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Ethique - Page 553

  • Pédophilie : l'ambiance à la tolérance?

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    Sur AGORAVOX, un article circonstancié démontre que l'air ambiant est plutôt favorable à la pédophilie. En lisant ce texte, on ne peut être qu'horrifié et se poser des questions. Si un tel climat d'indulgence entoure les pratiques pédophiles, comment s'expliquer la campagne relancée sans cesse contre l'Eglise au nom des victimes d'abus sexuels commis par des clercs sur des mineurs? L'hypocrisie semble patente et l'on se rend compte qu'il s'agit moins de défendre des victimes que de démolir l'Eglise catholique en se faisant prendre pour des champions de l'innocence outragée. Pour notre part, nous professons la tolérance zéro à l'égard de la pédophilie, suivant en cela le Christ qui a prononcé des mots très durs à l'égard de ceux qui scandaliseraient "un seul de ces petits". (cfr http://www.belgicatho.be) Mais cette société qui tolère les publicités les plus contraires aux valeurs familiales et qui promeut une culture de la transgression morale n'a, en fait, que faire de défendre des petits qu'elle se soucie bien peu de protéger quand elle ne les instrumentalise pas sans vergogne.

    "Pédophilie : l’ambiance est à la tolérance

    Faisons le point sur l’ambiance du moment, si tolérante envers les pédophiles, contrairement à ce qui est clamé haut et fort. Parce que oui, aujourd’hui les pédophiles sont très à l’aise. Ils ont leurs forums, leur journée internationale, des « scientifiques » qui les défendent… On n’est pas encore revenus à leur grande période revendicative des années 70, mais on en prend le chemin.

    Contrairement à ce qu’on croit, les pédophiles ne sont pas honteux, au contraire ils revendiquent. Ils ont même crée une journée pour cela, qui s’appelle International Love Boy Day pour ceux qui préfèrent les petits garçons, et Alice Day pour ceux qui préfèrent les petites filles.

    Crée en 1998 pour rendre « honneur et reconnaissance » aux « amoureux des garçons qui, dans leur quête d’amour et d’acceptation qu’ils ne pourront trouver nulle part ailleurs, choisissent de défier les règles artificielles et malicieuses qui interdisent un tel amour », nous dit-on. On reconnaît là la phraséologie classique des pédos, qui n’aiment rien tant que de se faire passer pour des victimes du système..."

    Lire la suite ici : http://www.agoravox.fr

     

  • 18 universités catholiques américaines protestent contre un décret contraire à l'éthique de l'Eglise

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    C'est le site du journal La Croix qui nous en informe :

    Un groupe de 18 universités catholiques américaines ont écrit jeudi 29 septembre à l’administration Obama pour demander que tous leurs employés et leurs étudiants soient exemptés d’un décret qui prévoit d’inclure dans tous les contrats d’assurance-santé le remboursement de la stérilisation et des contraceptifs, dont certains abortifs.

    Jusque-là, seuls les « employés religieux », selon les termes du décret, en sont exemptés. « Les institutions catholiques ne se compromettront pas sur la question de l’immoralité de la contraception et de la stérilisation ou sur l’injustice grave de l’avortement, a déclaré Mgr Stuart Swetland, directeur exécutif du Centre pour le développement de l’éducation supérieure catholique. L’administration semble dicter aux institutions catholiques que le seul chemin pour collaborer à leur Amérique est d’abandonner le cœur de nos convictions éthiques. »

    voir la suite ici

  • Les Fraternités Notre-Dame de l'Etoile

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    C'est avec plaisir que nous relayons cette présentation des Fraternités Notre-Dame de l'Etoile :

    Bandeau site NDE - Web.png

    Que sont les Frat N-D de l'Etoile ?

     

    Nous sommes des chrétiens souffrant de maladies de l'intelligence : trisomie21, x-fragile... Baptisés, confirmés, nous voulons vivre pleinement notre vie de catholiques dans des petites fraternités de type familial.

    Qu'en tout homme grandisse tout l'homme (JPII)

    • - en approfondissant sans cesse nos apprentissages fondamentaux aussi bien que notre culture générale.
    • - par le travail qui nous aide à devenir pleinement responsables.
    • - en vivant d'une vie spirituelle ancrée dans l'Eglise, dans nos paroisses et avec des communautés religieuses où nous découvrons la joie de "servir par amour".

    Témoins de l'Amour de Dieu et fidèles servants du sacerdoce

    - par la prière, en particulier  pour les prêtres et pour les vocations.


    - par le service de l'autel.

    "Que le mot "Fraternité" devienne réalité" (J. Lejeune)

    - Chaque fraternité, de taille familiale, cherche à être comme une "petite Eglise domestique".

    - La fraternité qui nous unit trouve la source dans les liens avec les familles de chacun.

    - Notre sentiment de la fraternité résultant de notre conviction d'être tous fils d'une même Père nous ouvre sur les autres et sur le monde.

    Une même volonté nous anime :

    - par une attention toujours renouvelée aux projets personnels de vie de chacun, nous tentons de discerner progressivement nos vocations et d'y répondre de notre mieux.

    - dans l'abandon aux desseins d'Amour de Dieu sur nous, nous rendons grâces par l'Eucharistie, la prière des heures et la louange, tout en nous confiant à Jésus par Marie, particulièrement par le chapelet.

  • Le déficit éthique des structures économiques, élément fondamental de la crise...

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    A New York le 27 septembre, Mgr. Dominique Mamberti, Secrétaire pour les relations avec les états, a pris la parole dans le cadre du débat général de la 66 Session de l'Assemblée Générale de l'ONU. Il y a soulevé plusieurs problèmes, dont celui-ci :

    "Le troisième problème que le Saint-Siège voudrait porter à l'attention des Nations-Unies, a poursuivi le Secrétaire pour les relations avec les états, est "la prolongation de la crise économique et financière mondiale. Nous savons tous qu'un élément fondamental de cette crise est le déficit éthique des structures économiques... L'économie ne fonctionne pas seulement par une autorégulation du marché et encore moins par des accords qui se limitent à concilier les intérêts des plus puissants. Elle a besoin d'une raison d'être éthique, afin de fonctionner pour l'homme. L'idée de produire des ressources et des biens" de manière simplement stratégique et politique, sans chercher à faire le bien, "s'est révélée être une illusion ingénue ou cynique, toujours fatale. Chaque décision économique ayant une conséquence morale, l'économie a besoin de l'éthique pour fonctionner correctement,...d'une éthique centrée sur la personne et capable d'offrir des perspectives aux nouvelles générations... Le Saint-Siège a souvent souligné l'importance d'une réflexion nouvelle et approfondie sur le sens de l'économie et de ses objectifs, ainsi qu'une révision clairvoyante de l'architecture financière et commerciale globale pour en corriger les dysfonctionnements et les distorsions. Cette révision des règles économiques internationales doit s'insérer dans le cadre de l'élaboration d'un nouveau modèle global de développement". Ce modèle, a-t-il conclu, doit tenir compte du principe de Famille des Nations qui caractérise l'ONU. "Une famille est par sa nature une communauté fondée sur l'interdépendan­ce, sur la confiance mutuelle, sur l'entraide et le respect sincère. Son plein développement se base non sur la suprématie du plus fort, mais sur l'attention au plus faible et marginalisé, et sa responsabilité s'étend aux générations futures".

    La veille, Mgr.Mamberti avait reçu le doctorat honoris causa de l'Université Saint John de New York (USA)

    DELSS/ VIS 20110930 (610)

  • Retour sur le discours du pape au Bundestag

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    Giovanni Salmeri, ce 30/09/2011, commente le discours de Benoît XVI au Bundestag. C'est sur Oasis et c'est intitulé : "La nécessité évidente d’un droit naturel. Un commentaire du discours de Benoît XVI au Bundestag de Berlin".

    Extraits :

    Le discours de Benoît XVI au Reichstag de Berlin pourrait trouver sa place, dans une anthologie imaginaire, parmi les textes qui ont caractérisé l’orientation intellectuelle de ce pontificat, en mettant sur le tapis des problèmes cruciaux pour le rapport entre la foi chrétienne et la vie civile. (...)

    Lire la suite

  • Sens ou non-sens de la "Fragilité humaine"dans la Société Européenne Contemporaine

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    A l'occasion des Années européennes 2011 pour le bénévolat et 2012 pour le vieillissement actif, une conférence est organisée au Parlement européen sur le thème : 

    Sens ou non-sens de la "Fragilité humaine"dans la Société Européenne Contemporaine

    Avec le soutien du PPE au Parlement européen et sous la présidence d'Anna Zaborska (MEP) 

    Il sera traité de la prise en charge des personnes âgées, handicapées, souffrantes, démunies... à travers des Conférences, Réflexions et Témoignages. Le Comité scientifique comprend le Dr. B. ARS, le Dr. F. BLIN,  le Dr. B. Galichon et le Pr. D. Lambert. 

    Le vendredi 21 octobre 2011 de 9h à 18h

    Parlement européen, Salle PHS 3 C 050, Bruxelles

    Les inscriptions (gratuites et obligatoires) devront se faire avant le 7 octobre sur le site http://www.meetings.be/colloquium/

    PROGRAMME : http://www.meetings.be/colloquium/français.pdf

  • Logique néerlandaise

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    On connaissait  la logique mathématique et l’arithmétique hollandaise.  Voici la logique néerlandaise :

    « C’est aux Pays-Bas, bien sûr. Une femme de 42 ans a été acquittée alors qu’elle était poursuivie pour trois infanticides. Le tribunal de Maastricht a décidé qu’il n’y avait pas de preuve que les bébés, dont les corps ont été retrouvés dans son jardin, fussent nés vivants. Sur les trois experts appelés à la barre, deux ont dit que les corps étaient trop décomposés pour qu’on puisse savoir s’ils étaient nés vivants. Le troisième expert a affirmé que le dernier bébé était né vivant et avait été étouffé ou étranglé. Mais comme il était minoritaire il n’a pas été entendu. Au contraire, les juges ont demandé à un autre expert s’il était possible qu’une femme qui a donné naissance à deux bébés morts puisse donner naissance à un troisième bébé mort. L’expert a répondu que ce n’était « pas impossible ». Donc la femme, qui a affirmé qu’elle n’avait jamais su qu’elle était enceinte, est innocente. (Le parquet envisage toutefois de faire appel de ce jugement.) »

    Source : Une dépénalisation originale de l’infanticide

  • A chacun ses préoccupations

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    Tandis que le diocèse de Liège concocte, pour le 22 octobre prochain,  un symposium avec le fondateur de l’association « habitat et humanisme » sur le recyclage social de ses églises et autres bâtiments ecclésiaux désertés, le diocèse de Toulon, qui n’a apparemment pas ce genre de problème, accueille, au même moment (les 22 et 23 octobre) à l’abbaye de Lérins, un colloque sur la régulation des systèmes monétaire et bancaire : un question aussi éthique, aux retombées sociales très importantes.

    Voici l’ annonce par Eric Martin le 27 septembre 2011 dans Agenda, Economie/entreprises, Nos brèves, Religion :

    « Alors que le sommet du G20 à Cannes des 3 et 4 novembre aura pour trame de fond la réforme du système monétaire international et le renforcement de la régulation financière, l’abbaye de Lérins accueille un colloque sur la crise des systèmes monétaires les 22 et 23 octobre. Organisé par l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon (site|blog) avec le soutien de l’Association des Economistes Catholiques (site), « cet autre sommet entend porter la voix de l’Eglise sur ces sujets sur lesquels se joue l’avenir de nos sociétés ».

    En présence de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, plusieurs économistes internationalement reconnus tels Jacques Bichot (université Jean Moulin, Lyon), Guido Hülsmann  (Université d’Angers), Pierre Garello (Université de Marseille), directeur à l’IREF) , Nikolay Gertchev  (Commission européenne), Pierre de Lauzun (Fédération française des banques) ou encore Charles Le Lien aborderont de façon concrète les thèmes de la réforme du système monétaire international, de la responsabilité bancaire, de la régulation des marchés financiers, ou encore du crédit social.. L’ensemble des solutions étudiées sera présenté lors d’une conférence de presse la veille du G20, à Cannes, le 2 novembre 2011 à 20 heures.

  • En Flandre, l’euthanasie est prévue dans les services de soins palliatifs

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    Le surréalisme belge a encore frappé :

    "La Fédération de soins palliatifs de Flandres, en Belgique, vient de publier un document de « consensus » pour expliquer que l'euthanasie n'est pas réservée à certains services, et encore moins rejetée systématiquement par les équipes de soins palliatifs.

    C'est pour mettre fin à une fausse idée répandue parmi le public – qu'il ne faut pas solliciter l'aide d'une équipe de soins palliatifs si l'on envisage éventuellement l'euthanasie – que la « Federatie Palliative Zorg Vlaanderen » se mobilise avec l'ensemble de ses membres qui ont des convictions personnelles fort diverses, précise-t-elle. L'euthanasie est l'une des formes de la mort médicalement accompagnée ; il est donc possible de faire entendre sa demande d'euthanasie auprès d'une équipe ou d'un réseau de soins palliatifs (...).

     La suite ici : sur le blog de Jeanne Smits : En Belgique, l'euthanasie c'est où on veut : même en soins palliatifs ou dans un hôpital catholique

     

  • La loi naturelle incompatible avec la laïcité républicaine ?

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    promethee.jpgDans l’éditorial du dernier numéro (24 septembre 2011) du bimensuel « L’Homme Nouveau », Denis Sureau, directeur de la revue signe cet éditorial qui concerne une controverse française mais dont la portée est universelle :

    « Dans la bataille contre l’idéologie du « genre » dans les programmes scolaires, Luc Ferry, intellectuel et ministre de l’éducation émérite, est venu à la rescousse de son successeur, Luc Chatel. Dans une chronique parue dans le Figaro, s’opposant explicitement à l’enseignement de l’Église (et plus particulièrement à sa condamnation des pratiques homosexuelles), il dénonce la reconnaissance d’un ordre naturel comme contraire à la République. Il précise : « Depuis le XVIIIe siècle, toute la pensée démocratique s’est construite à l’opposé de ce naturalisme. Ce qui marque la naissance de l’humanisme moderne, c’est justement la conviction que la nature est tout sauf une norme morale ». La nature, ajoute-t-il, « pour les héritiers des Lumières, c’est d’abord l’ennemi » et « toute éducation doit nous en arracher pour nous faire entrer dans l’espace de la civilité, de l’Histoire et de la culture ». Conclusion : « En tant que républicain, je ne puis donc qu’encourager notre ministre, Luc Chatel, à tenir bon sur cette ligne-là ».

    Luc Ferry, de son point de vue, n’a pas tort. Le Gender n’est qu’un avatar tardif du libéralisme moderne qui, se fondant sur le désir de l’individu, exalte sa capacité indéterminée de s’autoconstruire, d’être le créateur de ses valeurs. A cette folie, seule peut s’opposer une théologie qui perçoit dans la Création les traces de son Créateur, un « plus d’être » qui ne peut venir qu’au-delà de la nature visible, et qui la tire comme hors d’elle-même. Le Genre ou la Création, telle est bien l’alternative ».

    Pour Luc Ferry et ses semblables les droits et devoirs humains n’ont rien d’imprescriptible : ils résultent d’un « contrat social » toujours amendable, selon des mécanismes « démocratiques », eux-mêmes aléatoires. Sur ce point, une controverse (au sens de la disputatio médiévale) avait été organisée, au théâtre Quirino à Rome le 21 septembre 2000, entre le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, et un professeur à l’Université romaine de la Sapienza, le philosophe Paolo Flores d’Arcais, pour explorer des voies de convergence possibles. Au moment décisif du dialogue, le modérateur – Gad Lerner, journaliste à la  Repubblica – s’est demandé si des principes aussi fondamentaux que ceux du Décalogue ne pourraient pas être retenus comme base éthique commune, même par des athées (qui y souscriraient seulement « velut si [comme si] Deus daretur »). Mais cette proposition fut aussitôt rejetée par le philosophe laïc. 

    Ce dernier nia que certaines règles morales ou de droit naturel  puissent constituer des postulats, ou des acquis irréversibles, pour l’humanité : le contrat social est toujours relatif, contingent, renégociable. Ainsi, certains revendiquent-ils maintenant à l’ONU l’insertion de nouveaux « droits » (à l’avortement, à l’euthanasie, au choix du « genre » etc.) dans une Déclaration universelle des droits de l’homme vieille de 50 ans à peine (1948) ! Tout s’écoule, disait déjà le vieil Héraclite. Pareille impasse montre à quel point une définition véritablement universelle (« ubique, semper et ab omnibus ») des droits (et donc des devoirs) humains sans Dieu semble aléatoire.

     

     

     

  • Benoît XVI en Allemagne : quelles convergences avec les musulmans et les juifs ?

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    Benoît XVI a rencontré hier une délégation des musulmans à la nonciature de Berlin, avant de partir pour Erfurt. En Allemagne, Les musulmans sont 4, 5 millions à 70% d'origine turque, le reste provenant des Balkans, des pays arabes et d'Iran. Ils sont à 75% sunnites et la plus ancienne mosquée se trouve à Berlin, ville abritant la communauté la plus nombreuse. Le Saint-Père a relevé que, dans la vie sociale, « beaucoup de musulmans attribuent une grande importance à la dimension religieuse. Cela est interprété, parfois, comme une provocation dans une société qui tend à marginaliser cet aspect ou à l'admettre tout au plus dans la sphère des choix individuels de chacun.

    « L'Église catholique s'engage fermement pour que soit donnée la juste reconnaissance à la dimension publique de l'appartenance religieuse. Il s'agit d'une exigence qui ne devient pas insignifiante dans le contexte d'une société majoritairement pluraliste. Il faut faire attention, cependant, à ce que le respect envers l'autre soit toujours maintenu. Le respect réciproque grandit seulement sur la base de l'entente sur quelques valeurs inaliénables, propres à la nature humaine, surtout l'inviolable dignité de toute personne (…) Ce fondement indique aussi des limites évidentes du pluralisme, car il n'est pas pensable qu'une société puisse se maintenir à long terme sans un consensus sur les valeurs éthiques fondamentales. Sur la base de tout ce que je viens de dire, j'estime qu'une collaboration féconde entre chrétiens et musulmans est possible... En tant que personnes religieuses, et à partir de nos convictions respectives, nous pouvons offrir un témoignage important dans de nombreux secteurs de la vie sociale. Je pense, par exemple, à la sauvegarde de la famille fondée sur le mariage, au respect de la vie à toutes ses phases ou à la promotion de la justice sociale".

    Aux juifs qu’il a également rencontrés  avant son départ pour Erfurt, Benoît XVI a notamment déclaré : « Les chrétiens doivent prendre de plus en plus conscience de leur affinité profonde avec le judaïsme. Pour les chrétiens il ne peut y avoir de fracture dans l'avènement du salut, d'autant que ce dernier vient justement des juifs.  Si on envisage le conflit de Jésus avec le judaïsme de son temps de manière superficielle, comme une rupture avec l'Ancienne Alliance, on le réduit à une idée de libération qui considère la Torah comme l'observance servile de rites et de prescriptions. Le Discours sur la montagne n'abolit pas la Loi mosaïque, mais en révèle les potentialités cachées, faisant émerger de nouvelles exigences. Il nous renvoie...au plus profond du cœur, où l'homme choisit entre le pur et l'impur, où se développent la foi, l'espérance et l'amour ».

    Textes complets sur : VIS nouvelles - Salle-de-Presse du Saint-Siège

     

  • Benoît XVI a rencontré à Erfurt les victimes d’abus sexuels

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    Le journal « La Croix » relate ce jour que «  compte tenu de l’ampleur de la crise des abus sexuels dans son propre pays, Benoît XVI se devait, comme il l’avait fait aux États-Unis, en Australie, à Malte et à Londres, de recevoir personnellement des représentants des victimes et de leurs familles. Trois hommes et deux femmes l’attendaient donc vendredi soir, au séminaire d’Erfurt, à son retour, tardif, des vêpres mariales célébrées dans l’enclave catholique d’Etzlesbach (…). Cette rencontre fut, comme l’a toujours voulu Benoît XVI, personnelle et dense. Elle s’inscrit, à la suite de ses déclarations dans l’avion, dans la liste des « accusés de réception » qu’il envoie, posément, aux catholiques allemands. Mais si le pape prend en compte inquiétudes, révoltes et revendications, il n’engage ni négociation, ni dialogue. Il braque le projecteur sur ce qui est pour lui l’essentiel de l’ouverture que permet la foi : la relation avec le Christ. Ce fut encore palpable vendredi soir, à Etzelsbach, où les blessures de la dictature communiste sont encore vives. Alors qu’il venait de recevoir, face à 70 000 fidèles réunis en plein champ, une croix faite des barbelés de l’ancienne frontière entre les deux Allemagnes, Benoît XVI a rappelé : « Sous deux dictatures sans Dieu qui voulaient prendre aux hommes leur foi ancestrale », cette chapelle mariale était « une porte ouverte et un lieu de paix intérieure ». Aujourd’hui encore, « là où nous laissons l’amour de Dieu agir totalement dans notre vie, là le ciel est ouvert. Là, il est possible de modeler le présent de façon à ce qu’il corresponde toujours plus à la Bonne Nouvelle (…) »

    La suite ici , sous la signature de Frédéric Mounier : Benoît XVI a rencontré à Erfurt les victimes d’abus sexuels | La-Croix.com