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Ethique - Page 554

  • FMI : des chiffres qui donnent le tournis

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    Il est des abus scandaleux qui méritent d'être dénoncés car ils jettent une lumière crue sur des réalités qui dépassent l'entendement :

    "D'abord, il est absolument nécessaire en citant des chiffres que la presse a publié de rappeler le formidable prélèvement que le Fonds Monétaire International opère, pour ses frais de fonctionnement, par la force fiscale sur le monde entier. Citons quelques chiffres concernant le président déchu. Il touchait 500.000 $ par an. Son indemnité de séparation se monte à 250 000 $. Sa retraite de patron de l'institution lui garantit environ 80 000 $ par an jusqu'à la fin de sa vie. Ces sommes, pour être comparées à d'autres, doivent être affectées d'un coefficient multiplicateur pour tenir compte d'une exonération totale ou partielle d'impôt et du fait que c'est pour l'argent de poche, puisque que l'essentiel de la vie courante et bien au-delà fut assurée par l'institution. Comme il est de règle dans les dinosaures internationaux le statut abusif du sommet se répand en ondes bienfaisantes sur tous les échelons inférieurs. La bureaucratie du FMI compte 2700 employés ! Nous ne connaissons pas le coût total des frais de fonctionnement et probablement la moitié de ce chiffre doit est considéré comme un enrichissement sans cause pour les bénéficiaires."

    sur "Tocqueville Magazine"

  • Retour sur la nouvelle constitution hongroise

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    Hungarian-Flag-21Dec1867-1915.gifSous le titre : "La nouvelle Constitution hongroise: une remodelage national basé sur des valeurs traditionnelles", Gregor Puppinck revient sur la nouvelle constitution hongroise en soulignant sa cohérence avec une large partie de l'héritage constitutionnel européen.

    La nouvelle Constitution, adoptée par le Parlement hongrois à une écrasante majorité et promue par le gouvernement de Viktor Orban, a été signée le 25 avril 2011 par M. Pál Schmitt, le Président de la Hongrie.

    Parce que cette nouvelle Constitution a suscité beaucoup de débats en Europe, le Centre Européen de Droit et Justice (ECLJ) a pris l'initiative de procéder à son analyse à la lumière des normes européennes. (Note en anglais disponible ICI). En particulier, le mémorandum a comparé les dispositions controversées du texte à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme et à d'autres constitutions européennes. Cette analyse suggère que la nouvelle loi fondamentale hongroise pourrait surprendre les tenants d'une vision postmoderne de l'Europe. Cependant, le contenu de la nouvelle constitution ne devrait pas être considéré comme innovant en regard de la pratique constitutionnelle européenne.

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  • L'"affaire DSK" et nous

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    Un de nos amis nous fait part de ses réflexions sur cette affaire qui a pris des proportions énormes au point d'occulter le reste de l'actualité pourtant fort déterminante en ces temps de "printemps arabes" et de surprenante fronde espagnole.

    "A propos de l'affaire DSK, il est exact qu'on assiste en partie à un lynchage politico-médiatique classique. Mais une autre partie de "l'élite" témoigne d'une complaisance fondée sur des arguments à tout le moins surprenants. On pousse la présomption d'innocence jusqu'à présumer la victime coupable d'affabulation ou de participation à un complot. Ou encore, on traite la chose avec une singulière légèreté: cfr Jack Lang: "Il n'y a pas mort d'homme"; ou Jean-François Kahn qui s'étonne que la trajectoire d'un personnage aussi considérable puisse être brisée pour une affaire de "troussage de domestique" - ils se sont excusés depuis l'un et l'autre, mais ces premiers jets sont bien révélateurs de la mentalité de la caste dominante, d'idéologie libertaire et qui se croit tout permis.

    Le comble, dont on trouvera un exemple éloquent ci-dessous, c'est d'en arriver à suggérer que punir le viol ou la tentative de viol, c'est du "puritanisme". Les solidarités d'intellectuels à l'égard de Roman Polanski, poursuivi pour détournement ou de viol de mineure, ont été de la même veine.
     
    "Il aime le sexe et alors? ": la veuve de Moravia prend la défense de DSK (Belga) "Il aime le sexe et alors? ": Carmen Llera Moravia, veuve de l'écrivain italien Alberto Moravia et amie de Dominique Strauss-Kahn, a pris vendredi la défense de l'ex-patron du FMI, victime selon elle d'un "certain puritanisme américain, anti-européen et anti-français". "Ce n'est pas un homme cruel primitif ou sadique, la violence ne fait pas partie de sa culture, il aime le sexe, +so what+ (en anglais dans le texte)? Ca ne me semble pas un délit, parfois les corps expriment plus que les mots", affirme l'écrivaine dans une lettre ouverte au Corriere della Sera. "Je ne voudrais pas que Dominique Strauss-Kahn devienne le +bouc-émissaire+ d'un certain puritanisme américain, anti-européen et anti-français". Carmen Llera Moravia, née à Pampelune il y a 58 ans et veuve d'Alberto Moravia qu'elle avait épousé en 1986, a publié en 2005 un livre qui évoque le sort d'une femme en proie à un amour impossible. L'ouvrage, où alternent des vers en italien et en français, est intitulé "Gaston", qui se trouve être le deuxième prénom de Dominique Strauss-Kahn. Certains y ont vu une allusion à sa relation avec DSK, ce à quoi elle répond: "c'est une erreur d'utiliser mon livre, pure fiction littéraire, pour illustrer un fait réel, Gaston n'a rien à voir avec Dominique Strauss-Kahn que je connais et fréquente depuis des années. "Je n'ai jamais été sa victime comme certains l'ont écrit". Dominique Strauss-Kahn, formellement accusé de crimes sexuels, doit sortir de prison vendredi sous caution, mais sera assigné à résidence à New-York. (http://www.lesoir.be/dossiers_speciaux/special5/2011-05-20/)
  • Pressions des bureaucrates onusiens pour imposer les revendications homosexuelles à l'Assemblée Générale

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    C-Fam.jpgLa bureaucratie de l'ONU multiplie ses efforts pour libéraliser l'homosexualité et normaliser son acceptation parmi les Etats membres, sans le consentement des gouvernements et en l'absence d'un consensus.

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  • Poser vos questions à un membre de la Curie romaine

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    Telle est la proposition qui nous est faite par "Nouvelles de France" et qui ne manque pas d'intérêt :

    "Nouvelles de France se propose de poser, pour vous, des questions aux membres de la Curie romaine. Vous voulez vous renseigner sur l’Eglise catholique ? Vous êtes dubitatif, hostile ou encore croyant ? Vous ne comprenez pas les positions de l’Eglise sur tel ou tel sujet ? Nouvelles de France sera votre porte-voix et ira à la rencontre de certains membres influents de la Curie romaine. Nous aborderons les thèmes sur lesquelles vous avez des interrogations. Nous sélectionnerons un certain nombre d’entre elles et nous les leur soumettrons. N’hésitez pas à nous faire parvenir rapidement vos questions en les postant dans les commentaires ou à l’adresse suivante : pierredebellerive_ndf@yahoo.fr"

  • Une enquête universitaire américaine sur la pédophilie dénonce la déviance de la société durant les années 60' et 70'

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    "Le rapport du "John Jay College" de l'Université de New York, intitulé "Les causes et le contexte des abus sexuels commis contre des mineurs par des prêtres catholiques aux Etats-Unis, 1950-2010", montre qu'il n'y a pas qu'une seule cause et qu'un seul élément indicateur d'abus sexuels. Résultat d'une enquête menée durant cinq ans à la demande de la Conférence épiscopale américaine, le rapport devrait fournir une réponse définitive concernant les causes des abus sexuels commis par des membres du clergé, note l'USCCB. Selon cette longue enquête, ce n'est pas le célibat sacerdotal ni l'homosexualité qui sont en cause.

    "Le gros des cas a eu lieu il y a des décennies", a relevé Karen Terry, investigatrice principale de cette enquête du "John Jay College". Pour elle, la fréquence croissante des abus dans les années 1960 et 1970 découlait des modèles de plus en plus déviants de la société à cette époque.

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  • Collège des Bernardins : des centaines d'heures en écoute libre

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    images.jpgNous ne cautionnons pas nécessairement tout ce qui se fait ou tout ce qui se dit au Collège des Bernardins, mais nos visiteurs sauront faire la part des choses. Il n'empêche, c'est une institution qui ne manque pas d'intérêt et qui permet d'approcher de nombreuses questions relatives à l'Eglise et à la société, avec des personnalités de premier plan comme Rémi Brague ou Chantal Delsol qui sont membre de son "conseil d'orientation".

    Le Collège des Bernardins se définit ainsi :

    "Lieu de recherche et de débat pour l'Eglise et la société

    autour de la question de l'homme et de son avenir"

     

    Sept siècles et demi après sa fondation, le Collège des Bernardins, restauré à l’initiative de l’Église de Paris, va renouer avec sa vocation d’origine.

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  • Pays-Bas : élargir davantage l'accès à l'euthanasie ?

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    C'est encore sur le blog de Jeanne Smits que l'information est relayée et commentée :

    "Une initiative citoyenne en cours aux Pays-Bas pour obtenir des règles plus souples permettant aux personnes âgées de « bénéficier » de l'euthanasie lorsqu'elles sont simplement « fatiguées de vivre » est au moins pour partie « inutile » dans la mesure où la loi offre déjà des solutions à ce type de demandeur, ont déclaré des experts devant la Deuxième chambre cette semaine. La chambre basse néerlandaise examine actuellement la proposition du groupe « Uit vrije wil » (« De plein gré ») qui fait campagne à l'aide de pétitions et d'engagement de personnalités connues pour faire admettre qu'il faudrait légaliser le suicide assisté et rendre accessible des pilules mortelles pour permettre aux gens de plus de 70 ans de mettre fin à leurs jours sans être obligés de satisfaire à des conditions de douleur physique ou de situation de phase terminale."

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  • "Ethique et moi"

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    Une émission à suivre sur RTC

    Présentation sur le site de RTC

    " "Ethique et moi" Alors que les sciences de la « maîtrise du vivant » se développent à grande vitesse et font entrevoir à l’homme l’espoir d’un paradis sanitaire artificiel, comment rester vigilants et pro-actifs par rapport à toutes ces questions de bioéthique ? Grossesse, diagnostics, tests génétiques, avortement, procréation médicale, recherche sur embryons, euthanasie, soins palliatifs…

    "Ethique et moi" est une émission hebdomadaire proposée par l’Institut Européen de Bioéthique. De semaine en semaine, depuis 7 ans, y sont invités les acteurs de terrain : associations et accueillants, professeurs, juristes, théologiens, philosophes, éthiciens, mais aussi de nombreux témoins confrontés à la souffrance, telle cette maman qui accompagne son enfant porteur d’un handicap.

    La multiplicité des thématiques abordées ainsi que le dialogue avec l’invité interpellent l’auditeur, car en fin de compte, l’éthique de la vie nous concerne tous. Telles des semences de vie, ces émissions contribuent à éclairer la conscience de chacun, et invitent l’auditeur à se familiariser avec la pluridisciplinarité de la bioéthique. C’est aussi une joie d’y découvrir peu à peu, la bonté de l’enseignement de l’Eglise en ces matières qui touchent à la Vie. S’y déploie la culture de la vie pour une plus grande solidarité avec les sans voix et les plus faibles d’entre nous.

    "Ethique et moi", le lundi à 13h07, le vendredi à 17h et le samedi à 09h30"

  • Le "transhumanisme" : reconfigurer l'humain ?

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    Sur genethique.org

    Venu des États-Unis, le transhumanisme est un mouvement prônant l'utilisation des innovations techno-scientifiques afin d'accroître les capacités physiques et intellectuelles de l'homme. Les tenants de ce courant de pensée appellent de leurs voeux une reconfiguration de l'humain grâce à la convergence de plusieurs technologies (convergence NBIC) que sont les nanotechnologies, les biotechnologies, l'informatique et les sciences cognitives (Cf. Synthèse de presse du 03/03/11). L'informaticien américain Ray Kurzweil et l'ingénieur Eric Drexler, spécialiste des nanotechnologies, font, entre autres, partie des théoriciens et promoteurs de ce mouvement.

    Parmi les options envisagées par les transhumanistes pour améliorer l'humain se trouvent le fantasme d'une médecine offrant les moyens de nous "autoréparer" pour éliminer totalement la maladie, mais aussi celui d'une "autoproduction" par laquelle les êtres humains seraient "délivrés" de la nécessité de la naissance par l'utérus artificiel ou le clonage. Si l'ectogenèse (reproduction humaine en dehors du corps de la femme) n'est aujourd'hui pas possible techniquement, certains, comme le philosophe Henri Atlan, pensent que l'utérus artificiel sera mis au point d'ici la moitié du XXIe siècle.

    Atteindre une forme d'immortalité via le téléchargement de notre conscience sur un support numérique est l'ultime fantasme des transhumanistes. Selon Jean-Michel Besnier, professeur de philosophie à la Sorbonne et auteur du livre "Demain, les posthumains", l'idéal transhumaniste "d'un esprit autonome, dégagé des contraintes imposées par le corps, culmine dans le désir de débarrasser l'humain du poids de la naissance, de la maladie et de la mort". En cela, le transhumanisme apparaît avant tout comme le symptôme d'une désaffection pour l'humanité.  "Pour eux, après Auschwitz, l'homme n'est plus désirable. Ce n'est pas seulement le progrès, mais l'espèce humaine elle-même qui est périmée. Il faut donc éradiquer ce qui la caractérise : la fragilité, la finitude, le désir lui-même", explique Jean-Michel Besnier.

    Si les thèses des transhumanistes semblent appartenir à la science-fiction, elles s'appuient toutefois sur des aspirations et des tendances implicitement présentes dans l'ensemble de la société. Les partisans de ce courant estiment que lorsque les possibilités techniques d'un dépassement de l'humain seront rassemblées, les gens y adhéreront naturellement, voulant échapper à la maladie et la mort... A ce titre, ils invitent à s'interroger sur ce que nous voulons vraiment faire de la médecine, des sciences et techniques.

    Une Association française transhumaniste a été créée récemment en France. En début d'année, elle a tenu une première conférence dans les locaux de la Sorbonne, à Paris, pour faire connaître ses thèses au public français.

    http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Mai/20110519.2.asp

  • Une australienne diagnostiquée en état de mort cérébrale se réveille

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    En Australie, Gloria Cruz, une femme de 51 ans, victime d'un accident vasculaire cérébral dans son sommeil, le 7 mars 2011, s'est réveillée après presque 3 semaines de coma, rapporte « Gènéthique », la synthèse de presse de la Fondation Jérôme Lejeune.

    Les médecins du Royal Darwin Hospital où elle avait été emmenée en urgence l'avaient diagnostiquée en état de mort cérébrale. Ils avaient expliqué à son mari Tani que son cas était « sans espoir » et qu'elle allait probablement mourir dans les 48 heures.

    Bien qu'un médecin ait alors recommandé de retirer le respirateur pour laisser Mme Cruz mourir, son mari avait refusé : « un miracle pourrait encore se produire ». Il avait demandé un délai de 48 heures aux médecins. Plus tard, un médecin l'avait appelé pour demander de nouveau son accord pour débrancher le respirateur.

    Après 2 semaines, un tube a été inséré dans la bouche de Gloria Cruz pour lui permettre de respirer et le respirateur a été éteint. Trois jours plus tard, elle s'est réveillée de son coma à la grande surprise du personnel de l'hôpital.

    « C'est un miracle », s'est exclamé un médecin extrêmement surpris. « Je suis heureux que mon diagnostic ait été faux », a-t-il dit au mari de la patiente. Ce dernier a expliqué que sa famille n'a jamais perdu espoir. Mme Cruz est aujourd'hui en voie de guérison.

    Sources : Ntnews.com (Nigel Adlam) 11/05/11 - The Australian.com.au 11/05/11

  • Belgique : la "fatigue de vivre" entraîne de plus en plus de demandes d'euthanasie

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    C'est Jeanne Smits, décidément très attentive à ce qui se passe dans notre pays et qui supplée ainsi aux limites de nos moyens, qui nous en avertit :

    "La tendance se précise et se confirme : aux Pays-Bas comme en Belgique, les médias accordent une place croissante au thème de l'euthanasie pour les déments, ou l'euthanasie pour les personnes âgées bien portantes qui sont tout simplement « fatiguées de vivre ». La revue Knack, poursuivant une série d'articles sur la pratique de l'euthanasie en Belgique flamande assure aujourd'hui que de plus en plus de Belges néerlandophones disent aujourd'hui sans détours qu'ils ont envie de mourir, soit qu'ils souffrent d'une maladie dégénérative, soit qu'ils se jugent trop dépendants ou simplement au bout de leur vie."

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