Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ethique - Page 169

  • Deux arrêts de la Cour suprême des Etats-Unis en faveur de la liberté religieuse

    IMPRIMER

    De zenit.org :

    Objection de conscience aux Etats-Unis: victoire des Petites sœurs des pauvres

    « Deux arrêts en faveur de la liberté religieuse »

    « Deux arrêts de la Cour suprême en faveur de la liberté religieuse », titre Radio Vatican, ce  9 juillet 2020, après la victoire des Petites soeurs des pauvres et de deux écoles catholiques des Etats-Unis.

    « C’est une double-victoire pour la liberté religieuse aux États-Unis : dans deux arrêts distincts, la Cour suprême s’est prononcée en faveur d’une congrégation religieuse féminine et de deux écoles catholiques qui avaient fait appel. La première, pour la reconnaissance du droit à l’objection de conscience dans l’application de l’Affordable Care Act (la réforme des soins de santé de l’ancienne administration Obama plus connue sous le nom d’Obamacare, ndlr), et pour le respect de la liberté d’enseignement dans les écoles confessionnelles », explique Radio Vatican.

    L’objection de conscience des Petites soeurs des pauvres

    Et de préciser la victoire pour l’objection de conscience des Petites sœurs des pauvres, qui aident les personnes âgées en état de précarité: « Les religieuses avaient fait appel des dispositions prévues par l’Obamacare prévoyant l’obligation, également pour les institutions religieuses, de couvrir les services d’avortement et de contraception dans les plans d’assurance de leurs employés, sous peine de sanctions sévères. La congrégation avait déjà remporté une victoire importante en 2014, lorsque la Cour suprême elle-même avait reconnu son droit à être exemptée de cette obligation. Les Petites sœurs des pauvres avaient toutefois déposé un deuxième recours, cette fois contre le compromis conclu avec le gouvernement, qui donnait la possibilité aux organisations confessionnelles de refuser la couverture d’assurance pour la contraception, avec ce que l’on appelle l' »opt-out », tout en permettant aux employés qui optent pour ces services d’être remboursés par l’État. Selon les Petites sœurs des pauvres, ce compromis les rendait complices de la fourniture de contraceptifs, ce qui était contraire à leurs principes religieux. »

    Pour ce qui est des écoles, la radio du pape ajoute: « Le deuxième arrêt de la Cour suprême concerne la liberté des établissements d’enseignement confessionnel de sélectionner leur personnel sur la base de leurs principes religieux et donc sans interférence des autorités de l’État. Dans cette affaire, le tribunal de dernière instance du système judiciaire fédéral s’est prononcé en faveur de l’école Our Lady of Guadalupe et de l’école St James. »

    Radio Vatican fait état de la réaction positive des évêques des Etats-Unis: « Les évêques américains saluent «un pas en avant important» pour la liberté religieuse et de conscience dans le pays. Deux déclarations en ce sens ont été publiées: la première par Mgr Thomas G. Wenski, président de la Commission pour la liberté religieuse de la Conférence épiscopale (USCCB), et Mgr Joseph F. Naumann, président des activités pro-vie des évêques, et la seconde, toujours par Mgr Wenki et Mgr Michael C. Barber, S.J. d’Oakland, président de la Commission pour l’éducation catholique de l’USCCB. »

    La liberté de l’éducation

    Ils insistent sur le respect de l’objection de conscience: « Le long litige des Petites Sœurs des Pauvres, comme dans d’autres cas similaires, aurait pu être évité en exemptant tous les objecteurs de conscience de l’obligation d’assurance pour les contraceptifs. «La contraception n’est pas un soin de santé» et «le gouvernement n’a pas le droit de forcer un ordre religieux à coopérer avec le mal», souligne la déclaration avec force, exprimant l’espoir que le jugement «clôturera définitivement cette affaire de discrimination gouvernementale contre les personnes de foi» et appelant à la vigilance pour l’avenir. »

    Pour ce qui est de la liberté de l’éducation, Radio Vatican relève également la réaction des évêques: « « L‘éducation est un aspect central de la mission de l’Église: c’est une des œuvres spirituelles de miséricorde», rappellent-ils dans la déclaration. «Les écoles Our Lady of Guadalupe et St James ont le droit, reconnu par la Constitution, de sélectionner le personnel qui exerce ce ministère de l’Église» et le gouvernement n’a pas le pouvoir d’interférer dans les décisions relatives à ce ministère. «La décision de la Cour suprême a reconnu à juste titre cette limitation de l’autorité de l’État». »

  • La crise du coronavirus : rien ne sera plus comme avant ?

    IMPRIMER

    De Bernard Dumont in Revue « Catholica », n° 148 (juin 2020) :

    Couverture_148.jpg« La crise du coronavirus et, surtout, les réactions qu’elle a suscitées ont une grande valeur révélatrice. Il est incontestable que cette période aura constitué un moment important dans ce XXIe siècle déjà ouvert par le choc du 11 septembre 2001. Événement majeur annonçant l’accès à un gouvernement mondial, ou basculement dans le chaos achevant la décomposition postmoderne des sociétés ? Ou peut-être les deux à la fois ? Il est trop tôt pour trancher. Encore peut-on émettre quelques remarques et entrevoir la confirmation de certaines tendances qui ne manqueront pas de peser dans l’avenir. On ne nous en voudra pas de prendre pour appui principal le cas de la France, même si des faits comparables affectent la plus grande partie de la planète.

    L’urgence et l’exception

    L’expression « régime d’exception » se réfère immédiatement aux mesures de crise sortant de la légalité du temps ordinaire. Il serait plus approprié de parler de régime d’urgence, que les systèmes constitutionnels actuels prévoient tous sensiblement de la même manière, et pour lequel ils se sont d’ailleurs pour la plupart engagés à respecter des limites définies par un Pacte international[1]. Le pouvoir est alors concentré dans la direction de l’État (le pouvoir exécutif) et peut jouir de prérogatives spéciales, généralement après y avoir été autorisé par les représentants élus du peuple réputé souverain, avant de devoir rendre des comptes sur ses actions au terme d’une période courte mais renouvelable.

    Ainsi le recours à l’exception ne constitue pas en lui-même une forme choquante de violation des règles, encore moins une surprise, puisque la possibilité d’y recourir est prévue dans les textes et supposée connue de tous. Dans le principe, les contraintes sont régulières du point de vue formel, puisque l’urgence peut fonder la limitation des libertés habituellement reconnues en raison des risques, d’ordre sanitaire dans le cas concret. Autre est l’appréciation susceptible d’être portée sur le choix de telle et telle mesure, sur leur extension, leur proportion, leur généralisation abusive et la possibilité entrevue de leur maintien ultérieur lorsqu’il sera estimé que ces conditions d’urgence auront disparu [2]. Cela sans omettre le caractère discutable de certaines dispositions pratiques et de la manière brutale et simplificatrice de les mettre en œuvre. Il s’agit là d’un problème de décision d’opportunité plus que d’une question de non-conformité aux normes du régime constitutionnel, censées connues et consenties de tous.

    Le maintien sans nécessité obvie de certaines dispositions contraignantes au-delà de l’urgence est donc un vrai sujet de préoccupation : on se trouverait alors en présence d’une violation délibérée avec intention d’imposer un fait accompli, un changement de régime ne disant pas son nom, exécuté parallèlement au respect des règles formelles, nécessairement, dans un tel cas, avec la complicité de beaucoup d’acteurs théoriquement indépendants les uns des autres (juges, majorité parlementaire, autorités administratives, médias et instances supranationales). Le cas n’est certes pas inédit[3] et reste possible, même si les gouvernements devront répondre de leurs choix devant les partis de leurs propres majorités, eux-mêmes dépendants d’électeurs fortement perturbés. Cela du moins tant que la formalité « démocratique » demeurera intouchée.

    Lire la suite

  • Quatorze siècles d'Esclavage et de Traite Négrière Arabo-Musulmane

    IMPRIMER

    De Terre des Hommes :

    14 Siècles d'Esclavage et de Traite Négrière Arabo-Musulmane - HD

    25 mai 2015
     
    1400 ANS d'histoire de l'esclavage en terre d'Islam. Documentaire historique présentant des témoignages de chercheurs Africains spécialistes du monde arabo-musulman et de l'Afrique subsaharienne. Où est aujourd'hui la descendance des millions d'esclaves capturés et déportés en Orient? La castration de l'homme noir était largement mise en oeuvre pour éviter le métissage dans le monde arabo-musulman.
  • La "colonisation idéologique" de l'Afrique

    IMPRIMER

    De Luca Volontè sur IFN (International Family News) :

    La "colonisation idéologique" de l'Afrique
    ou Comment la partie pourrie de l'Occident empoisonne le continent noir

    5 juillet 2020

    En Afrique, plusieurs pays sont systématiquement assaillis par certaines puissances occidentales (par exemple le Canada), des lobbies et des institutions internationales qui font pression pour des mesures en faveur de l'agenda LGBT+ et de l'avortement.

    Gabon
    Le mardi 23 juin, le Parlement a dépénalisé les relations homosexuelles. En effet, 48 membres de la Chambre basse ont soutenu un projet de loi révisant un article de la loi de 2019 du nouveau gouvernement, qui prévoit six mois de prison et une amende de 5 millions de francs suisses (8 500 USD) et qui avait fait du Gabon le 70e pays à interdire les relations homosexuelles. Il est bon que le comportement sexuel privé de tout citoyen ne soit pas criminalisé : toutefois, ces changements soudains et contradictoires de la législation font craindre que le Gabon ne songe bientôt à introduire l'enseignement LGBT+ dans les écoles et à assimiler le mariage naturel aux unions homosexuelles. Les 24 votes contre le 23 juin et les 25 abstentions montrent cependant à quel point la question est toujours controversée.

    Kenya
    Les évêques catholiques s'inquiètent de l'introduction éventuelle de l'éducation sexuelle dans les écoles et de la légalisation de l'avortement, que le pays prévoit de freiner le nombre énorme de grossesses chez les adolescentes et les mineures. Selon une enquête menée par Kenya Health Information Systems, plus de 150 000 filles sont tombées enceintes pendant la fermeture de l'école en raison de la pandémie de coronavirus. La conception aurait eu lieu entre janvier et mai, et aurait touché des filles âgées de 10 à 19 ans.

    Dans une déclaration diffusée en direct le 21 juin, Monseigneur Joseph Ndembu Mbatia, président de la Commission épiscopale de la santé, a déclaré : "Nous réaffirmons notre conviction que de solides valeurs familiales et la responsabilité personnelle des soins et de la protection des enfants sont fondamentales pour éliminer ou réduire de manière significative l'exploitation sexuelle des enfants et les grossesses qui en résultent chez les adolescents.

    De l'autre côté, préoccupé par le projet de loi en discussion au Sénat, l'épiscopat a promu une pétition pour arrêter la libéralisation de l'éducation sexuelle dans les écoles.

    Il semble que le sommet de Nairobi, voulu l'année dernière par l'Organisation des Nations unies, porte ses fruits.

    Lire la suite

  • L’éthique économique en temps de crise

    IMPRIMER

    De Sergio Sahli sur didoc.be :

    L’éthique économique en temps de crise

    .

    A la lumière de quelques principes de la doctrine sociale de l’Eglise, l’auteur nous livre une feuille de route pour adapter notre comportement à la nouvelle crise économique que nous vivons.

    L’actuelle crise sanitaire due au Covid-19 a engendré une crise économique, dont nul ne peut prétendre aujourd’hui connaître l’ampleur ni la durée.

    Le 6 janvier 2018, pratiquement dix ans après la crise financière et économique dite des subprimes, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et le Dicastère pour le Service du Développement Intégral ont publié un document, approuvé par le Pape, intitulé « Oeconomicae et pecuniariae quaestiones - Considérations pour un discernement éthique sur certains aspects du système économique et financier actuel ». Ce document est le fruit d’une longue et profonde réflexion sur cette crise. Comme son sous-titre l’indique, il évoque des considérations pour un agir éthique dans le domaine des finances et de l’économie, à la lumière de la doctrine sociale de l’Eglise et de l’anthropologie chrétienne.

    Nous ne pouvons que vous inviter à le (re)lire, surtout à celles et ceux qui se trouvent plus directement impliqués dans l’élaboration du tissu économique et social.

    Au seuil de cette nouvelle crise économique mondiale qui démarre, bien que les causes soient très différentes par rapport à celle de 2008, il peut être utile de tirer profit des principes énoncés dans le document précité, afin de réfléchir aux comportements que nous pouvons adopter dans ce contexte.

    Le premier principe, qui se trouve au centre de la doctrine sociale de l’Eglise, est celui de la promotion intégrale de chaque personne et de toutes les personnes. A première vue, c’est un principe pour l’agir des gouvernants, mais il s’applique également à la conduite personnelle de chaque chrétien, qui, loin de se désintéresser des vicissitudes du monde, doit vivre la charité en aimant la société dont il fait partie et en s’y engageant pour le bien commun. Certes, les manières d’arriver à un ordre objectif qui respecte et promeut la dignité humaine, aussi dans le domaine économique, sont variées. Il ne s’agit donc pas de dicter des solutions, mais bien de prendre conscience qu’il faut faire quelque chose, selon les possibilités et les capacités de chacun.

    Lire la suite

  • Extension de l'avortement à 4 mois et demi : l’adoption de la proposition de loi s’éloigne à nouveau

    IMPRIMER

    De L. Vanbellingen sur le site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Extension de l'avortement à 4 mois et demi : l’adoption de la proposition de loi s’éloigne à nouveau

    02/07/2020

    Alors qu'un vote définitif était annoncé depuis plusieurs jours à la Chambre, la proposition de loi concernant l'extension de l'avortement a fait finalement l'objet d'une nouvelle demande d'avis au Conseil d'Etat.

    Plusieurs amendements complémentaires ont en effet été déposés par le cdH, le CD&V et la N-VA, au sujet desquels 55 députés ont sollicité l'avis du Conseil d'Etat.

    Ces amendements ont notamment trait à l'absence de toute sanction prévue dans le texte actuel, en cas de non-respect des nouvelles conditions, notamment quant au délai de 18 semaines de grossesse (sur ce point, voy. le Dossier IEB spécialement consacré à cette dépénalisation de l'avortement).

    Les députés à l'initiative de la proposition ont dénoncé ce qu'ils considèrent comme une « manoeuvre dilatoire » pour reculer le vote. Il convient à cet égard de préciser que ceux-ci s'opposent par ailleurs à ce que des experts soient enfin entendus à propos de cette réforme, ce qui n'a toujours pas pu être effectué depuis le dépôt de la proposition en octobre 2019.

    L'absence de vote définitif est d'autre part liée aux négociations actuelles concernant la formation d'un gouvernement fédéral. Joachim Coens, président du CD&V, considère en effet difficile, pour son parti, de pouvoir poursuivre les négociations si une telle loi était adoptée.

    Plus largement, les voix semblent de plus en plus nombreuses, ces derniers jours, pour s'opposer à ce texte. Une carte blanche émanant d'un collectif représentant plus de 2600 soignants a en effet récemment rappelé les raisons de fond expliquant les dangers d'une telle réforme : lourdeur de l'acte d'avortement après 3 mois (effectué par démembrement du foetus, celui-ci mesurant 20 cm), absence de consensus des experts, suppression du devoir d'information sur les aides matérielles et psychologiques, … Pour les mêmes raisons de fond, le député Michel de Maegd et la ministre Marie-Christine Marghem invitent les parlementaires à voter contre un tel texte.

    Une incertitude plane encore sur le délai accordé au Conseil d'Etat pour rendre son avis : le Président de la Chambre a en effet laissé entendre qu'il pourrait solliciter l'urgence de sa propre initiative, afin que cet avis soit délivré dans un délai de cinq jours ouvrables. Dans une telle hypothèse, le texte pourrait être à nouveau examiné en séance plénière avant les vacances parlementaires débutant le 21 juillet. Dans le cas contraire, l'avis ne serait pas rendu avant un mois, ce qui repousserait les débats et le vote final sur la proposition à la rentrée parlementaire d'octobre.

    Pour rappel, le Conseil d'Etat avait déjà rendu un avis sur la proposition de loi adoptée en commission, ainsi que sur plusieurs amendements déposés en mars dernier (voy. Flash Expert IEB). Le Conseil d'Etat se refuse jusqu'ici à analyser le fond de la proposition, en particulier quant aux raisons qui permettraient de considérer que l'équilibre est assuré entre l'intérêt de la femme et celui de l'enfant à naître.

  • 1,2 million de filles perdues chaque année en raison du fœticide féminin

    IMPRIMER

    1,2 MILLION DE PETITES FILLES AVORTÉES CHAQUE ANNÉE DANS LE MONDE

  • Colbert et le "code noir"; qu'en est-il historiquement ?

    IMPRIMER

    Qu’était réellement Le Code noir ?

    Deux publications à consulter :

    Colbert et le Code noir, la vérité historique par Jean-Christian Petitfils

    Qu'était réellement le Code noir ? par Philippe Pichot-Bravard

  • Laisser les ados faire leurs expériences ?

    IMPRIMER

    D'Albéric de Serrant sur le site de Famille Chrétienne :

    Faut-il laisser les ados faire leurs expériences ?

    22/06/2020
     
    Premier amour ado

    MAGAZINE – « Il faut laisser les jeunes faire leur expérience. » « Il faut vivre avec son temps. » Je pourrais vous citer plusieurs phrases de ce type. Elles possèdent un point commun : une ambiguïté démissionnaire dans l’accompagnement de l’adolescent. À l’âge de la transformation du corps, de l’affectif, de l’esprit, l’expérience prend une place majeure. Celle-ci doit être accompagnée avec soin et pédagogie, et non offerte avec démagogie libérale. Il est plus difficile de rester près du jeune comme éclaireur dans ses expériences de sa vie que militant démissionnaire. L’adolescence est en effet une période de fondation pour l’adulte qui en naîtra. Elle est une période de structuration où le jeune doit saisir l’équilibre entre l’esprit de découverte, la fougue et la sagesse. C’est cela qui se cache derrière la pulsion.

    Structurer l’expérimentation positive

    Notre époque, marquée par la surconsommation, ne conduit pas le jeune sur ce chemin. Tout, tout de suite, et même avant tout de suite. À peine sortis du confinement, nous pouvons adopter la « déviance adolescente » en achetant une voiture que nous commencerons à payer l’année prochaine. Alors que nous allons vivre une période de grande fragilité économique, notre société de consommation nous invite à croire en une fiction sur l’avenir en nous confisquant le temps présent pour la réflexion. Réflexion nécessaire dans la prudence pour assurer un avenir réaliste. C’est dans ce contexte social que nous devons considérer l’éducation de l’adolescent et structurer l’expérimentation positive.

    L’adolescent doit découvrir la retenue et la patience

    « L’âge fait le sage. » L’adulte doit assurer une présence sécurisante sans s’imposer. L’expérience du jeune est donc guidée par l’expérimentation de l’adulte. À l’envie de connaissances du jeune, l’adulte répond par son expérience et son témoignage.

    Expérience de ce qui l’a construit ou expérience de ce qui l’a blessé. Informations sur les dangers, les pièges et sur les points d’ancrage. Il ne s’agit donc pas de freiner le jeune dans sa découverte personnelle de la vie, mais justement de lui transmettre l’enseignement de la vie.

    Le laxisme n’a pas sa place dans l’implication de l’adulte. Il s’agit d’une responsabilité de l’adulte qui oublie son orgueil et sa recherche d’être aimé pour aimer en vérité l’autre. Savoir dire oui ou non. C’est ce que recherchent un grand nombre de parents qui viennent inscrire leur enfant au collège.

    Le jeune adolescent a besoin de faire l’expérience des biens qui le construisent. La frustration en est l’un des plus grands trésors dans ces années où il doit découvrir la retenue et la patience. Il en est capable et le désire.

    C’est cela, se dépasser, pour un jeune. Contrôler ses pulsions. Se préserver d’expériences prématurées. Ne pas se gaver, puis se lasser en prétendant avoir tout essayé. C’est une belle leçon pour un adolescent que d’observer ces athlètes qui se concentrent avant de réaliser un grand exploit qui leur a valu de recevoir les lauriers.

  • Etats-Unis : des bébés disséqués pour y prélever des organes

    IMPRIMER

    De Michel Janva sur Le Salon Beige

    Etats-Unis : le Planning Familial fait disséquer des bébés et y prélever des organes

    Etats-Unis : le Planning Familial fait disséquer des bébés et y prélever des organes

    Sous serment, le partenaire de prélèvement d’organes du Planned Parenthood (ABR) déclare disséquer des bébés et prélever des organes sur eux alors même que leur coeur bat encore.

    “Je peux voir des cœurs qui ne sont pas dans un [bébé] intact qui battent de façon indépendante”

     
  • 2680 professionnels de la santé disent leur opposition à l'extension de la loi sur l'avortement

    IMPRIMER

    Du site de la Libre (opinions; contribution externe) :

    Nous, professionnels de la santé, sommes opposés à l’extension de la loi sur l’avortement

    01-07-20

    La proposition de loi visant à étendre le délai légal pour avorter à 18 semaines de grossesse va beaucoup trop loin. Plus de 2600 professionnels de la santé y sont opposés. Dans la continuité de la conférence de presse qui s'est tenue le 10 mars dernier à Bruxelles, ils veulent à nouveau interpeller les parlementaires.

    Si l’avortement est une question si délicate, c’est précisément parce qu’il met en jeu à la fois la liberté, l’autonomie de toute femme, le vécu de la femme enceinte, et la valeur de la vie du fœtus en développement.

    La proposition de loi vise à permettre l’avortement sans motif médical jusqu’à la moitié de la grossesse (20 semaines d’aménorrhée sur 40). À ce stade, le fœtus mesure environ 20 cm de la tête aux pieds, et se rapproche du seuil de viabilité. Il est actif dans l’utérus, il réagit aux stimuli extérieurs et la femme le sent bouger. Son état de santé et son sexe peuvent être découverts à l’échographie. Le fœtus à ce stade n’est plus un embryon mais un être en devenir qui requiert toute notre attention de professionnel de la santé, au même titre que sa mère.

    Les femmes belges qui actuellement se font avorter aux Pays-Bas au-delà de 12 semaines représentent des cas exceptionnels (2 à 3 %). Ce sont souvent des parcours de vie douloureux, des souffrances multiples, parfois des situations de violences. Si leur santé est menacée, ne faudrait-il pas voir dans quelle mesure elles pourraient être accompagnées de façon adéquate et multidisciplinaire en Belgique ? Le cas échéant, la législation actuelle dispose d’un cadre pour les interruptions médicales de grossesse.

    Au-delà de 3 mois de grossesse, l’avortement est un geste bien plus lourd pour la femme, son entourage, mais aussi pour les soignants qui y participent de près ou de loin. Deux techniques sont possibles pour une telle interruption de grossesse : celle consistant à induire l’accouchement du petit fœtus, ce qui doit être préparé délicatement puis réalisé avec patience car cela prend un certain temps, ou celle impliquant d’extraire mécaniquement le fœtus, en le morcelant. Bien qu’elle soit de plus en plus considérée comme dépassée, c’est cette dernière technique qui est utilisée pour les IVG après 12 semaines aux Pays-Bas, et qui serait également appliquée en Belgique. La lourdeur et la violence des gestes sont souvent très pénibles sur le plan psychologique et humain, tant pour les femmes (lien avec le fœtus et sa réalité) que pour les soignants. S’ajoute à cela que plus un avortement est tardif, plus le geste expose la femme à des complications immédiates, ou tardives. De plus, si les auteurs de la proposition de loi ont conscience qu’un avortement tardif "n’est pas anodin", comment alors comprendre leur volonté de retirer le devoir d’information sur les aides matérielles et psychologiques à la grossesse, et durant la petite enfance.

    Par ailleurs, comment comprendre l’extension qui est faite du "délit d’entrave" à l’IVG et de sa pénalisation, recouvrant potentiellement toutes sortes de pressions, par exemple celle du partenaire tentant de convaincre sa compagne de ne pas avorter. À l’inverse, nous constatons parfois dans notre pratique que certaines femmes subissent des pressions, au sein de leur couple ou de leur famille, pour avorter alors qu’elles ne le souhaitent pas. Ces situations ne méritent-elles pas également réflexion ?

    Le collectif est né d’un mouvement de soutien à la carte blanche parue dans La Libre Belgique et De Morgen en novembre 2019. Ensemble, 2 680 professionnels de la santé et au total plus de 11 230 citoyens de toutes sensibilités ont rejoint cette opinion en y apposant leur signature. 

    www.abortus-avortement.be

    Liste complète des signataires

  • Le Vatican confirme : les cliniques psychiatriques des Frères de la Charité en Belgique ne peuvent plus se dire catholiques

    IMPRIMER

    De Vatican News (de)

    Le Vatican confirme : Les cliniques psychiatriques des Frères de la Charité en Belgique ne sont plus catholiques

    Comme elles n'ont pas exclu le recours à l'euthanasie active malgré des consultations intensives avec le Vatican, les cliniques psychiatriques de la branche belge de la communauté des "Broeders van Liefde" (Frères de la Charité) ne peuvent plus se dire "catholiques". C'est ce qui ressort d'une lettre de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, que le Vatican a publiée ce mardi.

    Dans cette lettre, adressée au supérieur mondial de la Communauté, René Stockmann, le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Luis Ladaria, résume les mesures prises par le Vatican pour résoudre le conflit. La crise a été déclenchée par une décision de la branche belge de la Communauté selon laquelle la pratique de l'euthanasie dans un hôpital catholique était autorisée "sous certaines conditions". Cet avis, communiqué dans un document sur le site web de la Communauté, était basé sur trois critères : l'inviolabilité de la vie, le droit du patient à l'autodétermination et la relation de soins. "Cependant, un tel document ne fait aucune référence à Dieu, ni à l'Ecriture Sainte, ni à la conception chrétienne de l'homme", écrit le Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi dans sa lettre au Supérieur Général.

    La Congrégation pour la Doctrine de la Foi a immédiatement contacté le Supérieur Général, qui à son tour avait déjà désapprouvé ce document, puis a informé le Pape François du grave incident, poursuit-il. Dans de nombreuses réunions interdicastères, auxquelles ont participé des représentants de la communauté religieuse ainsi que de la Conférence des évêques catholiques de Belgique, on a essayé de trouver une solution qui soit en harmonie avec l'enseignement catholique, la lettre énumère également les réunions en détail.

    On attendait de la communauté religieuse qu'elle professe par écrit et sans ambiguïté la sacralité de la vie humaine et qu'elle rejette clairement l'euthanasie - et donc aussi son application dans ses propres cliniques. Les réponses reçues ne contenaient cependant aucune assurance à cet égard, regrette Ladaria qui - partant de la lettre encyclique Evangelium vitae de Jean-Paul II - rappelle l'autorité pédagogique sans équivoque des papes en matière d'euthanasie et pointe les contradictions que la communauté religieuse accepte avec sa déclaration sur le sujet. Le rapport du visiteur apostolique Jan Hendriks n'a pas non plus permis de progresser sur cette question.

    "C'est pourquoi, au terme de ce long et douloureux voyage, et compte tenu du manque de volonté d'accepter la doctrine catholique sur l'euthanasie, nous communiquons - bien qu'avec une profonde tristesse - que les cliniques psychiatriques de Belgique gérées par l'Association Provincialat des Frères de la Charité asbl ne pourront désormais plus se dire catholiques", conclut la lettre signée par le préfet Ladaria et son secrétaire Giacomo Morandi, qui ne porte aucune date. La décision de la Congrégation pour la doctrine de la foi avait déjà été rendue publique en mai.