela Raz, et le représentant permanent de la Croatie, S. E. Monsieur l’Ambassadeur Ivan Šimonović, pour leur travail.

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  • Tout homme politique catholique ou religieux qui promeut activement l'avortement et l'euthanasie n'est "pas éligible"

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    Le cardinal Müller est interviewé par Edward Pentin sur le National Catholic Register

    Le cardinal Müller se penche sur la politique américaine, les élections de 2020 et la conscience catholique

    Le préfet émérite de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi déclare au NCR que l'Église catholique ne doit pas seulement exiger la liberté de religion, mais qu'elle doit aussi exiger et promouvoir une politique avec une assise morale.

    23 septembre 2020

    Le cardinal Gerhard Müller exhorte les électeurs catholiques américains à "tester les esprits pour voir s'ils viennent de Dieu" alors qu'ils se préparent à aller aux urnes le 3 novembre.

    Dans une interview exclusive accordée au Register le 22 septembre, le préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi ne soutient explicitement aucun candidat, mais il est clair pour lui que tout homme politique catholique ou religieux qui promeut activement l'avortement et l'euthanasie n'est "pas éligible".

    Le cardinal se demande également s'il donnerait la Sainte Communion à l'ancien vice-président Joe Biden, qui soutient la légalisation de l'avortement et le "mariage" homosexuel, et si un catholique peut voter en bonne conscience pour le président Donald Trump. Il critique également certains médias de l'Eglise qui ont un préjugé "idéologique" contre la "droite religieuse américaine".

    Les commentaires du cardinal Müller font suite à une interview qu'il a donnée au début du mois à Raymond Arroyo de l'émission The World Over de EWTN, dans laquelle il a exhorté les électeurs à "rechercher des candidats qui sont en faveur de la vie" - un principe, a-t-il dit, qui est une "base" et ajoutant que "l'on ne peut pas dire que la justice sociale est plus importante que la vie". Le cardinal a également déclaré qu'il était "impossible" d'assimiler le soutien à la peine de mort et à l'environnement au soutien à l'avortement.

    Parlant de la responsabilité de tout citoyen dans un État pluraliste, le cardinal allemand a déclaré : "Je ne soutiens pas un candidat en Allemagne parce qu'il est catholique, mais parce qu'il a une bonne compréhension de la vie et des droits de l'homme. Il est préférable de voter pour un bon protestant que pour un mauvais catholique". "Nous devons juger en fonction de ce qu'ils font, pas seulement en fonction de leurs paroles... en fonction des fruits", a-t-il déclaré.

    Votre Éminence, quelles sont vos vues générales en tant qu'observateur des prochaines élections présidentielles américaines ?

    Les États-Unis sont le premier pays de l'Occident. Ils défendent la démocratie et l'État de droit, contrairement à tous ces États où les droits de l'homme sont foulés aux pieds par un régime dictatorial ou une oligarchie idéologique. Si tous les Américains respectent leur Constitution et si les millions de chrétiens et de religieux qui y vivent donnent l'exemple du respect de leurs concitoyens et de la charité, l'Amérique peut remplir sa mission politique dans la politique internationale et orienter sa vie intérieure vers le bien commun (bonum commune). Le pays a besoin d'une réconciliation intérieure.

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  • « La voix de l’enfant à naître »: le pape bénit un symbole pour « éveiller les consciences »

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    « La voix de l’enfant à naître »: le pape bénit un symbole pour « éveiller les consciences »

    « La valeur de la vie humaine de la conception à la mort naturelle »

     

    Le pape François a bénit une cloche portant le nom de « Voix de l’Enfant à naître », à l’occasion de l’audience générale de ce mercredi 23 septembre 2020, dans la Cour Saint-Damase du Vatican.

    C’est une initiative d’une fondation polonaise pour le respect de toute vie humaine et qui était représentée à l’audience de ce mercredi.

    Polonais à l'audience du 23 sept. 2020, capture @ Vatican Media

    Polonais à l’audience du 23 sept. 2020, capture @ Vatican Media

    En saluant la délégation polonaise « nombreuse », le pape a en effet souligné l’événement en disant: « Je salue cordialement tous les Polonais. Je bénirai bientôt une cloche appelée «La Voix de l’enfant à naître » [“Głos Nienarodzonych”, ndlr], commandée par la Fondation « Oui à la vie » [“Życiu Tak”, ndlr]. Elle accompagnera les événements visant à se souvenir de la valeur de la vie humaine de la conception à la mort naturelle. »

    Le pape y voit une façon de toucher les consciences: « Que sa voix éveille les consciences des législateurs et de toutes les personnes de bonne volonté en Pologne et dans le monde. »

    « Que le Seigneur, seul et vrai Donneur de vie, vous bénisse ainsi que vos familles. Loué soit Jésus-Christ », a conclu le pape en italien, avant d’être traduit en polonais par l’un de ses collaborateurs de la secrétairerie d’Etat.

    Polonais à l'audience du 23 sept. 2020, capture @ Vatican Media

    Polonais à l’audience du 23 sept. 2020, capture @ Vatican Media

  • Crise du coronavirus en Belgique : la forte surmortalité dans les maisons de retraite durant le mois d'août

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    De Jeanne Smits, sur son blog :

    Forte surmortalité dans les maisons de retraite belges en août : canicule et mesures COVID…

    Il y a eu quelque 1.500 décès de plus qu’attendu en Belgique au mois d’août, frappant en priorité les personnes les plus âgées. Cette surmortalité n’était pas liée au coronavirus chinois… sinon indirectement, car ce sont les « mesures COVID » conjuguées avec la canicule qui ont provoqué l’hécatombe. Ces morts s’ajoutent aux suicides, au décès qu’entraîneront retards et absences de soins et autres effets néfastes de la « gestion » de la crise du coronavirus, aussi désastreuse en Belgique qu’en France. Et ce sont une fois de plus les vieillards qui paient le plus lourd tribut, eux que les « mesures COVID » prétendent « protéger ».
     
    Très précisément, la surmortalité en Belgique a été estimée à 1.460 entre le 5 et le 20 août, la moitié des victimes ayant plus de 85 ans et la très grande majorité plus de 65 ans. Cela représente une surmortalité de 34,8 %.
     
    Celle-ci a frappé en priorité les centres de séjour pour personnes dépendantes, l’équivalent de nos EHPAD, qui se trouvaient face à une interdiction d’utiliser ventilateurs et air conditionné malgré des températures de 38°. Il fallait éviter le COVID, dont on pense qu’il se transmet peut-être via les systèmes de climatisation !
     
    Mais la solitude liée au confinement a également fragilisé les pensionnaires de ces maisons pour personnes âgées. Selon Jan De Lepeleire, professeur de médecine générale, « l’énorme » surmortalité pourrait bien avoir un lien avec cet isolement si mal vécu par les anciens qui ont tendance à « se laisser aller » plus vite. Des syndicalistes ajoutent que les maisons de retraite étaient en manque de personnel : ceux qui sont  partis en vacances, mais aussi les employés malades ou surmenés à la suite de la crise du COVID.
     
    Résultat : il n’y avait pas assez de soignants pour faire la ronde des chambres surchauffées afin de donner à boire aux habitants, tandis que – COVID toujours – les visites restaient limitées.
     
    Het Nieuwsblad raconte le cas poignant de Jeanine de Vylder, 76 ans. Cela faisait des années que son mari, Paul, passait quatre heures et demi auprès de sa femme malade d’Alzheimer, six jours par semaine, pour lui tenir la main, la promener, lui donner à manger, la coucher. Pendant le confinement, il a été privé de toute visite pendant deux mois ; par la suite, il a pu de nouveau aller la voir, mais pas plus de trois fois par semaine.
     
    Elle est morte le 16 août, dernier jour de la canicule.  Sans COVID. Paul avait tout fait pour essayer de la rafraîchir les jours précédents : lui passer des gants de toilette mouillés sur le front et les poignets, tenter de la faire boire… Dans sa chambre mal isolée du troisième étage sous le toit plat, pas de ventilation – c’était interdit – et la fenêtre était à peine ouverte. Les années précédentes, pendant les canicules, Paul pouvait encore faire sortir sa femme de sa chambre, l’emmener dehors ou dans un lieu frais. Impossible cette année : les mesures COVID fermaient toutes les portes, supprimaient toutes les chances de survie.
     
    Le 14 août, Paul a trouvé sa femme transpirant, la tête toute rouge, avec 38,7° de fièvre, déshydratée. L’hospitalisation d’urgence n’a pas permis de la sauver.
     
    Le certificat de Jeanine de Vylder ne portera pas la mention « coup de chaleur ». Margot Cloet, responsable d’un réseau de maisons de retraite en Flandre, précise que les causes des décès qui s’y sont produits pendant la vague de chaleur restent encore à déterminer.
     
    Intéressant, non ? La canicule, c’est tout le contraire du COVID : elle peut hâter la mort des personnes âgées et fragiles, mais il n’est pas question d’y voir la cause principale de la mort !