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Ethique - Page 404

  • Pascal Jacob : morale laïque et morale chrétienne : sont-elles compatibles ?

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      Communication de Pascal Jacob au colloque « Morale et laïcité » de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Toulon-Fréjus (Mgr Rey) :

    Pascal Jacob :

    Dire que le discours moral de l’Église est mal reçu est un euphémisme. Il est en vérité hérétique. Critiqué par ceux qui l’ignorent comme par ceux qui devraient le connaître, parfois déformé et rarement défendu, il n’esquive pas le débat rationnel. Mais qui se soucie de raison tandis que partout et sans partage règne l’émotion ?

    Peu osent s’écarter du dogme selon lequel le l’individu ne doit avoir que deux maîtres : le désir tout-puissant, créateur d’un univers virtuel et éphémère, et l’hygiène, ultime étalon du rapport à autrui. Peu résistent aux sirènes du relativisme ambiant, même parmi d’éminents moralistes chrétiens persuadés du fait même d’avoir eu « raison trop tôt » dans une Église trop « frileuse ». Il se pourrait pourtant que la critique philosophique découvre dans la réflexion morale chrétienne une vraie sagesse, qui n’est pas la veuve du temps qui passe, dont l’ambition est seulement de raviver la flamme fragile de notre conscience morale.

    Pascal Jacob ne se limite pas pour autant à une critique d'une certaine théologie contemporaine, il expose avec pédagogie la rationalité de la pensée chrétienne ainsi que les positions de l’Église, en particulier sur des questions controversées.

    Pascal Jacob est agrégé de philosophie, professeur à l’IPC - Facultés libres de philosophie et de psychologie; il enseigne également l’Ethique en licence de psychologie et en Institut de soins Infirmiers (IFSI) et la philosophie en lycée.

    JPSC

  • Chantal Delsol : Peut-on enseigner la morale universelle ?

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    Communication de Chantal Delsol au colloque « Morale et laïcité » de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Toulon-Fréjus (Mgr Rey) :

    Chantal Delsol, philosophe , historienne des idées politiques et romancière française, est professeur de Philosophie Politique à l’Université de Paris-Est et membre de l’Institut de France Elle  est aussi membre de l'Académie des Sciences morales et politiques , éditorialiste  au Figaro , à Valeurs actuelles, et directeur de collection aux éditions de La Table Ronde.

    JPSC

  • Quand l'euthanasie était à l'ordre du jour de l'Allemagne nazie

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    De Stéphen Vallet sur le site de l'Homme Nouveau :

    Les anormaux ou l'archipel de l'euthanasie

    Les éditions Flammarion viennent de publier un livre du journaliste et historien allemand, Götz Aly, intitulé Les Anormaux. Au terme d'une enquête de plusieurs années, l'auteur y présente l'extermination des personnes handicapées, physiques ou mentales, des personnes âgées ou des inaptes au travail, enfants compris, à travers un plan reposant sur l'euthanasie (Aktion T-4). Faisant appel à des témoignages et aux récits de survivants, Götz Aly demande que l'on n'efface pas de la mémoire allemande ce génocide des plus faibles.

    Un programme discret, mais pas secret

    Depuis 1945, les atrocités nazies n’ont jamais cessé d’être dénoncées. C’est même devenu un passage obligé de l’enseignement, soucieux de former les jeunes consciences afin que de tels crimes ne se renouvellent pas. Et pourtant ! Soixante-neuf ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale une certaine discrétion entoure toujours tout un programme d’assassinats mis au point par l’État national-socialiste. Les historiens le connaissent, mais le grand public l’ignore généralement.

    L'Archipel de l'euthanasie

    À cet égard, le livre de Götz Aly, un journaliste et historien allemand, fera certainement date. Au terme d’une longue enquête, il a mis à jour un véritable archipel, comme il l’écrit en réemployant l’expression de Soljénistyne à propos du Goulag. Un archipel de chambres à gaz destinées exclusivement à l’élimination des handicapés mentaux et physiques ainsi qu’à la suppression définitive des délinquants, des personnes âgées ou des inaptes au travail. Un vaste programme d’euthanasie organisée, sous prétexte que certains coûtent trop cher à la société ou que leurs parents ne seront pas « heureux », s’ils continuent à vivre. Sans oublier les critères raciaux ou de bonne santé… Au total, « environ 200 000 Allemands furent victimes entre 1939 et 1945 des meurtres par euthanasie ». Un chiffre qui ne prend pas en compte, par exemple, les Russes assassinés par les nazis pour les mêmes raisons.

    Bourré d’informations, de témoignages et de documents, le livre fait froid dans le dos. Au-delà de ce qu’il décrit, il montre que le corps médical allemand, même parmi ses membres les plus anti-nazis, était favorable à un tel programme euthanasique. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle dans laquelle nous vivons. Les mêmes arguments, le même appel à la compassion, la même terrible réalité, chambres à gaz ou SS exceptés. L’horreur qui se profile avec la même bonne conscience.

    Les anormaux, Götz Aly, 

    Flammarion,

    312 pages, 22 €.

  • L'appel de deux cardinaux européens contre la PMA et la GPA

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    Dans Le Figaro, deux proches de Benoît XVI, les cardinaux Angelo Scola, archevêque de Milan, et Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, encouragent les Français à combattre la gestation pour autrui. Ils refusent que l'enfant soit considéré comme une «marchandise» :

    « Il y a cent ans, notre continent s'embourbait dans la guerre, entraînant derrière lui le monde dans un conflit dont il n'a pas fini de mesurer les conséquences.

    La guerre de 1914-1918 posait, de façon tragique et nouvelle, la question de la valeur de la vie humaine: combien d'hommes et de femmes allaient payer le prix du sang? Combien de familles pleurèrent un fils, un père, un frère, un ami qui ne reviendrait pas? Combien de parents sans enfants et combien d'enfants sans parents? C'est toute la famille européenne qui était endeuillée.

    Aujourd'hui, de nouvelles menaces pèsent sur notre continent. Elles posent la même question de la valeur de la vie humaine, en des termes différents. Dans notre économie libérale, le marché ne peut pas devenir l'ultime norme, le besoin n'est pas l'unique boussole, et l'homme ne doit pas se transformer en variable d'ajustement entre l'offre et la demande.

    Dans différents pays d'Europe, des lois ou des réglementations autorisent désormais la gestation pour autrui (GPA). Nous y voyons une double atteinte à la dignité humaine, contre les enfants d'une part, condamnés «à être en fait orphelins de leurs parents vivants» pour reprendre l'expression de Jean-Paul II dans sa Lettre aux familles, et contre les mères, dont le corps se trouve chosifié, instrumentalisé, loué.

    Si l'on s'inquiète de la décision récente de la Cour européenne des droits de l'homme d'instaurer des filiations fictives, il faut saluer sur cette question la réaction tonique, créative, jeune et durable de la France. La France a eu le courage de dire non. Le président de la République française lui-même s'est engagé contre la GPA.

    La Manif pour tous, bien connue de toute l'Europe aujourd'hui, avait prévenu qu'en changeant la nature du mariage viendraient d'autres revendications, qui dénatureraient l'adoption et qui organiseraient la fabrication d'êtres humains.

    Il y a là, en effet, en germe toutes les conditions d'un esclavagisme moderne où l'enfant est conçu comme une marchandise, un commerce dans lequel les plus riches exploiteront les plus pauvres, et une accélération de l'eugénisme occidental.

    Vu depuis nos différents pays, ce qui nous touche, c'est que le mouvement français incontestablement porté par de nombreux catholiques s'est constitué avec des croyants d'autres confessions, d'autres religions et des non-croyants.

    Il ne s'agit donc pas d'une voix ecclésiale mais d'une voix française qui se fait entendre, au plan européen et au plan international. Son expression, populaire et citoyenne, devrait inspirer l'ensemble des peuples occidentaux et permettre à la Convention européenne des droits de l'homme de choisir un dispositif capable de protéger les droits de l'enfant.

    Ne serait-ce pas un prolongement logique de la Déclaration universelle des droits de l'homme? Il faut garantir les droits de l'enfant à connaître ses origines et à grandir, autant que faire se peut, entre son père et sa mère, à l'exclusion de toute forme de contrat, financier ou non, le privant de l'un ou de ses deux parents.

    La fondation d'une famille ne peut être, en effet, l'expression de la seule volonté de quelques-uns. Si le biologique ne fait pas toute la filiation, la filiation ne peut pas se faire sans le biologique. Elle vient prolonger ce qui est initié dans le corps.

    Comme l'ont exprimé nos frères évêques en France, si l'accès à la procréation médicalement assistée (PMA) et à la GPA est ouvert, c'est toute la filiation qui se trouvera désorientée, c'est une génération d'enfants qui se verra privée intentionnellement de l'un de leurs parents.

    Le pape François nous appelle sans cesse à sortir de nous-mêmes et à aller aux périphéries: il ne s'agit pas d'abord de géographie mais d'existence. Aux périphéries de notre humanité se trouvent l'extrême fragilité, la petitesse et la pauvreté: celle du très grand âge et celle de la toute petite enfance. C'est notre attention à ces périphéries-là qui a fait le cœur de notre civilisation.

    Nous voulons non seulement remercier les Français de leur réveil inattendu et de leur engagement stimulant - il sera très utile, le moment venu, dans nos pays -, mais nous les appelons surtout à rester fidèles à leur histoire.

    Il ne s'agit pas là de leurs racines, mais des branches, des bourgeons et des fruits, bref de l'avenir de notre Europe. »

    Ref. L'appel de deux cardinaux européens contre la PMA et la GPA

    La prochaine manif pour tous, c'est dimanche prochain, 5 octobre, à Paris et à Bordeaux.

    JPSC 

  • Synode J-7: l’accès des divorcés-remariés à la communion ne passera pas

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    C’est du moins l’avis de Philippe Oswald sur « Aleteia". A l’approche de l’ouverture du Synode extraordinaire sur la famille (5 octobre), une dizaine de cardinaux, et non des moindres, prennent publiquement position contre les propositions du cardinal Walter Kasper sur les divorcés remariés. Il est douteux que l’accès des divorcés-remariés à la communion sacramentelle puisse « passer » dans de telles conditions, sans jeter un grand trouble dans la vie de l’Eglise :

    Tous s’expriment « à l’encontre des propositions du cardinal Kasper » avec une franchise et une vigueur à la hauteur de l’enjeu : « La prédication de Jésus sur le divorce et le remariage ne souffre aucune ambiguïté ». Le cardinal est clairement blâmé pour « vouloir tolérer ce qui en soi est inacceptable », comme lui-même l’a avoué dans son livre. Même son interprétation de la pratique orthodoxe de l’« oikonomia » ou sa référence au cardinal Newman sont sévèrement battues en brèche pour leur inexactitude, tandis que le cardinal Müller dément « l’assertion selon laquelle la doctrine de l’Eglise relèguerait les catholiques divorcés au rang de chrétiens de catégorie inférieure. » Qualifiant de « faux appel à la miséricorde » la proposition principale de son frère dans l’épiscopat, le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi exhorte l’Eglise à ne pas craindre de s’exposer comme par le passé en défendant l’indissolubilité du mariage ; qu’elle résiste, écrit-il, à « toute adaptation pragmatique », et qu’elle annonce au contraire « l’Evangile de la sainteté du mariage avec une audace prophétique ». Car c’est bien, ajoute pour sa part le cardinal Caffarra, un changement de doctrine et pas seulement de discipline qu’implique la proposition principale du cardinal Kasper. Déjà considérable par son ampleur et l’autorité des contributeurs de ce livre, ce « tir groupé » est conforté par d’autres interventions en solo, mais publiques elles aussi, d’au moins cinq autres cardinaux de premier plan : le Canadien Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques (un « papabile » du précédent consistoire), l'Australien George Pell, chef du tout nouveau Secrétariat pour l'économie, l'archevêque de Milan, Angelo Scola, l’Espagnol Fernando Sebastián Aguilar, et le Canadien Thomas Collins, l'archevêque de Toronto. On peut en conclure sans trop de risque de se tromper que la proposition du cardinal Kasper  d’admettre à la communion sacramentelle les divorcés remariés ne recueillera guère de suffrages au Synode. Pour l’heure, remarquait récemment le vaticaniste Sandro Magister (La Repubblica), seul son compatriote le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich, lui a promis son soutien avec l’espoir de rallier d'autres évêques allemands.

    1) Demeurer dans la vérité du Christ, mariage et communion dans l'Eglise catholique, textes rassemblés par Robert Dodaro, Artège, 312 pages, 19,90€
     
     Réf. Divorcés remariés : vif débat au sommet de l’Eglise

    JPSC

  • Selon Mgr Fernandez, de Cordoue, le pape lui-même récuse la communion pour les divorcés « remariés »

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     Lu sur « Riposte catholique » :

     « Alors que la confusion monte autour du prochain synode sur la famille, un évêque espagnol rapporte que le pape a déclaré aux évêques d’Espagne : ce que le Christ a institué, « le pape ne pas ne peut pas le changer ». C’est dans une interview au journal Diario de Cordoba que Mgr Demetrio Fernandez a raconté il y a quelques jours comment les évêques ont posé la question de la communion aux divorcés « remariés » lors de leur dernière visite ad limina, au printemps.

    Il répondait à la question du journaliste à propos des milliers de personnes séparées de Cordoue, après avoir évoqué les « deux millions de couples détruits en Espagne… un problème social énorme ». « L’Eglise nous dit continuellement que nous devons être accueillants, que les personnes ne se sentent pas exclues, et nous pouvons toujours rendre l’accueil plus ample. Mais… »

    « Ahora bien », dit Mgr Fernardez en espagnol. Un peu plus qu’un « or », un « cependant », un « mais ». Il faut bien écouter, c’est important, c’est précis :

    « Nous avons posé la question aux pape directement. Il nous a répondu qu’une personne mariée par l’église, divorcée et qui aurait contracté un nouveau mariage civil ne peut accéder aux sacrements. Le pape a poursuivi: “Cela a été établi par Jésus-Christ et le pape ne peut pas le changer.” »

    Curieuse époque, où l’évêque de Cordoue – ville pétrie d’histoire mais pas précisément un centre névralgique de l’Eglise – est obligé d’expliquer à la presse que le pape ne compte pas lâcher un enseignement aussi basique que celui sur le mariage sacramentel ! Curieuse époque où des évêques en visite ad limina en viennent à vérifier auprès du pape qu’il n’a pas l’intention de changer la doctrine !

    Mgr Fernandez poursuit : « Je dis cela parce que parfois des gens disent que “tout va changer” et qu’il y a des choses qui ne peuvent pas changer ? L’Eglise se doit à son Seigneur et son Seigneur est vivant. »

    Connu pour son franc-parler, Mgr Fernandez évoquait aussi dans cet entretien de la dénatalité inquiétante en Espagne, où le renouvellement des générations n’est pas assuré : « A quoi servent des routes ou internet s’il n’y a pas d’Andalous pour en profiter ? »

     Ref. Selon Mgr Fernandez, de Cordoue, le pape lui-même récuse la communion pour les divorcés « remariés »

    JPSC

  • Divorcés-remariés : le vent tourne-t-il dans la cathosphère ?

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    Retrouvez sur Aleteia la chronique de Guillaume de Prémare sur l'antenne de Radio Espérance :

     Il semblerait qu’il ne subsiste aujourd’hui que l’Eglise catholique pour témoigner de manière complète de la grandeur et de la beauté du mariage. L’Eglise n’a pas "inventé" le mariage, mais en l’élevant à la dignité de sacrement, à la suite de l’enseignement du Christ, elle en fait le témoignage vivant et incarné de l’alliance divine.

    Puisque le mariage est un témoignage de Dieu, il faut redire clairement la nature et le degré de ce témoignage. Qu’est-ce qui fait le mariage ? C’est le consentement des époux. Ce consentement est un engagement public devant témoins : « Je te reçois comme épouse et je me donne à toi pour t’aimer fidèlement tout au long de ma vie. » Cette parole humaine échangée par les époux fait le lien matrimonial. Cette alliance exclusive est consacrée par Dieu et comporte donc aussi une dimension divine. Quant au degré de ce témoignage, il ne peut être plus élevé : c’est pour la vie.
    C’est pourquoi l’Eglise établit que « l’unité et l’indissolubilité sont les propriétés essentielles du mariage ». Si le mariage ne témoigne plus de cela, il ne témoigne plus de l’irrévocable alliance divine. Le mariage dit la fidélité de Dieu : « Dieu demeure fidèle car il ne peut se renier lui-même », dit saint Paul à Timothée. Alors même que le mariage est signe de l’alliance du Christ et de son Eglise, comment l’Eglise pourrait-elle se renier elle-même en relativisant le témoignage du mariage ?

    Ce témoignage est porté par de pauvres pécheurs. Mais c’est particulièrement en raison de nos misères qu’il a de la valeur, et non d’abord en raison de notre très hypothétique sainteté. Parlons clair : celui qui ne communie pas parce qu’il a contracté une seconde union témoigne aussi, à sa manière, de la grandeur sacrée du mariage indissoluble, donc de Dieu. Il en témoigne notamment devant ses enfants qui seront appelés, peut-être un jour, à s’engager pour la vie. J’admire le fidèle qui fait cela parce que son obéissance à l’Eglise est un signe de la grandeur de sa foi.
    Il rappelle à toute une communauté habituée à communier - parfois de manière routinière voire indigne - la substance même des sacrements de mariage, de pénitence et de l’Eucharistie. Ce faisant, il édifie l’Eglise, il édifie ses frères. D’une manière comparable, celui qui est publiquement "dans les clous" mais ne communie pas occasionnellement, pour un motif dont son âme porte le secret, témoigne de la haute valeur qu’il attribue aux sacrements.

    Pour le premier, le témoignage est certes plus difficile parce que le motif est public. Ne soyons pas naïfs : dans une communauté, l’état de vie des uns et des autres est connu de presque tous et les gens remarquent celui qui ne va pas communier. Ce témoignage comporte donc une dimension héroïque exemplaire. Ce que je donne en exemple, ce n’est pas l’échec de la première union dont nul ne peut juger. Ce que je donne en exemple, c’est la manière dont le divorcé-remarié qui ne communie pas vit cet échec, c’est sa loyauté envers l’Eglise qui est sa mère.

    Je crois vraiment qu’en ce temps de crise du mariage, l’Eglise a pour mission prophétique de redire encore plus explicitement l’alliance irrévocable. Le miracle de Dieu, le miracle de l’Eglise, c’est que les divorcés-remariés qui ne communient pas participent à cette prophétie pour le monde. »

    Chronique diffusée sur l'antenne de Radio Espérance le 26 septembre 2014
    à réécouter en cliquant sur ce lien

    sources: RADIO ESPÉRANCE

    Ref. OPINION. Divorcés-remariés, une dimension prophétique

     JPSC

  • La GPA à la Une : GRANDE MANIF A PARIS DIMANCHE 5 OCTOBRE

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    D'action pour la Famille :

    LA GPA A LA UNE :

    GRANDE MANIF A PARIS DIMANCHE 5 OCTOBRE

    Nous voici en pleine rentrée et déjà l’actualité nous appelle à la mobilisation pour défendre  les belles valeurs qui nous font vivre et que nous voulons promouvoir avec détermination : nous ne lâcherons rien !

    Action pour la famille vous encourage vivement à manifester contre la GPA (gestation pour autrui) à Paris le dimanche 5 octobre à l’appel de La Manif pour TousDes cars partiront dimanche matin de Bruxelles et vous y ramèneront le soir. Inscrivez-vous avant le 29 septembre en envoyant un mail à manifpourtousbruxelles@gmail.com 

    Effectuez ensuite un virement sur le compte 

    LMPT Bruxelles
    IBAN:
     BE39 3631 1433 1819    BIC: BBRUBEBB 

    Tarif de soutien : 60 €
    Tarif adulte : 50 € 

    Tarif jeune ou étudiant: 40 €
    Tarif enfant (moins de 16 ans): 15 € 

    Les inscriptions seront confirmées seulement après le paiement des places.

    Davantage d’informations sur le site de La Manif pour Tous http://www.lamanifpourtous.fr/fr/

    En Belgique, la GPA n’est pas interdite et des couples étrangers y ont recours. Elle se pratique dans certains hôpitaux, et certains législateurs souhaitent l’ « encadrer pour éviter les dérives mercantiles ». Action pour la famille est en faveur d’une législation interdisant la GPA. Ceci non seulement pour protéger les femmes qui pour des raisons économiques accepteraient de « louer leur ventre » - et il en existe en Belgique ! - mais également pour éviter des situations très difficiles pour l’enfant et sa mère porteuse.  On sait que des liens affectifs forts se nouent entre l’enfant et la maman qui le porte en elle. Ces liens sont brisés par le transfert de l’enfant au couple commanditaire, ce qui peut entraîner des dommages psychologiques importants aussi bien pour l’enfant que pour sa mère porteuse.

    L’enfant n’est pas une marchandise, un objet qui s’achète et qui se vend, et les femmes ne sont pas des machines à fabriquer des enfants parfaits sur commande ! Une législation qui « encadrerait » la GPA serait totalement impuissante à empêcher cette marchandisation du corps humain et produirait au contraire de multiples situations dramatiques. 

    La GPA peut aussi être pratiquée en ayant recours à des dons anonymes de sperme ou d’ovules. Action pour la famille rappelle son soutien au droit de l’enfant à connaître son origine et demande la suppression de l’anonymat des donneurs de sperme et des donneuses d’ovules. Ainsi, l’enfant aura toujours la possibilité, s’il le souhaite, de connaître son père ou sa mère biologique.

    Please : diffusez ce message à vos contacts, inscrivez-vous sur notre page Facebook 
    https://www.facebook.com/agafasbl

     

     et invitez vos amis !

    Grand merci pour votre soutien !

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw
    http://www.actiegezin-actionfamille.be

  • Pourquoi un médecin catholique ne peut pas recourir à l'euthanasie

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    Le 21 septembre, sur le site de La Croix, Isabelle de Gaulmyn faisait écho en des termes assez ambigus à la parution du livre de Corinne Van Oost ("Médecin et catholique, je pratique l'euthanasie"). Le Docteur Catherine Dopchie a réagi à cet article en ces termes : 

    De quoi parle-t-on, en effet ?

    En cette rentrée, c’est par des militants que l’euthanasie revient au-devant de la scène. La loi belge définit clairement le terme « euthanasie » et met le cadre. Elle l’a imposée au colloque singulier de la relation soignants-soignés. Faire un livre d’une pratique, un article d’une demande acceptée, n’a rien de neutre. Un médecin qui pose un acte d’euthanasie, même si à côté de cela il a une pratique en soins palliatifs, sort du cadre des soins palliatifs. Ces derniers, en effet, « n’entendent ni accélérer ni repousser la mort » (définition O.M.S.2002). Celui qui se dit catholique a rencontré Jésus. « Qui dit : «  Je le connais » , alors qu’il ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est pas en lui. » (1 Jn 2, 4). « Le droit à l’euthanasie » n’existe pas, même en Belgique, seul le droit à la demander est l’objet d’une loi de dépénalisation sous conditions pour le médecin qui accède à cet homicide.

    Maintenir des clivages qui sont loin d’être simplistes.

    Le courage n’est pas toujours où l’on croit. En étant confronté au quotidien à la souffrance globale de nos patients, en devant faire face à la demande d’euthanasie dans un pays qui l’a dépénalisée, la tentation euthanasique existe. Elle est parfois vive, violente, oppressante.

    Nous avons, le Dr Van Oost et moi, commencé à travailler en soins palliatifs à la même époque. Nous avons appris, ensemble et avec nos équipes interdisciplinaires, à soulager les souffrances physiques et sommes devenus experts. Mais soulager la souffrance physique ne suffit pas. La souffrance humaine touche à toutes les dimensions de la personne. Nous sommes faits pour la plénitude de la vie. On voit combien aujourd’hui l’euthanasie est le remède proposé pour la souffrance de la perte de sens à vivre ou même de la perte du sens d’une vie. Nous avons dû apprendre à discerner où était notre juste place quand nous voulions offrir notre compétence à ceux qui souffrent au point de demander l’euthanasie avec insistance. 

    La souffrance de la non maîtrise, souvent à l’origine de la demande d’euthanasie, atteint aussi la personne du médecin. Comment soulager l’autre dans cette souffrance si personnelle alors qu’il n’arrive plus à en avoir le désir ? Comment se respecter soi-même tout en respectant l’autre qui maintient sa demande d’euthanasie ? Comment continuer à se donner pleinement à celui qui souffre comme c’est notre vocation et éviter la compromission avec un acte que l’on juge mauvais, alors que l’on souhaite éviter un maximum d’euthanasies grâce aux soins palliatifs? Le piège était là. Devant le manque, l’être humain vit une vraie crise existentielle. L’attention que nous portons les uns aux autres dans la vie quotidienne ou dans la relation de soin, si elle est respectueuse, patiente, persévérante et espérante, nous porte. Mais nous ne pouvons sauver l’autre dans sa globalité. Un jour ou l’autre, le souffrant, comme l’aidant, doit affronter sa solitude face au manque. Celui qui souffre, s’il accueille la vie qui est en lui jusqu’au bout, garde la liberté de se tourner vers elle et la choisir.

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  • Le pape François fait arrêter Mgr Wesolowski

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    Lu sur « News.va » : Le promoteur de Justice du tribunal de première instance de l’Etat de la Cité du Vatican a convoqué hier, mardi 23 septembre, l’ancien nonce Józef Wesołowski, contre lequel il avait ouvert une enquête pénale. La nouvelle en a été donnée par le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, en informant que Józef Wesołowski – déjà condamné en première instance par la Congrégation pour la doctrine de la foi à la réduction à l’état laïc au terme d’un procès administratif pénal canonique – s’est vu notifié les chefs d’accusation de la procédure pénale engagée contre lui pour des faits graves d’abus sexuels contre des mineurs advenus en République dominicaine. La gravité des charges a conduit le bureau d’enquête à émettre une mesure restrictive qui, à la lumière de la situation de santé de l’accusé, établie d’après la documentation médicale, consiste en une assignation à résidence, avec les limitations associées, dans des locaux situés à l’intérieur de l’Etat de la Cité du Vatican. L’initiative prise par les organes judiciaires de l’Etat du Vatican fait suite à la volonté expresse du Pape,

    Ref L’ancien nonce Wesołowski assigné à résidence dans des locaux de la Cité du Vatican

    JPSC 

  • Paraguay : Le Pape François révoque un évêque

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    Mgr Rogelio Ricardo Livieres Plano, l’évêque de Ciudad del Este, au Paraguay, a été révoqué par le Pape François. Lu sur le site « aleteia » (extraits) :

    « Selon une note de la Salle de presse du Saint-Siège, cette décision « grave », a été motivée par de « sérieuses raisons pastorales » et en vue « du bien majeur de l’unité de l’Eglise de Ciudad del Este et de la communion épiscopale au Paraguay » (…) La note ne précise pas ce qui est précisément reproché à Mgr Rogelio Ricardo Livieres Plano. Il était impliqué dans une affaire compliquée, mêlant malversations financières, problèmes de formation des prêtres et accusations de pédophilie. D’un côté un vicaire général argentin, le père Carlos Urrutigoity, exclu, précédemment de la Fraternité Saint-Pie-X, puis accueilli dans ce diocèse catholique du Paraguay, est suspecté d’avoir commis des abus sexuels sur mineurs aux Etats Unis. Or il avait reçu le soutien de son évêque Mgr Livieres. Ce dernier est lui-même accusé d’avoir détourné plusieurs millions de dollars reçus d'une entreprise locale qui exploite un gigantesque barrage hydroélectrique sur le Parana. De plus, selon des organisations de laïcs, l’argent devait servir à des œuvres sociales, mais Mgr Livieres s’en est servi pour son nouveau séminaire, où selon les évêques paraguayens, il dispense un enseignement très conservateur et bâclé."

    sources: RADIO VATICAN

    JPSC 

  • Prions pour Hervé Gourdel, lâchement tué parce que français

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    François Hollande a confirmé lui même mercredi soir l'assassinat du guide de haute montagne de 55 ans enlevé dimanche dernier en Algérie par un groupe islamiste qui l’a égorgé et diffusé ensuite la scène épouvantable sur le web. Le site « aleteia » lance cet appel :

    « Il s'appelait Hervé Gourdel, et il faut prier pour lui et pour ses proches. Les Soldats du califat, un groupscule islamiste algérien jusque là quasi inconnu, a hélas mis ses menaces à exécution. Hervé Gourdel a été "assassiné lâchement, cruellement", a souligné le Président de la République depuis New York où il se trouve actuellement, avant de confirmer que les opérations militaires aériennes françaises se poursuivraient. "Aussi grave soit cette situation, nous ne céderons à aucun chantage, aucune pression, aucun ultimatum, fût-il le plus odieux, le plus abjecte", a déclaré François Hollande. "Nous continuerons à apporter notre soutien aux autorités irakiennes".

    La France est bien en guerre d'une certaine façon, non seulement du fait des bombardements aériens entamés en Irak, mais aussi à partir du moment ou des ressortissants français sont tués à cause de leur nationalité. C'est par une vidéo postée sur Internet que l'exécution de l'otage français a été officialisée, alors que Manuels Valls intervenait à l'assemblée nationale. Père de deux enfants, originaire de Nice, Hervé Gourdel pratiquait l'escalade dans  le parc national du Djurdjura, à Tizi N'koulal, lorsqu'il a été enlevé dimanche soir. L'Algérie avait mobilisé 1500 soldats pour tenter de le retrouver. Fin août, les soldats du califat annonçaient avoir quitté al Qaida pour désormais prêter allégeance à l'Etat Islamique.

    "Nous continuerons à appuyer les autorités irakiennes pour leur apporter des livraisons d’armes qui sont attendues pour lutter contre le groupe terroriste Daech, ce groupe qui maintenant s’est développé en Irak et en Syrie, avait rappelé peu avant l'annonce de cet assassinat le Président de la République, depuis le siège de l'ONU, à New York. Nous continuerons à protéger l’espace aérien irakien et à donner à ceux qui se battent contre les terroristes les moyens d'y faire face. (…) Ce qui est engagé est un combat de longue haleine qui prendra le temps nécessaire mais qui doit aller jusqu’à son terme. Ce combat sera gagné au-delà de l’appui que nous pourrons donner, la France ou les alliés qui se sont mobilisés, que si les populations elles-mêmes se battent pour obtenir leur dignité, leur souveraineté, et leur liberté. C’est ainsi que le terrorisme sera vaincu."

    Vous pouvez rejoindre l'intention de prière proposée par Hozana, invitant à prier pour Hervé Gourdel et sa famille.

     Ref. Prions pour Hervé Gourdel, lâchement tué parce que français

    JPSC